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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 C'est pas pour moi ... c'est pour un ami ! } ft Rémi LePetit

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Alejandro De La Vega
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Alejandro De La Vega

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C'est pas pour moi ... c'est pour un ami ! } ft Rémi LePetit    _



________________________________________ 2019-10-16, 22:48



Alejandro & Rémi



C'est pas pour moi ... c'est pour un ami !


La journée avait été rude. Très rude. En vérité, ce début de mois de Septembre avait été particulièrement difficile. Entre sa petite virée parisienne avec Sloan qui n’était rien d’autre que du boulot, et l’annonce de mission qu’il avait accepté en revenant, il n’avait pas eu une minute pour lui. Pourtant, il aurait du se reposer. C’est ce qu’il faisait tout le temps entre deux missions. Pour preuve, avant que Sloan ne lui demande gentiment de récupérer ‘son’ bien, il n’avait prit quelques jours de congés, à s’occuper des bambins de Sally, à jouer de la guitare à la Cour des Miracles. Bref que du bonheur. Et là, tout s’était accéléré d’un coup. Il avait même fait la rencontre d’un pirate fort sympathique mais difficile en affaire. Posant ses fesses sur la chaise du bar de la Pleine Lune, il leva les yeux quand il entendit Greg hurler son prénom. Il avait oublié à quel point il pouvait être agaçant, avec sa voix de fausset. Finalement, il regrettait vraiment d’être venue ici. Il aurait du se bourrer la gueule chez lui, en toute tranquillité. Néanmoins, il n’en avait pas trop envie, sachant pertinemment que seul, il allait ressasser les derniers jours qui venaient de passer. Il s’était trompé, il s’était foiré même et avait laissé s'échapper son criminel avant finalement de l’attraper non sans dégât. Il avait prit un vilain coup de couteau dans le flanc, en plus de quelques bleus habituels et ça l’emmerdait clairement d’avoir un immense pansement. Bien sur, Nath’ lui avait fait la leçon, comme quoi il en avait marre de le voir à l'hôpital, surtout en sachant que c’était Queenie qui l’avait forcé à s’y rendre et que les filles de Claude s’inquiétaient énormément pour lui. Il n’avait pas 4 ans pour qu’on lui fasse la leçon. C’était comme ça, il avait toujours vécu avec le danger, il disait même pour rigoler qu’il était marié avec et que sa maîtresse n’était rien d’autre que l’aventure. En plus, il trouvait qu’il s’était bien calmé à cause de cette malédiction et de ce changement de vie. Il n’était plus aussi actif qu’avant et parfois il avait une sorte de mélancolie qui s’emparait de lui. Ce soir était l’un de ses soirs, sans doute la fatigue n’aidant en rien à ce qu’il se sente mieux. D’un geste de la main, il repoussa Greg en lui demandant plutôt de lui laisser la bouteille de vin rouge au lieu du pauvre verre qu’il lui avait donné. Il ne savait pas comment faisait Gabrielle pour le trouver ‘adorable’. Greg était tout sauf adorable. C’était elle, qui lui avait conseillé ce bar, il y a quelques mois de ça. Il le connaissait de nom, Mike y passant de temps en temps pour écouter le groupe de rock d’Aguistin. Mais lui, n’y avait jamais mis les pieds. Les ambiances glauques, ce n’étaient pas vraiment son truc. Il préférait la gaîté, la joie, les couleurs, la fête. Cependant, il ne déniait pas qu’il y avait de l’ambiance dans ce bar, même les soirs où il n’y avait pas de concerts. Certes, ce n’était ni de l’électro, ni de la pop, ni du jazz, mais c’était quand même sympathique. Prenant la bouteille, il alla au fond de la salle, où de gros fauteuils noirs créent un petit espace plus intime. Dans l’ombre, comme à son habitude, il pouvait observer les gens aller et venir, enregistrer des informations précieuses qu’il pourrait utiliser au moment venu. Il était si concentré, tendant l’oreille aux discussions pourtant anodines de trois jeunes femmes non loin de lui, qu’il feula presque quand son téléphone vibra sur la table. Profitant pour se resservir un verre de vin, son sourire devint plus taquin en voyant l’expéditeur.

“Je suis à la Pleine Lune et honnêtement j’ai la flemme d’aller jusqu’au resto’ ! T’as qu’a venir me rejoindre si tu veux passer une bonne soirée.”

Il s’enfonça dans le fauteuil, hésitant à mettre les pieds sur la table, scrutant son téléphone et les environs. Rémi lui avait dit qu’il en avait marre de sa soirée, il en déduisait qu’il devait y avoir un nombre élevé de clients au restaurant et que ces derniers devaient en plus être pénible. Il suffissait aussi que Colette soit mal embouché pour que le chef qu’il connaissait bien devienne une vraie pelote de nerfs. Allez boire un verre après le boulot semblait ainsi relevé de la bonne action et il comprenait, vu qu’au final c’est ce que lui même faisait, même si leurs jobs respectifs n’étaient pas tout à fait dans la même catégorie -malgré l’utilisation de lames fines- .

Les heures étaient passées, les verres s’étaient remplis, vidés, les bras d’Alejandro avait accueillis de jolies créatures quand son téléphone sonna enfin.

“C’est pas trop tôt !”

Rémi avait accepté, et il n’allait pas tarder à arriver. C’était aussi sans doute pour ça qu’il avait choisi la Pleine Lune. C’est que ce bar ne fermait pas avant 5h du matin, voir plus quand Sheïtan n’était pas là, Greg étant suffisant manipulable pour que les clients fassent régulièrement de lui leur marionnette. Alejandro s’amusait d’ailleurs à claquer des doigts à chaque fois qu’il voulait quelque chose. Des verres, des bouteilles, de la nourriture, et même de la compagnie. C’était fou de voir comme ce garçon était une serpillière et il comprenait mieux pourquoi Gabrielle aimait passer son temps ici. La musique rock avait baissé d’un ton mais elle était toujours présente, et il y avait foule mine de rien. Pour ça qu’il se leva d’un bond quand Rémi lui envoya un message comme quoi il était dans l’endroit. Sautant sur le dessus du fauteuil, il l’accueillit avec un grand sourire, sa chemise blanche à moitié ouverte, chose qu’il n’avait même pas remarqué, sans doute par l’une des jeunes femmes qui l’avait écouté parlé plutôt.

“Voici mon cuistot favoris !”

Sautant avec la souplesse qui le caractérisait, il lui fit un petit clin d’oeil avant de lui bousculer l’épaule. “Je sais, ce n’est pas l’endroit habituel où je vais, mais Claude a fermé ce soir, et j’aime pas vraiment le Rabbit Hole, même si son nom est assez tentant faut l’avouer.” Souriant de ses dents pointus, il rigola dans une sorte de feulement guttural avant de s'asseoir et de soupirer.

“Qu’est ce que tu bois ? Perso je suis au vin mais choisi ce que tu veux ! Greg ! Viens ici !”

Il claqua des doigts tandis qu’il avait élevé plus fortement la voix pour faire venir le brun, qui s’empressa d’ailleurs d'obéir, avant de faire une grimace en pointant un doigt vers Rémi.

“Qu’est ce qu’il y a ?”
“C’est normal que ses jambes soient plus grandes que le reste de son corps ?”

Alejandro leva les yeux au ciel, avant de répliquer au tac o tac.

“Et toi ? C’est normal qu’on t'ait fourni sans cervelle ? Ou c’est parce que tu l’as mangé ?”

La bouche de Greg fit une drôle de moue avant d’hausser les épaules.

“Si c’est comme ça je vous sers pas …”
“Si c’est comme ça je vais te balancer à ton frère, à Aguistin et à Gabrielle et je serais ravi de participer à la reconstitution de ton corps à la morgue.”

Alejandro s’était un peu redressé, fixant de son regard vert celui banal de l’ancien enfant cadavre, qui déglutit.

“Ah … oui … ça serait embêtant ça … surtout s’ils m’éparpillent …”

Il se tourna finalement enjoué vers Rémi, son carnet de serveur dans les mains.

“Alors tu prendras quoi ? Et c’est offert par la maison donc tu peux tout choisir !”

A l’entente de ça, le chat qui ne s’était pas départi de son sourire reprit sa position confortable dans le fauteuil, ricanant, se délectant même de l’effet qu’il avait fait. Certes, Greg était Greg, la victime de bas étage mais tout de même.

“Tiens apporte moi un Bikini s’il te plait !”
“Un quoi ? J’ai pas de maillot sur moi ..”
“Bon sang je comprends pas comment vous arriviez à effrayer les pauvres gens de votre monde avec des blagues de ce niveau … mais ça doit être le maximum pour quelqu’un qui n’a pas de cerveau. Donc Bikini, c’est deux doses de rhum blanc, trois doses de vodkas et deux doses de lait. Tu shakes puis tu rajoutes une pincée de sel et un jus de demi citron, puis tu reshakes pendant 20 secondes avec de la glace ! Está Claro ?”

Greg qui avait tout noté hocha vigoureusement de la tête avant de partir et de murmurer.

“T’façon c’pas moi qui le fait, faut pas déconner.”
“Je t’ai entendu !”

Il ricana encore quand il poussa un petit cri et qu’il se dépêcha d’aller derrière le bar. Alejandro put se concentrer sur Rémi, passant une main dans ses cheveux légèrement ondulé.

“Alors ta semaine ? Comment ça c’est passé ? Désolé j’étais absent pour voyage d’affaire ! Tu n’es pas encore tombé dans un monde parallèle avec des monstres ?”

Il le taquinait, mais il fallait dire qu’à Storybrook, tout pouvait arriver. Il était rare quand une semaine se passait sans trop d’encombre ou sans que quelque chose d’extraordinaire tombe sur le coin de la figure et la curiosité du chat potté était toujours présente quand il s’agissait d’en apprendre plus.



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________________________________________ 2019-10-21, 21:53

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Promis, rien à voir, je me renseigne juste...


La journée avait été… Compliquée. Rémi avait beau adoré son frère, le fait était que le joyeux luron n’avait pas exactement le même rythme de vie que lui. Quand Rémi se levait tôt, et se couchait à des heures raisonnables, Emile lui vivait de musique et de soirées, de bonnes compagnies et d’appels à une heure fort avancée de la nuit pour lui demander de lui ouvrir, ses clefs ayant mystérieusement disparues, et qui réapparaissaient dès que le taux d’alcoolémie du jeune homme redescendait. Aussi, et ceux malgré les nombreuses promesses du jeune homme pour ne pas recommencer, Rémi s’était retrouvé avec des cernes de plus en plus marquées sur le visage, qui, allié un harcèlement de plus en plus poussé de la part de ses amis pour le faire ‘sortir’ de sa routine tristoune, avait finit par entamé sa patience. Et pas uniquement sa patience. Depuis quelques jours, ses doigts s’étaient parés de nombreux pansements et autre bandages, du à des erreurs d’inattentions, ou à des oublis simplets, comme celui de l’évidence de la température d’une plaque sortant à peine du four… Il avait lâché la plaque si brusquement et pesté si fort que Colette était venue lui attraper le poignet, le mettant sous l’eau avant de le sermonner sur son manque d’attention. Et pour la première fois depuis très longtemps… Rémi rouspéta. Ce qui choqua la brune et fit rougir jusqu’aux oreilles le cuisinier, qui se confondit aussitôt en excuses, avant de sortir par la porte arrière, frissonnant dans l’air automnal.

