« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« It's a new day, it's a new dawn, it's a new Hope ! »
Je clignai des yeux. Les couvertures glissaient sous mes doigts comme de l'eau. Je tentai de remuer mais j'étais enroulée dedans, presque saucissonnée. Je me débattis et parvins à me tourner sur le dos. Je fixai le plafond parsemé de paillettes de lumière. Oooh... C'était joli ! Je levai légèrement la tête. C'était à cause des volets mouchetés de petits trous, comme si quelqu'un s'était amusé à tirer des flèches dedans. Flèches... arc... J'avais envie de tirer à l'arc. Chaque matin, je me levais aux aurores, je sortais en catimini du château et je m'exerçais sur des troncs ou sur des lézards malchanceux. Je trépignai d'impatience. Je sentis l'excitation fourmiller dans mes petits pieds. Vite, vite ! Il fallait sortir !
Je m'extirpai de la couverture et me redressai, observant tout autour de moi d'un oeil anxieux. Je ne reconnaissais rien. Où était mon cheval à bascule ? Mes jouets en bois ? Mon ours en peluche ? Ma lèvre inférieure se mit à trembler mais je me retins farouchement de pleurer. Je n'étais plus un bébé ! J'étais la princesse Merida de Dun Broch !
Des tas d'objets m'étaient inconnus. Ils ne m'évoquaient rien. Les ombres qu'ils projetaient dans le clair-obscur me faisaient presque peur... Non, je n'étais effrayée par rien ! C'était une nouvelle aventure et j'étais bien décidée à affronter tous les monstres qui oseraient s'approcher de moi !
De petites notes de musique stridentes me firent sursauter. Je poussai un petit cri aigu et me tournai vers la boite carrée dont les chiffres luminescents me menaçaient, sur la table de nuit. Sans réfléchir, je m'en saisis et la jetai au loin... C'est-à-dire à l'autre bout du lit.
Je m'aperçus alors que j'avais réveillé un monstre. La boite carrée heurta la masse imposante qui souleva les couvertures. Il poussa un grognement maussade. Je hurlai de plus belle, la bouche grande ouverte vers le plafond, tétanisée par la peur. Le monstre cessa de gesticuler dans le lit. Peut-être que mes cris à ultrasons l'avaient tué ?
J'écarquillai les yeux et fermai la bouche, m'approchant de l'énorme bosse à coté de moi avec une curiosité subite. Je voulais vérifier. Je me mordis les lèvres et agrippai la couverture glissante pour grimper tout en haut de la bosse que formait le monstre. Je coinçai la langue entre ma bouche et me cramponnai de toutes mes forces, puis, la peur au ventre, je soulevai le bord de la couverture.
Etonnée par ce que je vis, j'en lâchai la couverture. Je glissai tout en bas du lit. Puis, mon expression médusée fut vite remplacée par une mine soupçonneuse tandis que je posai mes petits poings sur mes hanches. "T'es qui toi ?" attaquai-je. "Tu es le monstre qui dort sous le lit ? Pourquoi tu es dans mon lit ? Tu avais trop froid par terre ? Eh, dis... pourquoi t'es tout pas beau ?"
Je parlai à vive allure, je voulais savoir. Je voulais toujours tout savoir. Maman disait toujours que la curiosité est un vilain pas beau. Mais le vilain pas beau, il était juste devant moi, avec ses cheveux noirs tout emmêlés et sa barbe. Subitement, je m'aperçus que j'avais manqué aux bonnes manières. Une princesse devait se présenter comme il se doit. Je me relevai d'un bond, en manquant de glisser une nouvelle fois dans la couverture, et après une rapide révérence peu gracieuse, je déclarai à toute vitesse :
"Je suis Merida de Dun Broch. J'ai sept ans, bientôt et demi ! Et toi ? T'es vieux comment ?"
Puis je regardai de tous cotés.
"C'est pas chez moi ici... Moi, j'habite dans un château. Pourquoi t'es pas habillé ?"
Je disais tout ce que mon cerveau enregistrait en temps réel. Je n'avais pas la place pour autre chose. Je n'aimais pas m'encombrer de trucs qui ne servaient à rien. J'observai le vilain tout pas beau dans le lit, qui avait toujours la couverture sur lui... Enfin, à moitié.
"Tu me fais penser à mon chien. Lui aussi il est tout maigre parce qu'il a une maladie qui le fait vomir ! Dès qu'il mange, il vomit ! Toi aussi tu vomis ?"
Je le fixai d'un oeil sceptique, masquant difficilement ma curiosité. J'aurais bien aimé le voir vomir. C'était marrant, les bruits que ça faisait !
Je voulus faire un pas mais je trébuchai sur un morceau de tissu. Je me rattrapai sur les mains et me rendis compte que je portais une immense pièce d'étoffe blanche sur laquelle était dessinée un caméléon qui crachait du feu. Je gloussai. C'était trop rigolo !
Hadès Bowman
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"Occupe toi d'elle, c'est la tienne!" avais-je dit à Aphrodite juste avant qu'elle m'avait claquée la porte au nez en prétextant que ce n'était pas la sienne et que je devais me débrouiller. Elle avait ajoutée que ça ne me ferait pas de mal et que ça serait qu'un juste retour des choses. Je n'avais pas du tout compris ce qu'elle voulait dire par là ou plutôt je n'avais pas voulu comprendre. La seule chose que j'avais fait c'était de Hurler quelque chose contre la porte fermée.
"C'est pas de ma faute pour Elliot! T'avais qu'à ne pas retourner dans les bras de l'autre fiote !"
Et ça m'avait valu une heure de questions sur "qu'est ce que c'était qu'une fiote". J'avais essayé de la laisser à Granny, cette vieille femme qui tenait l'auberge, mais on avait fini par se disputer et j'avais fait cramer son comptoir. Ruby avait voulu me faire dégager à coup de fusil, mais à chaque fois qu'elle tirait une balle, c'était un bouquet de roses qui en sortait. Ca m'amusait beaucoup. J'avais quitté l'endroit en hurlant quelque chose de bien plus original...
