« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
I've still got the pictures from the memories that we once made and i can't seem to let them go
☾☾ C'en était trop. Des mois qu'il se cachait, des mois que je n'avais reçu aucune nouvelle. Il serait mort et je n'en aurais aucune idée. Je comprenais qu'il soit embarrassé, qu'il ait honte, qu'il ait besoin de réfléchir... je comprenais beaucoup de choses et je les acceptais. J'avais réagi de la même façon que lui au début. Mais là c'en était trop. Il aurait pu envoyer au moins un message, me dire qu'il était en sécurité. Je m'inquiète pour lui, bien plus qu'il ne peut s'imaginer. Je tiens énormément. Nous tenions tous à lui, que Vaggie et Angel l'assume ou non, je savais qu'ils l'aimaient tout autant que moi. Nous étions inséparables. Rien ni personne n'avait jamais réussi à nous séparer. Sauf ce baiser. Qu'est ce qui lui avait pris sérieusement ? J'avais besoin de plus que ça. Des explications, une chance de parler, de prendre de ses nouvelles, de voir de mes propres yeux qu'il allait bien. Je savais très bien qu'il était un grand garçon et qu'il n'avait pas besoin de nous mais... comment ne pas m'inquiéter ? Qui sait ce qu'il avait pu lui arriver ? Et je ne parlais pas que d'un point de vue physique mais aussi mental. S'il s'était recroquevillé sur lui-même en ignorant totalement ce qui s'était passé jusqu'à ce que ça lui revienne à la figure comme je l'imaginais, c'était loin d'être sain. Il devait faire face à ses propres sentiments, qu'il le veuille ou non.
Il était temps de le retrouver. Il s'était caché trop longtemps. J'avais donc pris un jour de congé après avoir réglé toutes mes affaires les plus urgentes. Le reste attendra. Alastor, lui, avait attendu trop longtemps. Je m'étais montrée une terrible amie ces derniers temps. Ma réaction au bal avait déjà été très mauvaise. Le pauvre méritait au moins un explication... Pas étonnant qu'il se cache. Aurais-je fais mieux à sa place ? Et ensuite, je l'avais laissé dans cet état, laissant Vaggie et Angel me monter la tête. Eux aussi étaient énervés par sa réaction. Vaggie ne voulait pas qu'il me fasse souffrir, me protégeant toujours de quiconque serait capable de m'en faire, même si c'était Alastor. Et Angel... c'était Angel. Ils avaient cette sorte de relation "Je t'aime, moi non plus" alors c'était logique qu'il prenne ma défense dans cette histoire. C'était d'ailleurs lui qui m'avait aidé à trouver où Alastor était actuellement. Le Mystery Hotel, l'hôtel de la ville. Il était sous notre nez depuis le début ! Comment était ce possible que je ne l'ai pas croisé depuis le bal... Il savait très bien quoi faire pour se cacher... A croire que c'était une habitude. Enfin, pas besoin de s'arrêter sur ce genre de choses, l'important était que je savais où il était. Et il était temps de lui payer une petite visite...
Trouver le Mystery Hotel ne fut pas compliqué. C'était l'un des plus connus en ville, il n'y avait donc aucun soucis de ce côté là. Cependant, simplement trouver sa chambre et toquer ne semblait pas être la meilleure solution. Soyons réalistes : Alastor faisait tout pour m'éviter depuis deux mois, alors pourquoi m'ouvrirait-il la porte en me voyant à travers le judas... C'était insensé. Et je ne comptais pas non plus camper devant la porte jusqu'à ce qu'il se décide à sortir... Il n'y avait donc qu'un seul moyen. Du moins c'était le seul qui me passait par la tête tout de suite. Je devais rentrer par le balcon. L'effet de surprise, c'est ça qui le fera m'écouter ! Il ne pourra pas m'éviter si j'arrivais dans sa chambre sans prévenir ? A moins qu'il fuit ou qu'il se téléporte mais bon... Je faisais du mieux que je pouvais. Enfin, chaque chose en son temps. Il fallait d'abord trouver sa chambre. Espérons que la dame de l'accueil soit assez aimable pour me l'indiquer. Je rentrais donc dans le Mystery Hotel, ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre... Ooooooh comme c'était joli ici ! Je ne savais pas qu'Alastor avait des goûts de luxe ! Au moins je savais qu'on avait du bien s'occuper de lui dans hôtel pareil, c'était agréable de penser une telle chose. Malheureusement, je n'avais pas le temps de détailler de l'oeil toute la décoration, je devais me concentrer. Je m'approchais du comptoir, remarquant que la dame derrière tapait sur son ordinateur.
-Bonjour ! J'aurais besoin d'un renseignement ! Je suis sensée retrouver l'un de vos clients, monsieur Reedio, dans cet hôtel, mais je ne connais pas son numéro de chambre. Vous pourriez me l'indiquer s'il vous plaît ?
La dame abaissa ses lunettes, me regarda de haut en bas, analysant tout mon corps avant de soupirer et reposer les yeux sur l'écran de son ordinateur.
-Vous êtes un proche ? Nos clients n'aiment pas être perturbés par... n'importe qui.
-Oui bien sûr ! Je suis... euh... la copine d'Alastor !
-Sa copine vous dites ? Bon... ça ira pour cette fois. Chambre 35. Au 3ème étage, vue sur la foret.
-Super, merci beaucoup madame ! Vous me sauvez la vie !
Elle leva les yeux au ciel, et me fit signe de partir d'un mouvement de main peu... professionnel. Il valait mieux ne pas faire attention à ses actions, la pauvre dame devait probablement passer une mauvaise journée voilà tout ! Ce devait être une très gentille femme habituellement. J'avais eu ce que je voulais en tout cas : le numéro de la chambre d'Alastor. Je me dirigeais vers la sortie, un grand sourire sur les lèvres (encore plus que d'habitude) tellement j'étais heureuse que mon plan se passe bien. Alastor était bien au Mystery Hotel et j'avais son numéro de chambre ! Qu'est ce qui pouvait m'arrêter maintenant ? Rien ! A part peut-être l'escalade jusqu'au troisième étage de l'hôtel que j'allais devoir réaliser dans quelques minutes... Mais tout se passera bien, j'en étais certaine !
-Madame ! C'est vers la sortie que vous vous dirigez... Je croyais que vous aviez rendez-vous avec Monsieur Reedio ?
