« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Avant-propos : Cette histoire n'a pas a vocation d'être historique. Les lieux sont inspirés de l'Egypte, mais on y fait ce qu'on veut, merci de pas venir nous emmerder sur les éventuelles anachronismes et fausses informations utilisées dans ce rp Merci.
Ramsès était en train de déambulait dans son palais. Le ciel était clair, sans nuage, comme on pouvait l’attendre de son royaume à cette époque de l’année. Il savait que les Dieux étaient là pour veiller sur cette année. Il devait prouver encore sa valeur. En tant que fils du pharaon, et même s’il était le troisième né, il devait montrer sa vigueur, son talent, son esprit, à chaque pas qu’il faisait dans le palais et devant tous les yeux qui étaient prêt à le regarder.
Il n’avait qu’un lieu de calme et de splendeur où il pouvait souffler dans le palais. Un lieu qu’il allait rejoindre à grand pas. Son père avait prévu une fête dans la semaine … une grande fête cessait présenter des concubines potentiels pour ses 6 fils. Ramsès n’en voulait aucune.
Bien qu’étant élevé dans un monde de femmes en abondance et de polygamie, il ne voulait en vérité que trouver une histoire d’amour digne des Dieux. Bien que les dieux fussent mariés entre frères et sœurs, Isis avait bien retrouvé chaque partie de son bien aimé frère pour le faire revenir à la vie. Ramsès voulait ce genre de vie, ce genre d’amour …
Il avait aussi vue, dans une jeunesse qui commencé à passé du haut de ses vingt cinq ans, des servantes amoureuses, des amours se brisaient, des cœurs se reconstruire, et il n’avait jamais trouvé cela faible comme la plupart des membres de sa famille. Il augmenta l’allure pour passer à travers le couloir avant d’y voir, au loin, le visage de la concubine favorite de son père. Elle était la reine actuelle, bien que ce terme ne voulait rien dire pour eux, et avait donné à son père leur septième fils. Un adorable bambin qui, pour le moment, ne se trouvait pas être encore assez grand pour manger quelque chose de consistant.
La mère de Ramsès avait été tuée, par une guerre entre eux et le pays voisin, il y avait de cela des lunes. Il ne se souvenait pas quand avait commencé le conflit avec les Hirrites, mais il savait qu’il ne voulait en aucun cas que ce peuple gagne la guerre qui menaçait. Ramsès y mettait son énergie.
Alors qu’il arriva enfin devant le bassin au lotus bleu, il eu l’impression que quelque chose déchira le ciel. Il ne pouvait que voir l’espèce de gros caillou en train de tomber du ciel. Il pensa à des peuples lointains qui pensaient que le ciel leur tomberait un jour sur la tête. Il se surprit à être le seul à hoqueter de surprise. Sortant de son bassin ouvert, il ne trouva personne qui avait vu comme lui la lumière déchirant la Terre.
Il tenu peut être …trois secondes ? Avant de décider de prendre un cheval, d’enrouler un turban autour de sa tête pour se protéger du soleil, et de partir vers la destination qu’il pensait être la bonne. Sortant du palais, il fut surprit que même à l’extérieur, personne ne semblait regarder en l’air. Il s’approcha d’une femme qui semblait ailleurs.
- Auriez-vous vu quelque chose dans le ciel ?
La vieille femme ne dit d’abord rien, puis elle reconnu le visage du prince sous le turban. Prêt à se mettre à Terre pour s’excuser de ne pas l’avoir reconnu, Ramsès perdu un peu patience en lui demandant une nouvelle fois.
- Avez-vous vu quelque chose dans le ciel ?
La femme fut surprise de cette demande, elle voulait se prosterner mais son dos lui faisait tellement mal, et sa majesté ne semblait pas vouloir d’elle autre chose qu’une réponse. Elle baissa alors la tête et ne répondit que simplement par la négation. L’homme n’attendit pas plus pour partir au galop. Tout ça pour ça. C’était ce qu’il se disait alors qu’il alla en courant vers le désert.
