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 Risquer la mort a l'étrange effet secondaire de troubler les sentiments d'un homme | Lucky Arrow

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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

|  Crédits : Eilyam
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Risquer la mort a l'étrange effet secondaire de troubler les sentiments d'un homme | Lucky Arrow Sans_t15

|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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Risquer la mort a l'étrange effet secondaire de troubler les sentiments d'un homme | Lucky Arrow _



________________________________________ 2020-11-28, 22:12 « Cours Dydy, cours ! »

Risquer la mort a l'étrange effet secondaire de troubler les sentiments d'un homme
Je ne savais plus vraiment comment me comporter, agir, ou vivre à Storybrooke. Déjà, je n'avais plus qu'un appartement et une voiture, que j'avais eu la bonne idée d'acheter entièrement quand j'avais de l'argent. J'avais perdu mon boulot, puisque les factures impayées du Comics Burger avait forcé la mairie à revendre l'entreprise pendant ma disparition. Je n'étais plus à la mairie non plus, puisqu'on me croyait mort. J'étais revenu au chômage et sans argent, qu'on m'avait dérobé durant mes dernières aventures en menace si je déjouais une attaque terroriste à Hong-Kong (ce que j'avais évidemment fait, tant pis pour mon argent). Je me débrouillais tant bien que mal avec l'argent de serveur que je gagnais au Roni's où Regina avait accepté de m'embaucher le temps que je me refasse une vie stable, mais cet argent était difficilement suffisant puisqu'il devait me servir à payer les factures d'eau et d'électricité, l'essence mais aussi les courses pour moi et un petit groupe d'orphelins aux pouvoirs instables que j'avais sauvé ces dernières semaines.

Mais ça n'était pas ce qui me dérangeait le plus. On m'avait cru mort, et les attitudes des gens à mon égard me gênaient beaucoup. Tous étaient compatissants bien sûr mais tout ça me mettait mal à l'aise : les yeux qui se tournaient vers moi, la gêne des personnes qui avaient repris mon entreprise qui savaient ma situation difficile mais embarrassés de m'avoir mis au chômage... et toute cette ville qui avait vécu, qui avait bien vécu en mon absence. Des voyages dans le temps et autres aventures mouvementées, ça me faisait bizarre de ne pas être au courant de tout. En 2017, Apollon m'avait demandé de surveiller le monde pour le protéger des fuites de magie qui pourraient trahir son secret, alors j'avais eu l'habitude d'observer, de surveiller, d'être au courant. J'étais même le premier humain au courant, avec Violette, pour la nature de la Lune Noire quand elle était apparue. Ce n'était plus le cas.

Bref, c'était dur de revenir ainsi, de se sentir chez soi, puisque je me sentais perdu et encore... bouleversé d'avoir réellement risqué la mort. C'était la première fois que j'étais autant en danger (ironique quand on savait tout ce que j'avais affronté, que mon plus grand danger n'ait été qu'une bombe dans un bâtiment en Chine) et ça avait dérangé beaucoup de choses dans ma tête.

C'est pourquoi j'en étais là ce soir à faire quelque chose que je n'aurais jamais cru faire avant que tout ça ne m'arrive.

C'est ici, indiquai-je à Alois pour l'arrêter dans notre marche, alors que nous arrivions devant le poste de police.

Je n'avais pas vu Alois depuis juillet. Depuis notre... rencontre imprévue et de notre altercation avec un gang plongé dans un complot que j'avais mis 6 mois à arrêter. Cette même rencontre avait été la première depuis l'époque de la malédiction, qui était terriblement mauvaise puisque ça avait été un con, raison pour laquelle j'avais gardé beaucoup d'amertume à son égard. Pourtant, contrairement à la période entre la malédiction et juillet dernier, le délai entre juillet et décembre avait été différent : j'avais pensé à lui, à ce soir là, à nous... et surtout depuis cette explosion où j'ai failli mourir si le petit Dylan n'avait pas révélé sa particularité au bon moment pour me sauver. Et devoir la vie aux pouvoirs d'un enfant particulier manifestés in extremis, ça faisait beaucoup penser.

Je savais que Lisa était venue annoncer ma mort au début du mois à la ville et que mes funérailles avaient eu lieu. Je savais donc qu'Alois avait appris ma mort, avant d'apprendre mon retour. Et pourtant, sans me soucier de comment il avait vécu tout ça, je l'avais contacté en lui disant que je voulais lui parler, pour l'emmener à un endroit "particulier", lui avais-je dit. Le trajet s'était fait silencieusement. Un simple bonsoir quand on s'était vu, avec un malaise (ou un je-ne-sais-quoi-d'autre que je ne pouvais nommer) pas du tout dissimulés, et puis on avait marché, simplement. Il ne savait peut-être pas quoi dire ? Moi non plus. Et à vrai dire, j'avais espéré que le trajet jusqu'au poste de police dure un peu plus longtemps, parce que je n'étais pas pressé d'arriver au moment où j'allais me décharger de tout ce que j'avais en tête.

Dans tous les cas, la situation pouvait certainement surprendre Alois. Revenir d'entre les morts, simplement lui dire que je devais lui parler et l'emmener à la police sans explication, ça avait de quoi surprendre. La suite allait certainement le surprendre davantage.

En marchant à l'intérieur de la police, personne ne nous arrêta ou ne nous demanda ce qu'on faisait là. Même avant, ils savaient tous que j'étais un ami de Chris, le shérif, et que je venais régulièrement le voir ici. J'eus le droit aux regards habituels dus à mon retour d'entre les morts, mais c'est tout. J'entrais dans le bureau de Chris, bien qu'il ne soit pas là, avec les clés qu'il m'avait donné, toujours sans expliquer à Alois comment diable pouvais-je avoir les clés du bureau du shérif.

Lisa l'appelle la Bat-Cave... Dis-je enfin, en allant vers une étagère. Une photo de Lisa, Violette, Jack-Jack, Chris et moi trônait sur cette étagère... que je renversais. Cela eu pour effet d'activer un mécanisme qui fit s'enfoncer l'étagère dans le mur pour laisser place à une ouverture. Je m'y engouffrais, ne doutant pas qu'Alois me suivrait ne serait-ce que par curiosité après tous ces mystères... et une porte secrète d'un endroit que je venais de décrire comme la Bat-Cave.

