« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Qu'a-t-il bien pu se produire entre le moment où Benjamin s'est glissé dans son lit douillet , et celui où il s'est réveillé étendu à même le sol, le visage écorché par l'asphalte, dans une tenue qui tenait plus de Mad Max que de Pyjamasque ? Telle était la légitime question à laquelle Benjamin essayait de répondre, fouillant frénétiquement ses poches à la recherche de son téléphone portable, en vain. Ses vêtements, de toute évidence, n'étaient pas les siens. Une chemise à carreaux de bûcheron crasseux sur un jean délavé et déchiré au niveau des genoux avec pour couronner cet incroyable cosplay de Jean-Luc Clochard, un bonnet détricoté et une barbe fournie de graviers. Imaginer qu'une tierce personne soit parvenu à le déshabiller à son insu et à l'affubler de cet accoutrement miteux lui donna la nausée. Où peut être était-ce dû à cette odeur qui jaillissait des entrailles des égouts, putride et nauséabonde comme un pet de putois mort depuis 100 ans. Cette affreuse pensée lui donna des hauts le cœur, l'obligeant à traverser au plus vite un épais nuage de poussière. Le jeune homme trébucha sur des décombres, avançant d'un pas incertain dans la direction de ce qu'il pensait être son food-truck. Bingo, toujours à la même place, mais lui aussi semblait avoir subi un lifting raté. Sa devanture était écorchée comme lacérée par les griffes d'un gigantesque lion. La gueule ouverte du camion vomissait champignons et autres substances végétales méconnaissables aux yeux de Benjamin qui n'était en rien un expert en la matière. Néanmoins, il savait faire la différence entre une cèpe et un dangereux champignon visqueux dévoreur de camion. Bon, et bien c'est pas aujourd'hui que je vais reprendre le boulot, se dit-il en tournant autour de la carcasse de ce qui avait été son lieu de travail il y a à peine quelques heures encore. Il remarqua que les portières avant avaient été elles aussi arrachées. Le jeune aventurier se fraya un chemin entre les décombres de Daddy Donuts et fouilla à l'intérieur, espérant trouver un téléphone intacte ou un objet qui pourrait être utile à sa survie. Il dénicha dans la boîte à gant un petit surin qui lui serait certainement d'une grande utilité pour ouvrir des conserves où se défendre si jamais quelqu'un ou quelque chose venait à l'attaquer.
En sortant du camion il remarqua sous un tas de gravats une pancarte qu'il connaissait bien, celle du Dino Truck de son amie Astrid. Cette vision l'empli d'une immense tristesse, avait-elle seulement survécu à cette nouvelle malédiction ? Lui qui avait passé son temps à mener la vie dure à la petite vendeuse de légumes, tout ce temps perdu pour en arriver là... S'il était encore question d'une malédiction, celle-ci était bien pire que la précédente. Benjamin ne connaissait que trop bien cette effroyable sensation de vertige, comme lorsqu'on est à deux doigts de s'éveiller d'un rêve, mais qu'il vous tient fermement prisonnier, comme être debout au bord d'un gouffre sans possibilité de faire marche arrière. Au moins pour cette fois, il avait gardé toute sa tête et malgré quelques égratignures il était sain et sauf.
Autour de lui tout n'était que destruction et désolation. Seule habitante de cette ville en ruine : la végétation qui avait reprit ses droits et s'était construit un nid au chaud dans la carcasse des immeubles, mais pas un animal n'aurait osé fouler cette terre empoisonnée. De minuscules particules, pollen irradié ou spores nauséabondes échappés de gigantesques moisissures rendaient l'air difficilement respirable. Benjamin se précipita en dehors du nuage toxique, la peur au ventre. Dans son empressement il ne remarqua pas dans quoi il venait de mettre les pieds, sorte de substance jaunâtre et visqueuse particulièrement tenace. Prisonnier de cette glue il s’époumona durant de longues minutes, appelant à l'aide à qui voudrait bien l'entendre. La voix éraillée et le souffle court, il abandonna finalement à bout de force, personne ne viendrait le chercher dans un tel endroit :
Si c'est un cauchemar, je vous en supplie, réveillez-moi...
