« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
En juillet 2019, Dyson Walters a découvert un complot se fomentant contre lui et les super-héros, datant des débuts de la Magic League. Pendant 6 mois, il a essayé de retrouver ces ennemis et les arrêter, ce qui a conduit à une disparition de plusieurs semaines avant que Lisa ne retrouve le bâtiment où il se trouvait... en le voyant exploser. Elle l'a déclaré mort, mais Dyson avait survécu grâce à l'aide de Dylan.
Dylan est un enfant particulier, un des 7 orphelins de Storybrooke kidnappés par les ennemis de Dyson afin de les torturer et les modifier génétiquement, leur créant des pouvoirs contre leur gré. Lisa les étudiait à présent, pour les aider à les contrôler, et surtout, à trouver le remède qui leur effacera leurs pouvoirs pour qu'ils retrouvent la stabilité de leur jeunesse. Dyson est désormais le tuteur légal de ces 7 enfants, et leur garde est une aventure de tous les jours.
Rapport de Lisa Queen
Estelle Walters, 6 ans. La pauvre petite Estelle souffre beaucoup de son pouvoir. Son cerveau est un peu plus puissant qu'à la normale, ce qui lui permet d'entendre les fréquences mentales des autres et d'entrer en contact avec elles. Malheureusement, sans contrôle de ses pouvoirs, elle entend tout le monde autour d'elle lorsqu'ils se manifestent, lui causant beaucoup de peine. Mes entrainements et mes études ne lui ont toujours pas permis d'aller mieux.
Bryce Walters, 7 ans. La petite Bryce est sans doute la plus à plaindre. Son pouvoir la plonge dans un sommeil duquel elle ne peut pas se réveiller, puisqu'elle vit dans ses rêves. Le point positif est qu'elle peut modeler le monde de ses rêves pour vivre où bon lui semble, mais lorsqu'elle est en véritable phase de sommeil, son subconscient peut cauchemarder comme n'importe qui et la mettre en danger. Selon la théorie, les pouvoirs mentaux d'Estelle peuvent être le seul moyen d'entrer en contact avec Bryce, à condition qu'elle les maîtrise. Jusqu'à ce que je réussisse à la réveiller, la petite Bryce est dans mon laboratoire de recherche.
Diana Walters, 8 ans. Diana est très timide, car terrifiée par son pouvoir. Elle est capable de changer d'apparence pour prendre celle de la plus grande peur de la personne qu'elle regarde, mais elle ne contrôle pas encore cette capacité. J'aimerais qu'elle me regarde dans les yeux pour tester son pouvoir sur les miennes afin de l'aider, mais elle ne se sent pas prête, et je refuse de la brusquer.
Damian Walters, 9 ans. Le plus jeune des garçons. Toutes sa structure moléculaire a changé pour faire de lui un corps entièrement composé d'eau. De ce fait, il contrôle également l'eau qui l'entoure. Pour vivre, il doit éviter un environnement trop froid qui le gèlerait, ou trop chaud qui l'évaporerait. J'ai veillé à ce que l'apparemment de Dyson soit suffisamment chauffé cet hiver mais malheureusement, cette caractéristique l'empêche de sortir.
Walter Walters, 10 ans. Par son prénom, Walter n'est pas particulièrement fan du nom de famille de Dyson qu'il a du adopter lorsqu'il est devenu son tuteur légal. Ca ne fait rire que moi... Walter est l'un des trois seuls à contrôler son pouvoir, celui de changer d'âge. Il reste la même personne, mais peut vieillir ou rajeunir son corps. Son esprit ne change pas quelque soit l'âge qu'il adopte, et il s'épuise s'il l'utilise trop longtemps.
Dylan Walters, 11 ans. Dylan est le dernier a avoir manifesté sa particularité qui est la téléportation, grâce à laquelle Dyson a survécu à l'explosion d'Hong-Kong que j'avais cru mortelle. Comme Walter et Katryn, il maîtrise son pouvoir. Sa téléportation est limitée cependant à cent mètres maximum.