En descendant les escaliers, du haut desquels l'étagère se replaça pour cacher l'entrée à nouveau, on arrivait enfin dans le sous-sol secret, où se trouvaient de nombreux ordinateurs et un espace médical stérilisé de recherche génétique. C'était petit mais assez impressionnant pour un non-initié qui n'avait pu voir ce genre d'endroit que dans des films.

Je suis le Spider-Man qui est apparu l'année dernière avec le reste de sa ligue. Mais ça tu le savais déjà, annonçai-je alors en ouvrant les bras pour lui montrer la fameuse pièce nommée Bat-Cave par Lisa.

Du moins, c'était le cas. Je ne suis plus vraiment Spider-Man, déjà parce qu'avec ce que j'ai vécu, je ne me sens plus vraiment comme tel, et puis aussi parce que... les super-héros, c'est probablement fini. Les deux mondes qu'on a mis en guerre sont en paix, et je viens d'arrêter les ennemis qu'on s'est fait ici. Sans compter que tout l'équipement de la ligue a été détruit dans une explosion le jour où j'ai disparu... Je rigolais nerveusement. J'aurais pu te montrer un endroit plus épique, mais tous nos Q.G. ont explosé. L'arrière du Comics Burger, un héliporteur dans le ciel et dernièrement un Q.G. sous-marin... qui a emporté toutes nos ressources avec lui cette fois. Depuis, Chris nous offre son sous-sol pour notre discretion -si tu veux savoir, c'est Captain America-, mais on n'a rien de plus. Je suppose que l'espace de recherche de Lisa va perdurer mais je ne sais pas vraiment si les super-héros ont de l'avenir à présent.

Je me raclais la gorge, embarrassé, en me taisant enfin. Il était évident, pour Alois également je suppose, que tout ce discours n'était fait que pour meubler, puisque j'étais embarrassé.

Ecoute, à Hong-Kong, j'ai vraiment failli mourir, ce n'était pas une blague où un secret gardé comme Lisa a pu le croire en me giflant à Yellowstone quand on s'est retrouvé... Il y avait une bombe, et je n'ai été sauvé que par un... on les appelle enfants particuliers, ils ont été torturés pour leur donner des pouvoirs et... bref. De l'extérieur, on pouvait vraiment croire que j'étais mort. Et de l'intérieur... et bien moi aussi j'ai cru que j'allais mourir.

Je marquais un temps de pause, baissant les yeux vers le sol, triturant nerveusement dans mes doigts un post-it froissé que Lisa avait laissé à Chris il y a quelques mois disant "Embrasse ce putain d'infirmier où je redeviens Killer Frost pour te geler le cul". Lisa était terriblement poétique avec ses meilleurs amis.

J'ai jamais risqué la mort avant ça. Enfin... c'est pas vrai. J'ai failli être effacé dans le monde des toons oubliés, j'ai été presque déchiré en deux par l'épée de Thanos qui m'a encore laissé sa cicatrice sur tout le torse... et j'en passe. Mais depuis quelques mois, j'ai abandonné la magie qui rendait mon corps plus résistant alors pour la première fois réellement j'ai risqué de mourir pour de vrai. Et ça m'a terrifié...

En fait, Alois pouvait s'en doutait. J'avais dit tout ça toujours les yeux baissés vers le papier froissé avec lequel je jouais nerveusement, et de la crainte se faisait entendre dans ma voix tremblante.

J'ai eu peur de perdre de la famille, des amis, et surtout de partir avec des choses insupportables sur le coeur. J'ai vécu toute ma vie en détestant mon père et je ne l'ai pardonné qu'il y a six mois donc je n'ai rien partagé avec lui et... j'ai pensé à toi. En fait, l'idée de partir avec cette amertume que j'ai pour toi, et dont j'ai incroyablement fait preuve lors de notre dernière rencontre, c'était une idée qui m'était insupportable. Je sais pas pourquoi j'ai autant pensé à toi mais c'était le cas. Le Dyson d'avant n'aurait même pas pris la peine de raconter tout ça mais le fait est que je suis mortel et je m'en suis rendu compte. Et avec le peu qu'il me reste aujourd'hui, je ne peux plus me contenter d'être blasé en permanence sur ma vie.

Je soupirais. Peut-être que ça n'avait aucun sens. Je me tournais pour sortir d'un des cartons une photo.
Il y avait Bruce Wayne, ayant pris la place de chef d'armée de Jim Gordon, décédé six mois plus tôt lors de notre première mission dans ce monde, Black Panther qui représentait le Wakanda, Nick Fury pour le SHIELD, la deuxième Magic League au complet, ainsi que des soldats de l'Armée Rebelle et quelques méchants en arrière-plan avec qui nous nous étions alliés.

Cette photo a été prise sur Terre-2, un monde des contes ressemblant aux comics et à notre monde, et le premier pour lequel on a du se battre pour instaurer la paix qu'on avait troublé après notre mission en Russie en 2017.

Je la lui tendait. Sur cette photo, Chris, dans sa tenue de Green Lantern Captain America, me tenait la main affectueusement, dans ma tenue de l'armée rebelle.

6 mois avant cette photo, j'ai combattu aux côtés de Chris pour la première fois. Au bout de quelques semaines, on a eu des sentiments l'un pour l'autre et on est sorti ensemble, avant que Thanos, de ce monde, ne me plonge dans le coma au nom de Brainiac, notre nouvel ennemi à ce moment là. Juste avant qu'on prenne cette photo, la Magic League venait de me retrouver, moi et les leaders de Terre-2 également plongés dans le coma et pris en otage par Brainiac pour son plan final. Là, on était réuni dans un complexe caché de l'Armée Rebelle, et les soldats tenait à immortaliser ce moment, certains que cette grande alliance ramènerait la paix. Enfin, tu dois t'en ficher, je te montre ça pour parler de Chris et moi.

J'étais embarrassé de parler de tout ça. Mais c'était insupportable d'être gêné d'avoir tout ça en tête avec le besoin de le dire.

