Aster, n’aimait pas que l’on se mêle de ses affaires. N’importe quelle personne avec un minimum de bon sens pouvait très facilement le comprendre. Toujours est-il qu’apparemment, il y avait UNE personne dans cette ville qui n’avait pas bien enregistré cette info au point d’aller demander à Deborah Gust pour toute personne d’aller lui filer des conseils amoureux. Il ignorait de qui il s’agissait, mais clairement s’il lui mettait la main dessus l’ex lapin n’hésiterait pas à lui dire deux mots histoire qu’il ou elle imprime bien les choses une bonne fois pour toute histoire qu’il ait pas à se répéter. Quand il avait marmonné ça dans sa barbe l’autre jour, Anna s’était contenté de lui jeter un regard peu impressionné. Soit, elle avait l’habitude de l’entendre proférer tout un tas de menaces contre la terre entière et se contentait de simplement le laisser faire, soit elles s’étaient échangés des infos avec Deborah. Honnêtement, la seconde théorie ne lui paraissait même pas si farfelue que ça, il était persuadé depuis quelques temps qu’il existait une conspiration contre lui, perpétrer par des représentants du sexe féminin ayant comme couleur de cheveux le roux.

Toujours est-il qu’il avait tout de même un commerce à faire tourner. Alors, ni une ni deux il avait choisit la solution de faciliter a savoir : ignorer ce qu’il s’était récemment passé MÊME si ça le perturbait et le faisait se remettre en question -chose qu’il n’admettrait jamais parce que fallait pas déconner non plus. Même en plein été, les gens n’oubliaient pas le chocolat. Si Storybrooke avait été une ville touristique, les gens en auraient sûrement acheté pour ramener à leurs proches comme « souvenirs ». Mais Storybrooke, n’était pas une ville touristique et n’avait clairement pas vocation à l’être. Elle avait plutôt vocation à rester cacher afin de pouvoir être aussi bizarre que d’habitude. Et d’un côté tant mieux, parce que vois des touristes débarquer juste pour les prendre en photo à cause de la particularité de la ville ça le saoulerait très vite. Il n’était après tout pas réputé pour sa patience.

La journée avait été la même que toutes les précédentes. Il avait enchaîné entre vente, préparation, prise de commande et livraison, tout ça aidé d’Anna. Quand l’un était occupé à quelque chose, l’autre se chargeait du reste et ainsi de suite. Même si, il faudrait vraiment qu’un de ces quatre un des deux se charge de rédiger cette fameuse annonce pour une troisième paire de bras pour la vente. Ce serait franchement pas du luxe étant donné que la boutique ne perdait pas vraiment de clients et semblait plutôt au contraire en gagner. Quoi qu’il en soit, lorsque le dernier client franchit la porte ses achats en main, Aster s’occupa de faire passer l’écriteau sur la porte annonçant la boutique comme étant ouverte de l’autre côté. La journée était finit, et c’était son tour de faire la fermeture. Anna était partis dix minutes plus tôt s’occupant quand même de lui mâcher le travail en s’occupant de ranger toute l’arrière boutique. Il ne lui restait donc plus qu’a finaliser les dernières commandes passés, et d’organiser le planning du lendemain les concernant, passer un coup de balais et de chiffon, puis le tour serait joué.

Mais juste au moment, où il se faisait cette réflexion, la cloche annonçant l’arrivée de quelqu’un le tira de ses pensées. Pensant qu’il s’agissait de la rouquine qui aurait oublié quelque chose -ce serait bien son style- il leva la tête pour faire une remarque légèrement moqueuse qui mourut instantanément sur ses lèvres à la seconde où il aperçut de qui il s’agissait en réalité. Ça faisait des mois qu’il n’avait pas revue Nyx, pas depuis leur « accrochage » à Pâques du moins. Il s’apprêtait presque à voir débarquer son « Henry » -a moins que ce soit Harry son prénom, c’est pas comme s’il avait fait un effort pour le retenir de toute façon. Mais elle semblait bien seule, seule et clairement pas en forme il y avait pas besoin d’être bac+7 pour le savoir. Elle avait beau lui sourire, c’était le genre de choses qu’il sentait à des kilomètres à la ronde -sans parler de l’odeur d’alcool qu’elle dégageait. Il y avait un gros truc qui clochait, et si elle était venue le trouver c’était qu’elle avait d’une manière ou d’une autre besoin d’aide.