Le réveil. Voilà des jours que j'étais réveillée et pourtant toujours dans ma chambre d'hôpital. J'allais bientôt sortir ; moins d'une semaine me disait il mais j'étais bien plus en forme et je me sentais capable sauf que j'étais certaine que mon père avait fait en sorte que je reste plus longtemps pour " être sûr " que je sois totalement remise. Il faut dire que ce faire percuter par un camion c'était pas rien. Je me réveillais donc m'étirant doucement, faisant une mine de dégoût alors qu'une odeur de poussière était bien trop présente. J'ouvrais doucement les yeux pour me retrouvais entouré de vêtements sur le sol. Je me redressais rapidement. Plus de bip , plus de perfusion ... Me remettant sur mes jambes je courais jusqu'au premier miroir entier pour me découvrir
C'est quoi ce bordel ?
avais je murmurais à moi même. Alors que je découvris que mes vêtements avaient changés. Je n'avais plus mon peignoir en soie mais un vieux tshirt rose sale et troués par endroit et un jean dans le même état à mes pieds des baskets simples. Mes cheveux était nouée en une queue haute alors que mon visage et tout mon corps était salis. Mais où étais je ? Que c'était il passé ?! Je regardais autours de moi sans comprendre. Peux être étais je de nouveau dans le coma ? Peux être était je simplement entrain de rêver ? Je me dirigeais vers la sortie du magasin regardant la rue. Il n'y avais personne et rien c'était effrayant!
J'avançais quand j'entendis quelqu'un appelé à l'aide aillant d'abord l'idée de le laisser seul se débrouiller je finis par me dire qu'une aide ne serait pas non plus de refus et puis peut être pourrait il m'aider à comprendre ce qu'on faisait ici ? J'approchais alors faisant attention à ce qu'il pouvait arriver à nous quand je vis un homme englué dans un truc véritablement repoussant ! Je m'approche alors pour arriver à sa hauteur après qu'il est parlé de cauchemar.
J'espère que c'est un cauchemar mais dans ce cas pourquoi serions nous dans le même ?
Demandais je alors que je prenais ses mains pour le tirer vers moi de toutes mes forces afin de l'aider à se retirer de son piège il poussait lui aussi dans mon sens pour se libérer quand POC on tomba tout les deux sur le sol. Je fis une grimace ce n'était jamais agréable quand mes yeux se posèrent sur un truc sous des feuilles . Je passais ma mains en faisant très attention et en sortit un petit poignard.
Bon c'est toujours ça ... Au faite moi c'est Jasmine et toi ?
Je me redressais en mettant le petit poignard dans ma poche. C'était un début je pourrais peut être faire quelque chose avec ça. Je passais mes mains sur mes fesses pour retirer la poussière et regarda l'homme attendant son nom .
Assise en tailleur sur mon lit, je pianotais sur le clavier de mon MacBook. Il fallait que je passe de nouvelles commandes pour le bar parmi tant d’autres choses. Kelly étant absente pendant une semaine et je devais donc à nouveau gérer sans elle. Ce n’était pas un problème, je l’avais fait pendant un bon moment avant de retrouver « la mémoire » et me souvenir que c’était ma soeur. Enfin, c’était quelque chose d’assez compliqué à expliquer comme ça. Cependant, je ne sais pas trop comment mais j’avais dû finir par fermer mon ordinateur et me coucher parce que lorsque j’ai rouvert les yeux, je n’étais plus dans mon lit, ni même au Manoir et je ne portais pas mon pyjama mais un débardeur blanc qui avait viré au gris, un chemisier bordeaux poussiéreux et déchiré par côté. Un jean gris et une paire de rangers couleur crème bien assombries par la poussière aujourd’hui.
