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 Le hasard n'a pas sa place ici, le hasard n'existe pas. (ft. Oncle Ford & Pacifica)

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Dipper Pines*
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________________________________________ 2020-09-29, 01:15

Le hasard n’existe pas.
EXORDIUM.
La famille Pines n’avait rien d’une famille comme les autres, on le savait depuis longtemps. Pendant que certains profitaient des dimanches pluvieux pour se retrouver autour d’un film ou d’un jeu de société, le temps maussade n’a pas su empêcher Dipper et Ford de se perdre au cœur de la forêt mais pour comprendre comment ils en sont arrivés là, il fallait remonter quelques heures plus tôt...

Tout les deux enfermés dans son bureau, Stanford et son petit-neveu étaient plongés dans une longue partie de D, D & encore plus de D. Dipper n’avait pas le souvenir d’avoir eu le jeu en sa possession au moment de la téléportation vers Storybrooke mais il l’avait retrouvé au fin fond de son placard. Dans cet hôtel, il n’y avait pas grand monde avec qui le jeune Pines pouvait jouer à ce jeu tout droit sorti des Enfers des mathématiques. Mabel avait eu vite fait de s’en désintéresser quand elle eut entendu le mot “graphique” et Stanley était persuadé qu’il s’agissait d’un jeu pour “les boutonneux complexés”. La seule personne qui pouvait comprendre son amour pour ce jeu de société était son oncle Ford qui, après quelques minutes de dures négociations, avait fini par céder à la demande de son neveu. Ils n’étaient maintenant qu’à quelques lancers de dés de récupérer le trésor et d’enfin accéder à la victoire lorsque le détecteur d’anomalies de Ford s’activa soudainement, sortant ainsi les deux joueurs de leur immersion. Quelque chose de potentiellement dangereux était en train d’affoler le détecteur et cela semblait inquiéter le chercheur qui avait la ferme intention de se rendre sur les lieux. Dipper, quant à lui, ne laissait pas vraiment le choix à son oncle. On l’avait mit trop longtemps sur le banc de touche en prétextant que ses études étaient plus importants que l’enquête sur le paranormal -ce qui n’était pas totalement faux, le jeune homme n’allait pas le nier, mais l’un n’empêchait pas l’autre- alors, c'était décidé, Ford aurait son apprenti.

***

“Oncle Ford, tu es sûr qu’on est au bon endroit ?” demanda Dipper en se tournant vers son grand-oncle. Il avait un peu de mal à croire que quelque chose d’étrange rôdait dans cette clairière, encore moins quelque chose de suffisamment dangereux pour que le détecteur d’anomalies en perde les pédales. L’adolescent prit l’initiative d’entreprendre les recherches en s’éloignant de Stanford mais la pluie compliquait les choses en rendant le terrain glissant. Si Dipper était parvenu à se rattraper in extremis à deux reprises, à la troisième fois son pied percuta un caillou et il fut bon pour rejoindre le sol couvert de boue. À croire que sa maladresse ne le quittera jamais.

Reprenant progressivement ses esprits alors qu’il était toujours au sol, le jeune Pines porta son regard sur ce qui était à l’origine de sa chute et il ne lui fallut pas bien longtemps pour s’apercevoir que l’objet qu’il avait cru être un caillou était en réalité quelque chose enterré dans le sol. Sa curiosité était maintenant piqué à vif et Dipper ne put s’empêcher de déterrer sa trouvaille. C’était une petite malle en bois suffisamment petite et légère pour être portée à une seule main mais ce qui la rendait étrange était la présence de nombreux dessins et d’inscriptions que Dipper n’avait jamais vu, pas même dans les récits de son oncle. Le garçon voulut l’ouvrir mais un cadenas, lui aussi recouvert de symboles, empêchait l’ouverture du petit coffre. “J’ai trouvé quelque chose !” Hurla Dipper en faisant de grands signes à son oncle après s’être redressé sur ses deux jambes. Il fallait croire que les Pines allaient reprendre du service.


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________________________________________ 2020-10-20, 01:11



Le hasard n'existe pas, pas ici
Dipper ξ Stanford ξ Pacifica


Une aventure des plus mystérieuses nous attendait, à Dipper et à moi, je le sentais ! 
Tout commença alors que nous jouions à Donjons, Donjons et encore plus de Donjons dans mon bureau - ce jeu me poursuivra jusqu'à ma mort décidément. Heureusement que le dé à face infini, lui, restait en retrait -. J'effectuai une très vieille stratégie mathématique qui me permettrait d'acquérir les points nécessaires et de gagner la partie à coup certain, lorsque soudainement, mon détecteur d'anomalies s'éveilla. Storybrooke était une anomalie à elle-même, créée par la magie, alimentée encore par la magie aujourd'hui. Ainsi avais-je pris soin de régler mon invention de sorte à ce qu'il ne réagisse plus toutes les minutes à une nouvelle potentielle créature - sinon je ne dormirais plus la nuit. Ni le jour... Mon emploi du temps est assez hasardeux ces derniers temps. Le signal qu'indiquait mon détecteur prouvait bien quelque chose de spécial. D'important. Et mon petit-neveu pouvait le voir sur le regard sombre que je lançais dans le vide. 

