« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Nuit du 1er au 2 Juin 2020, Comics Burger, 1h du matin
C'était quelque chose qui m'avait drôlement manqué. Les petites fêtes de lancement de ma prochaine Bande Dessinée. Ces trois dernières années, avec la mairie et la Magic League, j'avais mis un peu de côté le dessin et l'écriture. Il se trouve que ces derniers mois, je me suis rappelé à quel point s'éloigner autant de la création me manquait, et à quel point c'était un exutoire agréable (généralement nécessaire lorsqu'on travaillait pour Hadès, entre autres choses). J'étais content de voir que les équipes avec qui je travaillais y a quelques années étaient toujours aussi motivées pour mes projets, et que relancer une nouvelle BD puisse se révéler totalement possible pour eux. Rencontrer de nouvelles personnes avec qui travailler, surtout Joey Drew pour le scénario avec qui on parlait d'un format visuel, était tout aussi rafraîchissant.
La soirée pour fêter la future sortie de Les reflets de lumière noire avait été même bien meilleure que toutes les fêtes tenues en cette occasion à l'époque. Cette fois j'avais mon propre restaurant, dont le thème se prêtait totalement à la maison d'édition, et encore plus de gens étaient venus. En plus des toons, j'avais pu compter sur les Parr, véritable famille d'adoption, qui venaient de rentrer. Chris et Lisa aussi étaient venus, Héphaïstos était passé, comme certains membres de la ligue.
La journée se terminait sur la plus positive des notes. Lisa le répétait toujours, avec nos vies qui n'avaient aucun sens, c'est incroyable de pouvoir compter sur des projets et des journées qui se déroulaient correctement et joyeusement. Elle avait raison. Si la fête s'était transformée en catastrophe dirigée par un super-psychopathe, ça ne m'aurait pas surpris (mais au moins, nombreux étaient les super-héros sur place).
Merci d'être venus, fis-je à Chris et Lisa avant qu'ils ne partent. Ca m'a fait vraiment plaisir de vous voir ce soir. Je me tournais alors vers Chris. Et merci de ramener Lisa, rajoutai-je avec un sourire amusé.
Alors sache que même ivre, je peux gagner un grand prix de vaisseaux spatiaux, précisa Lisa en montant ses poings sur ses hanches. Et je suis loin d'être ivre ce soir, alors je ne te dis pas de quoi je suis capable.
Même si tu n'es pas ivre, je ne te laisse pas conduire après tout ce que tu as bu. Chris vit plus près de chez toi alors il te ramènera plus vite que moi.
Lisa haussa les sourcils, et passa le bras autour de mes épaules. Premièrement, on sait tous dans cette pièce que je réussirai à convaincre Chris de me ramener chez lui et pas chez moi. Je compte jouer aux jeux vidéos avec James jusqu'à 4h du matin, précisa-t-elle en chuchotant pour que Chris n'entende pas alors qu'il était juste à côté de nous. Deuxièmement, toi tu ne vas nul part, il y a encore un invité sur la liste qui vient d'arriver, finit-elle avec un mouvement de la tête indiquant derrière nous.
Fronçant les sourcils, puisqu'ils étaient les derniers, je me tournais pour voir de qui elle parlait, et mon regard se fit bien plus froid lorsque je vis, s'asseyant au bar, Yen Sid qui était venu à la fermeture. Je me tournais, en colère, vers Lisa. J'y crois pas, je rêve, il est bien gonflé de venir là !
Elle posa ses mains sur mes épaules. Hey, du calme, donne lui une chance. Il est venu au moins.
J'haussai les sourcils. Quand on va fermer !
Elle fit une petite moue, se demandant bien comment elle allait contrer cet argument. Oui et bien... ça fait de lui un père à moitié absent. C'est déjà ça ! Mon père moi, je ne sais même pas si il est mort ou s'il nous a abandonné à la naissance de Léa. Si ça se trouve, il ne sait même pas qu'il a une deuxième fille et que son fils aîné s'est fait assassiner. Elle secoua la tête en se rendant compte qu'elle s'est égarée. Ouais t'as pas le père de l'année, et il s'aide pas à venir quand ta fête se termine, mais de mon point de vue externe, il a l'air d'essayer. Je suis sûre que Chris est de mon avis. Mais dans le doute, on va s'en aller maintenant pour qu'il n'ait pas le temps de me contredire au cas où. Bonne chance Dyson, bravo pour la BD, hâte de la lire ! Pressa-t-elle alors en poussant Chris dehors.
Je soupirais, me tournant vers Yen Sid. Intérieurement je voulais crier, exaspéré de ses tentatives (nulles) tardives d'être le papa de la famille. En deux ans que je connaissais Robert, il avait fait cent fois plus que lui pour moi en tant que père.
Salut, marmonnai-je en arrivant jusqu'à lui, en mettant toute ma volonté pour "lui donner une chance".
Yen Sid me sourit en tournant le regard vers moi. Bonjour Oswald, félicitations pour ton livre !
J'engouffrais les mains dans mes poches, comblant le malaise qu'était déjà cette discussion. Merci. Ce soir beaucoup de gens m'ont donné leurs félicitations. A la fête. Prévue pour célébrer la BD. Qui est terminée y a 30 minutes. Tu as dû en entendre parler.
Oui, excuse moi de ne pas être venu plus tôt, je perds la notion du temps, répondit-il pour toute excuse. Je me retins de faire un commentaire à ça. Mais je suis vraiment fier de toi, Dyson, rajouta-t-il en me regardant dans les yeux.
Je n'avais pas su quoi répondre. Au fond, ce genre de phrase, on voulait tous l'entendre de ses parents. Je tentais d'étouffer ça, sous toute la rancœur que j'avais pour lui.
J'étais plus jeune que toi lorsque j'ai commencé à dessiner, continua-t-il donc. Le dessin était toute ma vie, et je voulais qu'ils égayent la vie du monde entier.
C'est pour ça que tu nous as dessiné, conclus-je en faisant de mon mieux pour m'investir dans cette conversation.
Yen sourit. Et tu refais la même chose, tu dessine pour ton monde. Il sortit alors des pans de sa veste un pinceau. Il n'eut pas besoin de dire ce que c'était, je le reconnaissais. Je vous ai dessiné avec ce pinceau.
Oh, donc c'est ma mère que tu me montre là, me surpris-je alors à tenter de l'humour.
Il rigola. Il n'a plus sa magie depuis la fin de Wasteland, et ne pourrait plus créer de formes de vies avec la peinture et le dissolvant qu'il me reste. Mais il a toujours été accompagné de bonheur. Je fis une petite moue, me retenant de rappeler que Mickey avait détruit mon monde en utilisant mal le pinceau. Après tout, après ça, il nous avait rapproché tous les deux. Alors j'aimerais te le donner.
J'haussais à nouveau les sourcils. Ce n'était pas rien, ce qu'il donnait. Sans savoir quoi dire, je pris le pinceau qu'il me tendait en l'observant, d'une main fébrile.
Il prendra la forme du crayon dont tu as besoin lorsque tu dessineras. J'espère qu'il portera chance à tes prochains ouvrages, Dyson.
Je relevais les yeux vers lui. Il m'appelait rarement par mon nom d'aujourd'hui. Merci... Je n'avais rien trouvé d'autre à dire. Yen se leva, le restaurant devait fermer pour l'équipe de ménage de toutes façons. J'espère que tu iras loin. Bonne nuit, Oswald.