Oh... Euh... Je ne m'attendais pas à ça. Elle qui ne levait pas les yeux de son écran, maintenant elle épiait tous mes faits et gestes ? Bon... Comment j'allais expliquer ça moi maintenant ?
-Je... euh... Je dois aller faire quelque chose avant ! Il vaut mieux que je m'apprête un peu mieux si je veux raviver la flamme non ?
-C'est certain que ce n'est pas avec ces vêtements que vous y arriverez...
Oh... Elle devait passer une sacrée mauvaise journée en effet ! Ou elle ne m'aimait pas ? Je n'aimais pas que l'on ne m'aime pas... Surtout que l'on venait à peine de se rencontrer ! Peut-être que si je lui chantais une chanson sur l'amitié, elle pourrait me pardonner ? Me pardonner de quoi d'ailleurs... Bon, je devais me concentrer au lieu de réfléchir à ce que pensait de moi la dame de l'accueil. Je ne la reverrais probablement jamais de ma vie alors pourquoi m'embêter autant ? Plutôt que chercher à me faire de nouveaux amis, autant que je réussisse à garder ceux que j'avais déjà. Je pris une grande inspiration. Je sortais enfin et me dirigea du côté de la façade qui avait une vue sur la forêt et commença à compter. Un, deux, trois, quatre... trente-trois, trente-quatre... et voilà ! Trente-cinq ! J'y étais. Bon dieu que c'était haut... Mais je pouvais le faire ! Pour mon amitié avec Alastor, je pourrais tout faire ! Je devais trouver un moyen de monter... Une échelle semblait la meilleure solution mais... je n'en voyais aucune dans le coin. Oh... je suis bête. Il me suffisait d'en faire apparaître une. Enfin tant qu'à faire apparaître quelque chose, autant que je m'amuse ! Et si à la place d'une échelle... je faisais apparaître un jet-pack ? C'était plus amusant qu'une échelle et ce serait tout aussi efficace ! Aller, adjugé-vendu ! Bien que mes pouvoirs ne fonctionnent pas toujours de la bonne manière, ça valait le coup d'essayer. Je me concentrais fortement, fermant les yeux et imaginant dans ma tête un jet pack. C'est alors que mes pensées changèrent brusquement, et c'est le visage d'Alastor qui apparut dans ma tête. Non, non je devais me concentrer ! Trop tard... J'entendis un bruit sourd sur le sol. J'ouvris un oeil, puis l'autre et vit que le jetpack était sur le sol. Je lâchais un soupir de soulagement. Tout s'était bien déroulé. Bon, il était temps de monter ! J'attrapais le jet pack, le retournant, et c'est alors que...
-Hello, my dear !
Un cri assourdissant sortit de mon corps, réveillant possiblement toute la ville, et probablement même La Belle au Bois Dormant. Mon jet-pack parlait ! Il avait la tête d'Alastor gravé dans son dos, bien vivante ! Quel cauchemar ! Mais comment était-ce possible ? Mes pensées... J'avais pensé à Alastor et maintenant... je ne pensais pas que ce soit possible ! Je... Je ne savais pas quoi faire de ça ! Bon, tant pis, je ne pouvais pas me déconcentrer de ma mission : sauver Alastor ! Peut-être que je pourrais lui offrir en cadeau ? Un jet-pack à son effigie, il aimerait sûrement... Il était un peu mégalo sur les bords donc bon, c'était un super cadeau !
-Bon, Jet Al, tu vas m'aider à aller dans la chambre du vrai Alastor ok ? Et ne parle pas s'il te plaît, je crois qu'on a déjà fait bien assez de bruit comme ça...
Avec toute cette histoire, enfiler le jet pack et réussir à le faire marcher eut l'air d'un jeu d'enfant. Quelques minutes plus tard, je me posais sur le balcon de la chambre 35, sans rien casser, ce qui était un miracle. Depuis la porte-fenêtre je vis Alastor et n'hésita pas une seconde. J'ouvris la porte en quatrième vitesse, et lui sauta dans les bras.
-Al ! Tu m'as tellement manquée ! Je suis vraiment désolée ! Pour tout ! S'il te plait, ne t'en va pas, je dois te parler ! Et ne t'avise plus de m'ignorer comme ça, j'étais tellement inquiète ! En plus... J'enlevais le jet-pack de mon dos et lui montra avec fierté (ou horreur, je ne savais pas encore). Surprise ! Voilà un jet-pack à ton effigie ! Tu aimes ?
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Alastor J. Reedio
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Early in the morning I still get a little bit nervous
Fightin' my anxiety constantly, I try to control it
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Nothing I can do anymore
Tryin' every day when I hold my breath
Spinnin' out in space pressing on my chest
I dOn'T wAnNa lOSe coNtRoL
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| Conte : Hazbin Hotel ♦ Black Butler | Dans le monde des contes, je suis : : Alastor ♦ Undertaker
La jeune femme riait de bon cœur auprès du nouveau client qui donnait ses couleurs au décor de l'accueil. Quel nouvel arrivant avait déjà pu passer derrière le comptoir quelques minutes après avoir commandé sa chambre pour la nuit ? Lui seul en avait le talent. Il savait faire sourire, rire puis rougir. Celle qui promettait avoir mauvaise mine pour la journée car sa matinée avait mal commencé se trahit d'elle-même aux blagues du garçon. Un bras posé sur ses épaules pour l'étreindre contre lui, elle le laissa le guider sur l'écran qui leur faisait face.
"La technologie ne vaut rien comparé au contact oculaire. Tout le monde se rencontre par les réseaux de nos jours et plus personne ne sait ce que sait vraiment... Sourit-il. Que d'aimer."
Elle ne sut quoi bafouiller telle une enfant de qui l'on parlait, telle la timide au fond de la classe à qui l'on demandait de venir au tableau. Elle était rouge et et le sourire monté jusqu'aux joues, se sentant bête de ne savoir quoi dire.
"O-Oui, oui...
-Votre sourire fait plaisir à voir. Oubliez cet homme, Mh - Céleste, c'est ça ? - il n'en vaut pas la peine. S'il vous a bloqué, c'est simplement qu'il ne s'intéresse qu'à l'apparence du 2D. Mais je peux vous assurer que le 4D fait son plus bel effet ~" Finit-il par déclarer en posant une main sur son épaule.
