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 Qui s'y frotte, s'y pique ! (PV Cordelia)

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Skylar T. McMillan
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Skylar T. McMillan

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"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

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"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

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________________________________________ 2020-06-06, 22:38


Dites-le avec des fleurs...
Mais une fleur peut également cacher des épines.


Aujourd’hui c’était le grand jour ! Après une semaine de réflexion et d’inaction, j’avais enfin décider qu’il était temps que j’aille de l’avant. Je me sentais prêt à faire le grand saut et demander à Marjolène de devenir ma compagne. Cela n’avait pas été une décision facile. Renier mon côté plus volage pour choisir la monogamie n’avait pas été chose facile. Pourtant j’en avais assez de passer d’un lit à l’autre sans m’engager véritablement. A l’époque ce choix me paraissait le meilleur, mon travail ne me garantissant en aucun cas de pouvoir survivre bien longtemps. Tout était dangereux dans ma profession et je ne voulais pas risquer de laisser la personne qui partagerait ma vie seule après mon départ. Pour moi, il était déjà inconcevable que je puisse laisser mes petits frères survivre à leur aîné et bien sûr à leur commandant. Mais les années passaient et j’avais réellement envie de découvrir ce qu’était la vie conjugale. Je voulais savoir tout le bien que cela faisait de pouvoir réellement aimer une personne, partager avec elle mes joies et mes peines, construire une vie bien à nous et peut-être même fonder une famille.

J’avais passé beaucoup de temps à chercher la personne idéale, j’avais fait le tour de mes différents amants et maîtresses réguliers pour finir par arriver à cette conclusion qui me semblait à la fois logique et raisonnable. Je connaissais la petite loutre Marjolène depuis des années, bien même avant la malédiction. Nous nous étions toujours bien entendus. Livrant bataille plusieurs fois côte à côte durant nos missions commando dans le zoo de Central Park, nous avions peu à peu développer des sentiments profonds l’un pour l’autre. A mes yeux, elle était vraiment la compagne idéale. Sous sa douceur et son côté diplomate, elle possédait une forte personnalité qui n’était pas désagréable à vivre. Intelligente, elle était très indépendante et je savais qu’il n’y avait aucun obstacle qui pourrait nous résister si nous travaillons ensemble à le résoudre. C’était vraiment la solution parfaite, alors pourquoi est-ce que j’avais autant hésité avant de lui faire ma demande ?

Laissant là mes pensées, bien résolu à mettre à bien mes plans. Je nous avais organisé une superbe soirée avec repas au restaurant, balade en barque dans le parc de la ville et pour finir un concert privé de guitare espagnole sous les étoiles. A vrai dire, la seule chose qui me manquait était un bouquet de fleur digne de ce nom pour accompagner ma déclaration d’amour enflammée. Pour ce faire, j’avais prévu de me rendre dans la boutique de fleurs de la ville. Un petit soupir accompagna mon entrée lorsque je songeais qu’une semaine auparavant j’y étais déjà passé récupérer la commande du bouquet que j’avais offert à Julian pour l’anniversaire du Moite Club. D’ordinaire, je faisais tout pour chasser les pensées furtives qui me ramenaient immanquablement à cette soirée. Mais cette boutique de fleurs éveillait ma mémoire sans que je ne puisse y échapper.

