« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Octobre était le mois de la consécration. Comme quoi, Violette était bien meilleure au sein de la Mairie qu’elle ne l’avait été au sein de la police. Et même si la police lui manquait parfois, Violette se sentait à sa place dans l’équipe de la Mairie. La preuve : elle avait réussi à faire réélire Hadès en tant que Maire de Stoybrooke. Vu le mandat relativement catastrophique qu’il avait fait, ça n’avait pas été chose facile. Mais il fallait croire que Violette était douée. Ou peut-être que c’était autre chose. Cette réélection lui avait permis d’obtenir une précieuse promotion, signifiant une augmentation de salaire. De simple secrétaire, elle était passée adjointe, chargée de la communication et de la presse. C’était un comble lorsque l’on connaissait le passif timide maladif de la brune. Violette en avait parcouru du chemin, depuis son enfance. Elle évoluait et c’était la suite logique de la vie. Et Violette était fière d’elle. Elle espérait que sa famille l’était aussi.
Première bonne action en tant qu’adjointe à la Mairie, Violette avait réussi à faire changer d’avis Hadès. Plutôt imbu de lui-même, il avait voulu faire une fête pour célébrer la nouvelle Mairie le jour de son anniversaire. Très mauvaise communication. Et ça, Violette lui en avait fait part. Il avait même accepté. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Car la chute fut quelque peu brutale lorsqu’elle reçut le carton d’invitation.
« C’est une blague ?! »
Violette avait relu plusieurs fois le carton, croyant à une mauvaise blague. Et quelques jours plus tard, c’est une Violette quelque peu remontée qui était arrivé au lieu de la réception. Il n’y avait pas encore les invités, seulement quelques personnes préparant la salle, quelques personnes de la Mairie et surtout Hadès. Sans perdre une seconde de plus, Violette était allée à la rencontre de son patron, le carton d’invitation à la main. Arrivée à la hauteur de Hadès, Violette mit le carton devant ses yeux.
« Je pensais que tu avais dit que tu m’écouterais ! »
Hadès recula d’un grand pas. Il mit une main dans sa poche de costume pour en sortir une paire de lunettes. Il les mit sur le nez avant de prendre le carton pour mieux regarder le mot.
« Tu as amené un cadeau ? »
Il était carrément culoté. Répondre à une affirmation par une question c’était pas sympa de sa part. Quelque peu agacée par cette situation, Violette reprit brusquement le carton, de peur que la réponse à sa question ne lui plaise pas.
« Bien sûr que non. Je t’ai offert le poste de Maire ! Et toi ? Tu m’as offert un cadeau ? »
Hadès retira ses lunettes pour mieux observer Violette. Il les rangea de nouveau dans son costume, sous le regard interloqué de Violette.
« Je t’ai offert une augmentation. » « C’est vrai. » répondit Violette avec un léger mais franc sourire. « Nous sommes donc quitte. Tu auras peut-être un cadeau le 31 Octobre. D’ailleurs moi c’est le 3 Novembre mon anniversaire. L’oublie pas cette fois. » « Tiens c’est juste après ! Faudrait organiser un truc ! Soirée pyjama ? » « Euuuuuuh » hésita Violette en le dévisageant. « Merci mais…non merci ! Le prend pas mal mais ça pourrait mal tourner si tu organises quelque chose. Y a qu’à voir le voyage à Minotaure’ville » « Pas de fête. Pas de cadeaux. C’est logique. » annonça-t-il après avoir pris un air triste. « Y a pas besoin de faire de fête pour offrir des cadeaux. » rétorqua la brune en croisant les bras, déçue elle aussi. « Mais si. C’est important. Sans fêtes les cadeaux ne sont pas spectaculaires. » commença Hadès avant d’ajouter : « T’es venue avec qui ? » « Mouais. Tu n’as pas complètement tort. » répondit-elle avant de froncer les sourcils. « Personne ! Pourquoi ? »
Hadès sembla surpris.