Je le laissais passer, restant là pendant un instant à regarder le pinceau. Dos à dos à présent, je pris finalement la parole toujours sans bouger. Moi tu m'as déjà déçu. Donald et Dingo sont dans le même état. Mickey aussi, mais il garde encore espoir je crois. Pluto est le plus optimiste par rapport à son père. Tu devrais essayer de passer du temps avec eux à la place. Et du vrai temps, pas arriver à la fermeture de leurs fêtes. C'est ta seule chance pour espérer nous atteindre nous. Et je ne garantis rien.
Je décidais alors de partir là-dessus. La fin de la discussion était froide, mais j'avais ce pinceau avec moi.
* ** *** ** *
L'appartement de Dyson était protégé par le plus fiable des systèmes de sécurité : OMEGA, l'intelligence artificielle de la ligue de super-héros. Le plus fiable, mais désactivable en connaissant le code, comme tout système. Et plus tard dans la nuit, lorsqu'un homme s'introduisit dans l'appartement, et pianota sur le clavier d'OMEGA pour désactiver l'alarme aussitôt, avant qu'elle ne s'enclenche, l'IA ne put rien faire de plus.
Heureusement, ou malheureusement, le voleur n'en avait après qu'un seul item. Le pinceau dont venait d'hériter Dyson, posé dans son bureau. Lorsque le voleur s'en alla, il n'en avait pas fini pour sa nuit : il n'était qu'au début. Il continua sa route jusqu'à trouver la résidence de Yen Sid. Ici, pas de système de sécurité. Et les quelques magies qui hantaient l'endroit s'inclinaient face au pinceau qui était chez lui ici.
Alors l'individu n'eut pas de mal à monter dans le grenier, et trouver un coffre scellé. Il n'eut pas à l'ouvrir pour savoir ce qu'il y avait à l'intérieur. Il n'eut pas à l'ouvrir pour s'emparer de son contenu. Il tendit le pinceau vers le coffre, et celui-ci se mit à trembler soudainement. Alors, deux traits lumineux traversa la paroi pour gagner le pinceau : de la peinture bleue et du dissolvant vert. Tous deux gagnaient l'objet enchanté, et la manipulation dangereuse les mélangea alors : peinture et dissolvant tourbillonnaient alors et perdirent de leur couleur pour se noircir dans le triste reflet d'une encre dangereuse. Une encre qui avait ravagé Wasteland il y a longtemps. Une encre qui a secrètement crée des démons.
Il le savait bien. Le voleur était celui qui les avait crée.
* ** *** ** *
Le lendemain matin
Je soupirais en m'asseyant à mon bureau. J'avais les yeux rivés sur le pinceaux qui dominait dans le pot à crayons. Est-ce que être fier de l'avoir était une aussi mauvaise chose que ce que je voulais me persuader ? Je détestais qu'il me l'ait donné. Et en même temps j'avais cette joie interne que je ne supportais pas.
Je soupirais, encore une fois, et finit par le prendre en main. Il changea de forme, prenant celle d'un crayon à pointe fine. Yen avait raison, le pinceau prenait la forme dont on avait besoin sur le moment. Je soupirais, une fois de plus. Autant arrêter de se résigner. Je pris une feuille blanche, commençant à esquisser les traits de Phoebus, un des personnages de la BD.
J'avais en tête de ne faire que le croquis, histoire d'utiliser le pinceau. Mais j'avais continué, il a pris les traits d'un crayon gras, d'un feutre, tout ce dont j'avais besoin pour les étapes d'un dessin. Je m'étais surpris lorsque, une heure après, j'avais terminé le visage de Phoebus jusqu'à sa colorisation.
Ca faisait du mal à mon orgueil d'avoir utilisé le pinceau. Et à ma fierté. Je me levais du bureau, plaçant la feuille, dans un énième soupir, sur le dossier des planches originales des Reflets de lumière noire, le pinceau par dessus, pour quitter la pièce. J'étais déjà en retard pour ma journée, avec ces bêtises. Yen était entré dans ma tête et je détestais ça.
Mais il se trouve que le retard pour ma journée allait grandement se creuser. Une fois dans ma salle de bain pour me préparer, l'appartement se mit soudainement à trembler, me faisant trébucher en arrière dans un vacarme qui étouffa le bruit de ma chute.
OMEGA, que se passe-t-il ?! Demandai-je alors dans le vide, puisque aucune réponse ne me parvint. OMEGA ?
Prenant mon téléphone, je me rendis compte qu'OMEGA était désactivée. Je me relevais alors, ouvrant la porte de la salle de bain, mais je ne pus faire aucun pas de plus : un ras-de-marée d'encre noire inonda la pièce, piégeant mes pieds. Une expression d'effroi passa sur mon visage : je connaissais cette encre mieux que personne. Et elle se leva alors à mon contact, pour me noyer sous sa rage, éloignant toute lumière de moi alors qu'elle m'aspirait doucement.
Bendy Williams
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Oh ! Alors ton idée pour m'arrêter c'est de mettre des collants ?
Je pensais qu'on allait sur Netflix mais si tu le demandes...
| Conte : Bendy & the ink machine | Dans le monde des contes, je suis : : Le Grand Bendy
Bendy s'éveilla comme beaucoup trop de matin dans sa maison délabrée. Inconstant, imprévisible pour les autres, il n'avait jamais su trouver sa place au sein de la micro-société de Storybrooke, et encore moins auprès d'un patron. Il vivait donc dans cette décharge abandonnée. C'était fou à quel point les gens jetaient les choses même une si belle maison, lorsqu'ils n'en avaient plus l'utilité. L'eau et l'électricité laissaient certes à désirer désormais, mais ça n'avait jamais été un problème pour le toon. Ces choses étaient frivoles après tout. Au moins, il avait un parquet et un toit sur la tête. Il n'avait jamais été attaché au matériel, ni aux apparences... enfin il ne l'était plus du moins. Il fut un temps où son apparence lui importait, lorsqu'il cherchait à se faire aimer des autres dans son petit studio de production. Mais ces imbéciles de marionnettes avaient pris la vedette. Elles avaient pris SA vedette. Sa gloire qu'il aurait dû avoir. Il aurait dû se faire aimer aussi des gens, il aurait dû être adoré par les enfants. A la place, il avait été oublié.
Il frappa dans le mur, en se remémorant cette perfide humiliation. Humiliation qu'il ne devait qu'à deux personnes. Oswald et Mickey. Oh oui, ces gentils petites tâches d'encre avaient tout fait pour lui faire de l'ombre volontairement. Elles avaient souhaité son déclin. Mais un jour, un beau jour, il les égorgerait en s'abreuvant de leur pardon. Et ce jour là, il reprendrait sa place qui lui était dû.
Pour le moment, il se contenterait de se figer devant la fenêtre, face aux rayons du soleil. En laissant son ombre marquer de nouveau le vieux parquet de son encre pervertie. Il émit un sourire mauvais à son reflet. Oui, un jour, il aurait sa revanche et ils souffriront, comme il avait souffert de son oubli. Eux ne savait rien de lui, mais lui, il savait tout d'eux. Ils les avaient temps épié, que son mur adjacent était truffé de gribouillis faites à la craie.
Il le savait, au fond de lui même, que le jour de leur rencontre se rapprochait à grand pas. Patience mes lapins, le chasseur arrive bientôt.