"Je dois me rendre sur les lieux ! Nous finirons la partie plus tard !" 

Il était rare, désormais, que nos aventures se rejoignent, à Dipper et à moi. Le temps avait passé et je comprenais qu'il avait grandi, acquis un plan de vie - comme moi à son époque - sur lequel il souhaitait se concentrer. Je ne lui en aurais pas tenu rigueur qu'il ne me suive pas pour poursuivre d'autres de ses recherches - de très bons projets sortent de son esprit, j'ai hâte de les savoir concrétiser un jour ! - son âge le laissait deviner. Cette fois-là, pourtant, il m'avait suivi jusque dans la forêt après avoir récupéré le matériel dont nous pourrions avoir besoin sur les lieux. Il pensait désormais à plus de choses que moi qui, tête en l'air, réussissait à en oublier l'essentiel de survie. Je pourrais y laisser ma vie si je poursuivais sur cette lancée, il valait mieux que je fasse attention. 

Suivant à la lettre les indications du détecteur, je repris vite mes attitudes d'aventurier solitaire, laissant s'écarter mon apprenti qui alors s'interrogeait tout juste dans quoi nous nous enfoncions. Mes questions présentaient encore trop d'obstacles dans mon esprit pour que la sienne fasse priorité. Une main posée sur mon menton, j'observai avec attention l'écran et les fréquences qui y étaient affichées. Nous étions bien loin du centre - trop même - pour qu'il y ait rapport à Storybrooke et son noyau. L'histoire de cette ville restait pas mal de mystère mais en général, on savait où se trouver pour avoir matière à le découvrir. Le divin cachait des choses, certains disaient. Les sorciers préparaient un grand coup, d'autres supposaient. Les théories fusaient et des grandes missions que j'ai pu faire, le centre-ville - la grande horloge pour être plus précis - restait un épicentre de péripéties. Alors pourquoi aujourd'hui n'était-ce pas le cas ? Où allions-nous ? 

"Dipper, j'ai bien l'impression qu-

- J'ai trouvé quelque chose !" 

De deux mains levées au ciel, mon petit-neveu signala sa position que je rejoignis de pas vifs. C'est à ses côtés qu'il me montra une mallette tout juste déterrée sur laquelle était gravé un message... Je supposais. Passant tout d'abord une main gantée pour dépoussiérer les inscriptions, je me permis d'attraper le contenant qui, à son poids, laissait entendre un sourd bruit du contenu. Perplexe, je poursuivais ma ronde en tournant lentement la malle de droite à gauche, concluant alors : 

"Tout porterait à croire qu'un livre se cache à l'intérieur... Reprenant intérêt à mon détecteur, j'en fixai à nouveau les ondes d'anomalies du secteur. Celles-ci s'étaient doucement calmées il y a de cela moins d'une minute. Rien n'avait pourtant été signalé dans les environs ? Je ne comprends pas..."

L'apparition de la malle en bois avait-elle un lien avec l'anomalie que nous recherchions ? Pour en avoir le cœur net fallait-il encore que nous sachions ce que cachait la découverte. Tout ne concordait pas et cela mais je n'étais plus seul à faire les recherches, aujourd'hui. J'avais un partenaire avec lequel je pouvais me confier, et je ne perdis pas de temps à le faire. 

"Dipper, ce que je voulais te dire -" 

Mais au même moment, un son de feuillage écrasé sous des pas coupa mes paroles et attisa notre attention. Me redressant alors avec méfiance, main portée sous mon large manteau d'où pouvait sortir, à vrai dire, n'importe quelle arme dont je me souvenais l'emplacement, je me tentai à discerner la silhouette d'entre les branches. Mon regard se surprit à voir une tête blonde et deux grands yeux bleus, scrutant eux-mêmes nos mouvements. 

"Oh... Je me rétractai. Ce n'est pas ton amie, Dipper ? Puis je levai une main à l'égard de la familière jeune file qui s'approchait, tentant justement de me rappeler où j'avais pu la croiser. Le lama, je crois, non ? " 

Depuis leur arrivée, il m'était de plus en plus difficile de savoir exactement quels liens tissaient les habitants les uns envers les autres. Elle en était un parfait exemple. Si je jurais avoir vu mon petit-neveu s'entendre avec elle à plusieurs reprises lorsqu'ils étaient petits, aujourd'hui semblait être un tout autre registre. Par contre, Danny gardait une bonne attache en sa compagnie. Nous concernant, à Stanley et à moi-même, je supposais vaguement un certain mépris dont j'ignorais la source. Savait-elle que nous n'étions pas ceux qui avaient causé la Bizarrapocalypse ? Il faudrait l'écrire quelque part un jour, ce n'est pas la première fois que nous nous faisions insulter pour ces fausses rumeurs. 


Pacifica Northwest
« The most popular girl in town »

Pacifica Northwest

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You should take it as a compliment
That I got drunk and made fun of the way you talk
You should think about the consequence
Of your magnetic field being a little too strong


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Le hasard n'a pas sa place ici, le hasard n'existe pas. (ft. Oncle Ford & Pacifica) _



________________________________________ 2020-10-21, 22:40 « The most popular girl in town »




Le hasard n'a pas sa place ici, le hasard n'existe pas
Our real discoveries come from chaos, from going to the place that looks wrong and stupid and foolish.



