« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Regarder le soleil qui s'en va, te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou, te dire que les méchants c'est pas nous.
Un carnet à la main, j’étais installé sur mon canapé dans le salon en train d’effectuer une liste des personnes à qui j’avais déjà donné des pâtisseries, et des personnes à qui je n’avais encore rien donné. Des noms tels que Hadès ou Héra étaient présent dans cette colonne. L’un parce que j’estimais qu’il valait mieux les réserver pour le restant du personnel de la mairie qui devait le supporter quitte a se payer une migraine, et l’autre parce que j’ignorais ses goûts, étant donné que nous n’étions pas vraiment proche. Plus d’une fois, je me disais que c’était dommage mais la réalité c’était que je n’avais aucune idée de comment aborder cette « sœur. » Et avec mes lacunes sociales, je n’étais franchement pas prête de franchir le pas. Il y avait d’autres noms, tels que ceux des titans présents. Néanmoins, j’ignorais comment Thémis interpréterait ce geste si demain je décidais de lui apporter une pleine boîte de gâteaux fait maison, quant à Atlas moins je le voyais mieux je me portais. En revanche, il y en avait bien un réputé pour sa gourmandise pour qui ce ne serait pas une mauvaise idée.
Depuis notre dernière escapade divino/titanesque, j’avais choisi d’avancer, de laisser derrière moi toute la rancune que j’avais pu éprouver par le passé. Étant donné ce qui s’annonçait, plus que jamais les dissensions n’avaient pas leur place. Le mieux était donc que ce soit moi qui fasse le premier pas. Je ne savais pas encore ce que j’allais dire, je n’avais rien prévu à l’avance et quand bien même eus-je préparé un discours, cela ne tournait jamais exactement comme je le voudrais, alors autant improviser. Et ce serait également l’occasion de changer les habitudes, de ne pas nécessairement venir le voir lorsque j’avais des questions auxquelles je souhaiterais des réponses, mais simplement pour le voir et enterrer définitivement la hache de guerre par la même occasion.
Contrairement à ce que pensait Héphaïstos, je ne faisais pas toujours preuve de sagesse et discernement. Et il m’arrivait assez souvent de me laisser dicter par mes émotions ainsi que ma fierté. C’était difficile de réagir de manière rationnelle lorsque l’on avait l’impression que la vérité était dissimulée sous une couche de vernis, afin de faire passer la pilule plus facilement. A la fin, on ne savait plus très bien distingué le vrai du faux, ce qui avait été embellit et ce qui ne l’était pas. C’était peut-être enfin l’occasion de prendre un nouveau départ, il s’était passé beaucoup de choses d’un côté comme de l’autre et faire un effort maintenant pour repartir sur de bonnes bases ne me semblait pas une idée bonne à jeter bien au contraire. Je n’avais au fond pas vraiment de liens avec les titans, le seul avec qui il y avait eu un semblant de quelque c’était Hypérion. Et si je voulais définitivement mettre le passé derrière moi, je savais que c’était la chose a faire.
Fermant le carnet, je posais sur la table basse avant de me diriger vers la cuisine. Aujourd’hui, c’était Charlie, la chienne que j’avais offerte à Apple et récupéré après son départ pour New York, qui avait décidé de me tenir compagnie aussi la Golden Retriever me suivit-elle jusqu’à la cuisine, bien décidé à ne pas être laissé de côté peu importe ce qu’il se passerait. Attrapant une boîte cartonnée, je fit une sélection parmi ce que j’avais fait juste avant et que j’avais laissé refroidir à l’air libre, et ce qui me restait de mes précédentes tentatives -c’est à dire beaucoup de choses- et installait le tout soigneusement dans le carton, que je prit soin de refermer avec un bout de scotch afin de ne rien perdre. Ce serait fâcheux qu’un bête accident n’arrive alors que j’avais mit autant de soin dans ma préparation. Bien évidemment, cela signifiait aussi que la téléportation était exclu, c’était le meilleur moyen pour que tout ne s’étale dans la boîte et que cela ressemble plus à une immonde bouillit qu’autre chose. J’allais donc devoir le faire à l’ancienne : utiliser ma voiture pour rejoindre le centre, marcher et localiser l’aura d’Hypérion. Sifflant Charlie, j’enfilais une paire de chaussure et ouvrit la porte de la cuisine menant sur l’extérieur.
La chienne sur mes talons, je m’installais au volant du pick-up, laissant la porte arrière ouverte, le temps qu’elle grimpe, après quoi je verrouillais tout et démarrait l’engin. Je l’utilisais très peu depuis mon arrivée à Storybrooke, je n’avais pas besoin de cacher mes pouvoirs ici aussi usais-je plus de la téléportation que d’un véhicule motorisé. Le trajet fût néanmoins rapide, et une fois garé je pu commencer mes recherches. Après plusieurs minutes, je finit par le localiser du côté de la plage. Accélérant le pas étant donné que ce n’était pas non plus la porte à côté, je reconnu la silhouette après une bonne vingtaine de minutes de marches de dos sur un banc. J’hésitais un moment, quant à la marche a suivre et finir par simplement hausser les épaules avant de prendre la place inoccupée à ses côtés :
- Je viens en paix. Annonçais-je. J’ai même apporté une offrande.
Je montrais la boîte cartonnée que j’avais en main, prenant soin de la déposer sur l’espace libre entre nous. J’en profitais également pour faire les gros yeux à Charlie qui lorgnait dessus avec un peu trop d’intérêt à mon goût. Elle sembla néanmoins comprendre le message et s’assit sans rien demander de plus :
- A votre place, je n’attendrais pas. Elle est mieux éduquée que la chienne d’Apollon mais cela n’empêche qu’elles ont la gourmandise comme trait de caractère commun.
Elles n’étaient pas sœurs pour rien d’un côté. Venant de la même portée, c’était normal que quelque part elles partagent certains aspects de leurs personnalités. Au cas où, mieux valait que je garde un œil sur elle. Luna n’aurait pas hésité a mettre son nez dedans et à en chiper, Apollon aurait sûrement laissé passé sans rien dire. J’étais un brin plus stricte que lui, particulièrement lorsque cela concernait l’éducation canine.
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Anatole Cassini
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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
« Où vas tu ? » demandais-je à la jeune femme qui se tenait face à moi.
On se trouvait dans une clairière. La nuit était sur le point de tomber. On était entouré de verdure. Des arbres portaient des fruits sur leurs branches. La lumière devenait rare, même si elle était présente en chaque chose.
« Là où le vent me mènera. » répondit-elle, le plus simplement possible.
Elle touchait une fleur de laurier rose. Sa fleur préférée.
« J'irais où va toute chose. Où va la feuille de rose et la feuille de laurier. »
Je ressentais en moi quelque chose que je n'avais jamais ressentis jusqu'à présent. Comme si une partie de moi venait de faner, tel ces lauriers en fin de vie.
Rouges, parfois jaunes, rosés, ce sont des touffes de couleurs qui peuples nos clairières. On les juge dangereuses, mais elles cachent au fond d'elle une luxuriante beauté.
La jeune femme s'approcha de moi. Elle me contourna avant de pencher ses lèvres, délicatement, tout contre mon oreille.
« Je ne suis pas effrayée. » me murmura t'elle.
Un frisson me parcouru. Je n'avais une fois encore jamais ressentis cela. Elle se détacha de moi. Je me tournais pour mieux la voir, même si je pouvais la sentir toute proche, sans pour autant la regarder.
« Tu es un rêveur, Hyperion. Tu trouves ton chemin au clair des lunes de Vigrid. Et en punition, tu vois l'Aurore avant les autres Titans. Bien avant que la Lumière caresse leur peau. »
Des petites sources de lumières apparurent au loin. Elles étaient nombreuses, le soir, à peupler les alentours de la majestueuse Cité de Titania. Une douce musique s'éleva jusqu'au ciel. Faisant ainsi danser les étoiles dans un merveilleux ballet cosmique. Un magnifique spectacle que je contemplais à chaque fois que la nuit tombait.
« Ils contemplent chaque soir la même chose. Mais ils ne le comprennent pas. Pas comme toi. Tu es attiré par elle. »
« J'ai une tâche à te confier. » la coupais-je, sûr de moi.
Elle me répondit par un doux sourire. Je ne pouvais pas détacher mes yeux d'elle. Je restais là, à la contempler, sachant pertinemment que je ne pourrais rien y changer.
« Ma dernière tâche s'est achevée. »
Je sentais à sa voix qu'elle était apaisée. Confiante. Sûr d'elle. Mais si je ne pouvais pas le comprendre.
« Je suis la plus ancienne de toutes les créatures. La toute première. J'ai vue beaucoup plus de choses que j'aurais du. Et mes soeurs sont déjà toutes parties. Elle m'a permis de venir te voir. Je lui ai promis de revenir jusqu'à elle. Mais j'aimerais que ce soit toi. »
Je croisais son regard. D'aussi loin que mes souvenirs pouvaient se rendre, il n'y avait jamais eu autant de lumières dans cette clairière, à une heure aussi avancée. Il n'y avait jamais eu autant de créatures qui chantaient au loin, laissant ainsi planer une musique aussi mélodieuse jusqu'à nous. On aurait dit que c'était fait pour elle. Que la Lumière l'accueillit auprès d'elle, petit à petit.