Il surprit plus d’une personne à chevaucher ainsi, comme si les gardes du palais étaient à ses trousses, mais il s’en fichait… la lumière vu dans le ciel avait été un signe pour tromper son ennui ? Un mirage ? Une idée ? Une malédiction ? Il ne pouvait pas le savoir alors qu’il arriva vers un cratère formait dans le sable. Ce n’était pas un mirage. De la fumée sortait du cratère. Il s’approcha, glissa vers la forme fumeuse avant d’y voir … une femme ?
Elle était habillé étrangement … Avant même de remarquer ses cheveux blonds, il remarqua le pantalon qu’elle portait … et qui n’était ni de l’époque (mais ça il ne le savait pas) ni approprié pour une femme. Une femme n’avait pas le droit de s’habiller comme un homme. Il retira son turban et s’approcha d’elle. Si quelqu’un la voyait, aussi proche du palais, et ainsi vêtue, on dirait certainement d’elle qu’elle manque de respect au pharaon, et donc aux dieux …
Ramsès soupira. Il finit par s’approcher de la jeune femme. Il l’observa de plus près … elle avait les cheveux blonds comme l’ennemie, mais elle ne semblait pas avoir d’armes. Il resta droit un instant, attendre de voir si elle faisait un mouvement, avant de siffler son cheval qui hennit au loin. Au moins n’était il pas reparti au palais sans lui comme la dernière fois.
Une légère brise venait lui caresser les cheveux, Ivy aimait ça. Assise en plein milieu de son jardin, des feuilles et des livres étalaient autour d’elle. Elle s’était mise dans son jardin pour la simple raison qu’elle en avait marre de rester enfermé dans sa chambre. Et de plus, son frère venait de lui annoncer qu’il allait se marier avec une femme qu’elle n’aimait absolument pas. Mais c’était son choix, et elle devait l’accepter, elle le savait. Mais que faire pour qu’elle puis l’appréciait un minimum. Elle ne savait pas et au fond d’elle, elle savait qu’elle n’y arriverait pas. Alors elle était sortie dehors, pour se vider la tête et surtout continuer sa thèse sur l'Egypte ancienne. Ca lui prenait bien trop de temps, et elle n’avait absolument pas envie de penser à son grand frère. Feuillant les livres, elle aimerait découvrir des nouvelles. Elle avait cette envie de voir ce monde d'autrefois. Elle pourrait très bien partir dans ce magnifique pays, mais ce ne serait jamais la même chose que dans les livres.
Soupirant, elle finit par s’allonger dans l’herbe, elle n’avait clairement pas la tête à travailler, elle le savait. Mais Ivy aimait que les choses soient faites rapidement et surtout dans les temps. Enfin, elle avait encore du temps pour sa thèse, elle était même très en avance. La jeune femme savait qu’elle devrait ralentir un peu, souffler, voir ses amis et faire sa vie. Elle avait même quitté son copain, enfin, c’était plutôt l’inverse. Il ne supportait plus le faite qu’elle consacre plus de temps à Ramsès plutôt qu’à lui. Comment pouvait-il être jaloux d’une personne qui n’était plus de ce monde ? Elle ne le comprendrait sans doute jamais. Et préférait continuer sa vie. Cette rupture ne lui avait pas vraiment à faire mal. Alors, elle se disait que c’était parce qu’elle n’était pas aussi attaché à lui qu’elle ne pensait. De toute façon, elle n’avait pas besoin d’homme pour vivre, loin de là. Elle se suffisait pleinement.
Ouvrant les yeux, elle avait senti quelqu’un à côté d’elle. Elle n’avait rien dit au majordome qui lui tendait un paquet. Un simple merci alors qu’elle se mettait assise. Elle se demandait bien de qui elle pouvait venir. Ouvrant la carte qui se trouvait avec, un soupire lui traversa les lèvres. Son frère s'excusait. Elle s’en fichait pas mal dans le fond. Mais, elle ne mit pas longtemps avant d’ouvrir le paquet et resta sans voix devant le magnifique bracelet. Un serpent avec des rubis à la place des yeux. Il savait se faire pardonner, mais ce n’était pas pour autant qu’elle allait lui envoyer un message tout de suite. Non, sortant doucement le bracelet, elle le glissa à son poignet. Le regardant, elle fronça légèrement les sourcils quand ce dernier se mit à bouger. Bien vite, elle fut comme aspirer, du moins, c’est ce qu’elle pensait, car elle ne se souvenait de rien sauf du noir.