☾☾ Les Pines étaient des idiots, c'était maintenant avéré. Il n'y avait aucune génération pour rattraper l'autre, tous rentraient dans le même panier : celui de la stupidité infinie. Ils se disaient génies, enquêteurs et que sais-je encore, alors qu'en réalité ils n'étaient même pas capables de remarquer quelqu'un qui les prenait en filature. Je n'étais pas discrète pourtant, et je n'avais aucune raison de l'être. S'ils avaient un souci avec le fait que je les suivais, ils n'avaient qu'à venir me voir et je leur lâcherai leurs quatre vérités en pleine face, chose à laquelle ils ne survivront pas. Mes mots étaient puissants et tranchants. Mais, encore fallait-ils qu'ils me remarquent. Cela faisait maintenant des heures que je suivais le vieux croûton et son neveu insupportable. La bonne chose était l'absence de sa jumelle qui avait la palme pour être l'être humain le plus inintéressant sur Terre. Son frère arrivant probablement en seconde position. Mais après que Mabel m'ait mêlé à un voyage jusqu'à un parc d'attractions allemand pour que nos liens se resserrent, comme elle aimait si bien le dire... Quand comprendra t-elle que nous n'avions aucun lien ? Je ne veux pas de lien avec le Q.I. le plus bas d'Amérique ! Je ne comprenais vraiment pas ce que Danny lui trouvait... J'étais bien mieux ! Et dire qu'ils se faisaient appeler des héros, pensant avoir sauvé tout le monde de l'apocalypse à Gravity Falls. Et l'oncle qui nous avait ramené de cette ville maudite avait aussi dû attraper le melon depuis. Comme s'il ne l'avait pas déjà auparavant... C'était pourtant normal de réparer les bêtises que l'on a causé, en particulier quand ces bêtises incluent l'apocalypse. Mais non, ça ne choquait pourtant que moi. Enfin...

Voilà maintenant des heures que je les observais, attendant que quelque chose d'intéressant se déroule sous mes yeux. Je pouvais bien raconter ce que je voulais sur cette famille de cinglés, mais je devais bien avouer qu'il y avait bien quelque chose qu'ils savaient faire mieux que personne : s'attirer des problèmes. Je pense sincèrement que ce sont les êtres humains, et cela vient de quelqu'un qui a vécu à Gravity Falls et Storybrooke, qui ont le plus fait l'expérience de choses étranges dans leur vie. Parfois ça leur tombait dessus, parfois ils le cherchaient, mais le fait était là : si vous avez besoin d'adrénaline dans vos vies, il faut rester avec eux. Et c'était précisément ce dont j'avais besoin. En plus de me permettre de surveiller tous leurs faits et gestes, grâce à la caméra que j'avais installé dans le bureau de Stanford lors d'une de mes visites dans ce magnifique hôtel et le dispositif pour traquer leur position. Cela faisait maintenant quelques jours que ces deux dispositifs étaient installés et pourtant ils n'avaient rien remarqués. Pour des enquêteurs de génies, c’était pitoyable... Enfin, les choses pitoyables n'étaient pas rares pour tout ce qui provenait de cette famille. Et dire que j'avais réussi à les supporter à une époque... Je ne comprenais vraiment pas ce qu'il m'était passé par la tête. Comme si je n'avais pas pu me douter qu'ils me laisseraient de côté à la première occasion. Mais c'était la première et dernière fois qu'une chose pareille arriverait. Maintenant c'était moi qui allait leur faire regretter de m'avoir blessé. Le plan de Stefan avançait à son rythme, annonçant ainsi la fin du projet hôtelier de l'oncle et donc l'habitat de toute la petite famille. La prochaine partie de mes idées était de m'immiscer à nouveau dans leur vie, détruisant tout ce qu'ils avaient envie de réaliser, leur volant sous le nez leurs découvertes pour me les approprier, ce genre de choses... Je sentais que j'allais m'amuser. Mais fallait-il encore que quelque chose se passe...

C'est alors que quelque chose sonna dans le bureau, faisant sursauter les deux hommes. Un sourire apparut sur mon visage, sachant très bien de quoi il s'agissait. Dipper m'avait expliqué une fois à quoi ce petit engin servait, quand nous étions ce que l'on pourrait appeler amis. Un détecteur d'anomalies qui portait visiblement bien son nom puisqu'il faisait exactement cela : détecter les anomalies. Je vis les deux Pines s'affoler, abandonnant totalement leur partie de je-ne-sais-quel-jeu-pourri, pour mon plus grand plaisir. Finalement, les risques que j'avais pris pour m'infiltrer dans le bureau du vieux allaient payer... Je ne perdis pas une seule seconde et ouvrit l'application de localisation sur mon portable pour les suivre à la trace. Il n'était pas question que je les perde de vue, pas maintenant que quelque chose se tramait... Le petit point rouge les représentant continua à bouger sur la carte, enfonçant le duo dans la forêt et m'obligeant à faire de même. Je n'étais absolument pas habillée pour ce genre d'escapades avec mes cuissardes, mais cela importait peu. J'eus quand même un moment d'effroi quand le petit point rouge disparut pendant quelques secondes pour finalement réapparaitre quelques mètres plus loin. Mais je devais me dépêcher de les rejoindre si je ne voulais pas que la connexion sature et que je les perde totalement, cette fois...

