« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Ready... Or not ! (x.Ferbs)

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Aloïs Tribberhood
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Aloïs Tribberhood

| Avatar : Hermαn Tømmerααs

Ready... Or not ! (x.Ferbs) Aleonard

So you say, all you wanna be is remembered
I'll make you go down in history
Show me a God that I can believe in
Show me some stars
Beneath this, beneath this ceiling
AND I'LL REMEMBER YOU.



| Conte : Robin des Bois
| Dans le monde des contes, je suis : : Robin de Locksley

Ready... Or not ! (x.Ferbs) 26af4d0c51beb9b5e83ad1c722bcad12ba7ea1c2

| Cadavres : 368



Ready... Or not ! (x.Ferbs) _



________________________________________ 2020-09-09, 20:47


Ready or not ?

I'm the kinda boy who doesn't say a word, who sits at the curb and waits for the world but I'm about to break out. I'm like a crook tonight. I caught you staring at me and I was thinking clearly and now I'm like a bee and I'm huntin' for the honey and I'm kinda shy but you're super fly yeah, I could be your kryptonite

— x by Bridgit Mendler


C’était une urgence. Une putain d’urgence psychologique qui se dessinait là et, pour la première fois depuis très longtemps, Aloïs n’était pas certain de parvenir à gérer ! C’était pas compliqué pourtant, inspirer calmement, expirer doucement, chasser toute trace de pensée et aller de l’avant. Voilà, très facile dans la théorie ! Mais si c’était si simple, il serait parti depuis très longtemps vivre en Théorie et s’emmerderait pas à maugréer tout seul derrière le comptoir du Sherwood Coffee.

Ignorant les regards intrigué de quelques clients, il passa ses mains de son visage à ses cheveux et poussa un nouveau soupir exaspéré. Ses coudes buttèrent contre le plan de travail, soutenant le poids de son corps visiblement prêt à s’effondrer dans d’autres lamentations tout à fait contraire à son tempérament ordinaire. Se laisser aller de la sorte ? Sûrement pas son genre ! Se montrer un peu trop dépassé par les évènements ? Pas lui, pas en temps normal.

Alors pourquoi est-ce que cette rencontre le foutait dans des états pareils ???

C’était comme un fantôme du passé qui ressurgissait brusquement et qu’on venait lui agiter sous le nez pour le narguer. Un truc pour lequel tu te sens coupable, le genre de culpabilité qui peut te bouffer une fois adulte mais qui te passait un peu à côté quand t’avais l’âge d’agir et de changer les choses… C’est beau la pensée magique et l’idéologie mais quand on te met tes actes devant le nez, c’est vachement moins facile.

Ou, tout du moins, si on te met l’une des personnes dont tu te souviens vaguement jusqu’à retrouver son visage et réaliser que, lui non plus, il t’a pas oublié.

Pire, il t’a mis dans le mauvais camp et maintenant, t’es baptisé à vie.

Fais chier.

Tu vas arrêter de râler ?

Aloïs releva la tête en entendant la voix de Jean, lui adressant un regard courroucé le plus hautain qu’il soit. Traduction commence pas à me faire chier, toi, avec tout mon amour. Son meilleur ami essuya ses mains sur son tablier avant de les lever devant lui en signe de reddition.

La paix, la paix !

Bon, peut-être qu’il ne l’assassinerait pas tout de suite. Peut-être tout à l’heure. Ça dépendait.

Je disais ça parce que tu vas faire fuir les clients. Regarde ta tête, on dirait que t’as enterré ta grand-mère hier ! Y’a pas mort d’homme, alors relax, prend un xanax et va... J'ai pas de rimes en -AX.

Il inspira et mima le geste pour que son mai l’imite, ce qu’il ne fit pas. Expira alors, roulant des yeux. Plutôt que de poireauter là, il fit signe à Aloïs de le suivre à l’abir des regards – et des oreilles – indiscrète. La musique irlandaise qui passait dans les haut-parleurs couvrirait leurs paroles, si tant était qu’il ne se mette pas à hausser le ton.