Aster prit donc sur lui pour ne rien dire, et se contenta de poser le chiffon qu’il avait en main pas sûr de ce qu’il devait faire. Se disant qu’il aurait bien le temps de faire son ménage en se réveillant plus tôt et en partant plus tôt le lendemain l’ex lapin choisit d’accéder à sa requête :

- Il y a un glacier ambulant pas loin.

Sans un mot de plus il sortie de derrière le comptoir, clés en mains et attendit que Nyx sorte la première afin de l’accompagner. Il ne ferait aucun autre commentaire, si quelque chose la chiffonait ça devait venir d’elle uniquement. De toute façon, il la connaissait suffisamment pour savoir que s’il lui faisait subir un interrogatoire ça ne servirait à rien. Elle parlerait quand elle en aurait envie et de ce dont elle aurait envie. Pour l’instant, il ne pouvait qu’accéder à sa requête et l’emmener manger une glace. Frost, ayant mit la clé sous la porte depuis belle lurette pour partir en vadrouille il ne sait où dans le monde réel, ils ne pouvaient donc pas aller chez lui, quant au seul autre glacier de la ville il l’avait brièvement croisé à Noël lors d’une aventure commune. Il le savait lié à Anna mais sans plus, donc comme il ne connaissait que le glacier ambulant au bout de la rue ce serait ça. Qui plus est, il estimait que ce serait mieux d’être à l’extérieur que dans une salle bondée ou en terrasse. Ça laissait l’occasion de se balader tranquillement. Les consommations avaient déjà été réglé, et pour le reste ça ne regardait qu’eux.

- Qu’est que tu veux comme parfum ? Demanda-t-il une fois arrivé devant le camion.

Il allait s’occuper de commander pour eux, c’était également un moyen de « briser la glace ». Aster n’avait jamais été très doué pour ce genre d’exercice il le savait. Même si son attitude bourrue n’était qu’une façade, il s’était toujours sentie mal a l’aise lors de ce genre d’ambiance pesante. Surtout que la dernière fois qu’ils s’étaient vus, ça ne s’était pas vraiment super bien passé alors il avait un peu l’impression de marcher sur des œufs…

Vanille et Framboise, il hocha la tête se tourna vers le glacier afin qu’il prépare leur commande. Réfléchissant également à comment désamorcer la situation, elle n’était pas elle-même et il la connaissait depuis suffisamment longtemps pour s’en rendre compte. Éteinte, lui semblait l’adjectif le plus adéquat pour la décrire sur l’instant, Nyx avait une personnalité lumineuse, radieuse même, toujours en train de sourire, toujours a parler ou a occuper l’espace que ce soit par la parole ou par les gestes, et cela se voyait jusqu’à son physique, elle s’illuminait littéralement quand elle était joyeuse. Il y avait quelque chose qui clochait, mais il ne pouvait pas se permettre de la brusquer pas comme la dernière fois. Il y avait un temps pour chaque chose, la dernière fois c’était le moment de la bousculer de la secouer d’essayer de faire en sorte qu’elle ouvre les yeux. Là, ce n’était absolument pas le moment, il avait l’impression qu’un simple coup de vent la ferait s’envoler, tant elle lui semblait frêle à cet instant précis, comme recroquevillé sur elle-même.