Elle préférait lorsque c'était pour l'étreindre mais elle n'en fit pas la remarque. Mille fois elle le remercia intérieurement d'avoir illuminé ses heures de travail, et quatre fois le fit-elle vraiment d'un regard décalé sur le côté alors que d'autres clients attendaient pour réserver. Elle n'avait pas le choix que de retourner travailler, malheureusement, mais Alastor ne lui en tint pas rigueur, galant et courtois, d'un geste de main posé à sa poitrine, il se permit de disposer pour monter à sa chambre. Dans les escaliers, il sortit deux autres cartes-pass pour deux autres chambres qui avaient été retournées mais pas encore dévalidées. Le démon sourit de satisfaction pour son tour de main. Il était toujours aussi simple de voler un objet à quelqu'un en détournant son attention, mais il pesait les mots qu'il avait prononcé à la jeune femme : la technologie gâche tout. Si les cartes avaient été reprises et déconnectées des chambres, alors elles lui auraient été inutiles. Ts. Si complexe... Si... Malin, à sa manière. Mais si peu amusant... Le radio démon avait peur de perdre la main sur son époque et de finir vieux-jeu à la fin. Il l'était déjà. Depuis 1950, au moins ! Mais tout de même, les enjeux se corsaient... La technologie prenait du terrain... Ça ne pouvait qu'intérieurement le faire bouillir de haine.
Arrivé à son couloir, deux hommes aux sourires narquois tournèrent la tête dans sa direction. Alastor tendit alors son gain vers eux.
"N'abusez pas de ce que l'on vous offre, ça pourrait vous coûter plus cher que si on vous l'avait fait payer ~
-On saura vous le rendre, Mr. Reedio."
Il en était persuadé et se contenta de ricaner naïvement en poursuivant sa route jusqu'à sa propre réservation. Il était dans les alentours des 18h, la journée était loin - très loin - d'être terminée pour lui et pourtant prenait-il la peine de venir se poser sur son lit, s'asseyant d'abord puis quelques minutes plus tard, s'allongeant complètement. De là, ses yeux se fermèrent doucement et il se mit à songer. L'odeur des draps le perturbaient. Ils étaient propres mais ce n'était pas le parfum d'Angel qui les recouvraient. Le matelas était trop mou pour ce qu'il favorisait chez lui et il dormait généralement sans coussin. Celui-ci, il le décala en bout de lit. Ses pensées, cependant, n'arrêtèrent pas d'affluer. Où était Angel Dust ? Vaggie ? Charlie Magne ? Niffty s'inquiétait-elle ? Husk... Non, lui, il l'avait croisé il n'y a pas longtemps et il n'était pas du genre à poser des questions. Mais le reste de la bande, elle, pouvait-il en dire autant ? Charlie avait forcément tout confié à la colocation, il était donc impossible pour Alastor de rentrer chez lui. Chez lui. Dire qu'initialement, ce loft était à lui. Quelle imbécile avait-il été de les inviter à se joindre à son projet. Il se l'était dit, mille fois : se rapprocher d'eux, c'était prendre des risques. Mais queeeelles risques ? Il est Alastor Reedio ! Le Seigneur des Enfers ! Rien ne l'arrêtait justement parce qu'il n'avait de sentiments pour rien ni personne. Il était invincible. Pathétique. Désormais, ses amis étaient ses piliers mais ses piliers voyaient en lui sa pire faiblesse et cette erreur le dégoûtait horriblement. Lors des premiers jours qui suivirent sa bêtise, Alastor s'était enfermé dans une cave dans laquelle il s'était mutilé le corps à plusieurs reprises, comme autrefois. S'il ne torturait pas les autres, c'était lui qu'il faisait souffrir. Il en avait besoin. C'était nécessaire et tellement, tellement... Apaisant. À sa manière. L'odeur du sang qui coulait sur sa peau ne lui permit qu'à calmer ses nerfs un instant. Puis quelques jours plus tard, il se repartit comme lavé de sa médiocrité et décida de se concentrer sur ses affaires les plus importantes. Le personnel passait après.
***
20h. Ce fut l'interphone qui réveilla notre démon alors que la nuit commençait doucement à tomber. Il n'avait pas fermé l'œil depuis deux jours, après tout, et à Storybrooke, le sommeil devenait vital pour son assiduité. Il avait fini par s'y habituer.
"Alastor à l'appareil. Décrocha-t-il d'une voix peu réveillée.
- Vous ne m'avez pas dit que vous étiez en couple ~"
C'était la dame de l'accueil. Sa voix émanait la curiosité mal-placée avec une pointe d'amertume, pourtant ce n'était pas ce qui fit froncer les sourcils d'Alastor. En couple ?
"hHuuUuUUummm... Et bien, on ne m'as pas prévenu non plus ! D'où sortez-vous ça ?
-Une jeune fille aux cheveux blonds a débarqué disant être votre copine. Elle voulait vous -"
Une autre présence vint éveiller l'attention du démon. Persuadé, et pas plus fou qu'il ne l'était d'habitude, d'entendre sa propre voix jaillir de nul part, l'appareil quitta son oreille pour se tourner vers la fenêtre entrouverte de la pièce principale. Une femme à l'allure maladroite volait jusqu'à sa porte d'entrée et passa dans l'ouverture en s'y accrochant fermement. Alastor n'avait pas quitté Charlie de deux grand yeux hautement surpris. Tout d'abord parce qu'elle. Était. Là. Mais aussi parce qu'elle avait été jusqu'à voler en jet pack pour l'atteindre. Il ne pensait pas ça d'elle... Quoique. Néanmoins, et aussi surprenante pouvait-elle être, le démon ne pouvait pas se dire heureux de la voir. Son cœur manqua un battement lorsque leur regard se croisèrent. Mais il ne fuit pas. Non, pas lui.
La jeune fille dont visiblement il était tombé amoureux il y a de cela 4 ans n'avait pas quitté son sourire enjôleur et ses petits airs angéliques pour montrer à son ami le cadeau qu'elle lui offrait. Ridicule, soit dit en passant. Mais, pris de court, Alastor n'avait pas d'autres choix que de se montrer tel qu'il était habituellement : railleur, joyeux et amical. Il se mordit fortement la lèvre avant de sourire avec amusement.
"Un jet pack à mon effigie ?! Répéta-t-il. WAW ! Est-ce qu'il parle ?