Rapidement, il passa sa main sur son visage, la posant sur ses yeux un instant pour soupirer lourdement. Il manquait cruellement de sommeil. Et ce n’était pas faute pourtant de faire des siestes lorsqu’il le pouvait ! Mais… Rougissant jusqu’aux oreilles, il secoua la tête, pour chasser les images du rêve qu’il avait eue en début de semaine. C’était… très gênant. Bien plus qu’il ne pouvait se l’avouer. Si gênant qu’il n’en avait parlé à personne. Il n’aurait pas du faire ce genre de rêves, absolument pas ! Ça n’avait… Aucun sens ! Absolument aucun. Il n’était pas… Attiré par les hommes. Pas du tout même ! Alors pourquoi avait-il donc rêvé… Le visage rougit, il sursauta à demi en sentant son portable vibrer dans sa poche, dévoilant une photo cadrée avec soin par l’auteur du sms. Alejandro avait piqué son téléphone des semaines plus tôt pour gérer lui même sa photo de contact, et Rémi n’avait pas pu s’empêcher de la trouver… Géniale. Pourquoi est-ce que quand lui tentait ce type de photo, cela ne donnait absolument pas le même résultat ? Quand lui ressemblait à un ado maladroit, Alejandro ressemblait à un mannequin d’un magazine de moto ! Soupirant, il cliqua sur l’écran, un demi sourire aux lèvres. Alejandro faisait parti des rares personnes qui lui parlait au quotidien, souvent pour ne pas dire grand-chose, mais simplement pour discuter, et c’était quelque chose que Rémi appréciait beaucoup. C’était comme si il ne quittait jamais vraiment son esprit, un coin de sa vie ou de sa tête, et c’était agréable. Même… Trop agréable.

A nouveau, il piqua un fard, les images de son rêve lui revenant de plein fouet. Cela suffisait ! Il… N’était pas attiré par Alejandro ! Déjà, parce que c’était un chat, son ennemi naturel et qu’il était hors de question de fraterniser plus qu’il n’était déjà fait avec l’ennemi -argument à moitié reprit des propres d’Emile lorsque celui-ci avait apprit que le nouveau grand ami de son frère était un chat. Ensuite, parce que c’était un homme, et qu’il n’était pas attiré par les hommes. Et puis, ça n’était qu’un rêve, cela ne voulait absolument rien dire ! Rien de rien ! Et son ‘petit problème’ au réveil, c’était un accident ! Il avait lu sur internet que les rêves érotiques n’étaient en rien indicateur d’un quelconque désir, parfois cela arrivait, pouf, comme ça. Après tout ce n’était que des rêves ! Rien de réel. Ou de concret. Juste des signaux et des images envoyés par son cerveau, rien… rien de grave.

Secouant la tête une énième fois et respirant profondément, il relu le message envoyé par son ami, avant de lui répondre rapidement. Prendre un verre lui permettrait peut-être d’éviter de croiser Emile en plein préparatif de soirée… Et puis, il avait bien le droit à une petite sortie. Et puis, il avait des nouveautés à lui raconter aussi. Et puis, c’était le week-end demain. Et puis… Et puis il en avait envie. Purement amicalement évidement ! Mais… Il en avait envie. Soupirant, il rangea son téléphone, retournant en cuisine pour finir le service du soir. Colette l’intercepta pour lui demander si tout allait bien, lui faisant jurer de mettre de la pommade sur son pouce brûlé, avant de retourner en cuisine elle aussi. Etrangement, Rémi fut bien plus concentré, réalisant même des assiettes d’une belle qualité, s’attirant les gentilles moqueries d’Alfredo, lui demandant si sa ‘clope’ lui avait fait du bien. Vieux langage codé qu’il utilisait au lycée pour désigner une potentielle conquête. Rémi rougit, secouant négativement la tête, avant de se replonger dans ses assiettes. Cela n’avait rien à voir. Strictement rien à voir…

Le Bar Pleine Lune était… Immense. Jamais il n’aurait cru que la salle principale s’enfonçait ainsi, en longueur, dans une atmosphère à la fois sombre et colorée, emplie de fumées et de vapeur d’alcool. Autant dire qu’y retrouver quelqu’un était aussi compliqué que de couper des légumes en julienne sans couteau aiguisé ! Abandonnant rapidement l’idée, il sortit son téléphone pour envoyer un message au félin, qui apparut presque aussi vite que le temps qu’il fallut à Rémi pour rédiger son sms.

-Salut, répondit-il simplement, rentrant un peu sa tête dans ses épaules.

Alejandro avait une classe naturelle qui était presque intimidante, et Rémi sentit ses oreilles rougir, le faisant secouer la tête.

-Oh euh… Du soda, ce sera très bien, tenta-t-il, mais le regard que lui dédia le félin le fit encore plus rougir. Ou du vin. Le vin c’est bien, se rattrapa-t-il, la tête plus que jamais enfoncé dans ses épaules.

Mains dans les poches, il observa Alejandro commandé sa propre boisson, avec une arrogance qui lui était propre. Rémi n’appréciait pas lorsqu’il parlait de la sorte aux gens, sachant bien que le métier de barman et de serveur n’était pas le métier le plus facile du monde. Et la couleur de ses joues n’alla pas en s’arrangeant lorsque l’homme -Greg- lui fit une remarque sur sa taille. Il avait l’habitude, mais cela le mettait toujours mal à l’aise, le tassant sur lui même. Il fut cependant toucher de voir qu’Alejandro le ‘défendait’, même si sa remarque fut un peu trop brusque au goût du français… Il rajouta un verre de vin blanc à sa commande, avant de le suivre dans le coin ‘canapé/fauteuil moelleux’ du bar.

-Tu n’aurais pas du lui parler comme ça, marmonna-t-il, mal à l’aise. Ce n’est pas facile, tu sais, comme boulot. C’est… C’est difficile.

Au regard que lui lança le chat, il su que c’était peine perdu. Alejandro était un chat, après tout…

-Oh non, pas de monstres, enfin, pas des réels… après si tu considères les étudiants comme des monstres, alors peut-être que j’ai signé pour y aller régulièrement.

Son ton se voulu léger, et il gloussa même, n’en revenant toujours pas d’avoir accepté.

-J’ai… je suis professeur de français à l’université de Storybrooke maintenant. Que pour quelques heures par semestre, mais… Enfin, voilà, conclut-il un peu platement, les joues rouges.

Etrangement, l’avis d’Alejandro sur sa nouvelle nomination comptait énormément, et il du se racler la gorge avant de continuer, jouant avec ses doigts.

-Et toi alors, ton voyage d’affaire ? Tu… Tu étais où ? Tu as rencontrés des gens ? Fais succombé de nouvelles femmes dans tes bras ?

Le côté séducteur d’Alejandro n’était un secret pour personne, sa chemise entrouverte en témoignant. Malgré lui, Rémi se demanda à quoi avait pu ressembler celle qui l’avait fait. Rousse ? Brune ? Blonde. Alejandro aimait les blondes…
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Alejandro De La Vega
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C'est pas pour moi ... c'est pour un ami ! } ft Rémi LePetit    _



________________________________________ 2019-10-23, 02:32



Alejandro & Rémi



C'est pas pour moi ... c'est pour un ami !



S’enfonçant dans le fauteuil, calant son dos, il hésita à lever sa jambe pour la poser sur l’accoudoir. Chez lui, enfin chez Helios pour être plus précis, il le faisait tout le temps. Il appréciait regarder la télévision dans cette position et boire des verres, les savourer. Claude lui faisait faire ce qu’il voulait aussi, mais là ils n’étaient pas chez Claude. Quoi que, ce n’était pas Greg qui pourrait lui faire la remarque. En réalité, Alejandro ne le fit pas, juste par politesse pour Rémi. Il voyait bien à quel point il était mal à l’aise, il n’allait pas rajouter encore plus de gênance à son moment, même s’il ne comprenait pas vraiment pourquoi. Alors il laissa ses deux pieds bien ancrés dans le sol, les mains posées sur l’accoudoir, avant qu’il ne décide de sortir son paquet de cigarette de sa poche.

“L’un des seuls endroit où l’on peut fumer dedans.”

Il leva sa main pour montrer les extracteurs de fumée qui marchaient plus ou moins, surtout moins, au dessus de leurs têtes. Allumant tranquillement, il inspira une grande goulée de tabac, appréciant la fumée chaude qui passa dans sa bouche et ses narines. D’un autre geste de la main, il balaya la remarque de Rémi.

“Oh je sais. Je ne parlais pas à tous les serveurs de cette manière.”

Ses yeux fixèrent le brun, qui se recroquevilla un peu plus sur sa chaise, avant qu’il n’éclate de rire.

“Mais Gregory … tiens tu demanderas à Gabrielle de te parler de lui. Elle te dira comme il est ‘adorable’.”

Il roula bien fortement les r, accentuant aussi le dernier mot tout en fumant tranquillement en jetant un coup d’oeil au garçon derrière le comptoir. Garçon qui parlait seul, mimant on ne sait qui. Tellement bizarre. Tellement étrange.

“Enfin bon, je me fiche de Greg comme de ma première boule de poil, parlons plutôt de toi !”

Il savait que Rémi disait ça parce qu’il avait bon fond et pas vraiment de second degré. Qu’il prenait toujours la cause de l'opprimé, de l’indéfendable et il n’avait pas envie de rentrer dans ce débat là. Surtout que là, il parlait sans connaître le sujet. Greg méritait vraiment toutes ces moqueries. Même en l’ayant quasiment ‘insulté’, Rémi prenait sa défense. À sa place, il l’aurait répondu avec véhémence. Ce qu’il avait fait d’ailleurs. Écrasant sa cigarette dans le cendrier, il le fixa en penchant un peu la tête sur le côté. Il n’était pas sur de bien comprendre là où il voulait en venir. Pourquoi comparait-il des étudiants à des monstres ? Sa question n’était elle pas assez claire ? Où avait il croisé des monstres étudiants ?

“Oh.”

Son regard se fit tout d’un coup beaucoup plus perçant, ses pupilles devenant toutes fines pour bien l’observer avec le plus grand des intérêts.

“Monsieur le Professeur.”

Il inclina un peu la tête au moment où une serveuse -Greg étant sortir pour se disputer avec un client- leur apporta leurs commandes.

“Quelle grande nouvelle ! Pour une surprise, ça en est une très bonne !”

Il en profita pour se saisir son grand verre au liquide blanc, -personne n’aurait pu soupçonner tout l’alcool qu’il y avait dedans s’il ne l’avait pas dit avant - et le leva devant Rémi pour porter un toast.

“Enseigner aux plus jeunes c’est vraiment très important !”

Le coin de sa lèvre se retroussa un peu tandis qu’il trinquait à son nouveau travail.

“Il va falloir que tu me racontes comment tu as eu ce poste ! Je ne savais pas que tu cherches à faire des heures supp’.”

Il ricana avant de boire une gorgée de son liquide blanc comme neige. C’était délicieux. Greg était stupide, mais il savait obéir -de temps en temps- aux ordres. Il allait continuer de grappiller des détails, sa curiosité le chatouillant comme une plume quand Rémi changea de sujet. Il poussa un énorme soupir las, se remettant au fond de son fauteuil. C’était vrai qu’il lui avait dit ça. Qu’il lui avait menti. Il n’en était pas vraiment fier. Même s’il passait la plus grande partie de son temps à le faire, il était toujours honnête avec ses amis et sa famille. Il savait très bien faire le distinguo entre l’important et le futile. Mais là, c’était une nécessité. Il connaissait le côté anxieux de Rémi, et il ne voulait pas l’inquiéter avec ses propres soucis. Moins il en savait, et mieux c’était pour lui, pour sa sécurité, pour tout.

“Tu veux la vérité ?”