Il lui tendit son cornet silencieusement, s’asseyant à ses côtés sans prononcer une parole attendant qu’elle dise ce qu’elle avait a dire. Après tout, il supposait que c’était pour ça qu’elle avait décidé de venir le voir. Il était surpris évidemment, mais faisait en sorte de ne pas le montrer. Comme il l’avait dit à Deborah il ne pouvait rien faire de plus que ce qu’il avait déjà fait si elle, elle ne le voulait pas. Il avait tenté de la mettre en garde avant que ça ne dégénère et elle avait refusé de l’écouter. Il ne pouvait que constater de ses propres yeux, ce qu’il avait craint. Pourtant, Aster n’était pas le genre à faire remarquer qu’il avait raison, et Nyx ne semblait de toute façon pas en étant d’avoir une conversation comme celles qu’ils avaient eu la dernière fois. Mais dès qu’elle prononça ses premières paroles, il leva la main qu’il avait de libre et lui colla une pichenette sur le front :

- Pourquoi est-ce que je t’en voudrais idiote ? Grommela-t-il

C’est vrai ce serait profondément stupide de sa part, de rester bloqué sur des conneries pareilles. Tout ce qu’il avait dit ou fait, c’était par inquiétude pour elle. Alors non, il ne lui en voulait pas et il ne lui en voudrait jamais pour ce genre de choses le seul à qui il pouvait en vouloir c’était lui pour ne pas avoir su être plus convainquant. Il semblerait que ses craintes aient été justifié et qu’elle s’en rendait compte d’elle-même c’était déjà un pas en avant. Même si connaissant Nyx, il ferait sans doute plus que ça pour qu’elle décide de revenir à la raison et de tout arrêter une bonne fois pour toute. Evidemment, que c’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd ce qu’elle avait demandé avant d’effectuer un soudain revirement de conversation, mais il supposait que ce serait quelque chose à garder pour plus tard, pour lui faire comprendre que si ça n’allait avec « Henry » -ou peu importe son nom de toute façon il s’en foutait pas mal- sa porte était toujours ouverte, et que si vraiment ça l’embêtait de venir chez lui ils s’arrangeraient pour qu’elle aille chez quelqu’un d’autres. Les gardiens présent ne lui fermeraient pas la porte au pif, et au pire du pire il aurait qu’a appeler Anna pour lui demander si Nightlight pouvait squatter sa chambre d’ami, connaissant la rouquine elle dirait pas non.

- J’ai une voiture. Va falloir aller la chercher parce qu’elle est chez moi, comme j’utilise quasi tout le temps la camionnette quand j’bosse. Finit ta glace et on va faire ça.

Y aller pas a pas, ce n’était pas quelque dont il avait l’habitude. Lui était plus du genre fonceur, mais avec La Luciole a l’heure actuel il ne pouvait pas se le permettre, alors il la laissait décider -comme dans 99 % des cas avec elle en fait. Si ça devait en passer pour là, pour espérer la voir se confier et qu’elle lui dise ce qu’il n’allait pas. Ils ne s’étaient pas vraiment quitté en « très bon terme. » Bien que de son côté, il n’y ait jamais eu une quelconque rancoeur dirigé contre elle. Il avait simplement essayé de lui montrer qu’elle se fourrait le doigt dans l’oeil en pensant bien agir.

Il avait volontairement omit de commenter la question de l’argent parce que soyons honnête, il s’en foutait pas mal de payer pour elle parce qu’elle n’en avait pas sur elle. Tout comme elle avait pas besoin de le rembourser à une date prochaine, il était pas un usurier et il ne pouvait pas lui dire exactement, pourquoi elle n’avait pas à s’en faire pour tout ça. Pas dans l’état dans lequel elle se trouvait actuellement, il y avait un temps pour tout et lui faire comprendre a quel point elle comptait pour lui, n’était pas celui qui prenait place actuellement.

- Et t’en fais pour l’argent. On se connaît depuis des siècles, j’vais pas te courir après pour que tu me rembourse. Voit ça, aussi comme une manière de m’excuser de la manière dont j’tai parlé la dernière fois. De toute façon c’est pas comme si j’faisais des kilomètres avec cette voiture alors l’essence...