J'ai disparu pendant six mois avant qu'on ne se retrouve. Et je pensais, au vu de la façon dont il m'a accueilli à nos retrouvailles, que ça allait toujours aussi bien entre nous. Puis, au bout de quelques semaines, j'ai du prendre la décision de rompre avec lui parce que je voyais bien qu'il était amoureux de son ami. Qui va à la chasse perd sa place...

Je faisais mine de rire à ce trait d'humour. Mais bien que j'avais tourné la page et qu'aujourd'hui, je me battais auprès de Lisa pour que Chris soit heureux avec l'homme qu'il aimait, ce passage de ma vie ne me faisait pas rire pour autant. Tout ça pour dire que cette situation recommence. J'ai disparu pendant quelques mois, et je reviens dans une ville qui a évolué sans moi avec des choses en tête qui me dérangent. Je crois que dans tout le chaos que ma nouvelle vie est, j'ai besoin d'être un peu stable. Et je peux pas être stable en te détestant comme j'avais détesté Chris à ce moment là à l'époque.

Je pris une dernière pause. Je ne sais pas vraiment ce que tout ça veut dire mais voilà. J'avais envie de te dire tout ça. Je suis désolé d'avoir été dur avec toi.

Et enfin, j'esquissais un sourire amusé. Si tu veux savoir, Garfield a plongé dans le volcan de Yellowstone, donc il a suffisamment payé pour ce rencard de merde y a six mois.
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Aloïs Tribberhood
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Aloïs Tribberhood

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Risquer la mort a l'étrange effet secondaire de troubler les sentiments d'un homme | Lucky Arrow Aleonard

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Show me a God that I can believe in
Show me some stars
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AND I'LL REMEMBER YOU.



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Risquer la mort a l'étrange effet secondaire de troubler les sentiments d'un homme | Lucky Arrow _



________________________________________ 2020-11-29, 18:52






Make me believe

« Risquer la mort à l'étrange effet secondaire
de troubler les sentiments d'un homme... »

Il était en vie. Dyson était… En vie. C’était aussi incroyable que catastrophique pour Aloïs qui, muré dans son silence, se mordait l’intérieur de la joue pour s’éviter toute parole déconvenue. Il se passait décidément beaucoup trop de choses surréalistes en cette fin d’année pour leur donner à toutes le même poids dans la balance. Étaient-elles toutes vraies ? Les vivait-il de plein fouet dans le présent qu’il avait retrouvé à peine un mois avant ? D’abord le retour de Sebastian, puis l’aller-retour à Auschwitz avec Leonard, la disparition de Walters et, ce soir, sa résurrection du royaume des morts. Est-ce que le karma voulait bien un peu calmer les règles du jeu afin de le laisser respirer ? Non parce que là, il était à deux doigts de la crise cardiaque.

S’il n’y avait pas eu Lucas chez lui ce soir, sans doute ne serait-il pas sorti. Son petit frère avait le mouron en ce moment et passait ses soirées allongé dans le canapé à regarder des séries sur Netflix – ses révisions semblaient lui passer au-dessus de la tête malgré l’insistance de son aîné pour qu’il travaille. Quelque chose s’était passé, Aloïs en était certain, mais Lucas ne voulait pas lui dire quoi. Alors, plutôt que de le tourmenter de questions, il essayait au moins de lui donner un semblant de vie active et régulière. Pas évident quand on travaille toute la journée au café… Il aurait bien contacté Leonard pour venir tenir compagnie à son frère mais quelque chose lui avait soufflé que c’était sans doute toute la raison de son mutisme.

Mais il avait été là, regardant le film Predators un peu trop fort, couvrant la voix de Dyson qui s’était tenu bien droit dans l’entrée. Le voir avait d’abord fait songer à Aloïs qu’il était fou, que ce fantôme revenait le hanter pour tout le mal qu’il lui avait fait… Mais il n’en était rien. Comme un envoyé de l’au-delà, Walters lui avait demandé de le suivre et il l’avait fait. Il avait attrapé un manteau et une écharpe pour le suivre, enfouis ses clefs dans une de ses poches et claqué la porte derrière lui.

Pourquoi l’avait-il suivi ? Aucune idée.
Aucune foutue idée.

Mais il voulait savoir et comprendre. Était-il bien mort ? Pourquoi était-il vivant ? Que s’était-il passé après l’attentat au restaurant chinois ? Qui était OMEGA ? Spiderman, des otages, tout ça… Ça s’embrouillait aussi vite que le flot de sentiments désastreux qui avait grimpé le long de sa gorge jusqu’à manquer de l’étouffer. Sa bouche s’était asséchée, rendant chaque déglutition difficile à mesure qu’ils avançaient dans le froid mordant. Côte à côté. Distance respectable. Espace vital. S’il avait un our songé qu’ils feraient ça, qu’il irait à le suivre sans poser de questions, attendant une espèce d’explication qu’il n’était pas certain de complètement vouloir.

Leonard lui avait dit d’arrêter de se cacher dans son placard. Mais depuis le camp de concentration, depuis qu’on lui avait accroché ce maudit triangle rose sur le torse, Aloïs songeait au fait que le placard n’était pas si inconfortable que ça. Être exposé à la vue de tous ne lui avait pas coûté la vie – quoique, faillit – mais ils n’étaient pas restés assez longtemps sur place pour avoir à supporter les regards. Il y avait d’autres priorités. D’autres peaux à sauver. D’autres échappatoires… Mais aujourd’hui ? Assumerait-il le fait d’avoir des pensées dans le sens contraire ? Accepterait-il de le reconnaître alors que, en face de Lucas ou de Leonard, il n’arrivait même pas à les formuler à voix haute ?

La mort pouvait troubler les sentiments d’un homme. En bien, en mal, en autre chose. Aloîs les chassa du mieux qu’il put tandis qu’ils franchissaient les portes du commissariat et s’introduisaient dans une espèce de laboratoire secret juste en dessous. Le maelström brouillon de ses pensées s’évapora pour ne laisser qu’une curiosité piquée au vif, un masque très pratique qu’il peignit sur son visage aussi rapidement qu’il le put. S’il pouvait s’éviter une discussion gênante, Robin le ferait sans hésiter… Il se trouvait d’ailleurs déjà stupide d’avoir effleuré l’idée même de sa condition d’homosexuel sous prétexte qu’il était en face de Dyson. Il n’y avait pas de lien. Zero Nada. Point.