"De toute façon avec ta tenue de *** tu n'as qu'à prendre ton *** et le mettre dans le *** de l'autre ***"
...et bien plus censuré. Je ne vous parle pas de toutes les questions qui avaient suivis du genre : "pourquoi tu as dit pute, gros cul, cul, conne...?" Du coup ça rendait mon dialogue bien moins censuré. Quoi qu'il en soit, mon mal au crâne grandissait. J'avais pris la main de Merida pour la faire traverser et elle s'était mise à hurler, mais heureusement, je hurlais bien plus fort qu'elle.
"AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!! MAINTENANT TU FERMES TA GRANDE GUEULE AVANT QUE JE TE LA REMPLISSE DE MERDE POUR QUE TU NE PUISSES PLUS PARLER !!!"
Elle avait pleurée, j'avais dû lui expliquer d'où venaient les larmes et différents autres choses, dont l'explication du mot fesse... Car je n'avais pas dit tout a fait ce que je venais d'écrire, j'avais dit des choses bien plus différentes et tout aussi peu censurée. Fallait dire qu'elle avait le don de me pousser à bout. Le pire avait été au réveil, quand elle était apparue devant moi et avait commencée à m'insulter.
"Merida? La Merida avec..."
J'avais mimé une poitrine et des cuisses. Bien trop épaisses les cuisses, mais d'un côté, je mimais par mémoire. Je ne l'avais pas devant moi pour véritablement voir ses formes et mimer ses cuisses correctement. Bien que je me demandais si elles n'étaient pas aussi épaisses que comme je les mimais...
"Tu n'es pas Merida, la Merida que je connais a deux fois ta taille et elle ne bave pas."
Cette fille bavait... Elle avait tout de Merida, mais éveillée. Habituellement la jeune femme bavait que quand elle s'endormait devant la télé. C'était même très écoeurant.
"Tu as une preuve de ce que tu avances?" avais-je dit en me redressant, sans pour autant quitter le lit. Je ne la croirait que si elle pouvait me prouver qui elle était.
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"Eh je ne bave pas ! Je suis pas un crapaud ! Les crapauds, je les transperce avec des flèches !"
Je me mis à sautiller. J'avais envie de zigouiller du crapaud. Il faut dire que le vilain pas beau m'observait avec autant d'intelligence qu'un batracien. J'aurais pu le transpercer, lui aussi, mais je n'avais pas mon arc ni mes flèches avec moi. Rien d'autre que cette espèce de tente qui me servait de vêtement. Je baissai la tête et tirai sur le col afin de jeter un coup d'oeil à mon corps en dessous. J'avais froid. J'aurais bien voulu mettre une robe. Où était maman ? Je regardai de tous cotés quand la dernière phrase du vilain pas beau me ramena au moment présent.
"Tu doutes de ma parole ?" fis-je en m'avançant vers lui en arquant un sourcil. "Ma parole c'est du solide. Une princesse ne ment jamais !"
Je redressai farouchement la tête, avant de me mettre à grelotter. J'avais vraiment très très froid. Je regardai à nouveau partout mais ne trouvai aucune cheminée.
"Allume un feu, j'ai froid !" commandai-je, les lèvres tremblantes.
Il était peut-être un vilain pas beau, mais il était grand, il saurait trouver du bois, des allumettes... n'importe quoi pour me réchauffer. "Tu sais où est maman ? Je peux pas garder ça." fis en désignant mon vêtement trop large. "C'est pas pratique pour tirer à l'arc. Il faut que je m'entraîne, je veux être aussi douée que papa !"
Je hochai la tête d'un air plein de défi, sans lâcher le vilain des yeux. Je cherchais à l'impressionner. Il avait l'air vraiment nigaud. Un paysan, sans doute. Peut-être m'avait-il kidnappée pour réclamer une lançon ? Un maçon ? Enfin un mot qui terminait par "son". Eh bien je n'allais pas me laisser faire.
"Bon tu te bouges ? Je te préviens, si j'attrape froid, je te tousserai dessus pour te contaminer !"
Je le menaçai tout en pointant un petit doigt sur lui. Il ne me faisait pas peur. Soudain, je sentis quelque chose s'agiter contre mes chevilles. Un truc froid et lisse... Je baissai les yeux avec appréhension et poussai un hurlement capable de dépoussiérer les étagères. Un serpent, un véritable serpent aussi grand que moi s'agitait entre mes jambes.
Fort heureusement, mon cri perturba la bestiole qui se recroquevilla sur elle-même en laissant échapper un sifflement furieux. Je me reculai à toute allure et me retrouvai acculée contre le mur. Là, je sentis alors le contact familier du bois sous mes doigts. Je tournai la tête avant qu'un sourire n'éclaire mon visage : j'avais trouvé un arc. Il était aussi grand que moi mais il ferait l'affaire. Je m'en saisis, ployant légèrement sous son poids, attrapai une flèche qui traînait non loin et tirait sur la corde en grimaçant de douleur. J'eus un mal fou à viser, et encore plus à tenir la corde tendue, mais lorsque je la relâchai, la flèche siffla à travers la chambre. La violence du choc me fit basculer en arrière. Je tombai contre le mur, avec l'arc sur mes jambes tendues. Je retins mon souffle et fermai instinctivement les yeux. J'entendis alors un bruit écoeurant, comme une chaussure qui rencontre la carapace d'un gros insecte.
Je soulevai les paupières et lâchai une exclamation victorieuse en voyant que ma flèche avait cloué le corps du serpent visqueux sur le sol. "MON PREMIER SERPENT !" m'écriai-je en tapant des mains, ravie. "J'AI TUE UN SERPENT ! TU AS VU DIS, TU AS VUUUUU CA ?"