Katryn Walters, 14 ans. L'aînée de cette fratrie d'adoption, soit dit en passant également en pleine crise d'adolescence. Katryn maîtrise son pouvoir également, qui est de se tripler. Les trois Katryn qu'elle manifeste sont toute la même personne, sans modification d'humeur ou de personnalité. Cependant, les trois corps ne peuvent être trop éloignés.
Beaucoup de mystères englobent les enfants particuliers, beaucoup de mystères à résoudre. Et aujourd'hui... vous en lirez le premier.
Je travaille au Roni's depuis quelques jours, mais j'avais déjà la main, puisque j'avais été serveur déjà auparavant, au Comics Burger. Pour autant, c'était quand même déstabilisant. J'avais tout perdu durant cette disparition (mon restaurant, mes super-héros, mon travail à la mairie et mon argent) et je devais me reconstruire. J'aurais pu demander un travail au Comics Burger puisque je connaissais déjà l'endroit, mais c'était un peu embarrassant d'aller demander un travail au nouveau gérant de l'établissement que je gérais avant. Heureusement, Regina m'avait offert un poste. Je devais m'en sortir (factures, et courses pour moi et tout un groupe d'enfants particuliers) et c'était parfois difficile, mais j'avais appris à arrêter de me plaindre.
Je gardais un œil sur Estelle, qui dessinait un peu plus loin. Des regards étonnés se posaient sur elle (un bar n'était pas un endroit pour une enfant de 6 ans !) mais je n'avais pas le choix. Comme de son côté, Lisa essayait de chercher des réponses scientifiques aux enfants, j'essayais de m'informer sur la magie du mien, et la situation de Kara pouvait peut-être aider Estelle à se contrôler. Cependant, pour trouver un temps pour rencontrer Kara, avec mes responsabilités, c'était difficile. Donc je n'avais pas eu le choix de faire ça au Roni's durant mon service, avec l'autorisation de Regina.
Pendant que je servais une table en souriant discrètement à Estelle, un homme d'une trentaine d'années s'approcha du bar vers Regina. J'vais vous prendre deux bières s'vouplait, dit-il en tendant des billets sur le comptoir.
Je me glissais rapidement derrière le bar pour interrompre le geste de Regina en posant ma main sur la sienne, et en me penchant sur le comptoir vers l'inconnu. Vous avez une pièce d'identité monsieur ? Demandai-je pour entrer dans son jeu.
Il parut embarrassé. Vous voyez bien que je suis majeur, j'ai trente ans ! Pourquoi avoir besoin d'une pièce d'identité ?
Je soupirais en me redressant. Walter, je connais ton visage, qu'importe l'âge que tu prendras. Sans parler de tes yeux qui sont très expressifs.
Il prit une mine boudeuse, très amusante pour un homme de trente ans, et l'instant d'après, il en fit 10 à nouveau. Tu peux m'expliquer ce comportement ? Et d'où vient cet argent ?
Il garda son expression grincheuse en baissant les yeux au sol. T'es pas mon père.
Ce qui me peinait beaucoup, parce que je savais que toute cette situation n'était pas facile pour ces enfants. Non, mais je reste votre tuteur légal et c'est mon devoir de vous protéger. Montre toi, Dylan, je sais que tu es forcément là. Seul Dylan étant capable de prendre mon argent en se téléportant, et de sortir sans alarmer Katryn, la plus âgée chargée de s'occuper de ses nouveaux petits frères et soeurs.
Un garçon de 11 ans apparut alors, une mine honteuse sur le visage. Pardon Dyson...
Dur dur de leur en vouloir devant cette expression si désolée. J'eus un sourire bienveillant en relevant leurs regards. Ecoutez, je comprends. C'est dur tout ça. Je ne refuse pas que vous utilisiez vos pouvoirs, mais je vous l'interdit pour ce genre de choses. Je sais que c'est long, comme situation, mais dès que je vous aurais tous aidés, vous aurez des cours, et plus de loisirs. Je fais de mon mieux pour vous aider, et vos frères et sœurs ont besoin que vous fassiez aussi de votre mieux, pas de votre pire.
Il y eut un moment de silence. Je ne dirai rien à Katryn si vous retournez à la maison tout de suite avant qu'elle se rende compte que vous avez échappé à la vigilance de ses 6 yeux.
