Ecran en noir et blanc, qualité d'image des années 60.

SEQUENCE 1 - Salon INT/JOUR

DYSON (24 ans), veston noir sur chemise blanche, s'avance dans le salon d'une chic maison de quartier d'une petite ville charmante de la côte est des Etats-Unis. Il regarde la caméra tout en s'avançant vers le canapé sur lequel il s'asseoit pendant sa phrase.

DYSON
accueillant
Salut, je m'appelle Dyson. Vous ne me connaissez pas encore. La semaine dernière, dans le premier épisode, vous avez vu l'histoire de mon frère, Géo, et son arrivée dans la surprenante ville de Middleview. Il est temps désormais de vous raconter l'histoire de ma famille.

Dyson hausse les épaules en tournant la tête, regardant une autre caméra.

DYSON
Je sais ce que vous vous dîtes. Une famille aisée dans la ville clichée du rêve américain... ils ne doivent certainement pas avoir d'histoire intéressante.

Il tourne la tête vers la première caméra.

DYSON
Détrompez-vous. Il y a une chose qui n'a rien de cliché à Middleview. Et c'est bien ma belle-sœur, Honey.

SEQUENCE 2 - Flashback

HONEY (27 ans), en tailleur et un clutch à la main, marche dans une rue fréquentée par de nombreux hommes en costume. Une musique gaie se fait entendre en fond sonore, extradiégétique. Elle regarde autour d'elle, l'air joyeux.

DYSON
voix off
Il était une fois, une jeune fille typique. Un jour, par hasard, elle se heurta à un jeune homme non moins typique.

Honey passe les portes tambour d'un centre commercial en se heurtant à GEO (28 ans), en costume, qui entrait en même temps qu'elle. Honey et Géo se regarde un instant dans les yeux avant de continuer leur chemin.

DYSON
voix off
Elle se heurta à ce jeune homme une deuxième fois. Une troisième fois.

Honey et Géo se heurtent, en marchant se voir, dans les rayons d'un supermarché, à deux reprises.

DYSON
voix off
Alors, ils décidèrent de s'asseoir et d'étudier ensemble le moyen d'éviter un accident.

Honey et Géo partagent un repas ensemble.

DYSON
voix off
Ils devinrent bons amis, et découvrirent qu'ils avaient une foule de gouts communs.

Honey et Géo dans un slow ensemble.

DYSON
voix off
La radio...

Honey et Géo sont assis dans l'herbe à côté d'un poste de radio, et s'embrassent. Rires du public.

DYSON
voix off
La télévision...

Honey et Géo sont assis devant un poste de télévision, et s'embrassent. Rires du public.

DYSON
voix off
Les trains.

Honey et Géo sont dans une décapotable devant une voix ferrée sur laquelle passe un train de marchandise. Ils s'embrassent. Rires du public.

DYSON
voix off
Bientôt, le jeune homme trouva la jeune fille attirante, désirable, irrésistible, et fit ce que tout jeune homme typique en pareil cas : il lui demanda de devenir sa femme.

Dans un magasin de bijoux, Géo passe la bague au doigt d'Honey.

DYSON
voix off
Ils eurent un mariage typique. Une lune de miel typique. Et un appartement typiquement conçu pour de jeunes mariés.

Dans leur appartement, Honey, en nuisette, se recoiffe devant sa coiffeuse, tandis que Géo, debout en veste en cuir, boit une coupe de champagne.

DYSON
voix off
Petite exception toutefois : Il se trouva que la jeune fille était une sorcière.

Honey agite le doigt, et un peigne, posé sur la commode à l'autre bout de la chambre, s'envole dans sa main. Rires du public.

GENERIQUE - Dessin animé

Sur une musique, une femme en tenue de sorcière, blonde, s'envole sur un balais au dessus d'une ville sous un ciel bleu-nuit et une pleine lune jaune. Elle sourit à la caméra. Elle écrit, par sa trajectoire, le titre de la série dans le ciel étoilé et scintillant.


La sorcière revient et passe à travers les lettres qui disparaissent. La sorcière se tient debout face à l'écran.


Son nom disparaît. La sorcière enlève son chapeau, et agite son nez, un tintement se fait entendre. Elle se retrouve alors dans une cuisine, en robe avec tablier, une poêle à la main. Son mari, en costume, arrive en souriant et l'embrasse sur la joue. Elle disparaît dans un éclat d'étincelle. Il se tient debout, surpris, face à l'écran.


Il baisse les yeux, et trouve un chat se frottant affectueusement à sa jambe avant de sauter dans ses bras et de se transformer en la sorcière à nouveau.
Un homme plus jeune arrive devant l'écran, et hausse les épaules, alors que la poêle s'agite derrière eux, et lance un nuage de suie sur lui.




Un camion de technicien audiovisuel est garé à côté une route particulièrement calme de banlieue. Tout paraît normal à ceci près que devant lui... la route était barré par un gigantesque mur semi-transparent bleu qui grésillait. La zone que ce mur recouvrait était en forme d'hexagone, piégeant toute une ville dans une simulation malsaine : une sitcom des années 60 que Lisa Queen observait à l'intérieur du camion sur une vieille télévision.