Exaltée, je regardai le vilain pas beau toujours assis dans le lit. Je ne parvenais pas à soulever l'arc pour me relever, comme si tirer la flèche m'avait vidée de toutes forces. Alors je sautillai sur mes fesses, un sourire étalé sur mes lèvres, les yeux pétillants de bonheur.
"J'en veux un autre ! Tu crois qu'il y en a d'autres sous le lit ?"
Je fis mine de pencher la tête pour regarder par moi-même, mais les couvertures me masquaient la vue.
"Je voudrais un joli serpeeeent ! Oh viens jouer avec moi !" chantonnai-je, impatiente. "Tu es tout grincheux et tout pas beau, mais moi je sais, comment te dérideeeeer ! On pourrait tuer des crapauds, et des lézards, et même des caméléoooons ! Je voudrais un joli serpent ! S'il te plait, un joli serpent !"
Il n'avait pas l'air emballé. Pff... il ne savait pas s'amuser, celui-là.
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pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
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"Alleeeez! Elliot en saura rien si c'est ça qui te pose problème!"
"Non, mais t'as fumé de la trompe? Il n'est pas question que je fasse tes corvées! Si tu as transformé Merida en cette jolie petite jeune fille, c'est à toi de réparer!"
Jolie jeune fille? C'était elle qui avait fumée de la trompe? Et ça venait d'où cette expression? Cette fille venait d'un autre monde et je ne pesais pas mes mots en disant cela. Qu'est ce que Elliot pouvait bien lui trouver? J'avais beau avoir passé pas mal de temps avec elle depuis que Elliot était revenu en fille, ça ne changeait rien du tout au fait qu'elle était vraiment bizarre celle là. Il aurait pas pu trouver quelqu'un de normal et qui a la tête sur les épaules? Un peu l'exemple de son père!
"Petite Merida, ne touche pas à ça, tu vas te couper !"
Elle avait pris l'ouvre lettre qui était posée sur la table et tentait de déchiqueter un coussin. Bien entendu, elle n'appréciait pas qu'on l'appelait petite et elle l'avait bien fait remarquer à Lily pendant que, exténué, j'étais partit dans la cuisine chercher une bière. J'étais revenu avec la bouteille à moitié vide. J'avais quasiment tout bu en une seule gorgée. Si seulement je pouvais me saouler, ça me ferait du bien! Mais Lily m'avait pris la bouteille et était allée la jeter. Je n'avais même pas pu riposter. Quand elle était revenue, elle avait pointée un doigt accusateur sur moi.
"Tu ne touches plus à de la bière quand elle est présente dans la pièce. Ca ne va pas de lui montrer le mauvais exemple? Tu as été éduqué par une équipe de rugbyman?"
"Mais bon sang, arrête avec ces métaphores qui ne veulent rien dire!!"
Qu'est ce qu'elle pouvait être agaçante. J'avais pris Merida comme on prendrait un paquet de pomme de terre et j'avais quitté l'appartement. Lily en avait profité pour caler un paquet de céréales que Merida avait bien aimé, sous mon bras. Puis elle m'avait aussi mis une feuille dans la poche arrière de mon pantalon, avec d'indiqué dessus des numéros important, tel que les pompiers, le samu et j'aurai bien aimé qu'elle y ajoute la morgue... Quand elle avait déposé le bout de papier dans ma poche arrière, je lui avais fait un petit sourire en coin tout en levant un sourcil. Elle avait fait de tous petits yeux en me fixant droit dans les yeux.
"N'y pense même pas. Et puis y'a pas de quoi faire frémir une souris!"
J'allais à nouveau répliquer, mais j'avais vue la porte se refermer face à moi.
...............................
"Ok, tu auras ton arc, mais avant çe je veux passer un coup de fil. Je suis sûr que c'est un coup d'Aphrodite! Mieux qu'un coup de fil, on va se rendre direct chez elle."
Je m'étais levé, laissant tomber le drap et me retrouvant nu, puis j'avais fait apparaître des vêtements. Ok, j'aurai pu faire l'inverse, mais bon... Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas réagir une fois encore à ses cris, il fallait se rendre chez la belle blonde...
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« Future uncertain but certainly slight. Look at the faces listen to the bells. It's hard to believe we need a place called hell. A place called hell... The devil inside. The devil inside. Every single one of us. The devil inside. »
Je me débattais dans le bras du vilain pas beau. Il m'avait jetée en travers de son épaule et me tenait étroitement serrée, mais mes coups de pieds eurent bientôt raison de sa résistance. A moins que ça ne soit mes cris ? Quoi qu'il en soit, il me reposa à terre quelques instants plus tard. J'attrapai le paquet de céréales qu'il avait sous le bras et tout en fourrant une main dedans, je dis d'un ton décisif :
"Je VEUX retourner chez Lily. Elle est gentille, Lily ! Je veux Lilyyyyyyy !"
En plus, elle m’avait même donné des vêtements à ma taille. Une petite robe en velours bleue à bretelles. Je ne savais pas pourquoi Lily avait ça dans ses affaires, mais c'était tant mieux !
Je tapai du pied pour bien montrer mon entêtement puis jetai quelques céréales chocolatées dans ma bouche, sans me départir de mon regard buté. J'avais la tête presque renversée en arrière pour le regarder. Je continuai de manger tranquillement mes céréales sans le lâcher des yeux. Je voulais qu'il voie que je ne plaisantais pas. "Pourquoi on bouge sans arrêt ?" demandai-je brusquement. "Hein, pourquoi ?"
Je mâchai un bon moment et enfin, je sentis que le paquet était très léger. Je le secouai, jetai un coup d'oeil à l'intérieur, puis je le laissai tomber au sol.
"J'ai faim." dis-je d'un ton impérieux, tout en fixant le vilain d'un air perçant.
Aucune réaction. Aussi je lui saisis la main pour la secouer, histoire de le réveiller. Toujours rien. Alors, je pris mon élan et me pendis contre son bras, levant les pieds pour qu'il me soulève. Surpris par mon poids, il bascula de coté et me retint de justesse. J'éclatai d'un rire mélodieux avant de recommencer, et de recommencer encore.
