« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 It's a nice day for a white wedding...

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Llwynog F. Foxley
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Llwynog F. Foxley

| Avatar : Mark Fischbach

It's a nice day for a white wedding...  21042901534425678617393168

Should I try to hide the way I feel inside my heart for you?
Would you say that you would try to love me too?
In your mind could you ever be really close to me?

It's a nice day for a white wedding...  21042901534425678617393169


| Conte : Five Nights At Freddy's
| Dans le monde des contes, je suis : : Foxy, le renard pirate

| Cadavres : 199



It's a nice day for a white wedding...  _



________________________________________ 2021-05-09, 05:37


It's a nice day for a white wedding...
A wedding is a funeral where you smell your own flowers.
Llwynog était allongé sur son lit, les yeux à demi clos dans une énième tentative de trouver le sommeil... comme c'était le cas chaque nuit, depuis ces quatre derniers mois. Il ne dormait plus - ou presque, grapillant quelques heures de sommeil par-ci, par-là, chaque semaine. Il ne cherchait même plus à se débattre, cela faisait bien longtemps qu'il avait arrêté. Parfois, il avait l'impression de n'avoir jamais réellement quitté cette simulation ; parfois, il avait l'impression que son état d'esprit n'avait pas changé : qu'il se contentait de se laisser vivre, que tout lui passait dessus sans jamais l'atteindre, et qu'il se contentait d'attendre... Il se rendait simple spectateur de sa vie, comme si elle lui importait peu dans le fond, et il attendait. Il attendait, il espérait encore le retour de Dinah - peu importe le temps que cela lui prendrait, il l'attendait.

Depuis cet sms...

Je vais bien.

... Plus rien. Il n'avait plus réussi à la contacter : ces messages ne s'envoyaient plus, restaient bloqués sans raison apparente. Comme si la destinataire n'existait plus, comme si elle avait simplement disparu de la surface de la terre. Dans les deux premiers mois, il avait eu l'impression de la croiser, parfois, - souvent - au détour d'une rue : mais lorsqu'il essayait de s'approcher d'elle, alors qu'il était sur le point de la rattraper et de pouvoir lui parler, elle finissait toujours par s'évaporer. Et puis, plus rien. Plus aucune trace, plus la moindre apparition, juste... Rien. Le néant. Alors, il attendait. Il n'avait plus grand espoir mais... Il attendait, encore, et encore. Et peut-être qu'un jour, tout changerait. Et que la normalité reviendrait, et en attendant... Il patientait.

Au moins, le temps semblait être en adéquation avec son humeur : dehors, tout semblait indiquer un orage imminent, la pluie battante venait frapper ses carreaux avec insistance, et le vent soufflait fort, venait s'engouffrer dans ses volets pour faire résonner des bruits lugubres. Un soupir lui échappa quand l'un des battants de bois se décrocha pour aller heurter le mur dans un son sourd, et répétitif. Il ne pouvait décemment pas laisser l'événement se produire encore et encore au risque de réveiller sa logeuse, alors, il se décida à se lever pour aller récupérer le fautif et s'assurer qu'il serait bien accroché cette fois-ci... Il ouvrit la fenêtre, tenant l'autre battant dans un geste qui se voulait préventif - afin d'éviter de se le prendre en pleine figure dans le cas de figure où le vent viendrait à se montrer farceur - mais... Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'il n'y avait pas le moindre souffle de vent - comme si tout ça n'avait été qu'un rêve éveillé, mais l'un de ses volets s'était pourtant bel et bien décroché... ? - et que le sol ne semblait pas être mouillé... D'ailleurs, il ne pleuvait pas non plus.

« Qu'est-ce que... ? » souffla-t-il, pour lui-même.

Il ne comprenait pas ce qui avait bien pu se produire seulement quelques minutes plus tôt... S'était-il réellement endormi sans même s'en rendre compte ? Il secoua légèrement la tête et finit par hausser les épaules, jugeant que de toute façon, tout cela n'avait que très peu d'importance. Il se pencha légèrement au dessus du vide - juste ce qu'il fallait pour qu'il soit en mesure d'attraper ce maudit panneau de bois qui avait eu la riche idée de s'en aller - et...

