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 La valse des émotions } feat Chris Brooke

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Nathanaël V. Van Dort
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Nathanaël V. Van Dort

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La valse des émotions } feat Chris Brooke  _



________________________________________ 2020-07-08, 14:06

Nathanaël & Chris - La valse des émotions
Le soleil n’était même pas encore levé que Nathanaël l’était déja. Allongé dans son lit, il fixait intensément le plafond, les bras en croix, Sparky à ses pieds, lui, ronflait, absolument pas préoccupé par les pensées tournoyantes de son maître. Même les grands soupirs qu’il poussait toutes les dix minutes ne semblaient pas le déranger de son sommeil profond, tant il était en confiance. Nath’ aurait aimé avoir le même genre de sommeil mais il n’y arrivait pas. De base, il n’était pas un très grand dormeur, mais ces derniers mois, c’était bien pire. Il était assailli de cauchemar, revoyant son accident. Parfois le scénario changeait. La balle touchait sa tête, sa gorge ou son coeur. Le pire était quand elle ne le touchait pas à vrai dire, car elle allait se loger dans la poitrine de quelqu’un d’autre, et Nath’ voyait Chris s’effrondrait au sol. Il avait beau faire tous les massages cardiaques possibles, le policier décédait dans ses mains couvertes de sang. Il se réveillait en sueur, la douleur à son épaule le lançant très régulièrement. Il lui fallait bien toute une matinée pour que les images s’effacent, son cerveau accélérant le processus quand il voyait le concerné en personne. Il n’avait toujours pas repris le travail, et pour cause. Sa plaie s’était infectée au mois d’Avril, et il avait du passer à nouveau au bloc opératoire, repoussant par la même occasion sa reprise à l'hôpital. Cet incident de parcours comme disait Winston lui avait vraiment miné le moral. Il broyait du noir encore plus que d’ordinaire, ne voyant aucune lueur d’espoir. Certes, les filles de la Cour des Miracles venaient régulièrement au centre de repos dans lequel il avait été placé et Emily avait même décidé de prendre une chambre pour être à ses cotés, cela ne changeait rien. Il était désespéré. On lui avait enlevé la seule chose qu’il savait faire parfaitement, son métier.

De plus, il ne pouvait même pas honorer la promesse qu’il avait faite à Chris, de s’occuper de ses enfants vu qu’il avait l’obligation de rester dans ce centre au abords de la ville jusqu’au mois de Mai, si tout allait bien. Le shérif venait dès qu’il pouvait et Nath’ en était extrêmement touché, voir même gêné. Plus il le voyait, plus son estomac se tordait et son imagination créative lui faisait entrevoir toute une gamme de possibilité qui colorait ses joues pâles. Il essayait de ne pas être trop bizarre mais sa nature reprenait souvent le dessus, surtout quand Chris poussait le fauteuil roulant à travers le grand parc. Il se mettait à parler comme rarement, lui parlant de sa passion pour les papillons, pour le jardinage ou même de ses patients avant de se rendre compte que cela pouvait déranger Chris. Finalement, les médecins du centre avait été optimiste -plus que lui même si ce n’était pas difficile- et comme prévu, il était sorti le 15 Mai. Cependant, il avait beaucoup de contraintes à respecter et il était toujours arrêté. Winston lui avait téléphoné pour lui dire que le chef du centre pensait qu’il pourrait reprendre très doucement, au moins les consultations en début Juillet. Nath en avait été abattu. Il savait qu’il fallait encore attendre … mais autant de temps. C’était beaucoup trop long et quand il l’avait dit à Chris, il en avait profité pour lui dire qu’il pouvait tout à fait déposer ses enfants dans son grand appartement, au début, pour qu’il les lui garde. Il allait se rendre utile ! Et il l’avait fait avec brillo. Ce n’était pas pour rien s’il avait décidé de travailler en grande partie avec ces petits bouts. Tout s’était bien passé, et même si dans un premier temps Althéa avait eu du mal avec lui, il l’avait apprivoisé doucement. Chris avait eu du mal à le croire de ses propres yeux mais il en avait été ravi, et Nath’ avait senti un énorme sentiment de fierté poindre en lui.