Et puis, cette idée de roadtrip semblait lui tenir a coeur, c’était même la première fois depuis qu’elle avait mit les pieds dans sa boutique quelques minutes plus tôt qu’il la voyait enjoué. Il n’avait clairement pas l’intention de dire non. Alors, finissant son cornet il attendit qu’elle fasse de même, avant de reprendre le chemin de la boutique et de monter dans la camionnette afin de passer chez lui, le temps qu’il change les clés pour celles de la voiture et qu’il la sorte du garage. S’installant au volant, il laissa Nyx faire de même côté passager avant de mettre le contacte et de prendre le chemin menant à la sortie de la ville. Il avait allumé la radio des fois que, préférant éviter de parler parce qu’il savait parfaitement ce qu’il dirait s’il prenait la parole. L’ex lapin ne pourrait s’empêcher de demander la raison de son air si misérable quelques instants plus tôt, et n’ayant jamais vécu ce genre de situation avec qui que ce soit, il n’osait pas encore parler de l’éléphant dans la pièce -ou plutôt dans la voiture-

- Tu sais...Si jamais t’as des soucis, ou quoi que ce soit, voir juste l’envie de parler tu peux passer quand tu veux. J’ai pas l’intention de te juger.

Il voulait simplement mettre les choses au point de ce côté là. Peu importe ce qu’il s’était passé pour elle, il n’avait pas l’intention d’émettre un quelconque jugement sur ses actes.

Il avait écouté sans rien dire, laissant Nyx vider son sac parce que au fond il sentait qu’elle en avait besoin. Il pouvait néanmoins constater que ENFIN il y avait du progrès concernant « Henry » enfin Harry plutôt puisque c’était ça son vrai nom manifestement -encore une fois c’était pas comme si il avait vraiment fait l’effort de le retenir. Pourtant il choisit de ne rien en dire, ce n’était clairement pas le moment de se réjouir pour un truc pareil. Au fond, même s’ils se connaissaient depuis littéralement des siècles, leurs chemins s’étaient séparés à un moment et chacun avait changé à sa manière, même si Nightlight demeurait au fond toujours Nightlight, certaines choses étaient différentes et c’était justement a cause de « ces choses » qu’il n’émettrait pas de commentaire sur l’espèce de pervers narcissique qu’elle fréquentait. Pas avec elle du moins, rien ne pouvait l’empêcher d’en parler à Deborah par exemple. Mais comme il avait pas l’intention de balancer comme un bourrin un « tu vois j’avais raison », il préférait écouter et disons contourner le fait que franchement il était temps qu’elle ait ce déclique ou du moins le faire comprendre d’une autre manière.

- Peut-être que ça m’a plu que tu revienne comme ça d’un coup, même en bouleversant mon quotidien, ça m’a peut-être ramené à une époque que j’appréciais. J’ai pas toujours été facile, même dès le départ, mais franchement Luciole t’as toujours fait que ça bouleversé mon quotidien. Sans toi et North, j’serais probablement jamais devenu un Gardien et j’serais resté seul comme un abruti avec mes connaissances sur le chocolat, sans réellement les exploiter. On s’est tous un peu éparpillé au fond, ça m’arrive de voir Tooth, mais Sab beaucoup moins par exemple.

Et il ne parlait même pas de North qui était on ne sait où, ou Frost qui avait disparu des radars depuis grosso modo deux ans. Même si dans ces deux cas, on ne pouvait pas dire qu’Aster estimait qu’ils lui manquaient énormément. En fait le plus loin il se tenait de ses deux autres « collègues » le mieux c’était, Tooth était bavarde comme une pie mais c’était sa meilleure amie autoproclamée -il y tenait au autoproclamé- et Sab était probablement celui qui détestait le plus les conflits entre eux, ainsi que le plus calme. En résumé tout le monde appréciait le Marchand de Sable, fallait pas chercher plus loin. En résumé, revoir Nyx après tout ce temps ça lui avait rappelé l’époque où ils étaient tous unis :

- J’peux pas prendre les décisions à ta place Night’. Soit honnête cinq minutes, quand bien même j’aurais décidé de tout tenter pour te faire changer d’avis est-ce que tu m’aurais VRAIMENT écouté ou t’en aurais fait qu’a ta tête ?