Sa tête se releva des écrans en train de ronronner lorsque Walters reprit la parole. Et lui, il avait beaucoup de choses à dire… Des super-héros. Des explosions. Des ennemis d’un autre monde. Un QG, même plusieurs. De l’aide de la part du shérif, qui faisait vraisemblablement aussi partie de son équipe. La fin d’une époque. La fin d’une team racontée d’un ton à la fois neutre et légèrement tremblant. Il s’appuya contre l’une des tables supportant un ordinateur, croisant lentement les bras en n’objectant nullement à ses paroles. Plutôt que de meubler d’onomatopées, Aloïs préférait se taire. : il avait conscience qu’il était peut-être le seul à entendre l’explication de ce qui était advenu…

Ou plutôt, le seul étranger après ses amis.
Pourquoi ? Mystère.

L’attitude de Dyson le questionnait, l’interpelait même. Il fixait le sol, ses pieds, se dandinant presque d’une jambe à l’autre comme s’il était mal à l’aise ; pourtant, quand on survit à quelque chose de pareil, on porte haut la tête et on assume d’être en vie, non ? On remercie le karma pour sa mansuétude. On remercie le ciel de ne pas avoir passé l’arme à gauche et on va de l’avant. Pourquoi semblait-il si honteux à l’idée d’avoir réussi à s’en sortir ? Pourquoi apparaissait-il comme quelqu’un qui culpabilisait d’avoir eu la vie sauve par rapport à quelqu’un d’autre ? Ou bien était-ce simplement la présence de Robin qui le faisait se sentir mal d’être revenu ? Ça n’avait pas de sens. Il ne lui devait rien. Il n’avait même pas à lui fournir l’historique de ces derniers mois. Pourtant il le faisait.

Lorsque Dyson lui tendit la photo, il la prit entre ses doigts et la porta sous son regard. Il avait l’air particulièrement heureux dessus, entouré, fier d’une victoire qui lui fit réaliser à quel point Walters avait du voir des horreurs et des guerres… Lui n’avait que les souvenirs de son ancienne vie et le camp de la mort pour référence. Robin se sentit honteux à son tour, mordillant l’intérieur de sa joue avant de concentrer ses pupilles sur son interlocuteur lorsqu’il lui parla de Chris.

Alors, le shérif et lui avaient été…. Le shérif ? Sérieusement ?

Il observa à nouveau la photo : effectivement, cette poignée de main n’était pas vraiment amicale a bien y regarder. Chris avait été le petit ami de Dyson Walters ? Euh… Franchement, il ne voulait pas entendre parler de ça. C’était genre ultra malaisant d’en apprendre sur les histoires de cœur d’un mec que vous n’aviez pas défendu à l’époque pour ces mêmes histoires…. Il s’apprêtait à l’arrêter dans son élan mais il sembla songer à la même chose et le pris de court : le détester comme il avait détesté Chris à l’époque. Qu’est-ce que ça voulait dire ?! Pourquoi il les comparait tous les deux-là, en fait ?

Aloïs avait la très désagréable impression qu’il lui manquait des éléments et, pourtant, jamais il n’avait entendu Dyson parler autant. Y’avait des trucs qui collaient pas. Pas dans son aventure jusqu’à sa survie miraculeuse mais pour le reste. Le détester, ça, il pouvait gérer. Il le savait depuis longtemps même s’il n’assumerait pas de mal le vivre. Mais vouloir se repentir pour ne pas répéter une situation… Quelle situation en fait ? Ils n’étaient pas en couple ni ensemble, il n’était certainement pas à la hauteur du shérif et encore moins dans les mêmes dispositions. Alors… Est-ce qu’il s’agissait d’excuses ? De demande ? D’autre chose ? Mais quoi ?!

Fais taire les battements incessants de ton cœur, veux-tu ? Ça avait repris de plus bel lorsque Dyson avait eu fini de parler et Aloïs faisait de son mieux pour se maîtriser. Trop d’infos. Trop de réponses. Trop de nouvelles interrogations. Trop, beaucoup trop. C’était pas pour lui ça, les trucs compliqués, les trucs invraisemblables, les trucs surréalistes. Passe encore qu’il ait été un super-héros avec des moyens technologiques impressionnants mais… Le reste ? Y’avait pas de reste. Y’avait même rien du tout entre eux à part de la haine et de la compassion coupable.

Alors pourquoi avait-il été aussi triste en apprenant sa mort, bordel ?

Met toi d’accord avec ton propre raisonnement, Robin, merci.

Garfield était un chic type, mais c’est vrai qu’il aurait au moins pu faire genre de s’intéresser à sauver ta peau plutôt que la sienne.

Parvint-il enfin à répondre, une fois que sa bouche consentit à lui obéir pour autre chose que s’assécher plus encore. Pourquoi il parlait de Garfield bon sang ? Y’avait mille trucs auxquels il aurait pu répondre et il avait choisi de rebondir sur le truc le plus pathétique ! Bravo Aloïs, sincèrement, je te tires la médaille de la concentration et de la répartie !

Il fit tourner la photo entre ses mains, ne sachant pas vraiment quoi en faire ni comment enregistrer l’information qu’elle transmettait.

Dyson…

Commença-t-il. Voilà que c’était à son tour de fixer droit devant lui le sol encâblé plutôt que son interlocuteur. Y’avait un malaise. Un méga gros malaise. Mais il ignorait s’il était lié au fait qu’ils soient là tous les deux dans un espace plutôt réduit ou si c’était la réaction simple à tous ses aveux. On disait qu’il était parfois difficile de trouver sa place en ce monde… Clairement, celle d’Aloïs n’était pas ici. Ou alors il se sentirait moins tiraillé entre divers sentiments qui écartelaient son torse et sa raison. Il se redressa légèrement et déposa la photo à côté de lui, pianotant légèrement dessus en pesant chacun des mots qu’il tentait de formuler.

