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 Tu marches comme un canard (avec Premimi)

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Alec Sacabeu
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Alec Sacabeu

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Tu marches comme un canard (avec Premimi)  _



________________________________________ 2019-12-10, 00:13

Tu marches comme un canard
Comment refuser ? ••• Y a des fois … des gens … des choses … qui font qu’on se coltine à porter des chiens sur son dos. C’était le cas de notre cher Alec, portant trois chiens empilés sur ses épaules comme s’il n’était que des sacs de patates…Midnight pouvait prévenir… Il n’avait aucune honte de prendre des colosses, ou des jeunes femmes sur ses épaules … comme si c’était tout à fait normal de faire cela dans ce monde de fou … de toutes façons, les gens pouvaient bien le regarder étrangement, ça ne changeait pas son affaire qui était de ramener les chiens à la jeune femme qui les avaient perdu.

Quelle idée de faire de la promenade de toutous quand on avait 40 kilos tout mouillé et qu’on ne pouvait pas faire la différence entre un feu vert et rouge ? La jeune femme avait perdu les chiens, parce que, traversant n’importe comment, les chiens avaient eu peur de la voiture qui fonçait vers eux. Retrouvant l’inconnue aux formes généreuse, il posa les animaux sur le sol avant de lui tendre leur laisse… Elle ne semblait pas avoir beaucoup d’argent, mais peut être avait elle un bon réseau ? Se coltiner le dog sister de trois chiens, ça faisait trois familles qui avaient les sous pour se le permettre. Il lui fit du charme, appris son nom, son prénom, son adresse et même le fait qu’elle n’était pas la seule jeune fille dans son appartement … Les danses pour un groupe coutait toujours plus cher … Se laissant charmer, faussement, par la jeune femme, il ne vit -presque- pas, un homme arrivé de son pas décidé.

S’il ne pourrait jamais reconnaître le visage de la jeune femme à cause de sa maladie, il pourrait reconnaitre le son de sa voix, sa démarche, et autres sensations qui lui permettaient de compenser assez habilement son problème, quand il en avait le besoin. Les coups d’un soir pour de l’argent rapide, il oubliait le visage, l’odeur et la voix…. Une démarche aussi assurée, une manière de marcher comme s’il était toujours à dos de cheval et qu’il était le roi … Alex ne connaissait pas grand monde comme ça … et ils n’appartenaient pas à ce monde.

- Oh soyons fou, si tu me donnes un baiser passionné, je me jette dans la gueule du loup.

La jeune femme ne compris pas ses paroles, mais se laissa étrangement faire quand Alec passa Le Bras autour de sa taille pour lui donner un baiser passionné comme il l’avait dit … Sans surpris, la jeune femme répondit. Alec lui faisait du charme depuis le début, et pour une fois il ne faisait pas payer. Touchant des zones de son corps qui devraient rester dans la sphère privé, il se recula pour sourire à la prochaine victime de ses coups de reins.

- Je me dois de vous laisser, je dois parler avec un homme bien moins bon que moi mais n’oubliez pas de m’appeler si d’aventure une nuit de folie, seule ou à plusieurs, te tente.

Alec, bien que ne voyant pas les visages, avait appris à voir les signes… de manques d’affection, de sexe, de manque de beaucoup de choses qui amenait, femmes ou hommes, à lui donner de l’argent pour des services. La jeune inconnue ne faisait pas exception, alors qu’il la laissa au prise avec trois chiens indisciplinés.

Courant les quelques mètres qui le séparer de l’homme bizarre, il finit par se retrouver en face de lui alors qu’il l’observa. Plissant les yeux pour voir son visage. Non rien à faire. Il n’arrivait pas à voir en l’homme le conseil de la reine à qui il appartenait avant … maintenant il devrait le payer pour ses services comme tout le monde, bien qu’il doute que Preminger soit le genre à se contenter d’une danse exotique dans un coin sombre de la chambre.

- Preminger ? Est ce que s’est bien vous ?

Oui…. Y a la technique de la subtilité, celle ou on essaie de faire un peu le tour du pot pour avoir une réponse, et la technique Hervé. Mettons les deux sabots dans le plat et attendre que la cuisinière nous fasse des remontrances.

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Erwin Dorian
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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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________________________________________ 2019-12-13, 23:50 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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“Le style n'est pas une danse, c'est une démarche.”