Fort heureusement, je n'eus pas grand mal à les retrouver. A part eux et ceux qui partaient cueillir des champignons dans la forêt locale, une activité digne de Mabel tellement elle était intéressante, je ne pouvais pas dire que j'avais croisé qui que ce soit. A mon arrivée, je vis le duo rassemblé aux côtés d'une sorte de mallette d'après ce que je pouvais voir d'une telle distance. Je vis leurs lèvres bouger, preuve que de nombreuses théories fusaient quant à son contenu mais j'étais malheureusement bien trop loin pour entendre ne serait-ce qu'une bribe de conversation. Me rapprochant le plus discrètement possible, j'entendis dis finalement la voix de l'oncle sans pour autant discerner ses paroles. Ce n'était pas assez près... Essayant une nouvelle fois de m'approcher de leur position, j'eus le malheur de marcher sur une branche qui se cassa dans un craquement qui résonna dans toute la forêt. Je relevais les yeux de mon pied pour tomber sur les visages des deux Pines, regardant dans ma direction, visiblement intriguée. Il était maintenant trop tard pour reculer. J'aurais aimé faire mon entrée en scène plus tard, après avoir récolté plus d'informations quant à la situation mais maintenant que j'étais repérée je ne pouvais pas tout simplement retourner me cacher. Le sourire aux lèvres et d'un pas assuré, je me rapprochais de celui qui fut autrefois mon ami et son oncle. Ce dernier me fit un signe de la main et demanda si j'étais bien le lama. Je réprimais ma colère, essayant de garder la face. Je n'avais aucune envie de me montrer agréable avec l'un ou l'autre, mais si je voulais mettre la main sur le contenu de cette mallette, il le fallait.

-Le lama a aussi un prénom. C'est Pacifica. Quelle surprise que de vous voir par ici ! Peu s'aventurent aussi loin dans la forêt... Qu'est ce qui vous amène ? Je posais finalement mes yeux sur la mallette juste à côté d'eux que je fis mine de voir pour la première fois. Oh, qu'est-ce donc que cette mallette ? Elle est remplie d'argent et vous êtes venu ici pour faire un échange pas très légal, c'est ça ?

Je fis semblant d'être choquée par l'insinuation que je venais de donner avant de m'approcher de plus en plus d'eux. Je jouais la stupide de la meilleure des façons. Il suffisait d'imiter Mabel de toute manière. Mais cela permettait à ce qu'ils ne me voient pas comme un danger. On ne voyait pas quelqu'un de bête comme quelqu'un qui pouvait être malveillant, n'ayant pas la présence d'esprit pour même penser à ce genre de choses. Le souci c'était que ces deux-là ne me connaissaient, en particulier Dipper, et qu'il était donc plus compliqué de les piéger. Mais cela valait toujours le coup d'essayer. Après tout, nous avions quitté Gravity Falls en bons termes donc il pouvait encore penser que je les appréciais... Je finis par arriver pile devant la mallette que j'attrapais d'une main pour l'examiner.

-Tiens, un code empêche son ouverture ! Vous devez vraiment tenir à ce qu'il y a à l'intérieur alors... J'espère que vous ne vous en faites pas autant pour un peu de drogue... C'est super mauvais en plus...

Mais ça ta soeur doit le savoir Dipper puisque c'est la seule chose qui pourrait expliquer son idiotie. pensais-je en me retenant fortement de ne pas le dire pour ne pas griller ma couverture. Mais sérieusement, c'était la seule solution possible... Enfin, Mabeland quand même ? C'est forcément un produit de la drogue ! Comment un esprit sain pourrait penser à des choses pareilles ?


CODAGE PAR AMATIS



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| Conte : Souvenirs de Gravity Falls
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________________________________________ 2020-11-10, 01:16

Le hasard n’existe pas.
EXORDIUM.
Il était difficile pour Dipper de contenir son excitation face à ce qu’il venait de découvrir. Il le savait d’expérience, quand quelque chose était enfoui dans le sol, c’était souvent parce que le propriétaire voulait le cacher ou s’en débarrasser et tout portait à croire que c’était le cas de cette mallette. C’était, du moins, ce que l’intuition du jeune Pines lui dictait et il espérait qu’elle ait raison. Dipper avait comme cette impression qu’il s’était enfermé dans une certaine monotonie depuis quelque temps, sa vie était rythmée exclusivement par ses études et même si ce n’était pas pour déplaire à ses deux oncles, il s’ennuyait. L’aventure de Gravity Falls lui semblait comme un souvenir lointain, ce qui était plutôt paradoxal quand on connaissait les origines de Storybrooke et sa particularité d’être, elle aussi, un aimant à bizarreries. Alors quoi de mieux qu’une petite balade improvisée en pleine forêt et en compagnie de l’Auteur des journaux pour sortir de ce train-train quotidien si ennuyeux ? Ca ne pouvait être que le début d’une grande aventure que seuls les Pines avaient le don de connaître !

