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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Sometimes, a storm is just a storm (x. Eve)

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James M. Thatch
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

James M. Thatch

| Avatar : Robert Pαttinson.

You know it comes thαt wαy
αt leαst thαt's whαt they sαy
when you plαy the gαme

Sometimes, a storm is just a storm (x. Eve) Kidamilo

God forbid you ever hαd to
wαke up to heαr the news
'Cause then you reαlly might know
whαt it's like to hαve to lose


| Conte : Atlαntide, l'empire perdu.
| Dans le monde des contes, je suis : : Milo.

| Cadavres : 213



Sometimes, a storm is just a storm (x. Eve) _



________________________________________ 2020-12-06, 14:52






Sometimes a storm is just a storm

« Personally, I'm a fan of ignoring the problem
until eventually it goes away. »

Lorsque Milo releva le nez de son microscope, ses yeux tombèrent sur l’immense pendule accrochée au bout du laboratoire. Elle indiquait bientôt quinze heures. Il papillonna des paupières pour les réadapter à la lumière ambiante et repris son observation d’un magnifique fragment de basalte ancien retrouvé sur la côte islandaise. Il n’était pas géologue mais la simple existence de ce fragment pouvait l’occuper des heures entières : comprendre la moindre de ses striures, l’effet de l’eau, son voyage initial jusqu’à son échouage d’arrivée… Qui avait-il rencontré ? Quand ? Quelles époques ? Comment ? Tant de questions absolument passionnantes qu’on pouvait tirer d’un simple morceau de roche ! James laissa échapper un soupir extatique et satisfait à cette pensée, tournant la mollette pour observer une autre partie du basalte. Qu’allait-il apprendre aujourd’hui ?

Attendez…
Quinze heures ?!

Il releva le regard vers l’horloge dont les aiguilles avaient même eu l’outrecuidance d’avancer d’une minute supplémentaire. Comment… Ça ne pouvait pas être déjà l’après-midi ! La dernière fois qu’il avait regardé, c’était onze heures trente. Perdu, James constata du silence qui régnait autour de lui : les étudiants avaient quitté le laboratoire sans qu’il ne s’en rende compte, trop plongé dans son investigation pour s’accorder sur la longueur d’onde du reste du monde. Il se mordit la lèvre inférieure et entendit le grondement sourd de son ventre criant famine. Manger était généralement secondaire mais vu qu’il avait déjà esquivé le petit déjeuner préparé par Sebastian, son corps commençait à lui faire comprendre qu’il avait aussi besoin d’énergie.

A tâtons, il chercha son sac à dos et fouilla à l’intérieur… Mais les recherches pour un sandwich furent infructueuses. Poussant un soupir, Milo jeta un nouveau coup d’œil à l’horloge. Il y avait quelque chose qu’il oubliait, mais quoi ? À part manger et rentrer chez lui une fois son travail bien avancé, il ne voyait pas. Aussi poussa-t-il un soupir résigné, remis le basalte bien à l’abri dans sa boîte transparente, rangea un peu son plan de travail, rassembla les feuilles et ses notes et n’oublia pas de récupérer le stylo qui avait roulé sous la paillasse. Il n’était pas tout à fait fan des éléments modernes, pour lui rien ne valait une feuille et un crayon ! Ça l’obligeait à passer des heures à taper sur un ordinateur à la fin de ses travaux pour rattraper toutes ses notes mais au moins pouvait-il tout annoter comme il le voulait et mettre de l’ordre dans ses idées.

Toujours avec cette impression d’oublier quelque chose d’important, il passa sa main sur le joyau brillant qui pendait au bout d’une cordelette. Le cristal était chaud, rassurant ; simple manie avant qu’il n’accroche sa blouse près de la porte et franchisse cette dernière. Il longea les couloirs particulièrement lumineux, rêvassant des expériences qu’on pouvait mener derrière la moindre porte qu’il croisait. Le Laboratoire principal de Storybrooke était un complexe plus grand qu’il n’y paraissait, permettant à une grande communauté de scientifiques venus de tous horizons de se rassembler et de mêler leurs idées. Comme son grand-père le disait souvent : Seul, on va plus vite. Mais ensemble, on va plus loin. Il n’existait pas de meilleur moyen que de partager ses connaissances pour en apprendre plus…

Même si Milo avait bien du mal à travailler à plusieurs sur un projet.

