« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ma vie n’était rien d’autre qu’une éternelle routine. Le matin je pouvais bénéficier d’un peu de temps libre que je passais généralement en compagnie de mon élevage de criquet. Enfermée dans ma chambre, les rares fois où je pouvais sortir devaient être méritée. Antonio était terriblement strict là-dessus. Peut-être avait-il peur que je vienne à rencontrer des personnes venant de l’extérieur. Des personnes qui pourraient rapidement devenir des amis précieux avec lesquels j’apprécierais réellement de passer du temps. Peut-être avait-il peur que j’en vienne à réclamer plus d’indépendance, que sa marionnette vedette lui file entre les doigts. Parfois j’en rêvais même si je savais que cela était impossible. Pour parvenir à ce miracle, il faudrait que je parvienne à retrouver mon père Gepetto et malgré toutes nos tournées et nos représentations jamais je n’eus le plaisir de recroiser la route de mon très cher père. Cette malédiction avait été responsable de bien des malheurs. Le mien avaient été d’être arraché à ma famille et cela même après être parvenu à réaliser mon vœu le plus cher et devenir un vrai petit garçon.
Je n’avais pas non plus eu la chance de recroiser la route de mes chers et très rares amis. Où pouvait bien se trouver mon cher Jiminy Cricket ? Où se trouvait donc la fée bleue ? J’aurais pourtant tellement eu besoin d’eux dans ma situation. Très souvent lorsque par une nuit très noire je n’arrivais pas à dormir, je me plaçais à la fenêtre de ma roulotte et regardais le magnifique ciel étoilé. Mon père m’avait appris que lorsque l’on priait l’étoile bleue, cet astre plus lumineux que tous les autres, et que l’on faisait un vœu très fort il finissait toujours par être exaucé. C’est pourquoi à chaque fois, je fermais très fort les yeux et répétais dans un murmure suppliant.
« Dites-moi que vous êtes ici ! Faites-moi un signe je vous en supplie. J’ai tellement besoin de vous Fée Bleue. »
Pourtant rien n’arrivait jamais ! J’avais beau prier et espérer de toutes mes forces, jamais mon souhait ne s’était exaucé. Je commençais alors à perdre courage, finissant par me dire que c’était peut-être normal. Après tout, il fallait pouvoir donner de sa personne lorsque l’on entreprenait ce genre de chose. La fée bleue n’avait pas hésité à réaliser celui de mon père. Elle avait donné vie au petit pantin de bois qu’il aurait adoré avoir comme fils. Elle l’avait fait parce qu’il était une personne très vertueuse qui avait passée sa vie à faire du bien autour d’elle. Mais moi je n’étais pas comme ça. Par paresse ou par manipulation, j’avais toujours eu tendance à faire les 400 coups. Mes mensonges et ma mauvaise conduite faisait le désespoir de cet homme si bon qui me considérait comme son enfant.
Aujourd’hui encore, je suivais sans discuter les autres qu’Antonio Vesuvio me donnait. Je commettais différents larcins et escroquerie parce qu’il me l’ordonnait et parce que je ne pouvais espérer avoir une autre vie. J’en avais d’ailleurs grandement payé le prix. Ma jambe gauche commençait à se raidir et à devenir un morceau de bois. Et si je continuais dans cette voie qui sait si elle ne finirait pas par grignoter d’autres morceaux de mon corps. Qui sait si ma malédiction ne ferait pas un jour cesser les battements de mon cœur pour toujours. J’avais réellement besoin de l’aide d’un ange gardien qui puisse me sortir de ce mauvais pas. Mais alors où le trouver ?
Dans un soupir, je chassais ses idées noires tentant de me concentrer sur l’activité que je faisais en ce moment. Comme tous les après-midis, je devais préparer les marionnettes pour notre spectacle. Je n’étais pas si mauvaise dans la manipulation de ces petits pantins de bois. Ayant été un moi-même je les traitais avec le plus grand des respects. Je les coiffais avec élégance, veillais à ce qu’aucun tâche ou accrocs parsèment leurs habits. Parfois, c’était moi qui avais le privilège de les réparer et même de les confectionner. Ce fut le cas pour une petite marionnette qui me ressemblait comme deux gouttes d’eau et qui était toujours accompagnées d’une marionnette à l’allure plus âgée qui portait une magnifique moustache grise. J’avais même fini par en créer une magnifique. Une femme qui portait des cheveux blonds, deux ailes immenses et à qui j’avais donné comme accessoire une très belle et puissante baguette magique.
Une fois que les poupées furent prêtes à rentrer en scène, je regardais autour de moi. Tout semblait encore calme dans les environs de la grande roulotte dédiée aux représentations des marionnettes. J’avais encore largement du temps devant moi. Mais comment m’occuper l’esprit ? Très simple, comme très souvent j’essayais de faire mouvoir mes marionnettes. Une sorte de petit entraînement pour elles avant qu’elles puissent enfin faire leur show. Souriant je saisis alors les marionnettes de la fée et de Pinocchio et me mettais à imiter leur voix.
« Alors Pinocchio dis-moi quel serait ton vœu le plus cher ? »
La marionnette de Pinocchio qui ne cessait de gesticuler adopta la pose du penseur de Rodin.
« Alors mon vœu le plus cher ce serait de devenir un vrai petit garçon. »
« Ton vœu sera exaucé petit pantin de bois. »
D’un coup de baguette magique, la fée toucha le bout du nez de Pinocchio avec sa baguette. Quelques instants plus tard, le petit pantin sauta dans tous les coins.
« Hourra ! Hourra ! Mon vœu le plus cher a été exaucé. »
Ce n’est qu’à ce moment-là que je m’aperçus que je n’étais pas seule. Une grande dame aux cheveux aussi blond que ceux de ma fée marionnette se trouvait devant moi. Je ris alors gentiment et plaça mes mains devant ma bouche comme une petite fille prit en faute.
« Je suis désolée ! Je m’entraînais pour tout à l’heure. J’ai dû vous sembler bien idiote. »
Puis, réfléchissant ce que je pourrais dire, je rajoutais chaleureusement.
« Vous êtes ici pour le spectacle c’est ça ? Je m’appelle Colombina et c’est moi qui suis chargée de son organisation. »
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Depuis sept ans, je n’avais pas cessé de chercher Pinocchio. Il fallait que je retrouve la petite marionnette, je sentais que quelque chose se produisait, ma magie le sentait. Il fallait que j’en ai le coeur net, cependant, le temps passait et je ne le retrouvais pas. Pas de pantin de bois à l’horizon. Puis je me suis rendue compte que je n’avais peut être tout bonnement pas cherché au bon endroit. Dès mon temps libre, je me renseignais sur tout ce qui pouvait toucher à la marionnette jusqu’à découvrir qu’un nouveau spectacle allait avoir lieu.
C’était sans doute mon unique chance de peut être pouvoir retrouver la marionnette. Je vins rapidement à me retrouver sur les lieux d’où devait se tenir le spectacle de marionnettes avant de poser mon regard sur la roulotte. J’entendais une voix féminine qui s’en dégageait. Vêtue d’une tenue toute de bleue, mes cheveux blonds tombant en cascade sur mes épaules, je me dirige vers la dite roulotte avant de m’adosser contre l’encadrement de la porte tout en posant mon regard sur la jeune femme qui jouait avec les marionnettes. L’une d’elles ressemblaient à Pinocchio et la seconde me ressemblait beaucoup.
Je lui souris lorsqu’elle se rend compte de ma présence.
« Ce n’est rien non. Vous m’avez surtout semblé très imaginative et passionnée. » énonçais-je avec un sourire.
Je fais un léger signe de la tête.
« Je suis sûrement un petit peu en avance pour le spectacle. Enchantée Colombina, je m’appelle Evanesca, Evanesca Blue. » énonçais-je « En tout cas, je suis sûre que ça va être un très beau spectacle. Comment s’appellent ses deux marionnettes ? » demandais-je à la jeune femme en montrant le mini Pinocchio et la mini-moi.
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| Conte : Pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : Pinocchio
En voyant cette jeune femme devant moi, un sourire enfantin apparut sur mes lèvres. L’espace d’un instant, j’avais été terriblement gênée par la situation. Après tout, j’avais appris par l’attitude des gens que se comporter de manière totalement enfantine devant eux n’était pas une bonne chose à faire. L’esprit d’enfant des gens se perd avec le temps et c’était selon moi une chose bien triste. Néanmoins cela ne semblait pas être le cas de la charmante blondinette qui me regardait avec bienveillance alors que je m’amusais avec mes propres marionnettes. D’ailleurs en l’observant quelque chose me paraissait étrange dans son regard. Il me semblait que je ne l’avais encore jamais rencontrée dans cette ville pourtant quelque chose en elle me paraissait étrangement familier. Elle avait dans son regard cet air à la fois engageant et maternel comme seules pouvaient avoir les mamans. Cependant, je n’en avais jamais eu. La femme de mon père était morte bien des années avant mon arrivée dans sa vie et je n’avais jamais réellement eu de figures maternelles à mes côtés. Sauf peut-être celle qui m’avait donné la vie en me touchant d’un simple petit coup de baguette.
