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 Au-delà

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Bran Uaike
Ben Ranger
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Invité
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Anonymous



Au-delà - Page 3 _



________________________________________ 2021-04-02, 10:17

Au-delà
Au-delà



Cette histoire commençait à se démêler sous ses yeux. Emmett n’avait plus qu’à prendre les derniers pièces du puzzle, les tourner dans le bon sens et les insérer dans le tableau qui se formait, devant lui. Il ne lui manquait qu’un ou deux éléments pour comprendre tout ce qui était joué, ici, dans cette étrange pièce secrète qui apparaissait soudain devant leurs yeux. Emmett croyait comprendre l’utilité de cette réserve, mais il préférait, pour le moment, s’inquiéter de la réaction de la soi-disant victime qui, peu à peu, prenait le visage du coupable. Sans le moindre doute, Obadia était fourré dans cette histoire jusqu’au cou, même s’il ne semblait pas mentir en criant au vol de ses objets rares.

Mais comment démêler le vrai du faux ?

Le médium était trop concentré sur cette histoire pour bien comprendre ce qu’il avait fait, à Elisabeth. Il se demandait ce qui lui arrivait, à la fantôme, mais il n’avait pas encore fait le lien avec l’image d’eux, dans le miroir. Il sentait qu’elle n’allait pas bien et que, paradoxalement, elle allait bien tout en même temps, mais il n’était pas certain que ce fut bien le moment de s’inquiéter de son humeur, alors que Paul pouvait lui échapper, à la moindre seconde de déconcentration. Alors, malheureusement pour elle, Emmett préféra se détourner de cette histoire pour se concentrer sur la pièce secrète.

Alors que le fantôme disparaissait de son champ de vision, même s’il la sentait toujours dans les alentours, Emmett poussa Paul Obadia dans la pièce secrète et l’examina très attentivement. Ils en ressortirent quelques minutes après, sans avoir rien touché à l’intérieur. Si la victime le suivait docilement, c’était seulement parce que le médium ne lui avait pas lâché le coude, peu désireux de le voir s’enfuir en courant. Emmett pourrait sûrement le rattraper, mais il n’était pas franchement du genre à courir et préférait s’éviter cette peine. Même si l’arrivée inopinée d’Etienne pourrait, sans doute, le sauver de cette corvée.

Emmett lui fit un signe de tête, pour le saluer, et lâcha enfin la victime-coupable au milieu du salon. Il attendit, dans un silence pesant, que Victoria les rejoigne à son tour, suivie de près par Elisabeth, avant d’expliquer quoi que ce soit à ses compagnons. Ce qui lui permettait, surtout, de mettre mal à l’aise Obadia et de pouvoir le rendre un peu plus malléable pour les aveux qu’il devait leur faire. L’arrivée du grand Etienne, de toute façon, suffit plus ou moins à le rendre tout tremblant. Emmett ne fut, cependant, pas certain que ce soit de peur et il le soupçonna de trembler de rage et de dégoût, à la vue du surnaturel. Ce n’était, certes, pas écrit sur son front, qu’il était un garou, mais tout dans son allure et l’aura qu’il dégageait le prouvait à Paul.

Quand, enfin, tout le monde fut présent dans la pièce, Emmett s’empara des photos tendues par Etienne et les regarda une à une, très lentement, de façon à ce que Paul puisse voir, lui aussi, de quoi il en retournait. Les objets volés avaient été retrouvés, apparemment, dans la maison d’un certain Steward qui jurait qu’on lui avait demandé de les garder. Cette histoire n’avait aucun sens et pourtant, Emmett lui en trouvait un. Un fil conducteur étrange qui faisait des demi-tours et des boucles compliquées pour arriver à la seule conclusion possible :

– Vous et monsieur Steward avez grand intérêt à accorder vos violons, monsieur Obadia. Nous vous écoutons : Quelle est votre défense ?

– Je… Je… Je…

– C’est bien ce qu’il me semblait.

Emmett cessa de regarder les photos, les rangea dans une petite pile parfaite et les tendit, à nouveau, à Etienne. Il ne voulait pas faire de démonstration théâtrale, il n’était ni Sherlock Holmes ni aucun autre détective d’un temps oublié. Ils étaient dans la vraie vie, ici, et il n’avait pas ce temps à perdre. Néanmoins, il devait, tout de même, expliquer la situation à ses collègues tout juste arrivés dans cette histoire de fou. Et des fous, ils en avaient deux sur les bras.

