« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Olaf était en train de réfléchir … devant la fleuriste, on pouvait clairement voir qu’il ne savait plus quoi faire … Il avait la tête penchée… et il ne trouvait pas… La fleuriste ne savait plus quoi faire.
- Mais vous voulez en faire quoi ? - Pour une femme. - Donc une rose ? - Mais les roses ce n’est pas de l’amour ? Je ne suis pas amoureux… - Alors … - Mais j’aime bien les roses … - Vous voulez donc des roses ?
Olaf posa des yeux tout mignon sur la jeune femme … et cette dernière se recula d’un cran … Elle venait de se faire Olafiser. Elle rougit doucement et Olaf continua à flâner devant les différentes plantes. Il posa les yeux d’un coup sur l’horloge … et il se mit à s’arreter de respirer !
- Oh non ! Je vais raté mon rendez vous !: S’il vous plait faites moi une jolie composition !
La jeune femme partit et lui fit un joli bouquet. Un bouquet très grand et très beau (cf image du code) et il se mit à courir … Il évita de se faire à nouveau écraser de quelques centimètres mais il avait autre chose à faire. Il arriva devant la caserne. Hier, il avait appelé la caserne pour demander si la jeune femme qui l’avait sauvé été là … On lui a dit quand elle finissait …
Alors Olaf se trouva là, devant la conserve, et s’approcha de la jeune femme blonde. On lui avait dit qu’une femme, blonde, pompier, l’avait sauvé … DONC… Si dans la caserne une femme était en train de partir, blonde … il y avait assez de chance pour que cela soit elle … Non ? Il se mit en face d’elle et sourit avec toutes ses dents en cachant son visage par le bouquet
- Mademoiselle ! C’est pour vous ! Vous m’avez sauvé la vie ! Merci ! Je vous offre une glace ?
Il se rendit compte que le bouquet caché son visage, alors il pencha la tête tout doucement pour voir la jeune femme et sourit de plus belle.
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"
Je sens que la formation, ça va être ardu !
| Conte : Planes 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Dynamite
La journée avait été assez longue et pourtant assez calme lorsqu’elle passait en revue les autres de la semaine. Leurs interventions s’étaient bornées à amener à l’hôpital un monsieur pour un examen de santé, courir à l’école pour y emmener une jeune fille au pieds foulé puis tenter d’aider une vieille dame à décrocher un chat de l’arbre en haut duquel il s’était réfugié. Bon, cela avait été décidé de sa propre initiative mais cela avait été le moment le plus palpitant de la journée. Ishanee restait plus douée qu’elle lorsqu’il s’agissait de grimper aux arbres mais bon hormis un léger genou écorché qu’elle caressa presque machinalement plus que par vraie douleur, elle n’en garderait aucune séquelle. - « A demain, les garçons ! » adressa-t-elle en réajustant son blouson de cuir, non sans saluer ses collègues d’un geste de la main, puis dégringola avec adresse les quelques marches qui la séparait du hall de la caserne, se félicitant d’avoir repris l’habitude de retourner la plupart des nuits de la semaine au garage de Maru. Au moins, ainsi décrocher de la routine trépidante de sa profession devenait plus aisée et même si elle ne l’avouait pas souvent, Dinah appréciait également le calme. Même si la collocation avait parfois des allures de vrai champ de bataille lorsque Sally décidait d’y mettre du sien. Elle regarda sa montre. Peut-être aurait-elle l’opportunité de lui faire un gâteau ? Elle s’en sortait en cuisine, même si sa nourriture ne valait pas celle d’Amélia, l’adorable pâtissière, mais Sally raffolait de ses sablés. Et Ben aussi. Et avec un peu de chance Lilian se déciderait à en goûter un…
- Tu nous as caché quelque chose, Dinah ? Sourit l’un de ses collègues dans le hall.
Elle fronça ainsi les sourcils, automatiquement. Caché quelque chose ? Dinah n’était pas ce genre de fille. Ni dissimulatrice ni fourbe, plutôt franche au contraire. Avec une dose de tact mais une rigueur de fer.
- Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Elle le connaissait suffisamment pour ne déceler aucune méchanceté dans sa voix juste une dose...d’amusement ? Mais elle avait beau y réfléchir rien dans sa conduite n’avait pu prêter à l’amusement. Elle détailla rapidement sa propre tenue du haut en bas, s’interrogeant sur son ridicule mais en demeura encore plus sans réponse. Jean, t-shirt, basket légère, veste en cuir, les éléments essentiels de ses tenues de tous les jours au boulot. Rien d’original.
- Tu verras bien...répondit-il pour toute réponse, en la targuant d’un regard mystérieux. Elle en demeura muette, se continuant de l’observer sans répondre lorsqu’il disparu derrière la porte du comptoir de l’accueil. Bon… Décidément. Bah peut-être… non elle ne voyait rien. Peu importait. Elle déposa ses clefs de véhicule dans le petit casier à son intention, inspira une nouvelle fois comme pour respirer une dernière fois l’odeur de l’établissement – un mélange de neuf, de citron et de cendres – et franchit les portes battantes pour rejoindre sa voiture. Ce fut à cet instant précis qu’elle le vit venir à sa rencontre. L’immense bouquet de fleurs multicolores et magnifiques si immense qu’il en dissimulait les traits de son propriétaire. Shi ?…. Non. Elle s’interdit d’y penser, de l’envisager une seconde de plus. Il ne ferait jamais une chose pareille. Ni lui, ni Ben d’ailleurs et il s’agissait des deux personnes masculines les plus proches d’elle. Alors ? Une erreur sans doute. Elle comprenait à présent le sourire de son collègue. Mais.. Non ce devait être une erreur, elle était certes la seule femme qui travaillait aujourd'hui mais… Elle ouvrait déjà la bouche pour signaler à l’inconnu invisible qu’il y avait erreur sur la personne lorsque le bouquet se mis à parler… Enfin façon de parler, justement. Il lui proposa une glace et son coeur se serra instinctivement. Se pouvait-il ? Le visage avenant et bienveillant du glacier qui se détacha soudain du bouquet de fleurs pour lui sourire la réchauffa encore plus que le cadeau en lui-même.
- « Axel !.. »murmura-t-elle plus pour elle même qu’à sa destination puis se rendant compte de son impertinence se dépêcha de proférer : « Monsieur Oswald ! Vous semblez tellement mieux ! Je suis tellement contente pour vous ».