Elle sentit dans un premier temps le sable sous sa joue, plus la chaleur et enfin, cette voix. Elle avait l’impression d’être passé dans une machine à laver. Ce levant doucement, elle papillona des yeux, essayant de comprendre où elle était avant de poser son regard sur le jeune homme. Ses fesses se retrouvèrent par terre de nouveau, alors qu’elle regardait autour d’elle. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu atterrir dans le désert. Regardant son poignet, elle ne vit plus le bracelet, il avait disparu.
“Où sommes-nous et qui êtes vous ?”
Se levant, elle se recula, voulant avoir une vue d’ensemble. Rien ne ressemblait à sa ville, elle n’était même pas dans une ville. La peur lui broya l’estomac. Elle était perdue, ou elle rêvait. Elle se pinça, mais ce n’était pas un rêve. Non, la douleur qu’elle venait de ressentir était bien réelle. Qu’allait-elle faire ? Et surtout comment va telle faire pour repartir d’ici ? Elle reporta son regard sur le jeune homme qui se trouvait en face d’elle. Il portait une tenue assez étrange en soi. Mais elle trouvait ça magnifique. Elle s’approcha de ce dernier avant de poser un doigt sur sa peau.
“Vous être vrai, je ne rêve pas.”
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Liam MacCarthy
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Ramsès observait l’étrange jeune femme qui semblait perdu … Qui était elle ? Que faisait elle là ? En tout cas, en observant le déplacement de ses yeux sur les zones autour, il n’avait pas l’impression qu’elle le sache non plus. Peut être était elle une ennemie d’un autre pays, parti dans le désert pour s’éviter la prison … Les dieux auraient alors envoyé un message à Ramsès pour la sauver ? Il observa le ciel. Il n’y avait plus de trace de quoi que ce soit. Même le cratère dans lequel elle était aurait pu être qu’un cratère de désert comme il en existe souvent dans le sahara. Quand la jeune femme lui demandant où elle était, il était prêt à lui répondre …. Mais le qui êtes vous le fit se taire.
Ne reconnaissait elle pas le fils du pharaon ? Tout le monde le connaissait. Tout le monde savait qu’après son père il était le plus proche des Dieux … et elle lui jetait au visage son ignorance… Il observa la jeune femme se lever, prêt toujours à se défendre si jamais elle n’était pas aussi inoffensive que ce qu’elle voulait bien l’avouer. Quand elle se pinça, il fronça les sourcils. Etait elle folle ? Peut être en effet.
Il la laissa s’approcher… sa main sur sa peau pour prouver sa présence ? Ramsès se fit une réflexion étrange. Il en rit un peu, alors qu’il remonta sa main vers ses cheveux pour les déplacer vers l’arrière et ainsi découvrir totalement son visage.
- Je comprends, tu dois venir d’un village lointain. Tu penses que les pharaons ne sont que des Dieux sans corps ? Désolé pour cette révélation, mais moi Ramsès II, deuxième fils du pharaon, je suis bien réel.
Il sourit. Un peuple qui pense que les pharaons sont des Dieux ne pouvait être qu’un peuple qui mérite d’être apprécier à sa juste valeur. Ramsès observa la jeune femme et lui fit un sourire alors qu’il poussa sa main le touchant, dans un réflexe qu’il avait depuis des années.
- Vous êtes ici aux portes de Gizeh, berceau des Dieux et palais du pharaon. D’où venez vous ?
Il lui tendit son turban alors simplement en attendant ses réponses.
- Vous devriez couvrir vos cheveux. Les personnes avec les cheveux d’une telle couleur sont souvent tuer avant d’avoir eu le temps de parler. La guerre froide entre mon peuple et les hirrites ne permettent pas de prendre des risques.