Une femme blonde et magnifique qui à certains égards me rappelait l’inconnue qui se tenait devant moi. Mais cela ne pouvait pas être la vérité. Après tout, j’avais fait un vœu chaque soir à l’étoile des souhaits depuis la rupture de la malédiction et elle ne semblait en aucun cas être pressée de l’exaucer. Pourtant, au fond de moi, il y avait toujours cette petite flamme qui brillait d’un espoir gigantesque. Et si finalement elle m’avait entendue ? Si mon vœu le plus cher avait enfin trouver un écho dans le ciel ? Cela serait tellement fabuleux si seulement cela pouvait être le cas. Je pris parti d’y croire ou tout du moins de tenter ma chance. Tout d’abord timidement, je lui fis une remarque sur ces charmantes petites poupées que je tenais entre mes mains.
« Vous les aimez véritablement ? Parce que c’est moi qui les confectionnées. C’est mon rôle dans la troupe en plus de m’occuper d’animer le spectacle. J’ai toujours beaucoup aimé les marionnettes. Je sais qu’en règle générale on ne les anime que par des ficelles mais j’ai parfois l’impression qu’elles sont vivantes. C’est un peu bête n’est-ce pas ? De songer que les marionnettes pourraient être réelles ? »
J’avais posé la question d’une manière totalement innocente mais au fond je savais très bien que c’était tout sauf le cas. J’espérais pouvoir guetter dans son attitude un signe qui pourrait me permettre de devine là où je voulais en venir. Et si jamais je m’étais trompée et bien tant pis, au moins nous pourrons avoir une discussion intéressante sur notre vision du monde des jouets et de l’enfance en générale. Elle semblait y être très sensible en plus. Je l’avais très vite compris en écoutant les différentes questions qu’elle me posait. Je souris d’ailleurs aux anges lorsqu’elle me demanda de lui présenter mes marionnettes. Prenant le parti d’en rire, je saisis les fils de la marionnette de bois qui me représentait. Je la rapprochais alors d’elle, soulevant le petit chapeau de feutre qu’elle portait sur sa tête. Je prenais alors une voix plus garçonne, tentant de reproduire le timbre de voix que j’avais à l’époque.
« Bonjour ma belle dame. Je suis enchanté de vous rencontrer. Je m’appelle Pinocchio et je rêve de devenir un vrai petit garçon. »
Puis la deuxième marionnette se présenta alors à elle. La marionnette de la fée bleue possédait une belle robe d’un bleu étincelant est très large. Je n’eus alors aucun problème à la manipuler afin qu’elle donne l’impression de faire une petite révérence.
« Bien le bonjour, madame. Je suis la fée bleue et vous me voyez ravie de faire votre connaissance. Comme vous pouvez le remarquez je possède une baguette et si vous pensez très fort à un souhait je pourrais le réaliser. Voulez-vous essayer ? »
Je poussais alors un nouveau rire tout enfantin, ravie d’avoir pu me livrer à ce petit spectacle rien que pour elle. Après tout, cela faisait un très bon entraînement pour mes petits comédiens court sur pattes. Je pris alors le part d’inventer une petite histoire pour justifier les noms et les apparences que je leur avais attribuées.
« J’espère que vous avez apprécié ce petit numéro. Si vous voulez tout savoir elles portent ces noms parce que j’ai toujours été une très grande fan de l’histoire de Pinocchio. C’est un très beau conte de bravoure et de quête de l’impossible. Elle prouve à tout le monde que lorsque l’on fait un rêve et qu’on se donne à fond pour atteindre nos objectifs il finit toujours par se réaliser. C’est mon histoire préférée et je demandais toujours à mes parents de me la raconter lorsque j’étais petite. C’est ce qui m’a donné envie de faire ce beau métier. »
Pourquoi est-ce que je lui avais sciemment menti ? Je l’ignorais. Peut-être pour me protéger. Il n’y avait aucune indication qui prouvait que mes différentes allégations la concernant était vraies. Si cela n’était pas le cas pourquoi aurais-je pris le risque de passer pour une folle en lui avouant de but en blanc que j’étais Pinocchio ? Pourtant, mon comportement commençait déjà à me trahir.
Pendant tous les derniers propos que je lui avais tenus, je n’avais eu de cesse de me gratter le nez. Geste habituel chez les gens, ils devenaient totalement frénétiques et anormaux chez moi. D’ailleurs si mes mensonges duraient trop longtemps, je me retrouvais avec le bout du nez tout rouge et des explications longues comme le bras à donner concernant ce toc dont je ne pouvais aucunement me débarrasser. C’était là la malédiction de la marionnette. Si je n’avais plus de problème en ce qui concerne l’allongement de mon nez, ce qui reconnaissez-le aurait tout de même fait très bizarre comme impression, je n’étais pourtant pas capable de me départir de ces signaux qui trahissaient la menteuse invétérée que j’étais. Antonio me le reprochait d’ailleurs très souvent. Comment pouvais-je espérer duper les gens si je passais mon temps à me gratter le nez ? D’ailleurs, il pouvait même m’arriver de voir du sang s’échapper de mes narines lorsque mes mensonges étaient particulièrement outranciers. Ce fut notamment le cas à ce moment-là. Comme pour me punir du mensonge sur mes origines, je vis un filet de sang s’échapper de mes narines. Quelle idiot ce nez vraiment !
Afin de ne pas la laisser voir ce spectacle écœurant, j’avais fini par sortir mon mouchoir pour l’essuyer un peu. Me rendant compte que cette situation me mettait particulièrement mal à l’aise, je finis par détourner la conversation. Une fois mes soins terminés, je rangeais mon mouchoir dans ma poche et lui demandais avec une tendresse toujours aussi enfantine.
« Et vous alors ? Qu’est-ce que vous faite ici à Storybrooke ? Quelle est votre profession ? Oh non attendez je vais le deviner… »
Me relevant sur mes deux pieds, je commençais mon inspection tout en lui tournant autour. Puis, une fois ce petit tour terminé, je la regardais avec une franche confiance en moi et lançais.
« Vous avez l’air de quelqu’un de très doux et qui sait mieux que personne écouter les autres. Je pense que vous êtes médecin ou assistante sociale. Est-ce que j’ai raison ? »
Avant même qu’elle puisse me répondre j’entendis la voix inquiétante et froide d’Antonio. Me retournant dans sa direction, je me rendis compte qu’il avait plutôt l’air furieux.
« Colombina mais qu’est-ce que tu trafiques encore ? Cela fait au moins cinq minutes que tu devrais être en coulisse. Le spectacle va bientôt commencer. »
Je me mis alors à rougir comme une tomate. Je savais très bien de quelle manière réagissait mon patron lorsqu’il était en colère. Il était très bien capable de m’enfermer dans ma roulotte pour la nuit ou même de me frapper si l’envie l’en prenait. Cela lui était déjà arrivé et en voyant ces gros yeux noirs, j’en eus réellement une peur bleue. Cela n’avait certainement pas dû échapper à ma toute nouvelle connaissance puisque le teint de mon visage avait tout d’un coup viré au blanc. Je me tournais vers elle, adoptant alors un air craintif et soumis. D’une petite voix fluette, je m’adressais à elle en quelques mots.
« J’ai été… j’ai été réellement ravie de vous rencontrer. Et j’espère… enfin oui j’espère que vous resterez pour le spectacle. »
Je partis alors toute défaite alors que mon patron jetait un regard noir à l’adresse de cette pauvre femme innocente. Il n’avait jamais aimé que je me lie d’amitié avec des inconnus. Créer des liens avec eux signifiait également qu’il perdait peu à peu son contrôle sur moi. Peut-être craignait-il que je dénonce ses petites magouilles et l’exploitation peu scrupuleuse qu’il faisait de ses employés.
Adressant un regard triste en direction de ma charmante interlocutrice, je ne pouvais qu’espérer qu’il ne lui dirait de désagréable une fois que je serais hors de son champ de vision. Obéissant aux ordres qu’il venait de me donner, je me glissais dans la loge ou j’y retrouvais le reste de mes compères. Dans le monde des contes il s’agissait du renard Grand coquin et du chat Gédéon. Deux escrocs qui m’avaient déjà vendu à Stromboli et qui aujourd’hui jouaient les pickpockets pour lui. Il s’agissait de ses meilleures recrues et bien évidemment il était hors de question pour lui de les voir s’échapper. C’est pourquoi ils avaient toujours droit à une plus grande part du butin que moi. Une chose injuste pour moi mais qui leur convenait bien sûr à merveille. L’ancien chat, prénommé actuellement Mortimer, s’approcha de moi d’un air moqueur.
« Comme il va te passer un savon le boss. Je ne voudrais clairement pas être à ta place. »
John lui était bien plus suave et patient à mon encontre. Il l’avait toujours été, sachant parfaitement que pour récolter des informations il valait mieux agir d’une manière aussi douce que possible.
« Arrête donc un peu de l’embêter Mortimer. Nul besoin de la faire paniquer maintenant. Elle doit pouvoir se concentrer sur le spectacle et nous… nous devons faire ce que nous savons faire de mieux. »
Il se frotta les mains toute en rigolant d’une manière semblable à celle d’un méchant de cartoon. Il finit cependant par s’intéresser au petit incident qui venait de survenir.