Bon, maintenant que c’était passé, il pouvait lui dire non ? Certes, il allait s’inquiéter, sans doute même l’engueuler mais au moins il ne stresserait pas tout au loin de la semaine. En le sachant en voyage d’affaire banal, lui ayant dit qu’il devait aller expertiser un tableau du coté de Montréal, Rémi avait pu se comporter comme s’il était là. La preuve, il avait bien fait, il avait même obtenu un nouveau job. Alejandro s’en serait voulu de lui faire rater une opportunité pareille. Mais maintenant … il était tard, il voyait Rémi descendre son verre de vin, la serveuse décidant elle même d’apporter la bouteille. Lui aussi avait bu, beaucoup. Il ne comptait plus le nombre de grammes qu’il devait avoir dans son sang. Heureusement, il le tenait bien, et il était solide. Certes, il était plus ouvert, plus sociale -si ce n’était possible-, et plus bavard que d’ordinaire. Jamais sobre il n’aurait pris cette décision. Il releva sa chemise sur son torse musclé, ne dévoilant pas seulement les tablettes de chocolat, mais un énorme pansement sur le flanc . À la tête de Rémi, il se dit que c’était une mauvaise idée. Il était encore temps de faire marche arrière et de lui mentir, mais non.

“J’étais en mission. Au Mexique.”

Il poussa du bout du pied la bouteille de vin blanc vers l’ancien rat, voyant qu’il blémissait de secondes en secondes.

“Je me suis foiré au début, mais j’ai attrapé la vermine dans les temps et j’ai touché la récompense. C’est pour ça aussi que je t’invite.”

Il ne put s’empêcher de lui faire un petit clin d’oeil, tout en souriant, passant distraitement la main sur son ventre.

“Et une grosse récompense. Je vais me prendre des vacances. Début Octobre j’aimerai bien partir aussi. Au soleil ! Plage et farniente.”

Jouant avec la paille, il ne l’avait pas lâché du regard.

“Fait pas cette tête. Tout va bien ! Je suis entier, j’ai tous mes viscères. J’ai réussi mon job, j’ai pleins d’argents et donc je vais pouvoir me la couler douce pendant un moment. Le Paradis en somme !”

C’était aussi pour ça, qu’il prenait souvent les plus grosses missions, les plus dangereuses. Certes, il aimait le danger, mais il n’avait pas envie d’aller au travail tous les jours. Il était totalement inconstant. Son envie de travailler pouvait partir aussi rapidement qu’elle était arrivée, et au moins là, la récompense lui permettait de ne rien faire. Il n’était pas vraiment économe, mais entre le fait qu’il arrivait souvent à manger à l’oeil, à squatter chez Pierre et Paul, au final, il s’en sortait plus que pas mal. Même très bien.

“Allez, tu sais quoi, je t’invite même si je trouve un truc sympa en vacances. Pour me faire pardonner !”

Il s’était redressé, grand sourire aux lèvres, ses pupilles se dilatant cette fois, son vert émeraude disparaissant presque entièrement. Terminant d’un coup son cocktail, demandant la même chose à la serveuse d’un signe équivoque, il se redressa un peu, faisant claquer sa langue sur son palais.

“Bon du coup … tu te doutes que niveau séduction, ça n’a pas été vraiment la bonne semaine.”

Flirter avec les alentours de sa cible n’était pas ce que lui, appelait, proprement de la séduction. En vérité, s’il y réfléchissait bien, cela faisait un petit bout de temps qu’il n’avait pas vraiment séduit. Certes, il ne s’était pas privé, étant sur de nombreuses applications de rencontres mais ce n’était pas ce jeu passionnant de ping pong avec la personne en face qu’il appréciait tant.

“Surtout que le gars se planquait chez des vieux assez horrible ..”

Il fit une grimace, sortant sa langue de dégoût avant de secouer la tête et de sourire à la serveuse.

“Et je n’ai même pas eu le temps de voir Carmen en revenant. Tristesse.”

Il leva les yeux au ciel pour lui, continuant de boire son nouveau cocktail, à la paille cette fois.

“Il y avait bien deux ou trois individus de potables ce soir, mais rien de très intéressant.”

Avant qu’il n’arrive. Alejandro l’avait dit à Carmen d’ailleurs, qu’il trouvait Rémi bourré de charme et vraiment très attirant. Si sa timidité ne venait pas tout gâcher, il aurait pu être un très bon séducteur, il avait du potentiel.

“Et toi ? Tu as appliqué les conseils que je t’ai donné la dernière fois ?”

Depuis que la femme avait qui, il était, l’avait quitté, il avait bien vu la différence. Il était encore plus courbé, recroquevillé sur lui même, attentif à chaque bruit et prêt à détaler à la moindre incartade. Même si, il savait que c’était dû à son ancienne vie -lui même sachant pourquoi il trouvait son odeur fort agréable- , il avait du mal à comprendre pourquoi il ne prenait pas plus confiance en lui. Il essayait de l’aider. Véritablement. Parce qu’il avait une sorte de ...pincement au coeur en le voyant comme ça. Surtout qu’il savait aussi comment il pouvait être. Droit et fier. Sur de lui et presque autoritaire. Mais il ne pouvait pas vivre éternellement dans une cuisine.

“Même si mon petit doigt me dit que tu es plutôt resté chez toi ? En vrai, je suis content que tu sois sorti ce soir ! Il ne faut vraiment pas que tu te laisses abattre ! ”

Tout le monde ne pouvait pas être séducteur. Ils en avaient un peu parlé, et il savait que Rémi était plutôt du genre couple, amour passionnel ect ect. Il avait trouvé ça … mignon en vérité. Lui, ça faisait bien longtemps qu’il n’y croyait plus. Totalement désabusé, et quand il voyait comment Rémi ‘souffrait’, même s’il disait le contraire, ça ne faisait que le conforter dans sa propre bêtise. Chat échaudé craint l’eau froide comme disait le proverbe. Le passage Tilda lui avait servi de leçon, même si ce n’était qu’un tissu de mensonges. Parfois, en y repensant, il se disait que cette magie lui avait vraiment embrouillé le cerveau et le coeur. Or ça faisait presque 7 ans maintenant que la malédiction s’était brisée, qu’ils avaient tous repris le cours normal des choses, où du moins, essayait. Et pourtant, parfois, il avait l’étrange amertume que lui, n’était pas passé à autre chose alors qu’il savait que c’était faux.

“Tu vas voir, je te parie que la prochaine personne que tu trouveras sera parfaite pour toi ! Foi de Potté !”

Si seulement il était moins aveugle sur son propre ressentiment … il aurait compris ce que le destin planifiait pour lui depuis quelques mois.



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________________________________________ 2019-10-30, 22:26

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L’entendre l’appeler ‘Monsieur le Professeur’, avec sa voix et son accent ronronnant les ‘r’ de manière si caractéristique…. Donna étrangement chaud à Rémi. Même très chaud. Horriblement chaud. Il sentit aussitôt son visage le brûler et il se cacha à demi dans son verre de vin, avalant une grande gorgée pour tenter de masquer son trouble. Il en était sûr, ses oreilles étaient aussi rouge que son vin, et il pria pour qu’Alejandro ne s’en rende pas compte ! Le chat avait déjà une fâcheuse tendance à lui souffler sur les oreilles pour le provoquer, sachant désormais à quel point le français était sensible de cette partie du corps. Il n’y pouvait rien, le moindre frôlement le rendait tout chose, provoquant dans son corps des réaction qu’il ne maîtrisait qu’à moitié, et qui souvent, le mettait vraiment mal à l’aise…. Il s’était contenter de dire au chat que cela le chatouillait énormément, et depuis, il semblait s’être fait une promesse de l’enquiquiner avec cela au moins une fois par rencontre ou rendez-vous ! Enfin rendez-vous…. Amical, bien sûr. Evidemment. Rien de plus…

Buvant une autre gorgée, il manqua cependant de s’étouffer avec son vin quand Alejandro souleva sa chemise. Pas à cause de la vision soudaine de son ventre sculptural, dont il avait par ailleurs prit l’habitude d’en apercevoir au moins un pan par soirée passer en sa compagnie -pas que cela enlève quoi que ce soit à l’admiration que Rémi ressentait durant ces instants… Autant d’abos, c’était presque effrayant ! Son propre ventre à lui était bien plus fin, presque plat, ses abdominaux se contentant à peine de flotter à la surface de sa peau….- mais à cause de l’immense pansement plaquer sur son flanc, vers lequel il tendit immédiatement la main.

-Mais…. Qu’est-ce que tu as fais ?! Tu as mal ?! Qui t’as fait ça ?! Qu’est-ce que… tu as désinfectés ? Tu as mal ?! Pourquoi tu as… Tu as mal ?!

Un début de panique pleine et entière lui enserra la gorge, et il se rendit compte un poil trop tard qu’il s’était lever de son siège pour se positionner à moitié à genoux devant lui, la main tendue vers son torse, à moitié entre ses jambes. Le regard légèrement amusé et surpris de sa réaction que lui dédia Alejandro le fit à nouveau rougir, mais il refusa de bouger, attendant qu’il lui offre des explications à peu près rassurante, avant de retourner s’asseoir, les sourcils toujours froncés.

-Tu…. Tu dois faire attention Alejandro ! Imagine que ça ai été grave ! Comment tu aurais fait, hein, seul au Mexique ? Nom d’une citrouille, tu vas m’inquiéter à chaque fois que tu pars maintenant !

L’aveu lui échappa, et il rougit encore plus, réalisant ce qu’il venait de dire.

-Enfin je veux dire…. Fais attention quoi. Tu aurais l’air malin, à te vider de ton sang dans une ruelle de Mexico….

Rapidement, il termina son verre, voyant l’espagnol faire de même, et il sentit l’alcool traître irriguer sa gorge et son estomac, vide depuis plusieurs heures. Il savait pourtant qu’il ne tenait pas bien l’alcool, encore moins à jeun, mais Alejandro lui resservit un verre, et il ne l’en empêcha pas le moins du monde. Et malgré lui, il eut un soupir en l’entendant dire qu’il n’avait guère eut de temps pour les jeux de séductions durant sa ‘mission’ -dont il oublia d’ailleurs totalement de demander le contenu, l’alcool et une pointe de jalousie soulager lui faisant légèrement perdre le fil.Et aussitôt, il sentit une grande gêne prendre racine dans son ventre. Pourquoi avait-il soupirer ? Il s’en moquait, après tout ! Alejandro était un dragueur, un espagnol au sang chaud et vif, qui ne passait guère une soirée sans attirer l’oeil d’au moins une ou deux conquêtes, et en témoigne la marque légère mais visible de rouge à lèvre qu’il arborait sous le lobe de son oreille droite, cela avait même déjà été le cas ce soir… Alors pourquoi cela le faisait-il donc soupirer de la sorte ?… A croire qu’il était… Soulagé, de le savoir ? Ridicule. Complètement ridicule. Pour se sentir soulagé, il aurait fallut se sentir ‘en danger’ ou impacter par ses conquêtes, or Rémi n’était pas du tout attiré par Alejandro ! Voyons ! Pas du tout…

-Ah. Carmen, marmonna-t-il, se souvenant de la jeune femme qu’il avait déjà rencontré, en compagnie du chat. Ah oui ? réagit-il, en l’entendant parler de potentiels candidats pour ce soir, se redressant même dans son siège pour observer les environs, les joues rosies.

Lui n’en voyait aucun de véritablement digne d’être regarder, homme ou femme, bien qu’il ne fut bien sûr attiré que par la deuxième catégorie, c’était évident. Tout au plus une jeune rousse, mais elle était bien trop loin pour que Rémi ne se fasse un avis tranché sur le sujet. Dès qu’il aborda le sujet de ses ‘conseils’ en matière de drague, Rémi replongea son nez dans son verre, se recroquevillant malgré lui. Alejandro et Gabrielle avaient passé une soirée entière à lui créer des profils sur internet et à installer des applications sur son téléphone, dans le but de lui faire rencontrer ‘du monde’, mais Rémi n’était pas vraiment parvenu à s’y intéresser. C’était… Etrange pour lui, qui ne se retrouvait pas tellement dans le monde virtuel. Il n’avait donc ouvert aucune de ces applications, malgré les différentes notifications, et n’avait rencontrer personne, préférant vouer son énergie à son travail et à ses amis réels, plutôt qu’à quelques photos et à quelques ‘matchs’.