Mon visage n’avait pas écopé d’une sécurité parce que j’étais « sale » comme on peut l’être lors d’une guerre, je ne comprenais pas ce qui se passait. Je vins à tenter d’utiliser la magie mais sans le moindre succès.
Mais qu’est-ce-qui se passe ?…
murmurais-je à moi-même alors que j’attachais mes cheveux bruns en queue de cheval.
Me relevant, je regarde autour de moi et essaie de comprendre ce qui pouvait bien s’être passé. Me massant les tempes, je soupire longuement. Et voilà que je commençais à avoir mal au crâne en plus. Je respire profondément avant de m’avancer pour essayer de trouver de l’aide. Rapidement, des voix parviennent jusqu’à mes oreilles. Je m’approche.
C’est une bonne question parce que dans ce cas, on est tous les trois concernés…
Mon pied heurte quelque chose sur le sol. Je baisse le regard et le pose sur un fusil à pompe. J’ignorais totalement comment ça fonctionnait mais ça ne devait pas être bien difficile et c’était sans doute une bonne arme et vu que je n’avais aucune magie, ce serait mieux que rien. M’en saisissant, je lève le regard vers les deux autres.
Moi c’est Regina. Et j’ai hâte de comprendre ce qui nous arrive.
C'est alors qu'il perdait tout espoir d'être sauvé qu'une voix de femme surgissant du brouillard sonna à ses oreilles comme la douce mélodie de la délivrance. Benjamin pensa qu'il s'agissait d'un souvenir ou d'un rêve, mais lorsque le mirage lui tendit la main il n'hésita pas une seconde à s'y agripper de toutes ses forces. La substance visqueuse relâcha finalement son prisonnier. En tombant au sol, il remarqua que sa sauveuse avait, elle aussi, mis la main sur un petit couteau:
Belle trouvaille Jasmine, moi c'est Benjamin. Merci de m'avoir sorti de cet enfer, qu'est ce que c'est que ce méga champignon ? Tout ça a poussé pendant la nuit ? On dirait qu'une bombe nucléaire a ravagé la ville tout entière et on se serait rendu compte de rien ? J'ai le sommeil lourd, mais pas à ce point...et où est passé mon pyjama ?
Décidément, cette histoire de vêtements le chagrinait beaucoup, mais les voleurs de pyjama n'auraient qu'à bien se tenir, car il avait à présent une coéquipière et cette dernière ne renvoyait pas l'image d'une petite nature. A peine eut-il finit sa phrase qu'une deuxième personne se présenta. Cette femme armée d'un fusil à pompe sur l'épaule avait l'air d'être une véritable aventurière, de celle à qui il ne faut pas chercher des ennuies. Benjamin ne pouvait pas être plus heureux, lui qui pensait être le dernier humain sur terre était à présent entouré de deux femmes déterminées à en découdre avec cette histoire.
Vous imaginez pas à quel point je suis heureux de voir des êtres humains, enchanté Régina moi c'est Benjamin et voici Jasmine qui vient de me délivrer de ce... champignon ? Je te conseil pas de mettre les pieds dedans. Je vois que tu as trouvé le gros lot, déclara-t-il en pointant son arme. Surtout pas de panique, vous savez, j'ai été policier dans une autre vie ! Je peux vous dire que la première chose à faire dans une mission critique c'est de bien manger. Bon je suis pas certain qu'on trouve de quoi se nourrir ici et mon food truck est complètement détruit...
En effet, à Zootopie Benjamin était le genre de policier à stationner dans sa voiture une boite de donuts sur les genoux pendant que ses coéquipiers se nourrissaient du danger.