Le vent froid de décembre pouvait bien tempêter un tant soit peu, il n’aurait pu rien faire contre la volonté des passants de Storybrooke à se faufiler au coin des rues pour leurs derniers ou premiers achats de Noël. Il fourmillait dans cette charmante ville, une foule dynamique qui jonchait de pas pressés les trottoirs, courant de magasins en magasins, les bras chargés de cadeaux.
De son œil habituellement dédaigneux, vêtu d’une pelisse de fourrure anthracite, Preminger contemplait cette masse joyeuse et hâtive.
Il n’avait jamais compris l’empressement que suscitait l’époque de l’année chez le commun des mortels. Bien que particulièrement adepte des fêtes, il n’éprouvait cependant aucune précipitation à faire les boutiques et encore moins de joie à devoir s’acquitter des cadeaux d’usage.
Tout au plus avait-il observé un instant le présentoir d’une bijouterie pour s’attarder sur un pendentif arborant un splendide topaze, qui ferait l’affaire pour Georgia et noter la référence de la montre en or qui rendrait à merveille à son poignet pour l’envoyer à son épouse… Un cadeau éventuel de plus sur sa liste, après tout comment refuser ?
Arrachant ses pensées de la vitrine, il arpenta le reste de la rue, sa sacoche en cuir fermement scellée dans sa main gantée. Il aurait été peu avisé de perdre les documents du divorce de ses récents clients, d’autant qu’il venait à peine de les mettre d’accord sur les modalités du partage du domicile familial. Un véritable taudis d’à peine six pièces principales, d’une valeur à peine supérieure à 200,000,00€ qu’on osait qualifier de maison.
Malgré tout, c’était encore un abri décent pour des gens si quelconques… Au moins son ancienne vie avait-elle l’intelligence d’allouer à ces paysans l’habitat qui leur convenait.
En plus, le café qu’ils avaient osé lui proposer de lui servir flottait encore dans les environs… Une simple fiction de son subtil odorat, sans aucun doute, qui n’appréciait guère les odeurs indélicates.
Fort heureusement, il avait balayé cette indigne requête d’un revers de main. « Je n’ai guère le temps de perdre en futilité, je suis assez pressé ».
L’arôme devait être aussi immonde que celui que cette peste d’assistante avait eu le toupet de lui servir, il y avait une semaine. Elle l’avait fait exprès, le doute n’était pas permis. Pitoyable…
Il franchit le passage piéton, se contentant d’un bref coup d’œil aux alentours pour vérifier l’absence de véhicule et rejoignit le trottoir voisin. Son office était à deux ruelles de cela, sur l’une des petites places aménagées du centre ville, un peu plus éloignée des boutiques les plus visitées de Storybrooke mais néanmoins proche des commerces.
D’ordinaire, il s’en serait félicité mais à vrai dire, à cet instant précis, la proximité avec ce remue-ménage ambiant l’exaspérait. Depuis quelques jours d’ailleurs, son humeur filait au gré des heures au mépris ordinaire à l’agacement manifeste. La cause ne devait pas se chercher plus loin que dans l’épouvantable tour que le destin lui avait réservé en l’enfermant dans l’ascenseur avec cette peste.
Peu importait, cette femme ne gâcherait pas ses pensées, elles étaient trop précieuses pour lui consacrer du temps, aussi court soit-il.
Fort de son orgueil, il s’arrêta une nouvelle fois pour s’admirer dans le reflet que lui revoyait la vitre d’un opticien. Puis reprit son chemin, le coeur allégé de sa contemplation, surveillant les abords. Sûrement Hyde se terrait-il chez lui à l’approche des fêtes de fin d’année, il ne l’avait pas vu depuis les événements d’Halloween… Bien qu’il craignait de voir cet individu dérangé trop aux faits de ses secrets, sa présence restait un rempart solide face aux incursions hostiles de ses ennemis.
Son téléphone vibra dans sa poche, c’était Midas. Il l’écouta un bref instant parler d’un dossier ennuyant et peu rémunérant avant d’abréger brièvement la conversation, l’attention détournée par un splendide véhicule rutilant et coûteux. Aussi vit-il l’individu charpenté, qui le contourna sans mal, pour s’avancer dans sa direction, les yeux rivés sur sa personne, comme fasciné. A en juger par l’expression de cet homme, il semblait le connaître. La figure ne rappelait cependant aucun nom au notaire. Evidemment, il ne connaissait pas le nom de l’ensemble de ses clients, mais disposait d’une suffisante excellente mémoire pour pouvoir décréter qu’il n’avait jamais eu affaire à cet individu auparavant pour un quelconque service. Ses yeux s’attardèrent sur le corps de l’homme, tâchant de déceler son métier. A en juger par ses muscles et sa carrure, cet homme faisait un métier manuel. Peut-être jardinier. Se pouvait-il qu’il ait auparavant taillé quelques buissons de l’une de ses propriétés ? Là, une possibilité naissait, après tout, les jardiniers comme les domestiques en règle générale, n’étaient rien d’autres que des ustensiles à la merci de leurs propriétaires, interchangeables et oubliables.
Plus l’homme se rapprochait et plus le visage de ce dernier se crispait, se figeait, jugeant et jaugeant son propre visage à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un…
Erwin sentit néanmoins son corps se raidir intérieurement lorsque cet illustre inconnu proféra son nom. Son véritable nom. Comment ? Qui ? Bien loin de se trahir, il conserva l’harmonie extérieure suffisante pour ne donner aucun crédit à l’hypothèse d’une faiblesse. Ne vacilla pas, à peine battit-il des cils une fois, plus sous un ton de surprise que d’effarement et déjà fronçait-il les sourcils d’un air faussement perdu :

- Plaît-il ? Interrogea-t-il de son habituel ton doucereux où perçait une pointe de condescendante , vous devez faire erreur, je crains que vous ne m’ayez confondu avec quelqu’un d’autre.
Sous couvert d’un amical visage, chaque recoin de sa mémoire fouillait à la recherche brusque d’un indice. Ce ne pouvait être une coïncidence. Cet homme le connaissait, cet homme l’avait reconnu. Mais comment ? Des visages précis puis entremêlés de l’autre monde courait sous ses yeux ouverts, se superposaient sans succès avec la figure de son interlocuteur. Bien sûr, il devait avoir d’autres habits que ceux qu’il arborait ce jour, d’autres liens. Mais rien ne faisait jour chez l’ancien ministre. Seul un vide presque angoissant.
Les traits de Julian et du Roi Dominik étaient gravés dans son esprit et ne correspondaient pas, de même ils n’auraient pas eu l’affront de le braver en public, bien que l’intelligence n’ait jamais été leur fort… Alors qui était-ce ? Un simple larbin envoyé pour lui délivrer un message ?
Faisant mine de chercher un autre personnage à qui aurait pu s’adresser le discours de cet homme, sa vue fouilla les lieux à la recherche d’individus rodant à proximité. Bien que la foule soit suffisamment dense pour dissimuler un guetteur, il ne repéra rien. Rien qui ne soit visible en tout cas, pour le reste… Il vrilla à nouveau ses pupilles dans celles de l’homme. Il du lever la tête légèrement pour le regarder dans les yeux et détesta ce fait.
- Peut-être puis-je vous être cependant utile… A défaut de quoi, si vous le permettez, je passerai mon chemin.






