« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Pourquoi Violette avait-elle parlé de trouple ? Connaissant la réputation du professeur Vulpesco, et en dépit de ce qu'il avait affirmé vis-à-vis de Violette, Honey avait craint que cela lui donne des idées. Violette aurait dû s'en tenir à Harry Potter, un trio aux relations beaucoup plus saines. Cela dit, elle avait complètement raison dans le fond : définir des relations, ce n'était pas toujours évident ! Honey était bien placée pour le savoir. Mais pour ne pas empirer les choses, la scientifique avait donc laissé mourir cette partie de la conversation, bien plus intéressée à l'idée de trouver une méthode de "don du sang" moins invasive pour Violette. Ou alors voulait-elle en trouver une plus acceptable pour elle, qui ne faisait pourtant pas ces dons ? Il y avait sans doute un peu de cela dans la démarche de la jeune femme, mais elle avait émis sa suggestion avec les meilleures intentions du monde - et surtout pas pour vexer ou blesser qui que ce soit. Toutefois, Honey nota immédiatement au sourcil haussé de Stefan que sa suggestion le laissait dubitative. Elle ne fut, à vrai dire, pas réellement surprise par ce constat. Et encore moins par l'argument dont il usa pour lui répondre. La jeune femme grimaça d'ailleurs à la perspective d'être nourrie par un tube, sans avoir le plaisir des saveurs de la nourriture sur son palais. Oui, évidemment, si on voyait l'ingestion de sang humain de cette façon, c'était forcément moins cool de se faire transfuser. - Je comprends, répondit la jeune femme en opinant. Je n'avais pas envisagé les choses sous cet angle. Je n'arrive pas vraiment à envisager le plaisir qu'on peut éprouver en buvant le sang d'une autre personne, avoua Honey. Mais... non, merci, je... Je n'ai pas envie de vous poignarder. Je... Faites ce que vous et Violette avez à faire et faites le quand je ne suis pas là, soupira finalement la scientifique. Je crois que de cette façon, ça ira. Honey opina à sa propre suggestion, comme si cela allait aider Stefan et Violette à la valider plus rapidement, mais se détendit bientôt grâce à la spontanéité de sa sœur de cœur qui avait toujours une façon bien à elle de décrire les choses. Et cela fonctionnait. Honey lui sourit, amusée. Parce que c'était sans doute aussi un trait d'humour - noir - que de dire qu'il ne fallait pas rajouter la maladie en plus de la mort à Stefan. Du moins, la scientifique l'interpréta comme tel et s'y appliqua tellement qu'elle ne saisit pas, pour le plus grand bonheur des deux autres (sans doute) l'opportunité qui lui était donné de développer cette histoire de "part du marché" qui avait conduit à ces dons sanguins mensuels. Comme pour signifier que cette partie de la conversation touchait à sa fin, Honey attrapa un sucre et le mit dans son mug avant d'y touiller près d'une minute d'un air encore pensif. Ce qui l'effrayait le plus, en fin de compte, c'était de ne jamais pouvoir se départir des images mentales que toutes ces révélations avaient implanté dans son esprit. Les faits, pour ce qu'ils étaient, dans l'absolu, Honey pouvait s'en accommoder. Et tout en prenant cette résolution mentale, elle goûta une gorgée brûlante du thé à la violette. - Je ne trouve pas que le thé ait un goût terreux, répondit-elle encore une fois très factuellement. Mais je suppose que tout est une question de point de vue et de... perceptions des saveurs ? Cela dit, en Afrique, certains populations très pauvres font des galettes de terre et les cuisent pour se nourrir, afin de combler la sensation de faim, expliqua-t-elle alors que personne n'avait rien demandé sur ce sujet. Nous n'avons heureusement pas besoin de faire ça ici, conclut-elle avec plus d'optimisme en leur adressant un sourire. Honey aurait sans doute dû s'en tenir à la perception des saveurs, même si elle n'était pas sûre que ce soit le terme le plus approprié pour décrire la différence qui existait entre elle et Violette d'un côté, avec leur palais humain, leur goût pour le salé, le sucré, l'acide, l'amer et l'umami et Stefan de l'autre, fin connaisseur quand il s'agissait de goûter les sangs des uns et des autres mais totalement insensible aux autres saveurs. Il était certain qu'il se serait délecté du sang qui coulait dans les veines de Honey et qui, à ses yeux, aurait sans doute autant de valeur qu'un millésime de Don Pérignon, une idée que la jeune femme ne pouvait que redouter de voir être mise en pratique. Il ne fallait pas, jamais, qu'il puisse ne serait-ce que sentir l'odeur de son sang. Sinon, elle ne donnait pas cher de sa peau, dans tous les sens du terme. Chassant cette idée de son esprit, Honey se détendit (car cette seule pensée suffisait à générer un stress chez elle, surtout avec un vampire assis à la même table) et tourna une mine radieuse vers Violette, la reine des compliments. - T'es un chou, assura-t-elle en étendant le bras pour lui presser la main qui ne tenait pas le mug de thé. Malheureusement, je dois vite terminer cette tasse de thé, j'ai une session de tutorat avec un de mes doctorants, expliqua la jeune femme. Honey préférait ne pas s'étendre, notamment sur le peu d'implication que ledit étudiant témoignait quant à la réalisation de son doctorat. Elle ne parlait des prouesses de ses étudiants qu'à ses confrères de la faculté d'astrophysique ou à Evelyn. Elle doutait que Violette puisse être réellement intéressée par ce genre de conversation, quant à Stefan, la science, ce n'était pas son domaine. De plus, ils avaient visiblement une façon d'appréhender la pédagogie bien différente. La jeune femme se hâta donc de terminer son thé et de débarrasser ce qu'elle pouvait débarrasser afin d'économiser du travail à Violette. Puis elle revint vers elle et Stefan, prête à s'en aller, et déclara : - Bon. Je repasserai bientôt te voir, Violette. Ou tu passeras, comme tu veux. D'ailleurs, j'y pense : Gogo cherche des gens avec qui faire du roller derby de temps en temps le weekend, si jamais t'es intéressée. Envoie-lui un texto, si ça te branche, précisa Honey avant de se tourner vers Stefan pour l'observer et chercher quoi lui dire. Stefan, j'imagine que je vous recroiserai à l'université. Bien... Je vous laisse. Vous avez peut-être... des choses à faire, acheva la jeune femme, sachant le sous-entendu parfaitement compréhensible pour les intéressés.