« En fait petite Colombe c’était qui la dame avec qui tu discutais ? »
« Oh je n’en sais rien à vrai dire. Une spectatrice qui venait assister au spectacle. Elle m’a vue m’entraîner avec les marionnettes et elle a été très curieuse de voir ce que je faisais. Elle avait l’air bien gentille. »
Je l’entendis alors tchiper entre ses dents. Apparemment l’idée d’une amitié extérieure à notre clan n’était pas pour lui plaire non plus.
« A mon avis tu devrais faire attention, petite. C’est jamais très bon les personnes qui s’intéresse à toi de l’extérieur tu sais. A tous les coups c’était une fliquette qui enquêtait sur nos petites affaires. Il vaut mieux que tu ne cherches pas à la revoir ou tu te retrouveras en taule. »
J’acquiesçais alors d’un hochement de tête sans grande conviction. Je savais que cela ne servait à rien d’insister. Il ne ferait que me tenir des discours encore plus long et ampoulé sur la vie en dehors de ce petit théâtre de fortune. Pourtant moi, je rêvassais encore à l’idée que cette jeune femme soit réellement mon ange gardien revenue pour me sortir de cet horrible guêpier. Peut-être même savait-elle où se trouvait mon père ?
Quelques instants plus tard, Antonio entra dans la loge nous faisant signe de nous mettre en place. Emportant mes marionnettes avec moi c’est donc ce que je fis. Tout en plaçant mes personnages en place pour le spectacle de « la princesse et la grenouille » que nous venions tout juste d’inaugurer, je regardais les spectateurs qui s’amassaient devant la tente, impatients d’assister au spectacle. Comme tous les mercredis ils étaient venus très nombreux. La plupart des familles étaient accompagnées de leurs jeunes progéniture. C’était un peu une récompense pour eux. Ils célébraient les longues heures passées sur les bancs de l’école en ce début de semaine en rigolant ou en s’émouvant du spectacle que nous leur offrions. Un immense sourire éclaira alors mon visage lorsque je m’aperçus que la grande dame se trouvait parmi eux. Elle était venue ! Malgré toute la crainte que la stature imposante d’Antonio pouvait imposer, elle était présente.
Très fière, je débutais mon spectacle tout en animaux mes personnages les uns après les autres dans une grande chorégraphie savamment orchestrée. Mortimer et moi nous leurs donnions vie en leur prêtant nos voix alors que John se glissait dans la foule pour aller leur voler de ci de là leurs portefeuilles ou leurs bijoux. Les parents ne se doutaient bien sûr de rien. Ils étaient bien trop préoccupés par ce qui se passait sur la scène et sur l’agitation provoquée par les rires et les danses de leurs enfants. Mon seul espoir à moi était qu’ils ne viennent pas à dérober quoique se soit à ma nouvelle amie. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. Il avait très certainement peur qu’elle s’avère être réellement une policière qui viendrait dénoncer leurs méfaits.
La fin du spectacle de passa de manière très joyeuse. Tout le monde riait et applaudissait de bon cœur. Moi je n’avais qu’une seule hâte, ranger mes marionnettes et aller la rejoindre. Bien sûr, je me doutais qu’Antonio ne l’entendrait pas de cette oreille. Il n’avait pas encore eu l’occasion de me donner la correction que je méritais pour mon retard impardonnable. Heureusement pour moi, il s’était fait arrêter par un très vieil ami à lui qui voulait le féliciter pour le merveilleux show auquel il venait d’assister. Mortimer et John quant à eux s’étaient rendus dans les loges pour compter le butin qu’il venait d’amasser. J’en profitais donc pour me glisser discrètement hors du chapiteau et me dirigeais vers elle toute contente.
« Vous êtes tout de même restée ? Je suis très contente de vous voir ! »
Je me passais alors rapidement une main dans mes cheveux. Je considérais que la meilleure des choses que je pouvais faire, c’était bien de lui demander pardon pour l’incident qui venait de se produire.
« Ecoutez je suis… je suis vraiment navrée pour ce qui s’est produit tout à l’heure. Je voudrais pouvoir trouver un moyen de me faire pardonner. Est-ce que vous… enfin est-ce que vous accepteriez d’aller boire un chocolat chaud avec moi ? »
Il y avait toujours quelque chose chez elle qui m’intriguait et tant que je n’obtiendrais pas de réponses de sa part, je continuerais à tenter de la contacter. Je m’apprêtais à rajouter quelque chose mais j’entendis bientôt des bruits derrière moi. Il ne fallait surtout pas que je me fasse pincer une deuxième fois.
« J’ai pas beaucoup de temps de parler là. Mais si vous le désirez nous pourrions peut-être reprendre notre conversation demain après-midi ? On pourrait se rejoindre sur la grande place de la ville ? Je vous conduirais dans la meilleure des pâtisseries que je connaisse. Est-ce que vous seriez partante ? »
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| Conte : pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : la fée bleue
Comment expliquer ce qu’on est incapable d’énoncer ? Comment parler de quelque chose qui nous brûle le coeur à chaque seconde ? Comment briser la solitude qui nous entoure si difficilement ? Ses paroles, ses mimiques, son regard. Elle me rappelait ma petite marionnette que je passais tant de temps à chercher, encore aujourd’hui. Je sentais son appel à l’aide, je le sentais jusqu’au plus profond de mes entrailles, j’entendais ses prières, ses appels à l’étoile des souhaits. Se pourrait-il que… Quand j’avais entendue sa voix, je m’étais approchée et je ne l’avais pas quittée des yeux, observant sa façon d’agir. Elle était avenante et douce, un joli mélange de tout cela. Pour entamer la conversation après m’être présentée, je vins à lui demander de me présenter ses deux marionnettes avec lesquelles elle semblait passer du temps.
« Oui je les apprécie beaucoup. Elles me rappellent que…enfin ce que je veux dire c’est que j’ai toujours aimé les marionnettes. » un léger sourire perla sur mon visage avant que je ne reprenne « sait-on jamais, si on fait un voeu assez fort, il se pourrait que les fils d’une marionnette soit rompus pour lui donner vie. » énonçais-je avec un clin d’oeil « et je chante, fier et hardi, je suis un affranchi… » murmurais-je, chansonnant légèrement.
J’avais suivi de près toutes les « aventures » de Pinnochio et Jiminy, je veillais toujours sur mes protégés mais encore plus sur la jeune marionnette, enfin jusqu’au sort de Regina qui nous avait séparé. Cependant, je commençais à me dire que peut être… la jolie brune vint finalement à me présenter les deux marionnettes. Un léger sourire perla sur mon visage tandis que je faisais une révérence aux deux marionnettes.
« C’est un honneur de vous connaître ! » énonçais-je avec un sourire alors que je dévoilais sans le vouloir mon tatouage représentant mon passé d’étoile des souhaits. Je pose mon regard sur la marionnette me représentant avant de reprendre la parole « la prochaine fois, c’est promis. » énonçais-je avec un sourire.
La jeune femme vint à m’expliquer toute une histoire tournant autour de son amour des marionnettes et pourquoi avoir choisi ces noms là pour les dites marionnettes. Cependant, je commençais à me rendre compte de certaines similitudes et puis, ce nez rougit. Etrange pour une menteuse. Après tout, je connaissais Pinocchio, mes pouvoirs faisaient allonger son nez lorsqu’il mentait. Serait-ce…La petite marionnette ? Certaines choses me disaient que oui, d’autre que non. Je devais en avoir le coeur net mais j’allais attendre un petit peu et voir la suite des évènements. Passant une main dans ma chevelure blonde, je souris à la jeune femme tandis qu’elle me demande ce que je fais à Storybrooke. Elle tapait juste, j’étais plus ou moins dans l’aide à autrui. Mais avant même que je ne puisse lui répondre sur ma condition à Storybrooke, une voix masculine qui donnait des frissons parvint jusqu’à nos oreilles. Mon regard croisa celui apparemment de son patron qui ne me semblait pas du tout être une bonne personne, bien au contraire. Il me rappelait étrangement ce Stromboli dont j’avais sauvé les fesses de Pinocchio par le passé.
Je me pince les lèvres, posant mon regard sur la jolie brune en face de moi.
« C’est promis. » énonçais-je simplement.
Cependant, je ne pu rien lui dire de plus qu’elle vint à filer un peu trop rapidement. Il fallait que j’ai la preuve de ce que j’étais en train de penser et quoi de mieux que d’assister au spectacle ? Peut être que je pourrais ensuite la revoir à la fin. C’était une des nombreuses solutions qui s’ouvraient à moi et sans doute la meilleure. J’avais lancé un regard sombre à son patron avant de continuer ma route pour me rendre jusqu’à la foule qui attendait devant le chapiteau pour le spectacle. M’installant sur l’un des derniers bancs, je profite du spectacle et me perd même à sourire. Après tout, ça avait le mérite d’être très beau et surtout d’être digne de l’enfance de Storybrooke. Le spectacle dura un bon moment et je voyais de tant à autres les regards du mauvais homme qui se posaient sur moi mais je n’en avais que cure. Après tout, j’étais là pour Colombina et pour personne d’autre. Une fois que le spectacle fut terminée, la jeune femme revint rapidement vers moi.
« Moi de même ! C’était un très beau spectacle, bravo. » énonçais-je avec un sourire « Au fait, je suis psychologue. » ajoutais-je avec un clin d’oeil.