Inquiète, elle soupira. Honey et Dyson ont rejoint les personnages principaux... cette mission de sauvetage est mal barrée...



Euh... fis-je, bras croisé et doigt levé, un air incertain sur mon visage qui se tournait vers Lisa. Lisa était assise sur une chaise de bureau, dans notre mini-QG de fortune sous le poste de police (puisque nous n'avions plus que ça), mais face à elle, au lieu d'un habituel ordinateur ou de quelques papiers sur lequel elle travaillait... il n'y avait qu'un vieux modèle de télévision, le genre totalement rétro des années 50 ou 60. Celle-ci diffusait ce qui avait l'air d'une sitcom toute aussi vieille, en noir et blanc, avec les codes de la vieille comédie américaine et les rires enregistrés.

Je fronçais les sourcils. Tu m'as dit "viens d'urgence au Q.G., j'ai trouvé la dernière localisation de Géo Trouvetou". Alors déjà : depuis quand est-il disparu ? Il est parti il y a longtemps vivre ailleurs mais il n'a jamais été question de le traquer... Et ensuite : pourquoi diable, dans ce que tu décris comme être une urgence, tu regarde une vieille série comique ?

Lisa ne quittait pas les yeux de son écran, attentive mais extrêmement sérieuse face à ce qu'elle regardait, cassant totalement l'effet des rires de la série. Regarde bien. Le personnage principal, on va le voir de face dans pas longtemps.

Toujours aussi perdu, je me penchais vers la télé pour regarder. C'était a priori l'histoire d'un homme qui arrivait dans une ville que je connaissais (Middleview était une ville pittoresque non loin de Storybrooke). Et d'un coup, je fis les gros yeux alors que je voyais son visage.

Mais attends c'est... ça peut pas dater des années 60 ça, c'est... bégayai-je, choqué.

Lisa se tourna enfin vers moi. Géo Trouvetou. Dyson, on a de sérieux problèmes : OMEGA a été hackée. Tu te souviens des simulateurs qui nous ont fait croire, quand j'étais du côté des méchants, qu'on était à Moscou alors qu'on était en Sibérie ?

J'acquiesçais, inquiet. Oui, Géo l'avait crée pour que vous ne révéliez pas la magie au public, et vous l'avez fait à une simulation...

Cette fois, elle a été utilisé sur une ville qui existe, et l'illusion est poussée plus loin. Pourquoi une sitcom, j'en sais rien, mais je doute que Géo ait conscience que sa vie ou l'époque dans laquelle il se trouve ne sont pas réelles.

Je me grattais la tête, dépassé. Pourquoi quelqu'un irait faire ça ?

Lisa haussa les épaules, et se leva, en rangeant son matériel. J'en sais rien, mais si tu veux mon avis, Middleview n'est pas une cible mais un test. Il faut exfiltrer Géo de là si on veut désactiver le simulateur et retrouver le contrôle d'OMEGA. Dépêche toi, tu plonge dans une sitcom.

J'étais encore plus dépassé. C'était l'introduction à une mission la plus rapide que j'ai pu avoir. Perturbé pendant un moment, je me repris rapidement. Si c'est ça notre mission, je n'y vais pas seul, il nous faut une experte.

Lisa sourit alors. Tu crois quoi ? J'ai envoyé un message à Honey. On part la récupérer.



Lisa se gratta la tête. Aussitôt avait-elle plongé Honey et Dyson dans le Hex (comme elle avait appelé la simulation de Middleview, en forme d'hexagonal), qu'ils ont pris part à l'intrigue. Hors de question, bien sûr, de les rejoindre, ou plus personne ne serait sur le coup. Alors elle devait rester là, à faire son rôle établi depuis le début, guider la mission. Sauf que maintenant, elle n'avait plus personne à guider : le matériel high-tech qu'ils transportaient (téléphone, oreillettes, ordinateur) s'étaient transformé en accessoires des années 60 et donc impossible à contacter.

La voilà donc devant un poste de télévision à regarder une sitcom avec ses amis en personnages principaux, en train de réfléchir à quoi faire pour les sortir de là...

dyson & honey

Le taxi de Dyson se gara au centre-ville de Middleview, le laissant sortir pour regarder la petite ville, mondaine mais vive, à laquelle il n'était pas habitué, vêtu de son habituel veston noir sur sa chemise blanche. Il regarda la caméra. Middleview est bien calme, mais pourtant, c'est toujours compliqué de trouver sa place ici. Ou en tout cas, les garçons comme moi.

Toujours en s'adressant au spectateur, il se mit à marcher une fois qu'on lui ait donné sa valise. Je veux dire... je suis heureux pour Géo, mais il a toujours été le chanceux de la famille. Son histoire est si facile que tout le monde dans la fratrie en est jaloux. Dyson s'excusa, alors qu'il gênait le chemin de deux personnes entre lesquelles il essaya de se faufiler pour continuer son chemin.

