« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“La vie c'est comme un ballon. Pas rouge, de préférence.”
Morose. C’était le thème de la journée. En même temps… C’était le thème tout court de ces derniers temps. Kida était parti, Balthazar était mort, Eurus était malade… La moitié de son entourage avait disparu, ou était en danger. Et, pragmatique, le célèbre détective en était venu à la conclusion qu’il était peut être, responsable d’au moins la moitié des départs. Au moins Kida. Le coeur lourd, les yeux bouffis et rougis par la drogue et l’alcool qu’il s’était enfilé ses derniers pour oublier, il errait, son grand manteau sur les épaules, dans les ruelles de Storybrooke. Sans but, sans avenir. Sans rien. Il était en rechute. Et à chaque fois, il sortait un maximum pour éviter la tentation de se droguer ou de boire. C’était légitime non ? Ici, en pleine rue, il n’oserait pas prendre un rail de cocaïne, ou boire à la sauvette. La sécurité de la ville, et le respect de ses habitants faisaient qu’il ne se donnait pas ce droit. De toute façon… Ca n’avait pas vraiment d’importance. Tout ce qu’il touchait, se transformait tôt ou tard en cendre. Il avait raté son entreprise avec Angélika. Il avait raté sa liaison avec Kida. Ses liens avec sa sœur et son frère se faisait de plus en plus émoussés. Nyx, semblait avoir les nerfs solides, et portait par un espèce d’espoir magique. Mais tôt ou tard, elle finirait par partir. Tôt ou tard, elle l’abandonnerait. Elle aussi. Nous avions que ce que nous méritions. Aussi, hasard ou non, pendant qu’il pensait à sa misérable vie, le corps de Sherlock s’était porté en direction de la boutique d’Aster. Cela faisait très longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Et c’était mieux pour tout le monde. Mais, quand on perd ceux qu’on aime, on va voir les autres. Ceux qui ne vous apprécient pas. Peut être, qu’eux, avaient la solution. Alors qu’il avançait vers la boutique décorée pour pâques, une jeune femme attira son attention. Gracieuse, belle et surtout portant sur son visage un caractère bien trempée. Jamais il ne l’avait vu en ville. Ou jamais il ne l’avait remarqué. Peut être que c’était ça, aussi son plus grand défaut. Son égocentrisme. Sherlock ne remarquait que très peu les autres, pensant se suffire à lui même. Peut être qu’il était temps de changer. Alors qu’elle pédalait dans sa direction, Sherlock tendit le bras, pour lui faire mine de s’arrêter. Même si la drogue était encore présente quelque peu dans son organisme, le détective était assez lucide pour analyser une situation. Son regard se posa plus lentement que d’habitude sur Anna, puis sur le vélo. Aussi, après une seconde de latence supérieure à la moyenne, il déclara d’une voix traînante. « Vous devriez arrêter. »
Sa gorge se noua. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas parlé à quelqu’un. Ca faisait vraiment bizarre. Fronçant les sourcils, surpris par sa propre voix et sa propre intonation, Sherlock précisa : « Votre roue va percer dans quelques mètres. La roue est désaxée, ce qui entraîne une usure plus forte sur le côté gauche de votre roue. Au vu de l’état de ce dernier, j’estime à… 1000 ou 1500 mètres la distance réalisable avant ça. »
Faisant le tour du vélo Sherlock soupira, et passa une main sur son visage, fatigué. « Et votre corps penche à gauche. Ce qui explique la roue désaxée. Vous allez éclater le pneu et tomber sur le côté. S’il vous plaît, ne prenez pas de risque inutile et changez moi cette roue de vélo. »
Quoi ? Sherlock Holmes était très gentil. Très aimable. Et très… sociable au premier abord non ? Finalement, Sherlock se pencha pour mieux regarder le vélo. C’était comme un mystère à résoudre pour lui. Des automatismes qui avaient la vie dure. C’était sans doute pour cela qu’il n’arrivait pas à tenir toutes ses relations amicales et amoureuses. Prenant conscience de cela, il se redressa. Faisant un énorme effort sur lui même, il se releva et remit les mains dans ses poches. La gorge serrée, et le coeur lourd de devoir abandonner son analyse, il finit par dire :