Quittant son reflet, le blond attrapa une boîte blanche posée sur sa table de nuit. Un effet secondaire de la malédiction de cette stupide sorcière. Elle créait ce sort pour que les méchants aient une fin heureuse. Elle avait lamentablement échoué. Les méchants ne seraient jamais heureux, c'était fondamental. La seule chose qui les sauveraient encore serait l'argent. Mais dans ce monde aussi, les méchants étaient voué à échouer. Chercher une fin heureuse, c'était se leurrer. Ce qu'ils devaient voir, c'était l'occasion d'une deuxième chance. Dans son monde, Bendy serait mort si la malédiction n'avait pas été lancé, il voyait cela comme une seconde chance d'arriver à ses fins. Il n'avait pas besoin que quelqu'un écrive une fin heureuse pour lui, il avait juste besoin de pouvoir et de reconnaissance. Il avait besoin de leur faire plier genoux.
Il ingurgita ses neuroleptiques. Ouais... stupide malédiction quand même. Devoir se rattacher à une boîte de smarties n'était pas vraiment l'ascension qu'il rêvait. Cependant, s'il voulait atteindre son but, il ne pouvait pas se permettre de perdre totalement pied. Il savait sa psychotie se développer à grand pas, il n'avait pas l'intention de la laisser prendre le dessus. Du moins pas tout de suite.
Bendy passa une main dans ses cheveux blonds encore gras. Peut-être devrait-il se laver aujourd'hui. Il se dirigea vers la salle de bain, et se mit à faire couler l'eau dans la baignoire, déjà noire de son abandon. L'eau froide jaillit en parcimonie du robinet, d'un flux intense à des moments et néant à d'autres. Indifférent, il se laissa glisser dans une eau désormais marronné, ce genre d'eau que fuirait une personne avec un minimum d'hygiène et de confort. Mais le toon s'en fichait, après tout, tant qu'il ne sentait pas trop mauvais, peu importe que l'eau soit noire pour lui.
Le bain fait, il sortit de la salle de bain encore trempé, et passa des vêtements noirs. C'était la seule couleur qu'il avait dans sa garde robe. A vrai dire, sa penderie se limitait à quatre tee-shirts, deux pulls et trois pantalons, ainsi que quelques caleçons trouaient par ci par là. Rien de bien fou. Après tout, il n'avait pas besoin de grand chose.
D'une main distraite, il repris son petit flacon blanc et le fourra dans une de ses poches. S'apprêtant dorénavant à sortir pour errer de corps et d'esprit comme il aimait tant le faire pour côtoyer -effrayer- des gens, sa maison déjà bien fragilisée, se mit à trembler de tout ses gonds. Que voilà encore, un tremblement de terre ? C'était pas veine, si son toit s'écroulait il n'aurait plus grand chose à se mettre sur la tête.
Sans crier gare, de l'encre commença à gentiment se faufiler sous ses cloisons qui laissaient passer du jour. Rapidement, celles ci format d'immenses vagues qui vinrent chatouiller les pieds encore nus du chat noir. Réagissant à son contact, le liquide noir grimpa sur lui à vitesse grand V, le noyant bientôt sous sa coupe. Mais Bendy n'avait pas peur, d'ailleurs Bendy souriait. Il connaissait cette encre. Il la connaissait comme personne.
*************
*******
***
*
Le toon revînt à lui dans un monde sans lumière. Le ciel était sombre et s'éclairait faiblement d'un reflet violet, désagréable. Tournant la tête de part et d'autres, il se releva dans un lieu inconnu. Il voyageait certes peu, mais il ne connaissait pas ce décor post-apocalyptique. Etait-il toujours dans son univers au moins ?
Cette fois-ci, il admira ses mains. Elles étaient dessinées. C'était désormais une certitude, il n'était plus dans son monde. Mais il n'était pas non plus dans son conte. Alors où ?
Des gémissements parvinrent à ses oreilles. Avec nonchalance, il s'approcha de l'endroit où ils provenaient, juste à côté de lui. Il s'était réveillé près de ce qui semblait être une piscine. Une très grande piscine d'ailleurs. Mais elle avait été vidé de son eau, comme sa baignoire précédemment. En son centre, un corps. Mais pas celui de n'importe qui. Bendy aurait pu le reconnaître entre mille. Cette chose dégoûtante qui l'avait aussi abandonné à son sort. Ce traître. Boris.
- Tiens, tiens. Émit seulement le toon.
Kara Walters
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| Avatar : melissa benoist
Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
Voilà maintenant une semaine que j’étais libérée de Lucy mais que nous n’arrivions pas à mettre la main sur elle. Nous ignorions où elle se trouvait. Je n’en avais pas encore informé Dyson, et puis c’était sans doute plus à Lena de le faire. Elle m’avait dit qu’elle s’en chargerait donc du coup, je lui laissais le champ libre pour le faire. J’avais passé une bonne partie de la journée au Weekly Planet. Installée à mon bureau, je pianotais sur le clavier de mon MacBook, jetant certains regards aux personnes qui passaient devant mon bureau. Des collègues mais surtout j’espérais voir cet imbécile d’Erwin Dorian qui avait été engagé comme rédacteur en chef par le boss, Lex. Quand j’avais appris cela, j’en avais rapidement informé Lena et je dois avouer que ce n’était clairement pas une très bonne nouvelle pour la scientifique. Cependant, désormais, je m’accommodais à la situation et tentait de garder une oreille attentive sur ce qu’il pouvait se dire autour de Dorian. Sait-on jamais, je pourrais peut être apprendre des informations qui pourrait être intéressantes.
Bref, en cette fin d’après midi, après avoir terminé mon article et l’avoir envoyé à l’impression, je m’étais rendue jusqu’au food-truck vegan et j’avais payé environ quinze dollars de nourriture avant de rentrer chez moi. J’avais prévu une soirée tranquille, j’allais potasser Netflix sous la couette et sans doute m’endormir à point d’heure. Cependant, une fois arrivée, j’étais passée sous la douche et après m’être douchée et lavée les cheveux, j’avais enfilé un pantalon de pyjama blanc et un débardeur noir avant de remettre mes lunettes. Attachant mes cheveux en queue de cheval haute, je me saisis du sac de nourriture avant de m’installer sur le sofa mais avant même que je ne puisse faire quoi que ce soit, le loft se mit à trembler. Un véritable tremblement de terre, faisant chuter ma nourriture sur le sol.
Je m’étais levée d’un bond, essayant de comprendre ce qui se passait mais c’était déjà trop tard. Je n’eu que le temps de voir la présence de l’encre noire en bien trop grande quantité arriver jusqu’à mes pieds. A l’instant même où l’encre noire frôla mes orteils, l’amas d’encre créa une imposante vague qui m’emporta dans son élan dans mon entièreté, me privant de lumière. Lorsque mes yeux se rouvrirent, je me rendis rapidement compte que je n’étais plus chez moi, toujours en pyjama et pied nus cependant. Je vins à me relever. Regardant les alentours, j’étais donc apparemment à l’extérieur, devant ce qui ressemblait à la Maison Blanche, enfin le bâtiment y ressemblait en tout cas « mais c’est quoi ça encore… » soupirais-je alors que je remarquais rapidement que je n’étais clairement plus « humaine » à proprement parlé. Je ne connaissais rien de ce monde post-apocalyptique dans lequel je venais de me réveiller et qui plus est…je ressemblais à un personnage de comics plus qu’à une humaine ou encore qu’à une toon.
Je m’étais réveillée sur le perron du bâtiment et j’espérais qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur tandis que je commençais à frapper de toutes mes forces contre les portes pour pouvoir entrer et comprendre ce qu’il venait de se passer. En tout cas, je venais de comprendre que ce n’était clairement que le face voyante de l’iceberg.