M’humectant les lèvres, je ne quitte pas la jeune femme des yeux avant que cette dernière ne m’explique qu’elle ne pouvait pas plus rester mais vint à me proposer de boire un chocolat toutes les deux.
« Avec plaisir. » énonçais-je avec un sourire.
Fouillant dans ma poche, j’en sors une carte de visite. J’avais tout fait pour rappeler mon passé. Elle était bleue comme le ciel et l’écriture était argenté. Une étoile telle l’étoile des souhaits que j’étais par le passé brillait dans le coin de droite. Ma carte de visite avait un côté très magique. Après tout, je me le devais bien étant la fée bleue. Tendant la carte à la jeune femme, je finis par reprendre la parole.
« C’est entendu pour demain après midi. Il y a mon numéro de téléphone sur la carte. Je suis libre à partir de 14h. Si ça vous convient alors c’est parfait. »
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| Conte : Pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : Pinocchio
Les personnes auprès desquelles je me sentais particulièrement à l’aise étaient extrêmement rares. Les nombres mauvaises aventures que j’avais vécues à l’époque où j’étais une marionnette avaient fini par faire perdre cette part d’innocence qui brillait encore dans mon cœur. Elle disparaissait encore davantage au fur et à mesure lorsque je m’étais retrouvée à Storybooke. Retombant dans les griffes immondes de Stromboli, je dressais des barrières entre moi et le reste de l’humanité. La seule chose qu’Antonio m’avait apprise était que les relations que l’on tissait avec des étrangers n’étaient que des relations d’intérêt. Il était inutile de parler ou même de rêver d’amitié ou d’amour puisque tout était finalement faux. J’avais fini par croire en cette théorie et même si je tentais de toutes mes forces de chasser ce réflexe naturel, il finissait toujours par revenir au galop.
Voilà pourquoi la présence de la jeune femme avait quelque chose à la fois de plaisant et de perturbant. Instinctivement, je ne ressentais absolument aucune animosité venant de sa part, bien au contraire. Elle semblait réellement vouloir se rapprocher de moi et prenait beaucoup de plaisir à partager mes petits délires de marionnettiste de carrière. Il ne m’avait pas fallu beaucoup de temps pour que je me débarrasse de ce masque de méfiance qui était parfois terriblement pesant pour tenter de lui faire malgré tout confiance. Il faut dire que mes soupçons la concernant y étaient pour beaucoup. Je ne pouvais cesser de penser que je connaissais cette femme. Hormis auprès de mon père et de Jiminy, il n’y avait eu qu’une femme qui me plongeait dans un profond sentiment de sérénité. Cette femme c’était la fée bleue, celle qui avait donné vie à la petite marionnette immobile créer par le menuisier Gepetto.
S’agissait-il réellement de mon amie la fée bleue ? Certains de ses propos me donnaient envie de le croire. Surtout lorsqu’elle évoqua le fait que les liens d’une marionnette puissent être rompus pour lui offrir une volonté propre de mouvements. A l’entendre prononcer les paroles de la chanson que j’avais chanté sur scène pour Stromboli, j’avais senti un frisson irrésistible parcourir tout le long de mon dos. Est-ce qu’elle avait prononcé ces mots par accident ? Ou le faisait-elle exprès pour raviver en moi cette idée qu’un lien nous unissait toutes deux véritablement ? Secouant la tête, tout en refusant que ce rêve puisse enfin se réaliser, je lui souris gentiment. Après tout, elle avait très bien pu entendre cette chanson ailleurs. Je ris alors gentiment et un tantinet nerveusement.
« Oh vous connaissez l’histoire de Pinocchio ? J’aime aussi beaucoup son histoire et il est vrai que je fredonne très souvent cette chanson tirée du dessin animé. »
Était-ce un moyen pour moi de brouiller les pistes ? J’en avais l’impression et l’intime conviction. Il y avait également une volonté de me protéger malgré tout derrière ce mur de brique métaphorique où rien ne pourrait me blesser. Je présentais alors mes petits amis de bois à la blondinette et son attitude enfantine me plus énormément. Elle me plut d’ailleurs tant que je ne pus m’empêcher de rire gentiment à sa petite révérence. Elle devait à coup sûr avait l’habitude de travailler avec des enfants. Cela expliquerait en partie pour quelle raison elle semblait mettre son entourage si facilement à l’aise autour d’elle. Entrant dans son jeu, je ne pus m’empêcher d’ajouter.
« Je crois qu’elles doivent déjà beaucoup les apprécier. Il est rare qu’elles soient traitées avec autant de respect. Je suis certaine qu’elles seront d’autant plus heureuses de jouer pour vous aujourd’hui et qu’elles mettront encore plus de cœur à vous satisfaire. »
Je tournais mécaniquement le visage du petit Pinocchio dans ma direction et m’adressais alors à lui.
« Ce n’est pas vrai ce que je raconte ? »
Je lui fis alors hocher la tête d’un signe positif, comme si elle venait à l’instant de me donner son approbation. Il y avait tellement de questions que je souhaitais lui poser, tant d’éclaircissements que je souhaitais obtenir. Malheureusement, je n’en eu pas vraiment le temps. Observant notre conversation, Antonio avait vite fait de nous séparer, m’ordonnant de rejoindre les coulisses de notre spectacle avant le début de celui-ci. Je laissais donc ma nouvelle amie en conversation avec lui, ressentant le malais d’Antonio. Est-ce que lui aussi avait compris quelque chose à son propos ? Avait-il également perçu ce qui ne m’avait pas échappé à moi ? Je l’ignorais mais cela ne me donnait que d’avantage d’envie de connaître la réelle identité de la jeune femme.
Une fois le spectacle terminé, je l’avais rejointe pour encore bavarder un peu avec elle. Il nous fallait trouver un moyen de pouvoir nous voir en tête à tête afin d’avoir une vraie conversation. C’était une chose bien inenvisageable si proche de l’homme qui avait fait de moi une captive. C’est pourquoi, je lui proposais une solution. Aller boire un verre ensemble me semblait une très bonne stratégie et j’allais m’empresser de lui faire part. Je devais cependant admettre que tout ses jolis compliments sur le spectacle me firent un tantinet rougir.
« Je vous remercie. Je suis vraiment contente de le savoir. »
Elle me parla alors de sa profession et je restais un instant interdite devant ses propos. Même si je ne connaissais pas grande chose du monde qui m’entourait, je savais néanmoins ce qu’était cette profession. Une fois encore, je n’étais pas réellement surprise étant donné la facilité avec laquelle elle mettait si bien les gens à l’aise. Je craignais peut-être simplement ce qu’elle pourrait découvrir sur ma personnalité et sur cette drôle de vie que je menais dans cette ville. Dans le fond, même si ce n’était pas réellement de ma faute, j’étais devenue une criminelle. Il est bien normal que je ne vive pas réellement bien le fait de la voir mettre mon esprit à nu. Je choisis tout de même de lui laisser le bénéfice du doute. Elle n’aurait pas réellement mérité que je la juge pour si peu.
« Une psychologue ? Ça veut dire que vous analyser le contenu de la tête des gens, n’est-ce pas ? Ça doit être une profession vraiment fascinante. Vous devez aider des tas de gens dans leur vis quotidienne. C’est une très belle vocation je trouve. »
Je finis par me réjouir à l’idée qu’elle puisse accepter la proposition que je lui avais faite. Elle me proposa alors une heure, ce qui était de très bon augure. J’approuvais alors avec un vif signe de tête et lui adressais le plus ravissant des sourires.
« C’est entendu alors on se verra à 14h demain. Je vous emmènerais dans mon tea-room préféré de la ville. Ils font les meilleurs chocolats chauds et pâtisseries du monde. Je suis sûre que vous allez adorer. »
Je faisais mon possible pour le cacher, mais j’avais envie de sautiller sur place. La perspective de pouvoir me faire une amie dans cette ville me comblait de joie. J’avais eu si peu l’occasion de m’en faire depuis que je vivais à Storybrooke. Beaucoup moins craintive, je pris même le parti de me présenter sous ma véritable identité
En fait, je ne crois pas que nous ayons fait les présentations. Je m’appelle Colombina… Colombina Woodman. Et vous ? » J’avais sincèrement envie de la connaître et la moindre des choses étaient de ne pas partir sur un mensonge. J’avais le sentiment que je pouvais sincèrement et réellement lui faire confiance. Je voulais suivre cet instinct et lui donner une chance de faire partie de ma vie.
J’avais fini par jeter un œil en direction d’Antonio. Ce dernier avait fini de discuter avec ses spectateurs et il ne manquerait certainement pas de me chercher du regard. Il fallait donc que j’écourte notre discussion avant d’attirer à Eva d’avantage d’ennuis. Ecourtant cette conversation, je tentais malgré tout de demeurer polie.
« J’ai été ravie de faire votre connaissance. J’ai réellement hâte de vous retrouver demain. Bonne soirée à vous ! »
Je la quittais donc tout heureuse, gardant précieusement avec moi sa carte de visite. Je n’osais pas lui dire de peur de lui paraître trop étrange mais je ne possédais pas de téléphone portable et je ne pourrais donc que me fier à mon sens quelque peu rouiller de l’orientation. Je n’étais réellement pas douée lorsqu’il s’agissait de retrouver ma route mais je ferais mon possible pour la retrouver elle.