Dylan sourit. Mais avant de partir, Walter avait l'air d'avoir encore quelque chose sur le cœur. On aimerait voir Bryce, Dyson...
Voilà de quoi me rendre encore plus triste. Ils n'étaient peut-être pas frères et soeurs de sang, mais leur lien qui s'était crée était tout à fait fraternel, et l'absence de Bryce, qui dormait sans se réveiller, les affectait beaucoup. Je sais. Ecoutez, aujourd'hui, Estelle va rencontrer ma cousine, qui va peut-être pouvoir l'aider avec ses pouvoirs. Dès que ça sera fait, on ira tous voir Bryce et Estelle vous permettra tous de passer du temps avec elle. En attendant, soyez sage, d'accord ?
Ils me répondirent d'un sourire, avant d'aller embrasser leur petite sœur qui dessinait plus loin, puis de disparaître tous les deux gentiment grâce à la particularité de Dylan. Je soupirais en m'appuyant sur le comptoir, le regard tourné vers Regina. J'ai toujours su que je voudrai des enfants un jour. Normal, pour un esprit de l'enfance, j'imagine. Mais j'avais jamais cru que j'en aurai si vite, de 6 à 14 ans et touché par des particularités qui les effraient... confiai-je en rigolant.
Tatie Kara est arrivée Dyson ! S'écria la petite voix discrète d'Estelle en la voyant entrer.
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Dyson, Regina et Kara
Kara Walters
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Je souriai à Kara. Affirmer que j'étais entièrement serein avec les méthodes de Lena était mentir. Tout ce qu'elle faisait était une approche scientifique de la magie, étudiée par ce qu'elle avait découvert assez récemment si on prenait en compte qu'elle venait du monde réel et qu'elle avait appris l'existence de la magie il y a seulement quelques années. Mais je ne pouvais pas nier qu'elle avait des résultats qui n'étaient pas aussi négatifs que ceux auxquels je m'attendais lorsque je l'avais rencontré au début et que je ne lui faisais pas du tout confiance. Alors, même si je gardais toujours une appréhension plus ou moins involontaire, je pouvais tout de même dire que j'avais un peu confiance en elle, et en ses intentions, et étais touché qu'elle propose son aide pour ces enfants, qui pourrait, qui sait, être pertinente.
Tu remercieras Lena pour moi, lui répondis-je chaleureusement. J'aimerais beaucoup suivre ses recherches. Après tout, on est tous en terrain inconnu, alors toute aide est la bienvenue. Et puis, regarde toi, fis-je en la regardant de haut en bas avec un grand sourire, les bras ouverts. Tu as l'air de te porter merveilleusement bien depuis que tu es libérée de Lucy grâce à elle ! Je crois que je n'ai jamais pris le temps de remercier Lena pour ça, remarquai-je alors au passage.
J'adressais un sourire à Regina alors qu'elle nous laissait à nos occupations en se chargeant de nous préparer des boissons, aucunement dérangé que je laisse mon poste un instant malgré mes heures de travail.
Kara s'approcha d'elle même vers Estelle, qui dessinait sur la table. Et alors que la nouvelle tante de la petite lui souriait avec bienveillance, commençant par s'intéressait à son dessin, je fronçais les sourcils en voyant que le sourire n'était pas rendu, alors qu'Estelle avait été si enthousiaste en voyant Kara arriver un peu plus tôt.
Estelle ? Demandai-je, m'inquiétant légèrement.
Alors qu'elle gardait une expression que je n'avais jamais vu sur son visage, je me penchais sur son dessin et fis les gros yeux en voyant des courbes généreuses d'une femme, davantage concentré sur les hanches et la poitrine que le visage. Bouche bée, je n'avais pas su comment réagir (dessin choquant mais talent tout aussi surprenant pour le niveau de détail à son âge) avant de reconnaître, par un détail qu'elle dessina sur le haut de son personnage le vêtement de travail de Regina. Je me retournais alors vivement vers mon amie au bar, et aperçu un client au regard pervers et dégoutant plongé sur l'ancienne maire.