C’est dommage pour… Chris et toi. Vous aviez l’air plutôt heureux tous les deux. J’ignorais qu’il était… Enfin, que vous… Bref, je savais pas que vous aviez été ensemble.

En même temps, il ignorait beaucoup de choses sur la vie de Walters. Il venait d’en savoir plus que ce qu’il avait pu un jour espérer et, pourtant, Aloïs gardait le sentiment qu’il ne savait rien du tout. Il n’avait pas su le protéger à l’époque où il aurait pu le faire. Pas su aborder la question quand ils s’étaient retrouvés face à face dans le restaurant chinois. Pas su comment réagir lors de la prise d’otage. Pas su comment il avait disparu suite à l’incendie… Et désormais, il ne savait même pas quoi dire. Ni quoi penser. Ni…

Rien de ce qui lui venait à l’esprit n’avait de sens ou de logique. Robin se sentait prodigieusement stupide et silencieux après tout ce discours qui trahissait à quel point l’homme devant lui avait vécu. Il l’avait un instant jugé sur sa posture voûté mais c’était à lui de courber l’échine. A lui de s’incliner face à l’endurance dont Dyson faisait preuve. A lui de ployer le dos pour tenter de s’excuser pour tout. Mais il n’y parvenait pas. Malgré lui, sa droiture le maintenait redressé et il eut même l’audace de chercher, un court instant, son regard.

Merci.

Lâcha-t-il enfin, incapable de le formuler autrement.

Pour les explications. Tu n’étais pas obligé de m’en fournir ni de les détailler de la sorte et je me doute que ça a du te coûter de venir jusqu’à chez moi me chercher pour ça. Me montrer cet endroit. M’expliquer depuis la dernière fois que nous nous sommes vu… Je me suis douté que tu avais plus qu’un lien avec les super-héros qui ont sauvés la ville l’an dernier, j’ignorais que c’était à ce point-là. Les félicitations sont de rigueur je suppose ?

Pourtant tout était terminé. Dyson lui avait dit que les héros, c’était fini. Rangé au placard. Terminé. Son genou était parcouru de petits spasmes nerveux, Aloïs passa sa paume dessus pour les dissimuler.

Mais j’ai une question… Qu’est-ce que tu entends par « Me détester comme tu détestais Chris » ?

À peine la demande eut-elle franchit ses lèvres qu’il détourna le regard, de nouveau mal à l’aise.

Parce que… c’est pas comme si on était comme tu l’étais avec le shérif. Je veux dire, tu es gay et moi je… Enfin, je…

Lui, qu’est-ce qu’il était en vérité ? Qu’est-ce qu’il voulait être ?
Rien. Personne. Juste… Qu’on le laisse tranquille.

… Il a jamais été question que quoi que ce soit se passe entre nous, c’est même plutôt surréaliste étant donné ce qu’il s’est passé au lycée. Tu me l’as bien fait comprendre la dernière fois.

Mais entre-temps il y avait eu l’explosion. Et puis sa mort. Est-ce que ça pouvait changer quoi que ce soit ? Est-ce que, en ayant chacun vécu une expérience du genre, ça devait leur changer quoi que ce soit ?

Ses doigts se serrèrent sur le tissu de son genou, malgré lui. Il était en train de lui avouer qu’il avait pensé à ça, qu’il avait compris qu’une situation semblable pouvait avoir lieu entre eux. C’était idiot. Complètement déplacé aussi.

C’est plutôt à moi de m’excuser, de ne pas avoir pris ta défense quand j’aurais pu le faire et… Maintenant, je dois vivre avec la colère que ça a engendré chez toi. Que tu veuilles me pardonner est tout à ton honneur – c’est bien ce que tu veux faire, non ? Mais c’est moi qui devrais te demander pardon. Pardon de ne pas avoir été à la hauteur à l’époque. Pardon de… Pardon de ne pas avoir fait ce que j’aurais dû faire. Même si je vois désormais que tu t’en serais très bien tiré seul, ce que tu as fait, je n’aurais jamais dû accepter que tu subisses ça uniquement parce que tu avais une façon de penser différente.

Il s’embrouillait. Se perdait.
Trop d’infos. Trop de suppositions.

S’il y a ne serait-ce qu’une chance pour qu’on puisse recommencer à zéro tout ça… Si c’est celle que tu proposes, alors je voudrais la saisir.

Les chiffres de son avant-bras le brûlaient dangereusement, comme un rappel à l’ordre. Une épée de Damoclès au-dessus de son crâne de manière perpétuelle. Aloïs déglutit, inspirant lentement, tendu. Fébrile. Une dernière question. Une dernière demande :

Pourquoi tu m'as dis tout ça, Dyson ?

Pourquoi lui et pas quelqu'un d'autre ?
Ne le fait pas espérer pour rien. S'il te plait.


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________________________________________ 2021-02-04, 14:52 « Cours Dydy, cours ! »

Risquer la mort a l'étrange effet secondaire de troubler les sentiments d'un homme
Le pire ? Le silence. Dès que je m'étais enfin tu, j'avais compris pourquoi j'avais autant parlé. Parce que tout était tellement silencieux et qu'il n'y avait que moi qui le comblait avec des paroles qui m'emportaient un peu loin. Et dès que je m'étais arrêté, le silence, SON silence, avait eu le potentiel de me tuer. Et au fil des secondes silencieuses, je regrettais de plus en plus ce que j'avais dit. Qu'est-ce que j'avais dit ? Mais qu'est-ce que j'avais dit !? Je n'en étais pas sûr moi même, ça avait l'air choquant, ou vide de sens, terrible ou juste absurde, je ne savais pas et c'était angoissant. Et pire encore que de le voir mal réagir, je ne le voyais pas réagir, c'était... angoissant.

Finalement, il rompit le silence. Juste l'espace d'un très court instant, et seulement pour répondre à ma dernière phrase bouche-trou qui tentait de "tuer" la gêne entre nous. Peut-être n'était-ce pas plus mal. Avec un peu de chance, on resterait sur ce sujet et tout irait bien ? Pas de gêne, pas d'embarras ou pas de sujet... étrange, ambigu, mystérieux...