Deborah lui avait peut-être dit d’assumer ses « putains de sentiments » pour la citer, mais la situation demeurait bloquer tant que la principale concernée ne voulait rien faire pour la débloquer. Les clés en mains, Nyx les avaient, tout ce qu’il pouvait c’était peut-être essayer de lui faire comprendre ce qu’elle représentait a ses yeux. Il avait pas l’intention de foutre les pieds dans le plat comme un gros bourrin, même si sur le plan émotionnel il l’admettait lui-même la subtilité c’était totalement pas son fort. Comme elle avait pas l’air de savoir ce qu’elle voulait, peut-être pouvait-il lui donner un coup de pouce pour orienter son choix et la convaincre de quitter Henry, Harry ou peu importe son putain de nom une bonne fois pour toute. Et puis s’il y avait besoin de bien faire comprendre les choses, il serait plus que ravis d’être celui d’être celui qui imprimerait dans l’esprit du pervers narcissique qu’elle fréquentait que c’était la fin.

Gardant tout de même un œil sur la route et sur son gps afin d’éviter de se planter d’intersection et de les emmener il ne sait où mais pas à Portland, il essaya de penser à la manière dont il pourrait exprimer ce qu’il ressentait sans la rendre encore plus paumée qu’elle ne l’était parce que franchement c’était pas le but, et il aurait juste envie de se taper la tête contre un mur pour avoir été aussi con.

- Il s’est passé beaucoup de choses, et il y a beaucoup de temps qui s’est écoulé entre la dernière fois qu’on s’était vue et celle où on s’est revu. Tu as changé, et j’ai changé c’est comme ça on va pas jouer à l’autruche et dire que bah non c’est pas le cas. Mais justement, ce changement a fait que de nouvelles choses se sont créer entre nous, et j’ai dût réaliser que je ne pouvais plus « simplement » te considérer comme celle que tu étais avant.

Okay franchement, moins clair que ça on faisait pas. En même temps il avait jamais été doué pour exprimer ce qu’il ressentait il y pouvait rien ! Et il voulait surtout pas tomber dans la mièvrerie à deux balles digne d’un téléfilm de Noël à la con -en plus il aimait même pas Noël- pourquoi est-ce que les relations c’était si compliqué ? Il enviait mille fois les gamins qu’il protégeait, pour eux tout était facile pas comme pour les adulte où tout était inutilement compliqué. Comme de devoir exprimer à Nyx le degré d’affection qu’il avait pour elle, et lui faire comprendre que c’était pas le même qu’avant mais qu’il était plutôt un cran au dessus voir hyper au dessus d’ailleurs, en fait c’était totalement pas comparable. S’il devait pas rester concentré sur la route c’est contre le volant qu’il se serait bien cogné la tête à plusieurs reprises.

- Ah ! On arrive à Portland annonça-t-il en voyant le panneau indiquant que la ville se trouvait à encore environ 30 minutes de voitures.

C’était pas franchement brillant comme rattrapage, et il en connaissait une qui se foutrais volontiers de lui s’il avait le malheur d’évoquer ça -chose qu’il ne ferait pas d’ailleurs- mais là sur le coup c’était tout ce qu’il avait trouvé. Au lieu d’être plus explicite il avait décidé de changer le sujet, afin d’éviter le silence gênant qui commençait à s’installer. Peut-être que le fait de profiter un peu de la ville de Portland et de voir autre chose que Storybrooke lui donnerait l’inspiration pour formuler mieux les choses parce que franchement, même en tant que gardien de l’espoir, là il n’en avait pas beaucoup concernant l’idée que Nyx ait pu ne serait-ce qu’un instant comprendre ce qu’il avait voulu dire tellement c’était mal formulé et que ça voulait rien dire.