– J’espère que vous avez laissé un agent chez monsieur Steward, il faudra l’amener au poste. Avec celui-ci, ajouta-t-il, en pointant Obadia.

– Qu-quoi ?! Vous n’avez pas le droit de faire ça ! Je suis la victime !

– C’est vrai.

Emmett échappa un sourire satisfait à voir les yeux ronds de la victime qui ne comprenait plus rien à toute cette histoire. Ou qui comprenait, peut-être, un peu trop où voulait en venir l’enquêteur. Ce qui ne fit que le confirmer dans son hypothèse. Alors, le médium posa une main sur l’épaule de Paul, pour le garder à portée et docile.

– Nous avons, ici, un coupable devenu victime de son propre coup fourré. Ce qui fait de lui un coupable tout de même, ne nous y trompons pas.

Cette fois, la victime n’eut rien à ajouter. Il ouvrit la bouche, pour protester, et la referma aussitôt, les joues rouges de rage. Démasqué dans son piège, il laissa tomber le masque de victime pour prendre le regard arrogant du raciste qu’il était. Il essaya bien de se défaire de la poigne d’Emmett, mais le médium ne le lâcha pas.

– Paul Obadia, ici présent, est un raciste, expliqua Emmett, en regardant chacun de ses collègues. Il appartient à une organisation plus ou moins secrète qui prône la suprémacie humaine. Vous verrez, sur ce trophée… (Il pointa, du doigt, le bibelot sur la cheminée.) La marque d’appartenance à son groupe. Ce sont des extrêmistes prêts à tout pour arriver à leurs fins.

À ces mots, les muscles de Paul Obadia se tendirent, sous la main d’Emmett. Au moins, il avait la preuve qu’il visait juste depuis le début. Le coupable n’avait même pas besoin de parler pour confirmer ce qu’il disait. Tout son corps criait au monde qu’il avait été grillé et qu’il ne pourrait rien faire pour se défendre. Il était cuit.

– Si j’en crois les éléments à notre disposition, je dirais que monsieur Obadia a déplacé – avec l’aide de son complice, sans doute – ses trophées dans la chambre secrète, que vous voyez derrière moi. Ainsi, ces messieurs pouvaient, aisément, accuser les surnaturels d’avoir volé notre chère victime ici présente.

La victime qui serrait tant les dents qu’Emmett les entendit grincer et échappa, malgré lui, un rictus dégoûté. Il ne voulait pas compatir à la douleur que ce devait être de se faire choper dans un plan presque parfait. Alors, il préféra passer à la suite directement.

– Sauf que les choses ont mal tourné : monsieur Steward a, semble-t-il, volé les trophées de monsieur Obadia. Dans quel but ? Je n’en ai pas la moindre idée.

Sur ce coup-là, Emmett s’avouait vaincu. Il ne comprenait pas l’intérêt de la démarche, à part ridiculiser la victime de ce vol. Mais à quoi ça servait, dans leur démarche raciste ? À moins que Steward n’ait eu envie de se venger d’Obadia et lui faire regretter son racisme ? Il en doutait fortement, mais cette histoire inachevée laissait un goût désagréable, sur sa langue. Il n’aimait pas ne pas avoir le fin mot d’une affaire.



Liam MacCarthy
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Au-delà - Page 3 _



________________________________________ 2021-04-04, 16:33

Au-delà
Au-delà



Elisabeth était heureuse d’avoir pu « se voir » comme elle aurait eu l’occasion de se voir dans un miroir. Elle était contente de ne pas avoir été qu’une ombre, comme trop souvent, dans une histoire qui se lisait pour elle sans qu’elle puisse en stoppait la lecture. Elle voulait vraiment faire quelque chose dans son monde tout à elle, faire et être, maintenant quelqu’un … Mais pour être quelqu’un, il fallait être vivant, et ça elle ne l’était plus. Elle pinça ses lèvres à cette pensée. Elle ne voulait pas n’être plus personne. Elle voulait vivre comme jamais. C’était aussi pour ça, dans une méthode toute nouvelle pour condenser ses émotions, qu’elle laisse toute la fascination qu’elle avait pour Emmett se lire dans ses yeux alors qu’il prenait les choses en mains. Elle avait l’impression de pouvoir voir, littéralement, les pièces du puzzle mental d’Emmett se mettre en place.