« Foxy ! »

La voix enfantine le fit sursauter - d'ordinaire, il était toujours seul pendant la nuit -, et il manqua de perdre l'équilibre et de basculer dans le vide, ne devant son salut qu'à un réflexe bienheureux qui lui permis de se rattraper à la balustrade. Il sentait son cœur battre dans sa poitrine - un peu trop vite, un peu trop fort aussi... - tandis qu'il cherchait des yeux son interlocuteur... En vain. Fritz n'avait toujours pas la possibilité de se matérialiser devant ses yeux, et il ne savait pas si la chose serait réalisable un jour...

« Je suis désolé, Foxy. La voix avait des accents penauds, à présent. Je voulais pas te faire peur, mais... Y'a une dame qui t'observe, là-bas, et... Elle me fait peur. »

« Une dame... ? »

Quelques instants plus tôt, la rue était totalement déserte, alors comment... ? Lorsqu'il reporta son attention vers la chaussée, quelque chose avait effectivement changé : sur le trottoir d'en face, à quelques maisons de là, il pouvait à présent distinguer une silhouette blanchâtre.

« Oui, c'est elle... L'enfant murmurait à présent, comme s'il avait peur de pouvoir être entendu. Elle arrête pas de te regarder. »

Il ne parvenait pas à savoir si l'inconnue était effectivement en train de le dévisager, mais il faisait suffisamment confiance à l'esprit pour savoir que ce dernier n'était pas du genre à mentir. Pourtant... Il ne parvenait pas à déceler la moindre hostilité, juste... Une tristesse immense, bien trop lourde pour une personne seule semblait émaner d'elle. L'ancien animatronique l'observa encore quelques instants, avant d'enfin se décider à accrocher convenablement ses volets - les coinçant en position ouverte -, avant de refermer la fenêtre... Puis, à la grande surprise de Fritz, il se rhabilla en toute hâte avant d'enfiler ses chaussures et de les lacer.

« Tu fais quoi ? » lui demanda la petite voix, entre curiosité et inquiétude.

« Je ne sais pas pourquoi, mais... J'ai l'impression qu'elle a besoin d'aide. Je vais aller la voir rapidement, et si c'était rien au final, ou juste une mauvaise plaisanterie, on sera bientôt rentré. C'est promis. »

« Hm... »

L'enfant avait l'air sceptique, et Llwynog pouvait s'imaginer sans mal la moue boudeuse qu'il devait aborder.

« Je peux te proposer de rester ici, mais... »

«Je veux pas rester là tout seul ! »

Cette fois-ci, c'était l'indignation qui prenait le dessus, et l'ancien renard eut un léger rire - ce qui était devenue une chose très rare ces derniers temps.

« Tu vois ? Mais ça ne devrait pas être long, et lorsqu'on sera rentré je te promets de te lire l'histoire que tu veux. ... Je suis d'ailleurs désolé de t'avoir réveillé. »

«C'est pas parce que je parle pas que je suis pas là. »

Il s'aperçut qu'il n'avait jamais vu les choses de cette façon : peut-être que Fritz restait particulièrement silencieux de nuit, mais qu'il continuait de veiller sur lui... ? Et, soudain, il se sentit coupable d'imposer ça à un enfant. Ce n'était pas à lui de chercher à le protéger. Ce n'était pas à lui à devoir se montrer si sérieux et grave, et pourtant... Force était de constater qu'il accumulait là un nouvel échec, et il soupira doucement, avant de s'ébrouer et de rassembler quelques affaires pour enfin quitter l'ambiance pesante de son appartement.

Il fut surpris du froid mordant qu'il faisait une fois dehors - même si la température tombait souvent sous les dix degrés à cette période de l'année, il avait l'impression qu'un courant d'air glacial soufflait à lui en fouetter le visage. Et son entonnement grandit encore lorsqu'il vit que l'inconnue n'avait pas bouger d'un pouce : comme figée sur place, elle... attendait. Une tristesse lui enserra le cœur lorsqu'il se rendit compte que tous deux semblaient avoir des points communs, mais l'heure n'était pas à l'apitoiement alors il releva le col de sa veste dans une vaine tentative de se protéger des curieuses intempéries, mis ses mains dans ses poches et s'approcha de la jeune femme. Alors que la distance entre les deux se réduisaient, Llwynog fut capable de remarquer des détails pour le moins... détonants, dans l'apparence de la jeune femme : sa tenue tout d'abord ne ressemblait pas aux vêtements que les gens d'aujourd'hui portaient, c'était davantage une robe longue et dont le corsage appliqué semblait indiquer une provenance tout droit venue du passé... Et l'inconnue semblait bien pâle au point que l'on puisse même... Voir au travers d'elle ? Sa peau d'albâtre laisser percer leur environnement au travers - il pouvait deviner les contours des troènes, le métal du portail des voisins, la voiture garée dans la rue...