"T'es ma balançoire !" m'écriai-je. "Je t'aime ma balançoire !"
Mes pieds retrouvèrent le contact du sol et je lâchai sa main pour me jeter contre ses jambes et les serrer avec force tout en levant la tête vers lui avec un sourire espiègle. Il sentait bizarre mais c'était comme mon doudou.
"Mais j'ai toujours faim. Je veux aller lààà !" fis-je en désignant un endroit duquel émanait une bonne odeur de cuisson.
Sans attendre, je glissai ma petite main dans la sienne et l'entraînai à ma suite. Je fonçai, bien décidée, vers la vitrine et une fois devant, tentai de déchiffrer ce qui était écrit sur la devanture.
"Gra... Granny." fis-je en fronçant les sourcils. "Wouaaah la dame elle donne des gaufres au chocolat !"
En effet, je venais de voir une vieille dame toute sympathique avec un plateau recouvert de gaufres fumantes. Toute excitée, je tirai énergiquement Judah vers la porte, la franchis, et inspirai à pleins poumons les embruns délicieux.
Je lui lachai enfin la main pour me choisir une banquette libre et attendis qu'il me rejoigne, sautillant sur le revêtement en cuir. "Tu viens tu viens tu viens tu viens ?" dis-je très très très vite.
J’avais déjà ouvert le menu en grand et ce dernier me cachait presque entièrement. Je fronçai les sourcils avant de le laisser tomber sur la table. Je calai la tête dans ma main et poussai un soupir. « Il faut que tu m’aides. » dis-je avec une moue embêtée. « Les mots se mélangent tous dans ma tete. Je ne les connais pas encore tous… »
Je levai les yeux vers lui d’un air attristé. Puis je me frottai les paupières. Je me sentais fatiguée. Il n'y avait pas que les mots, tout se mélangeait dans mon crane. Je voulais ma maman, je voulais mon chateau. Je voulais ma vie d'avant.
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
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Judah était venu très tôt chez moi, le matin même, accompagné d'un "paquet encombrant", comme il l'avait si charmant souligné. Le paquet en question était une fillette de huit ans, pas plus, à la chevelure impressionnante et aux grands yeux bleus. Je n'avais pas eu besoin de la regarder plus d'une minute pour comprendre de qui il s'agissait. Hope Bowman. Elle était à l'identique, sauf qu'elle avait rétréci. Elle avait également nettement plus d'innocence dans le regard. Pauvre petite... elle allait ne faire qu'une bouchée du dieu des enfers. Ce dernier m'avait fait une proposition que je m'étais empressée de refuser. "Je ne garderai pas cette petite fille pour toi." avais-je dit tout en arquant un sourcil lourd de sens. "Je te signale que j'ai été contrainte d'élever notre fils sans ton aide. Tu n'as qu'à voir ceci comme un challenge. T'occuper d'une enfant ne devrait pas être un exercice trop difficile pour le maître de l'Olympe, n'est-ce pas ?"
J'avais plaqué une main contre l'embrasure de la porte lorsqu'il avait fait un pas vers moi, avec Merida dans les bras. Ce n'était pas une vengeance, je ne lui en voulais pas d'avoir été absent dans la vie d'Elliot, mais il devait comprendre que j'avais d'autres chats à fouetter. Il s'était mis dans cette situation tout seul. Il n'aurait jamais eu à garder cette enfant s'il n'avait pas, au départ, tout fait pour entrer dans sa vie.
J'avais claqué ma porte, ignoré ses cris concernant "l'autre fillotte" et avait souri. Il était particulièrement éloquent quand il était énervé.
La journée avait passé. J'avais vaqué à mes occupations. Entre autres, trouver un moyen de sauver François et moi-même. Mes recherches étant infructueuses et mon degré d'espoir avoisinant le zéro pointé, j'avais voulu me distraire. Un bon film, une soirée tapas... mais tout ceci était loin d'être agréable quand c'était dans la solitude la plus totale. J'étais passée chez Elliot mais il était sorti. Je m'étais donc dirigée vers l'appartement de Hope. Je ne connaissais pas grand monde dans cette ville, et qui plus est, je devais avouer que mes pensées tout au long de la journée avaient été beaucoup plus focalisé sur Judah que sur le moyen de ne pas mourir. J'espérais qu'il n'avait pas tué l'enfant dans un moment de fureur. Je me persuadai qu'il en était incapable, mais parfois j'oubliais quel monstre il avait été par le passé, durant notre jeunesse...
J'apparus donc dans le salon, avec un plateau de tapas fumant sur ma main ouverte. J'ouvris des yeux ronds en découvrant le cafarnaum. Une explosion nucléaire n'aurait pu faire plus de dégâts. La rouquine n'était pas connue pour son don du ménage, mais depuis qu'elle était redevenue une enfant, l'appartement ressemblait à un véritable taudis. Des miettes, des dvds, des vêtements, de la vaisselle en morceaux jonchaient le sol. Les rideaux avaient été arraché de leur tringle et pendaient pitoyablement sur le coté de la fenêtre. Le canapé semblait avoir été éventré, avec ses coussins jeté pêle-mêle. Des plumes parsemaient le comptoir de la kitchenette et un tableau tenait en équilibre précaire contre le mur. "Il y a quelqu'un ?" demandai-je d'un ton pondéré.
J'entendis des bruits, un grognement, puis quelqu'un apparut quelques secondes plus tard de la chambre. J'eus besoin de quelques secondes pour le reconnaître. Judah se traînait sur ses pieds nus. Des plumes parsemaient ses cheveux et ses vêtements. Sa chemise était à moitié déchirée et il arborait un air à la fois hagard et épuisé. Jamais je ne l'avais vu dans un tel état. Il avait du mal à avancer car Merida était cramponnée à l'une de ses jambes en riant aux éclats. "Oh mon dieu !" m'écriai-je, et c'était de circonstance.