Comme elle l’avait pressenti, la bienveillance qui se dégageait déjà du visage endormi du glacier irradiait dans ses pupilles ouvertes. Il respirait tellement la vie qu’elle s’en sentit subitement comme requinquée d’une décennie de fatigue. Il aurait été déraisonnable d’enlacer le jeune homme de joie, surtout ici, maintenant qu’il tenait un bouquet plus grand que sa tête sur le parking de la caserne à la vue de tous ses collègues et parce qu’en soit ils ne s’étaient jamais officiellement rencontrés encore. En tout cas, pas pour lui. Et suite à son réveil, le boulot l’avait empêchée de se rendre à l’hôpital avant sa sortie. Et puis, il fallait l’avouer, elle avait eu peur de donner l’impression de venir chercher des remerciements alors s’était éclipsée une fois. Elle l’avait veillé lorsqu’il dormait mais l’avait su entre de bonnes mains. Alors elle était partie. Malgré cela, il lui tendait toujours le bouquet de son grand sourire et elle ne savait que faire, partagée entre l’envie de refuser le cadeau n’ayant fait que son travail et une volonté d’accepter ne serait-ce que pour ne pas flétrir la joie de ce regard si spontané. Si bien que le bouquet se retrouva dans ses mains, contre son coeur, les effluves parfumés l’entourant de toute part.
- Merci… C’est… C’est beaucoup trop. Je..ne le mérite pas.
Elle avait déjà reçu parfois des cadeaux de ses clients, les recevant toujours avec la même gêne quasi muette, ignorant la manière d’y réagir. A point de paraître presque froide alors qu’intérieurement son coeur débordait de joie. Elle ne savait juste pas...comment l’exprimer. Là, elle s’y attacha un peu plus, souriant de toutes ses dents et serrant un peu plus le bouquet contre elle, se perdant dans les détails des pétales.
- Il est magnifique ! Vraiment ! Le plus beau que j’ai jamais vu.
Elle manquait même de mots. On ne lui avait jamais offert un cadeau aussi beau, on ne lui avait d’ailleurs jamais offert de fleurs tout court, encore moins des roses ce qui aurait pu être d’une certaine manière triste à dire. Peut-être parce que sa manière d’être ne laissait pas présager qu’elle puisse en être touchée ? Elle l’ignorait mais s’en moquait. Tout comme elle se doutait que l’intention qui guidait le glacier n’était pas romantique mais elle s’en moquait également. Le geste la touchait. Axel Oswald était une belle personne dont elle demeurait ravie d’avoir croisé la route même dans de si tragiques circonstances. Aussi hocha-t-elle la tête à sa proposition :
- « Si je ne vous dérange pas, avec plaisir ! Je serais ravie de manger une glace avec vous ! »
Cela n’était pas effronté, il lui avait proposé et hors de question de se la laisser offrir, le glacier avait des jours de commande à rattraper et elle s’en serait voulu de bloquer son commerce. Elle jeta un coup d’oeil vers la rue, s’interrogeant sur le moyen le plus adéquat pour s’y rendre : - Souhaitez-vous que je nous y emmène en voiture ? Ou préférez-vous marcher ? Oh et..peut-être que ce n’était pas spécialement aujourd'hui...si ? »
Olaf était loin de se douter de ce que pouvais penser les collègues de Dinah en cette instant … pour dire vrai, on lui aurait dit … peut être ne l’aurait il pas compris du tout ? En tout cas, il était sur pour le moment qu’il allait faire plaisir à la jeune femme … Il l’espérait en tout cas … Les fleurs faisaient toujours plaisir non ? Peut être pas … mais il allait espérait de tout son cœur …. Se pointant devant la femme qui mérite plein de fleur pour la remercier de son sauvetage….
- Oui c’est moi !
Dit-il en mangeant une fleur par inadvertance … Aussi fallait il dire que le bouquet était imposant et que peu d’homme aurait pu le porter différemment qu’Axel… mais il aurait voulu un plus gros …. Il n’était plus à une fleur prés, et la jeune femme en méritait encore plus … peut être allait il continuer à lui acheter des fleurs de temps en temps, il ne le sait pas encore … ou il n’a juste pas encore eu l’idée…
- Axel c’est bien. Je préfère Axel. Il y a que les médecins qui m’appelle Monsieur Oswald, mais maintenant je suis tout guéris.
Ou presque … il avait encore plein de check à faire … mais il était déjà plus guéri que quand il était dans le coma… il fallait un début à tout. Il laissa la jeune femme prendre le présent, et même elle arrivait à prendre le bouquet d’une manière plus naturelle … Il était le seul boulet à ne pas pouvoir le faire ? C’était naturel chez lui de ne pas réussir à faire ce que tout le monde peut … Alors il n’essaya même pas…
- Bien sur que vous le méritiez ! Même un plus gros gros gros ! mais je pense que je n’aurais pas réussi à le porter, surtout qu’on n’arrête pas de me dire de ne pas « forcer » comme si je me forçais à offrir un cadeau … mais je pense qu’il devait parler de physiquement non ? Peut être … Ce n’est pas si lourd mais j’aurais voulu pleiiiiiin d’autres fleurs, mais comme je ne connais pas les significations je n’avais pas envie de dire quelque chose que je ne pensais pas, même si tant que c’est gentil je pense que je le pense …mais … voilà…
Après tout, à la fin il avait demandé un bouquet de pleins de choses et avait fini par ne plus vouloir se faire de soucis sur … Sur tout le reste en réalité … Il s’était dit qu’il s’excuserait si d’aventure cela faisait du mal au cœur à la jeune femme …
- Je suis content s’il vous plait ! Et allons y alors ! Je suis le meilleur … mais aussi le seul glacier … de SB et je me trouve plutôt doué …
Si un jour un autre glacier ouvre, il ne sait pas comment il allait réagir, mais peut être qu’il dirait qu’il était le deuxième meilleur …. De peur de blesser les sentiments de l’autre, et qu’importe si cela est vrai ou non …
- Quand j’invite c’est tout de suite, ou plus tard, mais l’invitation n’a pas de limite de temps alors ! Et je n’ai pas de voiture, je fais tout à pied ou en transport en commun… Si vous voulez rentrez chez vous pour poser vos fleurs ou vous débarbouillez, on peut aussi se rejoindre la bas.
