« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
In a house of attics, she spends the rest of her life trying not to kiss the man who lives with her, no matter how often he brews the tea or brings her caramels. Instead, she walks like a prison guard through the secret rooms of secret rooms, between small cages where she keeps the trees, skinny and whimpering in her flashlight beam, before flaying off their skins for dance floors.
Parfois, elle se demandait pourquoi elle faisait ce genre de chose. Mais oui, vous savez, agir avant de réfléchir, parler avant de se rendre compte que l'on est entrain de dire une grosse bêtise, faire des actions sans faire marcher concrètement sa cervelle. C'est la question qu'était entrain de se poser Athénaïs, alors qu'elle se trouvait dans l'appartement de style ancien qu'elle avait réussi à louer à ses propriétaires, où à ses locataires qui lui faisaient une sous location totalement ilégale pour la soirée. Mais pourquoi avait elle fait ça ? Poussant un immense soupir, alors qu'elle passait sa main sur une chaise qui ressemblait à un objet tout droit sorti d'un musée, elle l'a contourna pour s'affaler comme une baleine en fin de vie dessus, et réfléchir un peu à la connerie qu'elle avait enclenché, toute seule, comme une grande. Tout ça, c'était la faute de Gaël. S'il ne l'avait pas poussé à bout, elle n'aurait jamais accepté ce stupide pari. Bon, les TROIS seuls points positifs qu'elle y voyait dans tout ça, c'est qu'elle allait passer une incroyable expérience, qu'elle allait rencontrer du monde, et qu'elle se ferait un peu d'argent. Non parce que si elle ne récupérait pas les dons en fruits et légumes qu'elle avait fait pour avoir cet appartement, elle ne rentrerait pas dans ces choux, et là, elle se mettrait vraiment en colère contre sa stupidité et elle ne dépenserait pas un sous du cirque pour ça, elle se l’était jurée.
Pourquoi avait elle lu d'une traite les aventures de Sherlock ? Mais pourquoi, elle qui ne lisait que très rarement, c'était prise en passion pour le Londres Victorien, les meurtres et les trucs glauques. Bon peut être parce qu'elle aimait ça déjà avant, mais qu'elle n'avait pas eu le temps, ni surtout la motivation de s'y pencher véritablement dessus. Et là, ce fut la révélation, comme si l'esprit saint l'avait éclairé de toute sa lumière pour lui faire voir la vérité. Mais si encore, ce n'était que ça, une passion soudaine pour la littérature, tout le monde aurait pu être content. Non, il avait fallu que Gaël mette les informations, et qu’Athénaïs soit totalement hypnotisée par un reportage en particulier, celui sur les Murder Party. Le nez collé à la télévision, et pas seulement en expression, elle aussi voulait organiser ça, car après tout, si eux ne faisaient pas parti de l'élite de Storybrook, personne n'en faisait parti. Elle était mine de rien très connu grâce à l’aura de son cirque !
Le principe ? Un cluedo grandeur nature, rien de plus rien de moins. Certes le terme Murder Party faisait plus classe que « cluedo » mais en réalité, c'était les même règles. Faire un scénario, avec des personnages qui pourraient se prendre pour Holmes, Watson, et Scotland Yard. Alors forcément, Athénaïs avait voulu le faire. Toute la nuit elle avait cherché des informations sur le concept, et puis la journée, entre deux répétitions, elle écrivait son scénario digne des plus grands films d'horreur. Jusque là, rien de bien compliqué, et elle s'amusait comme une petite folle. Et puis, Gaël, lui avait dit de prendre sa carte bleue pour qu'elle puisse réalise les achats dont elle avait besoin pour faire sa petite soirée sympathique, mais le plus dur rester à venir. Qui voudrait bien participer à ce genre de chose ? Bien entendu, elle savait que si elle avait demandé à ses amis, ils auraient acceptés, or c'était surtout le résultat final qui lui faisait un peu peur. Alors elle avait eu une idée, en discutant avec la petite vieille qui venait tous les soirs lui acheter ses trois tomates et deux pommes de terre. Elle n'avait qu'a envoyer ça sous forme d'invitations. Les gens seraient curieux de recevoir une telle chose qu'obligatoirement ils iraient sur le lieu.