«Alors, elle est comme moi ? »

Le renard acquiesça calmement : tout semblait indiquer qu'ils étaient en présence d'un nouvel esprit, dont les traits détonnaient une tristesse impénétrable... Du genre qui en faisait presque froid dans le dos, si l'on était pas habitué à parler aux morts depuis un bon bout de temps. A la place, il continua de s'approcher... Jusqu'à laisser quelques mètres entre eux - par précaution pure.

« Vous avez besoin de quelque chose ? »

Silence.

« Je... Vous êtes perdue ? Est-ce que je peux faire quoi que ce soit pour vous aider ? »

Toujours aucune réponse. L'apparition se contentait de l'observer de ses grands yeux clairs - comme s'il s'agissait de la chose la plus curieuse qui lui ait été donné de voir -, sans dire mot. Elle resta ainsi un long moment - suffisamment pour que Llwyn ne commence à souffler dans ses mains pour les réchauffer, alors que Fritz lui demandait pour rentrer, parce que vraiment cette dame lui fait peur. Et, alors qu'il s'apprêtait à exaucer la requête de l'enfant, l'inconnue fit volte face et commença à s'éloigner d'une démarche flottante... Avant de s'arrêter au coin de la rue, et de se tourner de nouveau vers eux, comme si elle les attendait... Comme si elle les invitait à la suivre. Assez perplexe, le vivant se passa la main dans les cheveux, avant de soupirer légèrement.

« Je suis désolé, je crois que ça va prendre un peu plus de temps que prévu... »

L'enfant ne répondit pas mais, pendant quelques secondes, il eut l'impression de sentir une petite main se glisser dans la sienne avant de la serrer très fort. Il devinait que Fritz n'aimait pas du tout la tournure que prenait les choses, mais qu'il était bien décidé à le suivre quoi qu'il arrive. Alors, l'étrange duo suivit l'inconnue, qui les guida à travers plusieurs rues avant de prendre le chemin qui menait à la forêt communale.

«J'aime pas ça. »

Les mots étaient à peine soufflés, presque inaudible, et Llwynog s'en voulut de l'entraîner dans tout ça. Mais ils n'étaient jamais vraiment loin l'un de l'autre, et ce depuis toujours... Alors il supposait qu'il s'agissait là d'une de leur nouvelle aventure à deux. La jeune femme les attendait lorsqu'ils s'arrêtaient, ne les lâchant plus du regard jusqu'à ce qu'ils se remettent en route, et elle les guidait bel et bien à travers bois. Au départ, tout semblait normal - si l'on pouvait qualifier une sortie en compagnie d'un fantôme d'un autre temps de normale -, mais au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la verdure, les arbres semblaient prendre vie : leurs branches remuaient et se balançaient, toujours de façon à rendre leur progression plus compliquée, plus ardue. Mais cela ne suffit pas à décourager le renard - qui dû plus d'une fois lever les mains à hauteur de son visage pour se protéger des mauvais coups, écopant de plusieurs fines égratignures sur les doigts. A cela finit par s'ajouter un vent lourd et mauvais, qui tentait à tout prix de les ralentir, de les ramener en arrière... La jeune femme - qui avait l'avantage de ne point souffrir de tout cela - se tournait souvent vers eux, et les observait d'un air indéchiffrable. Ce drôle de cirque se poursuivit encore un moment - assez pour que Fritz demande à faire demi tour parce qu'il ne trouvait pas ça drôle... Mais sa demande sembla avoir pour effet de les faire déboucher de l'autre côté de la forêt.

D'un coup, le vent se stoppa, les branches retrouvèrent leur mobilité réduite et... La jeune femme avait disparu.

«Elle nous a laissé ? »

La voix de l'enfant paraissait incrédule, comme s'il n'en revenait pas. LLwynog, lui, observait les alentours : ils semblaient être arrivés dans le somptueux jardin d'une demeure toute aussi extravagante : malgré l'heure tardive, la majeure partie des fenêtres était encore éclairée, et de la musique résonnait, accompagnée de grands éclats de rire et d'échos de conversations animées. Près de la porte d'entrée ce qui semblait être un majordome était posté, et semblait être la proie de vives réflexions de la part d'une des convives, ses cheveux bruns s'agitant au rythme de ses remarques et injures. Et...