« Personne, personne ? Genre … personne ? »
Hadès mit sa paume de main vers le sol, mimant quelque de petit et grand. Violette soupira, comprenant alors à qui il faisait référence.
« Il me semble que notre accord était clair non ? »
La laisser tranquille avec Peter. Elle n’avait aucun compte à lui rendre. Et encore moins depuis qu’ils avaient passés ce fameux marché.
« Accord ? » « Roh. Les lunettes c'est parce que tu commences à te faire vieux ? Il y a aussi la mémoire qui déraille apparemment ! Tu devais me laisser tranquille Peter et moi. Genre aucun compte à te rendre. De toute façon, ce genre de soirée n'est pas pour lui. Bien trop adulte. » « Heeeee y’a du punch ! Et y’a Norbert. » commença-t-il avant de regarder autour de lui sans le voir. « …enfin il est censé être là. » Il regarda une nouvelle fois autour de lui. « C’est bizarre de ne pas l’avoir à côté. J’ai la sensation d’être nu sans lui. »
Violette leva les yeux au ciel, avec un léger sourire amusé. Hadès était un boulet mais un boulet amusant.
« Tu devrais le chercher avant que les invités arrivent. Il te faut un minimum de sécurité quand même ! » « Ouais c’est sûr. J’aurais dû l’habiller en rouge, il aurait été plus facile à repérer. »
Violette hocha la tête, bien d’accord avec lui.
« La prochaine fois, tu le sauras. Sinon, tout est prêt ? Car je crois que les premiers invités ne vont pas tarder à arriver. » « Presque. Il manque ton cadeau et Norbert. » « Tu as déjà eu mon cadeau le 5 Octobre. » répondit une Violette les sourcils froncés, exaspérée. « Et pour Norbert, je te laisse le chercher. Allez, je te laisse profiter de cette soirée. »
Heureusement, la soirée allait réellement commencer. Il fallait accueillir les invités. Certaines commençaient déjà à arriver. Alors Violette s’était éloignée d’Hadès sans se retourner, accueillant les premiers invités. Après avoir passé plusieurs dizaines de minutes à saluer les différents habitants de la ville, Violette eut le bonjour de Leo, un de ses amis. Le sourire aux lèvres, Violette lui fit la bise chaleureusement.
« Bonsoir Léo. Toujours aussi élégant ! » « Merci Vio. Élégant oui mais je ne porte pas une tenue hollywoodienne non plus. Sinon ma fiancée va penser que je suis parti flirter. Donc je me suis dit pourquoi pas sortir avec mon style année 50. Toi aussi tu es vraiment belle ! C’est pour la soirée ou ton petit copain que je n'ai pas rencontré d’ailleurs il est où ? »
Le regard de Violette changea, devenant surpris voir choqué. Par plusieurs choses.
« Comment ça mon petit copain ? Quel petit copain ? Attends quoi, ta fiancée ??? »
Comment Leo pouvait-il être au courant de sa relation avec Peter. Même elle n’arrivait pas à mettre un mot sur leur relation, alors de là à le nommer « petit ami » c’était un peu trop. Mais le pire n’était pas là. Elle avait l’impression d’avoir raté un train dans la vie de son ami. Depuis quand avait-il une fiancée ?
« T’as un petit copain non? Si je me suis trompé désolé. Tu sais Storybrooke parait énorme, moins que la galaxie, mais en faites non. Tout le monde parle sur tout le monde. Et cette nouvelle gazette n'aide pas. T’as l'impression d’avoir des paparazzis qui te surveillent. Si fiancé. » annonça-t-il en lui montrant le jonc à son doigt. « Tu ne lis pas la Gazette ça m'étonne vu ton job ! Tu l'aurais su, ça que dans deux mois je vais être papa ! » « Disons que c’est un peu…beaucoup compliqué. Mais parlons pas de moi ! Tu suis tellement heureuse pour toi ! Je t’avoue que la Gazette je la lis en diagonale. J’avais tellement de chose à lire lorsque j’étais secrétaire. Alors un papier rempli de rumeurs, je passe mon tour. Mais ravie de te voir complètement épanoui ! Bientôt marié et père ! Ouawh ! Bravo ! »
La jeune femme observa le bouquet que Leo avait dans les mains, elle le pointa du doigt.