Alors pourquoi en prenait il avait elle en ce moment même ? Parce que. C’était tout aussi simple que cela. Parce qu’il avait vu les Dieux lui envoyé un signe pour venir la chercher, parce qu’elle ne semblait pas du tout comme tout le monde … alors qu’il observa ses vêtements, il se demanda comme cacher cela des yeux de tous pour revenir au palais … Lui n’avait pas de tissus permettant cela. Son cheval au loin hennit, et Ramsès eu une idée. Il y avait un tissu, permettant aux hommes de s’asseoir sur un cheval, il pourrait draper l’inconnu jusqu’à arriver au palais et lui trouver un meilleur accoutrement. Mais pour ça, fallait il qu’elle accepte de le suivre.
- Il faut que vous vous changiez. Un tel accoutrement vous vaudrez la colère de Dieux, venez avec moi.
Il n’aimait pas être touché, c’était un fait… mais il pouvait fait une petit exception le temps de l’amener sur son cheval et de la cacher comme il faut. Alors qu’il attendait sa réponse, il ne pouvait se douter qu’au loin, les soldats du pharaon étaient en train de le chercher.
Ramsès II ? Ivy ne comprenait pas. Il est mort. Il n’était plus de ce monde alors pourquoi se trouvait-il devait elle. Elle savait pourquoi elle était en train de devenir folle et pourtant, elle savait qu’elle ne rêvait pas. C’était bien trop réel, bien trop vrai pour qu’elle l’imagine. Alors, elle soupira avant de regarder sa main, le bracelet n’était plus là. Regardant autour d’elle, elle ne le vit pas. Comme si, ce bracelet n’avait jamais existé. Elle soupira de nouveau, comment allait-elle faire pour rentrer chez elle ? Et si elle restait ici pour toujours ? Elle ne pouvait pas. Pour le moment, elle ne pouvait pas. Elle devait trouver une solution et au plus vite.
Attrapant le ruban qui venait de lui tendre, elle s'enroula autour de ses cheveux, du moins, le mieux qu’elle le pouvait. Pourquoi il ne la tuait pas ? Il ne savait pas d’où elle venait, ni pourquoi. Dans le fond, il était peut-être bien plus gentil que son visage le laisse paraître. Une carapace pour que son peuple ait peur de lui et l’écoute en toute circonstance. C’était un bon moyen dans le fond, mais elle ne savait vraiment pas ce qui l’attendait dans les jours à venir. Ni ce qu’elle allait devenir, et ça lui faisait peur.
“Merci pour le ruban. Je viens d’un pays lointain. J’ai dû me perdre, je ne m'en souviens pas.”
Que dire de plus ? Elle ne pouvait pas raconter qu’elle venait d’un autre monde. Enfin un autre monde… D’une autre génération plus tôt, et qu’il était mort. On la prendrait pour une folle et on finirait par la tuer. Et Ivy ne voulait pas mourir. Elle était bien trop jeune pour ça. Puis, elle avait encore des choses à faire. Voir le monde, découvrir l’amour ou encore finir sa thèse. Elle se demandait même si on était en train de la chercher. Elle qui se trouvait dans son jardin et qui maintenant se trouver des siècles avant.
Alors qu’il montait à cheval, elle ne mit pas longtemps avant de monter derrière lui. Elle ne savait pas pourquoi il l’aidait, mais elle la prenait avec plaisir. Posant ces mains sur les hanches du jeune homme, elle essaya de se tenir comme elle le pouvait alors qu’ils se dirigeaient vers le village. Elle ne quitta pas des yeux tout ce qu’elle pouvait voir. Elle trouvait ça magnifique. Les livres représentaient assez bien tout ce qu’elle voyait. Mais, le voir en vrai était une autre expérience.
“Vous allez faire quoi de moi ? Je veux dire. M’enfermer dans un endroit ou encore me tuer ?”