Les arbres au loin donnaient l'impression que leurs branches se penchaient au gré du vent. Comme si ils faisaient une révérence, tandis qu'une pluie de pétales, pour la plupart roses tombaient délicatement d'eux. L'herbe commençait à nous chatouiller les pieds, comme si il poussait pour se rapprocher de nous. Se rapprocher d'elle.
Une fois encore, elle inspirait la Nature qui nous entourait. Elle inspirait toute chose.
En relevant la tête dans sa direction, je vis des larmes couler le long de ses yeux. Mais ce n'étaient pas des larmes de tristesse. Elle était heureuse, comblée, accomplie.
« Viendra le Temps où on rallumera les étoiles. » murmurais-je en croisant une dernière fois son regard.
Sa tâche était achevée. Et quand elle disparue, mes yeux croisèrent un nouveau regard. Celui de la première créatrice. Celle qui avait mis au monde la toute première créature. Elle m'observait, se demandant sans doute pourquoi c'était vers moi que s'était tourné sa création. Je ne connaissais pas la réponse.
On avait passé beaucoup de temps ensemble. Partageait énormément de choses. Elle avait conservé durant toutes ces années le récit de nos histoires. Le récit du Temps. Elle m'avait chantée à maintes reprises nos hauts faits, les glorifiants par le doux son mélodieux de sa voix.
Sa tâche s'était achevée. Il en était ainsi. La femme qui croisait mon regard, qui m'observait de là où elle était, elle en avait décidé ainsi.
Ce n'était pas la première à disparaître. Ses huit soeurs avaient disparues avant elle. Mais Clio fut la dernière. La boucle était bouclée. Du moins, je le pensais. Car en réalité, quand elle s'était volatilisée, quelque chose avait poussé à mes pieds. Je l'avais sentis. Une fleur. Il y en avait eu d'autres, tout autour de moi. La clairière en était remplie.
Je levais les yeux vers le ciel. Les étoiles dansaient toujours. Les lunes de Vigrid illuminaient l'endroit où on se trouvait. Après avoir observé Mnémosyne au loin, je tournais la tête pour contempler quelque chose d'autre. Une Aurore ? Ou simplement un Bois Oublié jusqu'à ce jour ?
Tôt ou tard, viendras le temps où on rallumera les étoiles...
Aujourd'hui...
Quittant mes pensées, je remarquais la présence de Diane à mes côtés. C'était étrange comme la réalité pouvait nous surprendre parfois. Je songeais à l'un de mes souvenirs avec une des filles de Mnémosynes, et voilà qu'une autre se trouvait là, quand je quittais les songes pour le royaume des vivants.
« Faire la paix avec la nourriture. » dis-je en laissant échapper un petit sourire. « Je vois que tu me connais mieux que personne, Diane. »
On pouvait facilement m'attendrir avec un éclair au chocolat, ou n'importe quoi qui ressemblait de près ou de loin à une bonne pâtisserie.
Mon sourire se fit encore plus radieux en ouvrant la boite et en contemplant les gâteaux maison. C'était mille fois mieux que ceux achetés et produits en masse. En plus, ils étaient fait avec Amour, n'est ce pas ? J'en avais pris un, sans laisser le temps à la chienne de Diane de me le voler. Et je commençais à le déguster. Ca faisait du bien. Même si je n'avais pas besoin de manger, j'avais toujours la sensation que de me délecter de quelque chose de délicieux, me redonnait des forces.
« On devrait remettre en place le système d'offrandes qu'on avait à Titania. » dis-je sur le ton de la plaisanterie.
Recevoir tous les jours des gâteaux maison, ça ne me dérangerait absolument pas. Surtout si ils étaient aussi bons que ceux là.
« C'est quoi ? » demanda une personne que je n'avais pas senti venir.
Il n'était semble t'il pas seul, car se tenait à côté de lui son Minotaure.
J'avais déjà fait la rencontre de Norbert. Il était plutôt amusant, car il ne savait jamais comment se comporter face à moi. Du coup, parfois il tentait un hochement de tête, ou comme là, un signe de la main. Même si au final, il s'était ravisé et avait opté pour un hochement de tête. Ca m'amusait.
Quant à Hadès, il était bien trop occupé à se servir dans la boite de gâteaux.
« Je passais dans le coin quand je vous ai vue tous les deux. »
« Mais Seigneur Hadès, vous m'avez demandé de vous téléporter auprès du Seigneur Titan Hyperion. » le coupa Norbert, ne comprenant sans doute pas pourquoi Hadès avait oublié ce petit détail.
D'ailleurs ce dernier le fusilla du regard.
« Tu es privé de gâteaux. » trancha t'il, ce qui eu pour effet de faire apparaître une mine triste sur le visage de Norbert.
Ca m'amusait vraiment tout ça. Ils étaient comme deux vieux potes. C'était plutôt incroyable de voir Hadès aussi détente avec quelqu'un, alors que quand je l'ai connu, étant petit, il était plutôt du genre à avoir du mal à se lier avec les autres.
« Il se passe quelque chose d'horrible sur Olympe pour que tous les dieux élisent domicile sur la plage de Storybrooke ? » demandais-je aux deux dieux présent, tandis que Norbert tenta de prendre un gâteau dans la boite, mais il fut coupé par un Hadès qui lui donna une petite frappe sur la main.
Ca aurait sans doute aucune conséquence, vue qu'il possédait moins de forces que Norbert, mais ce dernier retira tout de même sa main et j'eu la sensation qu'il avait sentis quelque chose dessus. Mon regard croisa celui de Hadès, mais ce dernier évita de me regarder dans les yeux, se concentrant sur son gâteau. Qu'est ce qui avait changé ?
« A dire vrai, j'avais un petit creux. Et puis Diane me manquait. » dit-il en regardant la déesse.
Est ce que j'étais le seul à être resté bouche bée ?
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Regarder le soleil qui s'en va, te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou, te dire que les méchants c'est pas nous.
Remettre en place un système d’offrande je n’étais pas tout a fait certaine que ce soit une très bonne idée. Surtout, si Hypérion voulait que ce soit du fait maison. Et je ne pensais pas à moi en disant cela, mais plutôt à Apollon dont les talents culinaires manquaient encore de subtilité. Il avait réussi des pancakes il y a plusieurs mois, ce qui était déjà un sacré progrès le connaissant, mais disons que la plupart du temps il avait encore tendance à faire brûler ses crêpes dans la poêle parce qu’il n’était pas suffisamment attentif ou bien qu’il s’emballait trop. Il ne manquait pourtant pas de bonnes volontés, mais mon frère restait la plupart du temps un élève dissipé.
Ce a quoi, je ne m’étais pas attendue en revanche c’était à l’arrivé d’Hadès, ni même à ce qu’il venait de dire. Alors, que j’étais en train de piocher dans la boîte afin de proposer une pâtisserie au minotaure qui l’accompagnait -après tout, j’étais celle qui les avait réalisé j’avais donc le droit d’en distribuer à qui je le souhaitais- je suspendit mon geste afin de le dévisager. J’avais bien entendue ? A en juger par la réaction du titan à mes côtés, je n’avais pas problèmes d’auditions manifestement, et il semblait aussi choqué que moi. Certes, Hadès et mois avions cessé d’être perpétuellement en conflit depuis un certain moment déjà pour autant, qu’il dise que je lui manquait je n’allais pas mentir c’était tout sauf ce a quoi je m’attendais dans sa bouche.
Me rendant compte que j’étais restée là à le dévisager pendant un peu trop longtemps je me raclais la gorge, en attrapant finalement une pâtisserie allant au bout de mon geste plutôt que de rester figée le bras en l’air, et les yeux écarquillés. Décidément ils s’étaient passé le mot en ce moment. Entre Héphaïstos qui venait me demander si j’avais des nouvelles d’Aphrodite et Hadès qui annonçait que je lui manquais, a croire que le ciel allait subitement nous tomber sur la tête ou je ne sais quoi.
- A priori, Olympe va bien. Du moins, la dernière fois que j’y suis allé c’est a dire hier.
Il s’agissait d’une tentative comme une autre de reprendre le fil de la conversation, disons que de mon côté j’étais bel et bien venue faire la paix et enterrer définitivement la hache de guerre avec Hypérion. Après l’expédition divino/titanesque de début d’années, j’avais décide de mettre complètement mes griefs personnels de côtés. Cela ne voulait pas dire, que je cautionnais forcément tout ce qui avait pu se passer pour nous, mais ce qui est fait est fait. Il était inutile de revenir en arrière, et l’avenir était trop incertain pour se permettre de se priver d’une aide précieuse pour des rancœurs. Nous étions déjà pas mal divisé au sein des dieux, et ce même si j’essayais comme je le pouvais d’instaurer un semblant d’équilibre. C’était compliqué, quand on avait passé une éternité soit à n’être presque que des étrangers les uns pour les autres, soit à se détester comme c’était le cas pour certains d’entre nous. Et je ne parlais même pas de ceux qui n’en faisaient qu’a leur tête, estimant que c’était aux autres et pas à eux de faire des efforts ce qui me donnait par moment, l’envie de distribuer des paires de baffes bien mérités.