Entre le glacier … et le glacier en fait … c’était l’endroit ou on avait le plus de chance de le trouver … et cela …. Qu’importe que cela soit après ou avant un coma… Il observa la jeune femme alors que son sourire exprimait toute la joie de cette acceptation !
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"
Je sens que la formation, ça va être ardu !
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Les yeux de Dinah s’étaient écarquillés d’inquiétude lorsque la bouche du glacier avait ingurgité par inadvertance une fleur, et elle avait retenu un mouvement qui tendait à se préparer aux premiers secours en cas d’étranglement. Les risques du métier : s’inquiéter pour un petit rien à chaque fois que cela se produisait devant elle. Elle se relâcha lorsque rien ne se passa, il fallait juste espérer que celles-ci ne soient pas toxiques. Dinah s’en serait encore plus voulu. Mais du fin fond de ses souvenirs, elle n’avait jamais lu quelque part que les roses devenaient du poison si elles se trouvaient dévorées. Cependant, on en mangeait pas tous les jours. Cela dit, avec les origines diverses du monde des contes, il se pouvait que le glacier ait un métabolisme différent. Quoique le fait d’avoir été une voiture autrefois ne lui permettait pas de boire de l’essence comme du petit lait...même si en réalité, elle n’en n’avait jamais eu l’idée. Elle sourit de plus belle à Axel, songeant que ce dernier avait un visage à faire fondre le plus dur des coeurs, comme si on se trouvait devant un de ces petits chatons mignons. Qui serait assez cruel pour résister à la bouille d’un chaton mignon ?
- « Très bien, Axel, alors ! Vous pouvez m’appeler Dinah ! C’est un peu moins formel. Je suis contente que vous soyez rétabli, vous semblez bien mieux en point ! »
Il cessait d’être un patient maintenant qu’elle se sentait..un peu moins en charge de son bien-être, mais se voyait heureuse de le voir devenir « Axel » également pour elle, estimant visiblement chanceuse les personnes toutes attristées qui semblaient le connaître et venaient à l’hôpital. Elle n’osa pas poursuivre trop le sujet de l’hôpital, ne voulant pas réveiller des éventuels syndrômes post-traumatiques et contempla le bouquet énorme et odorant qui trônait à présent dans ses bras. Elle n’osait trop bouger de peur de l’abîmer et ainsi tenir cette farandole de couleurs vives et gaies.
- Il est magnifique, vraiment ! Oui je pense qu’on voulait dire « physiquement » de ne pas forcer », sourit-elle en plissant les yeux, « il n’est pas lourd, fort heureusement pour vous. Sinon je m’en serais voulu. Oh pour les significations... »
Elle s’arrêta un instant, un peu gênée. Malgré son côté terre à terre, elle était suffisamment fleur bleue pour les connaître et la profusion de roses signifiait l’amour. Elle voyait bien l’innocence du glacier, non guidée par une quelconque envie de la draguer mais juste pour la remercier et ne voulait pas le placer dans une situation embarrassante… Après une seconde de réflexion, finit-elle par désigner :
- « Les roses jaunes renvoient à l’amitié, les oranges à la joie » elle avait occulté soigneusement les rouges et conclut gentiment : « bref c’est un beau témoignage, je pense que pour un « merci » je suis plus que gâtée ! »
Elle caressa du bout des doigts un pétale de fleur, tout en serrant le bouquet contre son coeur. Elle n’avait rien fait pour spécialement mériter ça, mais n’en demeurait pas moins ravie. Et l’invitation du glacier augmenta sa joie. Le temps du jour était idéal pour manger une glace. Un de ces temps favoris de Dinah, un ciel bleu avec quelques rares nuages aussi légers que de la barba-papa et un soleil qui dorait délicatement les corps sans les alourdi sous sa chaleur. En plus, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de déguster une glace...enfin, les Magnum du congélateur ne comptaient pas, une vraie glace à l’italienne dans la ville obtenait toujours une saveur différente, inédite que celle que l’on mangeait devant une série ou après un repas chez soi.
- « Je suis sûre qu’elles sont délicieuses. Je suis parfois passée devant votre boutique sans jamais avoir eu le temps de m’arrêter et il y a toujours foule, c’est un bon indicatif quant à la qualité de la marchandise et du service »
Axel lui proposa de rentrer chez elle et elle aurait pu se taper le front de ne pas y avoir songé plus tôt ! Bien évidement ! Elle n’allait pas laisser les fleurs se déshydrater au soleil ni se balader avec le bouquet à la main sur tout le long de la ville. Non, elle ne voulait pas que cela soit gâché! Elles étaient bien trop belles! Et quand bien même se serait-il agit de trois pâquerettes, elle aurait agit de même. L'important restait l'attention de la personne qui offrait. Non elle ne pouvait pas laisser mourir son cadeau. Mais elle ne voulait pas non plus laisser le glacier repartit tout seul à pied alors qu’il ne s’agirait que d’une petite halte. Après tout, il pouvait très bien l'accompagner, elle n'avait rien à cacher, il n'avait rien d'un bandit et au contraire serait-il peut-être content de déguster un jus d'orange - son instinct lui glissant qu'il semblait apprécier les choses simples - avant de partir manger une glace. Une manière à elle de le remercier aussi, sans profiter de sa gentillesse.
- « Je vais passer à la maison », décida-t-elle après un bref instant de réflexion avant de tourner la tête vers Axel : « mais vous pourriez monter et venir, ça ne prendra qu’un bref instant, le temps de mettre cette petite merveille dans un vase. Sally va adorer ! »
Elle imaginait déjà la petite bouille tourner autour du bouquet en poussant de grands cris extatiques. En plus, cela égayerait la maison, un peu de décoration sur la grande table ne serait pas du luxe. Bipant afin de déverrouiller les portes de sa voiture rouge, elle sourit à Axel en lui désignant la place passager :
- Je conduis toujours prudemment lorsque je ne suis pas au volant du camion, c’est promis et c’est...plus ou moins bien rangé, j’aime l’ordre, zéro bouteille ou papier à terre, bref un vrai carrosse. Bref, si vous voulez, ça me ferait plaisir. Même pour boire quelque chose à la maison avant si vous le voulez. »
Elle posa précautionneusement le bouquet à l'arrière de la petite voiture, prenant garde à ne pas l'abîmer et attendit la porte ouverte le choix du glacier.
