« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Depuis combien de temps étais je dans cette chambre d'hôpital ? J'en avais aucune idée personne n'avait voulu me le dire mais cela faisait un moment si j'en croyais les poches reliées à mon bras pour me nourrir et le poids que j'avais perdu. Je le récupérais doucement et j'étais presque chez moi dans cette chambre. Il y avais des fleurs partout et j'avais même mon Prince auprès de moi . Ils avaient d'abord refusé puis avait finalement accepté tant qu'il ne sortait pas de la chambre. Après tout je n'allais pas le laisser loin de moi si je devais rester ici ce serait avec lui ! Rajah était partit me chercher des vêtements de rechanges. Je portais mon pyjama de satin noir , allongée dans mon lit alors que mon chat ronronné contre moi sous les fines caresses de ma main. Mon roman était super et j'étais détendue. Tout allait pour le mieux quand la porte s'ouvrit pour laisser entrer un autre lit - Mais ?... dis je alors en fronçant les sourcils surprise de voir une autre personne ici .
Le lit cogna le mien faisant sauter Prince - Le chat ! Le chat !! Rattrapez le ! dis je en me levant d'un bon manquant de tomber quand un adorable infirmier me le remis sur le lit après avoir fermé la porte - Mais j'ai une chambre individuelle .. Comment se fait il qu'il soit là ..? dis je en prenant mon chat dans les bras. L'homme regarda ses papiers. - Je ne comprend pas .. Surement une erreur ... Je .. Je vais vérifier mademoiselle .. Je reviens le chercher plus tard dès que j'en sais plus .. Je me tournais vers le lit alors que l'infirmier sortait de la chambre - C'est pas contre vous .. C'est .. Enfin .. Je paye cette chambre une fortune pour être seule je ... désolé . Je repris place dans mon lit reprenant mon chat contre moi . Celui ci observait l'homme tout autant que moi mais ne bougeait pas de mes bras ; sa queue battait la mesure suite à sa colère. - Que vous est il arrivé ? demandais je alors d'un ton plus calme. Après tout cet homme n 'y était pour rien.
Il n'y a pas à dire, je n'ai vraiment pas beaucoup de chance. Tout ça à cause de ce gamin... Moignon. J'ai voulu le tirer d'un mauvais pas, on a fuit des voyous, mais il faut croire qu'ils ont retenu les moindres détails de mon visage. Je m'étais retrouvé seul dans une ruelle, à trainer pour voir s'il n'y avait pas de la nourriture à grignoter dans les poubelles. Près d'un des bars, la propriétaire n'avait pas mit de la javel pour rendre le tout immangeable, j'en ai donc profité. Il y avait des restes de poulet, de jambon et de rosbif. J'ai réunis le tout dans un récipient en plastique que je gardais depuis mon départ de Storybrooke. J'ai tout mis dans mon sac et j'allais rebrousser chemin quand j'ai entendu des bruits de pas. Je m'attendais à voir la propriétaire, mais l'odeur du joint fraichement fumé m'indiquait autre chose. Et c'est à ce moment-là que la situation a dérapé. Seul contre cinq jeunes, sans possibilité de m'enfuir, je devais clairement me frayer un chemin. Et je n'ai pas réussi. Ces voyous m'ont encerclé et tabassé à coup de pieds en m'insultant, jusqu'à ce qu'une bonne âme intervienne pour me sortir d'ici. Un homme, qui devait être dans mes âges, l'air effrayé. Il prit son portable et appela une ambulance. Je n'arrivais pas à dire quoi que ce soit, et ma respiration devenait difficile tant et si bien, que je me suis évanoui.
