« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | L'année sur son 31 | Stefan | |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2020-12-30, 23:41
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| Honey balaya les excuses de Stefan d'un revers de la main. Même si autant de proximité avait quelque chose de déstabilisant, sans doute à cause de celui qu'il était et de la différence d'âge qui aurait dû imposer une certaine retenue, il n'avait rien fait de mal. Au contraire, quand il la tenait contre lui, Honey avait l'impression d'être la plus délicate des poupées de porcelaine, une sensation bien étrange sachant qu'il aurait pu, s'il en avait eu l'envie, briser chacun des 206 os de son corps. La jeune femme tâchait de ne jamais trop longtemps envisager les potentialités funestes qui planaient toujours un peu au-dessus de sa tête en dépit des belles paroles et des promesses plaisantes. Elle n'était pas mécontente de retourner dans son fauteuil et n'eut pas le cœur à refuser à Stefan d'aider en cuisine, même s'il restait peu de choses à y faire et que, de son point de vue, ce n'était pas aux invités de s'occuper de ces choses-là. - Ramener Schrödinger, c'est déjà bien assez, assura néanmoins Honey en suivant Stefan à la cuisine. Pendant qu'il récupérait les dernières tasses à laver et les ajoutait au lave-vaisselle (la scientifique nota, d'ailleurs, qu'il avait l'air de savoir parfaitement s'en servir alors que ce n'était pas un objet de son époque), Honey récupéra les flûtes pour le champagne, en comptant une pour Stefan même s'il risquait de ne pas apprécier particulièrement ce verre. Mais n'était-ce pas lui qui avait assuré pouvoir feindre un peu d'humanité ? S'il voulait jouer le jeu jusqu'au bout, il lui serait difficile de refuser de trinquer à la nouvelle année juste après minuit. Ils étaient seuls dans la cuisine, les autres convives continuant de danser au rythme des chansons qui se succédaient. La jeune femme opina en silence à l'observation de Stefan sur la praticité des machines. - Je ne pense que j'aurais apprécié d'avoir des serviteurs, commenta-t-elle. Je n'aime pas me sentir assistée. Mais je dis cela avec mon opinion de femme née à la fin du XXe siècle, j'imagine que je penserais différemment si j'avais connu d'autres choses, nuança la scientifique. La conversation aurait pu rester aussi neutre et détendue mais Stefan n'était pas ce genre d'homme. Il devait être bien content de pouvoir à nouveau parler seul à seul avec Honey qui, quoique très gênée, ne s'étonna pas que sa conversation avec Wallace revienne sur le devant de la scène. Il devait être très impatient de signifier à son hôtesse qu'il avait tout entendu. C'était l'occasion rêvée de faire part, une nouvelle fois, de la perception que le vampire avait du meilleur ami de Honey et il savait passer les messages avec subtilité. Dans cette affaire, Stefan voulait être son allié, celui qui, contrairement à Wallace, avait conscience que Honey pouvait bien faire ce qu'elle voulait de sa vie, celui qui était détaché de toute cette histoire et qui aidait la jeune femme à la dédramatiser. Naturellement, il ne manqua d'assurer que l'interprétation de Wallace n'était pas la bonne. Et, du point de vue de Honey, ce n'était même pas à discuter. C'était l'évidence même. Pourtant, de l'autre côté de la pièce, Cinna et Hazel continuaient de danser en observant les personnes qui gravitaient autour d'eux et notamment leur fille, très souvent secondée par leur mystérieux invité. Ils n'avaient pas manqué de remarquer avec quelle galanterie il avait invité leur fille à danser et connaissaient suffisamment cette dernière pour anticiper ce qui lui échappait ou non. - Je pense qu'elle lui plait, finit par conclure, à haute voix, la maman de Honey. - Et qu'elle n'en a absolument pas conscience, ajouta Cinna en faisant tinter le cristal de son verre contre celui de sa femme. - Je me demande duquel de nous deux elle tient cette... incapacité à interpréter certains signaux, se demanda Hazel à haute voix. - Aucune idée, admit son mari. De ce côté-là, Honey demeurait un mystère insondable. L'intéressée, justement, tandis que ses parents parvenaient à cette conclusion, répondait à la dernière