-Je te l’ai dis, je n’aime pas trop ça. Je suis de la vieille école ! Je préfère rencontrer quelqu’un de réel, pas une photo sur un écran…

Le roulement d’yeux du chat le fit sourire, sachant qu’il ne comprenait pas toujours ses élans romantiques. En cela, Rémi demeurait un français tout ce qu’il y avait de plus concret !

-Je crois encore à la séduction basée sur les rendez-vous au cinéma et dans les bars ! Les échanges de regard pendant de longues soirées passées à discuter, les mains que l’on prend timidement sur le chemin du retour…. Moque toi, vas-y, espèce de Don Juan ! répliqua-t-il en le voyant esquisser un sourire, lui donnant un petit coup de pieds du plat de la chaussure.

L’alcool commençait à faire son effet, et Rémi s’affala légèrement dans son fauteuil, reprenant une gorgée, sans écarter son pieds de celui d’Alejandro cela dit.

-Oh tu sais, je n’attends rien de très précis. Je ne suis pas très doué pour les histoires de coeur il faut croire. La première que j’ai aimé à épousé mon meilleur ami, la deuxième à filer à l’anglaise, peut-être qu’il faut que je me fasse à mon célibat pour le moment.

Il eut un sourire, un peu triste, son pied toujours bien calé entre ceux d’Alejandro, tranquillement.

-C’est pas grave, être célibataire, ça a plein d’avantage ! Je peux regarder ce que je veux à la télé, je mange ce que je veux, je me couche quand je veux… Sauf qu’en général, je mange au restaurant, donc les plats que j’ai cuisiné, je ne regarde quasiment plus la télé, vu que je me couche aussitôt rentré.

Malgré lui, il gloussa, avant de soupirer, et de hausser les épaules.

-C’est comme ça. Et c’est pas mon nouveau travail qui va arranger quoi que ce soit. C’est le directeur de la fac qui m’a proposer le poste. J’avais trop bu, alors j’ai dis oui, tu connais ma faible résistance à l’alcool, je suis capable d’accepter n’importe quelle bêtise quand je suis bourré, ajouta-t-il, en relevant son verre, avant d’en boire une autre gorgée.

Le feu se répandit à nouveau dans son ventre, et il soupira, souriant doucement à son vis-à-vis.

-Fais vraiment attention, marmonna-t-il malgré lui. Je voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose.

Alejandro secoua sa main, comme pour lui dire de ne pas s’en faire, et Rémi gloussa, écoutant le chat lui raconter en détail comment il s’était fait sa blessure de guerre, sans cesser de boire, et de nonchalamment finir la bouteille.
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________________________________________ 2019-11-02, 20:11



Alejandro & Rémi



C'est pas pour moi ... c'est pour un ami !



Son regard émeraude n’avait pas quitté Rémi depuis qu’il était revenu s’assoir. Son geste, l’avait touché, il fallait le reconnaître. Bien sur, il savait qu’il allait s’inquiéter, c’était pour ça, qu’il avait longuement hésité à lui dire. Il connaissait la propension de son ami à angoisser pour un rien, alors là … et puis ils étaient amis ! Lui aussi aurait été fort inquiet si c’était l’inverse. Bon, après il aurait temporisé, relativisé même. S’il le faisait, ce que déja il savait le faire, et qu’il était doué là dedans. Alejandro aurait bien aimé que Rémi pense la même chose à son encontre. Enfin ce n’était pas vraiment le cadet de ses soucis. Il ne voulait tout simplement pas que le rat se fasse un sang d’encre et qu’il se gâche la soirée avec des potentiels imaginations dramatiques. Il était là. Avec un pansement. Mais entier et en bonne santé. C’était le principal. L’essentiel même ! C’était pour ça qu’il avait changé de sujet, pour aller sur un autre beaucoup plus léger et sympathique.

“Mais je ne me moque pas du tout !”


Il prit un air offusqué. C’était la vérité en plus, il ne se moquait pas, même si son sourire pouvait laisser penser le contraire. Il réfléchissait juste, trouvant Rémi vraiment … vraiment adorable ! Et en plus, il aurait eu l’air malin de se moquer, sachant qu’il était bien pire que lui niveau romantisme. Il n’avait tout simplement pas eu l'occasion de lui montrer, sortant uniquement la carte du séducteur, comme à son habitude. Il le laissa parler, en profitant pour terminer son énième cocktail avant de se redresser légèrement.

“Rémi … là … je ne te parle pas de rencontrer quelqu’un pour faire ta vie avec … mais juste pour … pour te faire plaisir le temps d’une soirée !”

Il y allait doucement. Lui n’avait aucun tabou. Il pouvait parler de tout et de rien sans véritable grand gène. Alors discuter de sexe ne le dérangeait pas. Néanmoins, il savait que ce n’était pas le cas pour son vis à vis, qui prit d’ailleurs une superbe couleur carmin au niveau du visage. Il lui redonna même un coup de pied avant de s’affaler dans le fauteuil. Cette position lascive titiller la vision de l’ancien chat, qui soupira fortement par les narines. Quand est ce que Rémi allait se rendre compte du potentiel qu’il avait ? Même là, -sans doute encore plus là-, il était si désirable. Surtout qu’il n’était pas uniquement qu’un corps. Il avait le cerveau qui suivait derrière et Alejandro appréciait grandement. Combien de fois il avait levé les yeux au ciel quand ses conquêtes ne lui parlaient que de télé réalités ou de potins dont il en avait que faire ? Des dizaines et des dizaines de fois. Oh moins, Rémi avait de la conversation. Un point non négligeable, que ce timide maladif, négligé bien sur.

“Comme on dit, jamais deux sans trois.”

Alejandro ricana, passant sa langue sur ses lèvres dans un geste banal avant de lever la main en signe d’excuse. Il le lui avait dit, il valait mieux qu’il le prenne en rigolant plutôt que de se le ressasser en portant tout le poids du monde sur ses épaules. Elles étaient parties ? Grand bien leur fassent ! Elles ne savaient tout simplement pas ce qu’elles perdaient et la prochaine serait chanceuse de le trouver.

“Aaaah … Rémi, Rémi, Rémi …”

Lui donnant à son tour un petit coup de pied, il avança son torse, se pliant presque en deux dans le fauteuil pour le scruter avant de faire une petite moue.

“C’est là, la chose que tu ne comprends pas !”

Avant de reprendre la parole, il héla Greg, lui montrant le verre de Rémi pour qu’il lui amène une bouteille de vin. Forcément, le garçon ne compris pas immédiatement ce qu’il lui demandait et Alejandro du hurler qu’il voulait deux bouteilles de vins. Du blanc pour Rémi et du rouge pour lui.

“C’est ça qui est bien en plus.”

S’il avait donné l’impression à Rémi de ne pas l’écouter, ce n’était encore là, qu’une impression. Alejandro avait cette capacité d’être fait d’illusions et de brouiller les cartes, ne montrant jamais réellement le fond de sa pensée, même sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue. Mais, il fallait avouer, qu’en présence de Rémi, il était bien plus honnête qu’avec n’importe qui.

“Bien sur que non ! Cela va te donner l’opportunité de rencontrer tout un tas de personnes. En plus, connaissant de réputation notre cher Mattarella, tu pourras faire ton ‘marché’, si je peux me permettre.”

Oh oui. Le directeur était un joyeux luron. Queenie lui en avait parlé quand ce dernier avait été élu président de l’université. Elle avait eu besoin de se défouler à la salle d’escrime, et Alejandro ne refusait jamais un entraînement avec la chevalière, pour toujours progresser. Il avait pu vérifier par lui même quand une jeune étudiante l’avait invité à une des soirées de la fameuse fraternité. 100% débauche. Il avait même été étonné que cela puisse se dérouler aussi tranquillement. Il en avait fait plusieurs, par la suite, et au final il avait bien compris qu’on laissait faire ça à Luci, grâce aux excellents résultats qu’il montrait.

“Peut être que tu croiseras même Sloan tiens ! Je viens d’y penser, il donne des cours lui aussi depuis la rentrée.”

Forcément, quand Sloan lui en avait parlé, il n’en avait plus été étonné, se demandant quand même comment tout cela allait finir. Or ce n’était pas son problème… enfin jusqu’à ce que Rémi lui annonce qu’il avait été embauché. Si ce dernier s’inquiétait -encore- vu qu’il venait de lui dire de faire attention, en y réfléchissant bien, il se demandait si c’était une bonne idée pour le rat innocent qu’il était de fréquenter un tel lieu.

“Hum mais oui, t’en fais pas. J’ai 9 vies je te rappelle.”

“Contrairement à toi …” murmura t’il entre ses dents, une façon de lui dire aussi de faire attention, même si, il avait tout fait pour qu’il ne l’entende pas. Greg posa les deux bouteilles ouvertes sur la table en se dodelinant, avant de partir plus loin dans la salle, qui commençait à se vider petit à petit, l’ambiance se faisant aussi plus tamisé. La musique avait baissé en intensité, tout comme les lumières et Alejandro adorait particulièrement ce genre d’environnement.

“Tout à l’heure, tu parlais du célibat, des avantages et tutti quanti. Mais je suis entièrement d’accord avec toi. Regarde moi. Tu crois vraiment que je pourrais faire ce que je fais en couple ? La semaine dernière j’étais à Mexico, en train de courir dans les rues pour arrêter une pourriture. J’ai du me faire passer pour un trafiquant de drogue qui allait s’installer dans le cartel de Médéline. Forcément que c’est mal passé auprès des autres et que le gars m’a poignardé quand je m’y attendais le moins. Sauf qu’on ne me l’a fait pas à moi. Pas au Chat Potté ! Je ne suis pas n’importe qui ! Mais tu imagines un peu la scène que j’aurais eu en rentrant chez moi si la personne avec qui je vis l’aurait su ? Parce que bien sur, il est hors de question de mentir à ton amore. Ce n’est pas pensable.”

Il parlait tout en servant le vin, ne se rendant même pas compte qu’en vérité, c’est ce qui s’était déja passé, quelques instants auparavant.

“Et je t’ai dis que tu ne comprenais pas car tu ne comprends pas que je ne te dis pas d’être en couple avec telle ou telle demoiselle que tu rencontres sur n’importe quel site, mais juste de coucher avec elle ! Juste une nuit de folie où tu prends ton pied !”

Il lui tendit son verre, trinquant avant de boire le sien. Passer du rhum au vin n’était pas désagréable, mais il lui manquait une bonne entrecôte mine de rien pour savourer correctement son verre.

“Et le lendemain hop, tu pars, tu ne la revois pas. Pas d’embrouilles, pas de soucis, et je peux t’assurer que tu seras beaaaaucoup plus détendu. Tu pourras mettre ton énergie dans autre chose que tes fourneaux sans avoir un stress quelconque. Au contraire, ça va te le faire partir. Le sexe, c’est un très bon anxiolytique.”


Ce n’était pas pour rien s’il en était accro. Certes, il adorait tout le rituel qu’il y avait avant. La drague, la séduction, les jeux de regard, les frôlements de bras, de jambes, mais il fallait bien avouer, que l’acte en lui même lui procurait diverses sensations dont il n’arrivait plus à se passer.

“Rémi, il faut vraiment que tu ais confiance en toi. Je te le redis et te le répète, en plus d’être une personne géniale, quoi qu’un peu pénible quand il faut la pousser en dehors de sa zone de confort …”

Il sentit le pied du géant lui écrasait le sien alors qu’il rigolait, sa langue un peu en dehors de sa bouche après qu’il ait bu de son verre de vin rouge, il reprit un peu plus sérieusement.