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________________________________________ 2019-12-25, 21:07

Tu marches comme un canard
Comment refuser ? ••• Hervé observait l’homme presque autant que ce qu’il l’observait … c’était tellement … difficile de voir un visage quand on ne pouvait pas les discerner, tellement difficile de dire qui était en face de soi, quand c’était la démarche, l’odeur et autres facteurs autres qui permettaient de savoir l’identité d’une personne…Si Alec avait trouvé cette … maladie… utile jusqu’alors, il commençait à avoir des difficultés maintenant. Avant tout le monde avait le même visage flou, la même apparence flou, et la voix entre autre, lui permettait de définir s’il connaissait ou pas.

De part ce fait, peu de personne savait pour sa maladie, peut être ses frères ? Et encore, pas sur qu’ils remarquent. On le prenait pour un étourdi, pour un béta qui a du mal à se faire au visage des gens… peut être un imbécile tout simplement. Les autres « facteurs » lui permettent de faire comme s’il était normal …. Mais pour le moment … Alec ressemblait surtout à un fou. Observant l’homme comme il le pouvait. Démarche, posture, voix …. Rien ne ressemblait au monde dessin anime qui lui manquait tant … et pourtant il était sur de lui … Ce qui n’arrivait pas souvent, il fallait l’avouer. Penchant la tête sur le côté.

- Pas impossible que je me trompe. Mais alors vous lui ressemblez à votre démarche étrange, et à votre manière de vous tenir.

Il plissa les yeux malgré lui, essayant d’arrêter la modiification subtile du visage de l’homme qui l’empêchait de définir ses traits… C’était bien la première fois que sa maladie le gêner autant … ne pas pouvoir voir les mimiques l’empêchait de définir si l’homme mentait ou non… C’était agaçant. Comme une mouche sur un oeil… Soupirant, il perdit tout respect pour l’homme qu’il pensait être Preminger …

- Si tu vois un homme nommait Preminger, dit lui que Nick et Nack ont eu leur message. On sait jamais, tu as l’être d’un mec avec du fric, mais si tu es pas Preminger tu n’as aucun intérêt.

Il se retourna pour voir que la victime de son charme était déjà parti… et merde. Il fit un bruitage chelou entre ses lèvres. Un bruit agaçant, qui montrait tout à fait son agacement … Et se retrouva vers l’inconnu avec la même démarche étrange.

- N’empêche que tu lui ressemble alors évite de jouer de ça pour lui causer des problèmes ou je te casse les rotules …

Menace dit avec une tête d’ange, et un ton qu’on aurait pu croire amical… Cependant, si Hervé ne voulait pas avant la mort de quiconque … Il avait tout de même appris qu’il y a peu de chose qu’il ne ferait pas pour les personnes qu’il respecte.
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________________________________________ 2019-12-27, 23:45 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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“Le style n'est pas une danse, c'est une démarche.”

Preminger avait toujours adoré se faire dévisager avec attention, ne se lassant jamais de l’admiration qu’il pouvait susciter chez autrui. Que l’on prenne temps de le dévisager, d’explorer la richesse pointue de son style vestimentaire ou que l’on se retourne tout simplement sur son passage, tout cela était chose commune. Mais la façon dont avait cet étrange bûcheron de l’observer, il devait admettre que cela ne lui était pas familier. Il ne discernait néanmoins aucun attrait inapproprié pour sa personne chez cet individu, juste...une recherche obtuse et presque désespérée. Comme si ce dernier l’apercevait sans le voir. Il n’était pas aveugle pourtant, n’avait-il pas évité prestement les passants se glissant entre lui et ce dernier là où un non-voyant en aurait été incapable compte tenu de l’instabilité de la foule un jour de préparation des fêtes de fin d’année. Cette certitude attestée, il n’empêchait que ce regard presque inquisiteur troublait le notaire, au point qu’il en souhaitait presque se dérober. Non pas qu’il ne craignit l’invididu mais se trouvait dérangé par son attitude instinctive, il lui semblait un animal reniflant le gibier.
Malgré tout, l’homme en question ne semblait guère souhaiter adopter une posture d’intimidation ou alors n’en connaissait-il pas les rouages, tout juste ressemblait-il à un bagnard redécouvrant le soleil après des années de geôle.
Les propos que proféra son interlocuteur le laissèrent songeur. Sa démarche ? Identifié par sa démarche ? Lorsqu’il se contemplait chaque jour (pour ne pas dire chaque heure) de sa vie, Erwin se faisait toujours la réflexion qu’il remerciait le ciel pour lui avoir conservé son éternel physique. Bien sûr, l’espace temps de ce monde avait commis quelques modifications sur sa chair pour s’adapter aux morphologies courantes mais il avait toujours considéré avoir été pour le moins épargné par cette refonte. Il avait toujours ce même long nez fin, ses même yeux étirés et dorés, seuls ses cheveux avaient retrouvé leur noirceur originelle, loin des substances de son royaume… Au contraire, il s’était toujours estimé profondément heureux d’avoir conservé son lustre d’antan. Son âme prétentieuse n’aurait pas supporté sa perte… Aussi, pour affirmer une telle dissemblance, fallait-il que l’individu ne le connaisse que peu.
Mais sa démarche… Une évocation si curieuse, si impromptue. Quel genre d’individu retenait l’identité de quelqu’un par cette unique caractéristique ? Un fou ou un imposteur…
Pour ainsi dire, Erwin Dorian n’avait jamais cherché à s’intéresser à sa posture. Si, il l’avait fait, autrefois. Il l’avait construite, pour ne pas dire extraie du plus profond de lui-même, pour apprendre à mouvoir son corps aussi prestigieusement que son âme. A son plus jeune âge, il imitait les nobles, à son zénith, il les dépassait. Chaque mouvement était un prolongement de ses phrases, de ses expressions. Le théâtre lui avait appris à exprimer ses pensées, il avait utilisé ce savoir pour manipuler et contrefaire la réalité. Après réflexion, sa démarche tout comme sa gestuelle demeurait le reflet le plus frappant de sa substance : une montagne de minauderie sans réel coeur et il l’avait conservée à Storybrooke, là où il tâchait chaque jour de masquer légèrement encore les sonorités pompeusement artificielles de son timbre de voix.
A Storybrooke, il jouait l’homme idéal, hypocrite mais globalement moins extravagant. Cela lui manquait affreusement, il devait en convenir. La Cour avait au moins le mérite d’admettre les fanfaronnades et il en venait à revenir de plus en plus fréquemment à sa vraie nature. En témoignait sa décision de rappeler à lui ses complices du passé.
A peine leur vision s’immisçait-il dans son esprit que l’individu les nomma tour à tour avec un naturel désarmant. L’évocation de Nick et Nack troubla sans qu’il n’y paraisse l’ancien ministre, bien que cela ne l’empêcha pas de noter le manque de respect qui teintait à présent les paroles de l’homme.
Plus vivement qu’opportunément, il tança :