question de Stefan, sans avoir conscience de la haine qu'il nourrissait envers Wasabi. Et qu'est-ce qui pouvait bien justifier une haine pareille ? Incapable de répondre à cette question, la scientifique n'aurait jamais l'idée de se la poser. - On s"est connu quand on avait dix-huit ans, expliqua la jeune femme. Il est arrivé à la SFIT en même temps que Fred et Gogo et... d'autres amis, ajouta Honey, peu désireuse de rentrer dans les détails, mais moi j'y étais déjà depuis cinq ans. J'ai sauté des classes et en cinq ans j'avais déjà obtenu un doctorat en astrophysique alors je suis restée pour faire de la chimie. J'avais encore envie d'apprendre et j'avais enfin l'âge des gens avec qui j'étudiais. C'était une chouette période. Bien avant tous nos problèmes, sur Terre-2. Ca m'étonne que vous vous intéressiez autant à lui, avoua la scientifique en se dirigeant vers le réfrigérateur pour sortir le champagne, minuit arrivant d'ici dix petites minutes. Mais j'imagine que vous avez vos raisons et que Wallace fera sans doute de même comme ça vous pourrez vous mépriser chacun de votre côté sans que je comprenne réellement pourquoi. Ca ne me dérange pas, vous êtes libres d'aimer qui vous voulez. Je ne m'attends pas à ce que mes amis qui sont très différents de vous vous plaisent. En fait... je m'étonne aussi que vous trouviez manifestement plaisant d'être en ma compagnie car je suis au moins aussi différente de vous qu'ils le sont. Mais ça ne me dérange plus. Vous prendrez du champagne, n'est-ce pas ? |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2020-12-31, 18:46 |
| Le vampire n'est pas étonné par les propos de son hôte qui déclare qu'elle n'aimerait pas avoir de serviteurs puisqu'elle aurait l’impression d’être assistée, ce qu'elle ne voulait absolument pas. Cela devait être la cause de plusieurs facteurs, passant par l’habitude des gens du 21e siècle d'avoir des machines pour les assister dans leurs vies quotidiennes et forcements aussi un peu de son handicap. Il ne pouvait clairement pas savoir ce que c’était que de vivre en fauteuil roulant, lui immortel Dracula, mais il savait que si la guerre l'aurait estropié, il n’aurait pas accepté de baisser les bras et il se serait assuré de pouvoir se battre malgré ses nouvelles conditions. L'homme était comme cela, les convictions avant la santé. Roi, il disait souvent qu'il se reposerait une fois mort. Même mort, il ne se repose nullement.
- Vous avez raison, les moeurs étaient différentes de mon temps. On n'avait pas de tablette ou de téléphone portable pour montrer nos richesses. Ainsi, pouvoir vivre sans faire la basse besogne était un privilège que les gens de la haute ne rechignaient pas. Je pense que les pays seraient de votre avis, eux qui vivaient de leurs mains. J'avais énormément de compassion pour eux. J’aurais été incapable de travailler aussi fort chaque jour, presque sans répits pour voir une partie de ce que je récolte revenir a un seigneur. Nous ne naissions pas tous égaux! Les choses ont évolué. L’opulence est devenue banale.
N’écoutant nullement les autres invités, il ne se rendait pas compte que les parents de Honey comprenaient bien des choses que ni lui ni Honey ne comprenaient d’eux-mêmes. Aucuns des deux pouvaient croire que Stefan Vulpesco, alias comte Dracula, pouvait être attiré par une humaine et pas seulement sur le plan sexuel, j'entends. Non, il y avait le bourgeon d'un petit quelque chose de différent. Quelque chose qu'il ne s'était plus donné le droit de ressentir depuis longtemps. Bien sûr, ce n'était que les balbutiements d'un changement en lui, mais il était encore trop tôt pour parler d'amour à proprement parler. C'était une attirance pour ce qu'elle reflétait, un intérêt certain pour son potentiel, mais il pensait encore qu'il voyait en elle une « épouse « idéale », il était loin de comprendre toute l’étendue de ces sentiments qui pourraient se développer si les choses poursuivaient leurs cours de cette façon. Parce qu'il semblerait que sinon ne parlait pas d'amour, il y avait réussi à la charmer d'une façon ou d'une autre. Il le sentait de la part d'Honey quand ils ont dansé, quand il l'a emmené à son coin secret et même quand il lui faisait un baise-main.