Ebenezer B. McDuck
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| Avatar : F**cking sexy Peter Capaldi <3
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Aussi longtemps que vous vivrez rappelez-vous
que le trésor le plus précieux sera toujours votre famille !
| Conte : Intrigue Toon | Dans le monde des contes, je suis : : Scrooge McDuck ou Balthazar Picsou
Décidemment, ma vie n’était pas de tout repos ces derniers temps. Renouer le contact avec mes petits-neveux, après tant d’année d’éloignement, avait été un véritable plaisir pour moi. Certes ils avaient beaucoup changé depuis la dernière fois que je les avais vus. Déjà quelque peu turbulent durant leur enfance, leur adolescence ne les avait pas réellement arrangés de ce côté-là. Mais comment aurait-il pu en être autrement alors que tous les trois avaient été placés sous la surveillance de mon neveu Donald ? J’avais beau tenté de corriger et d’améliorer leur comportement, les mauvaises habitues étaient à présent bien trop ancrées en eux pour espérer obtenir des résultats probants.
Toutefois, je ne pouvais pas nier que les revoir m’avait réellement donné un coup de jeune. J’avais l’impression d’enfin recommencer à vivre à leur contact et ils avaient eu une excellente influence sur mes initiatives d’entreprise audacieuses et mon ouverture d’esprit. C’était par exemple eux qui m’avaient convaincu de participer à l’expérience de ces nouveaux jeux virtuels. Je devais bien admettre que je leur en étais réellement reconnaissant. Ce que Dipper et sa bande avaient réussis à accomplir était tout bonnement prodigieux. Certes leur machine nécessitait encore des petits réglages mais j’étais certains qu’elle connaîtrait un avenir radieux.
J’avais même fini par me laisser convaincre de participer à la soirée organisée par Dyson pour la sortie de sa nouvelle bande dessinée. Ce n’était pas réellement un art que j’avais appris à apprécier. Au fond, de Carl Barks je ne m’étais procuré que les peintures qui me représentait moi et ma famille. Non en réalité je m’y étais rendu pour soutenir Dyson dans cette grande aventure. Il n’y avait après tout rien de mal à soutenir un camarade toon dans ces projets un peu fous. Bien évidemment, je m’étais promis de bien me garder d’en parler à Deborah. Je savais à quel point elle avait de la peine à supporter Dyson même si je ne partageais pas son point de vue.
Bref, mes vies familiale et professionnelle était tout ce que je pouvais désirer et je voyais mal quel nuage pourrait bien venir assombrir mon ciel parfaitement bleu azur. Bien sûr, si je me doutais de ce qui allait se produire, j’aurais sûrement été beaucoup moins optimiste que cela.
Ce matin-là, je m’étais levé comme à mon habitude aux aurores. Comme on dit l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et c’est une maxime que j’avais pris soin d’appliquer tous les jours depuis mes 10 ans lorsque je n’étais qu’un petit cireur de chaussure dans la ville de Glasgow. Les temps avaient bien changé et à présent ma fortune se comptait en millions. Eh oui c’était bien là mon grand malheur. Si je m’étais retrouvé à Storybrooke ce n’était pas le cas de mon précieux coffre-fort. Je faisais donc tout ce qui était en mon pouvoir pour reconstituer ma précieuse fortune ce qui nécessitait énormément d’huile de coude. Mais je ne me décourageais pas pour autant. Comme je le dis toujours, il y a toujours un autre arc-en-ciel à découvrir !
Après quelques heures de travail, je consentis enfin à me relever pour me rendre dans ma cuisine. Cette chère Mamie Baba prenait toujours grand soin de préparer ma gamelle avant que je ne me rende à la banque. Elle savait ce que j’aimais mieux que personne et je savais que je pouvais compter sur elle pour qu’elle le fasse en dépensant aussi peu d’argent que possible. Tout guilleret, je me précipitais vers la porte d’entrée pour enfiler mon veston. C’est à ce moment-là que cela se produisit. Soudain, je sentis la terre trembler sous mes pieds et sans un réflexe incroyable de ma part, il failli bien briser un magnifique vase ming que j’avais découvert lors de l’un de mes chasses au trésor à travers le monde. Mais cela ne s’arrêta pas là et que je fis bientôt une vague d’encre noire envahir bientôt mon manoir. Comprenant que je n’allais pas réellement apprécier la suite des évènements, je saisis ma canne et la tins fermement dans mes mains. Qu’importe ce qui se passait, jamais personne ne me prendrait mon arme la plus précieuse.
Je compris très vite que mes intuitions étaient correctes. Je me réveillais alors dans un monde bien différent de celui que je côtoyais habituellement. La ville de Storybrooke avait disparu pour laisser place à une cité terriblement sombre où régnait une ambiance post-apocalyptique. Ce n’était clairement pas le genre d’endroits où l’on pouvait apprécier de prendre des vacances. Je me trouvais devant une grande bâtisse très obscure. Ce n’était cependant pas la seule chose étrange que j’y retrouvais dans ce paysage. Devant la porte j’aperçus très vite la silhouette de la jeune Kara. Un large sourire éclaira alors mon visage. J’étais très satisfait de croise un visage connu. La mine réjouie, je m’approchais alors d’elle et l’aborda presque aussitôt.
« Kara... toi aussi tu t'es retrouvée ici ?"
Elle semblait alors partager mon plaisir. Je remarquais alors qu’elle avait très certainement due être prise au saut du lit car la pauvre était encore en pyjama à ce moment-là. Je lui adressais alors une petite moue pleine de compassion.
"Oh merci Seigneur, je suis plus toute seule.", elle se dirigea alors vers moi. "T'as compris ce qu'il s'est passé toi ?"
Je soupirais alors lourdement, désespérant à l’idée de ne pas comprendre ce qui se passait. Je détestais ne pas savoir où je me trouvais et même si je possédais de grandes capacités d’adaptation, je ne pouvais pas vraiment dire que cette perspective me réjouissait.
"Je voudrais bien ! Cela nous permettrait peut-être de savoir qui nous a envoyé dans ce monde et comment en ressortir. Tu as croisé des gens d'ici sur ta route ?"
"Non, je me suis réveillée là. Je comprends pas ce qu'il s'est passé."
"Et apparemment on n’est pas vraiment les bienvenus."
J’en étais venu à cette conclusion en songeant qu’il devait bien y avoir une raison pour les résidents de cet édifice ne lui réponde pas. Ne supportant pas cette situation d’impuissance, je réhaussais mes manches et tentais de reprendre les devants.
"Bien si personne ne vient nous ouvrir la porte, on devrait peut-être l'ouvrir tous seuls."
Je lui adressais alors un clin d’œil encourageant pour la pousser à reprendre le dessus sur cette situation incompréhensible.
"Tu me donnes un petit coup de main ?"
"Je viens t'aider !"
Elle s’approcha alors de la porte et commençait à trifouiller la serrure pour l’ouvrir.
"C'est nul que je sois plus en possession de la télékinésie de lucy, elle nous aurait déjà ouvert la porte."
Elle me lança cela avec le sourire. De mon côté je ne pouvais que l’approuver. C’est certain que cela aurait été une bonne chose.
"C'est vrai que cela nous aurait bien été utile."
Un sourire malicieux éclaira alors mon visage au moment où je remarquais les fenêtres adjacentes.