Le soir venu, j’eus beaucoup de mal à calmer mon esprit en ébullition. J’étais si heureuse à l’idée que quelqu’un puisse sincèrement s’intéresser à moi. Je passais une bonne partie de la nuit à la fenêtre, la peluche de Jiminy dans mes bras. Cherchant, comme à mon habitude, l’étoile la plus brillante du firmament, je me mis à me poser pleins de questions sur la jeune femme que j’avais rencontrée durant l’après-midi. Je ne cessais de me demander si j’étais finalement parvenue à réaliser mon rêve. Est-ce que cette jeune femme était réellement mon amie la fée bleue ? Je me fis milles spéculations et des théories à n’en plus finir. Cette idée me plaisait infiniment et j’avais réellement hâte de savoir de quoi il en retournait. Le lendemain, je me vêtu de ma plus belle tenue et fis en sorte de paraître la plus présentable possible, même si j’avais finalement bien peu de moyens de me faire belle. Echappant à la vigilance d’Antonio et de John, je m’échappais discrètement et parti rejoindre la blondinette en ville. Bien sûr, tout comme je pouvais l’imaginer, trouver mon chemin n’avait pas été facile dans cette jungle de béton. J’avais dû arrêter un bon nombre de personnes afin qu’elles m’aident à trouver notre lieu de rendez-vous. Mais j’y étais finalement parvenue et avec une demi-heure d’avance. Je n’aurais sans doute pas dû la rejoindre si tôt mais j’étais si impatiente de le faire que je ne calculais même pas l’heure. Lorsqu’elle sortit du bâtiment où elle se trouvait, je me précipitais toute joyeuse dans sa direction.
« Eva… eva… je suis trop contente de pouvoir vous voir. Je n’ai pas arrêté de penser à notre rendez-vous d’aujourd’hui. Vous êtes la première personne qui va m’accompagner pour aller boire en ville et j’en suis très heureuse. »
A tout bien réfléchir, je n’aurais peut-être pas dû lui dire cela. Quelle image pourrait-elle avoir de moi dans ses conditions ? J’assumais malgré tout cette réalité avec un grand sourire. Après tout, elle pouvait très bien considérer cette proposition comme un honneur que lui faisait sa nouvelle amie. Je lui adressais alors un clin d’œil.
« Vous êtes prête à boire la meilleure boisson chaude de votre existence ? Si c’est le cas suivez-moi ! Je vais vous faire découvrir mon véritable paradis dans cette ville. »
Cela dit, nous mettions du temps pour y parvenir. La raison étant qu’après avoir passer mon temps à marcher dans la ville, je commençais déjà à boiter. Cette situation, je la devais à cette maudite jambe qui commençait à se couvrir de bois. Cela avait commencer dès l’instant où je m’étais associée à Antonio et plus je faisais de bêtise, plus mon apparence de marionnette prenait le dessus sur mon apparence humaine. Ressentant réellement ma jambe me faire mal, je m’immobilisais quelques instants pour reprendre mon souffle.
« Je suis réellement désolée. Mais c’est ma jambe…elle n’arrête pas de faire des caprices. Elle me fait mal depuis longtemps et il faut souvent que je m’immobilise avant de reprendre ma route. »
Je me rendis alors compte que j’en avais peut-être trop dit. Je ne souhaitais pas qu’elle me pose trop de question à son propos. Je me redressais alors sur ma patte de bois et lui sourit à nouveau.
« Bon on y va ? Je n’ai pas envie de vous faire trop patienter non plus ! »
Je retrouvais alors une énergie qui me poussa jusqu’au tea room. En poussant la porte de la boutique, je ne pus m’empêcher de pousser une grande inspiration.
« Vous ne trouvez pas que ça sent drôlement bon ici ? »
Je me dirigeais ensuite vers le comptoir. Derrière la glace de ce dernier, on pouvait trouver bon nombre de succulentes pâtisseries. En hauteur, des écriteaux qui proposaient un bon nombre de boissons étaient suspendus au-dessus de nous.
« Je crois que je vais prendre un gâteau à la pomme et un chocolat chaud. Et vous ? »
Je lui adressais un immense sourire alors que je lui accordais du temps avant de reprendre la parole.
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Pendant toute ma vie, j’avais toujours répondu présente pour les gens qui me demandaient de l’aide. C’était toujours la même rengaine. Ils priaient l’étoile des souhaits de répondre à leur appel et parfois quand la demande en valait vraiment la peine, je le faisais. Je répondais à son appel et ce que c’était plaisant, c’était une certitude parce que les gens à qui je répondais en exauçant leur souhait me le rendait souvent au centuple. Ce n’était jamais un acte intéressé que de faire cela bien sûr parce que dans ce cas là, je n’aurais pu avoir le titre de Fée Bleue mais c’est simplement que l’idée de rendre heureux ceux qui le méritaient me rendait également heureuse et ce fut le cas de Geppetto lorsqu’il m’a demandé de réaliser son souhait le plus cher. Avoir un petit garçon. Pinnocchio de pantin de bois était devenu véritable petit garçon mais je l’avais mis en garde. Mise en garde qui avait fini par payer le jour où il a sacrifié sa vie pour sauver celle de son père.
A cette époque là, il avait mérité de devenir un vrai petit garçon, c’était même plus qu’une certitude. Je lui avais offert cette chance. Puis il y avait eu la malédiction et aujourd’hui, après sept ans à le chercher, j’étais sûre de l’avoir retrouvé. Cette marionnette qui vagabondait dans mon esprit depuis toute ces années. Cependant, comment être sûre que je n’étais pas tout bonnement en train de me tromper de personne ? Son regard. Son regard n’était pas trompeur et quelques temps plus tard, j’allais comprendre que j’avais bel et bien face à moi l’ancien pantin de bois. Mon instinct ne me trompait pas. Je lui souris.
« Moi aussi j’aime énormément cette histoire et surtout la morale qu’il y a à la fin de l’histoire. » énonçais-je simplement avec douceur et bienveillance comme je savais si bien le faire.
Puis nous dûmes nous séparées mais j’avais décidé de rester pour le spectacle que cela plaise ou non à celui qui retenait la marionnette captive. Le spectacle fut formidable et je ne pu que féliciter ma nouvelle connaissance pour cela. Lui offrant ma carte de visite, je lui propose de se voir le lendemain après-midi. Au fond, j’espérais qu’elle n’aurait pas de problème pour venir, il fallait absolument que je sache si je venais de retrouver véritablement la marionnette à qui j’avais promis de donner vie en échange d’une bonne conduite sans quoi elle redeviendrait de bois. Je lui souris.
« On pourrait effectivement plus ou moins résumer cela comme ça oui. » énonçais-je avec un sourire « j’aide les gens à se soigner des mots psychiques qui peuvent les ennuyer depuis de longues années et à Storybrooke, on a effectivement pas mal de boulot. » énonçais-je avec un sourire bienveillant « mais j’adore ce que je fais, j’adore aider les gens et je n’échangerais ma place pour rien au monde. » avouais-je alors.
Passant une mèche blonde derrière mon oreille, je lui souris.
« J’ai déjà hâte d’y être. » énonçais-je avec un sourire.
Prête à partir, je me rend rapidement compte que je ne me suis même pas présentée, ce que me fait comprendre la jeune femme en se présentant elle-même.
« Enchantée Colombina, je m’appelle Evanesca. Evanesca Blue. Mais tu peux m’appeler Eva. » énonçais-je simplement « bonne soirée à toi aussi. » énonçais-je avec un nouveau sourire.
Quittant les lieux, je finis par rentrer. Fermant la porte derrière moi, je m’installe dans le sofa du salon avant de me mettre à réfléchir. Parfois, ça me prenait de me mettre à réfléchir comme ça, très souvent pendant plusieurs minutes. Allumant la télévision, je m’étais finalement dévoré un plateau repas devant un rediffusion de Titanic. J’avais eu beau voir ce film cinquante, voire cent fois, je l’aimais toujours autant et je maintiens d’ailleurs QUE LA PORTE ETAIT ASSEZ GRANDE POUR JACK ET ROSE ! Me levant le lendemain, je n’avais pas de rendez-vous le matin mais tous en fin de journée alors ça me laissait clairement du temps pour pouvoir préparer ma journée et surtout adapter les choses à notre entrevue de cette après midi.
Passant la matinée à faire un peu de rangement, je finis par enfiler ma veste par dessus un chemisier bleu, que j’avais assorti d’un pantalon blanc et d’une paire de bottines beiges. Mes cheveux blonds attachés en queue de cheval, je quitte la maison en direction du centre-ville. J’avais du temps devant moi. En profitant pour passer à mon cabinet, lorsque je ressors, je suis rapidement accostée par la brunette et lui souris.
« Bonjour Colombina. » énonçais-je avec un nouveau sourire devant sa joie soudaine.
Nous nous mettons donc à marcher, je suivais la jeune femme sans dire un mot mais je ne la quittais pas des yeux. Un léger et fin sourire vint à naître sur mon visage. J’avais la certitude désormais. J’avais retrouvé Pinocchio. Je le savais, mon instinct ne me trompait jamais. Je savais parfaitement ce qui lui arrivait et surtout je voyais bien dans ses yeux qu’elle essayait de me cacher ce qui se passait. Cependant, je fis rapidement disparaître mon sourire et ne dis rien.