Légèrement perdu, je me dirigeais en direction d’un joli vase contenant des oiseaux de paradis, les fleurs préférées de mon ami lémurien. Je me rappelais encore la joie qu’il avait ressentie en recevant le bouquet et de son regard pétillant de malice lorsqu’il les observait avec tendresse. Mais pas uniquement… je me rappelais le parfum, les mots et les gestes partagés dont je m’étais enivré durant toute la soirée et jusqu’au petit matin. Je gardais un souvenir magnifique de cette soirée vraiment exceptionnelle. Pourtant, la magie de ces festivités s’était bien vite envolée et ses magnifiques yeux pétillants de bonheur avaient laissé sa place à des larmes perlant aux coins de ses paupières. Je ne regrettais pas ma décision. Je savais qu’il n’y avait rien à espérer d’une liaison entre nous deux. Nous étions beaucoup trop différents pour trouver l’harmonie nécessaire à la survie d’un couple. Je n’étais pas fier d’avoir brisé ses chimères mais je demeurais son ami et je savais qu’un jour il me remercierait de cette décision. Il lui suffirait simplement de rencontrer une personne qui lui ressemblait d’avantage et qui pourrait réellement le rendre heureux. C’était ce que je pouvais lui souhaiter de mieux ! Alors pourquoi est-ce que je me sentais aussi mal à l'aise lorsque quelqu'un l'approchait de trop près ?

Un deuxième soupir accompagna mes réflexions tandis que je reniflais une dernière fois le parfum enivrant de la fleur exotique. Je constatais alors que la cliente avant moi venait de partir. J’avais donc tout à loisir de faire ma commande auprès de la jeune fleuriste. M’approchant avec un sourire jovial au visage, je pris le temps de la saluer.

« Bonjour ! Je souhaiterais vous acheter un bouquet de fleurs. »


Je finis par lui adresser un clin d’œil et parlait alors sur le ton de la confidence.

« Je souhaiterais offrir un bouquet pour une d’une amie très chère à laquelle je souhaiterais déclarer ma flamme ce soir. Il me faudrait quelque chose à la fois de romantique mais également pleins de couleurs. Elle a toujours adoré ce qui était original et qui était assez déluré et moderne. Que pourriez-vous me proposer ? »


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Cordelia E. Whale
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"On va la retrouver, ne vous en faite pas."

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________________________________________ 2020-06-19, 16:00



❝Qui s'y frotte, s'y pique!❞
Cordelia & Skylar
Rien n'allait plus aujourd'hui, pourtant la journée avait si bien commencé, il faisait un temps magnifique, j'étais de bonne humeur, les premiers clients semblaient eux aussi bien aller, du coup, le reste de la journée aurait dû se passer de la même façon, du moins c'est que j'avais espérer. Le tout avait commencé à aller de travers quand le camion qui aurait dû nous livrer notre marchandise n'était pas arriver, un rapide coup de téléphone avait été passée, nous avions appris moi et Charlotte que quelqu'un avait perdu notre commande et que du coup, ils ne savaient pas qu'ils auraient dû nous livrer aujourd'hui, résultat: notre stock niveau ésotérique était presque vide et nos fournisseur n'était pas certain de pouvoir nous livrer aujourd'hui; on allait devoir faire avec ce qui restait dans les rayons, tout les cartons à l'arrière était simplement remplis de bougie et il devait ne rester qu'un seul carton avec divers ingrédients pour potions."Heureusement que la plupart du temps, les gens viennent pour les fleurs."Je ne pouvais être que d'accord avec la remarque de Charlotte, ce qui nous rapportait le plus d'argent étais toute les fleurs et plantes que je vendais, tout ce qui concernais la magie, ça mettait plus de temps à ce vendre.

"Demain, ça ira mieux."Avais-je répondu à Charlotte avec un sourire rassurant, puis on s'était remis au travail, jusqu'à la pause déjeuner. En me rendant à l'arrière boutique pour aller ouvrir le frigo, je constatais qu'il n'y avait rien à mon nom, fronçant les sourcils, je me mis à fouiller une fois de plus le frigo, puis mon sac à main, mais il n'y avait rien. Poussant un soupire agacée, j'attrapais mes clés du manoir avant de quitter la boutique; j'étais pourtant certaine d'avoir embarquer quelque chose à manger ce matin, ça ne pouvait pas avoir disparue entre ma maison et la boutique, ça n'avait aucun sens, même dans une ville comme Storybrooke, personne n'aurait l'idée de voler le déjeuner de quelqu'un, c'était tout simplement ridicule. Arrivant enfin au manoir, j'ouvrais la porte d'entrée pour me diriger vers la cuisine, Igor se trouvait derrière les fourneaux, surement en train de préparer une soupe pour Victor, celui-ci était malade, il avait contracté la grippe via l'un de ses patients, du coup il devait rester au lit pendant quelques jours, ce qui ne lui plaisait pas."Miss Cordelia! qu'est-ce que vous faite ici ?"Au son de sa voix, il semblait très surpris, mais aussi mal à l'aise, comme si quelque chose n'allait pas, je me stoppais devant le frigo pour faire face à notre majordome.