-Indeed, my darling ~ Je parle aussi bien que je danse et chante aussi bien que je s-
-Sème la destruction autour de moi. Le démon sourit, joignant deux mains vers lui. TU ES MON DOUBLE PARFAIT ! Que c'est agréable de parler à un esprit supérieur comme le mien ! J'ai l'impression d'entendre comme l'écho de ma retransmission ! UN PLAISIR ! Mais dis-moi, Al', si nous sommes pareil, je suppose, poursuivait-il d'un allée-retour de main, que tu dois penser comme moi à ce moment précis ?
-Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmh... Je suppose, oui !
-Alors fonce mon petit !"
Accentué d'un clin d'œil respectif, le Jet Al s'envola vivement alors qu'empoigné par la douce princesse. Ils quittèrent le sol, puis la fenêtre pour rejoindre un ailleurs. Le démon, le vrai, était à nouveau seul, préparé alors au pire. Son sourire s'éteignit, son regard se perdit dans l'horizon pâle d'un coucher de soleil. Et enfonçant lentement ses ongles dans sa paume de main, il réfléchit à un plan. Ignorer. C'était le seul moyen d'éviter que tout ne se renverse. Non pas en niant ce qui a été fait mais en le dévalorisant, il pourrait reprendre sa place et plus rien n'aura alors à être changé. C'était ce qu'il faisait de mieux, après tout : prendre à la légère les problèmes d'un monde. Son monde pouvait faire l'affaire.
Charlie allait revenir dans un instant et il serait alors prêt à l'accueillir comme il se doit. Mais pas ici. D'un claquement de doigts, Alastor se téléporta devant l'hôtel, là où il s'appuya contre le mur et attendit, tout sourire, tout chantonnant, que sa colocataire revienne les cheveux emmêlés et une mine renfrognée au visage. Mais il ne devait pas songer à elle plus que ce qu'elle n'était par le passé.
"Aaaaah ~ Charlie ! Alors ce petit tour ? Ne fait pas cette tête, il imita une moue vaguement amusée avant de poser une tendre main sur la tête de la jeune fille, tu sais que je suis inimitable. N'est-ce pas ?! AH ! Non, ne réponds pas, moi je le sais déjà !"
panic!attack
Charlie Magne
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I may not be wise
And I won't save the day
But look in my eyes
And know I'll always stay
And I won't run away
| Conte : Hazbin Hotel | Dans le monde des contes, je suis : : Charlie !
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☾☾ Alastor avait l'air bien plus heureux de découvrir ce nouveau jouet, le jet-pack à son effigie, que moi-même, ce qui me blessait un peu, je devais bien l'avouer. Mais je comprenais qu'il ne soit pas heureux de me voir, après ce qu'il s'était passé lors de notre dernière rencontre. Dans ma tête je m'attendais à des retrouvailles émouvantes après tant de temps séparés l'un de l'autre mais... c'était quelque chose que je n'aurais probablement jamais de la part d'Alastor. Je le regardais donc avec de grands yeux se parler à lui-même (enfin plus ou moins puisqu'il parlait à un jet-pack à son effigie) avant qu'il dise penser à quelque chose. Il leva ses grands yeux sur moi, enfin, et ordonna au jet-pack de foncer. Je n'eus pas le temps de protester que celui-ci s'envola vivement, m'emportant avec lui et voilà que j'étais incapable de le contrôler. J'attendais, perchée comme une idiote que le jet-pack veuille bien vouloir s'arrêter et c'est au final sur le filet d'un enclos à oiseaux du zoo qu'il décida de s'arrêter. Je posais à peine les pieds sur le dit-filet que les oiseaux s'envolèrent, probablement surpris et peut-être même effrayés.
-Mais non gentils zoizillons, n'ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal !
Ils me fixaient toujours bizarrement, pensant que j'étais une sorte d'alien... Eh non, simplement une démone ! Pas de quoi avoir peur donc. Je repris le réacteur dorsal et vit, en le retournant, que les yeux de Jet Al étaient fermés. Je m'approchais un peu plus, collant mon oreille contre son dos, et entendit des ronflements... Sérieusement ? Quand le jet-pack n'avait plus de combustible il se mettait en mode veille et donc Jet Al dormait ? C'était vraiment du grand n'importe quoi... Je sentis alors quelque chose me toucher le pied et reposa Jet Al sur le filet pour regarder ce que c'était. Un perroquet était en train de me picorer le pied, rien de grave donc. Il suffisait que je déplace mon pied et... Mais ! C'est qu'il s'accrochait ! Le petit malin avait accroché ses serres à mon pied, m'empêchant ainsi de m'en défaire. Comment je faisais avec un perroquet au pied moi ?
-Excuse-moi, mignon petit perroquet mais tu pourrais enlever tes serres de mon pied ?
-De mon pied !
Bien sûr qu'il allait répéter ce que je disais... Je ne comprenais vraiment pas les personnes qui avaient un perroquet comme animal de compagnie c'était extrêmement frustrant. Mais ce n'était pas tout ça je devais absolument rejoindre Alastor avant qu'il ne prenne de nouveau la fuite. S'il m'avait envoyé aussi loin... c'était bien pour cette raison non ? Il devait comprendre qu'il était temps que nous ayons une véritable discussion et ce n'était pas en agissant de la sorte que ça marcherait. Il fallait remettre les choses à plat pour retrouver notre amitié ! Mais avec ce perroquet qui me serrait le pied, il m'était impossible de retirer le pied du filet, à moins que... Mais oui ! Je me concentrais, fermant les yeux et imaginant une paire de ciseaux puissante qui apparut quelques secondes plus tard dans ma main, et sans le visage d'Al dessus cette fois, ce qui était vraiment reposant. Je m'abaissais et avec les ciseaux, coupa une partie du filet, faisant un trou assez grand pour qu'une bonne partie des habitants de cet enclos puisse s'envoler. Au fur et à mesure que le trou se présentait, je sentais les serres du perroquet se rétracter petit à petit et une fois le trou totalement réalisé il me lâcha totalement pour s'enfuir à son tour. Beaucoup de ses congénères le suivirent, ce que je ne pouvais qu'accepter... Je n'avais jamais été une fan incontestée des zoos. Enfermer des animaux de cette façon, bien qu'ils ne soient pas maltraités (contrairement à un cirque) cela ne me semblait pas normal... Ils devaient vivre dans la nature, pas dans des cages pour amuser les humains... Alors libérer les oiseaux n'était pas quelque chose que je regretterais plus tard. De plus, celui-ci était fermé donc personne n'était dans les parages pour me voir.