« Et j’imagine que ce bouquet est pour ta fiancée ? Il faudra que tu me la présente un de ces jours ! » « Quand ça sera moins compliqué. J'espère que tu me le présenteras. Moi je veux que ma copine soit entre de bonnes mains. Si c'est un imbécile, je le fais dégager. Tu mérites un garçon qui te rendra aussi heureux que moi. Même s'il y a des bas et des hauts dans ma vie. Parfois les hormones, ça te donne envie de retourner au ciel. Mais je reste par amour de ma fiancé et mon bébé. Non le bouquet c’est pour toi, ma copine est la maison à cause des complications de grossesse. Mais si tu veux des que le bébé sera là je t’inviterais, j’ai envie de faire un baby shower. » « Oh ! C’est vraiment très gentil Leo. Merci beaucoup. Et j’en fais pas pour moi ! En tout cas, avec plaisir pour l’invitation. Je te souhaite une excellente soirée ! »
Léo parti, Violette resta tout de même vers le buffet. Après toutes ses discussions, elle avait bien mérité d’avoir un verre de punch et quelques petits fours. Quelques gorgées plus tard, Violette fut rejoint par Meredith, qui la félicita à son tour, pour l’organisation de cette fête.
« Bonsoir Meredith. Oh, je ne suis pas la seule organisatrice de cette fête. C’est toute l’équipe de la Mairie. Mais merci beaucoup. »
Détachant son regard de la soirée, Violette se concentra sur la nounou magique.
« Comment vas-tu depuis le temps ? »
Elles s’étaient quittées sur la mort de sa fille. Et Violette ne savait pas si elle avait commencé son deuil ou si elle était toujours dévastée par l’événement. Remarquant que ce n’était absolument pas sympa de sa part de remuer le couteau dans la plaie, la jeune femme décida de changer rapidement de sujet.
« Est-ce que par hasard tu aurais ton sac magique ? J’aurais besoin de ranger ce bouquet de fleur, le temps de la soirée. »
Violette leva le bouquet qu’elle avait dans une de ses mains et que Léo lui avait offert juste avant. C’était adorable de sa part mais la brune ne savait pas du tout quoi en faire. Elle n’avait pas envie de les laisser dans un coin, de peur de les oublier, de les perdre et de se les faire voler.
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Meredith P. Newton
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« C’est gentil. »
Le sourire aux lèvres Violette écoutait la plus célèbre des nounous lui raconter les nouvelles de sa vie. A première vue, et surtout à l’entendre, elle semblait aller mieux et ça faisait plaisir à Violette. Le fait que Meredith se soit attaché à une petite fille de l’orphelinat ne pouvait que l’aider à aller mieux, à donner l’amour qu’elle aurait dû donner à Nina. Il était évident que de là-haut, sa fille devait être fière de sa mère. Néanmoins, Violette n’arrivait pas à imaginer la douleur que l’on pouvait ressentir face à la perte d’un proche. C’était ce qu’elle redoutait le plus, c’était sa plus grande peur. Et par chance, elle ne l’avait encore jamais vécu.
« Tu es tellement courageuse. Je ne préfère même pas m’imaginer si je devais perdre quelqu’un de ma famille ou Dyson. Ma vie s’écroulerait sous mes pieds je pense. »
Buvant une gorgée de ce merveilleux punch, Violette secoua sa tête pour chasser ses idées noires. Il ne fallait pas penser à ça. Les deux amies se rendirent aux vestiaires afin de déposer le bouquet de fleur dans le sac magique de Meredith. Et c’est lorsqu’elles revinrent dans la salle de réception que Violette remarqua qu’Hadès était déjà sur scène.