Le jeune homme se releva en prenant appuie sur la devanture d'une ancienne boutique de prêt-à-porter. Son cœur rata un battement lorsqu’il remarqua la forme semi-humaine d'un mannequin sans tête à l’intérieur de la vitrine. L'ancien policier n'était décidément pas l'aventurier qu'il prétendait être. Il invita ses nouvelles alliées à l'aider à ouvrir la porte du bâtiment pour voir ce qu'ils pourraient trouver à l'intérieur. La porte céda plus facilement qu'il ne l'aurait imaginé, elle ne tenait à rien, de même que le bâtiment à moitié effondré sur lui-même. À tout moment le plafond menaçait de leur tomber sur la tête, aussi, Benjamin rasa les murs, évitant de marcher sur les mannequins qui jonchaient le sol. Tous ces cadavres de plastique empilés les uns sur les autres lui donnèrent des frissons d'horreur et la lumière grésillante des néons ne rendait pas l'atmosphère plus accueillante. Le jeune homme continua sa route jusqu'à atteindre l'arrière boutique. Cette dernière était plongée dans le noir, difficilement accessible, car barricadée par des planches de bois. Benjamin glissa un œil dans l'entrebâillement de celles-ci :
Des sacs, un couchage ! On dirait que quelqu'un a séjourné ici !
S'exclama-t-il heureux comme un gamin devant un sapin de Noël. Mais, à peine eut-il passé la jambe entre les planches qu'un grognement le dissuada d'aller plus loin.
''Oh oh'' furent ces dernières paroles avant qu'une main rêche recouverte de pustules ne le saisisse par surprise. Benjamin parvint à se dégager de l'emprise de son mystérieux assaillant, mais ce dernier ne tarda pas à défoncer les planches pour montrer son hideux visage, ou du moins ce qu'il en restait. L'excroissance sur le crane de l'ignoble créature ressemblait à la chose dans laquelle Benjamin avait mis son pied, mais celle-ci était luminescente. Elle recouvrait la moitié de cette tête informe, d'où surgissait une gueule remplie de dents pourries. Benjamin remarqua que le monstre était aveuglé la protubérance qui recouvrait ses yeux et semblait avoir du mal à se repérer dans l'espace. Il s'arrêtait par instant, produisait une sorte de claquement de langue et se tournait dans la direction de sa proie avant de fondre sur elle. Paralysé par la peur, le pseudo aventurier se recroquevilla sur lui-même et attendit l'inévitable, quand un gigantesque vacarme le délivra de sa torpeur. Devant lui le plafond s'était effondré sur la créature. Empêtrée sous des tonnes de gravats elle se débattit de toutes ses forces jusqu'à l'épuisement. Benjamin, enivré par l'adrénaline en profita pour se jeter sur elle et planta son couteau dans le corps putride. Des spores toxiques jaillirent alors des entrailles ouvertes de son abdomen et puis plus rien, le monstre était vaincu. Interdit, Benjamin se tourna vers ses coéquipières, les yeux comme des soucoupes, il venait de voir la mort en face :
Je rêve ou j'ai faillit me faire bouffer par un cèpe ?
J'étais complètement perdue à vrai dire. j'avais sortis ce "Benjamin" de l'emprise de ce champignon mais je ne savais rien pour la suite. Je me redresse alors et écoute ce qu'il a a dire. Je regardais autours de moi ; où était Prince ? Il ne me quittait jamais après tout pourquoi n'était il pas là avec moi ? C'était vraiment trop bizarre.
Tout ce que je me rappelle d'hier soir c'est que j'étais sortie de mon coma et dans ma chambre d'hôpital depuis quelques semaines. Je ne sais rien d'autres ... Je ne peux quand même pas être retombé dans le coma et puis je ne serais pas ici ... C'est totalement fou !
Une autre femme arriva alors avec une arme se présentant comme Regina. Elle respirait la force et la prestance contrairement à Benjamin et moi même. Après tout je n'étais qu'une fille à papa même si j'étais parfois un peu rebelle je n'étais rien d'autre qu'une "princesse" qui se sauvé des situations par moi rangs de fille à papa. Sans l'argent de mon père je serais surement à la rue aujourd'hui. Après tout je n'aurais pas même pus payer mes soins à l’hôpital. Je fis un signe de tête à la femme qui nous avait rejoint. Je ne sais pas vraiment ci cet ancien policier était doué dans ce métier mais il m'amusait beaucoup. j'eus soudain mal à la tête. Fermant les yeux et posant mes mains sur mes tempes je revis un homme habillait étrangement faisant l'idiot dans un palais et moi qui l'observait en riant. Encore des bouts de ce rêve étrange. Je secouais la tête un instant.