« Vous savez quoi, j’ai rien dit. C’est une belle journée non ? Oh, je me présente, je suis Sherlock Holmes. Désolé de vous importuner avec ça. De vous importuner tout court. On oublie. De toute façon même si on devient ami, ça ne durera pas très longtemps. J’ai tendance à détruire tout ce que je touche. Comme la roue de ce vélo. Ca y est, je recommence. Oubliez. Oubliez moi. Oubliez la roue. »
Anna D'Arendelle
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En ce moment, je faisais plus de livraisons que d’habitude. La période de Pâques faisait que les gens achetaient du chocolat deux fois plus que d’habitude et c’est pas moi qui allait m’en plaindre. Même si j’enchaînais un peu les journées de dingues entre préparation, vente et livraison. De toute façon, Aster aussi avait au moins autant si ce n’est plus de travail. Si la fête en elle-même était passé, cela n’empêchait pas les retardataires de venir chercher encore du chocolat. Comme tout le monde, on en profitait pour faire des rabais sur les invendus et certaines personnes, aimaient bien venir chercher leur œuf de Pâques à ce moment là. Comme j’adorais vendre du chocolat, clairement j’allais pas cracher dessus bien au contraire j’accueillais les clients avec le sourire, écoutait ce qu’ils voulaient, faisait la conversation et leur souhaitait une bonne journée quand ils partaient. Les clients avaient de toute façon, toujours plus tendance à revenir lorsqu’on se montrait aimable et souriant que lorsqu’on tirait la tronche. Bon après, il y avait aussi ceux qui composaient avec le caractère d’Aster et qui avaient finit par ne plus vraiment y prêter attention. De toute façon, on était pas la meilleure chocolaterie de la ville pour rien et L’Easter Egg portait son nom à merveille.
Je devais aller livrer un assortiment de ballotin aujourd’hui. Les clients n’habitaient pas très loin donc je devrais en avoir pour environ dix bonnes minutes de vélo grand max. C’était pas énorme. Exceptionnellement, comme j’enchaînais quand même mon second allé/retour, Aster m’avait autorisé à stationner le vélo à l’intérieur de la boutique, pendant que je glissais précieusement la boîte dans mon sac à dos. Sauf que j’avais pas fait trois pas -a peine le temps d’enfourcher ma bicyclette en fait- que je me fit aborder par un inconnu qui semblait avoir connu des jours meilleurs :
- Heuuuu. Répondis-je légèrement perturbée par son discours
Ouais, ça c’était de l’éloquence. C’est juste que j’avais limite pas eu le temps d’en placer une en fait. Limite il faisait les questions et les réponses. Est-ce que je devais prendre mes jambes à mon cou ou bien lui filer un coup de main ? Pour l’instant j’admettais que la première option était la plus tentante. Il y avait un TAS de gens bizarre en ville, et encore j’estimais que là c’était genre l’euphémisme du siècle. Cette ville entière criait « je ne suis pas normale. » Donc en fait, si on prenait le problème à l’envers ça donnait que la norme ici, c’était de ne pas être normale. D’un côté, est-ce que moi-même j’pouvais vraiment prétendre être une personne comme ça ? J’veux dire, il y avait l’étiquette « princesse disney » collé sur mon front.
- C’est noté, pour heu le vélo et le « copinage. »
Bah quoi ? Si d’entrée de jeux, il voulait rien de ce genre j’allais pas le forcer non plus. Et puis, j’étais peut-être gentille, sociable et tout et tout mais j’devenais pas pote avec le premier venu non plus, il m’en fallait un peu plus quand même. On dira merci à Hans, j’étais devenu un chouïa plus méfiante grâce à lui.
- Vous allez bien ? Demandais-je tout de même
Pas besoin d’avoir fait bac+7 pour se rendre compte que non c’était pas le cas. Déjà il avait une tronche de déterré et en plus il portait un manteau. Un manteau, alors qu’il était quoi ? 10H du mat’ et que la température avoisinait déjà les plus de vingt degrés, tout le monde se trimballait en t-shirt moi la première d’ailleurs songeais-je en jetant un coup d’oeil à mon haut beige, sur lequel s’étalait le logo de Gryffondor.