Mais cela ne réglait pas tous mes problèmes. Encore fallait-il que je retrouve le moyen de retourner à l'hôtel. Je ne savais même pas si ça valait le coût, me doutant qu'Alastor avait déjà quitté le pays à la seconde où je m'étais envolé, en particulier en sachant qu'il pouvait se téléporter, capacité que je n'avais malheureusement pas et qui aurait été bien pratique dans un moment pareil... Moi qui ne supportait pas l'idée d'utiliser mes pouvoirs il y a quelques mois, j'y prenais de plus en plus goût et je pensais pas que c'était bon signe... Je ne voulais pas devenir un monstre assoiffé de pouvoir ! Bon, je devais me concentrer... Je n'avais aucune idée du combustible utilisée pour les réacteurs dorsaux, et mon téléphone était tombé pendant le vol, je n'avais donc pas moyen de chercher sur internet. Tant pis, il me fallait autre chose... Un avion ! Un mini-avion même ! Je ne savais pas si ce genre de choses existait et si même ça fonctionnait, mais aujourd'hui était un beau jour pour tenter l'expérience non ? Un autre souci serait que je n'avais aucune compétence en pilotage d'avion... Mais je n'avais qu'à imaginer des commandes simples et tout serait réglé !Je me concentrais alors imaginant un mini-avion rose saumon. C'est un bruit lourd qui avait dû résonner dans toute la ville qui me fit ouvrir les yeux. Là au sol se tenait le plus beau avion que je n'avais jamais vu ! Waouh ! J'attrapais Jet Al, ne comptant pas abandonner cette chose à moitié humaine sur le filet, et descendit pour rejoindre l'avion. Je montais dans le cockpit et jeta un coup d’œil aux commandes... parfait ! "Monter", "descendre", "accélérer", "freiner", "marche/arrêt". Voilà qui semblait simple, non ? J’appuyais sur le dernier bouton listé, et j'entendis les moteurs tourner. Sans oublier la ceinture, je commençais à monter et rejoigna le Mystery Hotel en moins d'une minute.
Je volais un peu au dessus de l'hôtel, en faisant bien attention à ne pas le ratisser au passage ce qui serait dommage parce que c'était un très joli hôtel, et remarqua la silhouette atypique d'Alastor en contrebas, se tenant juste devant l'entrée. Il était encore là ! Tout n'était pas perdu alors ! Je retrouvais le sourire tout de suite, ayant l'espoir que tout pourra être enfin arrangée avant d'appuyer sur le bouton me permettant d'atterrir. Une fois cela fait, je sortais du cockpit face aux yeux probablement ébahis d'Alastor (il était encore loin, c'était difficile de distinguer) et laissa Jet Al à l'intérieur. Le pauvre petit avait bien travaillé, il avait besoin de repos pas de retrouvailles amicales et absolument platoniques. Cela ne ferait que le fatiguer encore plus... Et puis, il valait mieux éviter ses commentaires. Pour l'instant, il dormait certes mais je préférais être prudente, n'ayant aucune idée du moment où il se réveillerait. Arrivée à sa hauteur, le Seigneur des Enfers eut l'air presque content de me voir, ce qui me fit plaisir. Il posa même sa main sur ma tête. Son contact m'avait manqué. Alastor était un homme très tactile, ce qui ne m'avait jamais dérangé mais... maintenant que je savais ce qu'il ressentait pour moi, je voyais les choses différemment... Mais en même temps j'aimais trop son contact pour qu'il dise quoi que ce soit. ET ça faisait parti de lui, ça ne voulait pas forcément dire quoi que ce soit. Il dit qu'il était inimitable avant de m'ordonner de ne pas répondre, chose que je fis bien sûr semblant de ne pas entendre.
-Eh bien... je trouvais que Jet Al te ressemblait quand même énormément... Mais je ne suis pas venu jusqu'ici en avion pour débattre de ça ! Je mis mes mains sur mes anches et me tint plus droite que d'habitude puis fronça les sourcils pour paraître plus imposante mais... j'avais juste envie de rire. Il faut qu'on parle du baiser, Alastor ! Tu es amoureux de moi ? Écoute, je suis désolée si je t'ai envoyé les mauvais signes... Je ne voulais pas que tu crois que je ressentais la même chose... Je lui attrapais la main et plante mes yeux dans les siens. Je t'aime énormément Al', mais en tant qu'ami. Tu es l'une des personnes les plus importantes de ma vie et je ne te remercierais jamais assez pour tout ce que tu as fais pour moi depuis notre rencontre mais... je ne t'ai jamais vu de la même façon que tu me vois. Je suis désolé de te dire ça car je ne veux pas te faire souffrir, mais je ne veux pas que tu penses autre chose. Dans tous les cas, sache que je serais toujours là pour toi et que tu peux compter sur moi. Cela ne change absolument rien à ce que nous étions d'accord ? Je me retournais vers l'avion, réfléchit quelques secondes et reposa mes yeux sur mon ami. Pour fêter notre amitié retrouvée je te propose même un tour dans mon avion !
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| Conte : Hazbin Hotel ♦ Black Butler | Dans le monde des contes, je suis : : Alastor ♦ Undertaker
Que de spectacle, pour changer. Dans l'attente du retour de la démone, Alastor méditait le regard vacant, un sourire de marbre dessiné sur ses fines lèvres. Il appréhendait que Charlie aborde à nouveau le sujet qui fâche, remettant encore et encore les cartes sur la table. Elle ne perdait pas le nord, ne manquait pas en délicatesse non plus pour exprimer les basses pensées. Il fallait que le Seigneur des Enfers réussissent à habilement esquiver ses remarques et ses questions en jouant de bien meilleures cartes. Celles du déni, entre autre. La pauvre ne comprendrait rien mais était-ce nouveau, de ne pas comprendre les actions du démon ? Ce n'était pas comme s'il expliquait ses actes ou ses propos en général. Son incohérence mène à l'abandon de ses colocataires. Plus personne ne cherchait à comprendre où il était, ce qu'il faisait, à quoi il jouait... Et c'est sur ça qu'il s'appuierait aujourd'hui.