C'est déjà compliqué de se faire entendre, quand on est quatre frères dans une famille agitée, alors imaginez se lancer dans la vie active sur ses bases là. Géo, lui, a réussi, en se lançant à Middleview. Un choc, pour maman, vous imaginez même pas !

Dyson s'arrêta devant stand de fleurs, et sorti un billet de sa poche pour le tendre au vendeur. Un bouquet de roses s'il vous plait, demanda-t-il pour sa belle-soeur, qu'il ne connaissait pas très bien et qu'il avait du mal à cerner pour le peu qu'il en savait. Dyson tourna à nouveau son regard vers le spectateur.

Le schéma de maman était simple : on serait tous docteurs, avocats ou banquiers, dans une grande ville comme la capitale, ou New-York City. S'installer dans une petite ville de banlieue comme Middleview, ça ne lui a pas plu du tout, continua-t-il à expliquer avec une mine désolée sur le visage. Puis il haussa les épaules.

Heureusement pour Géo, ses frères eurent bien des facilités à la décevoir encore plus, ce qui permit à maman de relativiser en se rendant compte que son ainé était celui qui répondait le plus à ses attentes.

On lui tendit un beau bouquet, avec un mot à l'intérieur auquel il ne fit pas attention. Il la remercia d'un sourire avant de reprendre sa route, devant à nouveau se faufiler entre plusieurs personne pour ne pas gêner. Son regard se posa à nouveau sur le spectateur. Du coup, je suis bien content, moi, pour Géo-Pierre. Et Honey a l'air d'être le portrait de la femme à marier idéale que tout homme rêve d'avoir. Mais Middleview... c'est pas vraiment pour moi.

Traversant une route, il se dépêcha en trottinant, s'excusant auprès des voitures qui s'arrêtèrent brusquement face à lui en klaxonnant. Il regarda à nouveau le spectateur lorsqu'il atteignit l'autre côté de la rue, pouvant reprendre son chemin calmement lorsqu'il n'avait pas besoin de s'écarter pour laisser passer une autre personne qu'il dérangeait. Géo a toujours été le plus rangé d'entre nous. Sortir de l'ordinaire, ce n'était absolument pas une vie pour lui, on le savait tous. Il ne s'ennuyait pas dans une routine bien installée et sans aucune surprise, et c'était très bien pour lui ! Mais moi... je ne savais pas vraiment ce que j'attendais de la vie, et quand j'ai arrêté mes études d'économie, pour travailler dans un restaurant (ce qui a failli provoquer la crise cardiaque de maman), je ne savais pas non plus ce que j'attendais de ma vie. Mais j'aimais ce sentiment de devoir me battre dans l'existence pour avancer... oh pardon, s'excusa-t-il après avoir bousculé une femme.

Et Middleview, la ville typique des gens typiques aux vies typiques... c'était presque effrayant. Je voulais bien faire des efforts pour mon frère. Mais tout ici me faisait assez... peur, dit-il en suivant du regard un homme qui passait à côté de lui. Regardez, chuchota-t-il, je jurerais qu'il n'y a aucune imperfection sur lui, de sa coiffure à ses chaussures. C'est surnaturel, ça ! On dirait que tout Middleview est une carte postale animée. Effrayant par une banalité consternante. Mon frère était comme ça. Typique. Et je n'y trouvais pas ma place, moi, dans une vie typique.

Il soupira, en arrivant dans la petite de quartier chic aux maisons identiques, jardins parfaits, où tout était rangé, et où se trouvait, un peu plus loin, la maison de Géo-Pierre et Honey. Comment trouver sa place dans un endroit où chaque place ressemble exactement à celle de son voisin ?

Il s'avança alors vers la maison qui l'intéressait, et regarda le spectateur une dernière fois. Mais bon, un couple aussi normal que Honey et Géo-Pierre, c'était... un peu de repos dans un quotidien chaotique. Il fallait le prendre comme ça. Et après tout, maman me rabâche sans cesse de prendre exemple sur mon frère, alors je pouvais faire un effort pour qu'elle arrête de me le répéter pendant au moins une minute ou deux.

Dyson frappa alors à la tête, et les mécanismes parfaits dont il parlait juste avant, qui l'effrayaient tant, firent encore leur preuve lorsque la porte s'ouvrit quelques instants à peine après, avec le visage de Géo-Pierre qui ouvrit la porte, et Honey juste derrière, là où on attendait une épouse en accueillant un invité, dans la position exacte d'une épouse là où on l'attendait. Il esquissa tout de même un sourire.

Cher grand frère, dit-il à Géo en ouvrant les bras. Géo lui rendit aussitôt son étreinte dans un élan entousiaste.

Petit frère ! S'exclama-t-il alors avant de se tourner vers sa femme. Tu connais déjà Honey.

Dyson lui sourit alors. Chère belle-soeur, la salua-t-il en tendant le bouquet qu'il lui offrait. J'espère que vous aimez les roses, lui dit-il alors avec un sourire embarassé.