Je me retournais alors vivement vers Estelle pour poser ma main sur la sienne afin de l'interrompre. En voyant qu'elle levait enfin un regard conscient vers moi, et qu'elle avait coupé la connexion mentale, certainement involontaire, avec l'homme du bar, afin de redevenir elle-même, je lui hotais rapidement la feuille afin qu'elle ne voit pas son dessin.
Je levais un regard embarrassé vers Kara. Elle voyait à travers les yeux du type assis devant Regina. C'est surement un artiste, elle s'est connectée à ses capacités.
Désolée... fit la pauvre petite Estelle alors qu'elle n'avait même pas compris ce qu'elle avait fait.
Une mine très touchée s'afficha sur mon visage alors que je la prenais dans mes bras. Ne t'excuse pas mon petit lapin. Je m'éloignais alors, et regardais Kara. Tatie Kara va pouvoir t'aider. Elle a connu une situation comme la tienne, et elle te guidera à contrôler tes pouvoirs, comme une vraie super-héroine, expliquai-je alors en souriant.
J'étais heureux de voir qu'elle me rendit mon sourire.
Je laissais alors Kara s'assoir auprès d'Estelle, et la laissais parler, alors que je me tournais vers Regina qui s'approchais de nous avec nos verres. Evidemment, le dessin d'Estelle était visible pour mon amie et patronne, ce qui me valut une situation fort embarrassée. Excuse moi pour ça, Estelle s'est connectée mentalement au type du bar qui avait manifestement un regard... appuyé sur toi. Je me penchais vers elle. Je sais très bien que tu peux te défendre toute seule mais je suis entrainé pour me débarrasser des personnes gênantes, proposai-je.
Je me tournais alors curieusement vers Estelle et Kara quand j'entendis que leur discussion s'était arrêtée : Estelle ne parlait plus, les yeux plongés dans ceux de Kara, devenue immobile à cause de l'emprise mentale. Je m'inquiétais alors.
Mince, Regina aide moi avec ta magie s'il te plait, il faut libérer Kara de l'emprise ! M'écriai-je alors que nous nous approchions de Kara.
L'instant d'après, Regina et moi tombions sur du carrelage sombre qui n'avait rien à voir avec le bar : nous étions dans un endroit bien plus calme, effrayant, de nuit. Qu'est-ce que... pensai-je alors à Dylan et sa capacité de téléportation.
Mais très vite, j'écartais cette hypothèse : je reconnaissais cet endroit et ce n'était pas un endroit de nuit. Si c'était sombre, c'est parce que notre décor était... en noir et blanc. Les seules couleurs étaient celles de Regina et moi. Et cet endroit...
Nous sommes à Wasteland. Ou un souvenir de Kara de Wasteland, puisque ce monde n'existe plus. Le vieux laboratoire délabré du Savant Fou, Estelle a atteint le pire souvenir de ma cousine. Elle a été torturé ici... expliquai-je à Regina non sans cacher ma tristesse.
Je me retournais pour chercher Estelle du regard, en vain. Il faut la retrouver. Elle a du se perdre dans un endroit clé du subconscient de Kara, un endroit représentant son centre de contrôle mental pour prendre la main sur elle. Je regardais Regina. J'ai l'air habitué... c'est parce qu'elle m'a déjà plongé dans la tête du type qui a torturé ces enfants particuliers. C'est comme ça que je l'avais battu.
Un bruit attira notre attention : Kara était à l'autre bout de la pièce. Mais contrairement à nous, elle était en noir et blanc, et effrayante. Autour d'elle, des objets flottaient, comme si elle avait encore ses pouvoirs. Comme si... Ce n'est pas un souvenir. C'est la peur de Kara d'avoir été transformée en le monstre que le Savant Fou attendait d'elle... Elle n'a pas de couleur parce qu'elle n'a pas ses souvenirs... compris-je, accablée.
Dommage qu'on ait pas les crayons d'Estelle... un peu de rose sur les joues, ça n'aurait pas été de refus...