Si Dinah s’inquiéta du fait qu’Axel mangea une fleur, ce n’était pas le cas de ce dernier qui … heureusement … avait l’habitude. Il mangeait si mal qu’une fleur ou un parpaing ce n’était pas grave …tant que ce n’était pas de la viande … Axel était végétarien… et surtout … s’il pouvait ne plus rien manger (même les carottes) il le ferait pour ne pas à faire souffrir des plantes … Alors il n’avait pas peur. Souriant en ignorant être comparer à un chaton dans l’esprit de la femme, iil sourit.
- Dinah c’est un joli non ! Et bien sur que je suis mieux, les gens continueraient de s’inquiéter pour moi sinon… et ça je peux pas laisser faire.
Certaines personnes se rétablissent pour leur bien … d’autres … comme lui… se rétablissent pour que les autres arrêtent de s’en faire pour lui … Il regardait le bouquet puis la jeune femme … il pensa encore qu’il en aurait fallu un plus gros …
- Ne vous en faites pas non plus pour le poids. Je travaille dans un glacier, et j’ai l’habitude de porter des choses lourdes.
Il ne faut pas croire, un carton avec 1500 cornets de glace ça pèse un âne mort, surtout quand tout était emballé pour ne pas être cassé … d’ailleurs ça fonctionne pas à chaque fois…mais bon … Il écouta les significations en souriant… fronçant les sourcils, il finit par sourire.
- Et les rouges sont l’amour ? J’adore l’amour. Donc mon bouquet dit « Ma nouvelle amie, je suis content et je t’aime » ? Je me demande si à SB il existe une rose … je veux dire une personne qui avant été une rose…. Je voudrais lui faire un câlin …
Il fit une tête de demi-outré, ne lachant jamais son sourire.
- Pas le temps de s’arrêter ? Jamais ? Il faut prendre le temps des petits choses. Même s’arrêter dans un parc et écouter les rires ! Avant je le faisais mais on me regardait toujours bizarrement, puis on a fini par ne plus me regarder bizarre et me sourire même !
Il aimait s’arrêter dans le parc, lui…. Et les mères et les pères avaient forcément trouvé suspect un homme qui s’assoie et regarde les enfants sans rien dire … au début… Puis, ils avaient tous fini par comprendre que ce n’était qu’un enfant… Obligé à rester assis sur le banc à cause de sa grande taille et ne pouvant rire comme eux … Un enfant… alors les parents on commencé à lui parler, et… tout le monde fini par connaitre Axel le vendeur de glace.
- Je ne sais pas qui est Sally mais je le veux bien ! En plus j’ai le temps.
Seul employé, il était celui qui avait les clés, et il rembourse toujours ce qu’il fait … Jack ne pourrait pas le gronder la dessus … n’est ce pas ? Olaf pencha la tête sur le côté … il se demanda pourquoi la jeune femme se justifier ainsi … Elle n’avait pas à le prévenir, et même une poubelle lui aurait été super pour lui. Alors il sourit.
- Ne t’en fais pas. Je n’ai pas peur, et je te fais confiance.
Passant du Vous au Tu sans le vouloir, Axel sourit alors qu’il prenait place sur le siège passager …
- Moi je n’ai pas le permis. Je fais tout à pied. J’ai l’habitude de marcher donc ça me dérange pas.
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"
Je sens que la formation, ça va être ardu !
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Olaf faisait partie de ces personnes mignonnes. De celles qui déclenchent une envie irrésistible pour tout à chacun de joindre les mains en s’écriant « trop chou » ou donnent envie de pincer leurs joues affectueusement, tellement leur apparence se trouvait être attendrissante. Pour sa part, c’était la première fois que Dinah ressentait vraiment ce sentiment. Elle ne faisait pas partie de ces gens à s’extasier pendant des heures, elle refoulait un peu tout ça, son métier l’ayant vouée à s’endurcir un peu en apparence mais...il fallait avouer qu’en contact du glacier, sa carapace fondait un peu. Ce qui se révélait être une image amusante également. Comme elle l’avait décelé en se heurtant à son corps inanimé, il semblait qu’il ne s’élevait de lui aucune trace de méchanceté, comme si son être ne se composait que de gentillesse. Il rappelait un enfant un peu gauche, dénué de fourberie, intelligent mais déphasé. Dinah considérait traîner majoritairement avec des gens bien, adorables même mais ils possédaient une humanité bien différente de ce qui émanait du glacier, une humanité qui leur prêtait des défauts, quelques vices comme elle en possédait elle-même. De l’aura d’Axel, elle ne ressentait rien de tout cela. En bien des choses, il lui rappelait sa meilleure amie, en occultant certaines malices dont il semblait dépourvu. Elle sourit à son compliment sur son nom, n’arrivant à faire que cela. Possédait-elle un joli prénom ? Elle n’y avait jamais songé auparavant. Pour juger, il aurait fallu qu’elle s’interroge sur les prénoms d’autrui et les juge, or elle se refusait à faire cela. Parfois, bien évidement, elle trouvait que certains ne sonnaient pas aussi bien que d’autres, mais ne portait pas de jugement oral dessus. Dinah un joli prénom ? Peut-être, comme d’autres. Le principal était qu’il lui convenait et qu’elle n’en n’avait jamais souhaité un autre. Il résonnait comme son nom réel et cela lui allait. Après tout, il n’était pas rare qu’avant, son prénom actuel se trouvait être son surnom :
- Merci beaucoup, j’avoue que je n’y ai jamais réfléchi auparavant, mais j’aime bien Axel, c’est un prénom très doux » déclara-t-elle en jetant un vif coup d’oeil à ses baskets avant de relever des yeux plus fermes sur le glacier : « je suppose que cela montre qu’il y a énormément de personnes qui tiennent à vous, que vous êtes précieux à leurs yeux. »
Elle sourit encore, pour scruter le visage d’Axel, ses yeux rieurs et francs et la sympathie gravée sur son visage. Il disait porter des choses lourdes et elle le croyait sans peine. Oui, sûrement des petites choses qui faisaient leur poids comme souvent les marchants. Mais elle se garda d’ajouter que pour elle, cela se révélait être assez facile. Avec la musculation que forçait son travail et les échelles assez lourdes qu’il fallait soulever, au final, ce qui apparaissait comme pesant son poids pour la majorité se révélait assez aisé pour elle. Non pas qu’elle en soit particulièrement fière, cela était ainsi, voilà tout. Rien d’autre. Finalement, elle s’esclaffa naturellement et sans méchanceté devant l’attitude d’Axel. Pourquoi avait-elle eu peur de le décevoir en parlant des roses rouges ? Dans l’esprit du magasinier cela se révélait être tellement naturel et dénué de sous-entendus, qu’elle eut presque honte de sa propre attitude. Pourquoi l’être humain parfois se faisait-il tant de soucis pour certaines choses ? Dans la bouche du glacier, tout semblait si naturel, si pur :
- « Je pense que oui c’est ça, le message qu’il délivre ! Et il est magnifique, vraiment ! » elle observa les roses dans ses mains « une personne qui fut rose ? Non, je ne crois pas. En tout cas, je n’en n’ai jamais rencontré, encore. Qui cela pourrait-il être ? L’incarnation de la rose du Petit Prince ? Ou de celle que la Bête gardait sous cloche avant l’arrivée de Belle ? » « Toutes les roses ont des épines ». Cette phrase était si connue qu’elle s’interrogea sur la personnalité qu’aurait pu avoir une sorte de personne. Aurait-elle personnifié l’amour et la bonté ou à l’inverse aurait-elle pu être également trompeuse et dangereuse ? C’était une question sans réponse, comment pouvait-on deviner sans connaître ? En attendant, il s’agissait de ses fleurs favorites aussi elle ne pouvait pas s’empêcher de pensées que la personne qui en serait tirée aurait eu un bon fond.