Il ne fallut pas longtemps avant que Ford ne le rejoigne près de sa trouvaille et qu’il commence à l’examiner sous toutes ses coutures. L’adolescent observait attentivement les moindres faits et gestes de son oncle, il avait cet étrange pouvoir de captiver son petit-neveu avec peu de chose. “Un livre ?” Répéta Dipper tout aussi perplexe que le scientifique, non pas qu’il osait remettre sa parole en doute mais il avait du mal à croire que quelqu’un ait pris autant de précautions à cacher un vieux bouquin… Cette situation rappelait étrangement quelque chose au jeune Pines. Alors que l’adolescent était plongé dans ses pensées, Ford porta son regard sur son détecteur d’anomalie qui s’était soudainement calmé et il ne manqua pas de le faire remarquer à son neveu. Ça n'aidait pas à la compréhension de la situation, le jeune Pines avait des centaines de questions qui lui venaient en tête mais aucune d'entre elles ne semblait avoir de réponse pour le moment et ce n’était pas mieux du côté de Stanford.

Sans s’y attendre, oncle et neveu furent interrompus par un craquement de branche à plusieurs mètres de leur position. Instinctivement, Dipper recula d’un pas pour s’éloigner du potentiel danger mais il fut bien vite soulagé de constater qu’il ne s’agissait ni d’un animal sauvage, ni d’une créature dangereuse. C’était une tête blonde que Dipper ne connaissait que trop bien. “Pacifica ?!” L’adolescent s’était préparé à beaucoup de choses, mais certainement pas à celle-là. Dipper ne savait pas s’il devait être content de la voir où s’il devait s’en inquiéter, il faut dire que la relation entre les jumeaux et la miss Northwest était… compliquée. Pacifica ne s’en est jamais cachée, elle éprouve un certain dédain envers les jumeaux depuis leur arrivée à Gravity Falls. Pourtant, Dipper le sait, la jeune femme n’est pas aussi superficielle et pimbêche qu’elle veut le laisser croire et elle a su le lui prouver pendant le bal au manoir des Northwest. S’il avait juré qu’il y avait eu de l’électricité dans l’air ce soir-là, le moment où ils étaient amis n’était plus qu’un lointain souvenir. Depuis qu’ils étaient à Storybrooke, Pacifica agissait comme si leur amitié n’avait jamais eu lieu et dire que ça laissait Dipper indifférent serait un mensonge, il ne voulait simplement pas le reconnaître car ça donnerait raison à la blonde. Il ne savait pas pourquoi elle était redevenue aussi exécrable alors que ça lui donnait une nouvelle chance de devenir une meilleure personne, loin de l’image que reflétait la famille Northwest. Pacifica était une énigme que Dipper était incapable de résoudre.

Dipper avait réellement du mal à croire que sa présence ici était une coïncidence. Ce n’était pas le genre de Pacifica de partir à la cueillette aux champignons, surtout s’il y avait un risque de se salir dans la boue alors, que diable faisait-elle ici ? Le jeune Pines s'apprêtait à lui poser la question lorsqu’elle ne se priva pas pour prendre la mallette des mains de son oncle pour l’examiner à son tour. “Dis pas n’importe quoi, on l’a trouvé.” Que répondit le jeune homme légèrement sur la défensive suite aux sous-entendus de son ancienne amie. Dipper hésitait à lui dévoiler leur théories concernant le contenu de la boîte, il ne savait pas s’il pouvait faire confiance à Pacifica. Mais lorsque cette dernière constata la présence d’un cadenas à code, la curiosité du jeune garçon prit le dessus et il récupéra à nouveau la mallette pour observer ledit cadenas plus en détail. “Oncle Ford pense qu’il y a un livre à l’intérieur.” que le jeune homme avoua finalement à la jeune femme après une longue bataille intérieure. “Mais pourquoi la malle est verrouillée ? On dirait que…” Ne terminant pas sa phrase, Dipper se tourna vers son oncle “Et si c’était un journal ? Comme les tiens ?!” Le garçon était tout excité, il avait l’impression de revenir plusieurs années en arrière au moment de sa découverte du journal n°3. Portant le cadenas à l’une de ses oreilles, Dipper commençait à tourner les chiffres un à un comme il avait appris à le faire. Lorsqu’un chiffre était correct, il était possible d’entendre un clic caractéristique et c’est ce que le jeune Pines recherchait de cette façon mais pour le moment, ça ne donnait rien de bien concluant. “Le mécanisme à l’intérieur à l’air abîmé… Je pense pouvoir réussir à trouver la combinaison mais ça risque de prendre du temps." avoua l’adolescent d’une légère moue déçue.