"Je viens juste récupérer mon déjeuner, pas de quoi s'alarmer."Une porte claqua au dessus de nous, suivis de près par des éclats de voix, je fronçais les sourcils reconnaissant la voix de Victor, avec qui pouvait-il bien se disputer alors qu'il était censé se reposer dans sa chambre ? Baissant les yeux, je croisais le regard d'Igor qui semblait encore plus mal à l'aise qu'avant, ce qui n'arrangeait rien. Ma curiosité piquée, je quittais la cuisine précipitamment pour me rendre à l'étage, ignorant les protestation d'Igor, avant de m'avancer dans le couloir du premier étage, les deux voix venaient de la bibliothèque, plus j'avançais et plus cette seconde voix me disait quelque chose.

"Je n'ai aucune intention d'aller la voir si c'est ça que tu demande, je ne suis là que pour mon remède."Lui! Il était de retour ? Depuis quand ? Allait-il repartir ? Trop de questions commençait à se bousculer dans ma tête, j'avais besoin de réponse. Ouvrant la porte à la volée, j'entrais à mon tour dans la bibliothèque, mon arrivée imposa un silence dans la pièce, les deux hommes me fixais du regard, ils ne s'était pas du tout attendu à ce que je vienne les interrompre, j'avais soudain une impression de déjà vu, nous étions tout les trois dans cette même position et j'avais appris que je n'étais pas tout à fait humaine mais que j'étais revenu à la vie; qu'est-ce que j'allais apprendre de plus cette fois-ci ?

"Qu'est-ce qui se passe?"Demandais-je pour interrompre enfin le silence, observant les deux hommes tour à tour, même si mon regard s'arrêtait souvent sur Adam, malgré notre relation compliqué, il m'avais manquer.

"Rien, je m'en vais."Il jeta un dernier regard noir en direction de Victor avant de marcher dans ma direction pour quitter la pièce, mais je fit un pas sur le côté pour lui bloquer le passage, hors de question qu'il s'en aille une fois de plus, pas encore.

"Compte tu une fois de plus t'en aller pour ne jamais nous rendre visite?"Lui demandais-je en lui attrapant le poignet, mais seul le silence me répondit, jetant un coup d'oeil en direction de Victor, qui lâcha un petit rire sans joie.

"Il n'est jamais vraiment partie."Dit Victor et mes yeux s'agrandirent de surprise en entendant ça, mon regard se porta une fois de plus sur Adam, il ne semblait pas ravis que notre créateur est fait cette révélation."Il est partie trois ans avant de revenir à Storybrooke, apparemment la Suisse n'était pas aussi bien qu'il ne l'aurait voulu."Adam pivota sur lui même pour faire face à Victor, les poings serrés."Il ne voulais pas que je te le dise."Je supposais que si je n'étais pas revenue au manoir aujourd'hui, jamais je n'aurais su tout ça. Une fois de plus on m'avais mentis, pourquoi ne pouvaient-ils pas s’empêcher de me mentir ? Les larmes me montaient aux yeux et je tournais les talons pour me précipiter en bas, je rentrais dans la cuisine et récupérais mon sac pour le déjeuner avant de marcher vers la sortie du manoir."Cordelia !"