- Bon, vous savez quoi. Vous allez m’accompagner faire ma livraison et j’précise que c’est pas une demande. J’ai pas envie que vous clamsiez là sur le trottoir, on appelle ça de la non assistance en personne en danger et c’est illégale.
Sans parler du fait que ça allait sûrement me travailler toute la matinée, si ce n’est la journée, voir la semaine et je ne sais encore combien de temps si il décidait de subitement clamser alors que j’étais en livraison. Là au moins, j’pourrais le tenir à l’oeil, sait-on jamais. Je préférais être trop méfiante que pas assez. En revanche, il faudrait que je prévienne Aster que la prochaine livraison, il allait devoir s’en charger. J’en profiterais pour faire un croché chez mon garagiste, c’était sur la route. Ça permettrait de changer ma roue de vélo, et de pouvoir a nouveau avoir un moyen de transport. J’avais un petit garçon de deux ans et demi et un chiot Samoyède de presque quatre mois à récupérer moi ce soir.
- Au passage, moi c’est Anna D’Arendelle quitte a faire les présentations jusqu’au bout.
Histoire d’être un minimum polie quand même, qu’il sache par qui est-ce qu’il se faisait embarquer. Est-ce que j’allais regretter mon geste, ça seule l’avenir nous le dirait. En attendant, j’avais qu’a marcher à côté de mon vélo, j’étais suffisamment en avance et à pied en poussant un engin sur deux roues, j’en aurais juste pour cinq minutes de plus, avec un peu de chance si je marchais vite, j’pourrais même réduire le temps. Restait à voir, si l’autre suivrait. Disons qu’en générale je me serais pas vraiment posé la question mais là vu l’état dans lequel il semblait être, j’estimais que c’était une « inquiétude » plutôt pertinente. Il y avait bien que moi pour me fourrer dans de telles situations. Quant au vélo, je supposais que l’enchaînement de livraison avait pas dût lui faire du bien. Et comme j’avais pas méga envie d’en racheter un, ni même de provoquer un accident parce qu’il se barrait de tous les côtés, mieux valait opter pour la prudence. Et quoi qu’en pensent les gens, j’pouvais gérer. On disait merci à Elsa pour ça, la dernière fois qu’on avait décidé de faire un truc toutes les deux, elle avait fait une superbe démonstration de ses pouvoirs dans un train remplit de personnes qui n’étaient pas de la ville.
Sherlock Holmes
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« Le copinage ? Quel copinage ? Qu’est ce que c’est ? »
Sherlock était encore droit comme un i, les mains dans les poches de son manteau. Il connaissait la température exacte à laquelle un homme pouvait mourir de chaleur. Il connaissait également tous les poisons existants sur ce monde. Il connaissait également, la quantité d’alcool nécessaire pour saouler quelqu’un en fonction du poids et de son âge. Il était aussi capable d’identifier plusieurs personnes juste avec de la cendre de cigarette. Mais… Pour avoir toutes ses informations, son cerveau bien qu’exceptionnel, devait lester des informations comme celle là : la terre est ronde et tourne autour du soleil. Un an, c’est trois cents soixante cinq jour et … Le copinage, c’est le début de l’amitié. Fronçant les sourcils, comme à chaque fois qu’un code social lui échappait, il poursuivit : « Disons que j’ai connu des jours meilleurs. Mais ça va. Vous devriez faire attention sur ce vélo. Qui est votre employeur ? Ce n’est pas très prudent. »