"Mais tu sais quand on ne peut pas entrer quelque part il suffit de trouver un autre moyen."
Saisissant alors ma canne dans ma main et appuie sur un bouton qui la rend plus dur que l'acier. Je me dirigeais alors vers la fenêtre et brisais un carreau. Puis, passant ma main au travers, je finis par attraper la poignée et finit par l’ouvrir. Je me tournais ensuite vers Kara qui riait gentiment de ma manœuvre.
"tu m'étonneras toujours"
"Tu vois, c'est un jeu d'enfant ! Tu es prête pour une petite exploration ?"
"Ouais, je suis toujours prête pour une exploration !"
Elle me lança cette réponse fièrement en un signe positif de la tête. J’ignorais ce que nous allions y découvrir mais une chose était certaine, j’avais vraiment hâte de le savoir.
James D. Fauntleroy
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| Avatar : James Franco
« Hola vieil homme! »
| Conte : Mickey & Co | Dans le monde des contes, je suis : : Donald Duck
James était assis dans son rock in chair. Regardant ses vaches, paisiblement, sur le porche de sa ferme, il était en train de graisser sa vieille Winchester d’un air assez pensif. La veille, il s’était pointé au vernissage de la nouvelle BD de Dyson… Mais il avait aussitôt fait demi tour quand il avait vu Yen Sid. Son père adoptif, il ne le portait pas son coeur. Et de tous, il avait toujours été le plus rancunier. D’ailleurs, Donald grinçait des dents, tout en nettoyant l’arme. Peut être qu’une balle lui était destinée à l’intérieure ? Tout en fronçant les sourcils, James se rémora sa vie. D’abord, il avait eu son retour et le rachat de cette ferme, qui n’était pas passé inaperçu. Puis, certains de sa famille était revenu le voir, ici. Lui, n’avait pas eu le courage d’aller voir les autres. Il était comme ça, si les gens ne venaient pas à lui, il faisait très peu d’effort. Puis, il y avait eu Weenonah. Cette jeune femme avait un peu changé sa vie. Elle était devenue le rayon de soleil qui était là pour lui… Ca faisait du bien. Ca le sortait, de sa vieille routine. Toujours calme, elle savait l’apaiser… Pas comme…
Les trois canards étaient en train d’arriver, chacun sur une vieille mobylette de leurs couleurs respectifs. Ils avaient retrouvés ces trois machines à la décharge, et ils avaient décidé… De les retaper. Comme si cela ne suffisait pas, ils les avaient aussi modifier, de tel sorte à ce qu’elles puissent monter à 70km/h. James était souvent passé dans la grange, et il avait été content que les trois canards se soient lancés dans un projet comme celui là. Il aimait beaucoup les voir coopérer… Mais… Il n’aurait jamais pensé que ces trois petits idiots y arrivent. La mobylette dépassa les autres. Elle fit demi-tour autour d’un bidon dans la cour, et il manqua de se rétamer de tout son long. James se leva, et visa avec sa Winchester la mobylette bleue qui arrivait.
« LE PROCHAIN QUI DERAPE DANS LA COUR IL REJOINT LE PRESIDENT KENNEDY ! »
La bleue dérapa sous la menace, et s’empala dans une meule de foin. La verte, quand à elle, repartit dans un « BRRRRRRRRRRRRRRREEEEEEEEEE » sonore. La rouge, freina tellement fort qu’elle se renversa finalement tout en douceur sur le côté. La fête était finie. James baissa son fusil, surpris de cette réaction en chaîne. Mettant ce dernier sur son épaule comme s’il partait à la chasse, il descendit les marches du perron et leur jeta un rateau. Ce dernier manqua de peut la tête de Riri qui était revenu, avec sa mobylette qui faisait « plot plot plot. » il était assez fier d’être le dernier debout. « Bon sang, qu’est ce qu... »
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’une marée d’encre arriva. Ses yeux s’exorbitèrent. « A l’intérieur ! Vite ! »
Trop tard. Elle déferla sur les quatre canards. Quand il réapparut, il était seul, sans ses neveux. A la place, un homme se tenait devant lui. Il n’avait même pas fait attention qu’il était dessiné. Un rapide coup d’oeil lui fit voir qu’il était au bord d’une piscine. Sans ses neveux. Au centre de la piscine vide, un homme était étendu. Mais ce qui l’intéressait, c’était l’homme à côté de lui. Sans réfléchir, il leva la Winchester et dit : « Nom d’une pute, t’es qui toi ? Où sont les p’tits ? »
Le canon était à deux centimètres de son visage, il avait intérêt de donner la bonne réponse.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Je m'étais réveillé dans une situation un peu embarrassante. Oh, d'abord, j'étais fasciné par cet environnement dessiné, moi y compris. Mais le reste était embarassant.
Pour vous expliquer la construction des Trois Lunes artificielles de ma Bande Dessinée, vous devez imaginer un monde inversé. C'est une sphère mais toute la vie se concentre à l'intérieur. Une source de lumière varie au centre et se diffuse grâce à des tuyaux dans tous les quartiers de la Lune. A part ça, c'était comme un vrai monde bien que tout était à l'intérieur. Des villes organisaient la vie et la politique, ce qui impliquait un centre ville, des rues...
Et c'était au milieu d'une rue piétonne et commerçante que je m'étais retrouvé soudainement, face à la terrasse d'un restaurant, avec tous les habitants quatro-sélénites (le nom des habitants de la 4ème Lune) autour de moi qui me regardait avec surprise, choc, curiosité, méfiance et peur.
C'était normal, sur 4 Lunes, dont une naturelle, il n'y en avait plus que trois qui existaient et seulement deux encore aux mains des humains. La première, naturelle, était évidemment exposée à la lumière du soleil devenue noire et ses habitants ont été décimé par l'arrivée des créatures noires. Les autres Lunes, dont la vie était intérieure, était protégée de cette lumière noire et de ses monstres, mais une brèche a fait tomber la deuxième Lune, jusqu'à ce que les monstres ne saccage tous ses systèmes de sécurité et ne les mène à son explosion. La troisième et la quatrième existaient donc encore, et pour éviter toute entrée de lumière noire, aucune ouverture n'était réalisée. Ce qui impliquait aucune nouvelle arrivée.
Aussi, dans l'histoire que j'ai écrite, il n'y avait pas de magie. Le surnaturel était de mise avec un soleil de lumière noire qui avait donné naissance à des monstres, mais la magie comme nous la connaissons n'existait pas. Ce qui voulait dire que je venais de faire deux choses impossibles pour les gens autour de moi : j'étais un nouvel arrivant, débarquant ici par magie, dans une soudaine apparition.
J'aurais du savoir que ce pinceau allait m'apporter que des problèmes, maugréai-je entre mes dents.
Une vieille dame, qui gardait ses distances mais qui n'était pas aussi hostile que ce que je pouvais m'y attendre, même alors que j'étais l'auteur de son univers, m'adressa la parole. Grand Dieu... combien êtes vous ?
Je fronçais les sourcils. "Combien ?" Je ne suis pas le seul à être arrivé ici ?
J'aurais du m'y attendre, cela dit. A Storybrooke, la plupart des aventures, imprévues ou non, formaient des groupes. En comptant le fait que c'était le pinceau des toons qui m'avait mis dans cette situation, me piégeant dans un univers que j'avais dessiné, je pouvais supposer que j'allais retrouver ma famille.