Charlie faisait son arrivée "remarquée" avant de se poser face à son ami. Il rit de sa petite blague et se contenta de rire face au sérieux que tentait de prendre la princesse. Laissons-la faire, se disait-il. Lui ne devait pas commencer à voir les choses avec profondeur et recul, sinon il se laisserait envahir - encore - et ce n'était plus possible. Il fallait sauver les meubles et une partie de sa dignité. La laissant lui prendre les mains, quoique surpris - toujours - de cette tactilité qu'il n'appréciait pas et qu'il ne préférait pas avoir avec elle en particulier, elle lui contait ce qu'il savait déjà et feignait, alors, de s'en moquer. Son regard clignait à plusieurs reprises, silencieusement, alors que Charlie proposait de glorifier leur amitié - et ainsi l'officialiser, quelle torture - en balayant d'un geste de main les sentiments qu'Alastor éprouvait pour elle. Il en avait mal, c'est évident. Intérieurement, la jeune fille lui avait comme écorché le cœur avec profondeur, rabaissant ses sentiments comme personne. Mais, pauvre inconsciente, elle ne savait pas ce que c'était - que d'être rejetée. Ne pas être pris au sérieux. Alastor lui en avait voulu, sur le moment, de sa réponse pailletée où tout allait bien dans le meilleur des mondes, tout simplement pour maintenir une stabilité. Elle préférait se voiler la face, se dire que tout pouvait redevenir comme avant s'ils en faisaient les efforts pour - et ainsi tout oublier. Ce que comprenait le démon à cet instant dans les propos de Charlie, c'était que ses sentiments étaient une erreur mais qu'on pouvait y passer outre.
Il était triste et en colère, si on pouvait ainsi simplifier les émotions pourtant beaucoup plus complexes à décrire. Cependant, il n'en montra rien car la colocataire suivait, sans le savoir, le plan initial du démon : ignorer et alléger le problème. Ce n'était alors que plus facile de passer à autre chose mais avant tout fallait-il qu'il récupère un minimum de crédibilité en tant qu'individu. Suite à l'invitation en avion, Alastor explosa d'un rire perçant, plié en deux alors qu'il tentait de reprendre ses esprits. Il extrapolait bien son fou rire jusqu'aux larmes (réelles, sûrement) et tenta ensuite de s'en calmer.
"Ch-Charlie... Répondit-il entre deux rires. Ma chère, tu... Tu pensais que je t'aimais ?"
Il repartit en un nouveau fou rire stratégique avant de doucement reprendre ses esprits d'un raclement de gorge.
"Je ne m'attendais pas à celle-ci ! D'un doigt passé sous ses yeux, il en retira deux petites larmes perlant dans le coin avant de doucement poursuivre. Je suis désolé que tu aies pu penser ça mais tu fais fausse route. Je ne t'aime pas. Pas comme tu le penses. C'était bien plus complexe qu'elle ne pouvait imaginer. Si je t'ai embrassé ce soir-là, c'était pour détourner l'attention des policiers. Ils t'avaient clairement pris pour cible et je me devais d'agir pour t'éloigner d'eux. Tu étais siii engagée dans l'affaire que rien ne t'aurais fait partir... SAUF - sourit-il - l'embarras. C'était pour moi un moyen comme un autre de ne pas mettre en péril ta carrière d'avocate. Tu n'aurais pas su gérer le cas Phantomhive, crois-moi..."
On filait, on filait : les mensonges et la vérité. Pour rien au monde il n'aurait pu penser à telle stratégie lorsqu'il s'agissait de la seule personne qu'il avait pu aimer depuis sa mort. Néanmoins, ses propos n'en restent pas fumeuses car, en effet, si Charlie était venue à s'affairer à la disparition de Ciel, elle aurait pu finir par y retrouver Undertaker dans la liste des suspects et comprendre... Qu'elle le connaissait déjà. Mais cet homme était mort. Enterré dans l'esprit d'Alastor qui le maudissait de l'avoir mis dans telle situation. Pourquoi l'avoir fait si... sentimental. C'était désespérant.
"ENFIN ! Je suis heureux de savoir que tu le prends aussi bien et que tu n'es pas venue en faire toute une histoire ! Quelle aurait été ma situation si tu partageais de tels sentiments à mon égards... Il soupira et remonta un regard analyste sur la jeune fille. Mais nous savons toi et moi que c'est impossible."
Silence. Oui, il y avait déjà songé et c'était confirmé désormais. Aucune relation ne serait possible entre les deux démons. Deux mondes les différenciaient. Alastor n'était pas prêt à de tels changements, encore moins si c'était pour l'ignorance de Charlie en retour. Elle ne voyait pas les choses comme lui, parce qu'elle le connaissait impassible. S'il y avait bien une personne avec qui elle pouvait ne pas prendre des pincettes : c'était lui. Alastor aussi aurait aimé être comme ça, comme autrefois. Il ferait tout pour revenir à ces mauvais tournants, tant qu'il restait loin de la princesse et donc de ses sentiments. Avoir fait une colocation avec elle était une erreur et désormais, il allait être difficile de faire marche arrière. Mais rien est impossible ~
"Tu disais, donc... Un tour en avion, c'est ça ? Reprit-il d'une moue de réflexion avant de regarder sa montre. C'est que j'ai beaucoup de choses à faire, Charlie... Tu te doutes que si je n'étais pas là ces derniers mois, c'est parce que j'ai beaucoup à faire en dehors. Mes clients se trouvent ici. Il pointa du doigt le sol, là où reposait l'hôtel. Ou par là-bas, dit-il en pointant le nord, puis l'ouest, puis l'est. Ou là, ici, ailleurs, partout ! Je n'arrête pas !" Il s'acquiesça vivement.
C'était de quoi justifier sa longue absence mais comme ils en étaient habitué, Alastor ne développait jamais de quoi il était question.