"Je ne veut rien entendre, va-t-en! c'est toujours ce que tu fait de toute façon."Sur ces dernière paroles, j'ouvrais la porte à la volée avant de sortir pour retourner à la boutique, en chemin, je fondis en larmes, les gens me regardais bizarrement mais je les ignorait, continuant mon chemin le plus rapidement possible. Une fois arriver, je me précipitais dans notre petite cuisine avant de m'asseoir à table, personnes d'autre n'était présent, Charlotte devais surement être en train de déjeuner avec sa petite amie, je lui envoyais d'ailleurs un texto pour lui donner son après-midi, avant de manger, même si mon estomac était tellement noué que j'avais du mal à avaler ma salade. Une fois la pause déjeuner fini, je me rendais dans les toilettes pour me redonner un peu de contenance et pour retirer toute trace que j'avais pleurer avant d'aller ouvrir la porte d'entrée pour laisser les premiers client de l'après midi entrer. Je terminais une jeune femme, avant de me tourner vers un homme que j'avais déjà vu auparavant dans la boutique, j'avais une assez bonne mémoire des visages et je me rappelais lui avoir vendu un bouquet d'oiseau du paradis, voulait-il en offrir une fois de plus ?

"Bonjour."Lui répondis-je avec un grand sourire, j'essayais tant bien que mal de paraître de bonne humeur, les gens n'avais pas besoin de savoir que je n'allais pas bien."Oh ! Et bien que c'est romantique ! Qu'elle couleurs apprécie-t-elle particulièrement ? Voulez-vous encore des oiseaux du paradis dans votre bouquet ?"Je sortais mon carnet de note avant de passer de l'autre côté du comptoir, pour me rendre vers les fleurs, faisant signe à l'homme de me suivre."On peut toujours partir sur quelques rose rouge ? C'est peut être banal, mais c'est classique et ça marche toujours. Peut être quelques Camélia aussi."J'attrapais quelques roses rouge puis quelques Camélia avant de regarder ce que j'avais d'autre, m'avançant vers les oiseaux du paradis, je regardais mon client, attendant son avis sur la question.









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________________________________________ 2020-07-08, 19:36


Dites-le avec des fleurs...
Mais une fleur peut également cacher des épines.


La fleuriste était toujours aussi professionnelle et cordiale qu’à l’accoutumée. C’était une sensation plutôt agréable pour des clients, surtout lorsque ces derniers devaient passer commande pour une évènement très important. Même si cela sonnait beaucoup trop à l’eau de rose pour moi je devais bien avouer que je m’étais rarement senti aussi nerveux qu’en cet instant. Même plongé au plein cœur d’un champ de bataille, alors que je me préparais au combat, me semblait moins effrayant que franchir cette étape décisive dans ma vie amoureuse. Voilà pourquoi je me sentais soulagé d’avoir affaire à une jeune femme aussi compétente qui devait être beaucoup plus sensible à une question qui m’échappait complètement. Eh oui lorsque l’on est un soldat on n’a pas vraiment un sens de l’esthétique et du sentimentalisme très élevé. Mais vu le succès qu’avait remporté le bouquet que j’avais offert à Queue Rayée, celui de Marjolène ne pourrait être que plus magnifique encore. Je me devais de mener à bien cette mission, après tout ce n’étaient pas les mêmes sentiments que je cherchais à lui témoigner.