Cette voix.

Si elle ne collait pas tout à fait avec l'apparence - la couleur des cheveux avait changé, de même que ses choix vestimentaires -, il aurait pu la reconnaître entre mille : c'était Dinah. Il resta un peu bête pendant quelques secondes, mettant les mains dans ses poches pour se donner une contenance... Et trouvant là deux objets qui ne lui appartenaient pas : un briquet et un paquet de Lucky Strike. Il fut davantage décontenancé en notant que sa propre tenue semblait s'être adaptée d'elle-même. Perdu, il décida de s'approcher doucement... Pour s'arrêter avant d'être à hauteur de son amie.

« ... Dinah ? »

A côté d'eux, le majordome eut la décence de les laisser échanger quelques paroles, avant d'aborder une mine réjouie au possible et de les invectiver :

- Enfin ! Les retardataires que nous attendions ! Bienvenue, je m'appelle Robert Baker. Je vais vous conduire à vos chambres avant que vous ne vous joignez à la fête.

code by bat'phanie
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Dinah Price
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Dinah Price

| Avatar : Emma Roberts

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Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?


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| Conte : Wonderland
| Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice

It's a nice day for a white wedding...  419239Wonder3

| Cadavres : 788



It's a nice day for a white wedding...  _



________________________________________ 2021-05-09, 12:36



It's a nice day for a white wedding...

A wedding is a funeral where you smell your own flowers.



Dinah ϟ Llwynog.

-Tu es la déception de cette unité. La déception de la mafia portuaire. Travailler à l'unité de renseignement ne signifie pas que tu dois espionner ta supérieure, je croyais avoir pourtant été claire. Tu connais la sentence.

Un jeune homme d'une vingtaine d'années se tenait devant moi, apeuré. Il n'osait même pas me regarder dans les yeux, sachant ce qui lui attendait. Deux de ses collègues le tenaient fermement par les bras, pour qu'il n'aille nulle part. J'aurais pu leur demander de l'attacher et de partir, mais là n'était pas mon souhait. Je voulais qu'ils soient témoins de ce qui arrivait à ceux qui ne respectaient pas mes ordres, à ceux qui osaient espionner leur propre supérieure. Ce cafard n'était qu'un exemple, un moyen pour les autres de ne pas faire la même erreur que lui. C'était là le simple objectif de sa médiocre existence.

-Que l'on m'apporte mes outils.

J'avais toujours pris mon rôle de dirigeante de l'unité de renseignement de la mafia portuaire très au sérieux. Mais depuis maintenant quatre mois, je m'étais montrée encore plus dure qu'auparavant, tant dans mes ordres que dans mes actions. Je faisais attention à tout, ne faisant confiance à personne, et n'hésitant pas à prendre des décisions dures. Celles des sanctions en faisait parti. J'avais trop laissé couler. Ce n'était pas digne d'une personne de mon rang. Pour cette raison, j'avais décidé d'aller bien plus loin qu'habituellement. Plus rien ne me retenait maintenant. La seule personne qui m'empêchait d'agir de la sorte était Llwynog mais j'avais coupé les ponts avec lui. Quatre mois maintenant que je ne lui avais pas adressé la parole, l'évitant comme la peste. J'avais teint mes cheveux en un noir profond pour être encore moins reconnaissable. J'essayais de ne plus penser à lui. Cela ne servait à rien, je ne récolterais que du malheur. Je devais tourner la page. Cela m'avait peut-être aussi poussé à être encore plus dur. Il était policier, je travaillais pour la mafia. Nos deux mondes étaient opposés et finiraient par s'entrechoquer. Je voulais qu'il sache de quoi j'étais capable, qu'il connaisse la partie de moi qu'il avait toujours rejeté. Je voulais qu'il soit dégoûté de moi et de ce que je faisais. C'était le seul moyen. La présence bien trop proche d'un de mes sbires me tira de mes pensées. Je baissais les yeux sur ce qu'il tenait dans les mains : un couteau de boucher ainsi qu'un pieux. Parfait. Je les attrapais et m'approche encore plus de l'apeuré. Avec un sourire sadique, je caressais sa joue avec le couteau. Puis je levais les yeux vers le reste du groupe, que j'avais convoqué. Tous devaient être là pour voir ce qui pouvait leur arriver quand on ne respectait pas mes ordres.