« Je dois te laisser ! Il faut absolument que je m’occupe de la sono. Celui qui devait s’en occuper nous a lâché au dernier moment. »
Et comme souvent, c’était Violette qui tentait de rattraper les choses. Alors elle prit place non loin de la scène, à l’endroit où était géré la sono. Violette pouvait voir tout le monde et si on observait bien, on pouvait également l’apercevoir. Dès les premiers mots d’Hadès, Violette hésita à couper. Elle avait bien entendu le début du mot anniversaire. Qu’est-ce qu’il pouvait être pénible parfois ! C’était pas faute d’en avoir discuté avec lui quelques instants auparavant. Violette soupira, restant aux aguets pour la suite de son discours.
De mieux en mieux. Après avoir rattrapé sa gourde en évoquant la mairie, il évoquait désormais la fin du monde orchestré par Elliot. A cet instant, Violette aperçut un jeune homme sortir avec une jeune femme. Il fallait être bête pour ne pas comprendre qu’il s’agissait d’Elliot. La brune ne le connaissait pas. Elle avait simplement entendu parler de lui, et pas forcément en bien. Perdue dans ses pensées, Violette ne pensa pas à stopper la sono…jusqu’au moment où elle revint à la raison, entendant qu’Hadès allait raconter une blague. C’était trop. Sans prévenir personne Violette débrancha brusquement la sono.
« Quelle plaie ! »
Soupirant longuement, Violette revint ensuite vers Meredith. Elle l’observa avec un peu de gêne.
« Parfois on se demande comment il a fait pour être réélu ! »
Mais Hadès était loin d’être méchant. Il était même plutôt sympa et son côté boulet le rendait attachant. Violette adressa un sourire amusé à Meredith avant de regarder les ballons tombés. C’était prévu. C’était sympa. Mais les sourcils de Violette se froncèrent au fil des longues secondes. C’était tout de même étrange. Il ne devait pas y avoir autant de ballon. C’était limite dangereux puisque Violette ne voyait plus rien, même pas Meredith qui se trouvait pourtant il y a quelques instants à côté d’elle. La brune commença à éclater les ballons les uns après les autres, tentant d’y voir plus claire. Mais elle resta sur place. C’était plus prudent.
Au bout de quelques instants, les ballons commencèrent à se faire moins nombreux, jusqu’à complètement disparaître pour laisser place à décor complètement différent : une rue. Comment Violette était-elle passée de la salle de réception à la rue sans bouger d’un mètre ? Le pire n’était pas là. Car Violette ne reconnaissait absolument pas la rue. Ce n’était clairement pas Storybrooke.
Au-delà de l’endroit, sa tenue aussi avait changé. Sa robe était longue, son manteau aussi. Et ses cheveux étaient coiffés…d’ailleurs, en prenant une de ses mèches, Violette eut la désagréable surprise de constater qu’ils n’étaient plus bruns mais blond. C’était quoi cette blague.
« Encore un coup d’Hadès ça ! » « De qui parles-tu ma fille ? »
Fronçant les sourcils, Violette remarqua que les deux personnes devant elle s’étaient retournées et venaient de s’adresser à elle. Alors là c’était encore plus étrange car ils n’avaient rien à voir avec ses parents. Plutôt que de s’enfoncer encore plus, Violette resta silencieuse.