- Il est vrai que je le méprise comme celui que vous nommez Fred. Celle qui se surnomme elle-même Gogo, même si la raison me dépasse, est la seule qui ne m'a pas déplu, sans, non plus, pouvoir dire que je l’apprécie. Ce sont vont patents qui me concordent le plus. J'aime les gens brillants et vous ne pouvez pas dire que vous et moi sommes complètement différents. Nous sommes tous deux des génies incompris qui sont passionnés par leurs domaines respectifs, sauf que vous êtes plus rationnelle que moi. J’imagine qu'il est temps de reprendre mon rôle humain. Tendez-moi cette flûte, je ne vous ferais pas honte!, il dit en lui adressant un clin d'œil complice. D’ailleurs, aux États-Unis, avez-vous des traditions étranges ? En Argentine, ils mettent des dessous roses. Ce n'est clairement pas moi qui le ferais! Le faites-vous?, il demande avec un sourire amusé sur les lèvres, montrant physiquement qu'il la taquine sans vouloir la mettre mal a l'aise; la question étant destinée à la faire rire et n'attendant pas une vraie réponse. Je propose que l'on retourne au salon avant que les autres se demandent ce que l'on peut bien faire tous les deux! |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2020-12-31, 19:40
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| Les siècles avaient transformé le monde, c'était indéniable. Mais les Hommes continuaient de naître, de vivre et de mourir inégaux, selon qu'ils naissaient en Occident, en Afrique ou en Orient, dans le corps d'un homme ou celui d'une femme. Pour tant, d'un point de vue très global, les choses allaient probablement mieux qu'au Moyen Âge, Honey ne pouvait pas le nier, sans pour autant être totalement de l'avis de Stefan. - Je n'irais pas jusqu'à dire que l'opulence est devenue banale, répliqua-t-elle en choisissant bien ses mots pour ne pas se montrer désobligeante (ce qui pouvait lui arriver quand elle prenait un sujet très à cœur). Il y a quand même énormément de personnes démunies dans le monde. Enfin... vous êtes riche depuis très longtemps, j'imagine, peut-être que pour vous, c'est bel et bien banal. Mais rassurez-vous, les seigneurs ont été remplacés par les impôts, certaines choses perdurent à travers le temps, sourit la jeune femme. Quand elle était plus jeune, on avait souhaité à Honey de payer plein d'impôts car cela voudrait alors dire qu'elle gagnait suffisamment bien sa vie. Et le fait est que maintenant qu'elle travaillait, la scientifique payait généreusement sa part - sans se plaindre, d'ailleurs. Honey n'avait jamais manqué de rien. Sa situation financière était plus que stable depuis toujours. La jeune femme était raisonnable et responsable et, bien que généreuse au travers d'œuvres de bienfaisance souvent organisées par Fred, elle savait également faire fructifier son capital en investissant judicieusement ses fonds. En tant qu'ancien Roi à la tête d'un pays, Stefan devait également s'y connaitre en la matière. A l'entendre parler de cette période de sa vie, révolue depuis bien des siècles, Honey se figurait un homme aussi bon avec ses sujets qu'on pouvait l'être à l'époque de son règne. Autrement dit, un homme bien différent de la créature monstrueuse qu'il lui avait vanté et qu'il était probablement devenu par la suite, quand l'opulence avait montré ses limites en n'étant pas capable de racheter son bonheur. Mais comment pouvait-elle totalement compatir aux malheurs d'une personne qui, d'un autre côté, méprisait la moitié de son cercle amical ? Au moins Stefan avait-il le mérite d'être parfaitement honnête envers Honey - et irréprochable quand il s'adressait au reste des convives. C'était sans doute une bonne chose. Fin manipulateur comme il pouvait l'être, il aurait certainement pu convaincre Honey du contraire s'il en avait eu envie. C'est peut-être pour cette raison, ou parce qu'elle n'en avait pas envie le 31 décembre, que Honey ne s'agaça de la franchise avec laquelle Stefan annonça son opinion au sujet de Fred. - Fred ne renvoie pas l'image d'un notable traditionnel, c'est vrai, et j'ai parfois du mal à le suivre quand il parle de tous les fandoms auxquels il s'intéresse mais ne le sous-estimez pas. Il est très lucide et a beaucoup d'imagination. Ce sont deux très belles qualités, ajouta Honey. Contente d'apprendre qu'au moins une de mes amies de Terre-2 trouve grâce à vos yeux, cela dit. C'était toujours mieux que rien. En fin de compte plus de la moitié des convives trouvaient grâce aux yeux du vampire. Le bilan était plutôt positif et il était certainement inutile de rappeler que Wallace était brillant également. Stefan avait déjà forgé son opinion à son propos et n'en changerait probablement pas de si tôt. Quant à infirmer qu'elle était un génie, Honey estima l'avoir fait suffisamment pour ne rien rétorquer et se contenter de tendre l'une des flûtes de champagne à Stefan, ne sachant pas réellement comment interpréter son clin d'œil mais y répondant toutefois par un léger sourire. Pour le moment, il ne lui avait pas fait honte mais quelque chose l'empêcha de formuler ce constat à haute voix. Sans doute s'agissait-il de ce que Stefan pourrait faire de pareille information. Honey chassa cette réflexion de son esprit. Elle se leva de son fauteuil, s'appuya au bar qui délimitait la cuisine du reste de l'appartement et y déposa le champagne et les autres flûtes. De cette façon elle y aurait plus facilement accès le moment venu même s'il restait