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Dyson, Regina et Kara
Kara Walters
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Les souvenirs, la mémoire, l'oubli... c'était une thématique particulière pour les toons. L'essentiel des complications de notre vie. Et la raison de ma profonde phobie pour l'oubli, puisque ça a été la cause de l'isolement et de l'arrêt de nos fonctions d'esprits de l'enfance. J'allais un peu mieux à ce niveau là depuis 5 ans, quand Wasteland a été détruit et que les dernières nuances de gris (puisque l'oubli se manifestait chez nous dans les teintes du noir et blanc, sans aucune couleur) ont disparu, libérant les toons et leur permettant de vivre à Storybrooke. Parfois, certaines journées me rappelaient cette peur mais globalement, au fil des années, ma peur s'était atténuée puisque la menace n'existait plus vraiment. Pour autant que je sache en tout cas, parce que connaissant mon père et ses secrets, bien que nous avions eu un compromis cet été me demandant d'apprendre à lui pardonner et lui demander d'apprendre à s'ouvrir davantage, il était toujours possible que je découvre quelques surprises en cours de route, mais j'avais tout de même bon espoir que plus aucun Wasteland ou variante du genre (ou même pire) n'existe. Donc j'avais bonne raison d'arrêter d'avoir peur d'être oublié et d'être isolé à nouveau.
Mais voir Kara comme ça, en noir et blanc et dans ce décor en noir et blanc, ça me déchirait le cœur, me faisait comme si tout revenait comme avant. L'oubli, le mal alors que nous étions censés être des créatures de joie au service de l'enfance, l'isolement, la guerre, la souffrance, la perversion malsaine et horrible du Savant Fou, le toon humain qui, contrairement à certains toons "rebelles" comme Pat Hibulaire, était sincèrement mauvais et nous avait tous torturé. Mais surtout Kara. Tout me revenait comme avant. La peur, l'inquiétude, la difficulté à garder espoir, la peur de perdre ma cousine, ce que je croyais pendant longtemps et avait d'abord accusé Mickey, mon frère, comme responsable, à tort et sous le coup de la colère. Heureusement, j'étais fort, et ne perdrais jamais espoir, d'autant plus que je savais que nous étions dans un univers mental, et surtout après ce que j'avais vécu ces derniers mois. Mais tout de même. Elle était face à nous, en noir et blanc, dans un air qui changeait le scénario : dans cette histoire, le Savant Fou avait réussi à créer une Ortensia maléfique, sans engendrer une Lucy accidentelle. Une Ortensia méchante, stable dans son mal, autant dans ses intentions que dans ses pouvoirs, en témoignaient les objets menaçants qu'elle faisait voler autour d'elle. Il fallait certes à tout prix qu'on retrouve Estelle dans cet espace mental, et au plus vite pour qu'elle règle tout ça et qu'on lui apprenne comment, mais j'étais tout de même content qu'elle ne soit pas là pour voir sa tante comme ça.
Tout ceci n'était censé être qu'un exercice pour aider Estelle à contrôler ses pouvoirs, mais j'apprenais que nous jouions avec le feu. Ses pouvoirs nécessitaient des pincettes, et Kara avait de grandes cicatrices dans son passé. Cicatrices et pouvoirs mentaux ne faisaient de toutes évidences pas bon ménage. Il était normalement impossible de contrôler quelqu'un, alors, le pire, je savais que ce n'était pas les pouvoirs d'Estelle qui rendait ma cousine maléfique : c'était elle même qui s'était perdu dans les douleurs de son vécu, croyant avoir succombé et perdu sous les expériences du Savant Fou, devenue maléfique aujourd'hui. Fallait-il la raisonner ? Entendrait-elle si on lui rappelait, Regina et moi, que nous étions là pour elle ?