"Ces derniers temps... Je suis très occupé."
panic!attack
Charlie Magne
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| Avatar : Kathryn Newton
I may not be wise
And I won't save the day
But look in my eyes
And know I'll always stay
And I won't run away
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I've still got the pictures from the memories that we once made and i can't seem to let them go
☾☾ Je regardais avec de grands yeux surpris mon ami de toujours éclater de rire suite à ma proposition. Qu'est qu'il y avait de si drôle ? Je ne comprenais pas bien... Fort heureusement, Alastor m'éclaira rapidement, ne s'arrêtant pas de rire pour autant. Je pensais qu'il m'aimait... Oui, n'était-ce pas le cas ? J'avais vécu quelques histoires amoureuses lors de ma vie démoniaque et, à moins que je me sois trompée depuis tout ce temps, embrasser quelqu'un était ce que l'on faisait à la personne que l'on aimait... non ? J'étais un peu perdue, et je me sentais surtout idiote d'avoir mal interprété ce baiser qui, visiblement, ne représentait rien pour Alastor. Une partie de moi était même blessée alors que j'aurais pensée être soulagée par une telle annonce mais... non. Ce baiser avait compté pour moi. Je m'étais inquiété pour Al pendant des mois, me demandant ce qu'il devenait, ce que je pouvais faire pour qu'il revienne, pour que tout redevienne comme avant. Et j'avais été heureuse, du moins après coup, de savoir que Alastor m'aimait de cette façon. Je me sentais aimée, appréciée, chose qui n'était pas arrivée depuis ma rupture avec Vaggie. Que je l'accepte ou non, ça m'avait fait du bien. Et même si je ne partageais pas les mêmes sentiments que ceux que je pensais qu'Alastor avait, et peu importe à quel point cela semble égoïste de ma part, être aimée de cette façon était parfaitement ce que j'avais besoin. Penser à cette histoire, en parler avec Vaggie, avec Angel, cela m'avait permis ce qui était arrivé quelques mois plus tôt, à l'extérieur d'un bar de la ville. Là aussi Alastor avait été là pour moi. Et pourtant, montrant à quel point les apparences sont trompeuses, il ne m'aimait pas. J'avais été stupide, une fois de plus, à voir quelque chose là où il n'y avait rien.
Mais tout venait de changer, en quelques paroles. Alastor ne m'aimait pas. Il expliqua ainsi les raisons de son acte, ce qui se cachait en réalité derrière ce baiser. Car, s'il n'avait pas fait ça par amour, il avait bien eut une autre raison. Et, en effet, il avait voulu me protéger, comme il l'avait fait depuis notre rencontre, et comme tout ami pourrait le faire. Je m'étais trompée, j'avais compris quelque chose qui n'avait pas lieu d'être. J'aurais pu sourire, laisser cette histoire derrière nous puisque maintenant tout était clair : il ne m'aimait pas, et je ne l'aimais pas. Mais, sans vraiment savoir pourquoi, je n'y arrivais pas. J'étais plus touchée que ce que j'imaginais. Et plus je pensais au fait que cela me touchait, plus je trouvais que j'étais égoïste et pire je me sentais. Le cercle vicieux tournait dans mes pensées, me bloquant de toutes paroles. Je ne sus rien dire alors qu'un silence s'installa. Je ne voulais pas dire quelque chose que je regretterai, quelque chose qui me mettrait à nouveau dans l'embarras. Fort heureusement, Alastor brisa ce silence bien plus lourd que des paroles. J'avais l'impression qu'il avait lu dans mes pensées, qu'il s'amusait à remuer le couteau dans la plaie. Ravi que je le prenne aussi bien ? S'il savait. Et il termina. "Nous savons toi et moi que c'est impossible" Cette phrase se planta dans mon cœur. Impossible ? Était-il donc impossible de m'aimer ? Plus les paroles s'accumulaient et plus je remettais en question mes relations passées. S'il était impossible de m'aimer, Vaggie m'avait-elle vraiment aimée ? Je ne savais plus quoi penser. Cependant, je réussis à sourire quelque peu face à Alastor. Je ne voulais pas qu'il sache tout ce qui passait dans mon esprit à ce moment-là. Il ne m'aimait pas alors autant mettre ce genre de choses sous le tapis.
-Bon, eh bien... Je suis contente de savoir que tout est réglé ! Je me suis quand même beaucoup inquiété pour toi, si ce baiser n'avait aucune valeur sentimentale à tes yeux, tu aurais au moins pu me prévenir au lieu de disparaître pendant des mois ! Tu dois arrêter de me protéger, je peux très bien me débrouiller seule... Enfin, l'important c'est que cette histoire soit réglée.
J'étais toujours aussi perdue. Ce que j'avais dit était vrai, en soit. L'histoire était maintenant derrière nous, et nous pouvions passer à autre chose. Personne n'était capable de m'aimer et je me devais de l'accepter. Mais, pourtant j'avais cette impression que quelque chose n'allait pas, que quelque chose ne collait pas. Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Peu importe. Maintenant cette histoire derrière nous, tout reviendrait à la normale et Alastor reviendrait à l'appartement, non ? Là où était sa place. J'allais lui demander mais il fut plus rapide, refusant catégoriquement ma sortie en avion, que j'avais déjà oublié. Bien sûr qu'il ne voulait pas m'accompagner. Il ne m'aimait pas, donc pourquoi l'aurait-il voulu ? Il excusa son refus par le fait qu'il était un homme occupé, ayant des clients un peu partout, des personnes qui avaient besoin de lui. Mais, cette fois, je n'y crus pas. Comment pouvais-je ? Il avait toujours été très occupé, mais cela ne l'avait jamais empêché de trouver du temps pour nous, cela ne l'avait jamais obligé à quitter la colocation. Quelque chose avait changé, et Alastor souhait s'en défaire, il fuyait la situation. Il ne souhaitait pas le dire, pas l'avouer, du moins à moi. Mais que pouvais-je y faire ? Je secouais doucement la tête, de haut en bas, avant de lui lancer un petit sourire triste.
-Je comprends. J'espère simplement que tu reviendras à la colocation. On a besoin de toi, Alastor. On est un quatuor, pas un trio. Nous t'aimons, tous, je peux te l'assurer, même si ce n'est pas réciproque.
Puis je tournais les talons. Je devais voir Angel et Vaggie et les mettre au courant de ce qu'il venait de se dérouler. J'étais allée les voir, après le bal, leur expliquant ce qui s'était passé là-bas. Et cela ne me fit que sembler être encore plus idiote. Y étais-je allé par excitation ? Je n'arrivais pas à comprendre mes propres sentiments... Je me dirigeais vers mon avion, que je fis disparaître d'un coup de main nonchalant. Je préférais rentrer à pied. Oui, marcher me ferait du bien, ça me laissera le temps de penser.