- Pour Hadès, je ne sais pas ce qui l’amène aussi autre que le petit creux et le fait que je lui manque apparemment. Je suppose néanmoins que si tu voulais voir Hypérion, c’était pour une bonne raison. Terminais-je en m’adressant cette fois directement à lui.
Ma présence ici n’était pas calculée, c’était un simple coup de tête si on peut dire. Je m’étais simplement dit que je devrais arrêter de remettre a plus tard, ce que je pouvais faire dès a présent. Et puis, voir du monde restait tout de même mieux que ruminer ma colère contre Cassandre, cela me rendait un peu moins monomaniaque déjà. De plus Apollon, commençait à aller mieux, aussi pouvais-je aussi me permettre à autre chose.
- Tenez Norbert dis-je en lui tendant la tartelette aux fraises que j’avais en main. Quoi qu’en dise Hadès, c’est moi qui les ai faites ces pâtisseries, alors j’ai le droit de décider à qui j’en donne ou non. Qui plus est à l’origine elles étaient plus pour Hypérion. Mais comme tout le monde pioche dedans de toute façon, je ne vais pas commencer à faire des exceptions. Et pas de discussions, rajoutais-je en pointant un indexe faussement menaçant en direction du Dieu des Enfers. En revanche, si tu estime que ta discussion avec Hypérion doit-être de l’ordre du privé, je peux momentanément m’absenter.
Farfouillant dans mon sac en bandoulière, j’en ressortie une balle que je lançais à Charlie. Cette dernière détala, trop contente de pouvoir attraper et ramener quelque chose.
- C’est aussi simple que cela. Il me suffit, de me lever, de m’éloigner un peu plus sur la plage et de la lui lancer, elle ne se lassera pas de si tôt, alors si tu le souhaite tu peux prendre ton temps. Évite quand même de tout dévorer, à la base c’était pour présenter mes excuses et faire la paix avec Hypérion que je les aient amenés. Dis-je en désignant les pâtisseries. Si tu en veux tant que ça, je t’en apporterais une boite. Ce n’est pas ce qui manque à la maison.
Et comme j’allais encore avoir un peu de temps, d’ici à ce que ma colère se soit totalement dissipé et que je n’ai plus envie d’arracher la tête de Cassandre à chaque fois que je voyais mon frère, quelque chose me disait que j’allais encore en faire pendant au moins une semaine ou deux. Je ne pardonnais pas facilement, quand il s’agissait d’Apollon. La preuve, cela faisait cinq ans que les évènements dans la grotte à Atlantis avaient eu lieux, et je n’avais toujours pas pardonné à Poséidon de s’en être prit à mon frère. Je ne le lui pardonnerais jamais de toute façon. Si l’animosité s’était dissipé pour laisser place à l’indifférence, le pardon n’était pas et ne serait jamais une option le concernant. Alors forcément, de voir mon jumeau dans l’état dans lequel il avait été ces derniers mois par la faute de Cassandre, ne me donnait pas envie de la prendre dans mes bras et de lui proposer une journée entre fille.
- En revanche. Si ma présence, ne dérange pas tu peux aussi t’installer sur le banc. Si je me pousse un peu, il devrait y avoir de la place pour trois.
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Hadès Bowman
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
...et je pourrais être sous mon apparence jeune... ! Mais non. Dommage, n'est ce pas ?
« On était très proche avant, n'est ce pas ? Je veux dire dans la Grande Vallée. On a un souvenir en commun. Et pourtant j'ai l'impression que je n'étais pas si proche des autres. Pourquoi on était si proche tous les deux ? Ou plutôt, qu'est ce qui nous a séparé ? » demandais-je à Diane.
Il m'arrivait parfois d'avoir une question qui me venait comme ça. Je voyais au regard de Hyperion qu'il semblait intrigué par cette question. Quant à Norbert, il attendait, tout comme moi, une réponse. Ce n'était pas une question hors sujet. Elle m'était venue au moment où Diane avait prétextée qu'elle pouvait nous laisser seul avec Hyperion, si je le souhaitais.
« Ca ne me dérange pas que tu restes. Après tout, tu étais ici la première. Et puis tu as apporté à manger. J'ai un grand respect pour les personnes qui remplissent mon estomac. Que ce soit Fergus et ses lasagnes, le Food Truck sur la grande place qui sert des donuts, ou encore Chris quand il y a quelque chose à piquer au poste de police. Et maintenant, toi. »
Merida m'avait fait découvrir le chocolat chaud au piment. Quelque chose qu'elle ne partageait rien qu'avec moi. J'aurai pu la citer dans les gens que je respectais, mais dans son cas c'était pour une multitude d'autres raisons bien trop longues à énumérées.
« Sasha aussi cuisine bien. Et Regina. Même si je n'ai toujours pas été invité, comme elle l'avait promis quand on était revenu de ce lieu infernal. »
Ca remontait à loin, mais j'attendais toujours l'invitation. Je n'avais pas oublié. Quant à Hyperion, il ne cuisinait pas. Ou du moins, il ne m'avait jamais apporté à manger.
« Qui vous fournis ? » lui demandais-je.
Il hésita, puis après un petit sourire qu'il m'adressa, il fini par me répondre.
« Il m'arrive assez souvent d'aller manger quelque chose au food truck d'Astrid. » dit-il avant de tourner la tête vers Diane. « Elle est revenue en ville, il y a déjà quelque semaines de cela. »
Astrid ? C'était qui Astrid ?
« Et elle tient un food truck végétarien sur la grande place. Elle fait un excellent gateau à la courgette. Tu devrais y faire un tour. Ou je pourrais t'y accompagner un de ces jours si tu le souhaites. »
J'allais demander si je pouvais venir, mais le Titan me coupa la parole.
« J'aimais bien les éclairs au chocolat de chez Robyn. Ils étaient fameux. »
Ah oui la folle qui tenait une pâtisserie en ville. Je préférais chez Amelia. Elle était bien plus réactive pour tout ce qui était grosses commandes.
« Et... les petits biscuits. » dit-il avec un petit sourire, sans préciser chez qui il les piquait.
Je me demandais bien où on pouvait se procurer des petits biscuits.
« J'ai l'impression qu'on ne partage plus grand chose ces derniers temps. » précisais-je. « J'aurai bien aimé que tu m'apportes des gâteaux aussi. » ajoutais-je à l'intention de Diane. « Avant, on passait du temps tous ensemble. Enfin quand Zeus nous appelait. Ou alors on organisait des orgies. Même si je ne me souviens pas de t'y avoir vue. Mais quoi qu'il en soit, on faisait des choses tous ensemble. Maintenant on est distant. On se voit rarement. Et... je trouve ça dommage. »
Conclus-je en mettant mes mains dans mes poches. J'étais resté debout. Je n'avais pas opté pour m'asseoir. Ils auraient plus de place tous les deux sur le banc. Et puis, c'était pas mon banc. Je ne voulais pas m'asseoir sur celui ci. Quant à Norbert, il était toujours debout à côté de moi, continuant à piocher et à manger doucement les gâteaux. Il comptait s'arrêter quand ? Détournant mon attention de lui, je fixais une nouvelle fois Diane.
« Si tu pouvais tout recommencer. Tu le ferais ? » demandais-je. « Je ne parle pas de Ragnarok et tout ça. Mais... si tu avais un moyen de faire revenir certaines choses, tu le ferais ou pas ? »
Je n'étais pas très sûr de ce que je voulais réellement ou non. J'avais besoin d'un avis. L'avis d'une personne avisée. Pour cela que j'étais venu jusqu'ici. A dire vrai, je n'avais pas l'intention de me rendre là, ni de voir Diane ou Hyperion. Je voulais juste me vider l'esprit et réfléchir. Mais il s'était avéré que nos routes s'étaient croisées. Peut-être après que j'avais formulé à Norbert les noms des personnes que je voulais aller voir. Pas ma faute si il m'avait dit qu'il avait sentis l'aura de Diane juste à côté de celle d'Hyperion. C'était une occasion à saisir, n'est ce pas ?
« Tu as quelque chose de précis en tête ? » me coupa Hyperion dans mes pensées.
J'ignorais encore de jusqu'où j'étais prêt à aller. Mais je savais une chose. Je voulais protéger ma famille. Quel qu'en serait le prix...
« Tu le ferais ? » achevais-je à l'intention de ma soeur.
Diane Moon
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Regarder le soleil qui s'en va, te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou, te dire que les méchants c'est pas nous.
Quelle mouche l’avait piqué aujourd’hui ? C’était bien le genre de questions auxquelles je ne m’attendais pas de la part d’Hadès. Pourtant, j’admettais que cela donnait matière à réfléchir et également à quelques correction, puisque sa mémoire n’était pas si excellente que cela. Nous n’étions pas spécialement proche sous le règne de Zeus, pas plus que nous ne passions réellement de temps ensemble. Il ne me convoquait que rarement, et généralement ce n’était pas sans Apollon. Je le soupçonnais aujourd’hui de m’utiliser comme moyen de pression sur mon frère, mais je n’étais sûre de rien et je ne pourrais pas m’en assurer -non pas que je le veuille. La plupart du temps cependant, c’était Apollon seule qu’il faisait mander je me contentais de l’accompagner sur Olympe mais nos chemins se séparaient généralement après la bibliothèque où je restais à l’attendre tandis-qu’il se rendait à la salle du trône. Je détestais ces moments qui étaient toujours une source d’angoisse pour moi.