Je plaquai une main sur ma bouche pour m'empêcher d'éclater de rire, mais il s'échappa tout de même de ma gorge. C'était trop drôle. Je posai mon plateau de tapas sur la table basse encombrée et m'avançai vers Judah. "J'ai comme l'impression que tu rencontres des difficultés à la faire dormir, je me trompe ?" fis-je en fronçant le nez, le visage crispé dans une expression goguenarde.
Je me penchai vers la petite Merida, et la regardait tout en posant mes mains sur mes genoux.
"Pourquoi tu ne veux pas aller dormir ?"
"Je suis pas fatiguée !" fit-elle en secouant rageusement la tête. "Je veux jouer à saute-mouton ! Lui c'est mon mouton ! J'aime mon mouton !"
Elle désigna Judah d'un geste cassant avant de le câliner. Je me mordis les lèvres, me demandant quelle Merida parlait, car j'avais vraiment l'impression de voir la grande en cet instant.
"Si tu acceptes d'aller te coucher, je te promets de te raconter une histoire."
"Une histoire de quoi ?" demanda-t-elle d'un ton méfiant.
Je pris le temps de réfléchir. Il ne fallait pas que je me trompe. Enfin, je déclarai en m'approchant davantage pour lui murmurer :
"Une histoire avec des dragons... et des moutons."
"Wouaaaah !" s'extasia l'enfant en écarquillant les yeux.
Elle se décolla aussitôt de Judah pour trottiner et disparaître dans la chambre. Je me redressai, lançant un regard supérieur au dieu des enfers qui me fixait, chancelant, avec presque un air de gratitude.
"Des années de pratique." commentai-je. "Tu as une dette envers moi, j'en ai bien peur."
Je lui jetai un coup d'oeil mutin avant de faire un geste circulaire dans la pièce. Aussitôt, le salon retrouva un aspect décent et rangé. Mieux ne valait rien laisser traîner avec une fillette dans les parages.
Puis je me rendis dans la chambre. Merida m'attendait, la couverture ramenée jusqu'au menton. Je m'assis au bord du lit et lui contait une histoire de mon cru. J'inventais au feu et à mesure. Cela eut l'air de lui plaire car elle ne voulut pas dormir. J'enchaînai donc avec une deuxième histoire qui eut raison de ses résistances. Je la bordai et retournai dans le salon. Judah avait tenté d'enlever les plumes de ses vêtements et de ses cheveux, mais quelques unes étaient encore piqué dans ses mèches folles. Je m'approchai de lui et les lui enlevai d'une main douce.
"Heureusement que je suis venue. Ne me remercie pas."
Je lui souris avant de prendre le plateau de tapas et de lui mettre sous le nez.
"Tapas ? J'avais envie de faire une soirée spéciale. Comme passer une soirée toute seule, c'est triste, je me suis dit que j'allais venir. Il ne faut juste pas faire trop de bruit, sinon elle va se réveiller. Mais je suppose que c'est ta hantise, donc tu vas te tenir tranquille."
Mon sourire s'accentua. Je lui mis le plateau dans les mains pour plonger la main dans mon sac. J'en sortis le DVD de Princess Bride. Je l'avais choisi au hasard, le titre m'avait bien plu. Nous étions à Storybrooke, après tout. "Nous pouvons faire une soirée film, ou alors parler de la jeune fille qui t'a observé toute la journée." déclarai-je d'un ton enjôleur. "Tu es tellement épuisé que tu n'as pas remarqué que quelqu'un t'espionnait. C'est... mignon de voir qu'une simple fillette a réussi à pulvériser le maître de l'Olympe."
Je ris avant de lever la main vers lui pour prendre un tapas que je mis en bouche. Absolument délicieux.
Hadès Bowman
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Une jeune fille m'avait observée toute la journée? Elle pensait vraiment que j'allais gober ça? C'était peine perdue avec moi, si quelqu'un m'avait suivi, je l'aurai sû de suite. On ne pouvait pas passer dans les mailles de mes filets...
Quelques heures auparavant...
On marchait au bord de l'eau avec Merida, car j'étais persuadé que le bruit des vagues l'appaiserait ou que si on trouvait un endroit peu fréquenté, je pourrai la noyer. On venait juste d'arriver aux rochers, quand j'avais été à deux doigts de la pousser juste un tout petit peu en avant pour que son crâne se fracasse en tombant, mais on avait été dérangé par une jeune fille qui avait envoyée son cerf volant droit sur nous. Il n'y avait même pas de vent, du moins pas suffisament pour s'amuser. Qu'est ce qu'ils pouvaient être pénibles les enfants. En plus sans parents ni rien à proximité...
Une heure avant...
Une glace, elle voulait une glace alors qu'elle venait de manger une gauffre. Je n'en pouvais plus. Déjà qu'elle m'avait fait entrer deux fois chez Granny... Je ne m'étais même pas aperçu qu'on y était déjà venu, d'ailleurs que j'en étais sortit cette fois ci, en me faisant limite jeter, je l'avais une nouvelle fois insultée :
"J'ai eu raison de te dire qu'avec ta tenue de *** tu pouvais aller te mettre ton **** dans ton *** ! Et on me jete pas à moi ! Je pars la tête haute, comme un Prince !"
Pute - doigt - cul a replacé tel quel dans le texte, permettrait une bonne compréhension si ce dernier n'était pas censuré, mais bon... Bref... On était sortit, j'avais manqué de renverser une petite fille qui traînait là et grâce à qui j'avais pu enchéri, en criant une nouvelle fois sur Ruby.
"Tu vois, même les enfants ne veulent pas entrer dans ton bordel !"
Puis, je m'étais tourné vers la petite fille en lui disant de fuir, qu'ici c'était la maison du diable et qu'il était tout de rouge vêtu avec de grandes dents, de grands yeux, des poils de partout...