- « Disons que j’ai un peu de temps mais pas beaucoup. Pas autant que je le voudrais parfois. Même si j’adore mon travail et qu’en réalité, je ne vois pas vraiment le temps passer non plus. Je me sens utile...mais parfois j’aimerai. Oui. Ecouter les rires des enfants et le chant des oiseaux. Juste une minute… »
Elle hésita un instant à rebondir sur le sous-entendu que délivrait le glacier. Le regard des gens, leur inquiétude face à cet individu qui observait les enfants. Qui en était un lui-même sans pourtant pouvoir être qualifié de simplet, il avait sûrement juste du être projeté dans un corps plus adulte par la malédiction, selon Dinah.
- « Parfois les gens choisissent la peur lorsqu'ils rencontrent pas quelque chose, puis ils s’habituent et enfin ils connaissent. Sally est… une adorable petite fille. C’est comme une filleule pour moi, comme une fille, comme une petite sœur aussi. Je ne suis pas sûre qu’elle soit à la maison, malheureusement, de toute façon, on ne fait que passer, mais je tâcherai de vous la faire rencontrer. »
Encourageant le glacier à contourner la voiture, elle plissa les yeux joyeusement lorsqu’il empoigna la portière et la tutoya. Ca semblait si simple que cela n’avait provoqué qu’un zeste de joie chez la pompière, comme si tout était simple aux côtés d’Axel. Il semblait de ces présences qui lorsqu’elles nous tenaient la main permettaient à tous de croire en demain. Maintenant restait à se révéler digne de la confiance qu’il mettait en elle. Empoignant sa ceinture de sécurité comme si elle avait brandit la lance d’incendie, elle bomba le torse et posant ses mains sur le volant : - « J’aime la marche mais j’ai une préférence pour la voiture, c’est un peu plus actif et j’aime l’action »
Voilà. Génial. Exactement ce qu’il ne fallait pas dire lorsqu’une personne montait pour la première fois dans une voiture de quelqu’un qu’elle venait de rencontrer. Ou « comment se faire passer pour un chauffard devant quelqu’un qui vient de se remettre d’un coma après avoir été renversé par...une voiture ! » GE-NI-AL ! Bravo Dinah, du grand art. Pourtant elle n’était pas mauvaise conductrice. Du tout. Elle aimait appuyer sur l’accélérateur mais uniquement lorsque la législation le permettait, trop pondérée pour risquer un pv ou une vie.
- « Promis, je conduis bien...Enfin normalement. Comme tout le monde.. Enfin, comme on devr ait tous le faire »
C’était elle où elle faisait exprès d’enchaîner les bourdes ? Et qu’à cause de son éparpillement, elle n’avait toujours pas démarré le contact ? Elle tourna la clef dans le contact, quittant le parking de la caserne dans un démarrage prompt mais assez doux, osant à peine gratifier le glacier d’un sourire amical.
- « Tu peux ouvrir la fenêtre si tu as chaud. Ma voiture n’a pas la climatisation »
Ce qui ne la dérangeait pas plus que ça, habituée à la fournaise et aux flammes mais elle se rappelait souvent que cela pouvait déranger les autres, et surtout lorsque la personne que l’on transportait s’avérait passer la plupart de son temps dans une boutique climatisée à vendre des glaces. Le chaud et la glace sont faits pour s’entendre, ils ont une âme pure et un coeur tendre, cela dit. Où avait-elle déjà entendu ça ? Elle ne le savait pas, mais cette pensée lui était remontée à la tête subitement. Le garage de Maru se trouvait à un bon vingt minutes de marche mais le trajet en voiture l’écourta d’une bonne moitié. Et rien de dramatique ne s’était produit pendant ce trajet. Au final, il y avait peu de circulations pour ces routes et au final, Dinah conduisant réellement prudemment, Axel ne risquait en principe vraiment rien. Se garant devant l’habitation, elle bondit de sa voiture pour désigner le lieu d’un geste motivé de sa main, l’autre soigneusement placée sur son bouquet de fleurs :
- « Et nous y voici ! Entre donc, tu ne vas pas m’attendre ici. »
Ouvrant la porte, elle l’enjoigna à le suivre dans le couloir qui débouchait sur une cuisine pratique et grouillant de vases qu’on ne remplissait que rarement. Les pots se trouvaient la plupart du temps dans le placard et c’était bien dommage là où ils auraient pu remplir la maison de vie. Tirant un vase rond et transparent, elle le présenta à Axel
Olaf connaissait bien, ou aimait le dire, le monde … bon plutôt toutes les personnes de SB mais il n’allait pas non plus chipoter sur les mots… Il connaissait assez de monde pour savoir qu’il y avait toujours quelque chose de plus à voir ou à faire … quelque chose de plus grand … de plus doux aussi peut être ? Il n’était pas sur de cela … mais ce qu’il savait c’était qu’il aimait rencontrer des gens aussi sur qu’il s’appelait Olaf avant et qu’il était un bonhomme de neige !