Dire qu'elle était septique n'était pas un bien grand mot. Oui, l'idée d'envoyer des cartes lui plaisait bien, comme ça, elle pourrait faire de nouvelles rencontres car elle adorait ça ! Or le truc qui l'a chiffonnait c'était s’ils allaient venir ? Au moins une personne serait bien ! Le motif de la curiosité était forte, mais il fallait autre chose. Une meilleure accroche. Alors elle avait prit un papier et un stylo, et elle avait rédigé elle même l’invitation, avant de la transformer sur ordinateur.
“Jack l'éventreur est de retour parmi les morts, mais pas n'importe où, ici, à Storybrook, et il vient de faire sa première victime. Cependant les zombies n'existant pour le moment pas encore, il s'agit bien entendu d'un simulacre. Un psychopathe vénérant le plus grand meurtrier du Londres Victorien veut lui rendre hommage à travers une série de meurtres les plus sanglants les un que les autre. Serez vous capable de découvrir l'identité de cette personne ? Si vous pensez que vous êtes plus fort que Scotland Yard, rendez vous Vendredi soir, à 20h, au 13 Fletch Street pour un dîner plus que refroidissant !
Une petite participation forfaitaire vous sera demandé, mais pas beaucoup”
L'appel du ventre serait plus fort que la curiosité, et elle en savait quelque chose. Puis, cela sortait de l'ordinaire, et pour Storybrook, ce n'était pas si mais, même si en vérité il y avait toujours des choses étranges qui s’y passaient. C'était ça, qui manquait à la ville, de l'animation, de la véritable animation, et ça, elle savait là mettre l'ambiance. Cependant, devant la montagne de travail qui l'attendait, Athénaïs eu un frisson d'angoisse. Se levant du fauteuil ou elle était depuis tout à l'heure, elle repris là où elle en était dans la décoration et la mise en scène, pour que le meurtre qui avait eu lieu soit plus réalise que jamais, en attendant que Gaël revienne avec les plats du traiteur. Se donnant à fond dans sa tâche, elle n'entendit pas qu’il était venu pour ranger la nourriture dans le frigidaire et donner un coup de main pour mettre la table, si bien que quand elle tomba sur lui, revenant de la chambre mortuaire, elle hurla comme une dératée, se prenant déjà au jeu alors qu'il n'avait pas commencé. Lançant du faux sang sur Gaël qui s'échappait, elle poussa un autre cri, mais de colère cette fois quand elle remarqua qu'elle avait taché la nappe blanche et le sol. Bon, d'un autre coté, ça rajoutait une petite touche !
Le temps passa a une vitesse folle quand la grande horloge du salon sonna 20h ! Se mettant à coté, vérifiant qu'elle était habillée correctement, avec sa robe noir et sa coiffure de l’époque, en bonne hôtesse d'accueil, elle commençait un petit peu à stresser. Et si personne ne venait ce soir ? Ou si les gens n'aimaient pas ce cluedo géant ? Tout un tas de chose passa par la tête de l'ancienne princesse et c'est la sonnette qui l'a sortit de son petit monde. Se précipitant sur l'interphone, elle répondit alors.
“Venez, montez, c'est au deuxième étage, au fond du couloir, je vous attends.”
Quelqu'un avait répondu à son invitation, et même s'ils n'étaient pas tous au complet, au moins, elle ne se retrouverait pas toute seule à table.
“Bonsoir, je suis Athénaïs comment allez vous ?”
Les formules de politesses, elle connaissait très bien, et ça ne l'a changeait pas de son métier quotidien. Certes elle n'allait pas hurler qui voulait deux kilos d'oignons et un d'ail, ni rabattre des potentiels clients mais tout de même. Répéter la même phrase ne l'a dérangeait pas, bien au contraire. Plus de personnes arrivaient et plus elle était contente.