Quelques minutes avant...
On était arrivé au bas de l'immeuble de Merida, quand j'avais mis les pieds dans une merde de chien. Oui oui, mais fort heureusement il était toujours dans les parages. Du moins, j'avais considéré que la touffe de poils noirs qui dépassait de derrière les buissons était un chien. J'avais lancé une petite boule de feu sur la touffe pour le déloger avant de le faire cramer vite fait bien fait et fort heureusement que la jeune fille avait poussée un cri, car j'étais vraiment persuadé qu'elle était un chien. Qui sait, la crotte était peut être d'elle. Mon dieu que ça empestait. Quoi qu'il en soit, elle avait fuis. J'en avais vue pas mal des petites filles aujourd'hui, brunes, grands yeux, mince...
Maintenant...
"Ok, tu as peut être raison." avais-je dit en m'enfonçant dans le canapé. j'en pouvais plus, j'en pouvais vraiment plus. Et ce qui m'épuisait le plus, c'était même pas Merida. J'avais fermé les yeux en secouant la tête.
"Pourquoi tu me fais ça?"
J'étais à deux doigts de craquer, ce qui était plutôt rare. A dire vrai, je ne me souvenais plus de la dernière fois où c'était arrivé. Je n'allais pas craquer parce que Merida me menait la vie dure, ni même parce que allait savoir pourquoi, je n'arrivais pas à me résigner de la tuer ou même parce que je n'arrivais pas à compendre ces fichus lumière bleue qui m'avaient conduit jusqu'à elle et qui m'avaient également ramenés à la vie, non, j'allais craquer pour quelque chose de bien moins pire que tout ça... une assiette de tapas.
J'avais ouvert les yeux et regardé la nourriture. Je m'étais approché pour en prendre un et le mettre en bouche. Mon dieu que c'était bon, mon dieu que ça faisait du bien. Je n'avais pas mangé de toute a journée. C'était pas qu'on avait besoin de manger nous les dieux, mais ce goût, ça avait le don de me détendre. Je me sentais bien mieux, vraiment beaucoup mieux après avoir mangé cette bouchée. Ca ne m'avait pas empêché de m'enfoncer une nouvele fois dans le canapé tout en passant une main dans mes cheveux et en retirant une nouvelle fois une plume. Ca m'avait fait sourire et j'avais encore une fois secoué la tête.
"Je comprend pourquoi Elijah a tout fait pour m'éloigner de toi..."
Je m'étais redressé et penché en avant, en posant mes mains sur mes genoux. Je ne la regardais pas dans les yeux, fixant plutôt un point sur le sol, droit devant moi, la tête légèrement inclinée.
"Merida, c'est que..." avais-je dit en tendant ma main et en fermant le poing vers la porte de sa chambre, comme si je pouvais l'écraser à distance. "...elle est... insupportable, mais c'est pas ce qui me fatigue le plus."
Je m'étais tourné vers la jeune femme pour enfin la regarder dans les yeux. J'en pouvais plus de la regarder ainsi, de détourner mon regard, de la regarder à nouveau, de lui en vouloir, de la vouloir, de... Elle me fatiguait.
"Je pense à toi constament. Pas comme tu le crois, ne va pas te faire d'idées, non. Je pense plutôt à ce que tu as fait. A pourquoi tu l'as fait et je me demande ce que tu fais encore là. Pourquoi tu es venue me voir, qu'est ce qui t'as poussé à venir tout me raconter? Tu sais qu'il n'y a pas de solutions et que je ne pourrai pas t'en apporter... Je ne te sauverai pas cette fois ci. Et tu n'as pas le droit de faire comme si tu comptais sur moi, comme si j'avais la moindre importance à tes yeux."
J'avais une nouvelle fois détourné mon regard. Peut être que j'aurai dû le laisser vivre au lieu de prendre sa place. Elijah s'en sortait bien mieux que moi dans ce genre de situations. Elle prenait sans doute du plaisir à me torturer de la sorte. Il avait raison, j'étais bien trop faible face à elle. Sa mort serait sans doute une bonne chose, même si je n'arrivais pas à m'en convaincre. Je m'étais levé, j'avais besoin d'air, de répis. Je pouvais peut être la laisser toute seule ici, elle s'occuperait de Merida quand elle se lèverait. Le tout c'était que je me rende le plus loin possible de ces deux femmes. Elles avaient naturellement le don de me faire enrager. Je m'étais tourné vers Aphrodite pour prendre congé.
"Reste avec moi... Tu lui as donné tes plus belles années, tu pourrais me donner tes dernières."
C'était le prix que je lui demandais de payer pour ce que j'avais fait pour elle par le passé? Je n'avais pas le droit de lui demander ça, mais parfois les mots s'échappaient tout seul...
Aryana Cloud-Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Je mordis dans un autre tapas avec désinvolture. Judah avait vraiment l'air au bout de sa vie, ce qui était ironique étant donné qu'il était immortel. Il était affalé au fond du canapé et mangeai les tapas avec une grimace à mi-chemin entre la douleur et l'extase. J'étais restée debout face à lui, dans ma robe bordeaux qui aurait été plus adaptée à une soirée mondaine qu'à un dîner improvisé. Je tentai de garder une attitude détachée, écoutant ce qu'il me disait tout en jouant avec une mèche de cheveux. Aucun doute, il était vraiment, profondément épuisé pour m'avouer toutes ces choses avec une telle franchise. J'avais beau rester de glace, les mots m'atteignaient en plein coeur. Je fermai brièvement les yeux, comme s'il suffisait d'un battement de paupières pour chasser ces aveux, mais en les rouvrant, la réalité était toujours là. Tangible, inchangée. Je savais tout cela, bien sur... mais c'était autre chose d'entendre la vérité de sa bouche à lui.