Il voyait bien qu’il se rapprochait considérablement du shérif et cela lui faisait un peu peur. Ce qu’il ressentait pour lui l’effrayait. C’était si intense, si fort, qu’il se demandait si en vérité, il avait déja vraiment aimé avant. C’était le même sentiment, il le savait, mais en beaucoup plus puissant. Cependant, ce n’était pas parce que lui ressentait ça que la réciproque était vrai. Certes, Chris était adorable avec lui, il s’occupait de lui alors qu’il n’était pas obligé mais tout de même ! Surtout qu’il était vraiment débordé ces derniers temps. Cela inquiétait aussi beaucoup Nath’. Même s’il n’était pas très potins et qu’il sortait encore moins qu’avant, il entendait ce qui se passait par la bouche d’Emy. Le pompon ayant été quand il avait appris que le maire avait quasiment kidnappé Chris pour l’amener dans l’Himalya … Nath’ avait été immédiatement chez lui pour s’occuper et rassurer Althéa, que tout irait bien. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas senti une colère aussi forte à l’égard de quelqu’un. De quel droit ce personnage faisait une chose pareille ? Ce n’était parce qu’il était maire, qu’il avait tous les pouvoirs et à Storybrook, ce n’était pas les dieux qui faisaient la loi ! La situation ne s’était pas calmée et Nath’ essayait de se faire discret. Il voyait bien que Chris n’avait pas besoin qu’il rajoute une couche à ses soucis. Cependant, il ne voulait pas non plus qu’il croit qu’il était ingrat, ou qu’il avait décidé de ne plus lui parler du jour au lendemain. C’était totalement faux. C’était le contraire. Il s’inquiétait vraiment pour lui et le fait qu’une sorte de guerre civile monte en ville n’arrangeait rien à ses angoisses. C’était pour ça qu’il réfléchissait depuis quelques jours à comment montrer à Chris qu’il était toujours là pour lui sans être envahissant. Il avait pensé à lui offrir quelque chose. À lui faire même un portrait de lui et ses enfants mais il s’était ravisé, ses angoisses prenant souvent le dessus. Or maintenant qu’il était dans son lit, à fixer le plafond il avait une autre idée. Son bras allait mieux et il voulait aussi vraiment remercier Chris d’avoir été là. Et si …. et si, il lui montrait qu’il était un excellent cuisinier ? Et si, il l’invitait à un repas intimiste, chez lui ? Ça serait d’une certaine manière le meilleur moyen pour lui prouver qu’il tenait à lui, qu’il pensait toujours à lui et qu’il se souciait de lui. Surtout que si sa cuisine plaisait à Chris, il pourrait lui faire quelques plats qu’il lui apporterait à son travail. La nourriture était un bien qui détendait toujours l’ambiance et qui faisait plaisir quand c’était bon.

Ayant une sorte de poussé courage, Nath’ se tourna tant bien que mal vers sa table de chevet pour prendre son téléphone. Deux choix s’offraient à lui. Soit il lui envoyait un petit sms comme il avait l’habitude mais en lui glissant subtilement l’invitation à dîner. Soit il l’appelait. Là, deux choix s’ouvraient aussi. Soit Chris allait répondre directement et il n’avait qu’à lui poser la question. Soit il tomberait sur son répondeur et il lui laisserait un message. Faisant tourner son vieux téléphone entre ses doigts, il soupira, perdu dans ces embranchements qu’il avait crée. Finalement, il décida de l’appeler, et il tomba sur son répondeur. Chose qui n’était pas étonnante vu l’heure matinale qu’il était.

“Hum … Hey ...Euh … Bonjour Chris. Désolé de te déranger … enfin je te dérange pas vraiment là vu que je parle à ton répondeur et … bref ... c’est Nathanaël … je … j’espère que tu vas bien. *Piouuuuf* Bon euh … voila … je me disais que … enfin … est ce que tu aimerais venir dîner chez moi ce soir ? Vers 20h ? Je …après si tu peux pas c’est vraiment pas grave du tout, je comprendrais y a vraiment aucun soucis. *silence* Si tu as le temps … appelle moi sinon envoie moi un sms… que je prépare pas le repas pour rien …. *rire gêné* Voila voila … je te souhaite de passer une bonne journée … et je t’embrasse très fort. Aurevoir.”

Quand il raccrocha, Nath’ laissa tomber le téléphone sur son torse nu en poussant un soupir si fort, que celui là reveilla Sparky.

“Non mais … tu as entendu ça ? Je suis un idiot … rien ne va dans ce que j’ai dis … Aucune chance qu’il n’accepte … et puis ce je t’embrasse très fort à la fin … Mon dieu … que j’ai l’air ridicule …”

Le chien glapit tout en remontant vers son maître qui se faisait beaucoup trop de soucis pour rien. Il lui lécha le visage pour lui faire partir son anxiété mais rien n’y fit. Nath’ caressa la tête du corgi avant de le pousser délicatement pour se lever. Vu le taux de stress qui venait de monter en flèche, ce n’était plus la peine qu’il reste dans son lit. Il valait mieux qu’il aille faire quelque chose de constructif plutôt que de se lamenter sur le message qu’il trouvait nul.