- « Je me laisse seul juge de l’intérêt que présente ma personne et je te saurais gré de faire de même. Quant à mon identité… »

Il laissa sa phrase en suspend encore indécis de l’attitude à adopter. Nick et Nack étaient connus de seuls quatre personnes encore en vie: lui, bien évidemment, Midas, Anneliese et Julian.
Connaissant parfaitement le visage maudit de celui qui avait été son chien, ne restait à présent que les dernières options qui ne l’arrangeaient pas. Pire que d’insinuer que ses ennemis demeuraient dans les parages, la présence de cet individu allait jusqu’à sous-entendre qu’ils surveillaient même ses faits et gestes.
« Impossible » Tout bonnement impossible". Sa surveillance était bien trop accrue pour qu’une telle situation se présentât...Même avec Erika dans la balance. Sans compter qu’il n’avait jamais été tenu en échec et ne le serait jamais.
Ce qui laissait la porte à une éventualité : celle d’un allié de Storybrooke, d’une rencontre faite en prison par les deux frères à qui ils avaient confié sottement trop d’informations.
Il s’humecta les lèvres pensivement écoutant presque indifféremment l’homme le menacer si « tentait de faire du mal à Preminger ». Le comique de la situation attira néanmoins un trait amusé sur la commissure de ses lèvres..mais s’arrêta prudemment là. Avec un telle attitude, sûrement cet homme cherchait-il à le convaincre de… « son affection », de sa « loyauté » pour lui. Comme s’il l’avait intimement fréquenté. Seul Midas aurait pu s’y tenter… Pour l’heure, ledit Midas portait le titre d’associé et l’attendait à l’étude.
Demeurait cet étranger.
« Je n’ai jamais fréquenté un tel spécimen »… Il pouvait l’affirmer à présent tout comme à l’instant où ce dernier était apparu, rien n’avait fait écho avec un souvenir du passé. Aucun homme de la Cour, aucune connaissance de son enfance.

- « Je ne vais te faire l’immense privilège d’ignorer les déplorables intimidations à l’encontre de ma personne», lâcha-t-il avec arrogance, chassant d'une main leste les invisibles excuses de son interlocuteur. Sciemment, il reprit son ton d'autrefois, hautain, moqueur, «Après tout… tu sembles faire grand cas de cet homme...Pre...Preminger…c’est cela ? » Il buta sur le nom volontairement hésitant, puis poursuivit perfidement : « Mais pas au point de le reconnaître avec certitude… Voilà qui est...singulier. »
Il l’avait déclamé du ton qui ne laissait aucun doute sur la suspicion qu’il ressentait. Après tout, mieux valait l’admettre. Même pour un parfait inconnu, cette situation n’aurait pas manqué de susciter l’interrogation

- « Tu n’es visiblement qu’un simple porteur de message, alors nul besoin de feindre l’attachement pour quelqu’un que tu n’es pas capable d’identifier. En revanche, si tu le connais effectivement bien...lui jouer une telle pantomime ne suffira pas. S’il m’était donné d’être cet individu, il ne me paraîtrait guère affabulant de demander qui le réclame avant tout autre échange». 
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________________________________________ 2020-01-01, 21:20

Tu marches comme un canard
Comment refuser ? ••• Alec observait l’homme sans broncher alors que son visage lui fluctuait de plusieurs manières … ne voulant rester complètement immobile le temps de le reconnaitre … Il essayait mais avec difficulté. Plissant les yeux, il décida de laisser tomber pour détendre un peu les muscles de son visage … Alec pouvait voir le visage de ses frères et de sa soeur sans que cela ne bouge … en faite … La maladie de notre cher étalon était dans sa tête … et étrangement, pour une raison que personne ne comprendre, quand une personne était « sa famille » alors le visage devenait nette… C’était pour cette raison que, pour le moment, il ne pouvait pas voir le visage de Mina, ignorant qu’elle fait parti de la famille … Bref, ce n’est pas le moment.