La vieille femme pointa le centre-ville. Un jeune homme a atterri ici il y a quelques minutes, il a été emmené au Grand Château IV. On ne va pas tarder à vous emmener aussi... apparaître ainsi comme les créatures noires sur les autres mondes... c'est effrayant !
Le Grand Château était l'équivalent de la Maison Blanche ou du Palais de l'Elysée pour les Lunes. Je savais donc que c'était la direction de cette Lune qui avait pris en charge un des miens. Je ne savais pas vraiment si c'était une bonne chose. Pas besoin qu'on m'emmène, j'y vais moi-même. Merci, lançai-je avant de courir vers la ville en ignorant le regard de ceux qui m'avaient vu débarquer sans explications.
C'était incroyable de voir à quel point marcher dans les rues de cet endroit correspondait à tout ce que j'avais en tête en faisant les dessins. Tout l'environnement ressemblait à un cartoon, certes, mais dans les planches d'une BD il n'y avait pas tous les détails de la réalité. Ceux-ci ne s'imaginaient que dans l'imagination de l'illustrateur, et puisque j'étais plongé dans cet espace comme s'il était un vrai, tous ces détails s'y retrouvaient. Si la situation n'était pas aussi gênante, j'aurais pu m'arrêter, contempler, et passer un moment incroyablement satisfaisant.
J'arrivais cependant au Grand Château IV au bout de quelques minutes. Evidemment, la sécurité m'arrêta. Vous vous doutez qu'on ne pouvait pas rentrer au Palais de l'Elysée comme de simples visiteurs comme si c'était le Carrefour Market du coin de la rue. Ce bâtiment n'y faisait pas grande différence.
Vous devez me laisser entrer. Vous avez emmené ici quelqu'un qui est apparu mystérieusement ici... je suis avec lui !
Les deux agents se regardaient étrangement, hésitants. Votre nom ? me demanda l'un d'entre eux avant de se diriger vers son poste, certainement pour me chercher dans sa base de donnée. Un peu idiot, puisque je pouvais donner n'importe quel nom, mais me faire arrêter serait contre mon intérêt alors ils pouvaient se douter que c'était difficilement un mensonge.
... Lucky Sid. Je savais que Dyson Walters n'existaient pas dans cet univers, mais je n'étais pas forcément serein de donner mon véritable nom quelque part ici. Lucky était mon deuxième prénom, Sid était celui du Sorcier, bien que ça me faisait mal de revendiquer son nom comme étant son fils.
Il ne trouva pas mon nom ou ma photo comme prévue, et se décida à me fouiller pour voir si j'avais quelque chose de compromettant avant de m'escorter à l'intérieur du bâtiment vers les bureaux administratifs. On me fit attendre un moment, pendant qu'on discutait loin de moi, avant de me faire signe. Vous allez rencontrer la présidente Trivia Gold.
Trivia Gold. Présidente de la Quatrième Lune. Je retins mon sourire en me rendant compte que, ayant écrit l'histoire, j'avais un avantage considérable. Trivia était assez dure et allait certainement être d'une aide compliquée, mais je connaissais ses secrets. Je savais comment la pousser à m'aider.
Riri ?! Fis-je en entrant dans le bureau, et en reconnaissant la fameuse personne emmenée avant moi. Mon neveu, qui devait être avec Donald et ses frères, et absolument pas dans une Lune artificielle dessinée de la BD que j'ai écrite.
Onc' Dyson ! S'écria-t-il. Tant pis pour les noms.
Vous vous connaissez. Vous venez donc tous les deux du même endroit ? Demanda Trivia Gold. Ce... Storybrooke ?
Je regardais Riri du coin de l'oeil. Manifestement, il n'avait pas eu le même sens de la discretion que moi concernant nos identités et nos origines, puisqu'il avait eu le temps d'en raconter beaucoup sur l'endroit d'où il venait.
Présidente Gold, je sais que cette situation est étrange, mais nous devons retourner sur Terre. Pour pouvoir rentrer chez nous, il nous faut... finir l'histoire. C'est incompréhensible pour vous, mais c'est important, on ne vous demande qu'une chose, une navette, implorai-je alors.
Elle se posa confortablement dans son fauteuil et ne nous quittait pas des yeux. Il en est hors de question. Vous passerez une semaine en cellule de quarantaine le temps que nous nous assurons que vous ne portez pas la signature de la Lumière Noire sur vous. Ensuite, en fonction des résultats, nous déciderons où passerez-vous le reste de vos jours, mais cela se faire à l'intérieur de cette Lune. Aucune ouverture ne doit avoir lieu, le risque de la Lumière est trop grand.
J'hochais la tête négativement. Non, on peut partir sans problème ! Vos systèmes de sécurité sont fiables, dans quelques jours, vous aurez de la visite qui aura le potentiel de sauver le monde, et vous ne connaitrez aucun risque d'infiltration.
Elle détourna son regard, toujours aussi déterminée cependant. Vous ne vous rendez même pas compte que votre histoire tient du délire, cette histoire de canard, de peinture, de Storybrooke, de malédiction et maintenant de prédiction du futur... vous apparaissez au milieu de ma ville et vous voulez vous en sortir avec quelques délires ? Si vous ne voulez pas une cellule psychologique, ou une prison pour terroristes, vous feriez mieux de coopérer.
Je soupirais. J'allais devoir sortir la carte du secret. Vous devez nous aider parce que je sais où se trouve Phoebus Stronghold.
Elle frémit, fit les gros yeux et ramena aussi sec son regard vers moi. Riri également, mais d'un regard curieux, ne comprenant pas. Phoebus Stronghold était une légende, celle d'un garçon né du soleil quand il était encore jaune, qui serait l'espoir contre cette Lumière Noire. La plupart des gens n'y croyaient pas, les autres consacraient leur vie à trouver où se trouvait-il.
Je savais dans quel camp était Trivia. Et même si elle n'essayait pas de le retrouver, elle me croirait.
Comment pouvez-vous prétendre cela ? Que savez-vous de la véracité de cette légende ?
C'était à mon tour d'avoir un regard déterminé perçant le sien. Je sais qu'il existe parce que je sais que vous existez. Artémis Stronghold, grande soeur de Phoebus Stronghold. Trivia Gold n'est que le nom que vous avez adopté lorsque votre frère a disparu durant votre voyage en Inde, trois ans avant la transformation du soleil. Vous êtes arrivée jusqu'à la présidence de la quatrième Lune, sans jamais savoir ce qu'il était advenu de votre frère, et lorsque la légende est arrivée, vous avez toujours su qu'il existait. Vous avez même vu en cette légende l'espoir qu'il est encore en vie, même si vous ignorez tout de ses origines mystiques. Il aurait 10 ans aujourd'hui. Vous voulez le retrouver. Et je sais où se trouve-t-il.
Elle se leva d'un coup et demanda à ses agents de sortir de la pièce, laissant Riri et moi seuls avec elle. Qui êtes-vous ? Personne ne peut savoir ça.
Laissez-moi envoyer un message sur Terre. Vous refusez de nous faire confiance pour partir d'ici, alors vous verrez que j'ai raison plus tard, quand ce que j'ai raconté arrivera. Mais sur Terre, les héros destinés à sauver le monde ignorent où est Phoebus, je peux accélérer l'histoire en leur disant comment retrouver votre frère.
Elle resta silencieuse un moment, nous regardant avec une expression dure. Mais je savais qu'elle était déchirée de l'absence de son frère et qu'elle voulait savoir si elle pouvait le retrouver sain et sauf. Comment le retrouver ?