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________________________________________ 2020-11-23, 01:08



Le hasard n'existe pas, pas ici
Dipper ξ Stanford ξ Pacifica


Cette expédition sut me ramener des souvenirs passés où Dipper et moi-même défendions Gravity Falls face à l'attaque imminente de Bill et de ses sbires pour une bizzarapocalypse dans notre réalité. Il avait été le seul en qui j'eus assez confiance pour partager ce lourd secret de mes erreurs passées - et je savais aujourd'hui que je n'aurais pas du laisser à part le reste de la famille Pines, cela aurait sûrement évité d'autres manipulations -. Aujourd'hui, le contexte différait mais j'étais heureux de savoir qu'entre nous, "rien" ne changeait. Certes, nous avons tous les deux été pris par le temps et nos affaires respectives. Je savais que les années d'adolescences de Dipper seraient sûrement les plus importantes de sa vie et j'étais fier de ce qu'il en faisait - me répéterais-je un peu ? Heureusement que ce journal ne sert et ne regarde que moi -. Néanmoins, notre lien ne semblait pas s'être fragilisé avec le temps et c'est comme si les années n'eurent rien impacté qu'ensemble, nous nous rendions dans une nouvelle enquête pleine de mystères ! 

Ah, et apparemment, une amie (je ne suis pas très sûr) de Dipper semblait s'être pris d'attache à l'enquête. Intriguée par la malle que nous avions découvert, elle aussi se pencha sur la question sans que je ne puisse trop réagir aux premiers abords. Passant de main en main, je me résignais intérieurement à passer le bois à la poudre magnétique blanche ou encore au laser ultraviolet. Connaître le propriétaire de cette malle est tout à fait secondaire dans le cas présent mais au vue de ce que nous pourrions y trouver, cela finirait par être une nécessité que je ne pouvais évincer d'un geste de main maintenant. Mon petit-neveu commençait sa première hypothèse d'un journal caché. Le procédé était bien différent du mien lorsque je dus séparer mes trois carnets pour empêcher que quiconque ne mettent la main sur ce qui pourrait causer la fin de notre monde, néanmoins je devais bien avouer qu'il y avait de l'idée. Si un livre était caché à l'intérieur d'une malle verrouillée et codée, cela devait forcément être personnel.

"Un journal... ? Répétais-je alors à l'attention de Dipper. Peut-être... Mais pourquoi l'avoir laissé ici, à la fois caché en pleine forêt mais déterré à la vue de tous ? C'est étrange..." 

Je réfléchissais mais avec bien plus de questions que d'indices à ma portée. Pourquoi le détecteur d'anomalies avait-il émis un signal sur ce secteur-ci - précisément - alors que rien n'était à déclarer... Si ce n'était cet objet trouvé. Était-ce cette simple malle la source de l'anomalie ? Si c'était le cas, je préférais isoler la découverte pour m'y concentrer seul (ou avec Dipper) et éviter l'attention de la sécurité de Storybrooke. Il y avait tant de justiciers en ville et je ne doutais pas qu'un autre centre plus sophistiqué devait avoir son propre détecteur d'anomalies, prêt à bondir sur la première qui se démarquait des centaines d'autres typiques d'ici. Si la malle était liée à tout ça, je souhaitais en avoir le cœur net. Non pas que je ne faisais pas confiance aux équipes de Storybrooke... Je n'oubliais juste pas le personnage que nous avions comme personnage, ainsi que son entourage professionnel. Cette affaire, je la gérerais par moi-même et avec mon propre matériel et ma propre équipe. 
D'ailleurs, maintenant que j'y songeais, Pacifica était toujours là. 

De mes souvenirs, la famille Northwest avait comploté en faveur de Bill et de l'apocalypse qu'il avait promis de lancer un jour ou l'autre. Les parents de la jeune fille étaient fervents croyant de l'individualisme et de la survie. En d'autres termes, ils avaient été égoïstes dans le contexte qu'on leur imposait et je crois me souvenir que Pacifica suivait le même chemin. Dipper ne m'avait-il pas qualifié du contraire fut un temps ? À l'entendre aujourd'hui, son amie avait fait marche-arrière.  

"Le mécanisme à l’intérieur a l’air abîmé… Je pense pouvoir réussir à trouver la combinaison mais ça risque de prendre du temps."

Mon petit-neveu me rappelait à l'ordre.

"Je pense que nous pourrons aller plus vite avec un matériel adéquate... Ré-engageais-je suite à mes rêveries avant de sortir un stylo d'une des poches de mon manteau. Je le décapuchonnai. Je préfère rester discret quant aux armes que je peux transporter... Ou ce qui peut en faire office. Dipper, pose la malle par terre et tends le cadenas à l'horizontal, s'il te plait ! Nous allons tailler au laser le métal de la anse en minimisant les dégâts." 

M'agenouillant auprès de l'objet, je plaçai l'embout du style là où Dipper me tendait le cadenas et c'est avec précaution et précision que j'activais le laser. Je ressentais le métal résistant à un tracé si fin, ce qui nous prit une bonne vingtaine de secondes pour en arriver à bout, mais finalement, la anse cassa et Dipper put retirer le verrou sans difficulté. Il semblait plus pressé que moi à l'idée de découvrir ce que contenait cette malle, ce qui me faisait sourire sans raisons. Peut-être étais-je simplement heureux de le savoir aussi excité que j'aurais pu l'être à son âge face à une si grande découverte ? Ou peut-être l'étais-je parce que, comme lui, j'avais l'impression de faire un bond dans le passé... 