Il ne pouvait donc pas voir le visage de Preminger, et ne pouvait se fier qu’aux restes… Sauf que ce reste ne l’aidait apparement pas. Il essayait de voir dans l’homme immobile ce qui pouvait ne pas être de Preminger mais eu un mal fou à ne pas trouver que des ressemblances. Même sans sa posture debout … Il baraguina pour dire qu’il jugeait s’il voulait … si ce n’était pas Preminger, il avait pas un intérêt très important à être amical avec lui … Alec attendait qu’il parle pour savoir s’il connait ou non Preminger.

- Je connais plus son poids et son cul que son visage, mais je sais reconnaître sa démarche, c’est juste que tu dois avoir choper la même chose à cause de cette foutu malédiction.

Comme pensé, il n’avait pas réellement eu de contact avec Preminger hors être son cheval … et certainement que Preminger ne s’attendait pas à voir sa magnifique présence ici … mais … il était là, et l’homme avait sorti ses frères de prison … et quoi qu’on en dise… même si Alec serait toujours contre le meurtre de la princesse… il avait toujours trouvé Preminger gentil.

- Je suis attaché à cet homme, parce que je lui appartiens dans des mesures que peu pourront comprendre. Et tu as raison la prochaine fois je lui dirais tout simplement qui je suis … bien que j’ignore s’il connaissait mon nom à l’époque. Il m’appelait plus « Canasson » que par le prénom donner par l’écurie royale à l’époque …

HRP - Canasson est mot que j’ai trouvé comme ça mais s’il ne va pas, tu peux dire un autre et ça m’ira x’D
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________________________________________ 2020-01-13, 23:35 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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“Le style n'est pas une danse, c'est une démarche.”

S’il allait de surprise en surprise, cela n’empêcha pas le notaire de dévisager l’individu d’aussi haut qu’il le pouvait… Mais compte-tenu du fait qu’il était plus petit que l’individu en question, cela n’aidait pas. Mais peu importait. Cela n’avait aucune espèce d’importance, il le toisait et c’était suffisant. Et il leva le menton avec dédain lorsque son interlocuteur affirma qu’il le connaissait-il mais hoqueta sous l’effet des mots qui lui étaient destinés :

- Insolent ! Comment oses-tu prétendre de pareilles souillures à l’encontre de... !

Les mots moururent dans sa gorge. « ..Ma personne »Il s’arrêta net, surpris de s’être quasiment dévoilé en une seule allusion stupidement ridicule. Comment diantre ce gredin osait-il bafouer son nom en prétextant une quelconque aventure avec LUI ? Jamais, que le Ciel l’en préserve, il n’avait prêté son corps au profit d’un homme. Ce n’était pas parce que les mœurs du XVIIIème siècle accentuaient les réactions excessives qu’il était efféminée. L’envie le brûlait de gifler l’opportun pour le punir de son affront. Cet impudent personnage qui osait dire le connaître par son postérieur. Lui si raffiné, si précautionneusement attentif à chaque détail qui composait un être, si résolument exigeant… Il leva les épaules par pur agacement comme pour se débarrasser d’une brindille insignifiante. Quant à sa démarche, il s’agissait juste d’une démarche élégante et soignée que n’importe quel individu décemment appris aurait reproduit. Par deux fois cet imbécile s’en était moqué avec une telle outrecuidance…
Il manquait de reprendre son chemin, presque rouge de colère lorsqu’un élément le poussa à se stopper. « Canasson ». Il fronça les sourcils et observa l’homme à la chemise. Il ne lui était pas familier mais...se pouvait-il ? Un animal ? « Canasson »… Non ce n’était sûrement pas son magnifique pur sang noir. Il l’avait toujours nommé tel qu’il était. Mais alors ?…
Il fouilla dans sa mémoire pris par un doute...Et si… En réalité… Les mots s’assemblaient différemment, se réajustaient au gré des circonstances. Ce qu’il avait pris pour un mensonge éhonté se transformait en une vérité différente. Le poids, la taille, la démarche. Ce qui pesait sur un cheval. La musculature contrastant avec une sorte de faiblesse, la ressemblance avec un équidé.
Il y avait bien un cheval qu’il avait confié à Nick et Nack autrefois. Un présent de sa royale épouse à son égard dont il n’avait su que faire tant il l’avait désappointé.
Il eut la certitude que l’homme ne mentait pas. Et il y vu l’autorisation de se dévoiler.
Ce qu’il fit aussi négligemment qu’il aurait ôté son manteau… Quoique venant de lui, rien n’était réellement négligé.

- Oh mais bien sûr... Le tout premier cadeau de ma chère et tendre, elle avait un goût déplorable à l'époque. , ricana-t-il sans vergogne.
Il n’avait cure qu’Hervé ignore ou non la nouvelle relation qui le liait avec la reine, s’il venait de la part des jumeaux cela signifiait clairement qu’il venait en allié.

- Comme cheval de course, une déception… Mais ne t’inquiète pas, tu as été bien plus utile là où je t’ai placé que dans les écuries, n’est-ce pas ?

Finalement peut-être que la chance lui souriait, pour le prix de deux associés, voilà qu’il en avait trois.
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Alec Sacabeu
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________________________________________ 2020-01-17, 20:05

Tu marches comme un canard
Comment refuser ? ••• Alec en avait cure, lui, de la taille… il regardait tout le monde de haut, vue sa taille, et avait appris à ne plus en faire cas. Il attendait tout simplement que l’homme se décide à avoir une réaction cohérente… oui parce que dans l’histoire … c’était Preminger qui était incohérent, alors que lui l’était … Mina pourrait certainement attester de ce petit quiproquo … mais elle n’était pas là, alors elle ne le pourrait pas… « Insolant » ? C’était bien un mot du siècle dernier … peut être que l’homme avait plus en rapport avec Preminger que ce qu’il ne pensait ? Peut être était il son chien moche ? Pas impossible. Sans sa démarche de canard, Alec aurait pu dire que cet homme ressemblait à Preminger … Plissant encore les yeux pour essayer d’en voir un visage fixe, il abandonna définitivement.