« Allez dépêche-toi, nous sommes attendus. »
Toujours muette, Violette resta plantée quelques instants dans la rue, tandis qu’ils avaient avancé vers un grand bâtiment. C’est à ce moment-là que Violette remarqua qu’il n’y avait aucune voiture, qu’il n’y avait aucune technologie…Mais rester là ne l’aiderait pas. C’était comme lorsqu’elle s’était retrouvée coincée dans les années 60. Elle était surement endormie. Elle rêvait peut-être. Alors autant se laisser guider. Violette décida donc de les suivre. Les rejoignant rapidement, Violette ne put s’empêcher de sourire lorsqu’elle aperçut Meredith….en rousse ? Elle aussi avait subi un changement capillaire. Ses sourcils se froncèrent une nouvelle fois lorsque Meredith appela Violette Alice.
« Eh oh ! Je m’appelle Violette, pas Alice ! Tu connais ces gens ? Tu sais où nous sommes ? Et surtout à quelle époque ? Parce que vu leurs tenues vestimentaires, leur façon de parler et leur calèche, on est clairement pas en 2020. »
Le stress parlait. Comment en étaient-elles arrivées là ? Violette se stoppa brusquement, prit une grande inspiration et lâcha tout dans un rire nerveux.
« Adrienne De Lenverpré ? C’est quoi ce prénom ? Ah non mais clairement, des noms aussi pourri, c’est interdit depuis des centaines d’année non ? »
Constatant que tout le monde la regardait bizarrement, Violette se calma, se redressa et prit un air plus neutre.
« Je te jure qu’Hadès va regretter ce qu’il a fait ! »
Il ne pouvait pas y avoir d’autres coupables.
« Quand tu disais à l’intérieur, tu parles à l’intérieur de ce bâtiment ? »
Violette pointa son doigt vers l’immense bâtiment dans lequel une foule de personne assez chic entrait.
« Tu sais ce que c’est ? »
Apparemment Meredith était beaucoup plus à l’aise dans cette époque que Violette. Elle avait même l’air d’avoir des connaissances sur le lieu et l’époque…chose que Violette n’avait pas.
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Violette soupira lorsque Meredith commença à lui donner des ordres. Violette n’aimait pas du tout ça. Elle avait l’impression d’avoir ses parents en face d’elle. Il n’y avait même pas un s’il te plait. Non, c’était clairement un ordre. Levant les yeux au ciel, Violette écouta tout de même Meredith. Après tout, elle en savait beaucoup plus que Violette sur l’endroit et l’époque. Jusqu’au moment où Meredith en rajouta une couche en exposant le fait qu’elle ne devait pas oublier qu’elle était sa tante. Un nouveau soupir et cette fois, la coupe était pleine. L’alcool devait sans doute faire son effet aussi. Peut-être était-il renforcé avec ce voyage dans le temps ?
« Oui. Seulement ma tante. Et en plus qu’ici. Tu n’es pas ma mère alors évite de me donner des ordres, Tante Adrienne. Tu deviens limite plus relous que mes parents ! »
Il y avait aussi le stress de ce voyage dans le temps qui la rendait moins sympa. Après tout, aucune des deux ne savaient comment retourner à Storybrooke, en 2020. Violette ne répondit rien aux nouvelles explications de Meredith sur le lieu dans lequel elles allaient pénétrer. Cependant, cela laissait Violette dubitative. Si Meredith savait autant de chose sur le Bazar de la Charité, ça voulait dire qu’il y avait eu un événement dedans. Sinon, personne ne se souviendrait de ce bâtiment, aussi imposant soit-il. Violette aurait voulu lui demander mais en entrant dans le Bazar, elles tombèrent rapidement sur ses parents. Du moins, ses parents de l’époque. Sa mère parla avec Meredith, au sujet d’un homme. Tandis que son père se retourna vers Violette.
« Julien devrait être ici. C’est l’occasion, pour vous, de passer du temps ensemble. »
Julien ? C’était qui lui ? Apparemment quelqu’un d’important pour Alice et que son père appréciait beaucoup. Qu’importe, ça n’intéressait que très peu Violette. Elle se contenta alors simplement de sourire.