- Je suis le seul glacier de Storybrook, je suis donc peut être un peu important en effet.
Il bomba le torse bien heureux d’être seul pour pouvoir se vanter sans trop de culpabilité … il était content de savoir faire des glaces et de les vendre… Il était heureux de voir les sourire… Son métier n’avait rien de glorieux comme pompier ou policier mais il avait le mérite de faire de lui une personne qui pouvait sourire à tout le monde sans qu’on le trouve étrange. Olaf pencha la tête sur le côté avant de sourire.
- Je ne sais pas, mais j’espère que cette personne ne m’en voudra pas … je veux dire … si elle est une rose, elle apprécie peut être pas qu’on en offre…
Ce qu’il pourrait comprendre dans un sens …mais alors comment faire plaisir ? Il ne voulait pas y penser et remis cette considération au fin fond de son esprit.
- Si tu veux écouter le rire des enfants alors viens prendre des glaces plus souvent, surtout vers 17h, c’est la sortie d’école et j’ai plus de client. Moyenne d’âge 12 ans.
Pas réellement étant donné que les personnes accompagnant les enfants étaient un peu plus âgés que cela … mais si environ tout de même…
- je rencontrerais avec plaisir Mademoiselle Sally alors ! Elle semble gentille !
Même si pour Olaf, tout le monde semble gentil … non? Un peu tout de même mais chuuuuuut. Olaf dans la voiture sourit et pencha la tête sur le côté.
- Je me perds déjà à pied, alors je finirais vite perdu sur un rond point sans même comprendre ce que j’ai fait personnellement …
Avait il si peu confiance en lui qu’il était sur qu’il échouerait absolument tout ? Oui, tout à fait …. Et il en avait un peu honte… il était un « adulte » incapable de conduire par sa propre nullité, si ça ce n’était pas nul … mais il sourit, et puis marcher c’était cool aussi !
- Je n’ai pas peur.
Dit il tout simplement alors qu’il avait les yeux brillant et que la voiture avançait. Il sourit alors que la jeune femme voulait le mettre à l’aise.
- Je ne crains pas le chaud. Ni le froid d’ailleurs, il ne faut pas s’en faire.
Une fois arrivait, il suivit docilement le mouvement et sourit à la jeune femme qui semblait fière de son lieu de vie. Olaf regarda un peu partout, surtout vers le garage … et il eu un nouveau sourire.
- Il ira parfaitement je pense. Tant qu’il ne s’écroule pas sous son poids … je crois.
Cela lui était déjà arriver, et c’était pour cela qu’il le dit à la jeune femme en souriant …
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"
Je sens que la formation, ça va être ardu !
| Conte : Planes 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Dynamite
Dinah n’avait jamais prêté attention auparavant au fait qu’il n’existait qu’une seule boutique vendant des glaces à Storybrooke, c’était...bizarre et d’une certaine manière bien parce qu’après tout si les glaces d’Olaf étaient si bonnes, pourquoi installer une concurrence juste pour la concurrence ? Au moins, cela témoignait de la qualité de sa boutique. Elle pencha donc la tête, en souriant :
- « Tout le monde est important à son échelle ! On dit dans mon métier qu’une simple petite étincelle peut allumer un brasier...et ce n’est pas faux. C’est même vrai. »
Elle songeait aux nombreux incendies qui secouaient parfois la ville allumés par un simple mégot de cigarette… Même si récemment, certains lui semblaient d’origine criminelle. A fouiller. Enfin ce n’était pas son travail, la police s’en chargerait. Elle n’était pas de ceux ou celles qui pensaient qu’un métier valait plus qu’un autre, parfois elle en respectait davantage pour les risques pris ou les études qu’il fallait faire mais au final tout métier était important aux yeux des clients, s’il trouvait une clientèle, c’était qu’il était nécessaire aux yeux de certains, voilà tout. Tout comme elle approuvait finalement la pensée d’Olaf sur la Rose.
- « C’est vrai que ça lui semblera peut-être….dur pour elle. Je me suis toujours demandée...Comment les anciens animaux réagissent une fois qu’ils réalisent qu’ils ont pris des habitudes humaines, d’une certaine manière. Ca ne doit pas être facile pour eux. Etant moi, une ancienne voiture...je...respecte mes voitures comme si elles étaient une partie de moi. Ca me faisait bizarre d’être assise dedans, après la malédiction. »
Cela avait fini par lui passer, elle le pensait tout du moins, mais bon cela ne signifiait pas que tout le monde voyait les choses de la même manière qu’elle, aussi précisa-t-elle après un temps de réflexion :
- « Sinon...Vous...tu pourras toujours lui offrir une plante en pot, non coupée »
C’était un cadeau acceptable, logique, au moins la rose pourrait en prendre soin mieux que quiconque. Etrange idée que de s’imaginer l’existence d’une rose à Storybrooke mais après tout ?
- « Si je finis plutôt, dans ce cas, je viendrais un jour à 17h c’est d’accord. Pour voir la ribambelle de bambins courir pour leur dessert »
Oh moins, vendre des glaces vendait du bonheur. Surtout auprès des enfants. Elle se souvenait, dans le fouilli de ses faux souvenirs de ce monde, un temps où ses parents lui offraient des glaces...un peu avant l’accident. Un temps où Maru avait fait mine de lui voler son cornet et qu’elle avait tapé du pieds pour qu’il rende surtout celui de son frère jumeau à grands coups de regards noirs et de mine décidée. Son père en avait rit. Un sourire nostalgique avait flotté sur ses lèvres. Quand bien même ces souvenirs n’étaient pas réels, elle s’en souvenait encore, ils la touchaient tout autant qu’avant.