environ cinq minutes avant minuit. Ce n'était pas de fait nécessaire de servir tout de suite - et, de toute façon, les invités s'embrasseraient d'abord avant de trinquer, comme tous les ans. Quant à Stefan, il se tenait un peu plus loin dans la cuisine et alimentait la conversation, ce que Honey faisait moins spontanément avec lui. La boucle était presque bouclée, il avait recommencé à parler de traditions pour les fêtes de fin d'année, s'enquérant de celles des Américains et mentionnant la coutume, plutôt curieuse, des Argentins et de leurs sous-vêtements. En entendant parelle anecdote, Honey tourna lentement la tête vers Stefan afin de sonder (ou d'essayer, de sonder, du moins) l'expression de Stefan. Il n'était quand même pas sérieux, si ? Apercevant son sourire amusé, Honey gloussa. - Vous voulez vraiment parler de mes petites culottes ? demanda-t-elle entre deux gloussements. C'est tellement... saugrenu ! s'écria la jeune femme. J'imagine que les Argentins supposent que cette couleur va leur porter chance mais... effectivement, je ne pense pas qu'elle vous irait, gloussa de nouveau la jeune femme en essayant de ne pas trop laisser fonctionner son imagination afin de ne pas éclater totalement de rire. Je ne connaissais pas cette coutume, avoua-t-elle ensuite d'une voix plus posée. Je n'ai jamais cru aux superstitions, en fait. Je trouve que c'est idiot. Vous l'avez vu vous-même, j'ai un chat noir et il ne me porte pas malheur. J'sais pas trop s'il y a des traditions du Nouvel An aux Etats-Unis. Chez nous on se contente de bien manger, de boire et de trinquer à minuit en se souhaitant de jolies choses. J'imagine qu'on peut appeler ça une tradition. N'ayant plus rien à faire en cuisine et pour suivre la proposition de Stefan de retourner se mêler aux autres invités, d'autant plus que minuit approchait, la jeune femme se réinstalla dans son fauteuil et prit la direction du salon. Arrivée à la hauteur (pas au sens littéral) de Stefan, la jeune femme s'arrêta. Relevant ses yeux vers lui, elle indiqua sa robe : - Vous savez de quelle couleur elle est ? Rose framboise, répondit Honey à sa propre question qui était avant tout rhétorique. Comme je vous l'ai dit, je n'avais jamais entendu parler de cette tradition argentine mais.. dites vous que le hasard fait bien les choses, ajouta simplement la jeune femme, s'imaginant que Stefan comprendrait de lui-même où elle voulait en venir en parlant du coloris de sa robe qui était entre autres assortis à ses escarpins et à son gloss. Pourquoi ne le serait-il pas à autre chose ? Et sans attendre de réaction, la jeune femme reprit son chemin vers le salon, imaginant, là encore, que Stefan suivrait le mouvement. Ils venaient de retrouver les autres quand une voix artificielle qui semblait venir des murs, de partout et de nulle part à la fois annonça : - Plus que cinq minutes avant la nouvelle année, Honey Lemon. - Merci A.S.T.R.I.D. (ndlr : Honey le prononce "Astrid"), répliqua cette dernière, très heureuse de voir le moment approcher à grands pas. Je crois que tout est prêt pour bien commencer l'année... dans cinq minutes. Quatre minutes et environ quarante secondes maintenant je pense, se corrigea la scientifique pour être aussi précise que possible. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2020-12-31, 22:32 |
| Si en tant que roi, Dracula avait eu de nombreux amis, des loyaux comme des profiteurs, en tant que vampire, il n’en avait plus aucun. Il en avait eu les premiers siècles, voyageant avec eux au travers l’Europe, découvrant la Russie et ses forêts enchanteresses, la Grèce qui avait été le berceau de sa créatrice et la France à la cour de Versailles qui a connu un meurtre dont personne ne se souvient en dehors du prince de l’obscure lui-même et Lilith, cette ancienne amie, créatrice et amante. Après avoir perdu un ami et été trahi par la seconde, l’homme est rentré en Transylvanie avec seul son fils comme compagnie lorsque ce dernier daignait aller le voir. Ainsi, les dernières « relations » de l’homme étaient toutes sélectionnées dans un but précis, afin de remplir un besoin allant de l’agent, voir du sexe, à un peu d’influence. Ainsi, c’est pour cette raison qu’il ne comprenait pas quel était l’intérêt d’Honey Lemon de fréquenter des gens avec si peu de classe. On peut se demander si, un jour, peut-être Stefan Vulpesco finira-t-il pas apprendre à les connaître et peut-être les apprécier? Si cela arrivait, on pouvait supposer qu’il ne serait pas le premier à le dire.
Stefan fit preuve d’un brin d’humour en mentionnant les traditions de l’Argentine, mentionnant principalement celle à propos des dessous roses, typiques pour eux en cette période de l’année. Forcément, il plaisantait en lui demandant si elle faisait de même. Après tout, même pour charmer une dame il n’oserait nullement poser une telle question et songer que celui lui ferait de l’effet. Pourtant, elle lui donna une réponse approximative, confirmant qu’elle agençait les couleurs de ses vêtements, tous sans exception. En s’approchant des autres, il arrangeait son col de chemise, ne sachant pas quoi faire de cette information ni ce qu’elle signifiait de la bouche de la jeune femme.
Tenant la flûte de champagne d’une main, il attendait avec les autres. Une voix se fit alors entendre, résonnant dans la pièce, donnant l’impression de venir de partout. Le vampire haussa un sourcil, regardant autour de lui.
