Gajeel

Alice venait de terminer sa journée de travail, et à présent elle n’avait qu’une hâte, rentrer chez elle pour manger un petit quelque chose avant de repartir. Bien qu’elle ait eut entraînement il y a deux jours de ca, la demoiselle remettait ca aujourd’hui pour se tenir en forme et si elle souhaitait survivre à l’heure qui suivrait, elle ne devait pas y aller l’estomac vide. Ainsi, une fois qu’elle eut avalé quelque chose, elle s’était rendue dans sa chambre s’était habillée en condition pour aller à son entrainement. Elle noua ses cheveux et chaussa sa paire de baskets avant de se regarder dans le miroir avec un petit sourire, elle était mignonne comme ca. Elle secoua la tête devant son reflet. Il n’y avait rien de mignon là-dedans, elle était dans un état passable pour aller faire du sport, rien de plus. Ce n’était pas comme si elle avait essayé quoi que ce soit … et pourtant, posant de nouveau son regard sur l’image qui se reflétait, elle avait satisfaction. A présent, elle pouvait sortir.

Se changer sur place aurait été une perte de temps, elle en avait confiance et c’est, manteau bien épais sur ses épaules, qu’elle avait traversé la ville pour se rendre au Punch. Pourtant, à peine fut-elle devant l’enseigne qu’un élément l’intrigua, les lumières semblaient éteintes. Son mauvais pressentiment s’accentua d’ailleurs alors qu’en se rapprochant, elle se retrouvait devant porte close. Une indication n’était accrochée à l’entrée, il n’y avait aucun bruit et surtout, il n’y avait personne … Ce n’était pas normal. La demoiselle donna alors quelques coups dans la porte, quelque fois que mais rien n’y fit … Gajeel n’aurait pas oublié quand même ? Non, il était toujours à l’heure et le premier à l’attendre et à lui faire bouger ses fesses quand elle était sur place et puis, il vivait là …

Se disant qu’il y avait un problème, Alice se décida à composer son numéro pour la première fois, en dehors de l’un ou l’autre message qu’elle avait pu émettre. Une sonnerie l’accueilli, puis une seconde, une troisième ... pour finalement tomber sur sa messagerie. Déterminée, elle retenta la même chose pour un résultat similaire et contre toute attente, elle fit simplement demi-tour pour rentrer chez Axel. Elle avait besoin d’un câlin. Elle réfléchissait, sans doute de trop. Les gens qui ferment la boutique exceptionnellement ca arrivait, de même que d’autres qui n’entendent pas leur portable c’était courant, et pourtant, la demoiselle avait vraiment une mauvaise impression. Elle passa la nuit chez son ancien colocataire avant de se lever, de bonne heure et d’y retourner, espérant un résultat différent.

Cependant, lorsqu’elle fut de nouveau devant le bâtiment, la situation était restée la même. Porte close, lumières éteintes ne laissant le bâtiment qu’à lui-même, oublié. Saisissant son téléphone, elle composa le numéro dont cette fois, la messagerie faisait directement son office. Et chaque fois qu’elle essaya durant cette journée, le résultat fut le même alors que doucement, un étrange sentiment lui retournait l’estomac. Ce n’était pas normal. Il n’y avait personne, le bâtiment était fermé et restait dans le noir pendant plusieurs jours et, il ne répondait pas. et de là, quelque part en elle, une idée vient à germer pour lui ôter tout sourire. Il était parti ! Elle s’était renseignée comme elle le pouvait et malheureusement, personne n’avait de nouvelles à lui donner comme si, il s’était simplement volatilisé sans un mot …

Il avait promis de ne plus partir et à présent, elle se sentait stupide. Elle n’avait eu aucune légitimité à lui demander ca lorsque Stella les avait mis sur le fait accompli et elle ne devait pas s’attendre à ce qu’il l’écoute alors qu’il avait toujours vécu comme bon lui semblait. C’est vrai, qui était-elle ? Elle n’était que Levy, et Levy n’avait ce genre d’incidence sur personne. Et c’est, ce constat fait et encré progressivement, qu’elle sentit à un étrange sentiment de tristesse. Elle était stupide, qui râlait sur les gens qui vivaient leur vie sans les prévenir ? Elle n’avait rien à lui demander, il était libre … Elle resta seule dans sa chambre, essayant de se concentrer sur une lecture qui lui tenait à cœur et pourtant, elle n’y arrivait pas comme elle le voulait. Finalement, elle s’occupa à la Guide, chassant des idées qui n’avaient pas lieu d’être en souriant comme à son habitude et comme Lucy n’était pas là, elle était retournée passer la nuit chez Axel le lendemain.

Se concentrer sur sa vie et sur ce qui était important voilà ce qu’elle devait faire, et non se prendre la tête sur une situation sur laquelle elle n’avait aucun contrôle et qui, certainement, était même exagérée. Elle n’y pensa plus, se contentant de passer une soirée tranquille avec son amie avant d’aller se coucher et, de passer une mauvaise nuit. Elle s’était réveillée au milieu de la nuit, faisant les cent pas avant d’essayer de se rendormir ce qu’elle parvient tout de même à faire avant de se réveiller pour de bon le matin suivant avec détermination. Il fallait qu’elle sache. Ainsi, il n’était pas même 8h du matin lorsqu’elle retourna au Punch pour y découvrir cette fois, la porte ouverte, les clefs à l’intérieur de la bâtisse. Prudemment, elle referma derrière elle, une certaine colère qui montait en elle jusqu’à le trouver lui ou tout du moins sa silhouette qu’elle interpella d’emblée. « Tu as disparu sans prévenir ! »

luckyred.