Et bien, vu qu'au final Garfield travaillait pour mes ennemis et essayait de me tuer, je doute qu'il soit capable de jouer la comédie pour me faire croire qu'il puisse m'aider, répondis-je avec un rire nerveux. Garfield et mes ennemis, voilà un sujet marrant (pas trop) ! Peut-être qu'on allait se concentrer là-dessus, et que j'allais lui détailler les mois qui ont suivi notre dernière rencontre dans ce restaurant en juillet jusqu'au jour de mon retour avec un groupe d'enfants particuliers dont j'avais la charge. Voilà une histoire palpitante à raconter entre amis.

Malheureusement, "amis" n'était pas vraiment ce qui pouvait qualifier la relation extrêmement étrange qu'on avait, lui et moi. Relation qui allait devenir juste encore plus étrange au fil de cette discussion. Alors naturellement, on s'éloigna aussitôt du sujet, et son premier "Dyson..." avec lequel il commença manqua de faire tourner mon estomac. Et voilà... Heureusement, il continua sur un sujet plus léger, en premier. Une seconde chance de partir sur une discussion banale ?

Oh, ça n'est pas grave pour Chris et moi, on va très bien tous les deux aujourd'hui, et on est de très bons amis. Aucun remord, aucune douleur.

Malheureusement, cette réponse était assez... fermée. Et le reste de mes mots planaient encore dans l'air et certainement dans les pensées d'Aloïs alors... on ne tarda pas à y venir. Et merde. Qu'avais-je lancé, au juste ? Et pourquoi j'étais comme ça, soudainement ? Moi qui étais d'habitude si sûr de moi. Ce n'était pas la première fois que je risquais la mort (même si cette fois, j'étais de condition bien plus mortelle...), alors pourquoi cette fois-ci, j'étais aussi changé ? Et devant quelqu'un comme Aloïs ?! Pourquoi voulais-je autant changer notre relation ? Est-ce qu'on en avait vraiment une, pour commencer ? J'étais si stupide...

Oh non, pas besoin de me féli... tentai-je de répondre pour l'arrêter dans son élan mais TROP TARD ! Il en vint au sujet qui fâche dont je n'étais même pas sûr moi même. La comparaison entre mon passé avec Chris et... lui.

A partir de là, je restais silencieux, tétanisé de la direction que prenait la discussion. Quelle direction prenait-elle, d'ailleurs ? Sa question était bonne, pourquoi j'avais dit ça ? Pourquoi je tenais à ça ? Pourquoi je n'étais pas capable de répondre à ses questions et pourquoi, en effet, je l'avais en tête depuis cet été ? Pourquoi j'étais si agaçant ?

Je n'avais pas pu le regarder dans les yeux quand il continuait à parler. Mes yeux cherchait un repère visuel rassurant sur lequel se raccrochait afin d'avoir mon regard ailleurs sans trahir mon embarras, et étrangement, ils s'étaient fixés sur le laboratoire de Lisa, dans mon champs de vision face à moi.

Et à nouveau... le silence. Sur une question qui avait aussi le potentiel de me tuer. Ou la réponse, pouvait peut-être me tuer ?

Ecoute je... commençai-je, en cherchant justement par quoi commencer, pendant quelques instants. Ne t'excuse pas pour ça. Le lycée c'était loin. "On est pas sérieux quand on a 17 ans." Je ricanais, plus nerveusement et faussement que par réelle blague. C'est du Baudelaire. Tu vois, malgré ce que je vivais au lycée, j'ai encore des bons restes des cours de littérature contre toute attente.

Ma tentative de dédramatiser la situation fonctionnait-elle ? Espérons, y avait de la sincérité là-dedans. Oui, je sais, mon attitude cet été avait l'air de dire toute autre chose. Et c'était le cas, je te méprisais encore pour le lycée mais ce que j'essayais de dire c'est que je vois les choses d'un tout autre point de vue maintenant et que je m'en fiche, en vrai. J'ai très bien vécu et c'est nul de rester là-dessus.

Et maintenant, quoi dire ? Concentre toi Dyson, concentre toi Dyson... et plus je me concentrais sur l'idée de me concentrer, plus je me perdais dans mes pensées, qu'est-ce qu'il fallait dire, pour répondre à ses questions ? Ses très justes et légitimes questions après le maelström de paroles que je lui avais lancé. Et plus ça continuait, plus ce maelström devenait encore plus chaotique.

Tu me croirais si je te répondais que je n'en suis pas vraiment sûr moi-même ? Dis-je en rigolant nerveusement, encore une fois.

Je lui souriais, cependant, au bout d'un moment. Un sourire sincère qui montrait le plaisir que ça me faisait de savoir qu'il voulais réellement repartir de 0 avec moi. Repartir de 0, ça me semble bien. Passer du temps ensemble, en oubliant tout ce qu'il y a eu avant, c'est une bonne chose, je crois. Pendant tout ce temps où je pensais à toi, c'est peut-être ça que je voulais, simplement. Réalisant soudainement ce que je disais, je fis mine de tousser, baissant les yeux pour quitter son regard. Enfin, je dis ça, vas pas croire n'importe quoi ! C'est pas que tu me plait, pas du tout ! Enfin, je dis pas ça méchamment, c'est pas du tout l'intention, bien sûr que tu me plais, tu m'as toujours plu et je... Je fis les gros yeux. Plus je parlais, plus je perdais le contrôle et plus j'allais vite. Enfin, c'est pas... c'est ça ! Je suis hétéro, tu es gay... euh non, l'inverse haha ! Si t'étais gay ça se saurait j'imagine haha, ce serait plus facile entre nous et puis... Enfin, non, je me perds, encore, c'est pas vraiment ça. Oula, je travaille avec Honey Lemon, elle a l'habitude de se perdre aussi, faut croire que c'est contagieux ! Euhm... j'ai un peu de mal à être clair, je pari que ça l'était pas, hein ? Encore un rire nerveux.

Essoufflé par mon propre discours, je mis les mains sur mes hanches et pris une grande inspiration. Je restais alors quelques secondes comme ça pour me calmer, recentrer mes idées, et me reprendre. Ok, repartir de 0, c'est ça qu'on a dit hein ? On repart de 0 à partir de là. Flash, Men In Black, on oublie, on reprend. Oui, ce serait... cool. Je toussais, encore une fois, avant de soupirer, désespéré.