Quand je me suis réveillé, j'étais presque à poil, juste avec une blouse et une perfusion au bras. J'étais dans un lit confortable, au chaud, mais je sentais que quelque chose avait changé. Le docteur et l'infirmier me regardaient d'un air soupçonneux :
- Je ne m'attendais pas à vous revoir de ci-tôt M. Richardson disait le médecin. Je l'avais reconnu après coup. Il était le médecin de la famille dans ma fausse vie. L'homme qui vous a sortit de ce mauvais pas était un des président d'association que vous aviez aidé avant de disparaître. Il a tenu à payer vos frais d'hôpital après vous avoir reconnu.
Il est vrai que j'ai menti. J'ai eu de la chance dans mon malheur. Le médecin, le Dr Frosthand, m'a expliqué mes blessures : un nez cassé, mais rien de grave et trois côtes cassées, dont une qui a perforé le poumon gauche. Ils m'ont opéré d'urgence et je devais maintenant me reposer. Pendant quatre jours, je bénéficierais d'une chambre avec un repas chaud. A ceci près qu'il y a, en ce moment-même un soucis d'organisation.
Une jeune femme, manifestement dans mes âges, pesta contre mon installation dans sa chambre. Elle avait payé très cher pour rester seule, et j'avoue que j'aurais aimé bénéficier du même genre de solitude, mais ce serait cracher sur mon bienfaiteur. Je la regarde s'époumoner pour comprendre ce qu'il se passe, en silence. Et elle m'observe. A bien la regarder, il n'y a aucune animosité dans son regard. Elle est plutôt confuse de voir un inconnu s'incruster dans son intimité, et je ne peux lui en vouloir. Le fait qu'elle soit frêle et peu dodue m'interpella. Elle semble avoir perdu beaucoup de poids. A moins que ce ne soit une perte rapide ?
- Une longue histoire. J'aurais pu finir au fond du caniveau, mais j'ai eu de la chance : le nez et trois côtes cassés.
Je me rends compte que les infirmiers ont totalement rasé mon corps, et l'ont lavé pendant que j'étais inconscient. Je suis totalement imberbe et c'est... plutôt nouveau pour moi.
- Et vous ? Vous avez la peau sur les eaux, mais l'anorexie mentale ne me semble pas être la bonne piste.
Et voilà, Eugene Richardson devient de nouveau un peu trop rude.
Jasmine Alliba
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Megan Fox
| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Jasmine
Je l'observe et l'écoute quand il me parle de ses blessures ; un nez et trois côtes cassées. Je fait une petite moue de douleur ça dois pas faire du bien. J'allais simplement rattraper mon téléphone pour raconter ce soucie à Rajah et à mon père quand il me retourna la question. Je regardais mes bras ; c'est vrai que j'avais que la peau sur mes os d'ailleurs j'avais toujours une perfusion pour me nourrir un peu plus. - J'ai passé pas mal de temps dans le coma, j'ai été renversé par un camion. avouais je finalement d'une voix calme. Le coma m'avait retiré tout mon poids forme moi qui était ravissante me voilà cadavérique. mais ce n'était qu'une question de temps pour que j'aille mieux tout comme lui d'ailleurs.
- Comment cela vous est t'il arrivé ? Vous avez l'air d'avoir été roué de coups. lui dis je en le détaillant alors qu'une douleur me prise à la tête je ferme les yeux fortement et pose mes mains sur mes tempes alors que Prince miaule inquiet. C'est un chat extraordinaire avec moi. Je revois ce marché ; toujours le même et cet homme qui se fait attrapé et malmenais par les gardes. Il me regarda et m'appelle puis ... je reviens à la réalité. - Aille .. Désolé j'ai de douloureux mots de tête depuis mon réveil. dis je doucement avant de me servir un verre d'eau et d'en boire une partie - Vous voulez de l'eau peu être ? après tout ce qu'il avait visiblement vécus il devait avoir besoin de s'hydraté même si la perfusion avait peut être ce rôle. J'avais néanmoins apprise les bonnes manières ! :copyright:️ 2981 12289 0
Eugene Richardson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Finn Jones :ohqueoui:
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Eugène Fitzherbert
Je fais la moue en l'entendant demander des explications. Rien de bien passionnant à raconter je pense : des voyous m'ont molesté, point. J'ai limite envie de dire que son histoire a l'air plus intéressante, mais je n'ose pas trop m'aventurer sur ce terrain. Elle semble encore plus souffrante que moi, et ce n'est pas ma petite mésaventure qui va rivaliser. J'essaie de trouver une bonne position dans mon lit pour ne pas sentir mes côtes cassées. Malheureusement, mon nez me fait un peu trop souffrir quand je tente un sourire ou de froncer les sourcils. Le temps va être très long, je le sens. Le coma... Je ne sais pas si je préfère ça à ma vie de la malédiction. La vue de ses bras maigrelets reste toutefois un argument contre.