Stefan Vulpesco
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Stefan a les jambes croisées et trempait ses lèvres dans le liquide sans saveur avant de reposer sa tasse sur la table pour jeter un regard découragé sur la brune qui parlait de trouple avec tant de naturel! Ce n’était pas un sujet qui le dérangeait, mais il se doutait que cela n’allait pas mettre à l'aise la blonde.
- Je me doutais bien de ce que c’était. C’est une pratique qui existe depuis des siècles, vous ne m’apprenez rien miss Parr, mais je ne pense pas que le sujet soit adapté. Et pour répondre à votre question, oui, le sang est délicieux. Pour un humain c’est ferreux, forcément, mais les saveurs ne sont pas interprétées de la même manière quand on est un vampire. Il est clair effectivement à choisir, n'importe qui choisirait la terre.
Il hoche la tête en laissant parler Honey, terminant la dernière gorgée de sa boisson par politesse. Après tout, il avait demandé la boisson, autant la finir. Même quand il tuait des humains, il détestait gaspiller. Bien sûr, il n'allait pas s'en vanter. Le temps file dans tous les cas et la blonde semble décider de partir. Il n’allait pas s’éterniser chez Violette Parr. Ce n’était pas le jour du mois où il se nourrissait, alors il ne comptait pas rester là plus que nécessaire. Ainsi, il fut le second à se lever, bien décider de retourner chez lui.
- Je vais faire de même. Je n’étais pas ici pour autre chose que récupérer ce que j’ai perdu et maintenant que je l’ai, je n’ai pas besoin de vous déranger plus longtemps, alors... Passez une bonne soirée toutes les deux et effectivement, miss Lemon, nous risquons de nous revoir à l'université.
Comme à son habitude, il se penche dans une révérence très classe dans toute la politesse de son époque avant de sortir de l’appartement.
*Violette Parr
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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Est-ce qu’Honey était réellement en train d’essayer de comprendre un vampire ? Certes, en tant que scientifique, elle pouvait tenter de comprendre l’aspect biologique. Mais la psychologie n’était pas une science qu’Honey pratiquait réellement. Ce n’était pas son domaine. Aussi, essayer de comprendre ce qui pouvait se passer dans l’esprit d’un vampire était un peu compliqué. Violette, elle, avait abandonné depuis bien longtemps. Elle avait préféré rester sur la seule chose qui la liait avec Stefan : leur pacte. Violette fit un léger sourire à sa sœur de cœur pour la rassurer.
« C’est promis Honey. Tu n’auras jamais à voir ça ! »
Violette prit une gorgée de ce très bon thé à la violette en écoutant la conversation sur le goût du sang et le goût de la terre. Il était vraiment que dans certains pays, ils n’avaient pas le choix. La terre leur permettait de se remplir le ventre. Chose que Violette avait du mal à imaginer. Quoi qu’il en soit, les goûts et les couleurs ne pouvaient pas vraiment être discutés. Chacun avait les siens. Violette se contenta d’hocher aux propos de Stefan et à ceux d’Honey. Puis, la jeune femme sentit que cette entrevue touchait à sa fin. Honey devait partir pour donner cours et Stefan n’allait sans doute pas rester si Honey partait. L’Indestructible posa sa tasse vide sur la table en souriant à la belle blonde.
« Pas de soucis. Du travail m’attend aussi. »
Au moins, avec cette précision, Stefan ne pouvait plus rester. De toute façon, ce n’était pas l’heure de se nourrir d’elle. Ce n’était pas la bonne période du mois. Lorsqu’Honey commença à débarrasser, Violette lui mit la main sur le poignet, lui adressant un léger sourire.
« Laisse. T’inquiète pas, je vais faire le reste. Tu as déjà beaucoup fait ! Merci ! »
Et elle ne voulait pas le mettre en retard ! Violette hocha la tête à tout ce qu’elle lui disait. Evidemment qu’elles se reverraient. Et à la remarque sur la recherche de Gogo, Violette ne put s’empêcher de lever un sourcil, interrogateur mais d’avoir aussi un sourire amusé.
« Intéressant. Je n’en ai jamais fait. Alors si Gogo accepte les grandes débutantes, je pense que je lui enverrais un texto ! »
Puis Violette tourna sa tête vers Stefan qui s’était levé à son tour. Il expliqua qu’il n’était venu que pour son bouton de manchette et qu’il ne comptait pas rester plus longtemps. C’était une bonne nouvelle en soit. Violette lui fit un léger sourire avant de froncer les sourcils en observant sa révérence avant de partir rapidement. Plus rapidement qu’Honey, qui était encore dans la pièce.
« Tu devrais éventuellement lui apprendre les choses à faire et à ne pas faire au 21ème siècle. »
Puisqu’ils semblaient avoir une relation professionnelle, dû à l’université. Violette lui adressa un sourire amusé qui se transforma en petit rire avant de se lever à son tour. Elle raccompagna son amie à la porte puis la laissa vaquer à ses occupations. Pour Violette, c’était ranger et faire la vaisselle avant de reprendre le boulot à la Mairie.