Je suppose que j'ai tout gâché, je suis peut-être maladroit mais je suis pas idiot... Finis-je, un peu triste et me sentant ridicule. Je me dirigeais vers l'ascenseur.

Je suis désolé de t'avoir fait perdre ton temps, je comprendrais si après ça, tu veuilles plus me voir.

Je voulus partir là-dessus, mais le voilà en train de me suivre. Il me suivait ? Pourquoi il me suivait ? Bien sur qu'il me suivait, c'était mon Q.G., il ne pouvait pas rester ici, idiot !
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Aloïs Tribberhood
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So you say, all you wanna be is remembered
I'll make you go down in history
Show me a God that I can believe in
Show me some stars
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AND I'LL REMEMBER YOU.



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| Dans le monde des contes, je suis : : Robin de Locksley

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________________________________________ 2021-02-28, 15:25






Make me believe

« Risquer la mort à l'étrange effet secondaire
de troubler les sentiments d'un homme... »

Se rappeler aux bons souvenirs du lycée n’était pas forcément le meilleur moyen de renouer un contact positif. Tout se mélanger dans la tête d’Aloïs, du passé et du présent, de la culpabilité et du soulagement. Une espèce de double tranchant qui menaçait son esprit de scinder en deux identités propres les réactions à avoir. Ils étaient là, dans ce sous-sol secret, QG d’une Magic League en berne… Et voilà qu’ils tentaient de tenir une conversation qui n’aurait jamais existé que dans leurs songes. Ou leurs délires les plus fous. Ça partait d’une ancienne relation à des exploits inter-mondes, revenait au lycée pour repartir dans un type infiltré qui avait fini crâmé dans un volcan. Rien que de repenser à Garfield, Robin eu un frisson froid qui lui remonta le long de l’échine : on ne connaissait vraiment pas bien les gens. Ils avaient toujours eu l’air cool, un peu prétentieux et autocentré mais sûrement pas un tueur envoyé pour rayer Dyson de la carte. Si quelqu’un pouvait inventer des panneaux lumineux avec marqué « psychopathe » au-dessus de la tête des concernés, ça rendrait un très grand service à l’humanité.

Il poussa un soupir un peu amusé aux tentatives de plaisanterie de Walters, relevant régulièrement les yeux vers lui pour croiser son visage. Aloïs avait toujours été quelqu’un de très assuré, à relever le menton en toute circonstance et ne jamais se laisser impressionner. Il possédait cette pédance naturelle qui pouvait le rendre arrogant aux yeux des autres, cette attitude nonchalante à n’être surpris de rien, ou presque. Pourtant là, il avait du mal à fixer son vis-à-vis dans les yeux. C’était comme si quelque chose l’attirait vers son visage, comme un aimant, mais l’empêchait en même temps de s’y concentrer trop longtemps. Deux forces en opposition qui ne semblaient fonctionner que dans deux directions différentes. Un peu emmerdant à vivre pour le coup… Ses doigts grattaient toujours le genou de son pantalon, tentant de cacher cette nervosité palpitante qui ne le quittait pas. Si l’endroit était étouffant, ce n’était rien en comparaison de la proximité dont ils faisaient preuve. Exceptionnelle proximité.

La mort t’as fait changer de point de vue sur beaucoup de choses, on dirait.

Commenta le renard, ne pouvant s’empêcher de songer à la douleur étrange qui s’était répandue en lui lorsqu’il avait appris la disparition de Dyson. Ce n’était pas une nouvelle à laquelle il s’attendait, surtout après leur escapade dans le restaurant chinois, et ça l’avait affecté bien plus qu’il n’avait voulu l’avouer. Lucas et Léo n’avaient pas manqué de se moquer tout en venant le consoler, mais plus ils avaient insisté sur le fait qu’ils le comprenaient, plus Aloïs s’était agacé. Il n’y avait rien à comprendre ! Il était triste parce qu’il n’avait pas vraiment su réparer les pots cassés avec Walters, pas du tout pour autre chose ! Ces deux là se faisaient un plaisir d’imaginer des choses, outre leur quête de révéler la sexualité de leur aîné, et rien n’avait pu y faire : ils étaient persuadés que quelque chose s’était passé.

Oui, une explosion, voilà ce qui était arrivé. Et un Dyson mort… Puis revenu à la vie. Robin n’avait pas de sentiments autres que les regrets et la culpabilité. Ça ne pouvait être autrement : ils ne se connaissaient pas vraiment ! Même pas du tout. Juste à peine. Et puis, tout était vieux. Ancien. Gravé dans un marbre qui semblait pouvoir s’effacer selon les dires du lapin, retaillé en tout autre chose. Autre version. Autre possibilité. Autre départ. Une différence qui semblait tomber du ciel tant la lourdeur qui pesait sur les épaules d’Aloïs l’étreignait plus que de raison. Est-ce qu’il était à ce point possible d’effacer le passé pour partir de l’avant ? Se concentrer sur un futur au lieu de rester attaché à des chaînes invisibles qui les tiraient vers le bas ? Ça semblait réalisable. Possible.

Mais à quel prix ?

La suite le laissa aussi ébahit que surpris, clignant plusieurs fois des yeux face à la tirade maladroite qui s’échappait de la bouche incontrôlable de Dyson. Qu’est-ce que c’était que ça, là, tout de suite ?! O___o La tête de Robin se mit à se secouer rapidement de droite à gauche face aux questions sans réponses du lapin, il releva même une paume pour l’aider à s’interrompe sans que rien ne semble capable de stopper le flot de pensées mises à nues de la sorte. Que… Quoi ?! Comment est-ce qu’ils en étaient arrivés à cette conversation, au juste ? C’était… c’était, genre, PAS du TOUT ce à quoi Aloîs s’attendait ! Il s’était dit que Dyson lui révélait cet endroit parce qu’il avait besoin d’aide ou que c’était un moyen de lui prouver qu’il lui faisait de nouveau confiance, pas à cause de… De quoi, au juste ?

Il plaisait à Dyson Walters ?!!!