Gajeel

Alice avait rencontré Eva et le lendemain le Punch avait porte close laissant Gajeel aux abonnés absents. Pourtant, son inquiétude n’y tenant plus, elle avait fini par se rendre sur place chaque jour pour un constat similaire, il n’était pas là. Cette nuit, elle avait passé la nuit chez Axel, ayant besoin de sa compagnie et d’un câlin qu’elle ne pouvait expliquer. De bonne heure, elle s’était donc rendue au bâtiment, boule au ventre qui ne la quittait pas pour cette fois, apercevoir des clefs sur la porte. Lentement, elle pénétra dans la bâtisse, refermant derrière elle délicatement avant de s’enfoncer à pas feutrés. Dans l’obscurité présente, elle ne manqua toutefois pas de discerner une silhouette se déplaçant dans la grande salle et l’interpella d’emblée.

Elle était mitigée entre cette colère sourde qui l’assaillait, cette inquiétude qui ne l’avait pas quitté et cette boule qui lui serrait l’estomac depuis plusieurs jours. Mais il était là, la pression pouvait redescendre, il n’était pas parti cependant, était-ce suffisant ? Elle lui dit sa façon de penser, lui disant qu’il était parti sans prévenir alors qu’elle n’avait pas encore vu l’étendue des dégâts. Gajeel ne décala, se redressant pour lui faire face alors qu’il semblait étonné de la voir. « Lev … » N’y tenant pas, ignorant peut-être même volontairement le son de sa voix, la demoiselle se rapprocha de lui d’un pas décidé avant de s’arrêté net lorsqu’elle fut assez proche que pour discerner l’état dans lequel il était. Instinctivement, elle porta sa main à sa bouche, choquée par les marques encore vives qu’ils pouvaient porter sur lui. « Gajeel mais qu’- »

Il posa son regard sur elle, la coupant dans son élan alors qu’il s’adressa à elle. « Je n’ai pas disparu, j’ai été kidnappé en enfer, c’est pas pareil. Viens m’aider. » Comme par magie, toute la colère qu’elle avait pu avoir à son encontre s’envola comme neige au soleil, ne laissant plus qu’une inquiétude palpable sur son visage alors qu’elle le suivait. Ils se dirigèrent ainsi vers les appartements de l’intéressé qu’elle dirigea lentement vers le canapé en lui intimant de s’y asseoir. Machinalement, elle s’en alla fouiller dans la trousse à pharmacie, cherchant ce qu’il lui fallait. Elle était contente de constater qu’il avait investi dans du désinfectant pour lui, sans devoir passer par les réserves du Punch, mais il avait besoin d’antidouleur et de compresses qu’il n’avait pas. Elle ramena toutefois l’alcool et arrivé à hauteur du brun, elle le détailla. Que se soit son dos ou son torse, une bonne partie de son corps était recouverte de blessures plus ou moins profondes par endroit. Et surtout, son visage trahissait mal la douleur qui l’assaillait. Ca lui faisait mal au cœur de le voir dans cet état là …

Alice s’installa à ses côtés dans le canapé avant de s’adresser à lui avec douceur. « Tu peux te tourner s’il te plait ? » Son dos désormais face à elle, elle badigeonna son coton d’antiseptique et l’appliqua méthodiquement sur les plaies présentes. Elle le sentit se raidir sous ses doigts, la douleur plus forte que ce qu’il voulait bien montrer. Elle s’arrêta un instant, retirant ses doigts de sa peau. « Désolée… » Lorsqu’elle recommence, elle y va avec précaution pour éviter qu’il ne souffre davantage que maintenant quand bien même elle sait que l’antiseptique doit déjà le piquer et accentuer la douleur un peu partout. « Comment as-tu pu te retrouver dans cette situation… » Souffla-t-elle à voix basse. Elle connaissait sa force mieux que quiconque et elle n’osait pas imaginer quel genre de calvaire il avait pu subir pour en arriver là.

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Quand de la disparition nait l'inquiétude

Gajeel n’était pas parti super longtemps … il fallait l’avouer, et personne ne pourrait lui dire l’inverse… il était parti quoi ? trois ou quatre jours ? Et c’était tout… Pourtant la jeune femme avait le visage de quelqu’un qui ne l’avait pas vu depuis des semaines. Il sourit quand la jeune femme le suivit alors pour l’aider. Etant donné le peu qu’il avait fait pour ses douleurs depuis qu’il était revenu, il ne dit rien quand elle décida de le faire s’assoir. Se laissant entrainer par Levy qui savait certainement mieux soigner les autres que lui pouvait le faire… Il se retourna quand elle lui demanda. Encore un sourire sur les lèvres.

- Ne t’en fais pas, je ne suis pas en sucre, tu peux appuyer si tu as besoin.

Parce qu’il sentait bien que la jeune femme prenait des pincettes, assez contradictoire avec le fait qu’elle avait eu envie de lui casser la tête juste avant …

- Ne t’excuse pas Lev. C’est déjà gentil que tu me donnes un coup de main. Et pour le comment du pourquoi, je dirais que j’étais au mauvaise endroit ou mauvais moment … Je me suis retrouvé dans une ruelle après être aller chercher quelque chose pour le Purge, et une femme se faisait aggresser, alors j’ai voulu l’aider… et de fils en aiguilles de cette histoire, je me suis retrouvé en enfer… avec des méchants zombies.

Même si cela avait été drôle de les cogner, il n’empêche qu’il n’avait pas envie d’utiliser la magie pour se soigner plus vite, et préféré attendre … et rester chez lui pour ne plus avoir de soucis….