« Ce n’est pas grave, je comprend. Prenez votre temps. » énonçais-je avec un sourire bienveillant.
Sois toujours franc, loyal et obéissant… ses mots que je lui avais tant répétés… Je fais un léger signe de tête positif avant de suivre la jeune femme jusqu’au lieu où elle voulait me conduire. La bonne odeur qui parvint jusqu’à mes narines m’ouvrit clairement l’appétit. Pour tout dire, je n’avais pas beaucoup déjeuner et je n’étais clairement pas contre un muffin aux pépites de chocolat.
« Tellement bon que ça m’a ouvert l’appétit. » énonçais-je avec un sourire.
Je laissais Colombina commander ce qu’elle souhaitait et vint à m’installer à mon tour derrière le comptoir avant de passer commande à mon tour.
« Moi je prendrais un muffin aux pépites de chocolat et un latté au lait de soja s’il vous plait. » énonçais-je avec un sourire. Par chance, c’était noté qu’ils en faisaient donc heureusement.
Une fois nos commandes payées et j’avais pris soin de payer également celle de la jeune femme avant de lui dire que cela me faisait plaisir. Nous nous installâmes à une table de libre en attendant nos commandes. Respirant profondément, je m’humecte les lèvres avant de reprendre la parole alors qu’un léger sourire bienveillant prenait vie sur mon visage.
« Je sais qu’hier soir, tu as prié l’étoile des souhaits. » énonçais-je simplement en plongeant mes yeux bleus dans les siens « je savais que je te retrouverais Pinocchio. » énonçais-je plus doucement.
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"Je te promets qu'un jour je sortirais de cette prison et nous serons enfin réunis, papa"
" Même si ce n'est pas toujours facile, il faut écouter la petite voix de votre conscience."
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J’étais réellement excitée à l’idée de notre rencontre, c’était le moins que l’on pouvait dire. Il ne m’arrivait pas beaucoup de choses dans ma vie. Elle se limitait bien souvent à la roulotte où Antonio me gardait captive. Même si cette dernière n’avait ni porte fermée, ni barreaux, je m’en sentais toujours prisonnière et mon espoir était grand de pouvoir un jour la quitter pour de meilleurs lendemains. J’avais beau échapper quelques fois à la vigilance de ses comparses, je ne m’en allais jamais réellement très loin. J’avais pourtant rencontré en ville des personnes fantastiques et qui en valaient réellement le détour, jamais je n’avais eu l’occasion de ressentir ce que je ressentais en la compagnie d’Eva. C’était comme un sentiment de profond bien-être, comme si je revenais à la maison italienne de mon père. C’était sans doute étrange de ressentir cela pour une personne que l’on ne connaissait visiblement qu’à peine mais je ne pouvais que me fier à mon instinct. Jiminy m’avait un jour dit que l’instinct c’était un peu comme une conscience qui faisait passer un message très rapidement. On ne comprenait pas toujours la signification des messages qu’elle nous envoyait mais si on savait l’écouter juste, on pouvait se fier à ses signaux. C’est donc ce que j’avais fait et je m’étais rendue à ce rendez-vous si exaltant en toute confiance.
Elle était toujours aussi gentille et bienveillante que la veille. Elle semblait réellement ravie elle aussi de pouvoir passer du temps en ma compagnie. Alors que nous nous installions à notre table, je goûtais alors plaisir à ce sentiment de paix intérieure et de sécurité. Apparemment je n’étais pas la seule à le ressentir ainsi. En effet, Eva avait également pris soin de commander une boisson et une petite collation qui avait l’air excellente. Elle avait même proposé de me payer mes consommations. A ce moment-là j’avais écarquillé de grands yeux mais je n’avais pas osé m’opposer à sa décision. Cela semblait tellement lui faire plaisir. Trempant mes lèvres dans l’excellent chocolat chaud soupoudré de cannelle, j’avais fini par lui adresser un grand sourire.
« Vous savez vous n’étiez pas obligée de payer… enfin je veux dire c’était très gentil de votre part, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais j’ai moi-même un peu d’argent de côté et je profite généralement de sortie comme celle-ci pour le dépenser. Je ne sors pas très souvent voyez-vous. »
A cet instant, je me sentais très gênée d’avoir à lui raconter tout cela. C’est vrai que j’avais ma fierté en ce qui concernait les questions d’argent. J’aimais bien montrer que j’en possédais aussi, comme si le sentiment de liberté devait forcément passer par là. Je ne voulais pas que les rares personnes que je rencontrais apprennent que j’avais des difficultés dans ma vie personnelle. Encore moins s’ils devaient s’inquiéter pour moi. Je ne voulais en aucun cas qu’ils s’inquiètent pour moi. Ils auraient pu alors se mêler d’histoires qui ne les regardaient pas et je savais quel genre d’homme était Antonio. Il n’aurait jamais toléré que quiconque m’arrache à lui. Il tenait trop à me garder sous son contrôle. Il tenait à continuer lui-même à tirer les ficelles de la pauvre marionnette que j’étais. En plus d’être assez douée dans le domaine du mensonge et de la manipulation, j’étais une marionnettiste très douée. Il n’y avait rien de plus normal au fond puisque j’avais cela dans mes veines. Elles partageaient la même âme que la mienne, même si la leur était beaucoup plus silencieuse.
Plongeant ma cuillère dans ma tarte à la pomme je finis par la porter à la bouche. Elle était réellement délicieuse. Cela dit, je n’eus pas l’occasion de la savourer très longtemps. En effet, la fée bleue m’interrompit bien vite en me faisant prendre conscience d’une vérité qui fut à mes oreilles si choquante que je manquais de peu de m’étrangler. Elle parlait d’étoile des souhaits ? Non pire encore, elle m’avait appelé Pinocchio ? Elle savait donc qui j’étais réellement et elle c’était ?
Je devais très certainement passer pour une idiote. Durant les longues secondes qui suivirent cette déclaration, je la regardais les yeux plongés dans le vide et la tête toute pleine d’interrogations. Etais-je en train de rêver ? S’agissait-il d’une manifestation de mon esprit débordant ou alors était-ce autre chose ? Était-elle réellement la femme que j’attendais depuis si longtemps ?
Je cherchais alors rapidement des mots. Je ne pouvais pas rester là la bouche ouverte à la regarder pendant des heures. J’aurais eu l’air d’une véritable idiote ! Alors je rassemblais mes esprits et je sortis les premiers mots que j’avais sur le bout de la langue.
« Vous… vous avez deviné ça comment ? Enfin je… je veux dire en effet j’étais bien le Pinocchio du monde des contes mais je… enfin je… »
Je vous l’avais bien dit, non ? J’avais l’air d’une véritable idiote ! Pire que cela encore, je lui faisais croire que je n’avais aucune idée de son identité alors que je me doutais bien qu’elle était la fée bleue. En réalité, elle aurait pu finir par très mal le prendre et même me le reprocher. Elle avait occupé une place si essentielle dans ma vie, je me refusais de lui faire l’affront de ne pas la reconnaître pour qui elle était. Après tout, même si je n’avais jamais réellement eu de mère, elle était pour moi une figure toute maternelle. Elle m’avait littéralement donné vie. N’était-ce pas la définition même d’une mère ? Sans aller dans les excès, je me repris bien vite afin de lui faire comprendre que même avec toutes ces années passées, je n’étais jamais parvenue à l’oublier. Passant rapidement une main sur mon visage, je finis par la regarder et même lui adresser un très grand sourire.
« Si vous avez pu deviner que je m’étais adressée à l’étoile des souhaits, c’est parce que vous êtes vous-mêmes la fée bleue n’est-ce pas ? Je… je suis réellement très heureuse de revoir. »
En quelques instants, j’avais senti mon cœur se serrer dans ma poitrine. Prononcer ces mots à haute voix c’était comme confirmer les doutes que j’avais depuis la veille. Enfin, enfin je me trouvais en présence de l’un de mes proches. Après toutes ces longues années d’attente, je n’avais plus l’impression d’être seule. J’étais avec l’une de mes plus précieuses amies et j’étais réellement comblée de bonheur. Sentant ma gorge se serrer, je plaquais une main devant la bouche et ravalant un sanglot, je tentais de sauver les apparences en continuant à sourire. Cela dit, ce dernier n’était clairement plus un sourire de joie mais de mélancolie.
« Je n’aurais jamais cru que je pourrais revoir qui que se soit de mes proches du monde des contes. J’ai été seule pendant tellement d’années. Pourtant vous avez raison. J’ai prié, prié de tout mon cœur que je puisse un jour retrouver les gens que j’aime mais c’était une illusion et un songe. Jamais je n’aurais cru que ce jour viendrais. Je pensais que vous étiez tous bloqués dans cette autre réalité et que vous y resteriez à tout jamais. »
Au fur et à mesure de mon discours, mes yeux se remplissaient lentement de larmes. C’était tellement beau de songer que je pouvais enfin réaliser mon vœu le plus cher et qu’elle avait enfin entendu mes appels après tout ce temps.