- Astrid? Où se trouve cette femme avec qui vous parlez? Est-ce une sorte de spectre? |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-01-01, 17:07
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| Honey n'aurait su dire si la mention des traditions pour se porter chance en Argentine servait un dessein particulier et ne chercha pas réellement à le savoir. Mais quand on lui posait une question, généralement elle répondait, sans toujours comprendre la connotation des questions auxquelles elle répondait si factuellement. Stefan ne coupa pas à cette habitude et, quoique la réponse soit restée subtile (on parlait quand même de petites culottes, c'était relativement personnel comme information et un aristocrate de la trempe de Stefan n'avait pas dû avoir pour habitude de s'enquérir de ces affaires-là pour charmer les dames au fil des siècles) et sembla ne pas savoir quoi faire de cette information, ce qui était relativement satisfaisant. Pour une fois, ils étaient deux à ne pas comprendre à quoi tout ceci rimait. Une chose était certaine cependant : ce n'était pas maintenant qu'ils étaient retournés auprès des autres convives que Stefan aurait le loisir de poser d'autres de ces questions surprenantes dont il avait le secret. Il ne restait plus que quelques minutes avant minuit et ce n'était certainement pas le moment de se trouver un porte-bonheur, si d'aventure on n'en avait pas, pour bien commencer l'année. Personne d'ailleurs, parmi les invités, n'était superstitieux, sauf peut-être Stefan qui venait d'un temps où ce genre de croyances était davantage répandu. Il le prouva, malgré lui, en demandant si A.S.T.R.I.D. était un spectre, ce qui fit glousser Honey. Evidemment qu'elle n'était pas un spectre ! Quelle drôle d'idée ! La jeune femme ne fut pas la seule à esquisser un sourire amusé. Si la plupart des invités imprimèrent leur sourire d'une sincère bienveillance (après tout, comment un étranger était-il sensé savoir à quel point la technologie était présente dans cet appartement en particulier et dans la vie de la scientifique en général. En fin de compte, seul Wallace se délectait véritablement de la situation. Mais ce ne fut pas lui qui répondit à Stefan : tout le monde laissa l'honneur à la créatrice de présenter son œuvre. - Rassurez-vous, il n'y a pas de spectre chez nous. A.S.T.R.I.D. est ce qu'on appelle une intelligence artificielle. C'est comme un super ordinateur qui peut penser par lui-même sans être forcément commandé en permanence, précisa la jeune femme en espérant que cette comparaison soit suffisamment claire pour un homme qui avait un bon siècle de retard en matière de technologie. Je l'ai mise au point entre mes dix-huit et mes vingt ans quand j'avais du temps libre. A.S.T.R.I.D. est un acronyme. En réalité son nom complet est Artificial Sciences & Thermodynamic Relative Intelligence Database. Mais tout le monde l'appelle A.S.T.R.I.D. C'est un anagramme de T.A.R.D.I.S. même si je ne pense pas que ça vous parle véritablement, ajouta néanmoins la scientifique avec fierté. Elle est connectée un peu partout, elle peut régler la lumière, surveiller, enregistrer, effectuer des recherches et plein d'autres choses encore. Elle est mes yeux et mes oreilles par moments ainsi qu'une assistante hors pair dans mes recherches. - Merci Honey Lemon, je suis très flattée, commenta l'intelligence artificielle. - Mais je t'en prie, c'est la vérité, assura la jeune femme. A.S.T.R.I.D. dispose d'un code source - c'est un peu comme votre ADN, précisa immédiatement la scientifique, très complexe qu'elle est capable d'éditer elle-même. De la même façon A.S.T.R.I.D. apprend des choses toute seule. Il faut deux énormes serveurs informatiques pour la faire fonctionner. Cela pourrait polluer énormément mais nous avons installer des panneaux solaires sur le toit de l'immeuble pour préserver la planète, annonça fièrement Honey. Je pense qu'elle vous a scanné quand vous êtes entré dans l'appartement, tout à l'heure. Comme vous êtes nouveau ici. - Affirmatif, Honey Lemon. - Et alors, qu'as-tu trouvé de particulier ? demanda, avec une fausse nonchalance, Wallace. - Rien que ma base de données ne connaissait déjà, Wasabi. La réponse ne manqua pas de frustré celui à qui elle était adressée. Et pour cause ! A.S.T.R.I.D. avait été impliquée dans l'analyse des échantillons prélevés sur le vampire. De cette façon, l'intelligence artificielle savait déjà qui il était. Naturellement, Honey lui avait expressément demandé de ne jamais de communiquer ces informations si un certain code d'accès n'était pas au préalable fourni. En quelque sorte, l'information était encodée, principalement pour la sécurité de la scientifique même si, par ricochet, cela assurait également une certaine forme de tranquillité à Stefan. Même si elle n'avait, de fait, rien à se reprocher, Honey s'arrangea pour ne pas croiser le regard du vampire et alla commencer à servir le champagne dans les flûtes des uns et des autres pour occuper les quelques instants restants avant la nouvelle année. A dix secondes avant 2021, A.S.T.R.I.D. et