Ignorant tout du mal-être que ressentait la jeune fleuriste, je lui rendis alors son sourire qui avait le don de ne pas sonner commercial. C’était une qualité essentielle en tant que vendeuse et qu’elle savait une fois de plus très bien exprimer. Je lui expliquais alors ma situation, tentant de lui faire comprendre que ce bouquet revêtait d’une grande importance pour moi. Bien sûr, je devais également penser à elle avant tout. Ces fleurs devaient être à la fois le reflet de mes sentiments pour elle mais également une preuve que je savais l’écouter et prendre note de ses goûts. A nouveau, ce n’était pas quelque chose que je faisais très facilement. D’ordinaire j’avais plutôt tendance à cogner avant de laisser mes interlocuteurs en placer une. On aurait pu difficilement m’en vouloir, après tout ces personnes étaient le plus souvent des adversaires auquel on tentait d’arracher une vérité qui pourrait nous permettre de sauver le monde. Mais même en dehors de ça, je ne supportais pas les discours à rallonge et je tentais à chaque fois de faire comprendre à mes amis qu’ils devaient aller au plus vite sans tourner autour du pot. Alors bien sûr, lorsqu’une personne se permettait de transiger cette règle, je n’enregistrais que la moitié des paroles qu’elle débitait. Fort heureusement, j’avais un bon sens de l’observation et je pouvais facilement répondre à la question qu’elle me posait.

« Eh bien je… je vous remercie pour le compliment. J’ai tendance à pas vraiment savoir quel cadeau offrir dans une relation amoureuse alors je suis heureux de savoir que cela pourrait être une bonne idée. »

Et c’était vrai. D’ordinaire il était très rare que j’offre des cadeaux à mes conquêtes. Généralement je me contentais de leur offrir un dîner ou de payer des tickets pour un film qu’on allait voir au cinéma. En vrai, la seule fois où j’avais essayé de faire dans l’original en offrant un cadeau à l’un de mes proches avait été Queue Rayée et étant donné le drame qui s’en était suivi j’avais perdu le peu de confiance que j’avais en moi pour ce genre de choses. Une approbation de la fleuriste était donc de bon augure. Il ne me restait plus qu’à discuter avec elle de la composition du bouquet.

« Oh et bien je sais qu’elle aime beaucoup le rose et le jaune. Ce sont ses deux couleurs préférées. Et bien sûr comme c’est une grande romantique elle espérerait bien évidement avoir des roses. Qu’est-ce que vous pourriez me proposer d’autre ? »

J’ouvrais alors de grands yeux étonnés au moment où elle évoqua les oiseaux du paradis. Bien évidemment, je savais que cela était tout sauf une bonne idée. Cette fleur là était la pièce maîtresse du bouquet que j’avais offert à Julian, la retrouver dans celui de Marjolène aurait été d’un extrême mauvais goût. Sans compter qu’en plus ma petite loutre chérie savait tout de l’histoire que j’avais eu avec lui puisque le lémurien n’avait pas pu fermer son grand museau sur notre liaison éphémère. Il fallait que j’évite au plus possible d’y faire référence même de loin. Ne désirant pas préciser le fond de ma pensée, je finis par lui adresser un petit sourire gêné.

« Non je ne veux pas de cette fleur dans ce bouquet. D’ailleurs je ne désire y apporter aucune touche vraiment exotique. Quelque chose de plus local ferait parfaitement l’affaire. Et pourquoi pas des lys ? J’ai entendu dire que c’était une fleur très classique dans les bouquets de la St-Valentin, non ? Oh et les camelias iront très bien. Comme je vous l’ai dit, le rose fait partie de ses couleurs préférées. »

Je lui laissais encore me conseiller quelques fleurs supplémentaires, approuvant ou désapprouvant de la tête à chaque fois qu’elle me faisait une nouvelle proposition. Lorsque le bouquet fut terminé, je me tournais alors vers elle plus hésitant.

« Dites vous qui êtes une femme vous sauriez peut-être mieux me conseiller. Si je souhaitais lui acheter un deuxième cadeau que pourrais-je bien lui offrir qui lui fasse vraiment plaisir ? »

Je remarquais alors les autres articles ésotériques de la boutique. Curieux, je finis par m’en approcher et à les regarder tout étonné.