- Eh bien, je dirais qu’on nous a effacé la mémoire et qu’a l’exception de Zeus nous avons tous oublié comment étaient les choses dans la Grande Vallée. Et puis, si je veux vraiment être honnête l’ambiance qui régnait à cette époque, n’était pas vraiment propice aux amitiés. Quant aux orgies, disons que ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Je laisse cela à Apollon, il sait beaucoup mieux...Apprécier ce genre de distraction.
Je n’étais pas en train de formuler des reproches envers Gaïa ou qui que ce soit, si on nous avait enlevé nos souvenirs c’était pour une bonne raison. Parmi les titans, elle m’avait toujours semblé être celle qui avait le plus fait preuve de droiture. Néanmoins, il est vrai que cela avait quelque peut altérer nos relations. Tout le monde avait oublié qui était son frère ou sa sœur, et cela avait pour certains creusé un faussé entre eux. Je m’étais toujours estimé chanceuse d’avoir eu un jumeau car là où tout le monde avait oublié qui avait partagé les premiers moments de sa vie, nous nous étions restés unis. Et même lorsque les autres dieux, s’adressaient à Apollon en tant que « frère », j’avais toujours fait remarqué qu’il était le mien avant d’être le leur. Tout comme il n’hésitait jamais à faire remarqué que j’étais sa sœur avant d’être la leur.
- On a grandit, et si a mes yeux tu es comme un véritable frère, il n’empêche qu’il nous aura fallut du temps pour en arriver là. Aujourd’hui, je dirais que nous également chacun notre vie. Tu as ta famille avec Hope et Autumn, et j’ai la mienne avec Pitch même si nous ne vivons pas ensemble. De plus tu as tes responsabilités de maire et j’ai les miennes en tant que seconde d’Apollon, éviter qu’Olympe ne devienne n’importe quoi c’est un travail à plein temps. Répondis-je avec sourire en coin. Quant au fait de t’apporter ou non des gâteaux, malheureusement la dernière fois que je me suis renseigné, c’était Apollon qui était doté du dont de divination pas moi. Je t’en apporterais une boîte pour toi, s’il n’y a que cela pour te faire plaisir. Je les déposerais à la mairie ou bien chez toi.
Hadès, n’avait jamais exprimé un quelconque désir de passer plus de temps ensemble, j’étais donc quelque peut étonné de le voir me parler de tout cela. Il est vrai que j’en passais énormément avec Apollon et que fût une époque, la compagnie d’Aphrodite était également celle que je privilégiais pour des sorties. Hadès se sentait-il laissé de côté ? Il est vrai que pendant un an, lorsque nous étions enfermés dans le Cocyte nous avions passé plus de temps ensemble, permettant de mettre certaine choses au clair et de faire le point sur de potentiels malentendus du passé. De plus, il était vrai que tenir Olympe en ordre était un sacré travail, même si en ce moment mon travail consistait plus à faire en sorte qu’Apollon arrête de déprimer.
- Astrid est de retour en ville ? J’irais la saluer dans ce cas là, j’emmènerais Apo’ avec moi cela ne lui fera pas de mal de manger un peut sainement et puis, je suis sûr qu’il sera également ravis de revoir Astrid. Répondis-je à Hypérion
Je n’ignorais pas la question d’Hadès, simplement je prenais mon temps pour bien y répondre. Évidemment que si j’en avais la possibilité je voudrais modifier des choses. Qui ne le voudrait pas au fond ? Il y avait toujours dans sa vie, des moments que l’on aimerait bien pouvoir revivre afin d’avoir la possibilité de faire d’autres choix.
- N’importe qui aimerait avoir la possibilité de revenir en arrière, et de changer des choses. Je ne fais pas exception. Il y a énormément de choses que j’aimerais : si j’en avais l’occasion, je souhaiterais avoir plus de temps avec Iota, pouvoir grandir avec elle et ne pas découvrir son existence des milliers d’années plus tard et n’avoir que quelques années à passer ensemble. Si j’en avais l’occasion je me collerais aussi trois paire de baffes, et me dirait que parmi toutes les idées stupides que j’ai pu avoir, celle de faire confiance à Poséidon est de loin l’une des pires. Et a choisir, je crois que je me hurlerais « ne pars pas pauvre idiote ! » alors que j’avais un mauvais pressentiment concernant comment toute cette histoire il y a vingt huit ans allait se finir.
Ce n’était qu’une toute petite partie de ce que je souhaiterais, mais je n’avais pas nécessairement envie de tout déballer. Je demeurais quelqu’un de réservé, et je n’avais pas pour habitude de dire clairement tout ce que je ressentais. Avec Apollon, nous n’avions pas besoin de mots pour nous comprendre on savait pertinemment ce que l’autre ressentait, sans qu’il n’ait forcément besoin de l’exprimer. Alors, avec mes proches qui évidemment n’avaient pas cette faculté, j’avais parfois du mal à vraiment partager mes émotions et mes pensées. Ce n’était pas une question de confiance, simplement une habitude que j’avais depuis des siècles ne pouvait pas partir en six/sept ans.
J’aurais aimé savoir, si vraiment de retrouver intégralement notre mémoire pouvait être d’une quelconque aide. Selon Zeus qui n’avait jamais eu ce problème, ce le serait. Mais je me méfiais de lui, rien n’indiquait que ses paroles de l’époque telles qu’elles avaient été rapportés été vrais. Il avait été un tyran pendant des années, au lieu de nous rassembler il nous avait rendus méfiants les uns envers les autres pour la plupart. Et aujourd’hui encore cela se voyait, nous avions tous du mal à se faire véritablement confiance. Je savais bien que nous ne pourrions pas tous nous apprécier, ce serait utopiste de penser cela et il y avait longtemps que j’avais cessé de l’être. Mais simplement, agir un peut plus en famille, je me demandais si nous y arriverions véritablement un jour. Même sans tout cela, j’aimerais simplement me souvenir de mon enfance, de mes liens avec les autres dieux et de qu’est qui avait fait qu’aujourd’hui ils n’étaient peut-être plus les même.
- Quant a faire revenir certaines choses, la réponse est la même évidemment que j'aimerais. Si j'avais la possibilité de faire revenir mes Chasseresses ou Iota. Soyons réaliste, qui n'aimerais pas une telle chose. Pour autant, serait-ce bien sage ? Je me pose la question en permanence. De plus, n'y a pas que des personnes que j'aimerais faire revenir si j'en avais l'occasion.
J'avais du mal à l'admettre, mais Aphrodite me manquait. Pour autant, avec Phobos entre nous je n'étais pas prête à me tourner de nouveau vers elle. Je ne rendrais pas les armes, je ne ferais pas ce qu'il souhaitait que je fasse. Pour autant, pouvait-on m'en vouloir de ressentir l'absence de celle que j'avais toujours considéré comme étant ma meilleure amie ? Et comme j'y avais songé avant, ma mémoire faisait partie de ces choses que j'aimerais pouvoir faire revenir. Mais encore une fois, était-ce bien raisonnable de souhaiter une telle chose ? Je n'avais pas la réponse à cette question, mais j'aurais aimé la posséder.
- Mais je suppose que tu ne m’as pas posé la question, juste pour le plaisir de la poser. Alors, je te la retourne. En fait, je la retourne à tous les deux. Dis-je en incluant le titan de présent avec nous. Et j’y ajouterais même une autre : N’est-ce pas, ces choix que nous avons fait qu’on les apprécie ou non, que l’on en soit fière ou non qui ont aidé à façonner les personnes que nous sommes aujourd’hui ?
C’est vrai en y repensant. Ne serais-je pas une personne fondamentalement différente si j’avais prit des décisions différentes de celles qui m’avaient amenés jusqu’ici. Parfois les choix que nous faisons ne sont pas nécessairement les mieux pour nous personnellement, mais l'étaient pour les autres. Et mon problème, c'était sûrement que je me préoccupais bien plus du sort des autres que du mien.
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Anatole Cassini
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Est-ce que j'aurais envie de revenir en arrière ? De changer certaines choses de mon existence ? De briser certaines chaînes ? De réparer des erreurs commises ? Je ne pense pas. Ce qui a été fait, l'a été. C'est le passé. Nous nous devons de vivre dans le présent et d'oeuvre pour le futur. Mais indirectement, tout acte que je réalise aujourd'hui, a un impact sur mon passé, qui est leur futur. Car le temps est une notion bien particulière que très peu de gens maîtrisent réellement. A dire vrai, je me suis toujours demandé si quelqu'un d'autre que Chronos était capable de le comprendre aussi bien que lui.
Je ne partageais pas pour tout son point de vue. Mais sa conception du temps était bien au delà de la nôtre. Pour avoir moi même voyagé et tenté de comprendre le Sable Noir, si il y a bien une chose qui en est ressortit, c'était que le temps était un bon comme un mauvais ami. Et que quand on se liait à lui, on pouvait difficilement s'en défaire. Notre présence, quelle que soit l'époque, était en sa compagnie. Et il avait toujours une marge d'avance sur nous. En dehors de Chronos, personne avait pu aller plus vite que le Temps lui même. Et personne devrait tenter de modifier ce qui a été fait.