Alec n’avait donc absolument aucune idée de la colère noire qui pouvait animer le Preminger en ce moment même … il ignorait bien ce qui aurait pu le mettre en colère … Il n’avait rien dit d’autre que des faits …. Et si Preminger en avait directement vue une allusion sexuelle, n’était ce pas parce qu’il en rêvait ? Il aurait pu lui dire s’il avait compris … ce qui n’était pas le cas encore.

Alec avait compris avoir gagné à sa respiration… il ne se doutait pas qu’il avait raison à ce point, mais alors que l’homme accepta de lui dire qu’il était en effet Preminger… il sourit. Il venait de se faire la réflexion qu’il aurait pu jouer un peu de lui… mais en avait d’un coup une flemme énorme.

- Je suis d’accord pour le goût déplorable, elle vous appréciait, ce n’était donc pas nouveau.

Et une petite auréole sur la tête, une…. Parce que … il était un « canasson » pur sang aussi … ce n’était pas parce que ses parents avaient finis en steack que l’on pouvait leur enlever ce qu’ils avaient été… Un cheval de course et un cheval de concours… il était un bon cheval, et il préférait de toute manière ses frères à l’homme…. Bien que ses frères préfèrent l’homme ecetera. Il sourit.

- Vous savez, s’occuper des frères n’étaient pas de tout repos… ils sont un brin … dissipés quand ils ont décidés quelque chose…

N’oublions pas qu’ils se sont fait enfermé pour avoir volé un cheval de course, avec le joker encore dessus, pour l’offrir à Alec … Qui n’avait d’ailleurs rien compris … mais il avait fait semblant de ne rien dire pour ne pas envenimer la situation face aux policiers. Il reprit.

- Je suis en train de retaper une maison, d’ailleurs, et je pense y mettre une écurie… Peut être devriez-vous venir refaire des cours d’équitation de temps en temps quand cela sera fait ? Que l’on puisse parler du bon vieux temps.

Il parlait bien évidement là, de tout ce qu’ils avaient fait pendant leur vie dans les contes … avoir un endroit où se parler … un espèce de QG… n’était ce pas la meilleure des solutions pour eux ? Certainement … surtout qu’Hervé était un peu un expert pour s’occuper des chevaux non ? Heu, pas Hervé … Alec. Un sourire encore. Il posa les yeux sur son ancien propriétaire.

- Vous voulez venir voir ? Ou prendre un café pour qu’on … discute ?

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________________________________________ 2020-03-07, 17:22 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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“Le style n'est pas une danse, c'est une démarche.”


Peut-être avait-il eu tort d’avouer son identité à ce misérable loqueteux, mais son naturel si délicat avait été piqué si vivement dans son orgueil qu’il s’était senti dans l’obligation impérieuse de se dévoiler. Au delà de tous les sous-entendus sexuels que sa réputation gracieuse n’admettait pas, il avait vu un affront qu’il se devait de corriger. Et visiblement, l’équidé qui se tenait devant lui arborait une attitude pour le moins controversée.
Il renifla avec hauteur, pointant le menton vers celui qui le dépassait d’une bonne tête et demie, le regard pointu.

- Mon épouse a toujours eu d’excellentes préférences, proféra-t-il sèchement, ce n’est pas le choix hasardeux d’un cheval qui lui enlèvera cela. Qui plus est, au-delà de la vie que tu lui dois, elle est ta souveraine. Ce qui fait de moi, ton propriétaire et ton Roi, alors tempère tes propos.

Cela sonnait comme une farce dans une ville comme Storybrooke mais Erwin n’en demeurait pas moins convaincu. Peu importait les lois de ce monde, il les ferait une à une plier. Qui plus est, il avait senti une émotion qu’il n’avait pas identifié lorsque son ancien cheval avait proféré cette remarque. Une dose de… Il n’avait pas eu le temps de le saisir. Trop fugace mais bien là. Peu importait que ce cheval soit désormais taillé comme un colosse, qu’il soit doté de muscles saillants et d’une allure de bucheron, il n’en demeurait jamais rien d’autre que ce qu’il avait été autrefois : sa propriété. Un cheval dont il n’avait su que faire. qu’il s’était empressé d’offrir aux frères au lieu du boucher de la capitale, songeant qu’il en tirerait plus de reconnaissance auprès des premiers qu’un vrai régal. Il doutait qu’à présent, il lui soit aussi dévoué que les deux autres.
Il s’adoucit néanmoins lorsque l’individu se mit à lui sourire, évoquant les jumeaux. La tendresse qui brillait dans son regard n’échappa pas à l’oeil avisé de Preminger. Il les aimait, visiblement et veillait sur eux.
Un rictus creusa sa joue, finement

- Je te le concède… Dissipés est un petit mot face à ce qu’ils peuvent déclencher sans surveillance… J’ai eu assez de mal à retrouver leurs traces, la malédiction avait pertinemment brouillé leurs identités mais c’est chose faite à présent.