J'aurais pu m'en aller. J'aurais pu le laisser se noyer dans le flot ininterrompu de ses regrets, mais je ne pouvais m'y résoudre. Je contournai la table basse pour m'arrêter devant lui. J'hésitai un instant avant de m'asseoir sur ses genoux et de passer mes bras autour de son cou. J'observai un long moment son visage sans rien dire. Il avait l'air tellement jeune et si vieux en même temps... Tant de souvenirs se déversaient à travers le bleu de ses yeux. Finalement, je pris une grande inspiration et murmurai :
"Tu n'as toujours pas compris, alors ? Tu es certainement le dieu le plus lent de toute la création..."
J'esquissai un sourire un peu moqueur avant d'effleurer le bout de son nez de mon index, puis ma main retrouva sa place dans sa nuque.
"Je peux mourir demain, dans des mois, ou peut-être même que je vis ma dernière minute. En liant mon âme à celle de François, je lui ai donné le droit de mettre fin à mon existence quand il le désirera. Dès l'instant où son corps ne sera plus capable de vivre, je serai entraînée avec lui. Qu'adviendra-t-il de moi ? Les dieux ne peuvent mourir. J'ai bouleversé l'ordre de l'univers en cherchant à sauver l'homme qui m'a tout donné et auquel j'ai tout pris... J'ai agi ainsi pour le remercier, je me suis sacrifiée pour lui rendre un mince fragment de tout ce qu'il m'a donné. Dyonisos est toujours dans l'exagération. En tant que mortel, il a voulu me combler plus qu'aucune femme n'aurait pu le rêver. J'étais heureuse avec lui, tellement heureuse..."
Je m'abîmai un court instant dans mes souvenirs, le regard lointain. Je savais que toutes ses paroles faisaient davantage souffrir Judah, mais je ne pouvais m'arrêter. Il fallait qu'il comprenne. Il avait été tellement honnête avec moi que je lui devais au moins ça. "Cependant, quelque chose a toujours manqué." repris-je en baissant les yeux. "Je ne l'ai compris qu'en le perdant à jamais. Tout le bonheur du monde qu'il m'a apporté ne m'a jamais suffi, car ce n'était pas à moi qu'il aurait du le donner. Je ne méritais pas tout cet amour car je l'aimais moins qu'il m'aimait."
Je laissai échapper un rictus dépourvu de joie, avant de me mordre les lèvres.
"Tu ne trouves pas ça tristement ironique ? Il était une fois un dieu qui accepta de devenir mortel pour rester auprès de celle qu'il aime, une égoïste qui se joua de lui et qu'il aima malgré tout de toute son âme, jusqu'à en mourir. Et tu sais ce qui est le plus tragique, le plus abominable ? C'est que j'ai beau penser sans arrêt à lui, étendu dans son lit d'hôpital, je n'ai qu'une envie : passer mes derniers instants avec toi."
Je relevai les yeux vers lui à travers une mèche de cheveux dorée. Puis je me penchai vers son visage. "Peu importe si c'est ma dernière minute, je veux la passer avec toi." dis-je dans un souffle.
D'un brusque mouvement des mains, je l'approchai de moi et capturai ses lèvres dans un baiser passionné. Oh cruelle ironie qui me faisait prendre conscience de tellement de choses alors qu'il n'y avait plus de temps... La dernière minute. C'était ma dernière minute, je le sentais. J'allais bientôt mourir, mais qu'importe du moment que c'était dans ses bras...
Hope Bowman
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« Future uncertain but certainly slight. Look at the faces listen to the bells. It's hard to believe we need a place called hell. A place called hell... The devil inside. The devil inside. Every single one of us. The devil inside. »
J'avais fait mine de fermer l'oeil pour qu'on me fiche la paix. J'étais super douée pour faire semblant de dormir. A Dun Broch, ma nourrice se faisait avoir à chaque fois. Il n'y avait que maman qui connaissait mes combines. Impossible de la berner quand c'était elle qui me bordait le soir. Pourtant, j'adorais explorer le château de nuit. Tout était différent quand les choses baignaient dans la pénombre. C'était nettement plus inquiétant, aussi, mais j'adorais avoir peur pour justement, maîtriser mes angoisses et devenir plus grande. Je devais devenir plus grande et sans peur, comme mon papa ! Bon, lui avait peur du gros ours qui lui avait croqué la jambe mais moi, Merida de Dun Broch, je me jurai de ne jamais avoir peur de rien !
Je repoussai les couvertures en grimaçant et roulai en bas du lit. Je tombai sur la moquette mais comme j'étais à moitié enroulée dans la couette, je ne fis pas grand bruit. Tant mieux, j'entrai en mode furtif. Je me dégageai de la couverture et attrapai le singe en peluche qui était venu dans le lit avec moi. D'après ce que j'avais compris, la "grande moi" aimait les animaux en peluche. Je n'avais pas tout saisi de cette fameuse histoire. Il devait y avoir une erreur quelque part, car jamais je ne deviendrai adulte comme les autres. Je voulais grandir, mais à ma façon. Pas comme les grands qui étaient méchants et rabat-joie.
Je marchai à pas lents à travers la pièce, mes chaussettes ne provoquant aucun bruit sur le sol. Puis je collai mon oreille contre la porte fermée de la chambre. J'entendais des éclats de voix. Mon mouton était en train de parler à la gentille dame blonde. Je perçus de la tristesse dans sa voix. Je me mordis les lèvres et me hissai sur la pointe des pieds pour abaisser la poignée de la porte. Puis, mon singe en peluche sous le bras, j'entrai dans le salon, toujours silencieusement.
Ce que je vis me fit décrocher ma mâchoire. Je m'immobilisai à coté du canapé, dévisageant le mouton et la dame qui s'embrassaient. Puis, une réaction toute naturelle s'imposa à mon esprit : "Ouuuuh les z'amoureux ! Ils s'embrasse-eeeuh !" m'écriai-je en les désignant d'un doigt moqueur.