Sherlock regardait, Sherlock analysait et bien évidemment, Sherlock jugeait. C’était plus fort que lui. Mais c’était aussi gênant, pour des situations comme celle là. Regardant autour de lui, comme s’il voyait quelque chose qu’elle ne voyait pas, il soupira légèrement. Il fallait vraiment qu’il change d’attitude. Au moins avec les inconnus. Il ne lui restait, plus que Nyx de fiable auprès de lui, et il ne devait cette amitié que grâce à un talent exceptionnel pour encaisser tout ce qui pouvait être dit. Méchant, gentil, horrible, cassant. Elle prenait tout avec le sourire. C’était pratique. C’était pour ça, qu’ils étaient amis. Sa seule amie d’ailleurs. Il était peut être temps de s’en faire des nouveaux. Sherlock l’analysa rapidement. Même s’il n’était pas un génie de l’intelligence sociale, il avait rapidement compris que cette jeune femme n’était pas de la même trempe que Nyx Hartwin. Il fallait y aller doucement. Hochant la tête de manière affirmative quand elle lui demanda de l’aide, Sherlock commença à l’aider en prenant la moitié de la livraison dans ses grands bras fins. « Enchanté Anna. Vous sentez bon, Anna. Vos cheveux sont beaux. Je vais très bien. Je suis juste fatigué par la vie et dans une mauvaise passe. Vous êtes gentille aussi, Anna. »
La fixant, sans expression, ses yeux droits fixés sur elle, il soupira. Les chances pour que cette technique d’approche amicale fonctionne était proche de zéro. C’était même assez nul. Sherlock fronça les sourcils et finit par rajouter d’une voix las. « Désolé. On m’a toujours dit de faire des compliments quand on veut devenir amis. Vu que je n’en ai pas, ou très peu, c’est toujours extrêmement difficile. J’ai fait ce que j’ai pu, en disant la vérité. Mais, je suis pas sûr que ça fonctionne comme ça. Tiens, comment devient-on amis avec quelqu’un ? Je n’ai qu’une personne qui me conseille. Elle est très forte à ce jeu là. Elle est amie avec beaucoup de monde. Mais j’ai l’impression que son enseignement est assez moyen. »
Sherlock ne bougea pas, tout en fixant Anna droit dans les yeux. C’est vrai, ces cheveux étaient beaux, et elle sentait bon. Mais il y avait un tas d’autres raisons de lui faire des compliments. Pourquoi avait-il choisi stupidement ses deux là ? C’était une technique à Nyx. Et elle ne fonctionnait pas. Mentalement, dés qu’il rentrerait à Baker St., il lui en parlerait. Cette technique était mauvaise, car ça ne marchait pas. Visiblement, ils n’étaient pas amis. « Oh. Aster. Quel charmant personnage, vous travaillez pour lui ? »
Sherlock fixait les petites étiquettes portant le nom de la boutique d’Aster. Lui et cet étrange personnage n’avait pas mis longtemps à ne pas s’aimer. Ils ne s’étaient vus qu’une seule fois, et ça avait largement suffi. Aster était trop grognon. Sherlock lui, était un modèle de gentillesse incarnait. Ils étaient tous deux complètement incompatible. « Il est très gentil. Nous avons failli être ami vous savez ? » mentit Sherlock.
Quoi ? Elle avait l’air sympathique. Autant lui mentir pour bien commencer une relation amicale. C’est ce que font les amis non ? Se mentir pour se protéger ? Là, il l’a protéger. De qui de quoi, il n’en savait encore rien, mais il l’a protégait.
Anna D'Arendelle
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Oookay, j’étais définitivement tombé sur un psychopathe. J’veux dire, quel genre de type aborde une fille dans la rue, pour lui sortir ce genre de phrases, en pensant que ça va marcher ? Réponse : Un psychopathe. J’étais plus vraiment certaine de vouloir l’embarquer avec moi en livraison au final. Pas qu’il me fasse peur. Je savais parfaitement me débrouiller toute seule. Déjà, j’avais constamment Gram mon épée dans mon sac. En plus de ça, je prenais des cours d’auto-défense. Et pour finir, l’entraînement de Magic League faisait que en dehors des gadgets que j’utilisais uniquement en mission, je savais me battre. En résumé, si j’voulais lui faire comprendre de me foutre la paix, j’aurais aucun mal à le faire. Mais là, j’avais surtout envie de mettre le plus de distance entre lui et moi :
- J’suis pas intéressée dis-je sur la défensive. Peu importe, ce que vous voulez j’suis pas intéressée. Et en plus, vous devriez songer à vous mettre d’accord : un coup vous décidez que non, faut pas essayer d’être pote avec vous, et la seconde d’après vous changez complètement d’avis.