CODAGE PAR AMATIS
Alastor J. Reedio
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| Avatar : Thomas Doherty
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Early in the morning I still get a little bit nervous
Fightin' my anxiety constantly, I try to control it
Even when I know it's been forever I can feel the spin
Hurts when I remember, I never wanna feel it again
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I don't wanna lose control
Nothing I can do anymore
Tryin' every day when I hold my breath
Spinnin' out in space pressing on my chest
I dOn'T wAnNa lOSe coNtRoL
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| Conte : Hazbin Hotel ♦ Black Butler | Dans le monde des contes, je suis : : Alastor ♦ Undertaker
Parfois il valait mieux mentir sous des rires qu'être honnête sous des pleurs. AHAH, non. Alastor ne pleurait pas, il ne fallait pas trop en demander au démon des Enfers. Néanmoins, mentir était une habitude. S'en se permettre de dire qu'il le faisait souvent, il lui arrivait de masquer un embarras sous des rires, de la colère sous du sarcasme. Mais comment gérer les sentiments ? Ça il n'avait jamais appris. Et c'est pourquoi, d'ailleurs, qu'Undertaker prit le relais lorsque son alter-ego ne gérait plus rien. Vaste erreur. Maintenant, il se devait d'enterrer tout ça à coup de pelles, quitte à se blesser au passage. Il n'avait pas peur d'avoir mal, il se punissait par le mal comme les Enfers leur ont appris à faire. Mais il n'avait pas réalisé... Que par ses paroles - franches - il pouvait heurter celle qu'il aimait. Et c'était le cas, même si le commentateur radio ne le remarqua pas, trop occupé à se concentrer sur ses propres émotions sur-contrôlées.
Il riait, souriait et acquiesçait à la jeune fille qu'il regardait dans les yeux une fois sur deux. La pauvre semblait s'être vraiment inquiétée pour Alastor, ce qui d'une certaine manière, le toucha. Il perdit un instant à se perdre dans son regard, avant de réaliser qu'entre eux, seul l'amitié parlait. Il inspira et expira profondément pour évacuer toutes ces illusions de la tête.
"Je suis désolé, Charlie... Je ne voulais pas t'inquiéter. C'est vrai que je me suis pas mal absenté suite à ce... Baiser. J'étais prêt à t'expliquer mais tu es partie si vite que -... Il haussa les épaules. ENFIN ! Il n'y a plus de quoi en parler, ce qui est fait est fait mais au moins, nous avons pu mettre les choses au clair et repartir sur la bonne voie ! Celle où la colocation se retrouve ! Accentuait-il par de grands gestes théâtraux. Je serais de retour dans quelques jours, c'est promis ! Ça te laissera le temps de... Et bien d'expliquer à Angel et Vaggie que ce n'était pas ce que tu croyais."
C'était pour l'une des ses raisons qu'il n'était pas revenu au loft, persuadé que Charlie, dans l'embarras et la panique, serait allée voir ses amis en leur demandant conseil. Est-ce qu'ils savaient ? Est-ce qu'ils avaient vu des signes qu'elle non ? Bien évidemment ! Ces deux-là allaient être difficiles à convaincre mais il savait que si Charlie s'en chargeait, elle serait sûrement bien plus convaincante - car sincère - que lui.
"Parce que tu leur as bien dit ce qu'il s'était passé n'est-ce pas ?"
Une chose étrange lui passa par la tête. Il réalisait ne pas passer autant de temps seul avec la démone, héritière du trône des Enfers, et il le réalisa justement parce qu'à ce moment-là, ils l'étaient. Et il s'en sentait heureux. Bête sentiment réfréné par l'irritation d'en être victime mais pourtant, toujours là. Dans une colocation, il croisait celle qu'il aimait accompagné des autres, ce qu'il l'obligeait à imiter l'indifférence. Et il pensait, d'ailleurs, qu'à force de jouer, il finirait par fusionner avec le personnage - ce ne fut jamais arrivé. Maintenant que Charlie était à ses côtés sans personne pour le forcer à être quelqu'un d'autre, il s'empêchait lui-même à ne pas faire la bêtise d'Undertaker. Une erreur n'était qu'une erreur... Mais répétez-là, et ça devient une décision.
Elle était adorable, gentille, généreuse, douce, délicate, amusante et bon public à la fois, assez innocente pour passer au-dessus du déplacé et tout juste pour ne pas se laisser embarquer dans les viles affaires de sa famille. Elle était unique, tout simplement. Alastor l'avait compris quelques mois après leur rencontre mais incapable de ressentir quoique ce soit, il en était resté là. Que les choses ont changé aujourd'hui... Ishanee n'avait pas aidé à marcher à reculons. On ne pouvait pas marcher à reculons. Et même s'il le voulait, une partie de lui lui criait de ne pas oublier. C'était toujours frustrant comme position mais il devait faire comme si. Comme si tout allait bien.
"Charliiiie, darliing, je vous aime, n'en doutez pas. Chacun à sa manière, rit-il. Angel est touchant, Vaggie amusante et toi... Hésita-t-il. Je... Il cherchait ses mots un instant, difficilement. Tu es toi. Tu es Charlie Magne, la princesse des Enfers devenue avocate ! Unique en son genre, ahah !"
Son regard se décala vers le ciel, il cherchait quelque chose d'autre à fixer pour se reconcentrer et conclure ce sujet. Qu'il n'avait pas hâte de retrouver les autres pour devoir se défendre de ce qui était pour lui une humiliation. Les sentiments sont une faiblesse.
"Sèche tes larmes, soutenu le garçon en détournant Charlie de l'hôtel, je suis là, sain et sauf. Et si ça n'avait pas été le cas, vous auriez su où me trouver ! Il rit encore avec sarcasme. Enfiiiin ! Je suis très content que tu sois venu me voir, je t'assure ! Souhaites-tu que je te raccompagne à l'appartement ou l'avion te conviendra ? Très beau progrès, par ailleurs, j'aime beaucoup ton sens de l'imagination !"
Avec un peu de chances, se répétait-il, ce cauchemar se terminerait très vite et tout le monde oubliera ce qu'il a pu faire. Avec un peu de chances, ses sentiments s'estomperaient et Charlie trouvera le bonheur avec quelqu'un qu'elle mérite. Elle devait être aimé par le meilleur. Pas le pire...