“... tu n’as rien à craindre. Niveau physique énormément d’hommes aimeraient avoir le tien. Tu fais craquer plus d’une femme et tu ne t’en rends même pas compte. Tu passes à côté de tellement d'opportunité parce que tu te mets des œillères. Enlève les et tu verras que tu es quelqu’un de très très attirant.”

Il le voyait bouger, planqué derrière son verre de vin, et il leva les yeux au ciel avant de lui donner une petite claque sur sa jambe qui venait toucher la sienne.

“Je suis honnête quand je te dis ça et je te parie que je peux te faire repartir avec quelqu’un ce soir ! Là, dans le lot qui reste, y en a pas une qui t'intéresse ?”

Il fallait qu’il aide. Certes, il lui avait dit que la prochaine personne serait peut être celle de sa vie, mais il fallait qu’il aide à choper. Il n’avait pas pitié mais ce n’était pas loin. Il se devait de le sortir de ce marasme noir dans lequel la sorcière l’avait mis, réduisant sa confiance à peau de chagrin. Il se devait de lui faire passer un bon moment. Il en avait envie surtout, se rendant compte que ce n’était pas la première fois que le bien être et le bonheur de Rémi lui importait autant.



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________________________________________ 2019-11-03, 16:39

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Rémi avait… Chaud. Très chaud. Trop chaud. Il avait l’impression d’avoir le ventre en feu, les joues en braises et le cerveau en vapeur, si bien qu’il n’arrêtait pas de glousser en entendant Alejandro lui faire autant de compliments. Rémi n’était pas vraiment habitué à ce qu’on lui en fasse, en dehors de sa cuisine, et encore moins sur son physique. La seule chose que l’on retenait de lui, c’était souvent sa taille, et c’était tout, à croire qu’il n’était rien de plus que quelques centimètres en plus que la majorité des humains. Un comble, quand on savait qu’il était à l’origine, un rat. Mais tout de même, c’était la seule chose que l’on retenait de lui, et son père lui avait si souvent dit qu’il l’était, trop grand, qu’il avait finit par en concevoir une sorte de honte malgré lui. Raison pour laquelle il était toujours courbé, pour se diminuer un peu. Mais entendre Alejandro lui dire qu’il était ‘beau’ -du moins, pas trop mal- le fit… Glousser. Et rougir. Et boire une gorgée de plus pour tenter de le dissimuler, mais peine perdu.

Le fait qu’Alejandro le trouve ‘beau’ le rendait… Etrangement content. Même plus, cela le rendait… Heureux. Pour une obscure raison, mais qui tournoyait dans son esprit, le rendant étrangement jovial, à moins que cela ne soit du qu’à l’alcool qu’il continuait d’ingurgiter, le poussant à fixer plus encore son vis-à-vis, à mesure que la lumière tamisée semblait décroître. Il était tard, bien tard, la fatigue du travail commençait à disparaître dans un maelstrom d’alcool, et ses yeux se firent plus profonds, observant le col baillant de la chemise d’Alejandro, ses yeux d’un vert envoûtant, et ses lèvres qui laissaient entrevoir ses dents, sa langue et où parfois, il glissait ses doigts, vieux tic qu’il semblait avoir depuis toujours, mais que Rémi sembla découvrir à cet instant… Et qui lui provoquait des fourmillements étranges dans le corps.

-Je sais pas si je pourrais faire comme toi, Alejandro, finit-il par répondre, son pied toujours posé près de celui du chat, les jambes écartées, affalé sur son fauteuil. Coucher et partir comme un voleur, c’est pas mon style. Je crois que j’aime un peu trop faire le petit déjeuner du lendemain matin. Au moins, si j’ai été nul, je peux me rattraper comme ça !

Il le dit en souriant, même si personne encore ne lui avait fait de telles remarques. En général, on louait même plutôt sa grande taille, lui permettant de tenter pas mal de choses, surtout le Lotus, que les femmes avec qui il avait pratiquer en derniers avaient eu l’air de grandement apprécier. Mais surtout, cela lui permettait de faire des mouvements amples, entiers et précis, de poser ses mains partout à la fois et de cambrer ses reins pour plus de… Sensations. Rien que d’y penser, Rémi se mit à glousser, secouant la tête comme pour lui même. C’était idiot de songer à cela, surtout maintenant, alors qu’il ne pouvait guère que rêver à ce genre de chose… Et en parlant de rêve, ses joues se mirent à rougir, à l’instant où Alejandro passa ses doigts sur sa bouche, comme pour s’essuyer.

-Je… Je ne sais pas si je serais convier aux soirées de l’université, bafouilla-t-il, après s’être raclé la gorge, se redressant un peu dans son fauteuil, en refermant ses jambes. Après tout, je ne suis qu’un assistant de langue, c’est rien du tout, j’ai à peine quelques heures de cours par semaine… Qui est Sloan ?

Il fallait qu’il change de sujet, et vite, car il commençait à ressentir un certain inconfort au niveau de son entrejambe et cela n’augurait rien de bon ! Rien de rien, absolument rien, et c’était probablement lié à la fatigue, rien de plus ! Il était debout depuis 5h du matin, bientôt 24h, son corps devait juste manifester sa fatigue, cela n’avait strictement rien à voir avec… Quoi que ce soit. Ou qui que ce soit.

-Oh euh… Je… Je ne sais pas, je n’ai pas… Vraiment regarder, marmonna-t-il, quand le chat insista, le faisant à nouveau se trémousser sur son siège.

Rapidement, il fit semblant de regarder vers le comptoir, sans réellement voir qui que ce soit, hormis le visage d’Alejandro qui lui aussi, s’était tourné pour observer la foule de ces gentes dames. Et malgré lui, Rémi se sentit rougir, se renfonçant dans son siège pour boire une nouvelle gorgée, avec l’excitation d’un adolescent observant à la dérobé son amour d’été.

-Alejandro…. Je peux te poser une question ?

Le chat eut l’air surpris de son timbre, soudain beaucoup plus grave, mais il acquiesça, se penchant vers Rémi, qui, après avoir prit une courte inspiration, posa enfin la question qui le tiraillait depuis des semaines.

-Comment ça se passe… avec un homme ?

A la manière dont Alejandro écarquilla les yeux, Rémi su qu’il avait fait une erreur. Aussitôt, son sang se mit à courir dans ses veines, et il se redressa, reposant son verre tout en gardant ses jambes serrées.

-C’est pas pour moi hein, c’est pour… Un ami. En fait je… Je me renseigne, et comme, je crois que toi, ben tu as déjà… Essayer, je me disais que peut-être tu pourrais… Mais c’est rien, oublie ma question, je trouverais bien sur internet, si jamais ! Oublie c’est vraiment pas… Pas important…

Il avait secouer les mains dans tous les sens, comme souvent lorsqu’il était gêné, avant de se prostrer, les mains jointes sur ses genoux, dans une attitude rappelant beaucoup trop les servants de messes prit en faute. Il n’aurait jamais du poser cette question, pourquoi avait-il posé cette question ? C’était stupide, stupide ! Il allait croire qu’il essayait de le draguer, alors que ce n’était pas du tout le cas ! Pas du tout… Il n’était… pas du tout attiré par lui et… C’était juste… De la curiosité…. ?

-Oublie ce que je t’ai demandé, c’était… C’est rien je… Oublie s’il te plait.

Il n’osait même plus le regarder en face, bien trop gêné. Allait-il le repousser maintenant ? Ou lui dire qu’il ne ressentait pas la même chose pour… Mais qu’est-ce qu’il ressentait lui même ?! Il n’avait jamais, jamais rien éprouvé pour un homme, jamais ! Comment savoir si ce qu’il ressentait était… Certes, il trouvait Alejandro incroyable, et très intelligent, bourré de talents, et franchement très beau, et oui, il comprenait totalement que des centaines de jeunes femmes soient déjà passés dans son lit et oui, cela l’agaçait un peu d’y penser, mais est-ce que cela prouvait quoi que ce soit ?! Non ! Il n’était pas… Pas du tout attiré par… Lui...

Et si Alejandro ne voulait plus le revoir. Et si cette stupide question l’amenait à ne plus jamais vouloir le voir? Cette possibilité lui fendait le coeur, bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Alejandro était plus qu'un simple ami, c'était quelqu'un dont il se considérait proche et qu'il considérait comme son... Meilleur ami? C'était même plus que cela désormais, c'était presque comme si... Comme si l'idée d'être séparé ou éloigné de lui lui était... Intolérable. Comme si l'idée de ne plus jamais le voir lui faisait beaucoup trop mal. Comme si...

Merde. Il était quand même bien amoureux, pour un hétéro....
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C'est pas pour moi ... c'est pour un ami ! } ft Rémi LePetit    _



________________________________________ 2019-11-10, 13:39



Alejandro & Rémi



C'est pas pour moi ... c'est pour un ami !



Jouant avec le verre qu’il avait entre les doigts, son regard s’était perdu sur les quelques âmes qui restaient encore à la Pleine Lune. Il y avait quelques personnes intéressantes, d’un point de vue physique, mais rien de vraiment exceptionnel et pour Rémi, il voulait quelqu’un d’exceptionnel. C’était son ami. Un ami proche. C’était normal après tout qu’il veuille l’aider, surtout dans ce domaine. Il n’allait pas lui donner une moche. Il ne manquerait plus que ça. Alejandro pouvait être cruel, et ses yeux perçants lui disaient que personne n’était vraiment à la hauteur de son ami. Peut être qu’ils devraient aller faire un tour, dans un autre bar de la ville. Aller chez Claude. Là, il y aurait du beau monde, il en était sur.

“Hum ? Tu disais ?”

Tournant finalement la tête vers lui, il leva les yeux au ciel quand il répéta.

“Tu es vraiment idiot de dire une chose pareille.”

Etre lâche, était à la portée de tout le monde, du premier quidam possible. Le courage par contre, de rester et d’affronter la personne, n’était pas chose aisée. C’était pour cela que lui, prenait toujours la fuite. Dans ce domaine, Alejandro n’était pas courageux. Combattre le véritable mal ne lui faisait pas peur. La preuve avec le pansement qu’il arborait sur le flanc, mais rester au petit matin pour voir le visage de sa conquête. Ce n’était pas possible. Il n’avait pas envie. que l’on puisse croire qu’il pourrait y avoir autre chose que du sexe. Prendre le petit déjeuner était un acte bien trop intime pour qu’il le fasse avec ses amants de passage. Bizarrement, ses traits s’affaissèrent un peu, son regard se voilant légèrement en pensant au dernier petit déjeuner qu’il avait pris avec quelqu’un qui avait dormi dans le même lit que lui. Tilda. C’était faux bien sur. Cette stupide malédiction qui lui embrouillait le cerveau et les sens, mais il ne pouvait s’empêcher d’être triste. Même si l’illusion était présente, il ressentait au plus profond de lui des sentiments. Eux n’étaient pas iréels. Quand il pensait à ce nom, une amertume et un chagrin immense lui serraient la gorge. Ses doigts se crispèrent un peu plus sur le verre et il se redressa pour se le remplir. Il n’avait pas envie d’être mélancolique ce soir. Non, il avait envie de passer une bonne soirée avec Rémi, de ne pas penser à ce genre de choses.

“Après ce n’est qu’une suggestion qui te faciliterait la vie… puis entre nous, si t’as été mauvais c’est pas vraiment un petit dej’ qui va rattrapait vu qu’en général la femme se barre avant toi. On dit des hommes mais nous ne sommes pas les seuls à faire ça.”