“Bienvenue à la première Murder Party de Storybrook, j'espère que vous allez passer un très bon moment et que vous vous en souviendrez pour longtemps !”
Pando
Kara Walters
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| Avatar : melissa benoist
Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
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Nous étions vendredi soir et Lena passait la soirée avec James. Depuis qu’il était de retour dans sa vie, je ne la voyais pas beaucoup, c’était sans doute un mal pour un bien. Enfin dans le sens où elle avait retrouvé son chéri de toujours mais surtout parce que je n’arrivais toujours pas à digérer le fait qu’elle m’avait caché les effets de l’arme qu’avait créé son père. Une maudite arme capable de détruire les toons. Rien de plus. Cela faisait plusieurs semaines que je ne lui avais pas adressée la parole et c’est vrai que par moment, ça me faisait mal au cœur et que ma meilleure amie me manquait énormément mais je n’arrivais pas encore à me faire à l’idée qu’elle avait gardé une telle information pour elle. Bien sûr, je la voyais au boulot étant donné qu’elle avait récupérer le Weekly-Planet à la suite de son frère. Elle était ma boss mais pour l’instant, les choses s’arrêtaient là et c’était sans doute mieux comme ça pour l’instant.
Assise à mon bureau qui se trouvait non loin du bureau de Lena, je jette un regard vers l’obscurité habitant les lieux. J’étais l’une des dernières encore présente au sein des locaux. J’avais reçu quelques jours plus tôt une invitation dans ma boîte aux lettres qui avait réveillé mon entrain et surtout mon plaisir de journaliste. Pour sûr que ça me changerait surement les idées et ça me permettrait même de pouvoir rédiger un article qui serait sans doute très intéressant, étant témoignage de ce qui s’était passé sur les lieux. J’avais noté l’adresse sur un post-it posé sur mon bureau. Terminant de rédiger un de mes nombreux articles, je ferme mon ordinateur et jette un œil sur la photo qui trônait sur mon bureau de Lena et moi. Au fond, il faudrait peut être que j’aille lui parler, pour comprendre…
Mon regard vint par la suite à se porter sur l’horloge murale, 19h45. Il était temps que je file, le rendez-vous était fixé à 20h. Prenant mon sac, je me dirige vers l’ascenseur après avoir envoyé mon article à l’impression. Une fois à l’extérieur, je grimpe dans ma voiture et me dirige jusqu’au lieu de rendez-vous. Ça promettait d’être une sacrée soirée. Me garant, je me saisis de mon portable et prend malgré tout le temps d’écrire à Lena.
Spoiler:
Lena
Nos soirées filles me manquent, je crois qu'il est temps qu'on discute.
Oui je crois aussi. Tu me manques aussi. On se voit demain au boulot.
A demain Boss.
︎
Une fois sa réponse reçue, je souris et descends avant de me diriger vers l’entrée. Sonnant à l’interphone, j’entre et me dirige jusqu’au lieu dit, rencontrant une jeune femme blonde, assez sympa.
« Enchantée Athénaïs, moi c’est Kara et ça va très bien. Je sens que cette soirée va être plus que mémorable. » énonçais-je simplement.
J’espérais juste ne pas être la seule…mais je ne doutais pas que d’autres viendraient se joindre à la fête, ce n’était qu’une question de temps.
Pando
Colombina P. Woodman
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| Avatar : Zooey Deschanel
"Je te promets qu'un jour je sortirais de cette prison et nous serons enfin réunis, papa"
" Même si ce n'est pas toujours facile, il faut écouter la petite voix de votre conscience."