« Non. » répondis-je tout simplement.
J'avais tourné la tête vers Hadès.
« Non. » répétais-je. « Je ne pense pas qu'il est bon de vouloir changer ce qui a été fait. On doit vivre avec nos erreurs et tenter au mieux d'aller de l'avant. Quelle que soit la conséquence à laquelle on est confronté. »
Je me demandais bien pourquoi le dieu me posait cette question. Puis, je portais mon attention à Diane.
« Tu as raison. Ce sont ces choix qui font de nous ce que nous sommes. Ce sont eux qui dictent nos pas et qui nous rapprochent ou nous éloignent des gens qui nous entourent. Ce qui compte est ce qu'on fait aujourd'hui, pour eux et pour nous. Et non pas les erreurs commises par le passé. »
« Et dans le cas où on ne veut pas changer le passé mais qu'il se change par lui même ? » me coupa Hadès.
Je le regardais avec un air sceptique. Je ne comprenais pas du tout où il voulait en venir. C'était plutôt complexe comme question. Comment le Temps pourrait lui même décider de changer ce qui a été fait sans qu'un humain, quel qu'il soit, interfère avec lui ?
« Je ne pense pas que le Temps puisse lui même interférer sur le passé. Il faut une action humaine pour cela. »
Je sentais beaucoup d'hésitation dans sa façon de parler. Il savait ce qu'il voulait demander, mais il passait par quatre chemins pour y arriver.
« En imaginant qu'il y ait eu quelque chose d'humain dans tout ça, et qu'ensuite, cette chose humaine n'a plus rien touché. Mais que le Temps à continué à agir ? »
Je tentais véritablement de le comprendre. Et je me doutais que ce qu'il voulait nous dire, c'était qu'il avait fait quelque chose et qu'il ne savait pas comment revenir en arrière. Quelque chose avec le Temps ?
« Et si tu nous disais précisément de quoi il est question ? »
Il sembla hésiter. Puis, il soupira avant de nous regarder avec un grand sourire.
« Bien ! J'ai un ami qui habite très loin d'ici et qui est... chauve. Chauve et... juif. Et il a peut-être eu envie de faire quelque chose avec une chose qu'il avait. Du moins qu'il avait par le passé, mais qui aujourd'hui, même si elle est toujours en sa pocession, elle n'a pas de réel effet, car elle n'est plus comme elle l'était de base. Enfin, comme il l'a trouvé. Et imaginant que cet ami juif et... j'avais dit chauve, c'est ça ? »
Je ne pu m'empêcher de lui sourire. Il avait sans doute compris qu'il s'embrouillait sur son faux ami.
« Je demande parce que comme il était chevelu avant, mais qu'il est allé chez le coiffeur depuis, je ne sais plus si j'avais débuté son histoire quand il avait encore des cheveux, ou quand il était déjà chauve. »
« Bien sûr... » me contentais-je de répondre.
Il mentait tellement mal...
« Donc reprenons... si mon ami chauve et juif qui est allé au coiffeur avait quelque chose à lui qui était capable de faire des choses, mais que ces choses ne pouvaient plus être faites car cette chose que mon ami juif avait et qui était chauve, n'est plus opérationnelle. Comment se ferait-il que cette chose, impossible à faire, pourrait se faire même maintenant ? Et si on pouvait utiliser cette chose, comment savoir si on doit ou non l'utiliser tel quel, ou si on ne doit pas l'utiliser, parce que ça pourrait faire des choses qu'elle aurait pu faire comme chose par le passé, mais qui ne peut plus être fait dans le présent, car elle n'est plus capable de le faire ? »
Le pire dans tout ça, c'était qu'il semblait très clair dans sa tête et persuadé que ce qu'il disait était logique. Je me contentais de l'observer. Je sentais que Diane devait être aussi perdue que moi. Mais ça semblait important pour lui, alors autant tenter de lui répondre.
« Je ne comprends toujours pas à quoi tu fais référence, mais si tu veux une réponse clair sur tout ce qui touche au voyage temporel, mieux vaut ne pas y toucher. Surtout quand on ne le maîtrise pas. Et d'ailleurs, mieux vaut se tenir éloigné le plus possible de tout ce qui a un attrait au Temps. Et plus précisément au Sable Noir. »
Je tentais d'être le plus persuasif possible. Fronçant légèrement les sourcils, j'observais Hadès pour tenter de comprendre si il avait joué ou non avec le Sable Noir récemment. Il m'observa à son tour quelques instants avant de faire un grand sourire.
« Parfait ! Bon, je vous laisse, j'ai un petit quelque chose à faire. Histoire de mairies et tout ça, mais vous ne pouvez pas comprendre. »
Il nous salua et s'en alla. Je restais là quelques secondes à contempler la vue au loin. C'était une discussion étrange. Puis, au bout de quelques instants, je tournais la tête vers Diane.
« Tu fais toujours le lien avec la Mairie et Olympe. »
Ce n'était pas une question. C'était plus une affirmation. Ou plutôt une manière de lui faire comprendre que j'avais bien compris que Hadès cachait quelque chose. Mais il était trop tôt pour s'en préoccuper. C'était un dieu un peu compliqué à gérer. Quoi qu'il faisait, on finirait par l'apprendre et on gérerait avec lui la situation.
« Tu parlais de Pitch, je crois ? »
Absolument pas. Mais elle l'avait évoqué un peu avant, et je voulais en savoir plus. J'aimais les ragots et détails croustillants.
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Regarder le soleil qui s'en va, te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou, te dire que les méchants c'est pas nous.
Un ami, chauve et juif ben voyons...Je n’avais même pas besoin de sonder ses émotions avec l’empathie pour savoir qu’il était en train de mentir, franchement même Apollon saurait mieux bricoler une histoire que lui. J’espérais juste qu’il ne fasse rien d’insensé. Je voulais bien assurer les relations diplomatiques entre Olympe et Storybrooke, mais Hadès était malheureusement un être imprévisible qui avait tendance à partir dans tous les sens sans se soucier des conséquences. J’avais passé trois jours récemment à rédiger une lettre d’excuse pour son comportement après avoir eu vent de cette histoire avec les minotaures. Hadès était le maire, mais il était également un dieu, et donc cela entrait dans ma fonction d’essayer de réparer ses bêtises. Je n’avais pas envie de nous voir subitement entretenir de mauvaises relations avec la police à cause de lui.
Je ne savais pas ce qu’il manigançait actuellement et je n’avais pas eu le temps de lui dire de rester prudent -même si j’étais certaine qu’il ne m’écouterait pas- que déjà il était repartis. Honnêtement, je ne fit aucun effort pour retenir mon soupire, il m’épuisait et je ne savais même pas ce qu’il manigançait, mais rien que le fait de savoir qu’il allait encore s’attirer des ennuis – et probablement à nous également, faisait le travail.
- Il faut bien que quelqu’un rattrape ses bêtises, et présente des excuses à sa place. Répondis-je pour la partie mairie.
On allait pas se mentir, être le bras droit d’Olympe signifiait que je passais mon temps à cadrer et tempérer Apollon afin qu’Olympe ressemble encore à quelque chose, faire la liaison entre Olympe et la mairie cela voulait dire faire grosso modo la même chose mais en remplaçant Apollon par Hadès, et Olympe par Storybrooke. J’essayais du mieux que je pouvais pour ne pas véhiculer une image négative de ma famille. Oui, il y avait des cas a part comme Hadès, mais il n’était pas méchant juste un peu...Imprévisible sur les bords.
- J’ignorais, que vous vous intéressiez aux ragots. Dis-je tout de même avec un haussement de sourcil amusé, lorsque le titan à mes côtés évoqua mon compagnon.
Je n’en parlais pas beaucoup, pour ne pas dire jamais en dehors d’Apollon parce que je n’avais jamais été franchement expansive lorsque cela concernait ma vie privée. Et Pitch, faisait justement partie de cette vie privé. Même si je supposais, qu’avoir un fils qui passait son temps à faire n’importe quoi et dont le seul qualificatif qui mettrait tout le monde d’accord le concernant était « dangereux ». Sur Phobos aussi, d’ailleurs je ne m’épanchais pas vraiment, j’avais atteint un stade où j’éprouvais surtout une forme de résignation le concernant. J’ignorais comment toute cette histoire se finirait, mais ce dont j’étais sûr c’est que ce ne serait pas une fin heureuse. Et ce pour aucun de nous, je ne pouvais pas accéder à la demande de Phobos, et j’en avais parlé avec mon compagnon afin qu’il ne soit pas tenue à l’écart. De même, Phobos ne voulait pas de mon schéma familial, a partir de là j’estimais que la communication était « bouché ».
- Il va bien, actuellement il s’occupe d’une petite fille. A l’origine ça devait être juste pour un week-end mais au final, disons que le week-end s’est prolongé. Il l’a rencontré en Irlande l’année où on a été séparé. Il peut dire tout ce qu’il veut, mais ça se voit qu’il est content qu’elle soit là, il s’est attaché à elle et elle à lui. C’est amusant de voir que malgré son côté intimidant il y a des enfants qui s’attachent à lui, connaissant son passé je me demande s'il n'a pas un espèce de feeling avec les filles.