Quand je me redressais je vis l'homme qui était devenu mon allié entrer dans un magasin
Attends c'est peu être dangereux.
dis je avec mon couteau en main. Discrète comme je l'étais en allant dans les rues de mon pays natal j'avançais à sa suite L'homme semblait heureux et ça m'arracha un sourire. Il était vraiment amusant. Je lançais un regard à la femme qui nous accompagnait lui faisant signe de faire attention aux débris sur le sol. Soudain quelque chose bougea pour agripper Benjamin
Attention ! !
avais je crier trop tard car il avait été attrapé par un monstre. Un cris d'horreur me pris alors que je portais mes mains à ma bouche heureusement il finit par réussir à s'en sortir se tournant vers nous pour demander si il avait été attrapé par un cèpe . Je m'approchais doucement afin un visage montrant clairement mon dégoût.
Je crois que ... c'est un espèce d'humain ... Qu'en pensez vous Régina ?
demandais je alors en me tournant vers la femme qui semblait bien plus forte et mature que nous.
Je dois bien avouer que être totalement dans le flou ne me plaisait aucunement et encore plus dans l’état actuel des choses. Je me retrouvais sans magie, dans un monde plus ou moins apocalyptique et complètement paumée. Cependant, j’étais désormais armée d’un fusil à pompe et je n’étais pas seule alors c’était ça le plus important « on va bien finir par trouver de la nourriture quelque part. » énonçais-je simplement « peut être que mon bar n’est pas en trop mauvais état, il faudrait qu’on aille voir. » énonçais-je simplement. Je voulais vraiment voir si le Roni’s tenait encore debout.
Je suivis donc Benjamin et Jasmine au sein d’un magasin qui ne tenait plus vraiment debout. Je demeurais prudente, tenant fermement mon arme dans la main avant de respirer profondément en voyant l’espèce de zombie se ruer sur Benjamin. C’est qu’il était véritablement effrayant et qui plus est, il ne fallait pas qu’il nous entende parce qu’on était clairement tous les trois de parfaits déjeuners pour ce genre de personnage. Par chance, le mauvais état du bâtiment fut le sauveur de Benjamin et bientôt, le « chasseur » ne fut rien de plus qu’un bout de viande, raide mort. M’approchant, je me pince les lèvres avant de reprendre la parole « je crois que c’est plus une sorte de zombie qu’un humain. Il se passe vraiment quelque chose d’étrange. Mais il faut qu’on comprenne ce qui se passe. Essayons de nous rendre à mon bar, il n’est pas très loin. On trouvera peut être de quoi manger et de quoi boire surtout. »
Je l’espérais, je l’espérais vraiment et surtout j’espérais trouver une solution à ce problème qui semblait toucher toute la ville.