Son regard se posa d'ailleurs enfin sur le bouquet en question. Et alors que le bouquet arriva dans les mains de sa destinataire, Dyson, lui, put lire "Je t'aime mon amour" sur un carte au milieu des fleurs. Dyson se tourna vers la caméra, d'un air paniqué et exaspéré. Vous voyez pourquoi Middleview est le genre de ville qui me rend fou...

Cherchant un moyen d'éviter un horrible quiproquo terriblement gênant, Dyson céda à la panique et pointa du doigt le salon sans réfléchir davantage. Là, un élan ! S'écria-t-il alors, avant de plonger la main dans le bouquet, de prendre la carte quand Honey et Géo-Pierre regardait l'élan qui n'existait pas, et de... fourrer la carte dans sa bouche. Il esquissa alors un sourire désolé quand les regards curieux se posèrent à nouveau sur lui.

Ch'est churement la fatigue... expliqua-t-il alors.

Géo rigola et passa une main dans le dos de son frère. Sacré Dyson ! Viens donc t'asseoir dans le salon, nous porterons tes affaires dans la chambre d'ami.

Le moment gênant passé, Dyson attendit d'être de dos à ses hôtes pour recracher la carte et la cacher dans la terre d'un pot de fleurs avant de suivre la direction qu'on lui indiquait et de s'asseoir dans le salon.

Dyson se tourna vers le spectateur. Bon, je crois que maintenant, c'est le moment des bonnes manières et des discussions de politesse... Jusque là, j'avais raison, rien d'ordinaire, juste un joli petit couple typique qui répondait à tous les codes.

Il se tourna alors vers Honey avec un sourire poli, certes, mais sincèrement gentil. La maison est remarquablement bien tenue ! Vous êtes une vraie fée du logis, Honey !

Cette phrase aurait dû faire la discussion selon les normes de la politesse, et pourtant, elle mit très mal à l'aise Géo-Pierre. Avait-il dit quelque chose d'offensant. En regardant le spectateur, il soupira pour lui. C'est vraiment pas facile de rentrer dans la norme !

Heureusement, Dyson fut sauvé par le gong lorsque la fille de Géo et Honey arriva et le salua. Lui rendant son bonjour, il voulut s'adresser à elle quand... Bonjour ! Comment tu vas... ... il eut un trou noir sur le prénom de la pauvre enfant.

L'écran passa sur une animation du crâne de Dyson, avec de nombreux rouages et des petits bonhommes épuisés qui couraient en tous sens pour fouiller les dossiers de ses souvenirs, avant de regarder la caméra, un air embarrassé, et de hausser les épaules et les mains pour s'excuser silencieusement : aucun registre ne faisait mention du prénom de leur fille. Les yeux de Dyson, dirigés vers son crâne, se plissèrent dans un air de reproche qui firent se sentir coupable les petits ouvriers de sa mémoire.

Il s'éclaircit alors la gorge. Tu vas bien ? Se reprit-il alors finalement.


Lisa, paquet de popcorn à la main, et les pieds relevés sur son bureau installé dans sa camionnette, se mit à rigoler la bouche pleine. Haha, ok, Dyson est mon personnage préféré, il est stupide comme j'aime ! Elle prit une autre bouchée de popcorn, en prenant poignée par poignée dans la bouche et en en faisant tomber la moitié à chaque fois. C'est qu'elle est bien réalisée pour une sitcom de hacker.

A côté du poste de télévision sur lequel elle regardait, et enregistrait, Bewitched in the Middle dans laquelle ses amis étaient prisonniers, son ordinateur sonna une petite alerte. Lisa se redressa alors soudainement, rangea ses pieds sur le sol, et posa son paquet de popcorn plus loin, toujours en en faisant tomber une partie. Elle bougea sa chaise vers l'ordinateur et s'écria : Bingo !

Elle avait installé un logiciel de reconnaissance faciale pour essayer de détecter une personne importante parmi les personnages secondaires. Lorsque le personnage de Tabatha, la fille de Géo et Honey, était apparue à l'écran, le logiciel avait trouvé quelque chose.

Sans... déconner..., fit-elle, ahurie, en voyant le résultat de l'identité de l'actrice.

dyson & honey

Lisa ne mangeait plus du tout de popcorn, n'était plus du tout affalée, en mode détente, les jambes sur son bureau, devant son poste de télévision, comme à un simple dimanche matin devant une course de Formule 1. Soudainement plus sérieuse, le signe qu'elle était sur une piste et qu'en même temps elle n'était absolument pas sur le point de résoudre un mystère ou de répondre à une question puisqu'elle avait plutôt davantage de questions, elle était attentive à la sitcom, et tout autant à son ordinateur qui continuait de ramer le plus d'énergie que son unité centrale lui permettait de brasser.

Elle regarda donc la scène avec une attention rare, bien qu'il fallait souligner que malgré son attitude désinvolte, elle avait également très bien suivi le début, étant assez fan de ce qu'étaient devenus ses amis dans une matrice de sitcom, se plongeant parfaitement bien dans le comique de situation. Mais cette fois, elle ne cherchait plus à rigoler manque de solution. Elle manquait toujours de solutions mais devait percevoir une réponse à sa question : est ce que l'actrice de Tabatha était consciente ?