J’essayais de dissimuler un rire, en me raclant la gorge mais c’était presque peine perdue. Au final, je trouvais cette situation plutôt drôle, je savais qu'il avait déjà été père par le passé et qu'il considérait égaement sa créature comme sa fille. A présent, voilà qu'il se retrouvait à devoir jouer les pères adoptifs pour une troisième. Et puis, Pitch pourrait dire ce qu’il voulait mais je savais qu’au fond il était content que Siobhan soit là. Il n’était plus tout seul dans sa maison, il avait une autre présence. Et pour cela, j’étais reconnaissante envers la fillette. Bien sûr, j’avais toujours fait en sorte de partager mon temps équitablement entre mes responsabilités et les gens que j’aimais, surtout Pitch. Simplement, je n’étais pas tout le temps là et si quand je ne pouvais pas l’être physiquement, je prenais des nouvelles en l’appelant ou en lui envoyant des textos, j’estimais quand même qu’il méritait de ne pas être toujours seule et en cela, j’étais reconnaissante envers la fillette d’être là.
- Cela n’a pas été facile non plus, de lui dire que pour Phobos il ne représentait rien. A chaque fois qu’on parle de lui, c’est toujours en tant que « notre » fils, pas uniquement le mien. Et pour moi aussi, Pitch a toujours été son père et pas...pas Elliot.
C’était difficile de contenir ma grimace, Elliot était mon neveu rien de plus. A mes yeux, il en serait toujours ainsi. Alors que Phobos le considère comme son père désolée mais je trouvais cela un peu glauque quand on savait qu’il me considérait bel et bien comme sa mère.
- Mais après tout, je ne suis pas ici pour parler de Phobos. Aussi laissons cela de côté, les ragots vont dans les deux sens vous savez. Je vous ait parlé de Pitch alors à vous, de me parler de vous. N’importe quel sujet m’ira, au fond on a jamais vraiment prit le temps de faire ça. Je veux dire, de prendre des nouvelles l’un de l’autre, et je sais que c’est aussi de ma faute je ne vous rejette pas tout sur le dos. Simplement, je me dit qu’on aurait pu le faire plus tôt. S’asseoir comme cela sur un banc et simplement discuter, sans nécessairement évoquer la fin du monde imminente ou mes soucis relationnel avec mon fils, voir essayer d’avoir plus d’informations sur certains point de mon passé. Ou on pourrait aller ailleurs aussi, je ne sais pas essayer d’expérimenter une journée oncle/nièce a peu près normale.
Même si ici la normalité était une notion relative, c’était bien pour cela que j’avais dit « a peu près ». D’ailleurs, je ne savais même pas vraiment ce que faisaient les oncles et nièces « normaux ». J’avais proposé ça comme cela, puisque après tout j’étais venue pour enterrer la hache de guerre, alors autant essayer de repartir sur de bonnes bases non ?
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J'appréciais beaucoup d'entendre Diane parler ainsi de son compagnon. Elle semblait réellement heureuse et ça me faisait plaisir à voir. Je repensais à la petite fille qui gambadait dans la Grande Vallée avec son arc, et je voyais ce qu'elle était devenue aujourd'hui. C'était cette chance qu'avaient les parents et les grands parents, avec leurs enfants et petits enfants. Elle n'était pas ma fille, ni ma petite fille, mais j'avais un lien très fort avec chacun d'entre eux, même si pour certains il était moins présent aujourd'hui qu'à l'époque.
J'eu une petite pensée pour Aphrodite. Quelque chose qui me déchira le coeur. Je ne voulais pas évoquer avec Diane ce que j'avais appris sur elle et qu'elle devait pour l'heure, savoir. Ce n'était pas utile à l'heure actuelle. Ca ne le serait sans doute jamais. Elle avait fait son choix, ses choix. Elle avait pris sa décision quant à la suite des événements. J'espérais juste que son futur serait moins funeste que celui que je redoutais pour elle. Comment en étions nous arrivé là ?
Heureusement, la vue d'une Diane heureuse me remontait le moral. Elle n'avait pas changé. Elle souriait autant que quand elle était une petite fille. Finalement, c'était elle qui avait évoquée Phobos. Elle avait parlé de Pitch et de son lien avec lui. Mais aussi d'Elliot.
Quand par le passé j'avais compris que Apple était restée dans le jeu créé par Elliot, on était partit tous les deux la chercher. Ce qu'on ignorait sur le moment, c'était que le Temps ne s'était pas écoulé de la même manière pour elle que pour nous. Elle y avait passé beaucoup d'années toute seule. Je ne pouvais pas revenir en arrière et effacer cette partie là de sa vie. J'avais déjà effacé bien trop de choses que je regrettais d'avoir ôté de sa mémoire. D'ailleurs, la quasi totalité était revenu. Je ne comprenais pas encore comment cela avait-il pu être possible. Elle possédait une grande force en elle. Sans doute la même que Phobos. A la différence qu'elle n'utilisait pas ce pouvoir, et qu'elle ne l'utiliserait sans doute jamais. Ce qui était bien mieux ainsi.
Phobos n'est pas le fils d'Elliot. Il est le fils de qui elle souhaite. Car une chose est inéluctable, Diane est sa mère. C'est donc à elle de décider. Mais je me doutais que ça n'allait pas être facile. Car Phobos n'était pas du bon côté. Et il était allé bien trop loin. J'ignorais ce que Chronos lui réservait encore dans le futur, mais je me doutais qu'il aurait un rôle crucial à jouer. J'avais juste peur de tenter de comprendre lequel. Ce n'était encore qu'un enfant. Un enfant qui avait vécu à l'écart, dans un monde. Il s'y était retrouvé tout seul. On peut supporter cette solitude quand on est adulte, et encore, mais pas quand on vient tout juste de voir le jour. Il avait eu une enfance difficile, et je me demandais à quoi cela aurait-il pu ressembler si il avait eu une enfance normale. J'aurais pu penser qu'avec Diane en tant que mère, il n'aurait pu avoir qu'un bon futur, mais Elliot n'avait pas eu de mauvais parents. La vie nous réserve parfois de très mauvaises surprises...
C'était donc à moi de lui donner des ragots ? Ca m'amusait. Je ne savais pas trop quoi lui raconter. Ma vie n'était pas des plus intéressante en ce moment. En tout cas elle avait raison. J'aimais aussi beaucoup passer ces instants avec elle.
« On pourrait effectivement aller ailleurs, rien que tout les deux. » lui dis-je en souriant.
J'étais plutôt pour cette journée entre oncle et nièce. Ca me faisait penser à Hadès. Il m'avait évoqué diverses journées de ce genre. La journée père et fils qu'il avait mis en place récemment avec Elliot. Mais aussi la journée Apple et Hadès. Une journée un peu spéciale qui se situait souvent dans un parc d'attraction et avec Autumn à ce que j'avais compris. Et il y avait la journée père et fille... celle là aussi il me l'avait évoqué, et je venais d'y songer une nouvelle fois.
Je nous avais fait apparaître devant la Cité olympienne. La majestueuse Cité qu'avait commandé Gaia à nos Bâtisseurs.
« Tu sais qui a conçu la Cité ? » demandais-je à Diane, car j'ignorais si elle le savait.
Je nous avais fait apparaître ici, car une journée entre oncle et nièce divin, ne pouvait débutée qu'ici. Et puis, ça faisait quelque temps que ça me démangeait de faire quelques modifications à cet endroit.
« Tu sais ce qui serait bien tout autour de la Cité ? De la verdure. Des grands champs. Ca manque, je trouve. »
Avec la plage au loin, ça serait magnifique. Je regardais autour de moi pour visualiser d'où à où pourrait aller la verdure.
« Gabrielle pourrait venir brouter l'herbe par ici. Elle est sans doute aussi bonne qu'à Storybrooke, mais c'est de l'herbe divine. » lui confiais-je en lui faisant un petit clin d'oeil.
D'ailleurs, il me venait une idée. Elle avait bien parler d'échanger des ragots, n'est ce pas ?
« Faudra juste prévenir Atlas de la présence de Gabrielle dans les parages. Dans mes souvenirs, il éprouve certaines difficultés avec les chèvres. Je me rappelle qu'il s'est fait courser par l'une d'entre elle à Titania. Et depuis, il n'en a pas peur, mais disons qu'il apprécie guère leur présence. »
C'était le seul qui n'aimait pas les chèvres. Enfin, le seul de mes proches frères et soeurs. D'ailleurs, tant qu'à faire...
« Mnémosyne adorait ma chèvre. Elle ne le disait pas, mais je trouvais souvent des restes de feuilles étranges autour de mon palais. Je la soupçonnait de venir parfois en déposer. » confiais-je également à la déesse.
Je n'avais pas des chèvres. J'en avais qu'une. D'ailleurs, aujourd'hui, c'était à nouveau le cas. Je n'avais que Gabrielle. Je ne comprenais pas l'utilité d'avoir plusieurs amis de compagnie. Un seul suffisait amplement.
Je me demandais si cette journée jardinnage allait plaire à Diane.
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Regarder le soleil qui s'en va, te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou, te dire que les méchants c'est pas nous.