Ivy voulait sans savoir ce qui l’attendait sinon, elle sauterait de ce cheval pour partir loin d’ici. Elle savait qu’elle n’irait pas loin et qu’elle finirait par être rattrapé bien plus vite qu’elle ne le pensait. Mais elle ferait tout pour sauver sa vie s'il le fallait
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Barlay Lightfoot
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Elle soupira ? C’était vraiment ce que la jeune femme inconnue venait de faire devant le futur pharaon ? Soupirer ? Etait-elle folle ? Oui c’était quelque chose qui avait déjà été prouvé … mais plus folle encore que ce que Ramsès l’avait cru ? Ne pas reconnaitre le pharaon, était une chose, soupirait avec lui en face ? Peu de personne aurait osé le faire …. Il haussa un sourcil en la laissant mettre le turban. S’approchant d’une main, il coinça une mèche à l’intérieur qui avait eu le malheur de s’échapper de sa nouvelle prison de soie.
- Vous perdre ? Cela est en effet fort possible. Vous avez de la chance d’être tomber sur moi, et non sur un membre de la garde royale.
Elle avait des cheveux blonds… elle avait un accoutrement étrange, et elle ne répondait pas dû aux normes qui étaient demandés par son peuple … Si Ramsès avait décidé de n’en faire qu’à sa tête, il savait que la plupart des gens l’auraient tué pour moins que ça. Il fit en sorte que la jeune femme se met devant lui, et il drapa son corps du tissu protégeant l’animal. Une fois mit comme il faut, il pouvait avancer vers le village. Alors qu’elle demanda ce qu’il allait faire d’elle, il observa les soldats arrivaient au galop.
- Ne dites rien.
Les soldats s’arrêtèrent vers lui, et tous les deux firent une courbette sur leur cheval en lâchant un « majesté ». On lui dit que plus d’un témoin l’avait vu partir au galop sortir de la ville, et que plusieurs personnes, dont le scribe du roi, avaient eu peur qu’un malheur lui soit arrivé. Il fit une moue.
- Ce n’est rien. Rentrez au palais.
Les soldats posèrent un regard vers la jeune femme alors que d’une main ferme il faisait en sorte que le drap ne tombe pas… il ne manquerait plus que le roi apprenne qu’il y avait une étrangère chez lui par une autre personne que son fils. Les soldats partirent au galop à nouveau pour aller prévenir qui de droit, pendant que lui laissait son cheval au pas. Une fois qu’ils furent plus éloigné, il pu répondre.
- Vous n’êtes peut être pas au courant, mais il y une guerre entre les hirrites et nous. Les hirrites, comparaient à nous, on les cheveux de la couleur du désert, et la peau blanche comme si le soleil ne les touchait pas.
Il haussa les épaules simplement … il aurait dû tuer cette femme dès qu’il l’avait vu … mais le ciel l’en empêchait. Il ne savait cependant pas quoi lui répondre pour le moment et préféra ne pas trop lui mentir.
- Nous allons aller au palais. Je demanderais à ma nourrice de vous trouvez vêtements plus adéquate, et ensuite nous parlerons. Si vous êtes un infiltré pour blesser le roi je vous tuerais de mes mains sans hésiter… mais si vous êtes réellement perdu alors nous prendrons le temps de vous présenter à mon père et de vous ramenez chez vous.
Il n’allait pas mentir …. si la jeune femme avait été envoyé pour un dessein plus … noir que la mort, alors elle serait accueillit par la mort elle-même … Si elle n’était là que par erreur alors il l’aiderait. C’était aussi simplement que ça. Il laissa son cheval rentré dans la ville, alors que tout le monde se prosterna devant lui en le laissant passer. Il tenait toujours le drap, et la jeune femme, et n’allait pas la lâcher d’aussitôt. Il valait mieux arriver vite au palais, mais s’il partait au galop tout le monde sera qu’il a quelque chose à cacher…
Ivy ne savait pas si elle pouvait dire si elle avait eu de la chance de tomber sur lui ou pas. Elle ne savait toujours pas ce qu’il lui réservait, il allait peut-être la tuer tout simplement. Alors, elle n'appelle pas ça de la chance, loin de là. Puis, comment expliquer ce qui lui arrivait vraiment, elle qui était tombée de nul part. Personne ne pourrait la croire, si, elle racontait que c’était un bracelet qui l’avait emmené ici. Elle allait sans doute être prise pour une folle. Et enfermer quelque part sans avoir plus jamais la chance d’avoir un billet de retour. Elle avait déjà la peur au ventre, elle la sentait.