Emmett était un flic par vocation, par talent, par pouvoir magique qui le faisait être plus logique que le commun des mortels peut être ? En tout cas, quand il savait penser, réfléchir, et menait les choses. Ce qui faisait rire Elisabeth autant que ça la fasciner … Son nouvel coéquipier était trop fort. Et il était clair quand le voyant ainsi … Elisabeth avait l’impression de voir Sherlock Holmes comme l’image qu’on se fait du célèbre détective de notre époque. Il était … malin. Et elle trouvait que c’était une vraie force.

Quand il dit qu’il fallait aussi amener Steward au poste de police, Elisabeth pencha la tête sur le côté. Elle avait comprit qu’il avait prit les objets, mais elle ne s’attendait pas à ce que les deux doivent être coffré. Elisabeth avait l’impression d’être devant une personne … Elle ne savait même pas. Elle n’avait jamais été fascinée par les paroles de personnes. Elle n’avait jamais ressenti l’envie d’écouter quelqu’un comme ça.

Alors que tout était expliqué, Elisabeth essayait de réfléchir … pourquoi voler un faux cambriolé qui devait tout mettre sur le dos des surnaturels ? C’était un peu bête. Elisabeth observa tout le monde et surtout Emmett. Elle essayait de voir dans ses yeux les hypothèses qu’ils pouvaient avoir. Le silence apparu dans la pièce alors qu’Etienne tendit des menottes à Emmett.

Elisabeht, au loin, était avec une pose de penseuse. Réfléchissant au point de s’en faire mal à la tête, à ce qui pousserait un ami d’opinion à devenir un ennemi de coup monté. Elle observa Paul très rapidement … elle se disait que peut être était ce simplement le fait que sa tête ne lui revienne pas ? C’était une possibilité. Elle continua dans sa réflexion.

- Et si c’était juste pour avoir de l’argent facile ? Je veux dire … comme on cherche d’un côté, et non de l’autre et que monsieur ici présent ne nous aurait jamais donné la véritable scène de crime, c’était peut être tout simplement l’appât du gain ?

Elle n’aimait pas sa phrase quand elle parla… elle avait l’impression que quelque chose manquait… Mais elle avait beau se prendre la tête, elle ne trouvait pas une idée plausible. Surtout que les images montrées n’étaient que … de la poudre aux yeux ? Rien ne valait réellement quelque chose.

Alors qu’elle allait continuer de réfléchir, elle sentit une douleur aiguë dans sa tête. Une douleur comme elle n’en avait jamais connu. Elle ne laissa d’abord pas voir la douleur sur son visage, puis elle disparu aux yeux des autres alors qu’elle mit sa tête entre ses mains. Elle avait envie de pleurer devant la douleur et elle ne comprenait pas pourquoi.

Derrière elle, un agent de police tenait l’un des objets qui avait été volé chez l’homme. Une espèce de boitier, comme une enceinte, mais qui envoyé des ondes dans la pièce. En tout cas c’était ce que ressentait la fantôme alors qu’elle arriva à peine à remonter les yeux vers Emmett avant de disparaitre.

Non. Elle ne disparu pas. Elle cligna des yeux. Pas seulement ici. A côté d’Etienne. Mais ailleurs. Elle cligna des yeux. Elle avait froid. Etait elle nue ? Elle vit un plafond, elle sentit des choses dans son bras. Elle entendait des gouttes à gouttes, et la panique. Elle sentait la panique. Elle aurait voulu bouger, mais c’était impossible. Puis, elle ferma à nouveau les yeux et réapparu devant Emmett, et Etienne…

Avait-elle seulement disparu de la vue d’Emmett ? Elle ne pouvait pas le dire avec certitude, mais en tout cas, elle n’était plus avec lui ces quelques secondes.

Derrière elle, l’objet qui avait été amené et qui avait donné cette effet avait été sorti de la maison. Qui avait comprit que c’était cet objet, selon le dossier le plus important qui avait été volé chez l’homme, avait causé la douleur d’Elisabeth ? Elle ne le savait pas … mais elle savait que cet objet était peut être la dernière pièce du puzzle qui manquait à Emmett … Malgré le fait que se fut une douloureuse découverte, au moins avait elle était utile n’est ce pas ? Il fallait qu’elle le dise à Emmett, ce qu’elle pensait …alors elle le fit dans l’esprit même du médium. Trop faible pour revenir devant tout le monde, et trop souffrante pour parler.

- Emmett…Cet objet, c’est celui qui était selon notre « victime » sa pièce maîtresse…je crois … je … je pense qu’il faut pas qu’on le rends et qu’on trouve qui voulait acheter cette pièce une fois le vol fait … qu’en penses tu ?


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