- « Sally est...la petite fille la plus adorable que je connaisse… Même si je ne suis pas objective, je l’ai presque vu grandir. Je ne pense pas qu’elle sera à la maison à cette heure. »
Même si elle pensait quand même objectivement, grand bien de l’enfant. Elle était mignonne, incroyablement butée mais bienveillante, intelligente et très spontanée, et possédait un coeur immense. La seule chose qui l’inquiétait un peu était l’extrême adoration qu’elle provoquait chez Ben, il ne fallait pas qu’il en fasse une enfant gâtée. Cela dit...elle connaissait suffisamment bien son ancien coéquipier pour savoir que cela ne devrait pas se produire, enfin..elle l’espérait. Elle plissa les yeux, amusée lorsque Axel lui avoua se perdre tout le temps même à pieds :
- « Parce que vous êtes un rêveur ou parce que vous n’avez pas le sens de l’orientation ? » en fait elle se doutait de la réponse non ? Vu l’homme gentil mais très doux qui se tenait dans sa voiture, elle n’avait pas de doute sur le fait qu’il semblait être du genre à marcher où l’envie le portait sans se poser de question, « Mine de rien, vous devriez avoir une carte de la ville sur vous ou mettre une application de géolocalisation sur votre téléphone, ça aide pas mal. Au cas où. »
Au cas où quoi ? Elle devinait l’homme capable de se défendre seul au besoin mais après tout ça ne restait qu’une pure supposition. Peut-être s’angoissait-il de ne pas retrouver son chemin… Etait-il...un équivalent du petit poucet ? A vrai dire, elle ne voyait pas ce qu’il pouvait être avant ce monde, il semblait enfantin dans le bon sens du terme et Tom Pouce tout comme le petit poucet étaient des enfants, l’hypothèse..se tenait donc. Mais bon, peu importait. Elle n’allait pas lui poser la question, c’était impoli. Ca ne se faisait pas. L’important était qu’elle appréciait Axel et était heureuse d’avoir fait sa connaissance.
- « Cela dit, ce n’est pas très difficile, la conduite. Enfin. Pour une ancienne voiture, ça paraît inné, mais...c’est surtout instinctif. Et aussi facile que de marcher. Si vous voulez, je pourrais vous apprendre un peu. Si vous voulez passer le permis bien entendu » rajouta-t-elle machinalement
Hors de question de lancer le glacier sur une route sans un document en ordre, elle ne voulait pas l’envoyer derrière les barreaux pour avoir simplement voulu l’aider au départ, cela serait injuste. Bon pour le reste, elle opina à l’affirmation d’Axel qui ressemblait à une bravade et décida de prendre ses yeux brillants pour de l’excitation. Voilà. Pour éviter de stresser. Elle fronça néanmoins les sourcils lorsqu’il déclara ne craindre ni le chaud ni le froid… Cela semblait signifier qu’il n’était pas d’origine humaine lui aussi ? Elle tourna la tête un instant de la route pour le regarder :
- « Ni chaud ni froid ? Donc en soi tout ce qui est congélation etc...vous ne le sentez pas ? » interrogea-t-elle un peu rapidement. « Vous ne ressentez pas du tout de température ? »
Est-ce que c’était enviable ou triste ? Ou peut-être y était-il juste insensible. Ou peut-être que ça ne la regardait pas vraiment, en fait. Après l’approbation du glacier, elle attrapa le vase pour courir jusqu’à l’évier pour le remplir d’eau avant de positionner le bouquet soigneusement dedans. Une merveille. Rien que l’apparence lui donnait encore l’envie de remercier mille fois Axel pour son attention. Elle le posa comme à son envie au centre de la table principale avant de desservir Axel d’un immense sourire encore :
- « Je pense qu’il pourra supporter le poids. C’est magnifique, vraiment ! » elle se répétait mais qu’importait on ne disait jamais suffisamment merci pour ça, c’était adorable. Puis elle sourit en désignant la porte dans un geste enthousiaste : « Prochain arrêt, votre boutique alors ? »
- Le métier de pompier ? Je ne pourrais pas le faire. Je pense que j’aurais trop peur de fondre bien malgré moi.
Il n’avait jamais trop pensé à son corps … mais son vieux corps … et bien c’était son vieux corps, et ce dernier n’aimait pas réellement le feu …. Donc, devenir pompier aurait été une blague, une ironie sans nom… il ne préférait même pas y penser. D’ailleurs la jeune femme reprit une discussion qui fit naître un grand sourire sur ses lèvres.
- Je ne sais pas comment font les anciens animaux. Mais je sais que moi j’ai un peu de mal avec mon corps humain. Pourtant je pense que si on compte la malédiction, j’ai plus vécu avec ce corps que dans l’autre … mais celui-ci a un goût de … mensonge. Tu étais une voiture ?
Alors qu’il réfléchit, il fit un grand sourire en hochant la tête de manière affirmative. Offrir une fleur en pot était une idée lumineuse et parfaite ! Peut être n’en aura-t-il jamais l’occasion mais il fallait y penser ! Olaf sourit à nouveau quand elle dit venir pour voir les enfants. C’était étrange de voir l’atmosphère en cette période… il y avait comme un voile d’innocence et de pureté que personne ne pouvait comprendre. Il réfléchit à la nouvelle question posée en regardant vers l’extérieur.
- je pense que c’est les deux. Je marche sans savoir ou je vais, et ensuite je ne sais plus me repérer. Et je ne pense pas que mon portable puisse avoir un machin de gps…
Il se mit à chercher son téléphone dans ses poches, une vieille cabine téléphonique … un nokia quoi … avant de sourire en se rappelant qu’il ne l’avait tout simplement pas pris.
- Surtout si je l’oublie tout le temps … je suis pour apprendre à conduire, mais il me faudrait une voiture qui sourit, pas les voitures qui font la tête. Certaines voitures, leurs phares on a l’impression qu’elles sont triste. Je ne veux pas une voiture triste ! et en effet, je ne ressent pas la température. Fin je la ressens, je peux dire quand il fait « chaud » et quand il fait « froid » mais ça ne va pas m’atteindre sauf si c’est extrême pour la chaleur. Pour le froid je pourrais nager dans un lac gelé mon corps ne dira rien.