Il était schizophrène en plus d’être un psychopathe ? A moins qu’il ne soit bipolaire, ou alors les deux en même temps. Le pire je crois, c’est lorsqu’il se mit à me parler d’Aster et comme quoi ils étaient pote. Mais ouais bien sûr et la marmotte elle met le chocolat dans la papier alu aussi. Je sais pas ce qui était le plus insultant. Le fait qu’un parfait inconnu se mette à me parler de mon patron en espérant s’attirer mes bonnes grâces ou bien que ce soit un IMMENSE bobard. Parce que maintenant que j’y pensais, Aster m’en avait parlé de Sherlock Holmes. Enfin parlé...Le terme était peut-être exagéré, en fait il s’était surtout énervé sur lui, le qualifiant de « brasseur d’air inutile, dont la seule utilité est d’avancer des théories fumeuses qui n’aident en rien à résoudre les problèmes. » Enfin...un truc dans le genre, j’avais pas nécessairement retenue l’expression entière j’veux dire c’était Aster, il s’énervait contre pas mal de gens d’une part. Et d’autre part ben comment dire...Comme qualificatif il y avait quand même plus court, enfin moi pour ce que j’en disais… Quoi qu’il en soit, je pouvais sentir mon visage prendre une teinte se rapprochant dangereusement de celle de mes cheveux dût à la colère et l’indignation.
Décidant de stoper ma livraison -j’irais demander à Aster de m’aider à changer ma roue ou de m’emmener-, j’attachais mon vélo à deux pas de la boutique, et revint furieusement les mains sur les hanches en direction de Sherlock Holmes bien décidé à lui dire mes quatre vérité, parce que s’il y avait bien une chose que je détestais par dessus tout c’était qu’on me prenne pour une idiote et qu’on me mente. Ça va j’avais déjà donné avec Hans, pas besoin quelqu’un s’y remette merci bien :
- Vous croyez sincèrement ne serait-ce qu’une seule seconde que je vais croire un truc aussi gros ? Vous êtes absolument PAS pote avec Aster, déjà parce que j’vous ai jamais vu à la boutique et croyez moi les gens qu’il apprécie passent assez régulièrement. Et ensuite, j’lai entendue parler de vous eh ben j’peux vous dire que c’était loin d’être glorieux d’ailleurs j’commence un peu à le comprendre. Vous espériez quoi en me racontant un bobbard aussi gros ? Voir comment je réagissais ? Eh bah félicitation ! Vous devriez sérieusement revoir votre technique pour aborder les gens, parce que là ça laisse sérieusement à désirer ! Je déteste qu’on me prenne pour une imbécile !
Su-per, et maintenant il m’avait foutue en rogne. Cette journée s’annonçait totalement géniale et oui c’était un sarcasme, un énorme même. Je m’apprêtais à tourner les talons et retourner dans la boutique mais apparemment, on me prit de court puisque je me retrouvais nez a nez avec Aster
« J’me demandais pourquoi tout d’un coup on t’entendais crier, mais maintenant j’comprends mieux. »
Je lui adressais un léger regard gêné. J’avais pas voulut que les clients m’entendent même si je supposais que maintenant c’était trop tard. Aster lui ne sembla pas spécialement fâché, et il avait a peine adressé un regard à Sherlock Holmes en même temps comme il pouvait le voir en peinture je supposais que c’était tout a fait normale. J’allais dire quelque chose de plus, mais mon attention fût rapidement détournée, puisque là où j’avais auparavant attaché mon vélo se trouvait la chaîne mais plus le vélo en lui-même. Je l’avais pourtant bien attachée, je faisais TOUJOURS attention à ce genre de choses, je savais que même ici on n’était pas à l’abri de ce genre de « civilité ».