| Conte : Pinocchio | Dans le monde des contes, je suis : : Pinocchio
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J’avais toujours beaucoup aimé les jeux de rôles. J’imaginais que la raison première était que je demeurais fondamentalement une marionnette. Jouer un personnage et se plier aux désires de la personne qui me manipulait était en fin de compte une chose bien naturelle pour moi. Oh certes, ce n’était pas la soumission que j’appréciais. Il n’y a rien de plus cruel que de soumettre à sa volonté un être qui n’avait aucune envie de faire des choses allant à l’encontre de ses ambitions personnelles. C’était là la seule leçon de vie que m’avait apprise Antonio, ce cruel forain qui me tenait encore captive entre ses griffes acérées. J’aspirais à beaucoup plus d’indépendance. Je rêvais du jour où je pourrais enfin couper mes ficelles pour réaliser mes rêves les plus chers. Mais malgré tout je gardais une affection particulière pour le théâtre, tant que c’était moi qui choisissais mes propres rôles.
C’est très certainement pour cela que l’annonce de la murder party m’avait réellement tapée dans l’œil. C’était une belle occasion pour moi de changer de carrière. Plutôt que d’être dans la peau d’une criminelle que m’avait assigné Antonio, je pourrais me mettre du côté du bien en venant jouer les justicières. C’était une expérience à ne pas manquer, d’autant plus que pour ne rien vous cacher j’adorais ça. Dans le fond, je n’étais encore qu’une enfant à qui on n’avait pas donné l’occasion de grandir normalement. J’avais tout à découvrir du monde des adultes qui me faisait tant envie. Je me réjouissais donc tellement à l’idée de pouvoir participer à cette activité, entouré d’inconnus qui pourraient peut-être devenir mes amis.
Surveillée constamment par John et Mortimer, les deux sbires de mon tortionnaire, sortir de ma roulotte n’était pas une mince affaire. Heureusement pour moi, il se trouvait que tous les deux avaient choisis cette soirée pour aller cambrioler la maison d’un riche propriétaire absent pour ses vacances familiales. Cela signifiait donc que je pourrais me faufiler en douce à l’extérieur sans que personne ne me remarque. Toute heureuse, j’avais même retiré de ma petite tirelire mes économies du mois pour payer mes frais d’inscription à la soirée.
La seule imprudence que j’avais commise était d’accéder à la roulotte qui nous servait de vestiaire. Je savais que là-dedans je trouverais le costume le plus adéquat pour sortir en ville. C’était d’ailleurs là que je me prodiguais la plupart des habits que je portais dans ma vie de tous les jours. Radin comme il l’était, Antonio ne me donnait que très rarement l’occasion de m’acheter des habits. Il s’appropriait la plupart des choses que je parvenais à voler et je pouvais toujours courir pour en conserver la moindre pièce. En revanche malgré sa radinerie, il mettait toujours un point d’honneur à habiller se comédiens de la manière la plus irréprochable possible. Très sévère, il nous faisait toujours payer la moindre tache faite sur ses derniers en déduisant la note de pressing de notre maigre salaire. Je prenais donc toujours grand soin des vêtements qui m’étaient confié, d’autant plus lorsque je les empruntais sans sa sacro-sainte permission. J’espérais donc que la murder party ne serait pas trop salissante.
Enfilant une blouse bleue et un jean de même couleur, j’avais glissé dans ma sacoche aux côtés de ma fidèle peluche de Jiminy un insigne de policière ainsi qu’une belle casquette qui ferait concurrence à tous les employés de Scotland Yard de cette histoire. Puis, filant à pas de souris, je m’éloignais de notre petit camp de fortune. Le sourire jusqu’aux oreilles. Cette soirée n’appartenait qu’à moi et aucun de mes geôliers ne viendraient me gâcher l’existence et me ramenant dans ma cellule.