Axel observait les fleurs et fit un nouveau oui de la tête. Les fleurs étaient très belle, il faudrait qu’il remercie la jeune fleuriste qui lui avait fait le bouquet. Un nouveau sourire encore et il fit un pas de côté en montrant la porte d’un geste gentleman, bien qu’il l’ignore totalement ça
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"
Je sens que la formation, ça va être ardu !
| Conte : Planes 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Dynamite
Peur de fondre c’était amusant ! Peur de brûler, de rôtir, d’exploser, de calciner, d’étouffer, oui. Mais fondre ? Etait-ce parce que la nature enfantine d’Axel lui empêchait de trop verbaliser l’horreur ou cela faisait-il référence à quelque chose de plus intime ? Elle ne pouvait pas creuser mais ne put s’empêcher de laisser une porte ouverte :
- Je n’ai jamais encore vu quelqu’un fondre, et on essaye d’éviter qu’un maximum soit brûlé. Mais je comprends c’est évidement un métier à risques mortels. Même si fort heureusement, la plupart du temps, ce n’est pas aussi risqué que ça.
D’une certaine manière, être pompier de ville se révélait être moins risqué que son ancienne identité au coeur de la forêt. Les feux de camp étaient un réel danger puissant, risqué, faisant flamber en un temps record les arbres aux alentours si on ne parvenait pas à l’arrêter à temps. Ici à Storybrooke au moins, le feu ne se propageait pas aussi vite. Il n’était pas un ancien animal mais visiblement autre chose aussi qu’une voiture, en bref un vrai mystère que Dinah trouvait intriguant sans pour autant désirer de tout son coeur connaître. Il le lui dirait s’il en avait envie, sinon elle ne le questionnerait pas. Elle n’était pas du genre à s’imposer enfin si mais pas dans l’intimité des autres.
- « Moi aussi j’ai parfois du mal. Enfin, ça va mieux maintenant...Mais disons que...ça reste plutôt perturbant...mais parfois d’être à l’intérieur de...ben de moi, tu vois ce que je veux dire ? Pour moi aussi parfois, il y a comme un goût de...mensonge. Je ne sais pas si j’ai...disons...comment l’exprimer ? » elle fronça les sourcils, se mordillant un peu la lèvre pensivement « disons...que je ne sais pas si j’ai une légitimité pour vivre en tant qu’humaine. Et avec des humains. C’est comme les tromper et remplacer une « vraie personne », tu vois ?
Elle pensait à une personne en particulier qu’elle pensait appartenir au passé et qui était subitement réapparu dans sa vie. Il était humain dès le départ, elle en était persuadée. Ca n’aurait pas été juste de...lui voler une vie avec une vraie humaine. Si on supposait qu’elle ne l’était pas. Elle chassa cette idée de la tête. D’ailleurs, ça ne servait à rien de remuer le passé. Donc elle opina de la tête gaiement
- « Oui, j’étais une voiture. Jaune. Un peu une sorte de 4x4, taillée pour rouler dans la forêt, à la place des vitres avant se trouvaient nos yeux. Rouler était aussi instinctif que marcher maintenant. Parfois en revanche, quand j’y pense, mon corps bug un peu. Il avait l’habitude de la vitesse aussi, et tous les marathons du monde ne valent pas plus de 130 km/h. Ca doit te paraître un peu incroyable, non ? »
Quoique… Ils étaient à Storybrooke et Storybrooke possédait son lot de personnages improbables… Alors pourquoi pas une voiture et pourquoi pas une fleur. D’ailleurs son idée de plante en pot avait l’air de séduire Axel et Dinah s’en trouva contente. Bien que la situation ne soit pas réelle, elle avait l’impression de l’avoir aidé et cela la satisfaisait. Au final, elle appréciait ça : aider les autres. Bien qu’elle ne soit pas forcément ultra douée et souvent un peu trop franche mais avec le retour d’Ishanee et d’un autre, elle tempérait son caractère. Un peu. Elle promit au glacier de passer voir sa boutique un jour d’affluence d’enfants. Ca la distrairait. Au moins peut-être pourrait-elle emmener Sally et la voir se faire de nouveaux copains. Pas de petit copain en revanche, sur ça elle était comme Ben, cette enfant était trop jeune même pour JackJack mais qui savait avec le temps. Elle avait bien rencontré son seul et unique petit ami à l’école. Enfin… De ce qu’elle s’en souvenait avec ces faux souvenirs. C’était faux en réalité. Elle examina le téléphone avec gentillesse :
- « Effectivement, je crois que le gps n’était pas en option. Après, heureusement la ville est grande mais à force de t’y perdre, tu l’as connais un peu par coeur, non Enfin y a quand même des coins à éviter. »
Elle même parfois n’y mettait les pieds que lorsque son travail l’y conduisait. Comme ce vieux quartier un peu désaffecté rempli de gens louches où des incendies se déclaraient un peu trop souvent… Elle se mis à rire, trouvant touchant qu’il personnalise autant les voitures, elles qui n’étaient souvent pour autrui que de belles décorations ou tout juste un moyen de transport :
- « Disons qu’en fait ce sont surtout la forme de nos yeux. Mais je suis sûre qu’une petite voiture au style riante doit exister quelque part. Si j’en trouve une, je te ferais signe. Une sorte de Coccinnelle je pense non ? »
Muée par une idée, avant de sortir de sa voiture, elle fit une petite recherche internet sur son téléphone puis lui brandit l’écran avec joie : - « Regarde ! Dans ce genre là? … Ou comme CA , c’est bien coloré, il faut assumer mais ça pourrait aller ! »
Elle avait subitement envie de trouver la voiture idéale dans le coeur du glacier, comme quoi fréquenter son frère et Ben finissaient par la faire tourner garagiste dans l’âme. Ou alors c’était son âme d’ancienne voiture qui se disait qu’une voiture ne pourrait pas trouver propriétaire plus adorable qu’Axel.
- « Oh. Je vois. Ca doit être...bien ? Enfin, je pense. Je crois. En tant qu’ancienne voiture, j’ai un peu plus de tolérance qu’un être humain à la chaleur mais ça s’arrête là. Mais peut-être que ce n’est pas si bien que cela semble être? »
Elle posa les fleurs dans le vase, puis retourna dans la voiture, le glacier sur les talons : - « Le plus sûr est que tu me guides jusqu’au magasin, qu’en penses-tu ? Comme ça, ça sera une sorte de leçon de code improvisée. En plus ça ne doit pas être si loin ! Tu y seras avant de t’ennuyer. Sauf si tu ne veux pas. »