Ils s'arrêtèrent aussitôt, tournant d'un même mouvement la tête vers moi. Je sautillai sur place avec un grand sourire, avant de plaquer ma main contre mes yeux sans pour autant baisser les paupières. "Vous allez faire un bébé ?" demandai-je subitement, les sourcils froncés en une expression de chirurgien. "Moi je sais comment on les fait, les bébés ! La cigogne, c'est rien que des histoires !"
Je hochai la tête d'un air expert avant de serrer davantage mon singe en peluche contre moi sans cesser de les observer d'un oeil accru. "Je peux rester, s'il vous plaaaait ?" fis-je en ouvrant de grands yeux suppliants. "C'est que... j'ai peur toute seule dans le noir."
Je grattai la moquette du bout de ma chaussette tout en me composant une expression apeurée. Les grands, c'était vraiment trop facile de jouer avec eux.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
J'avais passé une bonne demi heure à border cette sale petite peste qui nous avait empêchée d'aller au bout de ce qu'on avait entrepris. Quand j'étais revenu dans le salon, Aryana n'était plus là. Elle avait dû partir, même si elle m'avais promis de m'attendre. A dire vrai, j'aurai sans doute fait pareil à sa place. Demain je me mettrai en quête d'une solution pour Merida, car si je devais passer une journée de plus en sa compagnie, dans cette taille là, je suis sûr qu'avant la fin de la journée, je la tuerai ou l'abandonnerait à la frontière de la ville. Cette idée me plaisait bien, mais elle ne me conviendrait pas sur du long terme.
J'avais pris la télécommande de la télévision en main et j'avais mis une chaîne au hasard.
"... je ne peux pas dire que je trouverai à coup sûr la femme de ma vie, mais disons que chaque personne a le choix ou non de tout faire pour être madame Groove et si vous êtes cette chanceuse, dites vous qu'avec Llama Groove, t'as le... Excusez moi, oui vous là, la dame au premier rang, ça ne vous intéresse pas? Parce que depuis avant je vous vois me regarder mais vous faites des grimaces. Y'a quelque chose qui vous dérange dans ma tenue? C'est de la haute couture madame, fait par mon tailleur personnel..."
Encore ces idioties de téléréalité. Y'en avait une à storybrooke en plus... Mon dieu... J'avais éteins la télé et posé le boitier sur la table, puis ke m'étais passé mes mains sur le visage et je m'étais allongé sur le canapé. Je me voyais mal dormir dans le même lit que cette chose que je venais de réussir à endormir. J'avais porté mon regard sur un cadavre qui gisait par terre avant de secouer la tête et de lever les yeux au ciel, puis de me redresser. C'était qu'un caprice et elle était jusqu'à aller prendre une peluche pour nous faire gober ce qu'elle voulait. J'avais ramassé son ourson dont l'absence ne l'avait pas tellement affectée que cela et en le ramenant vers moi, j'hésitais entre le déchiqueter ou le faire cramer. Ca m'aurait sans doute détendu. Je m'étais contenté de le regarder bien droit dans les yeux et de lui faire une grimace.
"Évidemment, toi tu n'as pas de soucis."
C'était puéril de parler à une peluche. Je l'avais mise en guise de cousin sous ma tête, tout en m'allongeant une nouvelle fois. J'allais passer une bonne nuit sans penser à Aryana, à sa future mort, ni même à ce monstre qui habitait avec moi. Je voulais juste vider ma tête quelques heures, histoire de savoir quoi faire une fois le jour levé. On ne peut pas dire que j'avais véritablement réussi, car à peine j'avais ouvert les yeux, plusieurs heures après, que je voyais Merida, en taille petite, les bras croisés, debout devant moi, en train de me regarder de son air le plus méchant.
"Pas déjà..." avais-je marmonné tout en écoutant d'une oreille ce qu'elle me disait. J'avais juste compris les mots ours et cousin... Oh d'accord, j'avais retiré l'ours en peluche tout écrasé qui m'avait servi d'oreiller et je l'avais tendu à la demoiselle, puis je m'étais levé d'un bond. Wouah, j'aurai peut être pas dû, j'ai la tête qui tourne. J'avais fermé les yeux quelques instants, passant mes mains sur mes sourcils afin de masser mes yeux fermés tout doucement. Puis, quand je les avais ouvert, j'abordais une nouvelle tenue. L'avantage de pouvoir se changer par la seule force de la pensée. C'était à ce moment là que j'avais entendu un grand vacarme dans la cuisine. A peine franchit la porte, j'avais vue un paquet de céréales déversé totalement par terre et un bol cassé.
"Merida... Je t'ai dit de toucher à rien..."
Comme si une gamine de sept an et demi pouvait préparée seule son petit déjeuner. Sans ramasser quoi que ce soit, ni même y prêter attention, j'avais pris un autre bol dans le placard. Je l'avais posé sur la table, me préparant à prendre les céréales, quand tout à coup, je vis quelque chose derrière la vitre qui disparu aussi vite que c'était apparu.
"Toi !" avais-je dit à la fille qui me faisait face. Car oui, en l'espace d'une fraction de seconde, j'avais quitté la cuisine pour me retrouver nez à nez avec une petite fille, encore plus petite de taille et sans doute d'esprit, que Merida.
"Pourquoi j'ai le droit qu'à des gamins en ce moment? J'ai une tête de baby sitter? Sérieusement, regarde moi. Tu trouves que j'ai une tête de dirigeant d'une crèche? Parce que si c'est le cas, je peux changer de tête, ça ne me prendra que quelques secondes. Et fait attention à ce que tu vas me répondre."
Je la toisais de bas en haut. Qui ça pouvait bien être. En tout cas Aryana avait raison sur un point, une petite fille m'observait et en plus... Je reconnaissais son visage. Comment j'avais pu ne pas m'en aperçevoir moi même la veille?
"Je vais parler le plus distinctement possible pour que tu puisses me comprendre... Où... est... ta... Maman... Sale petite peste!"