Mais… Dans quelle dimension, exactement ? Ce n’était même pas dans la quatrième qu’ils venaient de basculer, plutôt la quatorzième ou même la vingt-sixième. Dans quelle espèce d’univers pouvait-on s’attendre à une tirade pareille ? Remplie d’une espèce de… Sentiment affectueux alors que jusqu’à l’été dernier, l’un ne pouvait pas voir l’autre en peinture ?! Car c’était bien ça, n’est-ce pas, de l’affection ? Ou autre chose ? Non parce que le renard avait du mal à saisir au milieu du maelström que provoquaient ses paroles ce qu’il en était vraiment. En tout cas, une évidence apparue : s’il avait été gay, lui aussi, Dyson aurait probablement tenté sa chance. Mais…. Il n’était pas gay ! Hétéro semblait le définir, même si Leonard et Lucas ne cessaient de le pousser dans le second bord en lui expliquant qu’il s’y sentirait bien mieux. Dans tous les cas, il n’était pas… Non, certainement pas. Il ne pouvait pas… Il ne pouvait pas plaire à Dyson Walters ! C’était une blague ? Il se moquait de lui ? Il jouait ? Où était la caméra ? Où…

Qu… ?!

Walters pris la poudre d’escampette, laissant son interlocuteur aussi pantois que pris de court. Hein, ça se finissait sur ça ? On n’était pas dans Men in Black, ça n’était pas possible d’effacer une mémoire en un claquement de doigts ! Et… Où il allait ?! Par réflexe, le corps d’Aloïs se projeta en avant sur ses jambes et il le rejoignit en quelques enjambées, attrapant soudain son poignet pour l’empêcher d’appuyer sur le bouton d’appel de l’ascenseur. Ce simple contact le fit frissonner, provoquant une bouffée chaleureuse au travers de sa poitrine tandis que la distance n’était plus aussi respectable qu’auparavant. Devant lui, les cheveux de Dyson. Sous ses doigts, son pouls qui filaient à la vitesse de l’éclair. Et son souffle, rapide, comme le sien. Que faire ? Que dire ? Quoi, bon sang, comment réagir ?!

Attend.

Parvint-il à souffler, après quelques secondes. N’appuie pas sur ce bouton. Ne pars pas. Ne… Me laisse pas ici. Déjà parce que ce n’était pas un endroit où Aloïs pouvait se permettre de rester seul, mais aussi parce que… C’était lui qui l’y avait conduit. Qui osait planter là son invité après l’avoir trainé au travers de la ville ? Ça ne se faisait pas. Rien ne se faisait, à dire vrai, dans cette situation. Un décalage de paramétrage. Et toujours aucune idée de comment emmagasiner les informations qu’on venait de lui lancer à la figure.

Étrangement, c’était plus la dernière tirade qui perturbait Robin que tout le reste de leur conversation. Comme si être un super-héros devenait prodigieusement banal de nos jours… Gestion des priorités, zero pointé. En même temps, ce n’était pas tous les jours que vous vous retrouviez avec une espèce de déclaration de la part d’un type que vous aviez cru définitivement rangé du côté des ennemi, avec votre tronche en tête des avis de recherche.

Attend, s’il te plait.

Le renard relâcha doucement le poignet de Dyson, réalisant sans doute qu’il serrait un peu trop fort cette peau brûlante.

Écoute, je… Je ne sais pas vraiment comment réagir à ce que tu viens de dire. C’est... Inattendu. Tout ce qu’on a dit ce soir était inattendu, je te l’accorde, mais c’était sans doute la chose à laquelle je m’attendais le moins. Je suis…

Flatté ? Désolé ? Un peu des deux ?

… Touché que tu puisses avoir envie de m’accorder ta confiance à ce point-là. Que tu m’aies dit ça. Je ne pensais pas du tout que je pouvais te plaire. Et du coup, je me sens un peu bête parce que je… Je peux pas vraiment répondre par la positive à ce genre de chose. Je ne suis pas… Je ne pourrais pas te satisfaire sur ça.

Il attendit un instant, que Dyson ne se tourne dans sa direction, pourtant il ne bougea pas d’un poil. Sans odute aurait-il du se reculer d’un pas ou deux pour lui laisser de l’espace, de quoi respirer, dire qu’il était désolé… Mais Aloïs se contenta de soutenir son regard, pour une fois, en réalisant à quel point les yeux de Dyson contenait une myriade d’éléments et de données qu’il n’était pas encore capable d’analyser.

Il ne voulait pas le blesser. Il ne voulait pas foutre en l’air cette confiance que Walters avait placé en l’amenant ici et le simple fait de ne pas être tout à fiat sur la même longueur d’onde que lui le faisait culpabiliser. On ne peut pas aller contre sa nature. Mais on peut tenter de faire un pas en avant pour ne pas tomber trois pas en arrière.

Écoute… Ça te dirait qu’on apprenne à se connaître ? Tu m’as révélé beaucoup de choses sur toi ce soir. Je n’aurais… Pas autant d’histoires impressionnantes à raconter de mon côté mais, si ça te dit, on peut… Essayer de devenir amis ?

Cela sonnait comme une maigre consolation mais Aloïs ne voulait pas qu’il croit qu’il le repoussait sans aucune manière ni même tentative de s’intéresser à ce qu’il lui avait annoncé. Ça semblait si surréaliste que l’esprit du renard ne percutait pas encore tout à fait mais… Une chose était sûre, il n’était plus question de ne plus voir Dyson désormais. Il était en vie. Il était revenu d’entre les morts et lui offrait la possibilité de tout reprendre à zero. Ce n’était pas tous les jours qu’on se voyait accorder une chance pareille !

J’aimerais… Que tu fasses partie de ma vie, Dyson. J’ai pas mal de choses à rattraper mais si la perspective de passer du temps, même un peu, avec un type comme moi te tente… Je suis partant.

Il tenta un sourire encourageant.

Sans compter que tu ne m’as toujours pas présenté OMEGA ni expliqué qui elle était.

Le petit robot leur avait sauvé la vie des mois auparavant… Une tentative un peu désastreuse de relancer la conversation sur un ton plus léger. Recule, Tribberhood, tu l’étouffes là.


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