A Olympique, il y a une créature noire capturée, elle s'appelle Boris. Il est lié à Phoebus. Il faut libérer Boris pour pouvoir libérer Phoebus de là où il se trouve.
Bendy Williams
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Oh ! Alors ton idée pour m'arrêter c'est de mettre des collants ?
Je pensais qu'on allait sur Netflix mais si tu le demandes...
| Conte : Bendy & the ink machine | Dans le monde des contes, je suis : : Le Grand Bendy
Bendy resta quelques secondes de plus à se délecter de la souffrance de son vieil ami. Quelle jubilation lorsqu'un traître se retrouvait à vivre les pires tortures. Mais son calme fut bien vite brisé lorsqu'un homme osa l'interrompre dans sa contemplation. Qui plus est en pointant une arme dans sa direction. Etait-ce un habitant de ce sombre lieu ? Le toon savait bien que non. Lui savait parfaitement qui était la personne qui lui faisait face, mais lui ne soupçonnait même pas ce qu'il pouvait être. Quelle ignorance... Ne disions nous pas qu'il fallait être plus proche de ses ennemis que de ses amis ?
Le blond prit tout de même tout son temps pour dévisager l'ancien canard. Qu'allait-il bien pouvoir lui répondre ?
- Je suis un ami Donald. Tu devrais penser à poser cette arme avant de ne blesser quelqu'un. Nous ne savons pas encore ce que nous sommes venus faire ici et je n'ai pas envie de me gâcher le spectacle en répandant mon sang partout sur le bord de la piscine.
Il étira un sourire.
- De même que je n'ai aucune information concernant ta famille. Tu les as perdu en chemin ? Ou leur as tu tiré dessus ?
Était-ce réellement une manie de la part de ce toon de pointer ainsi une arme à feu sur le visage d'un inconnu ? Et c'était lui qu'on décrivait comme étant fou ? Au moins, il prenait le temps d'inspirer la crainte ou la confiance à ceux qu'il souhaitait tuer. Bon, il est vrai qu'il avait récemment fait une exception avec le parent d'une jeune fille très... intrigante mais elle s'était trop éloignée de lui. Elle l'avait légèrement forcé à commettre un tel acte de barbarie.
Étonnamment, Bendy ne se sentait pas en danger, les gens comme lui n'osaient jamais viser juste, ce n'était que du bluff. Ils leur fallaient une bonne raison pour appuyer sur la gâchette et ainsi exploser son cerveau en milles morceaux. Or il n'avait actuellement aucune raison valable en dehors de sa propre peur. Et puis dans le pire des cas, il pourrait se défendre avant même qu'il n'ait eu le temps de cligner des yeux. Lentement, il se prépara à la pire des situations et tenta de faire sortir son encre par le sol, l'atteignant par surprise si besoin. Cependant... rien ne se passa. Mauvais signe. Cela signifiait donc qu'il n'avait pas la possibilité d'utiliser ces pouvoirs dans ce monde dessiné ? Voilà une chose bien embêtante. Il espérait, si le chat noir connaissait encore la définition de ce mot, que sa première hypothèse soit juste, que tout cela ne soit qu'une intimidation de sa part.
L'agréable échange ne fut cependant que de courte durée. Un groupe, de personnes jusqu'alors inconnus aux yeux du blond arrivèrent armés jusqu'aux dents. A leur tête une femme, d'une apparence sans doute plus âgée qu'elle ne l'était réellement, aboyait des ordres concernant Boris. Tiens tiens, les choses bougeaient par ici. Bientôt, ce fut le duo improbable qui fut encerclé de toute part, tandis que d'autres rejoignaient déjà le centre de la piscine pour la créature noire.
- Je pensais mes informateurs rapides, mais finalement, la Maison Noire l'est encore plus. Malheureusement pour vous, vous êtes pris au piège. Cette chose est notre propriété.
Bendy, indécis sur l'attitude à suivre pour ne pas réellement se faire tuer, haussa les sourcils.
- J'ai l'impression de ne pas bien saisir la situation. De quelle Maison Noire parlez-vous? - Jouer les innocents ne marchera pas. Attrapez les. Ordonna-t-elle.
D'innombrables mains virent saisir les deux toons prit au piège. Ils auraient pu certes tenter de leur tirer dessus avec le Winchester, seulement ils étaient plus nombreux et risquaient de leur faire exploser la cervelle eux aussi plus rapidement que prévu. Décidément, tout le monde en voulait à sa tête aujourd'hui.
- Je ne connais pas les intentions de cet homme. Indiqua-t-il en désignant Donald d'un signe de tête. Mais une chose est sûr, je ne sais pas pour qu'elle raison je suis apparu ici. Madame, vous avez vu vous même qu'il pointait une arme dans ma direction. Nous ne sommes pas dans le même camp. Si un temps soit peu y a-t-il des camps à choisir ici. Je ne suis qu'un être apparu pas hasard au mauvais endroit au mauvais moment. J'appartiens à un lieu nommé Storybrooke. Et j'avoue ne pas savoir ce que je suis venue faire dans ce monde.
D'après les reportages qu'il avait vu sur le monde humain, enfin si les séries pouvaient se nommer être des reportages, annoncer une part de vérité était toujours plus avantageux. Encore plus s'il se dissocier de cet homme bien trop colérique.
- Vous pensez que je vais vous croire sur paroles ? - Ne pensez vous pas que je me serais rendu pour discret si je tentais de... kidnapper cette créature dans votre piscine ? Je n'aurais pas pris le temps de contempler et de m'exposer à si bonne vue de tous. - Cela pourrait tenir la route mais je n'ai aucun raison de vous faire confiance. - Je comprends, je ne ferais moi même pas confiance à de parfait étranger mais peut être avez vous un moyen de me tester ? Et si par la même occasion je pouvais savoir qui vous étiez et où je suis... - Vous êtes sur Olympique. Et je suis la cheffe de ce lieu. - Olympe ! Où mettons nous la chose ? Hurla un homme de main au loin. - Nous allons l'amener dans le grand hangar. - Et eux ? Demanda un autre, impatient de faire quelque chose qui échappait sans doute à tout le monde. - Nous allons les interroger.
Bien, au moins, il avait réussi à gagner du temps. Combien ? C'était à lui de jouer.
Les yeux bandaient tel un cliché de vieille série télévisé, le chat noir eut son bandeau de retiré lorsque son arrière trin se posa sur une chaise, visiblement bancale. La pièce était remplie de trophée et autres objets sportifs et ressemblait au bureau d'un professeur de sport, ou d'un entraîneur. En face de lui, Olympe l'attendait dans un fauteuil parfaitement ergonomique mais en piteux état.
- Bien. Nous allons commencer. Je vous conseille de faire attention à vos réponses. Déjà. Qui êtes vous ? - Mon nom est Bendy.
Kara Walters
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| Avatar : melissa benoist
Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
Ebenezer et moi eurent la facilité de pouvoir entrer à l’intérieur. Le vieil oncle tenait encore bien sur ses deux pieds, c’était même plus qu’une certitude. J’espérais juste qu’avec tout ça, nous n’aurions pas une mauvaise surprise. Je dois avouer que la première chose qui m’énervait, c’est que j’étais clairement en pyjama et que c’était pas la meilleure des situations qui soit mais bon, que voulez-vous, j’avais été embarquée en pyjama, j’allais rester en pyjama tant pis.