Tu te fais du souci pour rien, ça va te faire des rides avant l'âge.

Tu m’as l’air bien détendu pour quelqu’un qui m’a arrangé le rendez-vous du siècle.

Pour la vingtième fois, ce n’est pas moi ! Je suis désolé qu’Aubrey se soit trompée de restaurant et de ne pas avoir eu le temps de te prévenir que c’était inutile d’y aller… Mais je t’ai déjà répété que je n’avais pas prévu que tu te retrouverais avec quelqu’un d’autre !

L'étourderie, c'était de famille visiblement.

Non, c’est sûr, c’était extrêmement compliqué de regarder un téléphone pour PRÉVENIR alors qu’on était en ligne à peine quelques minutes plus tôt… Mais non, il devait être au volant de sa voiture ou il-ne-savait-quoi-encore et voilà dans quelle situation Robin s’était retrouvé : face à Dyson Walters ! Le mec que leur bande d’amis avait harcelé au lycée et qui semblait nourrir une rancœur assez hardos aujourd’hui, malgré ses dires.

C’était facile : ce type avait l’air de s’entendre avec tout Storybrooke ! Partout on avait ses affiches ou des interview ; mais clairement, face à lui, Aloïs avait vaguement sentit un courant froid lui remonter dans le dos. Ou clairement, une déferlante. Le mec le plus hype de la ville lui en voulait et, au-delà de sa position sociale, le renard ne supportait pas l’idée qu’on puisse lui en vouloir pour quelque chose qu’il n’avait pas fait !

T’aurais du me prévenir.

Je sais, pardon pardon et pardon ! Promis je me rattraperai à l'occasion. Tiens, si jamais tu déménage je viendrais t'aider, évidemment !

Jean joignit ses mains devant lui et ferma les yeux, le suppliant à voix basse de ne pas lui en vouloir pour ça plus longtemps. Aloïs poussa un lourd soupir, croisant ses bras devant lui. Ses pensées filaient à toute allure et lui, d’ordinaire si posé et calme, avait bien du mal à remettre de l’ordre dans sa tête. C’était à n’y rien comprendre à la fin ! Il s’était excusé mais… C’était comme si les mots avaient glissé sur un visage sans atteindre les zones visées.

En clair, il était peu probable que Dyson l’ai cru.
Génial.

Je sais ce qu’il te faut : une glace !

Le renard sursauta devant l’air soudain enjoué de son ami.

Pardon ?
Fais pas comme si t’avais pas compris ! T’as besoin d’une pause, là tu vas bientôt transformer le café en désert américain. Oust, va en face te prendre une glace, descendre une boisson fraîche et reviens quand t’auras l’esprit plus clair !

Plait-il ? Il déconnait à plein tubes lui ou bien… ? Visiblement non, tandis qu’il le poussait en direction de la porte de service sans lui laisser le temps d’en placer une ! Aloïs tenta d’extirper son bras de la prise puissante de Jean et se faufila hors de portée… Jusqu’à ce que son coude ne renverse une cafetière remplie à raz-bord posée comme par hasard juste à cet endroit précis !

Poussant un grognement de surprise et d’agacement, Aloïs ne put sauver son tee-shirt où s’étala soudainement une immense tâche brune et brûlante.

Est-ce que sa journée pouvait être pire ?
Mystère.

Jean le poussa sans même une once d’excuse à l’extérieur et referma la porte derrière lui ! MERDE ! Aloïs jura comme un loup de nottingham mais rien n’y fit, l’entrée resta délibérément close. Et avec sa veste restée à l’intérieur, impossible de récupérer ses clefs pour rentrer. Furieux, agacé, il tourna les talons et se dirigea sans un regard en arrière vers le glacier qu’il préférait, où se trouvait son serveur préféré, dans sa tenue de marin imposée. Quand il croisa son regard intrigué, Aloïs leva la main entre eux.

C’est… Compliqué a expliquer.

Il avait besoin d’un truc sucré et vite, ou Robin des Bois allait devenir Robin des assassins.

CODAGE PAR AMATIS
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