En chemin, je croisais des voisins qui tous m’intriguèrent. En ce beau mois d’octobre tous se préparaient pour célébrer la merveilleuse fête d’Halloween. Je n’avais jamais eu l’occasion d’y participer mais je souriais à tous les passants qui se baladaient ave leurs costumes sous le bras. J’étais si intriguée par les déguisements qui pouvaient se dissimuler sous les housses en plastique. Je souris en songeant aux plaisirs de les voir se balader dans la rue, sans vraiment savoir qui se cacherait sous les masques de sorcières ou d’effrayants vampires. En attendant, c’est moi qui profiterais de la soirée pour me déguiser. Sortant toute fière de mon sac ma casquette de policière dont je me coiffais et arrivais ainsi à ce grand évènement. Je sonnais donc à la porte de l’appartement attendant que quelqu’un me réponde. Je fus alors heureuse d’entendre une jeune femme m’inviter chez elle. Me faisant une dernière beauté, je me rendis tout droit à l’appartement et souris à la jeune femme qui nous accueillait.
« Bonsoir Athénaïs ! Vous pouvez m’appeler Colombina ou Coco si vous le désirez. Tous mes amis m’appellent comme ça. »
Je ne précisais bien évidemment pas que le nombre de mes amis pouvaient se compter sur les doigts d’une main et encore. Ce n’était pas évidement de se lier d’amitié avec des gens lorsque l’on vit une double vie où s’entremêlent mensonges et faux-semblant.
« En tout cas je suis trop contente d’être ici. C’est ma première murder party et je ne vous cache pas que je suis vraiment impatiente d’y participer. »
Mon attention se tourna alors vers l’autre jeune femme présente. C’était Kara Walters ! J’avais rencontré la jeune femme lors d’un interview qu’elle m’avait donné à l’occasion de notre nouveau spectacle de marionnette.
« Kara ! Ça me fait plaisir de vous voir. Alors comme ça vous aussi vous êtes amatrices de ce genre d’évènements ? »
Pando
Athénaïs du Chestershire
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| Avatar : Natalie Dormer
| Conte : Alice au pays des merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : The Moon in the sky !
In a house of attics, she spends the rest of her life trying not to kiss the man who lives with her, no matter how often he brews the tea or brings her caramels. Instead, she walks like a prison guard through the secret rooms of secret rooms, between small cages where she keeps the trees, skinny and whimpering in her flashlight beam, before flaying off their skins for dance floors.
Souriant de toutes ses belles dents blanches, le stress qu'elle avait pu avoir en début d'après midi c'était totalement envolée au fur et à mesure que les invités arrivaient. Elle remercia chaleureusement Kitty, qui avait eu la gentillesse, en plus de la grosse enveloppe qui contenait plein de sous, de lui amenait des pâtisseries anglaises et ça c'était vraiment cool. Elle adorait Kitty est pas seulement parce qu’elle était un ancien chat ! La jeune femme était badass et gentille, tout ce que la reine des chats pouvait apprécier.
“On les prendra avec le thé, pour le dessert.”
Athénaïs n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'une jeune femme chatain rentra dans la pièce. Elle alla la saluer comme il se devait.
“Enchanté Kara ! Oh oui ! J’ai tout fait pour que normalement vous gardiez un bon souvenir !”
Son sourire s’étira au delà de la normale et elle se précipita vers la porte car d’autres invités arrivés. Cette fois, une jeune femme rousse rentra dans l’appartement suivant d'un jeune homme qui avait l’air surexcité. Elle pouffa de rire, pensant dans sa tête à ce que Gaël aurait pu dire en la voyant, qu'elle n'avait pas d'âme et toutes les potaches vacheries qu'on pouvait faire sur cette couleur de cheveux. Athénaïs aimait bien les gens roux, ils étaient souvent originaux et fantasques. De plus, la jeune femme lui disait vaguement quelque chose. Elle avait déja l’impression de l’avoir vu quelque part. Quand à l’homme, qui s’avéra être son mari, il venait d’arriver en courant vers elle en hurlant qu'il était là, lui fourrant un bocal de bonbons dans les mains.
“Merci.”
Elle n'était pas très sucrerie, mais c'était une gentille attention, et aussi une bonne idée. Le sucre avait des vertus excitantes, et au moins, les membres de son jeu n'auraient pas besoin d’alcool pour se survolter et rentrer dans la peau de leur personnage.