- Comme je vous l'ai dit, c'est une longue histoire. Être SDF n'a pas que des avantages.
J'espère que la mention du terme SDF lui donnera moins envie de poser des questions sur moi. Je ne suis pas à l'aise quand il s'agit de parler de mes problèmes. Avec Raiponce, ça se passait de la même manière. Même si j'avais des problèmes, je cherchais des solutions seul pour ne pas l'embêter, et seulement après je tentais de lui en parler. Chercher des solutions me permet de me focaliser sur le problème et, par la suite, de le voir dans son ensemble.
La jeune femme semble ailleurs, comme si elle venait de recevoir un violent mal de crâne. Son expression faciale ne laissait aucun doute à ce sujet. J'aurais voulu faire quelque chose pour elle mais à part proposer un doliprane, je ne vois pas. Elle me surprend même en me proposant un peu d'eau, alors qu'elle est celle qui en a le plus besoin.
- Oui merci. Mais... Vous n'êtes pas obligée de vous montrer aussi hospitalière. Nous sommes dans un hôpital après tout.
Jasmine Alliba
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Megan Fox
| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Jasmine
Il m'apprit qu'il était SDF, cela me fit un peu de peine. Je ne comprenais pas qu'on pouvait être à la rue , mais surtout je ne comprenais pas qu'on pouvait laisser quelqu'un à la rue. Je fronçais alors les sourcils avant de lui dire doucement. - Dans une petite ville comme Storybrook vous devez pouvoir trouver un petit travail non ? Et un endroit où dormir. Histoire qu'il ne vous arrive plus ce genre de mésaventures. Je devais être la seule en ville à ne pas connaitre la malédiction et ce qu'elle avait faite. A ne pas savoir que mes rêves n'en étaient pas, qu'ils étaient rien d'autres que des souvenirs. Néanmoins personne ne m'avait dis le contraire alors je pensais naïvement rêver d'une vie de princesse sans l'avoir réellement vécus.
Il affirme que je n'ai pas besoin d'être aussi hospitalière. Je regarde autours de nous et sourit. - Si je ne le fais pas , personne ne le feras. dis je en me levant du lit , prenant la carafe pour servir un verre. Je m'approche de son lit baladant mon porte perfusion. Je lui tends le verre en souriant toujours. - Je m'appelle Jasmine. Et vous ? demandais je poliment. Je vois son regard sur mes bras maigrichons. Je les regarde moi même en plonge mes iris bleuté dans ceux de l'homme. - Je ne compte pas rester si maigre bien longtemps .. Je faisais de la rééducation afin de me muscler depuis pas mal de temps maintenant, et je me sentais mieux. Je pouvais marcher comme il faut , pas encore courir mais au moins marcher.
Je réfléchi un moment. J'ai vraiment été impolis quand il est arrivé dans ma chambre. Je le regarde un instant puis lui dis calmement. - Ci vous le souhaitez nous pouvons partager la chambre le temps de votre rétablissement. J'ai été impoli mais .. enfin un peu de compagnie ne me fera pas de mal et puis au moins vous serez bien ici. Je pensais bien qu'un SDF n'avait pas les moyens de pouvoir avoir une chambre comme celle ci . Ci je connaissais la vérité je me sentirais bien sotte !