son horloge ultra précise commença le décompte fatidique de sa voix de robot à laquelle se mêlèrent bientôt les voix excitées des autres invités. - Trois... deux... un... BONNE ANNÉE ! s'écrièrent-ils tous avec enthousiasme avant qu'une longue série d'embrassades et de souhaits ne démarre. Pendant au moins cinq minutes tout ne fut plus qu'embrassades et bons sentiments. Honey et Wallace s'étreignirent avec énormément d'affection pour se souhaiter "une excellente nouvelle année ensemble, entre colocataires". Puis la jeune femme topa dans la main de Fred, qui n'était pas très fan de câlins et lui présenta également ses vœux qu'il accueillit de cette façon : - Grave, tout pareil, HL. Gogo, quoique peu tactile elle aussi, serra Honey dans ses bras - plus brièvement que Wallace ne l'avait fait et lui souhaita "une bonne année et on va s'arrêter là avant que ça ne devienne gênant", ce qui fit bien rire Honey. Cette dernière alla ensuite embrasser sa maman puis son papa (qui avaient présenté leurs vœus de façons plus formelle à Stefan en le gratifiant d'une poignée de main chaleureuse), dans les bras duquel elle resta un moment certain, le temps pour Cinna de lui murmurer à l'oreille toutes les jolies choses qu'il avait à souhaiter à sa princesse de fille. Honey était positivement grisée par cette effervescence de bonheur et se tourna vers Stefan, le seul à qui elle n'avait pas encore présenté ses vœux avec un certain entrain qui s'arrêta net dans sa course lorsque la jeune femme réalisa que, non, définitivement, elle ne s'imaginait pas un instant le prendre dans ses bras. Après un moment d'hésitation, la jeune femme finit néanmoins par lui sourire amicalement et lui tendre sa main droite, dans l'idée d'échanger avec lui une poignée de mains amicale, en lui souhaitant : - Bonne année, Stefan. J'espère que celle-ci vous paraitra moins quelconque que les précédentes et que vous retrouverez un peu de bonheur. Je vous le souhaite vraiment, précisa la jeune femme. S'apercevant ensuite qu'elle n'avait rien souhaité à A.S.T.R.I.D., Honey leva les yeux vers le plafond (ce qu'elle faisait toujours pour parler à son IA même si celle-ci n'était pas suspendue au lustre) et déclara : - Et bonne année à toi aussi, A.S.T.R.I.D. Ces vœux furent bientôt rejoints par ceux des Lemon et des Big Hero 6 pour l'intelligence artificielle qui rétorqua : - Bonne année à toi aussi, Honey Lemon. A.S.T.R.I.D. répondit ensuite à toutes les personnes qui lui avaient présenté des vœux similaires, dans l'ordre selon lequel elle avait reçu leur message. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-01, 21:48 |
| Autour de lui, on sourit. Il semblerait que sa supposition n’est pas vraiment bonne. Il aurait dû y penser, ces gens étant athées, ils ne devaient pas croire aux fantômes. Ils devraient. Il avait rencontré une spectre il y a quelques années. Il avait voulu boire son sang pendant qu’elle dormait pour se rendre compte qu’elle goûtait la mort. Pas surprenant puisqu’elle était morte en 1750! Il n’en fit pas mention dans tous les cas, laissant l’intéressée répondre à sa question. C’était une sorte d’appareil électronique avec une âme à l’intérieur? Une âme reproduite par l’espèce humaine? Intrigant… Fort intriguant… Il avait déjà entendu parler de Siri ou Alexa, mais il n’avait pas vraiment entendu parler d’une réelle intelligence artificielle capable de travailler d’elle-même. Par contre, au grand jamais il donnerait sa confiance à une machine. Ce genre d’appareils pouvaient « buger », donc il n’était jamais sûr que le fonctionnement normal de la machine se poursuive. Ainsi, quand Wallace demanda de savoir ce que le « robot » avait appris sur leur nouvel invité, le vampire serra les dents avant de se détendre lorsqu’elle se contenta de répondre que non. Heureusement, soit la machine n’avait rien de bien performant, soit qu’elle savait des choses sur lui et il faudrait qu’il pose des questions à Honey Lemon, qui, d’ailleurs, évitait son regard durant ses explications. Il allait retenir!
Le décompte se fait entendre. Les gens comptent eux aussi, en dehors de Dracula qui semble plus intéressé par la voix robotique que par le changement d’année. Après tout, il en avait tellement vu des années défilées que ce genre de festivités n’avait plus aucune saveur. Les gens semblent bien contents dès que minuit arrive. On lui serra la main, il répond à leurs vœux par politesse, leur souriant, même de manière forcée pour certains. Il se montre plus classe avec les dames, faisant un baise-main à la mère d’Honey, sauf pour « Gogo » puisqu’il était prêt à parier qu’elle lui donnerait une bonne claque s’il osait essayer. Finalement, il se retourne. Honey, dans sa chaise, le regarde sans sembler savoir quoi faire. Il approche doucement et elle aussi pour qu’ils se retrouvent enfin l’un devant l’autre. Elle lui tend la main et lui souhaite une bonne année. Elle semble sincère et il lui sourit, la laissant parler avant de prendre sa main dans la sienne avant de venir poser ses lèvres sur le dos de sa main tel un gentleman.