Zombies, champignon ou chou fleur radioactif, une chose est sûre, ces créatures avaient une dalle dantesque pour vouloir manger un maigrichon comme Benjamin. Le garçon acquiesça à la proposition de Régina, il vaudrait mieux partir très vite, car s'ils y en avaient d'autres, ils ne tarderaient pas à être alertés par le boucan. L’effondrement du toit rendant impossible l’accès à l'arrière boutique, les trois compères se résignèrent à abandonner le campement de fortune. Entendant les craquements du bâtiment qui menaçait de s'effondrait sur eux, ils se précipitèrent en dehors de la boutique. La grande place était silencieuse, sans doute un peu trop. Benjamin, aka ''la poisse'', était assez averti pour savoir que le calme laissait bien souvent place à un champignon vivant qui vous attaque sans prévenir, ou une tueuse fantôme qui vous menace de mort pendant votre journée de travail, ou ce genres de choses. Mais cette fois-ci rien ne se passa, absolument aucun monstre à l'horizon, ni aucune autre forme de vie d'ailleurs. Où étaient passés les pigeons, les mouches, même les moustiques semblaient avoir totalement disparus bien que cela soit plutôt une bonne nouvelle pour notre ami Benjamin qui avait une peur bleue des piqûres. Le jeune homme avançait d'un pas prudent son petit couteau à la main, prêt à dégainer au moindre bruit. De toutes parts les arbres avaient défoncés le goudron des routes pour se frayer un chemin depuis le centre de la terre. Benjamin chuta a plusieurs reprises en se prenant les pieds dans ces racines, déchirant un peu plus la chose qui lui servait de pantalon.
Ils marchèrent ainsi le long de l'avenue principale, entourés par des vestiges d'enseignes de grandes marques qui avaient été pillées de fond en comble. De chaque côté de la routes étaient disposés des barricades faites de sac de sables. Des restes de journaux rendus illisibles par les années jonchaient le sol parmi les déchets, Benjamin s'en saisit et tenta de déchiffrer ce qui était écrit dessus. La date était floue, mais le gros titre disait «U.S MILITARY RECALLS SEARCH EFFORT »by Lev Benioff..
Regardez ça, plus aucun doute, ce monde a été victime d'une guerre. Imaginez, qu'en fait, ces champignons pourris ce soit des humains, mais des humains du futur, les seules survivants d'une guerre nucléaire! Mais ça n'explique pas ce qu'on fait là. A moins qu'on ait été cryogénisés par l'armée et décongelés dans le futur pour repeupler la terre. J'ai vu ça une fois dans un film, mais les humains du futur étaient pas des champignons, juste des abrutis...
Tout en racontant l'histoire de ce film méga génial où les humains boivent du soda à la place de l'eau, Benjamin continua sa route sans prendre garde à l'ombre qui lui faisait face. Un bruit métallique raisonna dans toute la rue lorsqu'il percuta la porte avant d'un camion blindé de plein fouet. Devant eux la rue était barricadée par des véhicules de l'armée. Les char d'assauts abandonnés là donnaient l'impression de surveiller le passage.
Bon, et bien je crois qu'on a plus qu'à faire marche arrière...
Déplora Benjamin en vérifiant qu'aucun passage n'était possible au vue de la taille monumentale des blindés empilés les uns sur les autres. Cela faisait maintenant deux heures qu'ils marchaient, reprenant leur route à contre sens dans l'espoir de trouver un autre passage pour rejoindre le bar, quand le ciel commença à s'assombrir.
Et si nous allions nous abriter là un petit moment, le temps de reprendre nos forces et d'éviter une possible tempête ?
Benjamin ouvrit la porte d'une vieille librairie qui, étrangement, n'avait pas été vandalisée.
Cette boutique est intacte, a croire que les gens n'ont même pas pensé à prendre un petit bouquin pour, je sais pas, moi passer le temps pendant la guerre ? En tout cas le plafond a l'air solide, il ne fait pas trop humide et regardez, il y a même des fauteuils !
Le garçon ravit d'avoir fait cette trouvaille, s'installa dans un fauteuil devant une fenêtre barricadée d'où il pouvait apercevoir le ciel de plus en plus noir.
D'après vous, vu qu'on est bloqué par ici, quel est le chemin le plus sûr pour rejoindre le bar ?
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Tout ce qui se passait était trop fou pour moi et je devais avouer que j'avais du mal à supporter tout ça. Je n'étais pas quelqu'un de peureux mais ça faisais quand même beaucoup a encaisser et même si nous devions nous en sortir car nous n'étions visiblement pas dans un rêve il allait quand même falloir beaucoup de courage. Je regardais mes deux camarades car heureusement pour moi je n'étais pas seule ! Regina parla de zombie et je fis une mine dégoûter.