-Quiconque est accusé d'espionnage sur un supérieur sera puni d'aveuglement et d'essorillement. Je regardais finalement l'espion dans les yeux, le regard noir. Sans tes oreilles ni tes yeux, on verra si tu oseras de nouveau espionner qui que ce soit.

Puis, je m'y mis. D'abord une oreille, puis l'autre. J'attrapais ensuite le pieux et le planta dans l'oeil gauche, puis le droit. D'un geste de main, j'ordonnais à mes sbires de le faire sortir, ayant marre d'entendre ses cris. Personne n'avait plus le droit à l'erreur dans mon unité et ils venaient tous de le comprendre. Chacun pu disposer, certains avec des visages plus apeurés que d'autres. Tant qu'ils avaient compris la leçon. Et, une fois tout le monde partit, je pus à mon tour disposer afin de rentrer chez moi. Contrairement à ce que j'aurais imaginé, les remords ne me démangeaient pas. J'appréciais cette sensation de pouvoir qui s'étendait d'autant plus maintenant que je m'étais libéré de ce qui me poussait vers le bas. J'étais bien plus heureuse sans lui, j'en étais certaine. Il ne me permettait pas de vivre comme je l'entendais. Je me sentais enfin libre. J'étais mieux, bien mieux. Essayant de me convaincre moi-même, je finis par arriver chez moi malgré le fort vent qui soufflait dehors. Il faisait déjà nuit depuis de nombreuses heures. Je réglais rarement mes problèmes avec la mafia en pleine journée, travaillant toujours en tant que vétérinaire. J'étais passée à temps partiel, heureusement, pour pouvoir faire les deux mais il arrivait que je travaille en pleine nuit pour devoir tout concilier. Je n'avais qu'une envie : dormir. Cependant, ce n'était pas ce que semblait vouloir la présence que je commençais à ressentir. Un coup d’œil par la fenêtre et je la vis. Une jeune femme aux cheveux clairs, aux yeux clairs et semblant venir d'une autre époque... Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Je clignais plusieurs fois des yeux, espérant me réveiller d'un mauvais rêve. Mais non, elle restait là, me regardant avec insistance. Comme si elle attendait quelque chose de ma part, sans que je ne comprenne quoi. Je n'avais pas le temps pour cette histoire, tout ce que je voulais c'était dormir. Impossible de le faire quand on te regardait de cette manière... Elle devait partir.

-Dégage avant que je salisse ta jolie robe de ton propre sang !

Clair et efficace. Pas assez, visiblement. Elle ne bougea pas, ne réagit pas. Elle ne disait rien mais continuait à me regarder. Je soupirais, excédée. Bien, si elle voulait que je passe aux choses sérieuses, elle aura ce qu'elle veut. Je me retournais, et partit chercher ma paire de couteaux de lancer puis retourna à la fenêtre. Cette fois-ci, la jeune femme s'était déplacée, pour se rapprocher considérablement de ma fenêtre. Si elle se croyait flippante... J'allais me débarrasser de ce parasite en quelques secondes. N'hésitant plus, je lançais mon couteau de lancer en direction de son abdomen, espérant qu'il transpercera le corset qu'elle portait sans doute. Cependant, le couteau lui passa au travers. Littéralement. A quoi venais-je d'assister ? Encore un événement de Storybrooke... je commençais à en avoir ma claque de cette ville de tarés. Je devais faire partir un fantôme de ma propriété maintenant ? Sérieusement ? Visiblement énervée que je veuille la tuer, elle s'approcha encore plus, devenant de plus en plus menaçante. Je n'allais pas me laisser marcher sur les pieds par une morte. Le deuxième couteau de lancer bien en main, je descendis les escaliers à toute vitesse pour rejoindre la rue. Je savais que ce couteau serait inutile contre elle, mais je n'avais pas mieux et ça restait un bon moyen de me rassurer. Mais je devais avouer que j'étais intriguée par cette présence... Qu'est-ce qu'elle me voulait ?

-Dis moi pourquoi tu es ici et vite. Je perds patience rapidement.