- Bonne année, miss Lemon.
Elle souhaita la même chose à sa machine, ce que Dracula trouvait absurde, mais il ne le mentionna pas. Il but sa coupe de champagne afin de jouer au petit humain ordinaire. |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-01-02, 00:59
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| Un énième baisemain. Evidemment, pensa Honey, presque machinalement. A quoi s'attendait-elle Stefan ne devait pas souvent serrer la main des dames. Si elle avait été moins occupée à distribuer ses vœux pour la nouvelle année, la jeune femme se serait sans doute aperçu qu'il avait répété ce petit manège fort agréable et daté avec sa maman - mais pas avec Gogo, ayant sans doute compris, non sans mal, qu'elle n'était pas le genre à laisser les hommes embrasser ses mains sans la leur coller en plein visage. Bien sûr, si Stefan ne s'en était pas douté et lui avait baisé la main, la réaction explosive de Gogo n'aurait pas manqué de beaucoup amuser Wallace. Cependant, ils étaient le premier jour de l'an. C'était un jour de fête et Honey préférait qu'il en reste ainsi. Il n'y avait que dans les vieux westerns que les bagarres générales avaient de l'intérêt, pas dans les intérieurs savamment décorés. Pour en revenir à ce baisemain de gentleman, il ne manqua pas d'être observé à la fois par Monsieur et Madame Lemon (car il allait dans le sens de l'interprétation que Hazel et Cinna faisaient des manières du professeur Vulpesco envers leur fille chérie) et Wallace qui avait fait les mêmes constats mais ne les voyait pas d'un bon œil. - Z'êtes un artisto c'est ça ? demanda Fred à l'intention de Stefan. J'demande parce que dans les soirées qu'organisent mes vieux au manoir y a toujours des gens qui font comme ça mais j'ai jamais vu de baisemain ailleurs que chez les artistos. Ca vous explose pas le dos, du coup ? Non parce que vous faites genre deux mètres quand même. Et Honey... bah de base elle est grande quand même, mais assise elle l'est quand même moins. - C'est vrai que c'est un peu old school, commenta Wallace d'un ton très neutre qui trahissait un peu son agacement. Les jeunes font carrément pas comme ça. Mais bon. C'est une question de génération aussi, je pense, ajouta le jeune homme en feignant de compatir à la "vieillesse" de Stefan qui n'était, de fait, "plus dans le coup". Honey manqua de pouffer, non pas à cause de irrévérence de son meilleur ami mais parce que normalement il ne saurait jamais à quel point il était loin d'imaginer l'âge réel de Stefan. Mais comment se sortir de cette conversation aux fausses allures de débat qui pourrait durer des heures si personne ne faisait rien ? Heureusement, Cinna eu la bonne idée d'intervenir. Finissant d'une traite le contenu de sa flûte, il la posa assez bruyamment sur le bar de l'appartement et dit : - Fascinant débat, messieurs. Maintenant si vous permettez, j'aimerais vous emprunter ma fille et danser avec elle. L'intéressée ne se fit pas prier pour remettre de la musique et accepter la danse qui lui évitait de parler. Parfois ses amis étaient épuisants et parfois elle pouvait comprendre pourquoi ils n'étaient pas au goût de tout le monde. - C'est une bonne idée d'avoir permis à ce professeur de rester à la soirée. Ca lui a fait prendre un tournant... inattendu, commenta Cinna tout en dansant avec sa fille. - Et surtout davantage de tensions, observa la jeune femme. - C'est vrai, concéda son père, mais comme ici personne ne finit jamais ivre mort, au moins on pourra se souvenir de certains moments précis de la soirée, ajouta-t-il en esquissant un sourire. Honey gloussa puis plaqua un baiser sur la joue de son père.