« Oui, vous avez raison père. »
Impossible de savoir si elle tenait le bon mode de communication de l’époque. Mais ça sembla passer puisque les parents d’Alice partirent plus loin, visitant le Bazar, parlant à plusieurs exposants différents. Violette tourna les talons lorsqu’elle fut rejointe par Meredith/Adrienne.
« Bah alors, tu étais où ? »
Meredith lui expliqua alors tout ce qu’elle venait de vivre et d’entendre. Cette époque était abjecte. D’abord car la différence entre les pauvres et les riches étaient flagrantes mais en plus il y avait un tel manque d’équité entre les femmes et les hommes.
« Les hommes dans cette époque sont encore plus pourri que ceux de la nôtre. C'est tout ce qui nous divise, ici. Les hommes VS les femmes. Les pauvres VS les riches. La société nous rapproche et nous éloigne de tout ce que les gens disent. »
Violette soupira avant de regarder les alentours. L’ambiance à l’intérieur était beaucoup plus sympa qu’à l’extérieur. Il y avait de nombreux petits spectacles, il y avait de nombreux exposants. C’était chaleureux. Mais une question trottait toujours dans l’esprit de Violette.
« Dis, Mer…Adrienne, pourquoi le Bazar de la Charité est connu, encore en 2020 ? Qu’est-ce qui s’est passé ici ? »
Violette fronça les sourcils, attendant une réponse franche de Meredith. Mais au même moment un homme les rejoignit.
« Alice ! Je te cherchais ! Je suis ravi de te voir ici. » « Bonjour…euh…moi aussi je suis ravie… » « Bonjour Mme De Lanverpré. Je suis Julien de la Ferté. »
Oh ! C’était donc lui le fameux Julien. Il porta de nouveau son attention sur Violette.
« Nous devrions aller voir ce pourquoi ton père est le président d’honneur du Bazar de la Charité. J’ai hâte de savoir ce qu’ils ont mis au cinématographe »
Violette observa Meredith puis Julien.
« Oui, pourquoi pas. Allons-y ! »
Evidemment, Violette espérait que Meredith les accompagne. Il ne fallait absolument pas qu’elles s’éloignent l’une de l’autre.
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Ce n’était pas dans les habitudes de Violette de parler mal aux personnes qu’elle appréciait. Mais le stress lui donnait un comportement inhabituel. Et maintenant qu’elles étaient seules, il était temps pour la jeune femme de s’excuser.
« Excuse-moi de m’être emporté toute à l’heure. Même si tu n’es pas quelqu’un de ma famille, tu restes quelqu’un que j’apprécie et tu es plus âgée. Je te dois donc naturellement le respect. »
Elle aurait voulu lui en dire plus mais Julien les avaient rejoint puis Mathilde, sa « mère ». Apparemment, elle voulait les accompagner au cinéma. Mais son discours fut quelque peu étrange. Violette avait même froncé les sourcils. La jeune femme ne s’y connaissait pas tant que ça en langage mais « complètement ouf » n’était sans doute pas approprié pour l’époque. Et si c’était la naissance des cinémas, alors la 4DX était bien loin d’exister. Le pire là-dedans c’est que Mathilde ne semblait pas avoir compris ce qu’elle avait dit. Comme si elle avait été possédée. Très étrange. Violette resta silencieuse, suivant le petit monde vers le lieu du cinématographe.
« C’était plus que bizarre. Comme si elle jouait mal son rôle. Tu penses qu’on est fermé dans une mauvaise comédie ? »
Un peu comme le film The Truman Show. Si c’était le cas, Violette n’appréciait pas du tout. Mais finalement, elle oublia son idée lorsque Meredith lui expliqua enfin pourquoi le Bazar de la Charité était célèbre.
« C’EST UNE BLAGUE ?? » « Chut ! »
Tout le monde s’était retourné vers le quatuor. Mathilde et Julien avaient tourné leur tête vers Violette. Cette dernière prit un air désolée et chercha une excuse rapidement.