Lui laissant la joie d'ouvrir la malle pour en révéler le contenu, je tournai mon regard sur celle qui, depuis tout à l'heure, fixait nos gestes d'un œil extérieur dont je ne comprenais toujours pas la venue. 

"Pacifica Northwest... Vous nous avez suivi, n'est-ce pas ? Et marqué d'une pause, je me redressai d'un regard lointain. Le détecteur d'anomalies nous a conduit à un endroit assez précis qui, je pense, n'aurait pas éveillé votre intérêt autrement que par un signal qui vous y aurez aussi conduit. Alors, je me permets de vous le demander : qu'est-ce qui vous amène ? Ou qui ? Si vous êtes ici, ce n'est pas par hasard et à vrai dire, cela nous aiderait beaucoup que vous partagiez ce que vous avez vu. Est-ce que... Quelqu'un était dans le périmètre ? Auriez-vous vu le propriétaire de la malle que nous avons trouvé ou un indice qui pourrait nous y conduire ?" 

Dipper venait de découvrir son contenu et avec un excellent instinct, il s'avère qu'il avait raison ! Le livre supposé était un journal. Mais lorsqu'il l'ouvrit, des symboles auxquels je ne m'attendais pas noircissait à l'encre chaque page du journal. Je m'approchai à mon tour pour les observer.

"Du japonais..." 

L'auteur de ce journal était donc étranger ? Mon regard, vacant, balayait à nouveau les alentours, dans l'espoir de trouver un indice supplémentaire mais rien n'y fit. Pourtant, si le détecteur a su réagir récemment, c'est que quelque chose s'est passé ici et que cette malle, aussi ancienne puisse-t-elle paraître, vient d'être déposée. Je ne pouvais pas dénier le lien entre cette découverte et le signal... Comme... La présence de Pacifica. Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle était là, à l'instant où nous découvrions le carnet, elle nous espionnait par derrière le tronc d'un arbre. Pourquoi ? 


Pacifica Northwest
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Pacifica Northwest

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Le hasard n'a pas sa place ici, le hasard n'existe pas. (ft. Oncle Ford & Pacifica) 3jfk

You should take it as a compliment
That I got drunk and made fun of the way you talk
You should think about the consequence
Of your magnetic field being a little too strong


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________________________________________ 2021-01-15, 19:14 « The most popular girl in town »




Le hasard n'a pas sa place ici, le hasard n'existe pas
Our real discoveries come from chaos, from going to the place that looks wrong and stupid and foolish.



☾☾ Une mallette qu'ils auraient trouvé donc... Je ne leur faisais pas confiance, mais je les voyais mal mentir, en particulier à ma magnifique personne. Comment quelqu'un pouvait mentir à ce sourire radieux ? Et il fallait dire que le fait qu'ils aient trouvé la mallette semblait plus probable que mon hypothèse comme quoi cette même mallette contenait de l'argent pour acheter de la drogue... Je voyais mal Dipper sortir dans les bois avec son grand père pour acheter de la drogue... Dans tous les cas, il fallut peu de temps, juste assez pour que je pique sa curiosité comme j'avais toujours su le faire, pour que Dipper m'avoue sa théorie, enfin celle du vieux, puisque le jumeau n'était visiblement pas capable de penser tout seul. Avec le peu de cervelle que contenait ce crâne malformé, c'était normal. Il sembla lire dans mes pensées puisque l'idiot commença à proposer sa propre théorie... Un journal. Sérieusement ? Était-il traumatisé ? Il avait passé un été à parcourir ma ville à la recherche de trois journaux et voilà qu'il en voyait maintenant... Peut-être devrais-je lui offrir une BD ou un roman pour qu'il comprenne que les journaux n'étaient pas les seuls livres qui existaient ? Enfin cela voudrait dire que je devrais dépenser mon argent pour lui, ce qui n'était pas prêt d'arriver. Jamais.

-Arrête de penser que tous les livres sont des journaux ? Comment tu peux savoir ce que contient une mallette en la secouant comme un débile ?

Cela en devenait pathétique. J'avais presque envie de partir et jeter toute la mission à l'eau. Visiblement ces deux là n'étaient d'aucune utilité. Mais tous ces efforts pour ne rien y gagner... ce serait tout de même dommage. En tout cas la théorie du SDF sembla être suffisamment intrigante pour intéresser le vieux. Les voilà qu'ils discutaient, essayant de faire sauter le cadenas que j'avais, MOI, découvert. A quoi je m'attendais de toute façon ? Qu'ils me fassent part de leur petites découvertes comme si j'étais l'une des leurs ? Pas que j'aimerais que ce soit le cas, absolument pas ! Mais je n'aimais tout simplement pas être mise de côté, et cela de la part de n'importe qui. Enfin, je les laissais s'amuser tranquillement avec leur cadenas et leurs petits jouets bizarres. Je n'avais pas envie de me casser un ongle en essayant d'ouvrir cette fichue boîte. Ils finirent par casser le cadenas, après avoir utilisé des techniques étranges... je n'y comprenais pas grand chose et, honnêtement, je n'en avais pas envie. Je ne voyais pas en quoi savoir comment utiliser un laser capable de tailler le métal allait me servir. Quoique...