La soirée s'étira jusqu'aux environs de deux heures du matin, quand Fred déclara qu'il était crevé et qu'il avait envie de dormir. Naturellement, il comptait rester dormir sur le canapé, ce qui était déjà entendu au préalable, Fred pouvant dormir à peu près partout, qu'il y avait, ou non, du bruit. Après avoir salué les autres convives, il disparut donc à la salle de bains pour faire le minimum syndical de toilette (il était assez laxiste sur son hygiène). Gogo, pour sa part, était venue à vélo et repartit également à vélo, filant à toute allure dans les rues désertes de Storybrooke jusqu'à son petit appartement près du laboratoire. Hazel et Cinna s'assurèrent qu'il n'y avait plus rien à ranger avant d'embrasser leur fille et de serrer la main aux deux hommes encore là puis de filer. Ils n'habitaient pas loin et rentraient à pied. Les parents de Honey étaient seulement partis quand Fred sortit de la salle de bains, vêtu uniquement d'un caleçon et d'un bonnet de nuit. Il s'avachit sur le canapé et souhaita une bonne nuit à tout le monde avant de tomber de sommeil en quelques instants. Fred avait aussi la capacité de s'endormir très rapidement quand il avait sommeil. - Désolée, murmura Honey à l'intention de Stefan qui devait trouver ce spectacle absolument affligeant. Venez, je vous raccompagne à la porte, ajouta-t-elle en en prenant la direction. Une fois sur le perron, elle l'observa, cherchant quoi dire, si elle devait s'excuser qu'il ait vu ses amis faire comme chez eux dans un appartement qui était, en quelque sorte, un peu chez eux, ou simplement le remercier encore une fois d'avoir rapporté son précieux chat noir et borgne. Machinalement, Honey replaça une mèche blonde derrière son oreille. - Eh bien... J'espère que la soirée vous a quand même plu. C'était un peu bizarre, je trouve... En tout cas... Merci encore pour Schrödinger... D'ailleurs, j'avais indiqué une récompense... combien j'avais mis, réfléchit la jeune femme à haute voix en fronçant légèrement les sourcils... deux cents dollars, je crois. Je peux vous les cherchez, si vous voulez.... Je vous laisse me dire. Sinon... rentrez bien. Oh et bonne année à Damian quand vous le verrez ! s'écria Honey en se rappelant de justesse de ne pas être indélicate. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claes Bang
Things are beautiful if you love them.
| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
| Cadavres : 621
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________________________________________ 2021-01-02, 15:18 |
| Stefan aurait dû se douter que son comportement de gentleman allait attirer l’attention. Il l’avait remarqué lorsqu’il avait voulu attirer l’attention avec une histoire rocambolesque. Les scientifiques n’avaient clairement pas leurs langues dans leurs bouches! Ils avaient un avis sur tout et même dans les actions qu’il pouvait avoir. Il haussa la question à question de Fred, l’air blasé. Encore plus blasé lorsque Wallace dit mentionner leur différence de génération.
- Effectivement, je suis une sorte d’aristocrate. Du moins, je l’ai été dans mon monde. Aujourd’hui, je suis qu’un simple enseignant universitaire quelque peu vieux jeu. Vous avez raison Wallace. C’est une question de génération. Toutes n’ont pas eu la même… éducation…, dit-il en sous-entendant par le regard qu’il voulait dire « aucune » éducation chez les jeunes.
Cinna s’empressa alors à les interrompre, mettant un terme à ce soi-disant débat qui était plutôt un combat de coqs entre Wallace et Dracula avec la participation d’un invité surprise qui semblait fort décourager le vampire. Il se demandait lequel de deux hommes il détestait le plus. Probablement Wallace, oui… En tout cas, il laissa le père et la fille aller danser et de son côté il alla rejoindre un fauteuil dans le salon pour s’asseoir un peu, regardant autour de lui avec incertitude. Devait-il partir discrètement sans que personne ne le remarquer ou attendre un peu? Il n’eut pas le temps de se décidé que miss Lemon seignor se vint le rejoindre pour discuter de choses et d’autres fort intéressantes et intellectuelles. Cela lui faisait quelque peu du bien de parler avec quelqu’un de son « âge ».
Les heures passèrent. Tous commençaient à partir, en dehors des habitants de cette maison et Fred qui semblait rester dormir. Il s’était d’ailleurs enfermé dans la salle de bain. Dracula songeait pour enfiler son pyjama, mais lorsqu’il le remarqua sortir en caleçon, il fit les gros yeux, désespéré par le manque de classe de la jeunesse.
- Dieu du ciel! De mon temps, jamais un invité ne se serait permis de telles irrévérences! Les temps changent.
Il suivit Honey à la porte. Il était temps de partir. Il adorait la nuit, mais vu sa vie de professeur, il avait modifié son cycle de sommeil, ainsi il commençait quelque peu à avoir besoin de se reposer. Une fois dehors, il se retourna pour faire face à son hôte.
- Ne vous excusez pas, vous n’êtes pas sa mère ni en contrôle de ses actions. La soirée malgré les drôles de rencontres a été agréable. Vous êtes une excellente hôte, miss Lemon. Ne vous donnez pas cette peine. Je ne manque pas d’argent, je n’ai pas besoin de la moindre récompense. J’ai agi parce que vous êtes une collègue que j’apprécie. Vous n’avez qu’à donner cette récompense à une œuvre caritative ou quelque chose du genre… , dit-il avec désintérêt. La seule récompense que je souhaite, c’est votre sourire. Passez une bonne nuit miss Lemon, joyeuse année et… encore merci pour cette soirée. Je ne manquerais pas à passer votre message à mon fils, dit-il avec un sourire avant de partir en direction de chez lui. |
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