« Qu’est-ce que c’est que ces babioles ? J’ai encore jamais rien vu qui y ressemble. »

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________________________________________ 2020-08-08, 18:52



❝Qui s'y frotte, s'y pique!❞
Cordelia & Skylar
Malgré toute l'attention que je tentais de porter sur mon client, mon esprit ne pouvait s’empêcher de repenser à lui, me détestait-il ? Était-ce pour ça qu'il ne voulais pas me voir ? Lui avais-je fait trop mal au cœur ? Tout ce que je voulais c'était que l'on soit ami, qu'on forge un lien, il ne pouvait pas forcer l'amour, je ne pouvais pas tomber amoureuse de lui en claquant des doigts, ça ne marchait pas comme ça; Victor m'avait expliquer qu'il m'avait créer pour devenir la compagne de sa seconde créature, mais je leur avait bien fait comprendre que j'était bien plus que ça, que je jouerais les compagnes de personnes, ça Victor avait bien finit par le comprendre, me traitant comme un être humain malgré le faite qu'au départ nous n'étions que des expériences scientifique, il se considérait à présent comme le grand frère que j'avais peut être perdu, un peu trop protecteur parfois, mais présent dès que j'en avais besoin; même si parfois son côté scientifique reprenait le dessus sur notre relation, mais il finissait toujours par se ressaisir.

Sentant mon esprit s'évader un peu trop, je clignais des yeux pour mettre toute mon attention sur l'homme qui se trouvait dans ma boutique. J'hochais la tête en signe de compréhension, tout le monde n'avait pas forcément l'âme d'un romantique, ce que je pouvais parfaitement comprendre; je n'étais moi même pas une très grande connaisseuse sur le sujet, mais j'en savais assez pour pouvoir m'en sortir. "On ne peut jamais faire d'erreurs avec les fleurs...sauf si la personne est bien évidemment allergique."Mais ça ne semblait pas être le cas pour la demoiselle en question, enfin je l'espérais pour lui, sinon tout irait de travers. Je prenais ensuite la direction des fleurs pour commencer à en rassembler, prenant note dans ma tête que le rose et le jaune était à mettre en avant dans ce bouquet, je tournais la tête en direction des différents pots présent, ignorant celles qui n'avais rien à faire dans un bouquet romantique et tout ce qui pourrait paraître exotique.

"Très bien, restons dans le classique dans ces cas là."Apparemment la personne qui avait reçus les oiseaux du paradis était différente de celle qui recevrait le bouquet que j'étais en train de faire, j'ouvrais la bouche, prête à poser des questions qui ne me regardais pas avant de me souvenirs que ce n'était pas vraiment un client habituelle, je ne pouvais pas me permettre de lui demander tout un tas de détails alors je me ravisais "Les lys sont un très bonne idée en effet, pas en jaune par contre, celles-ci on plutôt à réserver pour des amis, mais nous en avons des roses pour signaler l'affection et la tendresse, des rouges si vous voulez signalée de la passion et il doit m'en rester des oranges, celle-ci sont pour le désir."Tandis que je m'expliquais, je m'éloignais des oiseaux du paradis, pour aller vers les Lys, je notais ce qu'il voulait sur le carnet, ajoutant ensuite les camélias puis d'autre idée que nous validions ensemble, maintenant je n'avais plus qu'à récupérer toute les fleurs pour faire le bouquet.

"Tout dépends de la jeune femme en question et de ses goûts, nous somme toute différentes. Mais vous pouvez toujours offrir des chocolats ? Si elle aime ça, sinon, si elle aime dessiner offrez lui peut être un peu de matérielle, si elle aime les bijoux et bien un bracelet, vous voyez où je veux en venir ?"Expliquais-je avec patience, ce genre de questions, je l'entendais souvent dans cette boutique, nous étions habitué avec Charlotte à aider les clients un peu perdu dès qu'il s'agissait de geste romantique, ça ne nous dérangeait pas plus que ça. Récupérant toute les fleurs que j'avais besoins, je rejoignais l'homme vers la partie ésotérique de la boutique.