Jetant un regard d'ensemble sur la pièce, elle eut un petit hochement de tête en voyant que les personnes présentes commençaient à parler entre elles. C'était ça qu'elle voulait, en plus de l'animation, faire rencontrer différentes personnes, qui en tant normal ne se seraient même pas adressés la parole. Une autre jeune femme rousse, décidément, elle aurait du prendre plutôt le thème des roux pour sa soirée, passa le pas de la porte timidement en se présentant.
“D'accord, c'est jolie Lili comme surnom. Ça me fait penser à Lili la tigresse.” “Sauf que je suis une araignée !”
Ok … Athénaïs la regarda avec un drôle d’air avant de lui faire un petit geste de la main pour signaler à Lili qu'elle pouvait s'avancer vers les autres convives, qu'ils n'allaient pas la manger, enfin pour l'instant .. car une autre jeune femme fit son entrée. Elle était si mignonne avec ses boucles brunes et son regard azur.
Athénaïs lui fit un clin d’oeil avant de partir. Puis, le dernier invité arriva alors, dans un costume d'époque magnifique en lui tendant un panier avec des légumes de son potager.
“Mr le pasteur, c'est un plaisir de vous avoir parmi nous.”
Athénaïs aimait bien Myramas, parce que déjà il n'avait pas un ton condescendant quand il parlait avec elle de fruits et légumes, contrairement à d'autres personnes, et ses conseils étaient vraiment très pratique. Et puis, il apportait un certain calme, et une certaine sage dans les lieux où il se trouvait, et elle avait l’impression de discuter avec Absolem. Quand elle allait le voir, elle avait l'impression que tous ces soucis s'envolaient comme par magie, lui apportant une certaine forme de paix intérieur, et elle était vraiment ravie qu'il soit là.
Laissant le nouveau groupe discutait entre eux, Athénaïs se rendit dans la cuisine pour commencer à amener les plats sur la grande table du salon.
“Si vous voulez bien, le dîner va commencer. Surtout n'hésitez pas à vous servir, c'est fait pour ça.”
Le placement était libre, tous comme les plats, une sorte de buffet, et pendant que ses invités s'asseyaient, elle alla chercher différents accessoires pour que la partie puisse commencer.
“Dans ce carton, se trouve le nom des personnages que vous allez interprétez. Je vais le faire passer, vous allez choisir un papier au hasard, et me dire ensuite le nom qu'il y a inscrit dessus. Puis, je vous ferez passer une fiche, avec tous les renseignements possibles !”
Elle fit circuler la boite entre les personnes, et avant de suivre le même chemin, elle avala un petit verre de whisky pour se donner du courage, de ne pas avoir peur de tout faire rater.
“Kitty, tu es le Prince Albert Edward Jr, le petit fils de sa majesté "
Faisant une petite révérence, elle ne put s'empêcher de rigoler elle même à son spectacle.
“Sally tu es Gladys Wilson James, une grande peintre .”
Donnant la fiche, elle continua son petit tour.
« Cole tu es son mari Gavin Wilson James, peintre également.»
Au moins comme ça, il n’y avait pas de jaloux.
« Lili, tu es Saran Baines, fille adoptive de Lord Powell»
Au tour du pasteur, qui avait sa main dans la boite pour prendre un papier, pas le dernier car Théa avait eu l'idée d'en mettre beaucoup, pour donner l'impression qu'il y avait pleins de personnages.
« Myrdhinn, tu es John Whitney, medecin légiste dépressif mais reconnu pour son talent»
Il ne restait plus que Kara et Coco, qui, chacune leur tour, piochèrent dans le bocal pour avoir leur rôle. Les remerciant quand on lui tendit la boite, elle alla l'a poser derrière avant de revenir s'installer à sa place, voyant que ses invités étaient plongés dans la lecture des fiches, qu'elle avait rédigé avec l'aide de son mari. Faisant cliqueter sa petite cuillère contre son faux verre en cristal pour obtenir l'attention de ses convives. Se levant, elle prit alors une voix mystérieuse, alors que la luminosité baissa dans la pièce, comme par magie. Non ce n'était juste qu’Athénaïs, qui appuyait sur un interrupteur a distance qu' Anthony lui avait fabriqué mais ça, personne n'était obligé de le savoir.