A vrai dire, elle aurait dû être consciente. Non ? Comment pouvait on avoir des pouvoirs mentaux, touchant aux pensées les plus profondes des gens qui l'entouraient, et ne pas être soi même dans ce genre de matrice ? N'aurait elle pas dû avoir une sorte de bouclier mental, même pour son âge et son niveau de contrôle de ses pouvoirs ? Et après tout, Regina l'avait entrainé dans ses pouvoirs, en situation assez périlleuse d'ailleurs puisqu'elle était face à sa tante maléfique. Estelle Walters, qui jouait Tabatha, la plus jeune des Enfants Particuliers recueillis par Dyson, avait le pouvoir de se connecter aux fréquences cérébrales provoquées par les cerveaux (logique) des gens qui l'entouraient. Lisa la voyait comme avec le casque de Magneto qui empêchait Professeur Xavier d'entrer dans sa tête, avec ce genre de pouvoir.

Il fallait croire que non : Ce n'était pas Estelle Walters qu'elle regardait, mais simplement Tabatha, la fille de Honey (qui n'était pas non plus Honey Lemon mais Honey la sorcière) et de Géo (qui n'était pas non plus Géo Trouvetou mais Géo-Pierre le mari mortel de Honey la sorcière, et frère de Dyson qui n'était pas non plus Dyson Walters mais Dyson le garçon au milieu de cette série rocambolesque).

Mais elle finit tout de même par se redresser, les sourcils haussés et le regard illuminé par une piste, une vraie piste cette fois. Elle quitta l'arrière de la fourgonnette et rejoint la place conducteur (avec le poste de télévision qu'elle mit place passager. Ne faîtes pas ça chez vous, regarder la télé ou conduire, il faut choisir !). Ce serait plutôt cool que vous ne fassiez pas de trucs ultra important du genre vous réveiller ou avoir besoin de moi dans l'immédiat, dit elle alors qu'elle prenait la route en direction de Storybrooke.

J'espère au moins que je fais pas ça pour rien, je crois bien que l'un de tes enfants particuliers peut se téléporter, Dyson. J'espère pour toi qu'ils sont encore là bas, dit elle à l'intention de Dyson à travers l'écran, qui ne pouvait pas l'entendre puisqu'il était occupé à être tourné en bourrique par Tabatha et un cigogne. Lisa fronça les sourcils. Une cigogne ? Merde, j'ai pas été attentive, marmonna-t-elle en se rendant compte qu'elle ne savait pas d'où ce passage sortait puisqu'elle n'avait pas suivi les dernières secondes du feuilleton. Mais elle décida tout de même de faire attention à la route, bien qu'elle ne résista pas à jeter quelques coups d'œil par moment.


Dyson se tourna vers la caméra pour s'adresser à nouveau aux spectateurs qui regardaient son épisode de Bewitched in the Middle. Autre chose qui ne me met pas à l'aise, expliqua-t-il un peu embarrassé à demie voix, quand bien même personne ne pouvait entendre ses interventions qui brisaient le quatrième mur même si elles se faisaient à côté d'eux. Il continua. Je n'ai rien contre Honey, ni contre la famille de mon frère, mais, dans leur pourtant très banale existence, j'ai l'impression, quand je suis là, que la situation m'échappait constamment. Peut être que je n'étais juste pas fait pour les codes sociaux ou les comportements parentaux ou pire : les comportements mariés. Tout pouvait être terriblement ordinaire, j'avais quand même l'impression d'être dépassé par le moment. C'était l'effet d'une vie parfaitement rangée que je n'avais pas. Mais ce qui m'inquiète, c'est que ça ne me donne pas envie d'en avoir une à mon tour. Pauvre maman...

Son intervention hors champs faite, il se concentra à nouveau sur la situation et sur Honey qui gardait toute son attention sur elle et le salon pour qu'il ne vit pas la magie qui se faisait derrière lui, paniquant Géo-Pierre bien que Honey était parfaite dans le rôle de la mère calme en toutes circonstances. Ne se doutant d'absolument rien mais sentant que la situation était bizarre, le prenant encore une fois pour lui même qui se trouvaient en dehors des habitudes de ce qu'il appelait "une vie rangée", il appuya un regard embarrassé sur la caméra comme pour souligner quelque chose et exprimer un "vous voyez ?" silencieux, qui fit rire le public puisque celui ci voyait, en effet, mais tout autre chose que Dyson.

Cependant, au delà de tout ça, Honey était une femme gentille, agréable, accueillante et ouverte, et elle faisait des efforts pour intégrer Dyson dans son foyer et apprendre à le connaître, ce qui motivait celui ci, à défaut d'être à l'aise, à aller dans son sens. Il lui rendit alors son sourire.