Qui n’avait jamais connu de pannes ? Où de mauvaises passes ? Quand Alejandro entendait certains de ses collègues se vantaient sur leurs performances dignes des plus grandes pornstard, il rigolait grandement. Personne n’était tout le temps parfait. Même lui, avait eu quelques soucis et il avait la grandeur d’égo de le reconnaître. Sans doute parce qu’il avait plus d’un tour dans son sac et pas uniquement besoin de son pénis pour contenter la personne dans son lit à ce moment donné.

“Pourquoi donc ? Luci invite tout le monde. La preuve, j’y suis moi même allé !”

Alejandro fronça les sourcils en voyant Rémi d’un coup mal à l’aise. Certes, le président de l’université dégageait un charisme impressionnant, mais le chef cuistot n’avait pas à se rétracter de la sorte. Il allait continuer de lui dire de ne pas se faire de soucis quand il posa cette question.

“Pardon ? Tu me demandes qui est Sloan ?”

La surprise fut énorme de la part du chat, qui s’avança même sur son siège. Comment Rémi avait il pu oublier qui était Sloan, alors qu’il devait lui en parler au moins une fois par jour et il savait qu’il n’était pas le seul à le faire.

“Je crois vraiment que là, faut que tu arrêtes de boire … ça vient de te griller quelques neurones.”

Il préféra le prendre à la rigolade plutôt que de se vexer. C’était ça. Rémi avait juste ‘oublié’ à cause de l’alcool et pas parce qu’il ne l’écoutait pas quand il parlait. Buvant son verre de vin tout en soupirant, re-levant les yeux au ciel en pensant que Rémi lui avait quand même dit qui est Sloan, il se tourna vers lui quand il l’appela.

“Savoir qui est Sloan ?”

Finalement il pouffa lui même de rire, tout en faisant un petit geste de sa main libre, se pinçant les lèvres entre elles. Or il remarqua que la position corporelle de l’ancien rat avait changé, évolué même et cela l’intrigua fortement, essayant de reprendre son sérieux malgré l’alcool qui commençait à faire effet, aussi chez lui.

“Oui, bien sur.”


Il attendit quelques secondes avant que sa bouche ne fasse un o quand Rémi énonça son interrogation. Avait il, lui aussi, bien comprit la question qui venait d’être posé ? Rémi venait il de rechanger de sujet pour lui poser une question sur le sexe ? Alejandro n’en revenait pas, et il faillit même en faire tomber son verre de vin, qu’il rattrapa in extremis grâce à ses réflexes de félin. Le posant délicatement sur la table, ses sourcils qui n’arretaient pas de bouger se mirent à faire une sorte d’accent circonflexe au dessus de ses yeux, quand il remarqua la différence entre son attitude et sa question. Pour un ami … mais bien sur … Si c’était vraiment pour un ami, il serait resté lascif dans le fauteuil, et pas recroquevillé sur lui même comme s’il avait dit la plus grosse bêtise de la terre entière, lui ayant fait perdre une somme d’argent important à un jeu télévisé. Alejandro ne put s’empêcher de sourire, le coin de sa lèvre se retroussant plus carnassier qu’il ne l’aurait voulu. Comme ça, Rémi était curieux de la chose ? Qui aurait cru cela ?

“Si tu cherches sur internet, tu risques de faire un malaise selon ce que tu vas taper.”

Pouffant, il attrapa la bouteille de vin blanc pour le resservir. Là, Rémi en avait bien besoin. Il était pire qu’une pelote de nerf. Tout en lui tendant, il posa sa main gauche sur son genou, en lui faisant un petit clin d’oeil.

“Alors tu vas dire à ton ‘ami’ , qu’au final ce n’est pas si différent qu’avec une femme dans un sens.”

Se levant, il tourna autour du fauteuil de Rémi, qui leva la tête vers lui. Tête qui pouvait faire concurrence à son propre verre de vin qu’il venait de terminer et qu’il avait posé sur la table au passage.

“Déja, même par curiosité, ça ne sert à rien de se forcer. C’est le meilleur moyen de s'en dégoûter.”


Il finit par s'asseoir sur le rebord du fauteuil, sa hanche frôlant le bras du brun.

“Dans mon ancienne vie, je n’avais jamais testé. Après tout, ce n’était pas naturel pour un chat d’aller avec un autre chat.”

Son regard se fit plus perçant, se plantant dans les deux iris de Rémi, qu’il vu frissonner en évoquant son ancienne condition.

“Mais étant humain, c’est une possibilité qui m’est apparue. Pourquoi s’en priver ? Pourquoi se restreindre qu’à une seule catégorie de personne alors que la beauté est partout ?”

Tel le prédateur qu’il était, il se pencha un peu plus avant de se redresser, jouant avec lui, et passant sa main dans ses cheveux noirs.

“La première fois que j’ai couché avec un homme, c’était surtout parce que sur le moment, j’avais pensé que c’était une femme. L’une des drag-queen de chez Claude.”

Il éclata de rire, continuant mine de rien de détendre l’atmosphère et surtout par la même occasion Rémi. Il savait qu’il n’était pas très à l’aise avec ce sujet, alors qu’il ne voyait pas le mal qu’il y avait d’en parler. Il n’y avait rien de plus naturel que le sexe. Même les animaux le pratiquaient, alors il n’y avait aucune honte à en parler.

“Puis après, j’ai continué d’aller jusqu’au bout, d’essayer avec un homme “homme” et c’était pas mal. Alors oui bien entendu que c’est différent qu’avec une femme dans le sens ou y a des trucs en plus et des trucs en moins.”

Il remarqua enfin le sourire de Rémi. Il allait y arriver, petit à petit, à le faire se sentir mieux.

“Mais dans l’acte en lui même, ce n’est pas vraiment comparable. C’est tout aussi bon. Personnellement j’aime bien les deux mais certains te diront qu’ils ont choisi. Tout le problème de ce qu’on appelle la norme sexuelle, là où on veut absolument te caser. Ce qui me fait rire ce sont les gens qui ont des idées arrêtés. Tiens, je vais parler au cuisinier là. Ça t’agace quand on dit qu’on aime pas un plat alors même qu’on y a pas goûté ? Et bah je pense, qu’en matière de sexe, c’est la même chose. Tant que tu n’as pas goûté, tu ne peux pas dire que tu n’aimes pas. Bon, après, je ne blâme personne. La peur de l’inconnue c’est difficile à gérer, et je comprends que la majorité des individus préfère rester dans leur zone de confort. C’est sans doute mon coté aventurier qui a parlé et qui me fait tendre vers ce que je ne connais pas.”

Plus il le fixait en lui expliquant ça et plus effectivement il avait envie de tester quelque chose. Il venait lui même de lui dire qu’il tentait toujours tout, qu’il adorait se jeter dans les bras de l’inconnu et que le danger le faisait frissonner. Posant sa main sur son épaule, il se pencha avec une rapidité folle vers le visage de Rémi pour l’embrasser. Chose qui le démangeait depuis un certain temps en réalité. L’ancien rat lui avait juste donné l’opportunité de le faire. Ses lèvres étaient douces et tellement appétissantes qu’il dut se retenir de ne pas les mordre dans un réflexe primaire. Il le sentit se tendre sous sa main mais cela ne l’arrêta pas à approfondir ce baiser, sa langue allant à la rencontre de sa consoeur. Il se recula au bout d’une poignée de secondes, quand l’air leur manqua à tous les deux.

“Comme ça, tu pourras au moins dire à ton ami, ce que ça fait d’embrasser une personne du même sexe et ton ressenti là dessus.”

Charmeur, il lui fit à nouveau un clin d’oeil tandis qu’il poussait un petit soupir. Il avait bien envie en vérité de lui montrer totalement, ce baiser n’ayant fait qu’attiser les flammes du désir qui se propageait à une vitesse folle dans son être. Or, connaissant Rémi, il avait déja l’impression de lui avait fait gravir le Kilimandjaro. Il n’avait pas envie de lui faire faire une syncope. Déja qu’il avait la sensation qu’il allait s’évanouir ... Alors il se leva pour aller se remettre à sa place, buvant maintenant carrément à la bouteille pour la terminer. Il serait dommage de gâcher un vin qu’il allait payer.



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Rémi LePetit
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________________________________________ 2019-11-18, 21:20

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Promis, rien à voir, je me renseigne juste...


Pourquoi avait-il donc posé cette fichue question ?! C’était la faute à l’alcool, à cette fausse confiance en lui que ça lui procurait, pourtant il le savait qu’il ne devait pas boire, ça lui donnait des idées à la noix ! C’était stupide, absolument stupide, et il s’en voulait comme jamais encore d’avoir finit par poser cette maudite question ! Il aurait mieux fait de ne rien dire, rien du tout ! C’était… Stupide…. Ridicule. Comme si Alejandro… Il savait qu’il avait déjà tenter la chose, mais de là à… A vouloir se l’entendre dire… Comme si c’était le problème principal. Le problème, c’était surtout qu’il n’arrivait plus à penser correctement, ses idées s’embrouillaient dans sa tête et le fait qu’Alejandro tourne autour de lui ne l’aidait pas du tout à se concentr…

Rémi fut coupé net dans ses pensées à l’instant où Alejandro se pencha vers lui. En toute honnêteté, il aurait parfaitement pu l’éviter. Il le vit arriver, se pencher vers son visage, il sentit ses doigts venir prendre son menton comme pour l’empêcher de fuir. Il aurait pu. Il ne le fit absolument pas. Pour une raison qui lui échappa totalement. Pourtant à l’instant même où ses lèvres touchèrent les siennes, un élan de panique terrassant envahit son corps, qui se crispa comme rarement auparavant. Comme si son corps lui ordonnait d’arrêter, avant qu’il soit… trop tard. Mais quand Alejandro força ses lèvres, il ne lutta même pas, complètement abasourdi, ses mains agrippées aux accoudoirs alors qu’il aurait aimé les passer dans ses cheveux gominés pour les déranger un temps soit peu et…

Ce fut Alejandro qui recula en premier, un petit sourire goguenard aux lèvres. Le même sourire qu’il avait en général quand il venait de faire quelque chose de vraiment fou ou dangereux, voir les deux en général. Un sourire victorieux, qui perturba énormément Rémi, et qui fit encore rétrécir d’avantage son pantalon, si la chose était encore possible. Dès qu’il s’en rendit compte, il rougit, avant de blêmir, le temps qu’Alejandro retourne dans son fauteuil, et termine la bouteille de vin, d’une traite. C’était… C’était… Il ne fallait pas qu’Alejandro le voit ! Si il s’en rendait compte… Rémi en mourrait probablement de honte !

-Faut que j’aille aux toilettes, parvint-il à articuler, se relevant aussi vite que possible, et se tournant quasi immédiatement, pour cacher le relief de son entrejambe.

Il cru entendre Alejandro lui lancer son approbation, et Rémi fila sans demander son reste, se précipitant en courant à demi dans les toilettes pour homme. Il s’effondra à moitié sur le lavabo, prenant sa tête entre ses mains, avant d’allumer l’eau froide, pour s’asperger le visage, plusieurs fois d’affilé. Qu’est-ce qui venait de se passer ?! Pourquoi…. Pourquoi Alejandro avait-il fait ça ? Est-ce qu’il l’avait vraiment fait ? Ou est-ce que les brumes de l’alcool l’avait fait fantasmer éveillé ? Malgré lui, il passa sa main sur ses lèvres, laissant son index s’y perdre. Non. Ça avait été réel. Il l’avait vraiment… embrassé. Et maintenant… il se retrouvait avec un problème de taille.