« Bah alors, t’en fais une tête rouquine. Te bile pas pour ça tu sais. »
- Non c’est pas ça
« Alors c’est quoi ? »
- J’crois que je viens de me faire faucher mon vélo par le petit frère de Sirius Black.
Voyant son regard étonné, quelque chose me dit qu’il avait pas capté la référence, aussi m’empressais-je de décrocher le mot laissé et de lui montrer : « J’ai emprunté votre vélo pour la journée, je vous le rapporte demain R.A.B »
Il irait clairement pas loin étant donné que j’avais apparemment une roue qui penchait sur le côté, il finirait par se casser la binette. Après, s’il me le rapportait demain après être passé chez le garagiste pour changer la dite roue personnellement j’disais pas non, ça me ferait des frais en moins. Même si ça allait être coton pour aller chercher Matthew & Zephyr ce soir.
« J’vais m’occuper de la livraison, si tu veux essayer de trouver ton voleur tu peux le faire en revanche j’te déconseil de le prendre avec toi ». Me dit mon patron en désignant la troisième personne présente d’un bref mouvement de tête, sans plus lui accorder d’attention que ça.
Et quelque chose me disait, qu’Aster refuserait de me laisser seul avec lui de toute façon. Quitte à fermer momentanément la boutique pour partir à la chasse au vélo.
Sherlock Holmes
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Sherlock fut assez impressionnée par la tenue de ses propos. Les mains dans les poches de son grand manteau, il ne bougea pas. Laissant passer l’orage. Et après, c’était lui le psychopathe ? Reculant juste la tête, il recula également d’un pas, car si ça continuait, il allait se faire frapper. S’était déjà arrivé pour moins que ça, et ça pouvait recommencer à tout moment. Quand elle eut fini, Sherlock garda les mains dans les poches et dit juste, simplement : « C’est bon ? C’est fini ? »
Sherlock lui parlait comme on parlait à une gamine. C’était pas le cas, elle était bien plus mâture que son âge laissait paraître. L’espace d’un instant, il fronça les sourcils, remettant en doute ses propres paroles. C’était chose rare, car il était toujours convaincu de détenir la vérité absolue. Mais, pour ce qui était des relations sociales, s’en était tout autrement.
« Je crois que j’ai encore fait une erreur d’appréciation. Nyx Hartwin m’a dit clairement que je devais toujours osé. C’est ce que j’ai fait. Pourquoi ça n’a pas marché ? Pourquoi êtes vous en colère ? Aster est un ami. Je vous l’ai dit. Enfin, on se connaît. Je croyais que c’était la définition d’un ami. »
Sherlock resta de marbre. Il avait été blessé. Non seulement dans son amour propre, car il pensait sincèrement qu’on pouvait se faire des amis comme ça, mais en plus, il avait l’air désormais totalement ridicule. Ses joues s’empourprèrent, et il ressembla l’espace d’un instant à un enfant qu’on venait de gronder. Déçu, et triste. Il baissa la tête. Ca c’était toujours fini comme ça. Sherlock Holmes n’avait que très peu d’amis, et il savait maintenant pourquoi. Il était trop différent. Une petite boule naquit dans sa gorge. « Bonjour, Aster. »
Même s’il savait que Aster ne l’aimait pas, il n’en était pas pour autant impoli. Accordant un simple regard sur le chocolatier, il l’analysa rapidement… Et ?.. Qu’est ce que… Oh. Nyx. D’accord. Pressant son arrête du nez, Sherlock baissa les yeux et fronça les sourcils. C’était un véritable fardeau. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement regarder les gens, sans les analyser, les juger et révéler aux autres ce qu’ils étaient par pur déduction ? C’était peut être pour ça, qu’il n’avait pas d’amis. Quand Sherlock tourna la tête pour voir le vélo disparut et le mot, il ne dit rien. Restant de marbre, il se contenta de les regarder un à un. « Et, pour le prendre avec soit, il faut déjà qu’il en ait envie. »