« Vous êtes… vous êtes une véritable bénédiction, Eva. Je crois bien que je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie ou en tout cas plus depuis très longtemps. »
N’y pouvant plus, je me relevais de ma chaise et me tournais dans sa direction. Passant brutalement mes bras autour de ses épaules comme seul un enfant pouvait le faire, je la serrais fort contre moi tout en tentant de ne pas lui faire mal. J’avais besoin de la sentir auprès de moi. J’avais besoin de prendre conscience matériellement que mon rêve était une réalité. Tout en laissant quelques larmes s’échapper de mes yeux, je finis par trouver la force de reprendre la parole malgré les sanglots qui m’enserraient la gorge.
« Merci… merci milles fois d’avoir répondu à mon appel. Grâce à vous Eva je n’aurais jamais plus à être seule. »
Enfin cela c’était une manière de parler bien évidemment. S’il est une chose que je ne désirais aucunement c’était bien m’imposer dans sa vie. Je ne voulais surtout pas paraître comme une pique assiette et comme un parasite. Mais si elle était là c’était bien parce qu’elle espérait aussi ressouder les ponts entre nous, non ? c’était pour me revoir et pour que nous puissions resserrer nos liens, non ?
Finissant par lâcher prise sur elle, je me reculais un peu et effaçait les dernières larmes qui tombaient de mes yeux. Il fallait que je sois forte et plus que jamais. Je le devais pour lui prouver que je méritais réellement cette place dans sa vie que je voulais me faire. Je désirais plus que tout qu’elle soit fière de la petite marionnette que j’avais été et donc je retournais à ma place comme une jeune fille bien élevée. Il fallait surtout que je fasse honneur à l’éducation que m’avais donnée mon père Gepetto qui se trouvait on ne sait où pour le moment. Saisissant un mouchoir, je me mouchais à l’intérieur et fini par reprendre comme si ma grosse crise de larmes n’avait jamais eu lieu.
« Je suis vraiment navrée, Eva. Je suis beaucoup trop émotive et ce n’est pas une tenue respectable pour une jeune fille qui se respecte n’est-ce pas ? »
Je plantais alors mon regard dans le sien. J’avais tellement de questions à lui poser. Tous ces mystères et ses interrogations qui enserraient mon cœur depuis tellement d’années et qui n’avais jamais eu de réponse. Il fallait que je les obtienne ce soir afin de pouvoir une fois pour toute libérer mon esprit.
« Mais il y a une chose que je ne comprends pas. Que voues est-il arrivée durant toutes ces années ? Je veux dire, cela fait bien des années que la malédiction a été rompue et cela fait pratiquement tout autant de temps que je m’adresse chaque soir à l’étoile des souhaits afin qu’elle accomplisse mon rêve. Alors pourquoi n’êtes-vous intervenue que hier ? Est-ce que vous ne pouviez pas recevoir ma prière ou est-ce que vous attendiez que je sois digne de recevoir votre aide ? »
Je pris alors quelques instants pour l’écouter, buvant avec patience et beaucoup d’écoute chacune de ses paroles. Puis, une fois que cette discussion fut passée, je lui reposais une question qui pour moi me semblait tout aussi vitale.
« J’ai… j’aurais une question à vous poser et j’espère sincèrement que vous aurez une réponse à me donner. Je voudrais tellement savoir si ma famille est également dans cette ville. Cela fait si longtemps que j’espère avoir des nouvelles de mon père, de Jiminy ou même de pouvoir apercevoir mes animaux de compagnie préférés Cléo et Figaro. Est-ce qu’ils sont quelque part dans cette ville ou dans ce monde ? Je sais que mon père consultait régulièrement votre étoile… alors j’imagine que si vous avez pu m’entendre il a dû également s’adresser à vous. Est-ce que vous auriez des informations ? »
A cet instant-là, je conservais un silence presque religieux. J’espérais tant qu’elle pourrait me donner ces bonnes nouvelles que j’espérais tant entendre. Je croisais les doigts pour espérer que la voix de mon père s’était fait entendre jusqu’à elle. Mais pour m’en réjouir, il faudrait que j’attende sa réponse et c’est pour cette raison que je ne me permettrais plus de l’interrompre.
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| Conte : pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : la fée bleue
Être une fée, c’était quelque chose de fabuleux. Aujourd’hui, je m’en rendais compte. J’étais heureuse d’être une fée, d’être la fée bleue et de pouvoir veiller sur mes petits protégés comme je le faisais chaque jours. Cependant, au levé de la malédiction, je dois bien avouer que je m’étais sentie assez perdue. Sans doute dans le sens où j’avais désormais en tête deux vies totalement distinctes l’une de l’autre. Dans l’une, j’étais la fée bleue, l’étoile des souhaits, celle à qui on faisait des voeux tandis que dans la seconde, je n’étais qu’Evanesca, la psychologue qui était seule au monde. Au fond, peut être qu’il y avait un peu de moi dans chacune de ses vies mais que tout cela était malgré tout assez lointain pour moi. enfin, vous avez saisi l’idée quoi.
Après que l’on se soit installées et qu’on ait passé commande, j’avais payé nos deux commandes avant de ramener mon regard sur la jeune femme en face de moi. Je lui souris avant de finalement reprendre la parole. Ce regard, ce même regard qu’elle avait autrefois quand Pinnochio n’était qu’une marionnette.
« Je vois…mais ça m’a fait plaisir. Eh bien, je suis là maintenant et je vous promets qu’on sortira plus souvent. Il y a beaucoup de très beaux endroits que j’aimerais vous faire découvrir. » énonçais-je avec un sourire.
Je savais que sa vie ne semblait apparemment pas si simple à Storybrooke. La petite marionnette qu’elle était jadis me semblait bien loin aujourd’hui et pourtant si proche à la fois. C’était assez étonnant et intriguant à voir à la fois. Je finis rapidement par lui faire comprendre qui je suis réellement et que je sais qui elle est réellement. Un petit sourire perle sur mes lèvres tandis que je bois un peu.
« A ton avis ? » demandais-je avec bienveillance.
Croquant dans mon muffin, je laisse le temps à Colombina de comprendre qui je pouvais bien être étant donné que je savais qui elle était. Elle finit rapidement par faire le lien. Prenant le temps d’avaler, je bois un peu de mon latté avant de reprendre la parole.
« Tu as devinée. » énonçais-je avec un grand sourire « moi aussi je suis très heureuse de t’avoir retrouvée. » ajoutais-je alors.
Passant une mèche blonde derrière mon oreille, je reprends rapidement la parole.
« Quand la malédiction de Regina a été brisée et que tous nos souvenirs nous ont été rendus, j’ai pensé pendant très longtemps moi aussi que j’étais seule au monde. Je pensais que vous n’étiez pas arrivés à Storybrooke, que j’étais seule et que je le serais toujours. Mais au fond de mon coeur, j’entendais le son de ta voix, je savais au fond de moi que rien n’était perdu, qu’une part d’espoir demeurait là, bien vivante. » énonçais-je en montrant sa poitrine et donc son coeur avec mon index « depuis que ma magie t’as permise de prendre vie, je savais clairement que je te retrouverais. » énonçais-je avec un sourire.
Prenant une nouvelle gorgée, j’avale et croque rapidement dans mon muffin pour refroidir ma langue parce que c’était clairement très chaud et je n’avais pas fait plus attention que ça. Sortant un mouchoir de mon sac, je lui tend avec un sourire avant de reprendre la parole.
« Etoile des souhaits un jour, étoile des souhaits toujours. » énonçais-je avec un petit sourire « je suis vraiment heureuse aussi tu sais. » énonçais-je alors.
Très rapidement, elle viens vers moi et me prend dans ses bras. Surprise sur le coup, je souris et la prend dans mes bras pour répondre à son étreinte avec de l’amour, oui je dois bien l’avouer. J’aimais cette gamine. Fermant les yeux quelques secondes, je réponds à sa réplique.
« Plus jamais, c’est promis. » soufflais-je alors.
Je me fis une promesse intérieure. Ne jamais plus abandonner Pinnochio ou plutôt Colombina aujourd’hui. Je ne voulais pas qu’elle continue sur ce chemin là, elle ne méritait pas d’être seule au monde. Désormais, j’étais là et je ne comptais pas l’abandonner de si-tôt, plus jamais. Plus après tout ce temps. Nous nous réinstallons confortablement avant que j’écoute avec attention ce qu’elle me disait.
« Parfois, c’est bien de laisser aller ses émotions. » énonçais-je avec un sourire.
Me mordant les lèvres, je reprends néanmoins la parole à sa demande. Après tout, elle m’avait posé de nombreuses questions et il fallait que je lui réponde, c’était normal. Me grattant l’arrière du crâne, je finis finalement par trouver l’effort de lui donner les réponses à ses questions.
« En fait, quand la malédiction de Regina a été rompue, au début j’ai eu du mal à gérer mes deux identités, si on puis dire ça ainsi. J’étais à la fois la Fée Bleue mais également Evanesca. Il fallait que j’apprenne à gérer les deux, puis il y a eu le retour de mes pouvoirs et ma crainte de ne jamais vous retrouver, toi ou encore Jiminy ou même ton père. Puis il y a peu de temps, j’ai vraiment sentie au fond de moi que tu avais besoin d’aide. C’était viscéral, ma vie commençait à prendre une tournure assez tranquille et c’est pour cela que j’ai commencé à te chercher. Je sentais qu’il fallait que je te retrouve, tu comprends ? » énonçais-je alors.
Buvant une nouvelle gorgée de latté, je respire profondément avant de poser mes deux mains sur celle de l’ancienne marionnette tout en me pinçant les lèvres.