Il s’attendait peut-être à un petit merci mais il pouvait toujours attendre, après tout, il ne l’avait pas sollicité pour qu’il s’attelle à cette tâche ardue. Frère avec des énergumènes pareil, la malédiction ne l’avait pas gâté, quelle honte cela avait-du être dans leur enfance. Il remerciait presque le Sort Noir de ne pas l’avoir lié plus que de raison à Nick et Nack. Quelle image déplaisante de lui cela aurait renvoyé. Affilié avec de tels spécimens… La Malédiction avait beau se contenter de fabriquer des liens, le peuple de Storybrooke ne parvenant souvent pas à les dissocier de la vérité originelle, il n’aurait jamais pu prétendre à quelque titre que ce soit en s’acoquinant avec ces gredins. Des voleurs de cheval et de joker, on aurait insinué que la bêtise était congénitale.
Il ne put s’empêcher de ricaner lorsque Hervé mentionna son projet de construction :

- Comme c’est original, dis donc, persifla-t-il sans honte, un sourire mesquin sur les lèvres, n’est-ce pas néanmoins un peu extravagant un cheval qui en monte d’autres ? Cela dit, je suppose que l’on ne peut échapper à sa nature…

Il plissa les yeux, narquoisement, puis fit la moue. De l’équitation ? Cela le tentait subitement. Il se souvenait être un magnifique cavalier, d’une élégance rare. Il avait fière allure lorsqu’il montait autrefois. C’était l’un des premiers compliments que son épouse, à l’époque reine lui avait dit. Puis elle lui avait offert l’individu qui se trouvait sous ses yeux et s’en était obscurcit, vexé du manque de prestance de ce dernier. Il ne l’avait qu’à peine monté, préférant de loin son acquisition sombre. Aussi fier que lui. Et quel panache.

- Pourquoi pas… Les sensations équestres sont toujours ravigotantes… Finit-il par admettre. Même si je ne pense pas que des cours soient nécessaires. Monter suffira, ajouta-t-il avec orgueil.

Comme si ses talents disparaissaient avec le temps. Il n’était pas un autre que lui. Lui restait et demeurait Parfait en toutes circonstances. L’autre aurait-dû le savoir. Sans doute était-ce la jalousie qui motivait ses propos. Après tout, n’était-il pas ce que tout homme pouvait désirer être un jour ? Il finit par hocher la tête.

- Très bien… Montre-moi donc ton acquisition, ça sera des plus distrayants…

Il ne chercha même pas à dominer le ton de sa voix et le scepticisme qui résonnait en lui. Lui proposer de visiter un terrain vague... Quelle idée. "Pourquoi accepter alors?" Il aurait pu répondre que c'était parce qu'il ne savait refuser mais cela aurait manqué d'originalité. En réalité, l'idée qui avait traversé l'esprit d'Hervé avait également traversé celui de Preminger. Il lui manquait un QG. Un lieu qu'il posséderait et qui constituerait le centre de ses relations néfastes et ses intrigues. Peut-être ce lieu avait-il le potentiel pour l'être. Tout dépendrait de sa localisation... Mais il fallait pour le savoir s'y rendre.
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________________________________________ 2020-03-09, 00:16

Tu marches comme un canard
Comment refuser ? •••
Alec se demandait si Preminger n’avait pas pris de l’âge, et par là il ne parlait pas des rides comme l’aurait pu faire Gajeel … mais plus une lassitude …. Il était bien plus motivé, et motivant, à l’époque où il n’était que Preminger… Hervé était un cheval … et comme tous les animaux de son espèce, il pouvait ressentir les émotions des humains… C’était pour cela qu’un cheval avec une personne sur son dos qui est en colère ne fera jamais ce qu’on lui demande. Là…. Hervé avait l’impression qu’il avait vieillit dans toute cette histoire … Ce qui était assez étrange tout de même…

Il eu un sourire alors que l’homme reprit sur le fait que Georgina avait un bon goût …. Il sourit parce qu’il n’était plus son souverain … en faite, depuis la mort de sa mère … Alec ne voulait plus de personne au dessus de lui … peut être était ce la cause de son manque de régularité dans ses différents travails ? Il ne supportait pas avoir de boss … cependant…. Plus par habitude que par véritable envie de se soumettre, Alec se recula et se pencha un peu en avant pour faire une courbette dans la rue à Preminger.

- Bien sur mon roi, pardonne moi.

Mais n’empêche … Alec avait vraiment vu son cul et senti surtout …. Il n’allait pas mentir la dessus, c’était la pure vérité … Il ne pouvait s’empêcher de penser que l’homme avait trop à faire de se regarder dans le miroir pour ne pas remarquer ce qui l’entoure … il se releva alors qu’un passant au loin avait vu toute la scène …niark niark … Preminger qui ne voulait se faire remarquer demander révérence et adulation … il pouvait l’avoir, mais Hervé n’avait jamais été un cheval subtile après tout … Il sourit encore alors en parlant des frères …. Les frères avaient fait tellement de connerie que toutes les citer en ferait tomber à la renverse la plupart des gens…. Le sourit mesquin de l’homme sur son projet ne pu que le faire sourire derechef …

- Qui mieux qu’un équidé pour prendre soin d’une écurie ? Je ne compte pas les monter, mais apprendre aux autres à le faire dans le respect de l’animal… un homme tel que vous dois savoir qu’un propriétaire qui cravache son cheval, même pendant les courses, n’est jamais très bien perçu.

Parce que c’était la vie des chevaux ici… ou bon pour l’abattoir, ou bon a être cravacher pour faire ce que l’humanité voulait d’eux …. Mais il y avait d’autres méthodes … des méthodes d’éducations bien différentes … et cela devait passer par l’éducation des humains à ces animaux …. Hervé sourit en savant très bien que jamais, ni lui ni les frères, ne s’étaient abaissés à le frapper pour avoir ce qu’ils voulaient … Alec eu un sourire quand il accepta de monter … puis il rajouta en rigolant qu’à demi :

- Super ! Vous pourriez même être le mécène de l’association pour que tout cela soit conforme à vos désirs, je suis sûr que la reine apprécierait.