Je la regarde, l'air un peu ahuri à cause de l'anesthésie. Effectivement, en théorie, trouver du travail n'est pas impossible. Encore faut-il tomber sur les bonnes personnes, ce qui n'est pas gagné dans une telle ville. Je me contente de répondre d'un hochement de la tête pour ne pas la vexer. Elle ne pense pas à mal, et en plus j'ai envahi son lieu de vie en un instant. Autant éviter d'être brusque. D'autant plus qu'elle est très agréable à vivre, une fois passé le premier contact un peu caractériel. Elle a en plus de ça un sourire à tomber, me disant qu'elle ne doit pas être célibataire, du moins dans sa vie d'autrefois. J'ai de la peine pour elle lorsqu'elle se lève pour me donner un verre d'eau alors que sa perfusion était encore accrochée à son bras. Je la remercie en souriant et me saisit du verre d'eau. Le soulagement est instantané. Elle se présente sous le nom de Jasmine, et à la couleur de sa peau, je pense deviner d'où elle vient : une princesse Disney, comme Raiponce, mon petit miracle. Je décide de me présenter sous mon nom du monde des contes.
- Eugène. Eugène Fitzherbert.
Elle s'excuse alors de son impolitesse, et je lui assure alors que tout va bien, qu'elle n'a pas à s'excuser. Effectivement, avoir la compagnie d'une ancienne princesse Disney va être très divertissant. Je m'assois sur mon lit, malgré la douleur de mes côtes cassées.
- Alors ? Vous avez de la famille ?
Jasmine Alliba
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Megan Fox
| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Jasmine
L'ambiance à l'hôpital n'était pas parfaite. J'avais qu'une envie s'était de rentrer chez moi mais s'était hors de questions du point de vus du corps médical alors je restais là , avec mon chat à attendre de pouvoir un jour sortir de cette chambre. Rajah venait me voir régulièrement et je me plaignais surement beaucoup trop. C'était un ami fidèle depuis aussi loin que je me souviens. Mais aujourd'hui j'avais de la distraction vu qu'un inconnu venait d'être emmené dans ma chambre par erreur. Je m'étais d'abord énervée , comme toujours avant de m'adoucir et de discuter avec lui tout en lui servant de l'eau.
Je retourne m'asseoir en tailleur sur mon lit alors que mon chat reviens sur moi . Mes mouvements sont lents et douloureux mais les médecins m'ont affirmer que le mieux était de prendre mon temps mais de faire des mouvements normaux pour que tout reviennent parfaitement bien . Ils m'assuraient que je n'aurais aucune séquelles. C'était un miracle en mon sens. Eugène , donc, se présenta à moi et je lui souris . - Et bien Eugène bienvenus dans ma demeure du moment. Je remis une mèche derrière mon oreille après m'être excusé de mon impolitesse mais il m'affirma que ce n'était rien . J'en doutais mais inutile de rester dans ce moment désagréable.
Il me demanda tout à coup si j'avais de la famille. Peut être simplement pour discuter de choses et d'autres. - J'ai mon père à New York et ici j'ai .. mon chat et mon meilleur ami . Rajah avait toujours plus ou moins fait partie de ma famille. Ce qui était fou à ce jour s'était que je ne savais pas qui j'étais , pas dans l'autre monde en tout cas et que Rajah était pour moi un humain ce qui n'avait pas toujours été le cas mais j'apprendrais tout cela que plus tard. - Et vous ? Quelqu'un à prévenir ? Enfin l'hôpital a certainement du le faire non ? C'était la moindre des choses après tout . :copyright:️ 2981 12289 0
Contenu sponsorisé
________________________________________
Page 1 sur 1
Quand individuel ne rime pas avec Solitude | Eugene