Ce n’était pas vraiment de sa faute ou, du moins, l’espérait-il. Peut-être qu’un jour quelqu’un lui expliquerait comment faire ? En attendant, Milo ne s’embarrassait pas de questionnements sociaux sur ses liens ou quoi… Il prit la direction de la cafétéria et espérant qu’il y restera un sandwich ou deux. Heureusement pour lui, ils étaient bien plus prévoyants que lui et il put s’en extirper avec même un dessert ! Sa bouche saliva d’avance à l’idée de mordre dans le muffin aux groseilles enfermé dans sa pochette papier.

« Hey, James ! »

L’interpella une voix, l’obligeant à se retourner à la recherche de son propriétaire. Sans ses lunettes sur le nez, il fut obligé de plisser les yeux jusqu’à reconnaître le visage du jeune homme.

« Oh, bonjour Anselme ! »

« Bonjour ? Mais, on s’est déjà croisé ce matin… »

Le jeune Anselme Hagen était un chercheur du laboratoire de neuroscience. Milo l’avait côtoyé l’an dernier lors de sa thèse sur la mémoire et s’était prêté à quelques exercices ; il fallait reconnaître qu’il avait fait du très bon travail. D’ailleurs…

« Ah. Désolé. J’ai la tête ailleurs. »

« Y’a pas de mal ! Mais dites, comment s’est passé le rendez-vous ? »

Quel rendez-vous ? Lui, un rendez-vous ? Avec qui ? Il pencha la tête sur le côté, indécis. Il n’avait jamais de rendez-vous avec qui que ce soit, qu’est-ce que c’était que ça ?

« Le compte rendu. De quatorze heures. »

… Mais encore ?

Pourtant quelque chose titilla son esprit, comme une parole qui mourrait d’envie de sortir mais restait soigneusement étouffée sous une masse insonorisée.

« Au laboratoire de neuroscience. Vous deviez faire le point sur… »

« … L’évolution des amnésies. J’ai… Oublié. »

James se mordit la lèvre inférieure en se sentant particulièrement stupide pour le coup ! Ce rendez-vous lui était complètement sortit de la tête ! Il ne l’avait même pas noté dans son agenda ou, plutôt, il n’avait pas regardé son agenda. Mer… credi. Ils avaient dû l’attendre ? Espérer qu’il arrive et que ce ne soit qu’un petit retard ? Pourvu qu’il ne les ait pas perturbés dans leurs recherches ! Mon dieu, il allait devoir leur présenter ses excuses dès que possible. Tout de suite, même.

« J’y vais de ce pas ! »

Anselme jeta un coup d’œil à sa montre et paru embêté.

« Je crois qu’ils sont partis maintenant… Peut-être que le Dr Nichols est encore là-bas ? Elle supervisait la thèse l’an dernier mais je ne suis pas certain qu’elle participe encore au projet. »

Evelyn ? James l’avait croisé plusieurs fois effectivement, une personne très agréable et très intelligente. Ils s’étaient vus lors de la mise en place de ce projet mais ils ne travaillaient pour ainsi dire jamais ensemble. Elle se spécialisait en biologie quand lui préférait l’ancien et l’inanimé. La vie face à l’inertie. L’évolution dans des sens opposés mais pourtant lié d’un point de vue général.

Tout ça pour dire que son nom lui était familier.

« Je vais aller voir. »

« Essayez, mais n’oubliez pas qu’on est mercredi ! »

James s’éloigna sans comprendre le sens de sa dernière phrase. Qu’est-ce que cela pouvait bien faire qu’on soit mercredi après-midi ? Il franchit le grand hall et sortit dans la fraîcheur hivernal pour rejoindre à pieds les locaux réservés à la neuroscience – ou toute autre science du vivant. Il ne croisa pas grand monde, chacun devant être à vaquer à ses occupations malgré la taille du campus. L’étage qu’il cherchait n’était pas suffisamment haut pour demander obligatoirement un ascenseur, aussi s’engagea-t-il dans les escaliers qu’il grimpa deux à deux.

La porte portant le numéro recherché apparue et il l’ouvrit à la volée… Pour tomber soudain nez à nez avec une petite créature mignonne à l’air curieux. Traduction : un enfant. Pourquoi y avait-il un enfant dans les couloirs d’un laboratoire ? O_o

James la fixa et elle fit de même. Visiblement nullement effrayé par lui.

« On s’est déjà vu, non ? »

Demanda-t-il en commençant à discerner de mieux en mieux le visage de la gamine. Son petit nez retroussé, ses grands yeux à la fois curieux et sûrs d’eux, ses boucles derrière ses oreilles… Milo ne connaissait pas tant d’enfants que ça, encore moins qui seraient à se promener ici.

Il hocha la tête, comme d’accord avec lui-même.

« Je remets… Iris, c’est ça ? »

La fille d’Evelyn Nichols. Mais où était la concernée ?

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