Si ça se trouve on a été capturé et on est dans un genre de jeu vidéo en réalité augmentée . C'est possible !
j'essayais de me rassurer comme je pouvais mais à vrai dire j'avais un peu peur. Et si c'était le cas comment en sortir et surtout qui nous a capturé pour faire des tests sur nous ?
La femme proposa de rejoindre son bar pour boire et se reposer ; s'était une bonne idée et j'avais terriblement faim. C'était fou ça aussi pourquoi j'avais si faim ? Nous marchons donc en direction du bar de cette Regina. Benjamin trouva un journal , je regarde au dessus de son épaule et fronce les sourcils
Je ne sais pas ce que signifie tout ça mais il va falloir trouver. On va pas vivre comme ça éternellement .. Où sont nos amis ? Où es mon chat ?? Non vraiment je ne peux pas m'imaginer vivre pour toujours dans cet endroit .. Il dois forcément y avoir une explication !
Je préférais ne pas croire ce que je voyais tout était tellement .. Étrange. Et puis ces gros camions qui bloqués la rues. J'étais fatiguée ; apeuré ; j'avais faim et soif ... Je voulais rentrer chez moi.
Alors qu'on allait refaire le chemin inverse pendant que je soupirais bruyamment ; Benjamin eu une super idée qui me redonna le sourire.
Oh oui j'ai bien envie de me reposer j'ai mal aux pieds en plus !
dis je d'un ton plaignant. Bah quoi j'étais une princesse (- même si je ne le savais pas -) Je suivais alors l'homme vers une librairie prenant place sur un des fauteuils. En regardant les deux personnes qui m'accompagnait alors qu'il demandé le chemin de moins à risque .
Oui et puis c'est loin ? Non parce qu’on peut peut être dormir ici cette nuit et partir quand il fera jour demain matin ?
Certes ils ne mangeraient pas ce soir mais s'était peut être plus sûr que d'aller de nuit dans les rues risquées de la ville. Je serrais mon petit couteau contre moi .
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Nous marchâmes le long de l’avenue principale, nous n’étions pas si loin du bar, je le savais mais j’étais aussi épuisée et j’avais mal au ventre. Nous avions eu la chance de ne plus croiser de zombies ou bien de monstres plus flippants les uns que les autres, parce que concrètement, sans magie, j’étais peu sereine de me retrouver face à un zombie même si j’étais armée d’un fusil à pompe et concrètement, j’étais beaucoup plus douée avec une épée ou un arc qu’un fusil mais au moins, je n’étais pas sans rien.
« Je ne sais pas… » avouais-je « mais après tout, on est originaire de Storybrooke, si ça se trouve comme le dit Jasmine, on a été victime de dieu seul sait quoi… j’ai un doute sur la véracité des choses. Mais en tout cas, il faut qu’on en sache plus. » continuais-je « Att… »
Mais trop tard, il avait déjà frappé le camion de plein fouet. Pas de chance de ce côté là, il fallait qu’on parte de l’autre côté. On trouverait bien un moyen de rejoindre le bar. Si seulement j’avais encore mes pouvoirs, ce serait tellement plus simple. Faisant un signe positif de la tête, nous faisons demi-tour avant de s’arrêter pour pouvoir se reposer.
« Je suis d’accord, allons nous reposer. C’est vrai qu’il vaut mieux attendre demain matin. On y verra déjà mieux. » énonçais-je simplement alors que je m’asseyais sur un fauteuil, une fois que nous fûmes à l’intérieur de la librairie « on ne doit plus être loin du bar. » concluais-je « mais attendons demain. » ajoutais-je « on coupera par les ruelles adjacentes. » expliquais-je finalement.
Ma main frôla quelque chose de froid et mon regard se posa rapidement sur une paire de menottes.
« Eh, regardez ce que je viens de trouver. Cela peut toujours être utile. » avouais-je en les glissant dans ma poche.