« Je suis désolée Colombina. J’ignore s’ils sont ici à Storybrooke ou s’ils sont restés dans notre monde. La magie est différente à Storybrooke, mes pouvoirs sont différents et je ne suis plus capable de reprendre ma nature d’étoile des souhaits. » avouais-je à la jeune femme avant de reprendre la parole « mais je pense à quelque chose. La mairie a mis en place des pins qui permettent de se rendre dans nos mondes d’origines pour un laps de temps défini. Tu voudrais retourner chez nous? Si jamais ils sont restés là-bas, on pourrait les retrouver. » ajoutais-je avec un sourire bienveillant.
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Colombina P. Woodman
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"Je te promets qu'un jour je sortirais de cette prison et nous serons enfin réunis, papa"
" Même si ce n'est pas toujours facile, il faut écouter la petite voix de votre conscience."
| Conte : Pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : Pinocchio
J’étais très heureuse de pouvoir passer ces quelques moments privilégiés avec Evanesca. Ces moments où je pouvais passer du temps avec quelqu’un que je pouvais considérer comme une amie était extrêmement rare. Vivre sous le joug d’Antonio n’était pas une chose facile et je renonçais bien souvent aux amitiés qui auraient pu embellir ma vie. Pourtant, je voulais croire au joli discours que ma nouvelle amie me disait. Je voulais pouvoir bénéficier de cette petite bulle de liberté où je pourrais profiter d’être moi-même sans craindre les foudres des personnes malintentionnées qui m’entouraient. C’est pourquoi, je ne pouvais que laisser un grand sourire s’afficher sur mes lèvres au moment où Evanesca affirma que nous pourrions passer plus de temps ensemble. Sans même réfléchir, je serrais mes mains devant moi et lançait tout heureuse.
« Oh oui cela me ferait tellement plaisir de pouvoir découvrir vos lieux préférés dans cette ville. »
Puis revenant à ma réflexion précédente, je ne pus m’empêcher de sourire avant de détourner le regard.
« Mais vous… enfin je ne suis pas sûre qu’Antonio serait vraiment ravi de l’apprendre. Vous devriez faire attention. Il est puissant et il pourrait enfin… il pourrait s’en prendre à vous. »
Puis, étant piquée par la curiosité depuis que j’avais rencontré cette dame très étrange. Était-elle mon ange gardien ? La fée qui m’avait donné la vie ? Il fallait que je le sache et je finis donc pas prendre mon courage à deux mains avant de lui poser la question fatidique. Sa réaction ne se fit d’ailleurs pas attendre et elle m’avoua qu’elle était avant celle connue aujourd’hui sous le nom de la fée bleue. Tout heureuse, je finis par me jeter dans ses bras. De grosse larmes perlaient alors dans mes yeux et ma voie était toute tremblotante d’émotions.
« J’ai tellement espéré voir ce jour arrivé que je vous avoue que j’ai beaucoup de mal à y croire. Pourtant c’est bien vrai… vous êtes ici près de moi. Je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. »
Elle m’expliqua alors ce qui s’était passé dans sa vie avant qu’elle n’ait le courage d’enfin se manifester. Encore une fois je la trouvais tellement touchante à l’idée qu’elle aussi avait pu vivre le déchirement de cette séparation. Cela me faisait plaisir de savoir qu’elle ne s’était pas éloignée de moi et de ma famille par choix. En réalité, elle n’avait pas eu le choix. Tout comme les autres habitants de cette cité n’avaient pas eu le choix. Je n’avais donc plus à craindre un abandon de sa part. Je pouvais enfin faire taire les craintes que j’avais eu lorsque je pensais que je m’étais si mal conduite qu’elle ne désirait plus avoir un quelconque contact avec moi.
« Vous… vous avez toujours été symbole d’espoir pour nous tous ! Et je suis contente de savoir que l’espoir n’est pas encore mort parce que vous êtes là et que nous sommes enfin réunies. J’espère que jamais plus rien ne nous séparera. »
Elle me promit alors encore une fois que plus rien ne nous séparerait ce qui me fit verser encore quelques larmes. J’étais tellement contente de pouvoir enfin vivre le meilleur de mes rêves. Elle était là et c’était réellement tout ce qui comptait à mes yeux.
« Oui oui je comprends. La malédiction n’a été facile pour personne et la rupture a été un grand choc pour tout le monde. Mais je suis heureuse de savoir que de votre côté vous n’avez pas abandonné vos recherches. »
Bien évidemment, en déclarant cela je ne pouvais m’empêcher de songer à mon père ainsi qu’à nos anciens amis. Est-ce qu’eux aussi était à ma recherche ? Est-ce qu’ils avaient franchis la frontière de la ville de Storybrooke ? Je posais alors la question à Evanesca qui semblait réellement désolée. Plaçant ses mains dans les miennes, elle me témoigna toute ma sympathie. Perdant un peu mon sourire en l’entendant me parler, j’essayais pourtant de rester aussi brave que possible. Il était hors de question que je sois abattue. Je n’en avais pas le droit et certainement pas aujourd’hui.
« Je comprends ce que vous voulez dire. Mais rien n’est perdu pour autant n’est-ce pas ? Un jour quelqu’un m’a dit que les mauvaises nouvelles arrivaient toujours beaucoup plus vite que les meilleures. Peut-être que nous aurons l’occasion de les retrouver un jour. Je suis persuadé qu’ils sont toujours là quelque part attendant de me retrouver et certainement de vous retrouver également. Je sais à quel point Jiminy tenait à vous et Papa vous a toujours fait confiance. »
Je disais cela pour la rassurer et apparemment cela portait ses fruits. D’ailleurs, elle n’hésita pas à me proposer un moyen de les retrouver. La mairie avait ouvert des passages vers le Monde des Contes. C’était donc le moment où jamais de savoir s’ils étaient restés chez nous. Je recommençais alors à avoir confiance en l’avenir et je lui lançais ravie.
« Mais quelle bonne idée ! Nous pourrions retourner chez nous l’espace d’une journée pour savoir si Papa et les autres sont retenus là-bas. J’en ai réellement envie. Pensez-vous nous que nous pourrions y aller tout de suite ? »
acidbrain
Evanesca S. Blue
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Rassures moi, t'as conscience que t'es pas du tout discrète ?
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| Conte : pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : la fée bleue
Toute une vie. Passer toute une vie ou plutôt vingt huit longues années à ne pas savoir qui on est réellement. C’est ce que nous avions vécues. Mais aujourd’hui, les choses étaient différentes et j’avais la chance de l’avoir retrouvé. Elle, la petite marionnette. Cependant, je savais que les choses ne seraient sans doute jamais si facile qu’on pouvait le penser. Mais chaque chose à son temps. Je prenais grand bonheur à répondre à la moindre de ses questions, après tout, j’étais faite pour ça. J’étais l’étoile des souhaits, c’était grâce à moi qu’elle vivait aujourd’hui.
« Alors, je me ferais un plaisir de te les faire découvrir. » énonçais-je avec un sourire.
Antonio. J’avais eu le malheur dirons nous de déjà le croiser et je ne l’aimais pas mais alors pas du tout et je voyais que Colombina se sentait mal du fait que je puisse être en danger de n’importe quelle manière le concernant. Je lui fais un sourire rassurant.
« Je suis un être magique, mes pouvoirs sont un atout, je suis sûre qu’il n’osera rien faire contre moi. » énonçais-je avec un clin d’oeil.
Puis de toute manière, même s’il tentait quoi que ce soit, je saurais comment réagir en lui envoyant clairement en pleine tête ce que je suis réellement. Et bien sûr, je ne comptais pas laisser Colombina éternellement dans ses filets. Elle compris rapidement qui j’étais vraiment et par la suite, nous pûmes partager notre bonheur de nous être retrouvées l’une et l’autre. Je dois avouer que ça me donnait l’espoir qu’on puisse très bientôt retrouver les autres. Je lui fis comprendre tout ce qui s’était passé dans ma vie et pourquoi j’avais mis autant de temps avant de la retrouver mais à présent, c’était chose faite et j’étais vraiment heureuse.
« Je te le promets, plus rien ne nous séparera jamais. » énonçais-je alors.
Je lui souris.
« Jamais je n’aurais abandonné. »
Je lui fis malheureusement comprendre que j’ignorais si les autres se trouvaient ici à Storybrooke. J’avais cherché à les retrouver aussi mais aujourd’hui, elle était la seule que j’avais retrouvé. Elle semble garder espoir en m’expliquant qu’il ne fallait pas perdre espoir, qu’on finira un jour par les retrouver.
« Je serais vraiment heureuse de les retrouver. » énonçais-je alors.
Oui, j’espérais qu’on retrouverait un jour Gepetto et Jiminy. Il le fallait. Pour elle plus que pour moi. Terminant ma boisson, un petit rire doux échappe de mes lèvres avant que je ne reprenne la parole, toujours le sourire aux lèvres, mes yeux bleus posés sur la jolie brune.
« Doucement ma jolie, je vais m’occuper de nous trouver deux pins pour pouvoir retourner chez nous. Si on se débrouille bien, on pourra y aller samedi. » énonçais-je alors « il faut que j’aille me renseigner à la mairie pour voir comment ça se passe. » ajoutais-je alors.