« Londres. 1er octobre 1888 à Whitechapel, le quartier le plus sordide de la capitale. Près de quatre vingt mille personnes vivent dans ce dédale de ruelles étroites. C'est le repère des petits truands et autres racketteurs ; les fillettes s'y prostituent à douze ans, alors que la moitié des enfants n'atteignent pas leur cinquième année. L'odeur des abattoirs voisins ne fait que rajouter à la misère quotidienne. Et c'est là que l'horreur se donne un nom : Jack l'Éventreur ! Depuis quelques semaines, ce nom s'est répandu connue une traînée de poudre dans toute la capitale. La police semble incapable d'arrêter le monstre et l'inspecteur Charles Hopkins vient d'être muter dans un autre quartier, la rue a peur … mais pas seulement … »
Se stoppant pour reprendre son souffle, alors qu'un silence de cathédrale régnait dans la pièce, elle regarda un à un les personnes autour de la table. Le jeu avait vraiment commencé.
« Non loin de là, juste à côté de Tower Bridge, se trouve la résidence londonienne de Lord Carnevon. L'endroit est bien plus calme et bien plus luxueux que les rues tortueuses de Whitechapel. Lord Carnevon est reconnu dans les milieux huppés de Londres : ami personnel du Prince Albert-Edward, le propre fils de la reine Victoria et futur roi d'Angleterre et de son petit fils, ce magistrat a mené une brillante carrière aux Indes où il était juge à la cour coloniale de Calcutta. Voilà près de six mois qu'il a quitté les Indes. Ne sortant que très peu depuis son retour au Royaume-Uni, d'aucuns chuchotent que son départ précipité de Calcutta serait dû à quelque maladie exotique qu'il aurait contractée aux colonies. S'il sort peu, Monsieur n'en ai pas moins coupé de la réalité. Il sait ce qui se trame dans les bas fond de Whitechapel, et sait plus de choses que ce qu'il ne veut dire. C'est pour cela, qu'ils nous as tous réunis, ce soir, le 1e Octobre 1888, le jour où Jack l'éventreur doit commettre ses fameux deux meurtres, car il sait … »
Mais ou est donc Lord Carnevon ? Cette question pouvait planer au dessus de la table, alors que la jeune femme picora dans les petits biscuits salés.
« Et ce soir, parmi nous, invités de Monsieur, se trouve un assassin ! »
La voix d’Athénaïs était montée dans les aigus, comme si effectivement elle apprenait la mort de son employeur.
« En effet, c'est peu avant vingt heures que moi, Milicent, la domestique, ait trouvé le corps inanimé de mon maître. Celui-ci gît couché sur son lit, le visage crispé, les yeux exorbités, la bave au lèvres. C'est un meurtre, car il en savait trop. Mais est ce Jack l'eventreur qui a commis ce crime ? Ou une autre personne ? Car il est de notoriété que Monsieur ne s'était pas fait que des amis. Alors, je vous convies donc, Mesdames et Messieurs, à résoudre ce crime atroce, pour que justice soit faite ! »
Se rasseyant, Athénaïs se servit un grand verre de thé à la menthe pour se désaltérer, car si elle continuait au whisky, c'est sur que la soirée allait bien se terminer.
« Pour commencer, chacun d'entre vous, va expliquer les raisons de sa présence chez Lord Carnevon, et le lien qui l'unissait à lui, ou même aux autres personnes présentes.. et bien entendu, ce qu'il faisait à l'heure du crime »
Son regard faisait des zigzag, avec un grand sourire sadique. Bien entendu, elle savait qui était le meurtrier, mais pas les autres joueurs, et c'est là, que le jeu allait devenir intéressant. Trouver le vrai coupable, et pas se faire embobiner par les mensonges de chacun.