Message qui n’était pas si nul vu que Chris l’avait appelé et lui avait laissé aussi un message. Nath’ était occupé à ce moment là à terminer d’épingler un Zygène Triffoli qui était arrivé au bout de sa vie. Pour ne pas faire l’idiot, il avait juste renvoyer un sms, étant beaucoup plus à l’aise comme ça, en lui disant qu’il était vraiment ravi qu’il accepte son invitation. Il s’était dépêché d’aller se doucher pour aller faire quelques courses au marché. Il ne voulait que des produits de qualité et dès qu’il avait eu fini, il s’était mis devant les fourneaux. Nath’ adorait cuisiner. Il avait appris très jeune, sans doute parce que c’était l’un des rares domaines -avec la medecine- ou sa maladresse légendaire ne ressortait pas, et surtout parce que sa mère lui avait fait un jour un compliment. Pas quelque chose d’exceptionnelle, un simple, tu te débrouilles bien, qui avait mis le feu aux poudres. Nath’ avait toujours cherché, à l’époque, son approbation, mais il ne recevait que des coups de bâtons. Littéralement. Alors il s’était dit que s’il continuait à devenir meilleur en cuisine, peut être qu’un jour, elle lui dirait que ce qu’il faisait était bien. Des années après, cela n’avait servi qu’à le vendre encore mieux aux Everglott. Vous vous rendez compte ? Elle aura un chef à la maison ! Nath’ avait essayé de le voir comme un compliment mais Maggot lui avait vite remis les idées en place. Maintenant, il se disait qu’au moins, il pourrait faire plaisir à Chris avec ça, comme il faisait plaisir aux filles de la Cour des Miracles quand il cuisinait pour elles. Seul il n’aimait pas. Pour lui même, il pouvait très bien manger des plats surgelés. Mais pour les autres, il fallait de la qualité. Il était perfectionniste, et cela se voyait même jusqu’à la décoration soigné de la table, digne d’un grand restaurant qu’il avait fait.

Tout était fin prêt, et il avait même eu le temps, heureusement avait il pensé, pour aller reprendre une douche et se changer. Il n’allait pas le recevoir avec les habits qu’il avait mis pour cuisiner malheureux ! Il avait essayé de ne pas faire trop habillé mais pas trop décontracté non plus. Au final il avait opté pour son éternel look habituel qui ne le quittait pas depuis la fin du 18e siècle. Une chemise blanche, un pantalon noir et un peu de fantaisie avec des bretelles noires. Il était entrain de se passer la main dans sa touffe de cheveux impressionnantes quand la sonnette retentit. Bien entendu, Sparky aboya à tout rompre et Nath’ déglutit, essayant de se donner du courage. C’était Chris bon sang ! Il n’aurait pas du être aussi angoissé que ça ! Quand il lui ouvrit la porte, son coeur rata plusieurs battements. Il était si beau ! Et ce sourire ! À en faire se retourner les morts !

“Bonsoir”

Il essaya de paraître digne, en lui rendant son sourire, qu’il voulu éclatant avant de l’inviter à rentrer dans son appartement, qui était tout aussi tiré aux quatres épingles que lui. Une exquise odeur de santal flottait et l’on pouvait entendre une douce musique un peu jazzy qui provenait du salon.

“Désolé pour le message ce matin … j’avais pas trop vu l’heure …”

Il eut un rire nerveux avant de bloquer sa respiration, de secouer la tête et de reprendre.

“C’est … c’est vraiment bien que tu ais pu venir … je t’ai invité parce que je me suis dis que ça ne pourrait que te faire du bien de décompresser un soir et … puis … pour une fois … c’est moi qui peut m’occuper de toi comme ça !”

Il ne réalisa que quand ses mots étaient sortis de sa bouche, qu’ils pouvaient être interprêté de différentes manières. Rougissant, il déglutit, baissant la tête en ne regardant pas Chris dans les yeux, fixant sans vraiment voir, le sac en papier qu’il avait, continuant à dire ce qu’il pensait alors qu’il aurait voulu se taire.

“Enfin … tu … tu m’as compris. Ce n’est qu’un juste retour des choses pour ce que tu as fais … Un tout petit remerciement dans l’immensité de générosité dont tu as fait preuve.”

Finalement, il releva la tête, croisant le regard Azur de Chris. Oui. Il faisait bien de la tachycardie quand il était en sa présence. Sa bouche resta entreouverte quelques instants, continuant de le fixer avant que Sparky, venant faire la fête à Chris.

“Hum … Viens … viens … on sera bien mieux dans le salon plutôt qu’à parlementer dans le hall.”


©️Pando
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