Nous avançâmes donc dans la maison. Elle ressemblait à l’intérieur à toute maison présidentielle, bien que je ne sois jamais allée dans une telle maison mais bon, j’en avais vu à la télé. Comme quoi, c’est utile Netflix. Bref, là n’est pas la question. Nous avançons doucement avant d’entendre des voix. Je m’avance et reste dans l’ombre, écoutant d’une oreille ce qui se dit, faisant signe à Oncle Picsou de venir vers moi. « J’ai entendu dire que y’a des nouveaux arrivants. » « Quoi mais c’est impossible. » énonça une jeune femme d’à peu près mon âge « et pourtant, ils ont capturés certains de ces personnages étranges. » ajouta une jeune femme présente.
Mais avant que je ne puisse entendre quoi que ce soit de plus, nous vinmes à recevoir un message de Dyson. Alors mon cousin se trouvait ici aussi ? Mais…Tous les toons étaient-ils là ? C’était la grande question à se poser. D’après lui, nous avions une créature à libérer pour pouvoir sortir de tout ce bordel. Mais comment faire ? Je me tourne vers Ebenezer. « Il faut qu’on aille se présenter, c’est sans doute la meilleure chose à faire. »
La seconde d’après, je sentais une arme dans mon dos.
« Vous êtes qui ?! » gromela un homme portant les atouts d’un agent de sécurité.
Je me mords les lèvres et respire longuement alors qu’il nous tient en joue tous les deux.
« Je m’appelle Kara et je vous jure on est des gentils ! » énonçais-je « On ne sait pas trop comment on s’est retrouvés là. »« Moi c’est Harrison Clavius, je suis plus ou moins le chef ici. Et c’est qui le vieillard avec toi ? »« C’est mon oncle. On vous veut aucun mal, on a juste trouver refuge ici. » énonçais-je.
Il nous fixe d’un regard interrogateur.
« Venez avec moi. » reprend ce dernier alors que je me tourne vers Ebenezer et commence à marcher derrière Harrison, suivie par l’ancien canard.
Ebenezer B. McDuck
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| Avatar : F**cking sexy Peter Capaldi <3
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Aussi longtemps que vous vivrez rappelez-vous
que le trésor le plus précieux sera toujours votre famille !
| Conte : Intrigue Toon | Dans le monde des contes, je suis : : Scrooge McDuck ou Balthazar Picsou
Pénétrer dans cette maison fut réellement un jeu d’enfant. Normal lorsque l’on a vécu autant d’aventure que moi rien ne pouvait résister et bien évidemment rien ne me faisait peur. J’étais prêt à affronter tous les dangers qui se dressaient sur ma route et j’étais bien certain qu’il en allait de même pour la jeune Kara. De plus, je savais qu’elle non plus ne manquait pas de ressources. Elle serait un allié de poids dans cette quête qui nous guiderait hors de cette aventure. Il ne restait plus qu’à accomplir cette mission improvisée qui nous avait littéralement sorti de notre train-train nocturne.
Les lieux étaient terriblement sinistres et je n’appréciais guère d’évoluer dans cet environnement hostile. Malgré tout, je ne perdais pas notre objectif des yeux et lorsque des voix s’élevèrent au loin un mélange de méfiance et de rassurement m’anima. Un léger rictus aux lèvres, je tentais l’oreille pour entendre les propos qu’ils échangeaient. Après quelques minutes d’attende Kara me proposa d’aller leur parler. J’hochais alors de la tête, affirmant ainsi mon soutien à cette initiative qu’elle souhaitait prendre. Après tout, rien dans leurs paroles ne laissait sous-entendre qu’ils représentaient un danger d’aucune sorte. Demeurant tout de même assez méfiant, je serrais légèrement ma canne me tenant prêt à agir si jamais son intuition n’était pas la bonne.
Fronçant légèrement les sourcils lorsque l’homme belliqueux en face de nous osa me traiter de vieillard. Je ne changeais d’ailleurs guère d’attitude au moment où Kara souligna que j’étais son oncle. Pour moi, ma famille s’arrêtait à Donald et au reste de ma bande. J’avais beaucoup de peine à adhérer à cette notion de grande famille des toons même si je respectais la plupart des membres qui en faisaient partie. A cette réflexion, je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine. Si je me trouvais là, il n’était pas exclu que cela était également le cas pour les membres de ma famille. Est-ce que Donald et les enfants étaient en sécurité à Storybrooke ? Nous avaient-ils suivi dans cette drôle d’aventure ? Cette question me trottait encore dans la tête alors que nous suivions le pas de Clavius.
Soudain, nous pûmes entendre un bruit sourd au loin d’un vase tombant sur le sol. Immédiatement, je vis Clavius se tourner dans sa direction. Il devait sans doute suspecter l’arrivée d’un autre importun et il ne s’y trompa pas. Doucement, je vis un jeune homme familier s’approcher de nous se voulant tout innocent. Il s’approcha alors de moi, un sourire ravi aux lèvres.
« Oncle Picsou, je suis trop content de te voir ! »
« Fifi ? Alors toi aussi tu as atterri ici ? »
« C’est qui encore lui ? »
« Ne vous inquiétez pas Clavius, il s’agit de mon petit-neveu. Je vous assure qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. »
La dernière de mes remarques fit légèrement pouffer de rire le caneton. Il est vrai que mes petits neveux étaient loin d’être sage. Fifi avait toujours été le casse-cou de la bande et même s’il n’avait pas toujours l’intention de nuire à quelqu’un, je savais qu’il ne serait pas le dernier à se battre si le besoin s’en faisait sentir. En fait, chacun de mes petits neveux semblaient avoir hérité d’un de mes traits de caractère. Fifi lui c’était son courage et son goût de l’aventure. Je finis par lui adresser un petit air supérieur qui voulait bien sûr signifier qu’il avait intérêt à se tenir à carreaux tendis que nous tentions de sympathiser avec nos nouveaux « amis ».
Je finis donc par m’approcher de la jeune femme blonde qui accompagnait Clavius. Je souhaitais recueillir des informations et elle semblait bien plus abordable que lui.
« Pardonnez-moi mais pourrions savoir ce qu’est cet endroit ? A première vue on dirait le bâtiment de la Maison Blanche en un peu plus… »
« Noir ? C’est effectivement le cas. Avant que l’apocalypse ne s’abatte sur nous, j’en étais d’ailleurs la présidente. »
Je la regardais avec des grands yeux, quelque peu surpris par ces révélations. Puis, reprenant le cours de notre conversation, je tâchais d’explorer le sujet plus en profondeur.
« Que s’est-il passé exactement ici ? Pourquoi tout semble aussi bizarre ? »
« Comme je vous le disais… il s’agit de l’apocalypse. Durant ma présidence, j’ai eu l’occasion d’entendre parler de beaucoup de scénario alarmiste sur la fin du monde. Mais rien ne nous préparait à voir le Soleil devenir soudainement noir. Cette lumière a détruit beaucoup de forme de vie pour en créer de beaucoup plus dangereuses et toxiques. Ce sont des créatures que nous essayons de combattre à tout prix. »
« Etes-vous les seuls à avoir pu vous en sortir ? »
« Regardez, vous pouvez en juger par vous-même ! »
Suivant du regard l’endroit qu’elle pointait du doigt, je pu constater la présence d’un petit groupe d’individus. Ils étaient rassemblés par clan et par famille et ils nous regardaient comme des bêtes curieuses. Je sentis un frisson m’envahir à l’idée que ces personnes étaient peut-être les seuls survivants de cette horrible catastrophe dans cette ville des plus peuplées des Etats-Unis.