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La peur, Benjamin n'avait connu qu'elle depuis son arrivée à Storybrooke. À croire que cette ville était maudite, ou bien lui. Regina semblait valider cette première hypothèse, ce n'était probablement pas sa première étrange aventure à Storybrooke. Benjamin était rassuré de pouvoir faire la route avec elle, d'autant plus qu'elle avait toujours sur l'épaule un fusil à pompe, de quoi faire exploser un de ces champignons moisis en moins de deux. Bien sûr, Benjamin avait peur, mais ce n'était rien de comparable à ce qu'il avait vécu face à la Dame Blanche. Aucun zombi ne pourrait se targuer d'être aussi effrayant que la femme flottante. Sans doute appréhendait-il la mort différemment depuis qu'il l'avait côtoyé d'aussi près, disons que cela commençait à être une habitude.
Assis dans un fauteuil, au milieu des étagères de livres, accompagné de ses deux nouvelles amies, Benjamin se sentait en sécurité. L'endroit était calme, intacte, comme un temple que la fin du monde aurait su préserver. Mais le silence était aussi pesant, chargé de questions sans réponses. Tous se demandaient s'ils allaient pouvoir un jour rentrer chez eux.
En attendant d'en savoir plus, je vous propose de passer la nuit ici. Les murs sont solides, la fenêtre est barricadée, à priori les zombies ne sont pas des grands amateurs de littérature, on devrait être en sécurité...
Benjamin se voulait rassurant, il pouvait lire la panique dans le regard de Jasmine et savait à quel point la peur pouvait rentre toute réflexion irrationnelle. Il se leva et commença à fouiller à travers les rayons, à la recherche d'un livre. Après quelques minutes, son visage s'éclaira. Devant lui trônait au milieu de somptueux livres jeunesse, un tout petit album à la couverture pelucheuse, imitant le poil d'un animal. Benjamin connaissait l'histoire par cœur, celle d'un tigre enfermé par mégarde dans l'enclos d'une antilope. La rencontre de ces deux animaux que tout oppose leur donne le courage de bouleverser l'ordre établi et de retrouver leur liberté.
Peu importe où nous allons. Tant que nous sommes ensemble nous pourrons tout affronter, c'est une citation du livre...ma mère me le lisait quand j'étais petit, tient c'est pour toi. C'est une très belle histoire d’amitié et d'espoir.
Le garçon offrit timidement le petit livre à Jasmine pour lui changer un peu les idées. Mais ce n'était pas avec ça qu'ils allaient calmer leur faim, il décida alors de partir en quête de nourriture.
Régina tu as raison, tachons d'en savoir plus demain, car pour l'heure le ciel annonce une tempête et croiser un affreux homme champignon dans ces conditions me file la chaire de poule. Tient, en parlant de champignons, j'ai repéré un distributeur de snacks à l’accueil. Je vais voir si je peux trouver quelque chose d'encore comestible à l'intérieur.
A l'aide de son petit poignard, Benjamin réussit à dégonder la façade de la machine. La poussière se déploya dans l'air et une odeur pestilentielle l'obligea à attraper la première chose à sa portée pour vite refermer la porte, avant que cela n'empeste toute la librairie. En regardant l'objet dans ses mains il remarqua avec surprise un paquet de cheetos, ses préférés ! Ils étaient un peu secs et ratatinés, mais avaient l'air toujours plus ou moins bons à manger.
La magie des additifs ! Heum... Pas trop dégeu ! De toute façon ce sera ça ou risquer de passer une nouvelle journée le ventre vide.
Benjamin donna le sachet à Jasmine et Régina, puis retourna dans son fauteuil pour surveiller la rue à travers l’entrebâillement des barricades. Pas de monstres à l'horizon, il était temps de faire un petit dodo, se dit-il en serrant très fort son couteau contre lui. C'était devenu une habitude depuis quelques temps, il ne dormait jamais sans une arme à portée de main. Épuisé, il ne tarda pas à sombrer dans un profond sommeil.