Bien sûr, répondit il avec entrain quand elle lui proposa de faire connaissance, gardant son verre à la main. Vous devez certainement savoir que Géo-Pierre et moi ne sommes pas les seuls frères de la famille, nous en avons deux autres. Une famille aussi grande, ça fait du bruit, rigola-t-il alors qu'il ne voyait pas une seconde que Tabatha venait de rendre réelle la cigogne d'une peinture, rigolant de l'animal qui marchait à présent dans la maison. Peut être que Honey l'avait remarqué puisque le personnage de Dyson était construit pour ne pas voir ce que tous les autres voyaient, mais si c'était le cas, Dyson, là encore, ne se douta de rien et continua à parler. Surtout dans une ville comme...

Dyson parut troublé. Soudainement, toute la sitcom perdit mystérieusement son ambiance, comme un bug qui intervint malheureusement au moment où Lisa n'avait pas suivi, sinon quoi elle aurait pu remarquer quelque chose de bizarre : plus de voix "forcée" dans la bonne humeur, plus de rire enregistré, et plus de bruit en fond sonore. Pendant un instant, un bug anima cette maison de Middleview, un trouble étrange alors que Dyson ne se souvenait pas d'où il venait.

Mais, tout d'u coup, toute l'ambiance revint. On revit Géo-Pierre s'affoler contre une cigogne en arrière plan, les rires revenaient, et le regard de Dyson se reprit alors comme si de rien n'était. Et vous alors ? Je suis curieux de savoir d'où vient une femme comme Honey, l'interrogea-t-il avec sourire.

Quelqu'un qui a séduit le coeur de mon frère doit surement venir de... Il se tourna vers Géo-Pierre, et s'arrêta surpris dans sa phrase, le trouvant dans une position étrange. Le comique de situation avait voulu en fait que Dyson se soit retourné juste après que son frère ait voulu attraper la cigogne, pour finalement le voir allongé bizarrement sur le canapé, l'animal caché derrière, échappant aux mains du maître de la maison.

Tout va bien, Géo ? Lui demanda-t-il étrangement.

Géo se leva alors immédiatement, et ricana pour masquer sa gêne, qui n'en sortit alors que davantage. Tout va très bien ! Je... dépoussiérais le canapé ! Se rattrapa-t-il alors qu'il ne cessait de bouger face à Dyson, pour toujours rester devant la cigogne et empêcher son frère de la remarquer. Son frère qui continua à trouver la situation bizarre, surtout les mouvements brusques de Géo en face de lui, mais qui accepta la situation.

Il se tourna à nouveau vers Honey. Et bien je... Mais il n'eut le temps de rien dire puisqu'on sonna à la porte. Les mêmes formalités d'accueil furent reprises, Géo ne tardant pas pour aller ouvrir bien que Dyson était pourtant le seul invité.

Géraldine ! S'écria-t-il en voyant une femme, dans la cinquantaine, habillée d'une ravissante robe blanche à poids, portant deux lourds paniers en osier dans sa main. Elle sourit à Géo et Honey avec joie.

On m'a dit que quelqu'un avait besoin d'aide en cuisine ? Me voilà ! S'annonça-t-elle en entrant avant qu'on ne l'ait invité, remplissant parfaitement son rôle de l'amie très appréciée de Honey mais voisine très intrusive malgré tout.

Avec un invité, à ce que je vois ! Dit elle en saluant Dyson avec peu d'élégance comparée au comportement habituel d'une femme. Dyson lui sourit maladroitement, ne sachant pas où se mettre non plus. Mais heureusement pour lui, il n'était plus le seul à ne pas connaître l'existence de la magie. Malheureusement pour Géo-Pierre cependant qui n'en fut que plus angoissé.


Lisa arriva sans encombre chez Dyson, bien qu'assez vite pour la distance, témoignant d'une vitesse assez élevée et peu responsable. Mais, certainement habituée d'ailleurs, elle s'en était très bien sortie, et quitta la télévision des yeux un instant pour se dépêcher d'entrer. Pas besoin des clés, s'introduire où elle voulait était un peu sa spécialité. Mais surtout, elle savait qu'elle n'en aurait pas besoin, si les enfants étaient là. Et ils auraient dû être là. Estelle aussi, mais Lisa savait que ce n'était pas le cas de cette dernière.

La maison paraissait calme, alors que le groupe d'enfants passaient toujours leur temps à faire du bruit et casser des trucs avec leurs pouvoirs. Mais s'ils avaient remarqué qu'Estelle n'était plus là, peut être la cherchaient ils ? C'était une hypothèse à laquelle Lisa aurait pu croire... si la porte d'entrée n'était pas déjà ouverte.

Elle entra alors, en posant la main dans son dos, sur l'arme qu'elle cachait sous son t shirt, tenue par la ceinture de son jean noir, l'air méfiant, la posture sur la défensive. La télé s'alluma alors, la faisant sortir son arme dans un sursaut. Mais pourtant, il n'y avait personne. Juste un message :

Trop tard.
Maintenant... sois attentive.

Elle s'approcha de la télé qui diffusait Bewitched in the Middle. Elle fut terrifiée en voyant le personnage de Geraldine. C'était sa mère.