J'essayais une méthode où, si elle m'écoutait, elle me reconnaîtrait : le cousin amusant qui savait détendre l'atmosphère et qui l'aimait quoiqu'il arrive. Peut-être même rirait-elle, puisque nous aimions tous les deux le personnage dont j'allais lui parler. J'esquissais alors un sourire qui se voulait complice, pour contrecarrer le sourire mauvais sur les lèvres de ma cousine. Hé, allez cousine, tu veux pas plutôt faire un sourire gentil ? Regarde, c'est pas si compliqué, je suis sûr que tu te souviens de comment on fait, la taquinai-je en faisant un grand sourire gentil, pour l'encourager. Les sourires méchants, ça me dit trop rien, et je trouve que ça te va pas au teint, regarde toi, t'es toute pâlotte, tentai-je pour refaire un trait d'humour sur le manque de couleur dont elle était victime. Avec ce sourire et cette peau, on dirait le clown avec moins de maquillage de Stephen King. Je suis sûr que tu te souviens du film, tu l'avais adoré quand on l'avait vu ensemble, même si ça t'avait terrifié, sois honnête, ce clown t'a totalement fait flipper hein ? Tu veux pas lui ressembler, même si c'était une adaptation assez cool des romans de Stephen King et... Je m'interrompis en croisant le regard de Regina, réalisant que ce n'était peut être pas le bon moment pour parler cinéma. Manifestement, ce n'était pas une bonne tactique.
D'autant plus qu'autour de Kara, des objets en tout genre, et surtout de divers tailles et diverses menaces tournaient encore et devenaient de plus en plus menaçant. Regina et moi dûment reculer, au bout d'un moment, pour éviter le champs de menace de la tornade de tous les différents projectiles dans son contrôle. Mais finalement, la menace était si grande que je dus tirer sur le bras de Regina. Ca devient incontrôlable et ingérable, dépêche toi, faut qu'on se mette à l'abri !
Je regardais Regina alors qu'on se soit tous les deux réfugiés derrière une des nombreuses machines tordues du Savant Fou pour s'en servir comme bouclier. Mmh, tu es la sorcière la plus puissante de la ville je sais bien mais... dans l'univers mental de Kara où elle revit ses propres peurs et souffrances... j'ai peur qu'elle réussisse à s'en sortir contre n'importe quel adversaire...
Et puis je secouais la tête, scandalisé d'en être venu à discuter de ça. Mais qu'est-ce que je dis, de toutes façons, il est hors de question que tu te batte contre ma cousine ! Et moi non plus !
Oui, mais quoi faire, alors... ? Je réfléchissais alors, tandis que la machine derrière laquelle nous nous étions mis à l'abri était ébranlée de coups et de fracas immenses, frappée par tous les objets lancés violemment par la télékinésie incontrôlable de Kara. Difficile de réfléchir dans ses conditions et surtout sous la menace mais je devais me contrôler : c'était mon monde, et je l'avais dompté en premier pour rassurer tous les toons qui m'ont suivi et essayer de faire de Wasteland une belle communauté de laissés pour compte mais solidaire. Et surtout, pour essayer d'unir une armée contre le Fantôme lorsqu'il nous avait tous menacé. Je connaissais donc forcément Wasteland, même une version mentale déformée, assez bien pour trouver une solution. Et soudainement, une ampoule s'alluma au dessus de ma tête alors qu'une idée germa dans mon esprit. Je regardais Regina avec le regard illuminé d'une vivacité nouvelle causée par un plan qui avait l'air de fonctionner.
Je sais ! M'écriai-je alors avant de baisser la voix pour que Kara ne m'entende pas. Il y a tout un lac ici, le seul endroit coloré de ce monde, c'est le lac des souvenirs. Si on en rapporte à Kara, elle se calmera sans doute en retrouvant ses esprits. Et alors, on aura surement une chance de retrouver Estelle dans les méandres de la tête de ma cousine...
Je regardais autour de moi. Encore fallait-il qu'on réussisse à sortir pour pouvoir explorer mon monde à la recherche de ce lac, s'il n'était pas au même endroit (et s'il existait dans cette version mentale). Je repérais une ouverture étroite dans un mur mais qui ferait l'affaire. Là-bas, on peut sortir ! Utilise tes pouvoirs mais pas contre Kara, juste pour nous donner du temps pour y parvenir !
Plan donné, aussitôt exécuté. On se précipita alors vers l'ouverture et parvînmes rapidement à sortir... mais la désillusion fut rapide une fois dehors. Ce Wasteland était fidèle à ceci près... que tout était PIRE ici. Et dehors, le monde était rempli de monstre d'encre qui martyrisaient Wasteland à l'époque, en moins grand nombre qu'aujourd'hui cependant. Tous se tournèrent vers nous et s'approchèrent doucement, menaçant. Nous avions donc le choix : les monstres, ou Kara. Super...