"Nous somme aussi une boutique de magie, ici, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour pratiquer la magie ou pour offrir, nous avons des bougies, des cristaux, des potions, des livres et pleins d'autre choses."Je baissais les yeux vers le bouquet avant de regarder Skylar."Je vais aller m'occuper de votre bouquet, mais si vous voyez quelque chose qui vous intéresse ou si vous avez des questions n'hésitez pas, vous pouvez parler fort, nous ne somme que deux."Je lui offrais un autre sourire rassurant avant de me diriger vers le comptoir, je passais derrière pour mettre les fleurs sur celui-ci avant d'aller récupérer un vase vide que je remplis d'eau, une fois fait, je récupérais ma pince pour couper les extrémités des tiges de façon nette et en biseaux, tout en évitant d'écraser celles-ci.

"Voyez-vous quelque chose qui vous intéresse ?"Demandais-je assez fortement pour qu'il m'entende, sans quitter ce que je faisais des yeux.





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________________________________________ 2020-09-12, 20:57


Dites-le avec des fleurs...
Mais une fleur peut également cacher des épines.


Interrogeant la vendeuse sur le choix de mon cadeau, j’étais plus qu’heureux de savoir que je ne m’étais pas trompé. Oh certes ce n’était pas la première fois que j’offrais un bouquet de fleur à l’une de mes conquêtes. Mais Marjolène était bien plus qu’une conquête pour moi, c’était ma petite amie. Cela devait me pousser à devoir prouver mon amour d’une manière d’autant plus profonde et romantique et à la traiter comme une reine. Je fus donc heureux de constater que mon choix n’était pas mauvais même si cela ne suffirait bien évidemment pas à lui prouver mes sentiments pour elle. Tout du moins, je fis mon maximum pour me concentrer sur ls différentes fleurs et couleurs qui composerait mon bouquet. Je fus alors ravi de la voir aussi professionnelle. Elle m’apprit qu’il existait un langage des fleurs et que la couleur pouvait y jouer un grand rôle. D’ordinaire j’avais quelques réticences lorsqu’une personne se croyait obligé d’étaler sa science devant moi. Je pensais notamment à Kowalski qui ne pouvait jamais me donner une réponse simple et directe aux questions que je lui posais. A chaque fois, il se croyait obligé de m’expliquer en long, en large et en travers pour quelle raison « 1+2=3 » et cela avait le don de m’énerver prodigieusement. D’ailleurs je mettais bien souvent mon cerveau en veilleuse jusqu’à ce qu’il vienne à changer de sujet. Mais dans le cas de la jeune fleuriste, je devais bien admettre que cela sonnait différemment à mes oreilles. Je classais volontiers ces informations dans la catégorie des choses utiles à savoir et l’écoutais donc avec la plus grande des attentions. D’autant plus que je ne pouvais pas ignorer que Marjolène, qui avait un talent artistique certain en peinture, devait forcément le savoir. Je réfléchis donc quelques instants avant de lui répondre.

« Vous avez l’air d’en connaître un bout sur les fleurs. Dans ce cas, je choisirais plutôt la couleur rose. Cela semble convenir à merveille à mes sentiments pour elle. »

L’espace d’un instant, je ne pouvais m’empêcher de songer que si le cadeau avait été pour Julian, j’aurais probablement privilégié la couleur rouge ou orange. Je lançais une grande claque psychologique à mon esprit. Pourquoi ne pouvais-je m’empêcher de faire la comparaison entre eux à chaque fois ? Cela avait un côté vraiment malsain et je regrettais d’avoir de telles pensées à l’égard d’un homme pour lequel je nourrissais une affection amicale. Maintenant, une autre question trottait également dans mon esprit. Était-il normal que je ne choisisse pas une autre couleur pour Marjolène ? Cela m’était venu tellement naturellement en tête que je ne pouvais m’empêcher de m’interroger. La tendresse plutôt que la passion… était-ce donc ce qui différenciait une grande histoire d’amour d’une crush sans véritable lendemain ?