Lisa ne s'était jamais vraiment entendu avec sa mère mais elle savait une chose. Elle aimait sa petite sœur, sa très jeune petite sœur, et sa mère était la seule personne qui s'en occupait.

dyson & honey

Dyson ne douta pas un instant des mots de Honey quand elle lui dit qu'elle avait ensorcelé son frère. Il ne doutait pas une seconde que Géo Pierre soit tombé follement amoureux rapidement d'une femme comme Honey qui était ravissante en tout point, et surtout connaissant le caractère du mari, rêveur et romantique. Alors il acquiesça en rendant à Honey son air complice, parfaitement d'accord avec elle en l'imaginant très bien. Ou plutôt pas aussi bien que ça puisque Dyson ne comprit pas du tout qu'elle faisait en fait une blague subtile et privée sur la sorcellerie dont elle faisait preuve en réalité, une situation assez amusante qui provoqua de nouveau les rires à l'écran, motivant ceux des spectateurs, s'il y en avait, qui ne manqueraient pas de sourire.

En revanche, ça lui donna une nouvelle occasion de juger un peu le comportement bizarre de son frère qui fit les gros yeux à la phrase de Honey, et le convainquant encore une énième fois qu'il ne voulait pas tant ressembler à Géo s'il était aussi bizarre, voire coincé, bien que totalement heureux et ce qui était très bien pour lui et ce que Dyson lui souhaitait. Mais pourquoi donc était il aussi bloqué ou terrifié dès que quelque chose se passait alors que toute sa vie n'était faîte que de calme absolu. Même en tant que jeune parent, Dyson voyait bien à quel point Tabatha était sage et n'avait aucune raison de donner à ses parents des cheveux blancs. Des images d'une famille bien calme qui alimentaient la blague tant il était à côté de la plaque.

L'épisode de la cigogne dont Dyson n'eut d'ailleurs jamais vent, continuant lui à essayer de s'acclimater à la vie adorable et très tranquille de son frère, passa finalement assez rapidement, à part à travers les yeux de Géo pour qui ça dura tout un siècle, voire plus, rempli d'années dangereuses et terriblement longues pendant lesquelles il essayait de désamorcer une bombe. Dyson ne se doutait pas à quel point voir le monde à travers les yeux de son frère était dramatique (beaucoup trop) et fatiguant (beaucoup trop aussi). Mais ce chapitre terminé ne signifiait pas donner du repas au couple (enfin, à Géo Pierre), puisqu'un suivant enchaina tout aussi tôt.

Dyson n'eut pas à demander à Honey ou Géo Pierre la relation qu'ils avaient avec Geraldine, parce que c'était assez clair, comme le voulait toute sitcom, d'ailleurs. Mais la seule qui ne comprit pas ce qu'on pensait d'elle, c'était la principale concernée, parce que la fausse intonation de joie de Géo et le désespoir tragique qui s'afficha sur son visage ne cachait rien du tout même s'il essayait de rester courtois en toutes circonstances, comme le voulait son caractère parfaitement aimable et les politesses des années 50 (non pas que par la suite, les politesses disparaissaient mais elles avaient l'air bien plus précieuses et sacrées dans cette décennie là, du point de vue de Dyson de la fiction qui y vivait en tout cas).

En tout cas, en l'espace de quelques secondes, Dyson put établir mentalement le portrait et la description de la personne et de la situation. Voisine intrusive, beaucoup trop intrusive, un peu gênante mais qui n'était pas foncièrement méchant en étant juste involontairement étouffant, et Honey et Géo Pierre avaient du supporter du temps ennuyeux avec elle pendant beaucoup plus longtemps que ce qu'ils auraient voulu. Et s'il ne comprit pas, encore une fois, qu'elle était du genre complotiste et déterminée à révéler la spécialité de Honey et de cette maison, et qu'en plus elle avait raison contrairement aux vrais complotistes paranoïaques, mise à part ces quelques détails qu'il n'avait pas dans sa description, il n'était pas si loin, en réalité.

Ne voulant pas être impoli malgré le caractère de Dyson qui ne se rangeaient pas dans les normes (il n'était pas méchant pour autant, il aimait dire bonjour et paraître aimable aussi !), il aurait bien voulu lui dire bonjour, mais en plus d'être intrusive, elle était assez rapide et ne prenait pas plus de peine pour saluer qu'une simple phrase précipitée qu'elle enchaina avec ce qu'elle avait à dire. Et lorsque Geraldine fixa Dyson pour demander ce qu'il s'était passé, au lieu de regarder ceux qu'elle connaissait plutôt et qui, de surcroit, étaient les maîtres de maison, celui ci, qui n'avait toujours pas parlé depuis le début de cette scène, et donc de ce RP qui fait très plat sans couleur de dialogue jusque là, s'en trouvait bien mal à l'aise, restant d'ailleurs dans le personnage qui ne captait aucun sous entendu. Que diable voulait elle de lui, ou lui faire dire ?

Euh... il ne laissa échapper rien d'autre, n'étoffant pas ce RP de beaucoup de couleurs jusque là, avec juste ça, désolé pour la lecture.