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Dyson, Regina et Kara
Regina Mills
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J'eus une petite moue aux mots de Regina concernant mon aisance dans un tel endroit, ce qui était d'ailleurs une impression erronnée, puisque non, je n'étais pas à l'aise. Mon élément... tout est relatif, me suis je senti obligé de préciser quand elle me complimenta sur ma façon de gérer les choses, étant en effet habitué par ce genre de situations et d'histoires. Mais même en étant habitué, je n'aimais pas penser à Wasteland comme ça, comme si c'était la maison, ma maison, qui était donc mon élément. Son élément c'était quelque chose qui nous faisait se sentir bien, et ce n'était clairement pas la sensation qui m'envahissait là, tout de suite.
Wasteland, j'ai pu en faire une maison pendant une petite période, après avoir paniqué en y arrivant, et avant que Mickey ne gâche tout en provoquant par maladresse la destruction du Fantôme Noir, alors que j'avais enfin réussi à remonter le moral des troupes et inspirer en ce monde un foyer. Mais de façon générale donc, Wasteland représentait une période très dure de l'existence des toons, en témoignaient d'aileurs ce qu'il se passait : nous étions dans l'expression d'un souvenir que Kara avait de Wasteland, et il était chaotique, faisant d'elle au passage une personne maléfique perdue dans les angoisses que le souvenir en question inspirait en elle.
Ceci dit, elle n'avait pas tort. La situation, et ce que représentait ce souvenir et sa manifestation dans l'esprit de Kara lorsqu'il était stimulé par les pouvoirs mentaux d'Estelle qui était d'ailleurs encore à trouver expliquait beaucoup de choses. Ce que je devais gérer au quotidien, ma façon de gérer tout ça au quotidien, mon habitude aux complications... bien que ça n'expliquait pas comment je pouvais être encore plein d'espoirs et d'optimisme après avoir traversé des épreuves comme ça. Cela dit, c'était simple, je ne l'ai pas toujours été, ayant été vachement grognon contre mon frère la première fois où je l'ai rencontré puisqu'il venait de provoquer la destruction involontaire de Wasteland, ou encore terriblement triste d'avoir été oublié des enfants et de Mulan, la dernière petite fille que j'avais accompagné pendant quelques temps, pour me retrouver enfermé dans un monde terne et sans couleur.
Pour l'heure qu'il était en tout cas, la situation ne semblait pas résolvable avec un peu d'optimisme, d'espoir, d'amour, de couleurs et de jolis mots. Kara s'était perdue dans ses pensées, Regina avait raison, elle n'allait pas nous rejoindre dans quelconque discours qu'on pourrait lui portait ou trait d'humour que je pouvais faire pour essayer de l'apaiser, ce qui fonctionnait quand elle était consciente ou autrefois quand elle avait besoin de réconfort quand elle était paniquée par l'existence de Lucy qui la hantait, son alter ego maléfique créée par Miss Tick qui ne partageait enfin plus le même corps qu'elle.
Mais hors de question d'affronter Kara pour résister à ses attaques qui seraient, je le sais, létales avec intention de tuer, même si c'était une intention inconsciente de ma cousine endormie dans ses propres cauchemars. Je refuser de riposter plutôt que de l'aider, quelque soit les circonstances, et après m'être assuré que Regina était du même avis que moi, nous pouvions réfléchir plus clairement. Nous étions deux, peut être trois quand nous retrouverons Estelle qui était perdue dans les méandres des peurs de Kara, et tous les deux prêts à l'aider sans la blesser, essayer de la combattre ou lui faire face directement de façon hostile ou même défensive.
Je lui exposais un plan assez clair et sur le papier assez simple, puisque j'étais certain que ça allait marcher. Le lac des souvenirs et ses couleurs chatoyantes et rayonnantes était le moyen évident de résoudre l'équation de notre problème. Kara se retrouverait, et Estelle serait retrouvée, prête à apprendre comment contrôler ce monde. Mais une fois sortis pour atteindre notre objectif, nous comprîmes très vite la différence entre attentes et réalité lorsque nous faisions face à toute une armée de monstres d'encre qui venaient vers nous, alors que je savais qu'il ne fallait absolument pas qu'ils nous touchent : on ne perdait pas de l'énergie ici qui manquait de nous tuer, non, on perdait bien pire qui nous faisait risquer bien plus.