Dipper s'empressa de découvrir le contenu de la mallette alors que le vieux se retourna de nouveau vers moi. Ah ! On se rappelait enfin de mon existence ? C'était pas trop tôt... Il semblait méfiant, ce qui n'arrangerait rien à mes plans. Il commença à parler et... le vieux Pines était bien plus honnête que ce que je pensais. Il me posa directement la question qui semblait lui brûler les lèvres depuis mon arrivée. Les avais-je suivi ? La réponse honnête était oui. La réponse que je lui donnerai... restait encore indéterminé. Cependant, il ne semblait pas m'en vouloir pour cela. En réalité, sa question était plus rhétorique, il en était venu à la conclusion que je les avais suivi et peu importe ce que je dirais il était peu probable qu'il change d'avis. Il voulait que je l'aide à rassembler plus d'informations. Son esprit de scientifique avait prit les devants. Il semblait plus intéressé à résoudre le mystère de la mallette plutôt que de comprendre mon implication dans cette histoire. La vérité c'était que je ne tramais pas vraiment grand chose... Je n'avais aucune idée de l'existence de cette mallette avant mon arrivée dans les bois... Je voulais simplement voir ce qu'ils tramaient. Mieux valait donc être honnête.

-Oui, c'est vrai... Je vous ai vus tous les deux à l'entrée du bois et je me suis demandé ce que vous faisiez. Comme cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé avec Dipper je ne savais pas vraiment comment engager la conversation et j'ai préféré regarder de loin... Jusqu'à que votre trouvaille attire mon attention ! D'ailleurs c'est bon c'est ouvert la limace ?

Vite, changeons de sujet avant que le vieux ne me pose davantage de questions. J'avais été honnête certes, mais j'avais bien fais attention à omettre l'histoire des caméras dans son bureau, chose qu'il ne devait jamais savoir. Je reposais donc mes yeux sur Dipper, en faisant bien attention à ce qu'ils ne soient pas aveuglés par tant de mocheté. Je levais les yeux au ciel quand je vis ce qu'il sortit de la fameuse mallette... Un journal. Sérieusement ? Comment un idiot pareil avait-il pu deviner ? Je ne pouvais pas y croire, impossible. C'était forcément un plan prévu pour me faire croire qu'il avait une forme d'intelligence... Ou il avait un super pouvoir dont j'ignorais l'existence, chose qui le rendrait bien plus intéressant. Ils ouvrirent alors le journal pour examiner son contenu, mais c'est avec déception qu'ils remarquèrent que tout était écrit en japonais. Haha, ils faisaient bien moins les malins devant la barrière de la langue ! Comme quoi ce n'était pas le cadenas qu'il les a plus retardé mais une langue... ce n'était quand même pas bien compliqué de contourner une barrière pareille, il suffisait de sortir Google Traduction et le tour était joué. Bien que le site ne soit pas très exact, on pourrait déjà avoir un ordre d'idée.

-Ne me dites pas qu'avec toutes les années que vous parcourez le monde vous ne savez pas parler japonais ? C'est pas possible, qu'est-ce qu'on va faire de vous ?

Je ricanais doucement avant de soudainement me rappeler de quelque chose. Ou plutôt de quelqu'un. Dazai. Ne m'avait pas t-il dit qu'il était d'origine japonaise, le soir de notre rencontre ? J'avais beaucoup de mal à me remémorer les souvenirs de cette soirée, qui avaient été particulièrement éprouvante pour moi. Je m'étais rarement montré si faible que ce soir là, mais cela m'avait valu la rencontre avec Dazai... Je ne savais pas vraiment comment le qualifier, peut-être était-ce un ami ? Dans tous les cas, sans lui, je ne serais probablement plus là pour en parler. Ironique quand on sait qu'il souhaitait que je saute à l'origine. Enfin, peut-être pouvait-il aider à traduire le contenu du journal... Je ne savais pas particulièrement où le trouver mais Storybrooke n'était pas une grande ville, j'étais certaine qu'il n'était pas loin. Résidait seulement un problème : les Pines. Ils avaient le journal en leur possession et je doute qu'ils veuillent me le confier sans raison. Pour autant, je n'avais pas non plus envie de leur partager mon contact... S'ils s'intéressaient à ce journal c'était qu'il pourrait m'être utile à moi aussi et pas question de partager quoi que ce soit avec ces deux ingrats. Ils ne voulaient pas m'inclure, très bien. J'allais faire la même chose... Mais comment m'emparer du livre sans qu'ils m'en empêchent ?

-Par chance, j'ai, moi, appris cette riche langue qu'est le japonais. Donne-moi ça. ordonnais-je à Dipper sans lui laisser le temps de s'exécuter puisque je lui arrachais l'objet de valeur de ses sales pattes. Par exemple, ici, il est écrit que... "Je... vous... ai... bien eu !"

Sur ces mots je pris le livre sous le bras et commença à courir à toute vitesse en espérant me rappeler du chemin pour retrouver les pavés confortables de la ville et non pas cette satanée boue. Je doutais que le vieux soit capable de me rattraper mais Dipper en revanche... Si seulement j'avais pris mon poney, ma fuite aurait été plus rapide !



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