Même deux, pour être honnête ! Le premier se situant clairement dans son pantalon, et Rémi ne put s’empêcher de se regarder dans le miroir en maudissant son foutu corps de réagir aussi promptement, le second se trouvant dans la salle qu’il venait de quitter. Comment était-il censé réagir maintenant ? Certes, il avait quitter la salle, histoire de préserver un peu son image auprès de son ami mais qu’allait-il se passer quand il y reviendrait ? Alejandro allait-il simplement lui dire que c’était une blague, motivée par l’alcool ? Oui, c’était probablement ça, juste… Juste une blague. Entre copains. Juste… Mais pourquoi est-ce que ça le dérangeait à ce point ? Il n’avait pas envie que ce soit une blague ! Il n’avait pas envie qu’Alejandro se moque de lui, pas comme ça ! Il n’avait pas envie…

Malgré lui, il repassa ses doigts sur ses lèvres, son grand corps parcouru d’un frisson. Il ne voulait pas que cela soit une blague. Parce que ça n’en était pas. Pas pour lui. Si il avait posé la question, c’était pour une bonne raison. Certes, il ne voulait pas se l’avouer mais… Mais oui, c’était vrai, il trouvait Alejandro vraiment beau et séduisant, et même si c’était un homme, il avait déjà rêver de lui… dans des rêves plus ou moins chastes, qu’il aurait bien voulu se voir réaliser.

-Merde, marmonna-t-il, en français.

Fichu alcool. Pourquoi avait-il bu à ce point ? Il vivait très bien dans son déni, et sans le goût de ses lèvres sur les siennes ! Il vivait très bien en ignorant royalement le fait qu’il l’aimait plus que bien ! Il vivait très bien… Et maintenant ça. Qu’est-ce qu’Emile allait dire ? Qu’est-ce que son père allait dire ? Qu’est-ce que Colette et Alfredo allaient dire ? Aimer un autre homme… C’était… Une mauvaise idée, c’était tellement… S’appuyant contre le lavabo, Rémi soupira, emprunt à une brusque tristesse. Pourquoi lui ? Être immense n’était pas déjà un assez gros fardeau à porter ? Est-ce qu’il fallait qu’il soit différent à ce point ? Pourquoi ? Un long moment, Rémi resta prostré sur son lavabo, sa tête entre ses mains, soupirant des ‘pourquoi’ et des ‘merde’ aléatoires, sans cohérence autre que le fil incohérent de ses pensées embrumés d’alcool. Il fallait qu’il rentre chez lui. Qu’il rentre et qu’il espère qu’Alejandro était assez bourré pour oublier. Oublier ce qui c’était passé.

Il ne s’était rien passé...

Repassant une dernière fois de l’eau sur son visage, il se regarda une dernière fois avant de finalement ressortir, son estomac se serrant rien qu’à voir l’espagnol près de son fauteuil. Le bar était quasiment vide, et Alejandro avait déjà sa veste sur le dos, signe qu’il avait rater le coup de cloche de fermeture. Tant mieux. Comme ça il pourrait s’éclipser sans avoir à expliquer son départ. Du moins, il l’espéra mais à peine Alejandro le vit qu’il lui annonça qu’il avait commander des pizzas et qu’il l’invitait pour finir la soirée chez lui, tranquillement. L’estomac de Rémi se serra d’avantage, mais il eut beau protester et bafouiller qu’il allait rentrer, Alejandro insista et Rémi finit par céder, comme toujours. Ce fichu chat avait un tel sourire… Une telle prestance. Parfois Rémi avait l’impression que le monde était à ses pieds et qu’il pouvait tordre la réalité à sa guise, sans mal. Il était tellement impressionnant…

Rapidement, il enfila son manteau, tentant de payer mais le barman lui annonça que c’était déjà fait, et Alejandro du sautiller légèrement pour venir passer son bras autour de son cou, le pliant à moitié, ce qui eue le mérite de le faire rire. Maladroitement, il passa son bras autour des hanches du chat, qui lui raconta une énième aventure faîtes de danger et de rebondissement, que Rémi écouta avec la même admiration que d’ordinaire. Il parvint même à rire, sincèrement, à l’une de ses blagues salaces, et quand il se planta devant lui, mimant un fleuret pour le combattre, Rémi se prêta aux jeux, s’amusant à lui aussi croiser le fer, comme des adolescents désoeuvrés au milieu de la nuit. Ils s’attirèrent même des insultes d’une fenêtre qui se rouvrit, les obligeant à déguerpir pour ne pas prendre un sceau d’eau sur la tête ! Ils finirent leur course dans une ruelle suivante, celle d’Alejandro, où ils finirent, courbés en deux, à tenter de retrouver leur souffle, à moitié hilare.

Rémi du respirer profondément, et éclater de rire plusieurs fois avant de retrouver son souffle, et sans s’en rendre compte, il s’approcha d’Alejandro, bien plus que ce que la bienséance préconisait. Alejandro était magnifique, un homme avec beaucoup de charisme et un charme fou. Rémi ne pouvait pas le nier. C’était tellement… Evident, ça émanait de lui comme sa propre maladresse irradiait de toute part. Il était… Il était parfait, aussi beau que fort, courageux que généreux, un peu imbu de sa personne mais en même temps, à sa place, Rémi l’aurait été aussi. Il était… Tout ce que lui n’était pas. Et ça ne le rendait que plus attirant encore, si son physique n’avait pas suffit.

Sans s’en rendre compte, Rémi prit son visage entre ses mains, et il le poussa contre le mur de sa résidence, profitant éhontément de sa taille pour l’embrasser à nouveau. Cette fois, ce fut lui qui força ses lèvres, son corps se lovant au sien, dans l’obscurité de la ruelle. Tout le monde pouvait les voir, mais à cet instant, Rémi s’en foutait totalement. L’alcool faisait son travail, le désir le reste, et quand il sentit les mains d’Alejandro se glisser dans les poches arrière de son jeans, Rémi sursauta à demi, à moitié surpris de le voir répondre. Il continua à l’embrasser jusqu’à ce qu’une moto finisse par les interrompre, la livreuse se raclant la gorge pour se faire remarquer. Aussitôt, Rémi rougit, s’écartant d’Alejandro, qui paya la jeune femme, qui ne fit pas le moindre commentaire, et reparti sans un mot désobligeant. Pourtant, Rémi sentit un début de panique poindre dans sa poitrine, mais Alejandro le balaya du revers de la main, en l’attirant à lui pour un baiser, avant de déverrouiller la porte, une pizza sous le bras, et l’autre main dans celle de Rémi.
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Alejandro De La Vega
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Alejandro De La Vega

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C'est pas pour moi ... c'est pour un ami ! } ft Rémi LePetit    _



________________________________________ 2019-11-19, 23:25



Alejandro & Rémi



C'est pas pour moi ... c'est pour un ami !



“Va va mi pequeña rata”

Il fit un petit geste de la main, la bouteille toujours dans l’autre quand Rémi, pâle comme la mort s’éclipsa. En temps normal, il l’aurait bien entendu retenu. Il aurait fait quelque chose. Il aurait certainement suivi pour voir s’il n’allait pas s’évanouir dans un coin ou faire une syncope. Pour l’aider, pour le secourir même, pour ne pas le laisser tout seul avec ses angoisses. Or il n’en fit rien. Tout simplement parce qu’il pense qu’il était un grand garçon et que rien ne pourrait lui arriver. Si jamais il se sentait mal, il crierait, ferait du bruit et il irait. Là, il était bien, assis - à moitié allongé- dans le fauteuil moelleux. Il se mit même à ronronner quand il joua avec la pelote de laine qu’il avait dans la poche, sorte d'anti stress qu’il avait toujours sur lui. Pourquoi lui même serait il stressé ? Il ne l’était pas … pas vraiment. Il le serait plus tard, quand l’alcool redescendrait et qu’il comprendrait qu’il avait fait faire les montagnes russes au coeur de Rémi. Pour le moment, là non plus, ce n’était pas vraiment son problème. Alejandro pouvait avoir de temps en temps un côté égoïste, comme tous les chats par ailleurs, qui ressortait. Ce qui le travaillait fortement était ce qu’il ressentait. Là, maintenant, s’il l’aurait rejoint dans les toilettes, ça n’aurait certainement pas été pour voir s’il allait bien. Oh non. Il avait envie d’autre chose, de beaucoup plus ...sportif. Ce n’était pas la première fois que ses entrailles se tordaient de désir quand il apercevait le cuistot, mais ce soir. Ah ce soir ! Il venait de passer un cran au dessus. C’était lui qu’il voulait dans son lit et personne d’autre. Comme une évidence. Et quand Alejandro voulait quelque chose, il l’obtenait. Il n’était pas connu pour ses échecs, mais bien ses réussites. Si Rémi, avait inventé tout un mensonge, lui qui pourtant ne mentait jamais, c’était bien parce qu’il y avait anguille sous roche. Cela tombait bien, les anguilles faisaient partis des plats préférés de l’ancien chat. Rémi était l’honnêteté même et Alejandro voyait qu’une seule chose qui l’aurait poussé à aller contre ses valeurs. C’est que cela le gênait. Certes, beaucoup de choses le dérangeait, mais ça … la sexualité, était certainement dans les sommets. Pour un ami … le prenait il vraiment pour un idiot ? Non, bien sur, Rémi n’était pas comme ça, il le savait, c’était aussi pour cette raison qu’il en était venu à la conclusion que la question était tout simplement pour lui. Il voulait savoir. Mais c’était bien beau de savoir, s’il ne servait pas à une application concrète c’était du vent. C’est ce qu’estimait en tout cas le chat. Alors pourquoi ne pas être lui même l’instigateur de cette application. En y réfléchissant, il n’avait pas vraiment envie que quelqu’un d’autre que lui montre ce genre de chose à Rémi. Une pointe de possessivité traversa sa poitrine. Non, il n’avait vraiment pas envie, que par exemple Rémi teste avec Greg, ou avec Sloan, ou avec Luci, ou avec n’importe qui d’autre que lui. Il voulait … rester spécial à ses yeux. C’était étrange, cette sensation qu’il ressentait, qui le fit même glousser, et qui s’accentua justement, quand le barman arriva vers lui.

“Alleyyyyandroooooo”

Bon sang qu’est ce qu’il pouvait être irritant. Le concerné haussa un sourcil tout en lui lançant un regard plein de dédain et de jugement.

“Dis moi, la grande perche là … elle est plutôt du genre à faire du sale ? Non parce que figure toi que mon PC de ce soir m’a laché et je me retrouve un peu en rade … Aguistin il a foutu sa ceinture de chasteté et …”

Et Greg n’eut pas le temps de finir sa phrase car Alejandro venait de lui envoyer la bouteille de vin en pleine figure. Bien sur, le barman ne put l’éviter et il poussa un cri de douleur en râlant. Justement, Aguistin lui avait dit que cet abruti avait un seuil de résistance à la douleur beaucoup plus élevé de part son ancienne condition, alors il n’allait pas se gêner.

“Mais tu es tellement méchant ! Vous êtes même pas ensemble alors j’ai le droit de demander s’il a envie de me prendre dans la cave ce soir !”


En vérité, il ne savait pas s’il devait rire, avoir pitié, ou le prendre au sérieux. Au final, Alejandro se redressa un peu, poussant un soupir tandis qu’il avait son téléphone à la main et qu’il pianotait dessus avec rapidité.

“De 1, non tu n’as pas le droit de demander. De 2, c’est trop tard car il passe la soirée avec moi. De 3, pour preuve, regarde, on va manger pizza. De 4, tu l’approches, je t’énuclée avec mes griffes. Capito ?”

Tout en parlant, il les avait sorti de la main gauche, pour bien lui faire comprendre qu’il n’hésiterait pas à s’en servir. Greg était idiot et maladroit. Il n’avait pas envie qu’il effraie Rémi pour les prochaines années à venir. Et puis … il n’avait tout simplement pas envie qu’il s’approche de lui. C’était comme ça, il n’avait pas envie de se justifier.