Assise devant Ramsès, elle ne dit rien. Elle regardait seulement le paysage devant elle. Elle aimerait tellement descendre et visiter cette vie-là. Mais elle risquerait d’avoir des problèmes si elle faisait ça. Pourtant, ses yeux ne pouvaient pas quitter tout ce qui l’entourait. Elle baissa même la tête quand elle vit les gardiens venir vers eux. Caressant doucement le cheval. Se concentrer sur autre chose était la chose qui la détendit un petit peu. Elle ne savait toujours pas à quelle sauce elle allait être mangée. Pourquoi avait-elle accepté ce cadeau ? Cette situation était la faute de son frère, elle allait se venger, elle le savait. Mais c’était aussi l’expérience de sa vie, elle le savait. Personne n’avait eu cette chance de se retrouver des siècles avant.
La peau blanche, comme elle, elle aurait pu mourir. Mourir alors qu’elle avait encore la vie devant elle. Pourquoi ne pensait-elle pas à rester au soleil pour bronzer un peu ? Pour la simple raison qu’elle finissait toute rouge dans ses moments-là. Elle préférait rester à l'intérieur avec un bon libre. La fraîcheur de sa chambre quand il faisait bien trop chaud dehors était tellement agréable, qu’elle oubliait de sortir même pour manger. Puis quand Ivy était dans ses leçons ou encore en train de lire, elle oubliait ce qui l'entourait. Elle était un peu tête en l’air. Mais on l’aimait comme ça.
“Tuer le roi ? Vous pouvez me fouiller, je n’ai rien sur moi. Juste des habits. Mais je vous interdis de me forcer à me déshabiller pour vérifier que je ne suis pas un danger. Vous allez m’aider à repartir ?”
Elle avait tourné la tête vers le jeune homme, elle pouvait dire qu’elle était plutôt bien tombée dans le fond. Parce qu’il aurait pu la tuer dès qu’il avait posé ses yeux sur elle. Et pourtant, il ne l’avait pas fait. Dans le fond, elle était assez ravie d’être tombée sur lui. Il n’avait pas l’air d’être le genre d’homme qui agissait sans savoir. Non, sinon il aurait déjà pris une décision sur son sort, et pourtant elle était actuellement en route pour le palais. Elle boirait bien un grand verre d’eau, et mangerait bien quelque chose. Mais elle ne voulait pas trop en demander. Surtout qu’elle n’était même pas une invitée, seulement une jeune femme tombait de nul part. Soupirant une nouvelle fois, sa tête se posa tout naturellement contre le torse du brun, alors que ses yeux étaient en train de se fermer. Elle n’avait pas senti la vague de fatigue qui venait d’arriver. Sans doute l'adrénaline qui descendait. Elle ne mit pas longtemps, bercée par le cheval de sombrer dans un sommeil.
Ivy ne savait pas depuis combien de temps elle avait dormi, mais elle ne sentait plus le soleil sur sa peau, elle ne sentait pas non plus les secousses. Non, elle sentait la froideur et la douceur des draps sous elle. Elle ne sentait plus aucuns vêtement sur elle. Se relevant bien vite, elle papillonna des yeux. Le drap recouvrant son corps, elle regarda autour d’elle. La chambre était magnifique, vraiment, elle ne pouvait pas dire le contraire. Entourant le drap autour de son corps comme elle le pouvait, elle se leva. Elle pouvait voir que la nuit était tombée. Elle avait dormi bien plus qu’elle le pensait. Marchant doucement vers le balcon, elle s’appuya sur la rambarde pour regarder le ciel. Ciel étoilé et vraiment magnifique, elle ne pouvait pas dire le contraire. Elle ferma les yeux, quand elle sentit un courant d’air caresser son dos ainsi que sa chute de reins, découverts du drap. Elle pourrait bien rester ici toute une vie, juste pour pouvoir regarder encore et encore ce ciel étoilé. Elle n’entendit pas la personne rentrer dans la chambre et encore moins s’approcher d’elle.