« Désolée. Je pensais qu’un autre film serait montré. »
Violette s’accrochait aux branches. Au moins, elle s’était rattrapée. Personne ne la prit pour une folle. Et finalement, tout le monde se reconcentra sur l’écran au bout de la salle. Violette se pencha vers Meredith.
« Tu sais que ça va prendre feu et tu nous fais quand même rentrer à l’endroit exact où ça va cramer ? Tu veux qu’on meure brûler vif ? »
Violette commença à stresser.
« Comment ça on ne peut pas agir ? On est obligé d’agir. Je ne vais pas regarder des pauvres innocents mourir dans d’atroce souffrance. Je ne veux pas mourir non plus. »
Comment Meredith pouvait-elle aussi résigner ? A première vue elles étaient bloquées dans cette époque. Alors si elles vivaient l’incendie, elles risquaient d’y laisser leur vie. Quelque chose d’impensable pour Violette.
« Et tu sais quand exactement le cinématographe va pren… »
Pas besoin de demander puisque ça venait de se passer. Une petite détonation et le cinématographe prit feu. Peut-être une surchauffe. Qu’importe, Violette n’avait pas envie de savoir. Surtout que la foule commença à se poser des questions en voyant l’écran noir. Puis l’odeur de brûlé. La jeune femme se pinça les lèvres.
« Veuillez quitter la salle, un petit dysfonctionnement nous empêche de continuer la projection. Sortez dans le calme. »
Un petit dysfonctionnement. Bah voyons ! C’était quand même un départ de feu. Un départ de feu qui allait causer la mort de beaucoup d’innocent. Mathilde, la « mère » de Violette/Alice, se tourna l’air paniquée vers Julien, Violette et Meredith.
« Il faut partir et retrouver Auguste. Allons-y, Violette Parr. Mais pourquoi vous n’êtes pas à Storybrooke ? Et vous, Meredith ? »
Violette fit les yeux ronds. Oh punaise, qu’est ce qui se passait ? Violette regarda Meredith très surprise. Elle ne savait pas trop comment réagir. Heureusement pour elle, Mathilde reprit la parole.
« Oh punaise. Qu’est-ce que je dis ? Ça doit être le stress, ou la fumée qui commence à m’atteindre ! »
C’était forcément ça. Violette hocha la tête vivement avant d’adresser un léger sourire à sa « mère ».
« Ne vous inquiétez pas mère, ça va aller. Maintenant sortons d’ici. »
Car oui, avec leur petite discussion, ils avaient perdu du temps. Le quatuor sortit de la salle de projection. Ils croisèrent plusieurs personnes avec des seaux d’eau. La situation semblait s’aggraver et le climat devenait anxiogène.
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La situation avait empirée en quelques instants. Les flammes se faisaient de plus en plus importantes et elles se propageaient à grande vitesse sur la charpente en bois. Violette avait perdu Meredith et Mathilde quelques secondes. Mais assez pour inquiéter Violette qui s’était automatiquement retournée vers la dernière personne qu’elle « connaissait » ici : Julien. Mais ce dernier avait pris le devant, tentant de se frayer un passage dans l’énorme foule de personnes paniquées.
« Quel salopard ! »
La panique gagnée aussi Violette. Elle tournait sur elle-même dans tous les sens. Elle voyait des scènes effroyables sous ses yeux. Des personnes prenaient littéralement feu devant elle et les hommes tentaient de prendre la fuite en tapant sur les femmes, en les poussant au sol. Puis soudain, une main stoppa Violette. C’était celle de Meredith.
« On va mourir. »
La peur se lisait sur le visage de Violette. Elle avait peur de brûler vive ou de mourir étouffée par l’air impur qu’ils respiraient. La jeune fille sentait son énergie quitter son corps petit à petit. Ses cheveux étaient devenus sales, ébouriffés. Sa peau était devenue noire, à cause de la fumée. Sans dire aucun mot, à l’inverse de Mathilde qui ne cessait de faire référence à Storybrooke, Violette se laissa entraîner par Meredith. Elles trouvèrent refuge en dessous d’une table, encore éloignée des flammes.