Qui avait construit la cité ? C’était une question à laquelle je pouvais aisément répondre maintenant que j’y pensais. Personne ne se l’était vraiment posé, mais maintenant que j’y réfléchissais nous avions trouvé des plans lors de notre premier contacte avec le titanesque, et nous avions vu un hologramme de Gaïa avec un bâtisseur également, a partir de là je suppose qu’il était facile d’assembler les pièces du puzzle entre elles et de deviner qui avait construit la cité.
- C’est Gaïa non ? Lors de notre première expédition dans le monde titanesque, nous nous sommes rendu dans la forteresse des bâtisseurs, nous y avons trouvé des plans d’Olympe et nous avons vu un hologramme de Gaïa en train de parler avec l’un deux. Ce serait donc logique qu’elle en soit à l’origine.
Et cela ne me surprenait pas spécialement non plus, Gaïa semblait être à l’origine de beaucoup de choses nous concernant. C’était donc, « normale » je suppose qu’au moment d’effacer notre mémoire, l’idée qu’elle soit notre mère a tous se soit implanté. Même si maintenant nous savions que ce n’était plus le cas, et qu’il s’agissait des autres titans, cela ne changeait pas tout ce qu’elle avait entreprit pour nous protéger. Si nous étions là, aujourd’hui c’était en partie grâce à elle, et je lui en étais reconnaissante. Même si nous n’avions commencé à agir comme une véritable famille que tout récemment -sept ans lorsque l’on avait vécu des milliers d’années ce n’était pas grand-chose- je ne pouvais nier que de nombreuses choses avaient été mise en place, afin que nous puissions justement pouvoir agir en tant que tel. Les titans n’étaient pas responsable de ce qu’il s’était produit après, notamment en ce qui concernait Zeus…
- Vous savez quoi, c’est une excellente idée. J’ai toujours trouvé que en dehors des jardins, la cité elle-même manquait de verdure.
Ou peut-être était-ce juste moi qui avait cette impression. Ce n’était après tout, pas pour rien que j’avais choisis de retaper une vieille bâtisse près de la forêt pour y élire domicile quand j’étais arrivé ici, j’avais besoin d’avoir un contacte avec La Nature, de près ou de loin il me fallait de grands espaces et de la verdure. Ici aussi, je mettais un soin particulier à m’occuper des jardins d’Olympe -j’avais même bannie les gardes de cet endroit. Surtout que je pouvais me permettre plus d’excentricités que mon jardin à l’anglaise à la la maison. Olympe, avait son propre climat, et je pourrais décider d’installer une bambouseraie qu’elle se développerait à merveille ici, là où ce ne serait pas possible à Storybrooke.
- On mettra un panneau : « attention à la chèvre » plaisantais-je après la révélation concernant Atlas et sa mésaventure passé avec l’une des représentantes de cette espèce.
C’était assez drôle d’imaginer le titan se faire courser par une de ces bêtes, après elles étaient comme tous les animaux, si on faisait quelque chose qui leur déplaisaient elles le faisaient savoir à leur manière. Les chiens aboyaient ou mordaient, les chèvres chargeaient avec leurs cornes.
Je ne savais pas très bien, pourquoi j’avais posé cette question. Peut-être voulais-je me faire une véritable opinion de notre mère, une image moins idéalisé que celle qu’Apollon m’avait dépeinte après leur rencontre, et moins ternie que celle que je m’étais faite lorsque je l’avais moi-même rencontré. En discuter, avec quelqu’un qui l’avait bien connu d’elle, me semblait peut-être la meilleure chose à faire, tandis-que je nous dirigeais vers les jardins de la cité. Si on voulait s’occuper de donner plus de verdures aux alentours de la cité, il allait nous falloir quelques outils. J’aimais bien laisser La Nature faire son œuvre, même si de temps en temps il m’arrivait de donner un léger coup de pouce divin à ce que je plantais.
- Pour les champs, ce sera aussi un excellent endroit pour pique-niquer, Apollon adore cela, il s’est toujours plaint qu’on avait jamais d’endroit réellement propice à cela. Il nous arrive de faire apparaître une table pour manger dans les jardins, mais ce n’est pas exactement la même chose. Là, il ne pourra plus rien dire à ce sujet.
Parfois, j’avais l’impression que la ressemblance avec Apollon, était bien plus profonde que je voulais l’admettre. Voilà, que je me mettais à passer du coq à l’âne comme lui, et à avoir mille idées en tête. Je posais une question sur Mnémosyne, puis passait de nouveau à la partie « jardinage », si tout d’un coup je me mettais à poser des questions sur la cité en elle même, je ne serais même pas étonné. D’habitude, j’étais plus ordonné que mon frère, mais ces derniers temps j’avais l’impression de jongler entre plusieurs rôle, et d’avoir plusieurs casquettes à la fois, cela venait peut-être de là. Si je pouvais régler ses problèmes de coeur juste en claquant des doigts, ce serait déjà fait, malheureusement c’était quelque chose que je ne maîtrisais pas. L’experte en la matière, à qui j’aurais sans doute demandé des conseils n’était pas vraiment ma personne préférée en ce moment.
Je préférais éviter de trop penser à elle, parce que cela me faisait irrémédiablement penser à Phobos, et penser à lui me nouait l’estomac à cause de l’angoisse. Aujourd’hui, je ne voulais pas me sentir angoissé, je voulais me sentir détendue et simplement apprécier un moment en famille.
- Si vous voulez un autre ragot, en échange des informations sur Mnémosyne : Apollon est une catastrophe ambulante en cuisine, là où il passe l’ordre et l’électroménager trépasse. Il ne me fait plus changer le grille pain toutes les cinq minutes, mais généralement la cuisine ressemble à un remake d’Apocalypse now, et ses plats sont généralement immangeable. Je vous déconseille de lui demander de vous préparer quoi que ce soit.
Il l’assumait d’ailleurs, et le disait de lui-même qu’il n’était pas le meilleur des cuisiniers, pour autant je le soupçonnais d’être frustré d’éprouver des lacunes dans ce domaine, en témoignaient les nombreuses fois où il s’était essayé à faire des crêpes par exemple. Pour le « dieu de la perfection » comme il s’autoproclamait, être nul quelque part cela ne passait pas. Je lui faisais bien remarquer que je n’étais pas vraiment la meilleur qui soit dans le domaine artistique -a moins de faire passer cela pour un mauvais Picasso- mais cela ne semblait pas le conforter dans l’idée que la perfection n’existait de toute façon pas, bien au contraire. Au moins, ne pouvais-je pas lui enlever sa bonne volonté c’était déjà cela de prit le concernant.
- Je me rend compte, que je n’en sais que très peu sur Mnémosyne, et probablement n’aurais-je jamais réellement l’occasion de me faire une idée précise sur qui elle était. Je n’ai pour moi, que ce qu’Apollon m’a rapporté et ce que moi j’ai vu, c’est très peu. J’essaye d’être un peu moins fermé, alors si vous pouviez un peu me parler d’elle, je pense que cela m’aiderait. Vous aviez l’être d’être proche, du moins c’est ce que j’en déduit à votre manière d’en parler expliquais-je
Je ne souhaitais pas un portrait idéaliser, je souhaitais simplement savoir comment était cette femme qui était notre mère, avec ses qualités et ses défauts. Au fond, nous n’étions pas si différent les titans et nous. Il nous arrivait également de devoir prendre des décisions qui sur le moment nous paraissaient juste mais qui vu de l’extérieur semblaient mauvaises. Malgré le nombre d’années vécus, et nos pouvoirs nous n’en restions pas moins « humains » et faillible. Parfois, on cachait des choses au gens, pas par plaisir mais parce qu’on pensait qu’il s’agissait là de la meilleure manière de les protéger. Il nous arrivait d’avoir des maladresses, dans notre manière de nous comporter et peut-être d’avoir des idées extrême. Hypérion, s’était insurgé de l’emprisonnement de Zeus, là où pour nous c’était un moyen de garder un tyran dangereux et paranoïaque sous contrôle.
Les titans n’avaient pas été des parents parfait, mais nous non plus nous n’en étions pas. Certains laissaient leurs enfants livré à eux même sans s’en préoccuper, d’autres en faisaient pour de mauvaises raisons et des fois, l’enfant qu’on avait tellement désiré et qu’on était prêt à aimer de tout son être, tournait mal et peu importe nos efforts, la possible issu nous angoissait. J’avais beau ne pas vouloir aborder le sujet, Phobos ne quittait jamais vraiment mes pensées, et la seule personne avec qui j’en parlais vraiment c’était Pitch. Je tenais à ma famille, à cet équilibre pourtant encore si fragile que nous avions construit pas a pas. Mon seul regret actuel serait de ne pas passer autant de temps avec eux que je le souhaiterais, j’échangeais des textos avec Apple par exemple afin de toujours garder un œil sur elle, et de m’assurer qu’elle allait bien mais cela faisait un moment que nous n’avions pas réellement passé du temps ensemble toutes les deux, et pourtant j’essayais d’assumer un rôle important dans sa vie en tant que marraine je m’efforçais sans pour autant occuper la place qui aurait dût revenir à Aphrodite, d’être un de ses piliers.
black pumpkin
Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »
| Avatar : ➹ Bill Nighy & John Krasinski
« Il existe 175.000
espèces de papillons... »
« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »
| Conte : ➹ Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.