“Apporte moi l’addition plutôt que de chercher les embrouilles. Tu sais très bien que tu ne fais pas le poids …”

Son sourire s'agrandit et il n’eut pas besoin de finir sa phrase pour que Greg comprenne qu’il parlait de lui. Il partit tout en rouspétant, se tenant toujours la joue fendue avant de revenir avant le montant qu’il régla en carte bleue.

“Aguistin veut plus, Jb veut pas, Viktor veut pas, Gaby’ veut pas, personne ne veut de moooouaaaah je ne comprends pas pourquoiiiiiii. Et toi ? Dis ? Tu veux pas qu’on couche ensemble.”
“Non.”

Il secoua la tête, totalement désespéré d’un tel énergumène. Heureusement, Rémi revient -enfin- des toilettes, l’air encore plus décompensé que tout à l’heure.

“Ça va ? T’as vomi ? Alors ça ira mieux dans quelques instants.”

Il avait dit ça, doctement, d'un grand professionnalisme. Après tout ... les boules de poils étaient son plus grand ennemi ! Et maintenant, même en étant humain, il se tapait de cruels problèmes d'estomacs ... il n'aurait jamais la paix avec ça ! Les mains dans les poches, il pencha la tête en le voyant aller vers le comptoir pour le plus grand plaisir de Greg. Oh non, ça n’allait pas se passer comme ça. Rapidement, avec agilité, Alejandro le rejoignit pour lui faire prendre la direction de la sortie, avant de lancer un regard noir au barman. Une fois dehors, il se l’enleva entièrement de l’esprit, totalement focalisé sur celui qui avait sa main posé sur sa hanche. Que faire pour l’avoir ? Comme d’habitude ? Certainement. Non ! Il allait faire plus, encore plus que les tactiques de séduction qu’il mettait en oeuvre pour mettre dans son lit la femme qu’il avait rencontré sur Tinder. En fait, sans s’en rendre vraiment compte, il était juste lui. Comme il était habituellement. Exubérant. Discutant avec cette verve incroyable qu’il avait. Ce sens de l’aventure qui coulait dans ses veines le conduisant à répondre à ce baiser … Ce baiser qu’il l’avait surpris pendant les premières secondes, ne s’y attendant pas vraiment. Ok, c’était prévisible. Il avait envisagé cette situation, mais n’aurait jamais pensé que Rémi en serait l’instigateur. Ce n’était pas pour lui déplaire. L’adrénaline de la course pulsait dans ses veines, et si la moto n’avait pas crissé, il aurait pu aller loin, beaucoup plus loin dans cette ruelle, ses mains touchant son postérieure comme une preuve de ce qu’il comptait faire. Ne se démontant pas, il tendit le billet pour récupérer les pizzas tout en faisant un grand sourire charmeur. Il en passa une à Rémi, pour éviter de faire une catastrophe quand il allait rentrer chez lui, enfin … chez Helios.

“J’ai pris 4 fromages pour toi … les clichés ont la vie dure n’est ce pas …”

Il gloussa en rentrant dans l’appartement, allumant les lumières de l’espace cuisine pour donner un aspect taminé au salon, séparé par un grand îlot. Il déposa les pizzas sur la table basse avant de retourner dans la cuisine.

“Fais comme chez toi.”


Il ne se préoccupa pas tout de suite de Rémi, fouillant dans les placards à la recherche d’alcool. Car il ne fallait pas se mentir, c’est lui, le coup de pouce qu’il fallait, et il n’allait pas du tout s’en priver. En revenant avec une bouteille de vodka et une de whisky, -merci Helios-, il trouva Rémi affalé nonchalament dans l’un des grand fauteuil, et cette vision, était, clairement, érotique. Cette pensée frappa Alejandro avec grande force. Il l’avait bien sur, déja remarqué. Forcément. Mais là, c’était tellement poussé à l’extrême. Il n’avait jamais vu Rémi comme ça, et ça lui plaisait. Il avait comme l’impression de voir le Rémi cuisinier, derrière ses fourneaux, respirant la confiance et la suffisance. Il passa sa langue sur ses lèvres, les humidifiant, tandis que son regard se faisait beaucoup plus perçant, beaucoup plus sombre, fixant sa proie, presque obnubilé.

“Je … je dois avoir du soft dans le frigo.”


Il se reprit très vite, effaçant l’instant de trouble qu’il venait d’avoir en posant tout sur la table et en s’installant sur le fauteuil qui faisait le coin avec celui de Rémi.

“On sera plus à l’aise, pour discuter ici. Du coup … tu avais des questions, des interrogations sur ce que je t’ai dis tout à l’heure ?”


Surtout, ne pas le brusquer. Même si l’envie d’aller se jeter sur lui était aussi forte qu’un besoin vital, il devait se retenir. Il connaissait Rémi. Le moindre truc pouvait le faire paniquer et il ne voulait pas casser la bulle dans laquelle il avait l’impression de se trouver. Alors lui sauter sur les jambes, tic qu’il avait conservé de son état d’avant n’était pas une bonne idée. Mine de rien, les instincts étaient toujours là. Même géant, il était le rat qu’il avait envie de dévorer. Pas de la même manière qu’il aurait fait avant … mais c’était tout comme.



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Promis, rien à voir, je me renseigne juste...


Quand il était entré chez lui, la première chose que Rémi repéra fut un tableau, poser dans l’entrée, qui représentait quelque chose qu’il ne reconnu pas. Probablement de l’art abstrait ou quelque chose d’autre, mais la couleur attira son regard, et ce ne fut que la voix d’Alejandro qui le tira de ses pensées, et le fumet des pizzas, qui, il fallait bien le dire, était plus plutôt alléchant, même pour de l’industriel. Le fromage restait le fromage et Rémi avait beau avoir un palet plutôt développé, il savait qu’il ne résistait jamais longtemps à un comté ou une boule de burrata, même de mauvaise qualité. Mais même si l’odeur délicieusement hypnotisante du fromage était merveilleuse, ce n’était rien en comparaison du plaisir qu’il ressentit à observer Alejandro se mouvoir dans son appartement.

Rémi n’était jamais venu ici. Il n’avait jamais même pensé qu’Alejandro l’inviterait chez lui. Certes, Alejandro était venu le voir plusieurs fois chez lui, mais il n’avait jamais envisagé la réciproque. Peut-être parce qu’il n’osait pas s’y imaginer, ses fantasmes au sujet du félin étant déjà plus que réaliste sans qu’il y rajoute des détails précis. Tanguant légèrement, il s’approcha d’un fauteuil dans lequel il se laissa tomber, ses grandes jambes écartés dans une position involontairement lascive. L’alcool déliait bien des choses chez Rémi, son attitude étant la première à en ‘pâtir’. Nonchalamment, il passa une main dans ses cheveux, sans cesser d’observer Alejandro d’un regard couvant et chaud, comme peu de monde avait eue la chance de l’être.

Rémi était un livre ouvert, quand il n’y pensait pas. La moindre de ses émotions se lisait sur son visage, au creux de ses yeux ou dans les courbes des rides de son front, et même si la timidité camouflait une partie de ses sentiments, l’alcool aidait à enlever ce masque pour le rendre plus… vrai. Pas qu’il mente particulièrement, mais le regard de désir qu’il posait sur Alejandro à cet instant n’en était que plus sincère. Un petit sourire enivré détendait son visage, sourire qui ne fit que s’élargir, à mesure que le félin s’affairait pour lui faire plaisir. Pour prendre soin de lui, même si il ne s’agissait que de boissons. Rémi n’avait pas l’habitude que l’on prenne soin de lui, c’était même plutôt l’inverse. Alors ces attentions… Ne le touchaient que plus encore. Surtout venant de lui.

Alejandro était parfait. En tout point et en tout lui. A cet instant, c’était évident pour lui. Plus tard, il angoisserait du simple fait de l’avoir pensé, mais à cet instant, c’était tellement évident que Rémi se demanda même pourquoi il avait attendu si longtemps pour lui poser la question. Ou pour l’embrasser. Inconsciemment, il passa sa langue sur la lèvre inférieure, avant de sourire au chat.

-J’ai pas envie de soft, dit-il doucement, sans pour autant se pencher pour se servir un verre d’alcool.

La boisson n’était pas exactement dans l’ordre de ses priorités pour l’instant, mais le simple fait qu’Alejandro le propose… Lui réchauffait le ventre.

-ça fait mal ?

La question lui échappa totalement, mais il n’en rougit qu’un peu, véritablement curieux de la réponse. Il n’avait aucune idée de comment on faisait l’amour à un homme, ni des préparatifs, ou des sensations que cela prodiguait, mais une chose était certaine, il ne comptait pas rester simplement là à demander. Dans son esprit, c’était très clair, il comptait bien tenté sa chance ce soir. Alors autant être préparé. Et au courant.

-Je veux dire quand tu… Enfin, tu vois. C’est pas prévu pour ça de base...

Il réfléchissait à voix haute, son index tapotant sa tempe, sans quitter Alejandro des yeux. L’espagnol avait l’air tellement… Surpris et en même temps curieux à son tour que Rémi ne put s’empêcher de glousser. C’était amusant, de voir Alejandro lui parler de sexe de la sorte. Il avait l’air tellement…. Prudent soudain. Tellement protecteur. Comme si il tentait de le ‘protéger’, d’une certaine manière. Lui qui était pourtant si brusque quand il parlait de ses conquêtes…. Est-ce que cela faisait parti de ses techniques de drague ? Peut-être. En attendant, ça fonctionnait. Lentement, Rémi se pencha en avant appuyant ses bras sur ses cuisses pour venir fixer Alejandro dans les yeux.

-Et tu es doué ? En préliminaires ? demanda-t-il, d’une voix suave, beaucoup plus qu’il ne l’aurait pensé, au point qu’il se mit à glousser malgré lui.

Il était tellement beau qu’il avait envie de lui sauter dessus. Vraiment. Simplement. Ce qu’il finit par faire, passant sa main dans la nuque du chat pour rapprocher son visage du sien, l’embrassant avec une effronterie nouvelle, qui ne laissa pas le chat indifférent. En quelques secondes, Rémi se retrouva le dos plaquer au dossier de son fauteuil, Alejandro sur ses genoux, pour son plus grand plaisir. Rémi n’était presque jamais dominé par qui que ce soit, mais avoir la nuque ainsi ployée avait quelque chose de profondément excitant, et ses mains parties à l’assaut de ses poches arrières en témoignaient ! Il en gronda même de plaisir, sa voix chaude se perdant dans la gorge du chat. Il avait tellement envie de lui…

-Alejandro.

Un murmure, incontrôlé, contre ses lèvres, plaintif et trahissant ses émotions qui lui nouait le ventre et enflammait ses entrailles. Il sentit le chat reculer, légèrement, comme pour observer son visage, et Rémi sentit une brusque angoisse venir lui gratter l’intérieur du crâne.

-Je… Je sais pas faire, bafouilla-t-il, un peu penaud, mais le souffle toujours aussi court, et ses mains bien ancrées sur les fesses du chat. J’ai jamais fais… ça. Avec un homme, précisa-t-il, inutilement.

Alejandro passa sa langue sur ses lèvres, dans un geste qui eu tôt fait d’enflammer les sens de n’importe quelle créature, homme ou femme, et Rémi rougit, l’alcool fuyant légèrement de son cerveau l’espace de quelques secondes. Est-ce qu’il allait vraiment faire ça ?! Réellement ?! Avec Alejandro ?! Et si Alejandro ne voulait plus jamais le revoir après ça ? Après tout, ils étaient bourrés, et ils… Ils étaient des hommes, c’était… Ce n’était pas… Il ne fallait pas… Il déglutit difficilement, fixant le chat qui le surplombait comme un prédateur.
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