Et puis … ça l’aiderait un peu pour les travaux et tout … en plus Alec était sur que ça pourrait faire une bonne excuse pour l’homme de lui être redevable… gagnant gagnant … bien sur penser qu’Alec pense consciemment ainsi serait du délire … c’était juste ce qu’il avait en tête à ce moment là, rien de plus. Il fit un hochement de tête.

- Vous voulez y aller à pied, en bus ou en …

Il s’arrêta une seconde avant de sourire de plus belle.

- Je pense que je vais nous appeler un taxi, qu’en pensez-vous ? Cela évitera de se fatiguer…

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________________________________________ 2020-03-15, 18:00 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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“Le style n'est pas une danse, c'est une démarche.”


Preminger n’étant pas, contrairement à ce qu’il pouvait parfois penser ou croire, complétement omnicient, il ne perçut pas l’analyse à laquelle se livrait son ancien cheval. S’il en avait eu la faculté, il aurait pesté de plus belle, en balayant d’un revers de main dédaigneux cette idée grotesque concernant sa vieillesse.
En réalité, sa personnalité était demeurée intacte, si ce n’est plus calfeutrée à la lumière de ce nouveau monde, plus avancé à la fois et tellement plus rétrograde sur certains points. Lorsqu’il enfilait chaque jour ses habits pourtant déjà peu communs pour l’époque, il regrettait son extravagance d’autrefois et peinait à contenir son envie de se vêtir comme avant. Quelle grandeur avait eu sa garde-robe. Quant à sa personnalité, non, elle ne s’était pas réellement effacée mais on n’était une époque n’exigeant que la conformité à de nouvelles normes dans lesquelles il n’entrait pas vraiment. Il demeurait pourtant un courtisan dans l’âme, avec une verve sans commune mesure pour le théâtral, pour le drame, pour l’exagération de chaque détail et émotion. Or le monde actuel l’aurait regardé d’un tout autre œil s’il se le permettait autant. Il le ferait un jour, lorsqu’il aurait repris le contrôle total sur cette ville mais son heure n’était pas encore venue.
Elle viendrait cependant peut-être plus vite qu’il ne l’avait pensé si ses anciennes connaissances revenaient tour à tour enrichir ses rangs.
Qu’importe le temps, les années, l’époque, les lieux et les situations, Erwin Dorian demeurerait toujours celui qu’il était devenu après des années à la Cour, et que ses ambitions et son amour-propre avaient forgé.
C’est la raison pour laquelle, en dépit de toute la malice que comportait la révérence d’Alec et toute la gêne qu’elle avait cherché à instaurer, il n’en n’éprouva aucune colère ni même aucun embarras. Bien au contraire. Il fut POSITIVEMENT ENCHANTE de voir quelqu’un lui faire la révérence, lui qui avait été si honteusement privé de toutes ces grâces et minauderies. Aussi, il porta sa main à son front, comme pour chasser une mauvaise migraine et répliqua d’un ton lourdement douloureux :

- Te voilà absous, pour cette fois. Relève toi…L’heure n’est pas aux flatteries, m’en déplaise.

Sa voix démentait néanmoins ses propos, peu importait après tout. Un passant avec guetté la scène avec une mine confuse, mais tout à son moment de gloire, il ne s’en préoccupa que peu. Tout juste l’observa-t-il avec une satisfaction toute acquise à sa supériorité face à tout être vivant.
Saisissant que son ancien cheval avait aperçu l’observateur et l’observait presque moqueusement, il laissa une exclamation moqueuse franchir ses lèvres :
- Pensais-tu m’humilier ? Oh voyons… Je ne dis jamais non à une courbette, tu devrais le savoir, non ? C’est ce pourquoi je suis né.
Il rejetta sa main d’un geste hautain puis fixa le cheval dans les yeux.
- Tu es vraiment dévoué pour tes semblables, comme c’est attendrissant… Louable, même. Autrefois comme aujourd’hui, le peuple déplore la cruauté inutile.
Il l’avait énoncé avec indifférence, loin de ces préoccupations futiles. Cravacher un cheval ne lui semblait guère honteux si l’animal devenait hargneux voir indiscipliné. Ses animaux ayant toujours été parfaitement domptés avant d’atterir entre ses mains, il n’avait certes jamais eu l’occasion d’user de la cravache sur eux. Mais cela n’affirmait pas qu’il ne l’aurait pas fait, Hervé semblant être convaincu du contraire, Preminger ne le détrompa pas. Après tout, il n’avait jamais pris un plaisir à cravacher un animal, contrairement à d’autres. Mais il ne s’était jamais préoccupé du bien-être animal non plus. Hormis Midas qui avait toujours été plus que choyé. « Pour bien peu de choses aujourd’hui ».

- Aucun autre que moi peut être ce mécène, voyons. Lorsque les habitants verront ma grande générosité, ils verront à quel point, le pouvoir me revient… Genevieve elle l’a appris depuis bien longtemps.

Devenir mécène pour les beaux yeux de son épouse ? Comme si… Pourquoi gaspiller de l’argent.
Mais le bien-être animal était populaire à Storybrooke, surtout étant donné que certains habitants étaient des anciens animaux. Ils voulaient la sécurité, le respect. Si Erwin écoutait sa réelle opinion, il aurait affirmé que tous ces gens devaient être ramenés à leurs états initiaux respectifs, n’étant pas réellement humains, ni donc à considérer comme tels. Cela serait une mesure phare , après tout comme être tranquille en côtoyant un lion, par exemple ?

- Ce n’est pas tant de se fatiguer qu’économiser ses forces pour l’utile. Va pour un taxi oui… J’ignore à combien de distance est ton...charmant cottage.
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