Toujours aucune réponse. C'est alors qu'elle me fit signe de la suivre. Je fronçais les sourcils, hésitant. Je n'avais pas envie de suivre un fantôme de la renaissance sans raison. Cependant, ma curiosité prenait le dessus, comme quand j'avais sauté dans le terrier du lapin. Je voulais savoir ce qui m'attendait au bout du chemin. Je finis donc par la suivre... Et vite je compris que j'aurais dû me changer. Le vent se faisait plus fort, regrettant de ne pas m'être habillée plus chaudement. De plus, le fait de marcher en talons dans la forêt était loin d'être agréable. le branchage devenait de plus en plus dense, c'était un cauchemar de suivre ce satané fantôme. Plusieurs fois je décidais de m'arrêter, et même de rebrousser chemin mais elle ne me laissait pas tranquille... Soupirant, j'étais à chaque fois obligée de continuer pour espérer plus tard un peu de tranquillité. Puis le décor changea complètement. J'étais maintenant dans un jardin tenu impeccablement, et devant moi se tenait une grande maison luxueuse. Je regardais tout autour de moi, cherchant à comprendre ce qui venait de se passer mais le fantôme avait disparu... Comme c'était étrange. Si je la retrouvais, j'allais l'étrangler moi-même. Je me concentrais alors sur les environs, et remarqua enfin la musique qui provenait de l'étrange demeure. Est-ce que j'étais censée être attirée par une musique pareille ? A part me montrer que les personnes à l'intérieur avaient des goûts musicaux douteux, je n'apprenais pas grand chose... Si j'oublie le fait que la demeure était donc habitée. Et utilisée. Le fantôme m'avait envoyée à une fête perdue dans les bois ? Quelle plaie. C'est alors que je remarquais un majordome posté devant la porte d'entrée. Parfait. Je m'avançais, avant de remarquer que j'étais bien plus encombrée qu'auparavant... Je me regardais avec attention, remarquant alors que mes vêtements s'étaient transformés en une longue robe de bal vintage. Très amusant...

-Vous là ! Où suis-je ? C'est quoi cette histoire ? Vous êtes un fantôme vous aussi ? Répondez moi vite avant que trouve la réponse moi-même.

Cependant, il ne réagit pas. Je commençais à en avoir marre de tous ces gens qui ne répondaient pas à mes questions. J'étais à deux doigts de lui planter le couteau dans le bras pour vérifier s'il était humain, et surtout mortel mais je remarquais qu'il ne me regardait même pas. Il semblait regarder quelque chose derrière moi. Comme s'il attendait. Je fronçais les sourcils et me retourna moi-même pour voir ce qu'il regardait. Avant de reprendre ma position initiale immédiatement. Ce n'était pas possible. Non, non... Pourquoi il était là lui ? Je ne pouvais pas le voir, je ne pouvais pas le confronter. Je regardais autour de moi. Je n'avais aucun moyen de partir. Putain. Je ne pouvais pas simplement rester et parler à Llwynog comme si de rien n'était... Il s'approcha, avant de dire mon nom à voix haute. Je n'avais pas le choix.... Je me retournais avec un grand sourire, et prit une voix différente.

-Dinah ? Oh non, je suis Diana, très cher ! Vous connaissez Dinah ? C'est ma sœur jumelle ! Oh mais... Je vous reconnais vous. Je le regardais de haut en bas, d'un œil espiègle, me lançant à fond dans mon rôle. Wynog c'est bien cela ? Bien sûr ! J'ai entendu parler de vous... ma sœur avait raison, vous êtes très charmant !

Le majordome écourta notre conversation en nous indiquant qu'il devait nous amener à nos chambres... Nos chambres ? Cette histoire était de plus en plus bizarre et je ne pouvais pas me permettre de la vivre avec Llwynog à mes côtés en jouant un rôle qui n'existait pas. C'était trop dangereux. S'il ne m'avait pas déjà percé à jour, il le ferait rapidement. Il n'était pas idiot. Je ne lui avais jamais parlé d'une soeur après toutes nos années d'amitié, il comprendrait rapidement que je lui mentais... Mais je n'avais pas le choix ! C'était le seul moyen pour gagner un peu de temps avant de comprendre comment m'échapper d'ici.

-Nos chambres ? Une fête ? Comme c'est amusant, depuis le temps que j'attendais de me rendre à une fête ! Je vous suis.


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