Heureusement, Géo Pierre le sauva en répondant à la question même si la fameuse voisine ne lui parlait clairement pas. Mais au moins, ça permit à Dyson d'être libéré de ce regard terriblement étrange et effrayant. Cependant, il ne passa que d'un phénomène à un autre, puisque Géo s'emporta bizarrement aussi sur une question qui paraissait simple. Oh n'exagère pas, quelque chose est sorti de l'ordinaire aujourd'hui, dit il alors en s'amusant de sa phrase (voilà un peu de couleur !), surprenant le spectateur et surtout Géo qui fit les gros yeux. Dyson eut alors un air faussement vexé. Et bien donc ! Je parle de moi, je ne suis pas si souvent là, cher frère, dit il alors sur le ton du reproche, alors que Géo Pierre le prit avec un étrange soulagement.

Au moins, Geraldine et Dyson se rejoignaient sur quelque chose, l'attitude de Géo qui rejoignait son teint qui laissait penser qu'il manquait de marcher sur une mine anti personnel à chaque seconde de sa vie. La différence seulement, c'est que Geraldine avait une bien plus grande bouche que la sienne, et n'hésita pas à le lui dire, faisant elle plutôt allusion à un fantôme, ce qui était une analogie qui le fit encore plus peur que ce que Dyson aurait eu comme effet en parlant des mines anti personnel. Géo s'emporta, encore une fois évidemment, alors que ni Geraldine, ni Dyson, ne virent le fantôme de dessin animé qui apparaissait derrière eux, lancé par Tabatha en entendant son père en parler.

Géo Pierre, lui, le vit bien, et manqua de faire une crise cardiaque. Le pauvre, tout s'accumulait, il n'allait plus tenir autant de panique plus longtemps ! Et personne ne voudrait voir de fantôme, d'ailleurs, à Middleview ! Rajouta t il à sa phrase précédente en regardant Geraldine mais en haussant la voix, espérant que le message caché passe à sa fille. Parce que c'est méchant les fantômes ! Les enfants n'ont rien à faire avec des fantômes qui pourrait faire beaucoup de tort à beaucoup de gens ! Il continuait sur le même ton étrange. Dyson clignait des yeux bizarrement en le regardant, cherchant pourquoi se mettait il à parler comme s'ils étaient tous idiots.

Il finit par se reprendre en revanche, se tournant vers Tabatha pour la prendre dans ses bras, se trouvant étrangement à l'aise avec les enfants, ce qui ne le ressemblait pas mais ressemblait à une autre version de lui qu'il ne connaissait plus. Voyons, tu vas faire peur à ta petite fille avec des paroles comme ça ! Lui dit il sur un ton de reproche. Le fantôme échappa à sa vigilance par le scénario drôlement bien écrit à la seconde près, puisque Tabatha avait compris de travers les paroles de son père, envoyant l'image du fantôme sur Géo au moment où le frère et la voisine s'étaient tournés vers l'enfant.

Mes avis qu'elle ne serait en rien terrifiée par quelque chose comme des fantômes, supposa Geraldine sur le ton de la méfiance que Dyson ignora.

Tabatha, elle, qui se sentait très bien à sa place, se sentit davantage d'humeur joueuse, agitant des mains d'excitation et tirant un sourire sur le visage de Dyson. Cependant, ce mouvement de main enclencha sa magie, qui souleva Geraldine du sol, qui poussa un cri terrifié, faisant sursauter Dyson qui se tourna immédiatement vers elle, à nouveau par terre à temps avant qu'il ne voit quelque chose. Il s'approcha d'elle alors sur le ton de la confidence. Je vous comprends, moi aussi cette vie toute simple de ma belle famille me terrifie tant je ne la comprends pas. Mais il ne me viendrait pas de crier comme ça, essayez de vous retenir enfin ! La conseilla t il.

Geraldine se mit en colère, sans que Dyson ne comprenne pourquoi, encore une fois. Je n'ai pas dit mon dernier mot ! Dit elle en haussant la voix, énervée, avant de partir de la maison bien plus tôt que ce qu'elle avait prévu. Dyson était un peu troublé, mais se tourna vers Géo et Honey, alors que le fantôme n'existait plus, à la grande déception de Tabatha. Bon et bien au moins... elle est partie ! Pourquoi elle est partie comme ça ? Il demanda, toujours perdu par la situation.

Enfin, il tourna le regard vers la caméra pour de nouveau s'adresser au spectateur. Peut être un jour, j'allais comprendre le fonctionnement étrange de cette maison. Mais ça n'était certainement pas aujourd'hui, dit il un peu désespéré. Il se concentra à nouveau sur la situation, alors que Tabatha cherchait du regard le fantôme, sous les yeux curieux de Dyson qui se demandait ce qu'elle voulait, et la posa alors au sol vaquer à ses occupations, supposant qu'il n'était peut être pas de meilleure compagnie pour sa nièce. Finalement, il était bien là, le Dyson pas si à l'aise avec les enfants de la sitcom.

dyson & honey