C'est pas aussi facile, lui répondis je malheureusement même si j'étais tenté de la laisser bruler ces créatures et la regarder faire d'un air assez satisfait, tellement je n'aimais pas ces machins. Et bien sûr que je n'allais pas la retenir ou l'empêcher de blesser et même tuer ces trucs, mais comme je le disais, il y avait une différence entre les attentes et la réalité, qui se manifestait par une difficulté plus grande que la facilité attendue dans nos plans ou nos idées. Je soupirais, réfléchissant à toute vitesse pour trouver un moyen de nous en sortir, sans reculer vers Kara sans pour autant avancer dans cet amas de monstres menaçants.
Je finis par me rendre compte que j'avais oublié de lui expliquer pourquoi je ne pouvais pas la laisser bruler nos ennemis barbares, et pourquoi donc ça ne marcherait pas. L'encre n'est réceptive qu'à deux choses, et le feu ou n'importe quelle magie que tu pourrais manifester serait inutile. Et on pourrait bien se téléporter derrière eux pour continuer notre chemin mais je ne conseillerais pas la téléportation dans un espace mental qu'on ne contrôle pas..., fis je en déduisant que la sorcière serait aussi de cet avis, sans quoi elle aurait surement déjà essayé. Ces monstres sont réceptifs à la peinture, le liquide bleu qui coule par endroit - mais pas ici évidemment - qui les transforme en alliés, ou au dissolvant, le liquide vert qui les efface, et donc qui les tue.
Je cherchais alors du regard le paysage, dans l'espoir de trouver des gisements de dissolvant ou des récipients cachés quelque part, puisque des bouteilles de peinture ou de dissolvant était disséminées par centaines ou par milliers depuis que Mickey avait foutu le bazar dans les affaires de Yen Sid pour tout faire tomber dans Wasteland. Ca avait été embêtant pour plein de raison (dont la création des monstres d'encre et du Fantôme Noir géant), mais assez pratique pour plein d'autres, notamment le combat contre les monstres en question. Mais maintenant, il fallait encore les trouver, d'autant plus que cet endroit de Wasteland était assez austère, situé en hauteur dans des montagnes un peu vides et flippantes tant elles étaient obscures, même dans les tons de gris.
Mon regard s'illumina alors, tandis que je me retenais de crier EUREKA en voyant un petit lac de dissolvant à cinq cent mètres de nous en contrebas, dont la teinte colorée dénotait dans le paysage noir et blanc, et bien sur se cachant derrière les monstres, les plaçant entre nous et l'objectif. Ca posait donc plusieurs problèmes que j'étais obligé d'exposer à Regina, pour espérer obtenir son aide, si jamais elle pouvait faire quelque chose pour débloquer la situation. Il faudrait réussir à utiliser le dissolvant, sans nous téléporter, et surtout... sans le toucher. Normalement, ça se manipule avec le Pinceau Magique, mais comme on ne l'a pas... ici, on ne perd pas d'énergie vitale mais nos couleurs, quand on en a. Une fois qu'elles sont toutes effacées, on est oublié du monde extérieur, et l'équivalent dans le Wasteland mental, je suppose que c'est d'oublier nous même qui on est et devenir aussi fou que Kara... fis je avec un pincement au coeur en remarquant d'ailleurs qu'elle commençait à se débattre violemment de la magie de Regina qui ne l'immobilisera pas longtemps. Deux choses nous font perdre nos couleurs : l'attaque des monstres, ou le contact avec du dissolvant alors... tu aurais pas une solution miracle pour qu'ils tombent là dedans sans nous en approcher ? Demandai je avant de me mordre la lèvre inférieure, espérant qu'elle ait rapidement une illumination puisque de toute part, nos ennemis approchaient, en comptant Kara qui finirait vite par se libérer et venir nous tuer.
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Regina Mills
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