J'avais hoché la tête pour approuver ses dires. Oui, c'était bel et bien Gaia qui avait commandé la création des Temples aux Bâtisseurs. C'était elle même qui avait peaufiné les moindres détails de la cité Olympienne. Quant à chaque Bâtisseurs, ils avaient apportés leur propre contribution à chaque Temples. Ils étaient tous ensemble, un des plus beaux vestiges du passé, de notre passé.
J'oubliais parfois que quand j'évoquais mes frères et soeurs en présence de Diane, ou de n'importe quel autre enfant dieu, je faisais référence à leurs parents. Il était normal qu'ils aient des questions à leur sujet. Et il était juste qu'ils trouvent des réponses auprès de nous.
« J'ai croisé la route du dernier d'entre eux. » répondis-je à la déesse. « Le dernier des Bâtisseurs. »
C'était lors d'une escapade dans un monde où un vaisseau de Epiméthée c'était crashé. Une sorte de arche rassemblant de très nombreuses espèces d'animaux. Là bas, tout comme ici, on ignorait qui j'étais. J'avais pu passer inaperçu et tromper la vigilance de tous les enfants dieux, mais aussi de beaucoup de personnes qui auraient pu deviner qui j'étais. Mais pas sa vigilance à lui. Le Bâtisseur m'avait reconnu et il avait immédiatement lu en moi. Parfois, il m'arrivait de repenser à cet instant. Mais c'était sans le moindre regret, car j'avais agis comme il le souhaitait.
« Ce n'est jamais facile de mettre fin à une tâche. » annonçais-je. « Ni de vivre avec. »
J'avais pendant de très nombreux millénaires côtoyés les Bâtisseurs. Ils m'avaient aider à bâtir tout un univers, quand j'avais découvert un accès vers ce dernier. Ils comptaient pour moi. Même si je ne les avais jamais vue comme plus que ce qu'ils étaient... des Bâtisseurs. Je me demandais pourquoi j'évoquais tout cela avec Diane. Elle était du voyage ce jour là. Elle avait vécu toutes ces choses avec. Mais peut-être que je voulais justifier certaines choses que j'avais faite.
« Un Bâtisseur a pour tâche de bâtir. Mais ils ne font que créer ce qu'on leur demande de créer. Ils s'approprient et améliorent nos idées. Cela permet à des édifices tel que les Temples de voir le jour. Ou d'autres choses... »
Car ils ne bâtissaient pas que des édifices. Ils pouvaient aussi créer des objets, des empires, ou encore d'autres choses qu'on n'aurait peut-être jamais du leur demander... qu'il n'aurait jamais du leur demander.
« J'ai su ce jour là que les siens étaient morts. Il ne restait plus que lui. Et il ne souhaitait qu'une chose, partir à son tour. La douleur parfois de celui qui reste est bien trop forte. » songeais-je en pensant à ma propre douleur.
Mais je tenais le coup. J'avais encore des choses à accomplir avant de m'éloigner à mon tour.
Je levais les yeux, observant la Lune Noire quelques instants. C'est fou ce qu'une simple chose, aussi petite et insignifiante à la vue de tout l'univers et de tout ce qui existe, peut avoir une telle importance pour nous, et pour l'ensemble de toutes les créations de la Nature.
« Ils ont donné naissance à un guerrier. Un puissant guerrier créé sur mesure. Une force dépassant celle de beaucoup d'autres. Ils l'ont façonnés à leur façon. Ils y ont apportés leurs améliorations. Mais ils n'ont fait qu'obéir aux ordres et suivre les directives. Ils ne méritaient pas de disparaître pour une erreur commise par quelqu'un d'autre. »
Je me doutais qu'il avait mis fin à leur existence. Chronos avait ordonné la création de Galan. La première et l'unique créature composée de Sable Noir et façonnée par les Maîtres Bâtisseurs. Une créature bien trop forte, qu'il n'avait lui même pas pu stopper et qui avait causé la perte de notre monde, de notre univers, et du siens. La perte de toute chose, en répondant simplement à un ordre. Je me demandais si un jour tout cela pourrait prendre fin et s'arranger. Mais il allait falloir se montrer patient pour obtenir une réponse.
Tournant la tête vers Diane, je lui avais souris faiblement. Je voulais changer de sujet et passer à autre chose, et elle en tenait un vraiment très bon !
« Tu n'as jamais gouté à son thé, n'est ce pas ? Si l'occasion se présentait à toi, n'y touche surtout pas. Il est imbuvable ! »
Oui, je faisais référence au thé de Mnémosyme. Je le buvais quand j'y étais forcé et pour ne pas contrarier la Titanide. Elle était assez lunatique. Pas étonnant que sa fille soit directement liée à la lune. Ca me faisait sourire en songeant à cela.
Après cette pensée, j'avais observé Diane quelques instants. J'aurai aimé faire plus que de lui parler de Mnémosyme. J'aurais voulu l'amener la voir. Mais c'était impossible aujourd'hui. La titanide n'était plus des nôtres et ça me fendait le coeur rien que d'y songer. Elle avait sacrifié sa vie pour une noble cause. Elle avait beaucoup souffert, bien plus que n'importe lequel d'entre nous. Mais certaines choses ne pouvaient pas encore être dites.
« Elle était quelqu'un de vraiment exceptionnel. » déclarais-je à Diane. « Les soirs de pleines lunes, quand elles étaient toutes dans le ciel, elle sortait afin de cueillir une herbe qu'elle jugeait très utile pour fertiliser la terre. Ensuite, le lendemain, elle enroulait plusieurs de ces brindilles ensemble et les déposait tout autour de la Cité. Elle en mettait aussi dans mes champs. Mais pour information, ça n'a jamais fait pousser d'avantage la verdure avoisinante. Par contre, ma chèvre aimait beaucoup ces herbes fraîchement cueillis. »
Je lui adressais un petit sourire. Je revoyais encore Mnémosyne venir le matin dans mon champs. Je savais qu'elle était là, car je pouvais sentir l'odeur de son thé à l'entrée de mon domaine. Elle en déposait toujours un bol à chacune de ses venues. Je faisais mine d'apprécier, et elle se doutait que ce n'était pas le cas. Je m'étais souvent demandé si elle avait quelque chose contre moi pour me forcer à en boire à chaque fois, ou si c'était juste pour me taquiner. Mais comme ça semblait beaucoup l'amuser, à chaque fois, j'avais opté pour cette seconde option.
« ... »
J'avais tourné la tête en direction de Socrate. Il était apparu juste à quelque pas de Diane. C'était la raison pour laquelle je l'avais vue. Il n'avait pas encore prononcé la moindre parole. Je sentais à son regard qu'il était perturbé par quelque chose. Pourquoi était-il venu jusqu'ici ? Il avait tourné la tête vers Diane, puis il m'avait une nouvelle fois regardé. Il ne parlait toujours pas.
« Socrate ? » demandais-je, inquiet.
Qu'est ce qu'il avait ? Il ne semblait pas blessé ni rien. Que voulait-il ?
« Paphos... le Temple... » précisa t'il.
Qu'y avait-il ? Je savais très bien de quel Temple il me parlait. Il était question de celui de Aphrodite. J'attendais qu'il m'en dise plus.
« Il a été attaqué. »
Ca le touchait. Il ne savait pas comment nous l'annoncer. Des gardes étaient apparus juste après Socrate, sans doute pour prévenir Diane, et me prévenir. En tout cas, ils étaient un peu plus nombreux cette fois ci. Je ne quittais pas du regard Socrate. Qui aurait attaqué un Temple ? Qu'est ce qu'il voulait dire par une attaque ?
« Déesse ! » s'exclama l'un des gardes. « Trois de nos Temples ont été attaqués. Les Hécatonctrires... »
« Hécatonchires. » le corrigea le second.
Comme si c'était info était importante...
« Ouais, c'est ça, les Hécaton... enfin les trucs devant son tomber. Boom, comme ça. » précisa t'il en mimant quelque chose qui tombait d'un geste brusque sur le sol. « Trois de nos temples déesses ! Vous vous rendez compte ? »
Le second garde lui fit une tape sur le haut du crâne. Sans doute pour la manière dont il s'adressait à Diane. Je regardais en direction de Socrate. Il n'avait pas prononcé plus de paroles qu'avant. Sans la moindre hésitation, je nous avais téléporté tous les trois, sans les gardes, à Paphos.
Et effectivement... ici, gisait le cadavre de deux Hécatonchires... et le Temple semblait avoir été souyé. On allait entrer à l'intérieur pour voir ce qui s'était passé. Il fallait rester sur nos gardes. Allez savoir qui avait fait ça.
Je tournais la tête vers Socrate.
« Dans chaque Temple les gardiens sont tombés ? » lui demandais-je.
Il ne semblait pas connaître la réponse. Sans doute qu'il était venu dès que le premier Temple s'était fait attaquer. Socrate était lié à chaque Temple. Il était le Gardien des Vestiges de notre passé. Il savait précisément quand ces derniers recevaient de la visite ou non, et il archivait tout, dans sa Bibliothèque. Gaia lui avait conféré cette fonction par le passé, et je ne m'y étais pas opposé. C'était quelqu'un de consciencieux et un précieux ami.
Quant à celui qui avait fait cela, qui que ce soit, ce n'était pas notre ami.