Sa réplique était cassante, cynique. Voilà pourquoi il était méchant. Parce qu’on était toujours méchant avec lui. Personne ne comprenait sa différence. Personne, à par une petite poignée de personne ne le voyait comme il était réellement : quelqu’un en souffrance permanente, avec un cerveau trop fonctionnel. C’était plus un fardeau qu’un don, mais ça peut de personne le comprenait. « Faites comme tout le monde. Envoyez un mémo au 221B, Baker Street. »
Les mains toujours dans les poches, et la gorge serrée, il tourna les talons. Sherlock en avait eu assez pour savoir que c’était impossible de se faire de nouveaux amis. Même si son visage et son corps, comme à son habitude, ne laissait rien transparaître, sa gorge était encore un peu nouée. Toute son enfance, son adolescence et sa vie d’adulte avait toujours été la même. C’était ainsi. Certains ne sont pas fait pour avoir des relations. Mais, au bout de quelques pas, il se retourna, et pointa l’endroit où se trouvait le vélo. « Quoi qu’il en soit, vous devriez commencé par vos amis. Ca ressemble plus à une mauvaise blague, qu’un réel délit. De plus, il est marqué que le vélo réapparaîtra demain. Je pense que c’est sincère. La calligraphie montre quelqu’un de sûr de lui, et qui tient toujours paroles. Vous n’avez pas à vous inquiétez. Prenez un taxi pour aujourd’hui, et préparez vous simplement à accueillir la dites personne comme vous m’avez accueilli. »
Sherlock sourit de manière cassante et cynique. Même si à l’intérieur, il brûlait de tristesse, il ne pouvait pas s’empêcher de laisser transparaître que tout ça ne l’atteignait pas. C’était bien plus complexe que ça en avait l’air. Et les deux personnes face à lui avaient un sacré caractère. Ils étaient complexe, avec une intelligence sociale élevée. Ca n’arrangeait rien. « Qui est Sirius Black ? Ca pourrait peut être m’être utile. »
Ah oui, il y avait ca aussi. Sherlock était en mesure de savoir à quelle température fondait une balle de pistolet pour connaître tout sur cette dernière. Mais tout ce qui était culture, et pop-culture… C’était un gouffre sans fin.
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Ooookay, en fait ce type c’était une vrai drama queen. Sérieusement, il commençait par pas être constant en disant d’abord que non non, faut pas être pote avec lui avant de changer d’avis et se mettre à se comporter comme un psychopathe en manque, et finalement quand je m’énerve -de manière totalement justifiée qui plus est- après qu’il se soit mit à raconter tout un tas d’âneries au sujet d’une soit disant amitié avec Aster, le voilà qui décide de jouer les victimes. Clairement, une drama queen, et je m’y connaissais à ce niveau là il y avait qu’a voir ma sœur. Mais même Elsa, qui pourtant jusque là avait été à mes yeux la championne dans ce domaine là, faisait pâle figure. Et honnêtement ? Ça me filait pas envie de le connaître plus. Pour moi, le débat était clos. Je repartais à ma livraison, lui il repartait d’où il venait et le reste c’était plus mes oignons.
- En fait, encore faudrait-il que JE le veuille. Corrigeais-je aux dernières nouvelles c’est encore mon vélo. Donc c’est techniquement à moi, de décider.
Et en l’occurrence, bah j’en avais pas spécialement envie. Si je devais confier ça à quelqu’un là tout de suite : ce serait Nyx. Suffisait de dégainer mon téléphone, et de l’appeler. Aster avait dit plusieurs fois, qu’il y avait qu’elle qui voyait une œuvre de charité en Sherlock Holmes et qui était capable de s’en occuper. Mais, Nyx c’était un sujet sensible alors j’évitais de trop le mentionner. Je savais qu’ils avaient eu un accrochage il y a pas si longtemps que ça, étant donné qu’elle semblait vouloir épouser son « Henry » et qu’Aster avait tenté de la dissuader pour son propre bien. Il s’inquiétait pour elle, étant donné qu’elle avait totalement l’air de vouloir sacrifier son propre bonheur au profit de celui de l’homme qu’elle allait épouser. Si je devais lui demander un service, je ferais en sorte qu’il y ai aucun chocolatier grincheux dans les parages. C’était ce qu’il y avait de mieux a faire dans ce cas de toute façon.