Ne souhaitant pas partager de telles pensées, je me contentais de secouer la tête pour chasser ces pensées de mon esprit. Ce n’était pas le temps d’y penser et j’avais d’autres chats à fouetter. Je m’interrogeais alors sur le deuxième cadeau que je souhaitais lui offrir, celui qui serait la véritable touche d’originalité de mes cadeaux. Je devais lui prouver que je m’intéressais vraiment à elle, que j’attachais vraiment de l’importance à ce qu’elle me partageait jour après jour. Un sourire éclaira alors mon visage lorsque Cordelia évoqua la possibilité de lui offrir du matériel de dessin.

« J’aime beaucoup votre idée concernant le dessin. Elle aime beaucoup ce qui a attrait à l’art. J’aurais peut-être pu lui offrir un concert de guitare espagnole dont elle raffole mais je me dis que lui offrir un peu de matériel de peinture serait une très bonne idée. Elle essai de percer dans ce domaine et ça serait très certainement une manière pour moi de lui prouver que je la soutiens à 100%. C’est très certainement ce que je vais faire, merci pour votre conseil. »

Lorsque la fleuriste évoqua la magie, j’adoptais un petit air soupçonneux et pincé. Autant admettre la vérité, j’avais toujours détesté la magie. C’était quelque chose qui m’échappait totalement et je voyais difficilement quel bénéfice l’on pouvait bien retirer d’une chose aussi instable et aléatoire que cette dernière.

« Vous croyez donc à la magie, vous ? Personnellement ça m’a toujours flanqué les chocottes. Quand on pense que c’est une malédiction qui nous a amené ici, je vous avoue que je préfère en rester éloigné le plus possible. Mais ça ne coûte rien d’y jeter un coup d’œil. »


J’ignorais ce qui m’avait poussé à prononcer cette dernière phrase. S’agissait-il d’une réelle curiosité de ma part ? Ou avais-je dit cela pour ne pas risquer de vexer la vendeuse ? Je l’ignorais mais j’avais bien l’intention de mettre à profit mon expérience. Il est vrai que depuis quelques temps, je cherchais à tout prix à me racheter aux yeux de Julian. L’idée de lui avoir brisé le cœur au point qu’il s’enfonce sans demi-mesure dans l’alcool et la drogue me mettait terriblement mal à l’aise. J’essayais de chasser ma culpabilité en lui achetant de temps à autres des cadeaux. Sachant qu’il était à fond sur les histoires de magie, je pensais peut-être que je pourrais trouver quelque chose qui lui ferait plaisir dans cette boutique. Laissant la fleuriste préparer mon bouquet, je regardais avec une curiosité teintée de méfiance les différents articles qui s’accumulaient dans la boutique. A vrai dire, tout cela constituait un véritable mystère pour moi. J’ignorais ce que l’on pouvait trouver de magique dans des cristaux ou encore dans des bougies. Les gri-gris ne m’inspiraient pas vraiment plus confiance. J’attendis que Cordelia revienne pour l’interroger plus en profondeur sur les différents articles.

« Je voudrais acheter quelque chose pour un ami. Comme je vous l’ai dit, je ne connais pas grand-chose là-dedans. Auriez-vous un grigri d’inspiration africaine qui apporterait le bonheur à son détenteur ? Un petit bibelot ou une pierre montée ou non en bijou. »

Ces derniers mots me rappelaient brutalement le petit lémurien que je lui avais offert le soir de l’anniversaire du Moite et je ne pus que me mordre la lèvre à cette évocation.
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Qui s'y frotte, s'y pique ! (PV Cordelia) _



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Qui s'y frotte, s'y pique ! (PV Cordelia)





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