« Je… »
C’était trop dur. Allongée au sol, Violette n’arrivait même plus à parler. Elle avait déjà du mal à ne pas fermer ses yeux. L’air était tellement chaud, ça brûlait les yeux, ça brûlait la gorge, ça brûlait partout. La seule chose que Violette parvenait à faire c’était pleurer. Silencieusement, mais à chaude larme.
Puis soudain la délivrance. Les pompiers de l’époque étaient arrivés à temps pour sauver le petit groupe. Quelques minutes près et le bâtiment aurait écrasé et tué Meredith et Violette. Mathilde avait été sauvée aussi. Mais le comportement de la « mère » de Violette restait toujours aussi étrange.
Reprenant difficilement ses esprits et son souffle, Violette ne répondit pas à Meredith. Bien qu’évidemment elle était totalement d’accord avec elle et qu’elle tuerait Hadès de ses propres mains si Violette sortait blessée de cette époque. Ce fut encore les paroles de Mathilde qui intriguèrent Violette. A tel point qu’elle s’était relevée en la regardant puis en regardant sa main.
« Qu’est ce…. »
L’avertissement de Mathilde ne fut pas pris à la légère. Violette resserra sa main sur la ficelle du ballon. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Quand est-ce que toute cette mauvaise blague serait finie ? S’agissait-il d’une caméra cachée ? Violette observa tous les alentours. Les blessés semblaient vraiment blessés, le bâtiment s’était vraiment effondré…
Le bruit d’une flèche passant à proximité de l’oreille de Violette la fit sursauter et surtout la fit ramener à la réalité. Cette réalité. Tout était vrai. Et si ce ballon était vraiment leur porte de sortie, alors il fallait absolument fuir.
« Cours ! »
Main dans la main, Meredith et Violette se mirent à courir. Ce n’était pas facile du tout car Violette manquait cruellement de souffle. Et Mathilde s’était mise à courir à son tour, tentant de les rattraper.
« Mais ne courrez pas, je n’arrive pas à viser quand on court ! »
Et bien tant mieux ! Sauf que Violette n’avait aucune idée de la direction qu’elle prenait. Peut-être qu’elles allaient tomber sur un endroit pire. Un quartier malfamé ? Qu’importe. Elles n’avaient pas le choix. Il fallait fuir.
Soudain, une porte fit son apparition. Comme par magie. Et Violette, désormais habituée, savait que la magie ne pouvait venir que de Storybrooke. Voilà leur vraie porte de sortie. Ce n’était pas ce fichu ballon rouge. Mais l’indication en lettre lumineuses et clignotantes fit hésiter Violette.
« C’est un peu gros pour être réellement la sortie ça, non ? »
Mais en jetant un coup d’œil derrière son épaule, Violette aperçut Mathilde qui commençait à les rattraper. Violette soupira longuement, paniquée à l’idée de faire une boulette. Mais elle décida de franchir la porte avec Meredith. Et….
VICTOIRE ! Elles étaient revenues à la salle des fêtes de la Mairie. Violette s’arrêta net. Elle se plia en deux, mettant ses mains sur les genoux. Elle haletait. Elle avait eu tellement peur. Entre la mort qu’elle avait évité et cette course poursuite, son état émotionnel en avait pris un sérieux coup.
« On est vivant. Putain. On est vivant. »
Puis, Violette fronça les sourcils. Elle se releva brusquement puis zieuta toute la salle. Apparemment tout le monde semblait avoir vécu des choses incroyables, dangereuses et parfois folles. Mais la personne qu’elle cherchait c’était Hadès.
« Lui il va mourir par contre ! »
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