- Quant a mon entourage, on a tous largement dépassé le stade des blagues de collégiens débile.
Ça aurait put être un coup de Jack...S’il avait encore été là. Mon ex meilleur ami adorait titiller mon côté impulsif et me voir m’énerver. Mais ça faisait longtemps qu’on avait plus de nouvelles de lui. Que ce soit moi, Aster ou n’importe qui d’autres d’ailleurs. Je trouvais ça triste. Pas pour moi, mais pour Nyx en fait étant donné que c’était son frère. De mon côté, j’avais simplement fait avec. Les amis ça va viens, certains sont fait pour nous accompagner toute notre vie, quand certains ne sont là que pour faire un bout de chemin avec nous. Je supposais que c’était le cas de Jack. Cela ne me rendait plus triste quand j’en parlais, c’était comme si tout ça faisait parti d’une autre vie.
- Et Sirius Black est un personnage de fiction. Mort qui plus est.
J’allais devoir m’arranger avec Tohru pour chercher Matthew. Je m’occuperais de Zephyr de mon côté. Au pire, si elle ne pouvait pas, j’pourrais toujours voir avec Elsa ou François. Pas les deux en même temps, sinon ça allait devenir n’importe quoi, mais soit l’un soit l’autre celui qui serait disponible pour me filer un léger coup de main.
- Sur-ce, je pense qu’on a plus rien a ce dire étant donné que nous sommes d’accord sur un point : aucun de nous n’a envie que vous preniez cette « enquête » en main. Alors bonne journée, et au revoir.
J’avais pas envie de passer plus de temps que nécessaire en sa compagnie. J’étais trop énervée pour ça, qui plus est je me farcissais suffisamment de boulet et de drama queen sans m’en rajouter volontairement un. Je voulais bien qu’il ait des problèmes de sociabilité -parce que honnêtement il en avait l’air. Mais il y avait une différence entre ne pas être doué socialement et raconter des bêtises plus grosses que soit, qui en plus étaient facilement vérifiable. A se demander, comment est-ce qu’il pouvait être détective.
Il y avait un proverbe qui disait qu’il ne fallait jamais rencontrer ses idoles. Sherlock Holmes n’était pas mon idole, mais dans une ville comme Storybrooke, j’estimais que le proverbe s’appliquait plutôt bien avec quelques modifications. Je dirais qu’il ne valait mieux pas trop se faire une haute opinion des personnages des livres, des films séries et j’en passe qu’on lisait. Peut-être pour quelqu’un qui habitait une ville comme New York et qui n’était qu’un citoyen américain lambda, l’identification était une bonne chose. Mais, pour les gens qui vivaient à Storybrooke, se faire une idée fixe d’un personnage et se rendre finalement compte que ce n’était pas le cas, c’était disons plus compliqué. Personnellement, j’avais beaucoup de mal avec « l’adoration » que semblaient porter les enfants à ma sœur et moi. Le film ne racontait absolument pas les choses comme elles s’étaient réellement déroulée. Elsa ne m’avait dégelé le coeur, et on n’était pas tous rentré au château bras dessus, bras dessous. Pas plus que Hans n’avait été réexpédié chez lui, et que je n’étais en couple avec Kristoff. Ca me mettait toujours hyper mal a l’aise quand on en parlait. Et même si Matthew, semblait lui aussi vouer la même affection que tous ceux de son âge à ce dessin animé, je m’étais fait un devoir de lui expliquer les choses. Enfin...Autant qu’on puisse tenir une explication avec un enfant de pratiquement deux ans.
« Eh bah félicitation » Dit Aster à l’adresse du détective « on dirait que vous avez encore fait fort. »
Je me contentais pour ma part de hausser les épaules, et de prendre la direction de l’intérieur de la boutique. J’allais devoir prévenir qu’il y avait un soucis avec la livraison mais qu’on faisait le maximum pour le régler rapidement.
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La vie, c'est comme un ballon, pas rouge, de préférence. [Fe] - Anna d'Arendelle