« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
HRP - Je vais faire une histoire assez flou pour nous permettre de pas faire d’incohérence, mais si tu veux faire plus détaillé n’hésite pas.
Alec en avait un peu ras le cul …. D’abord, on était venu lui demander s’il vendait de la drogue, la réponse était oui … mais au vue de la tête des policiers en civil, il se doutait qu’il ne parlait pas de sa petite quantité … alors il avait répondu non … ensuite il avait appris que des gens avaient été pris à cause de la drogue … super … il s’en fou lui… Ce n’était pas son problème … Son commerce de drogue était plus petit que son commerce de cul … et le sexe ne se vendait plus aussi bien … vous suivez ?
Donc, il avait appris que la police avait trouvé une quantité de drogue conséquente dans un hangar quelque part … de tout évidence … la police pensait que c’était lui qui l’avait caché là, à l’aide de ses « complices » si Alec avait des complices, ce n’était que dans l’imagination fertile des policiers … Lui il n’en avait pas … et comptait pas en avoir en faite … Cependant après quelques jours, il reçu un message privé. Disant que s’il voulait sa came, il devait venir la chercher à une adresse … Non mais … Les gens ils devaient ingérer le fait qu’il n’avait rien à voir la dedans …
Décidant qu’il était tant … Il se prit de passion pour la décoration d’une porte … OK OK C’était pas le temps de ça, mais bon. Il finit par partir, en jean, en chaussette, sans chaussures, et en débardeur blanc moulant, vers l’adresse indiqué, avec la ferme intention d’expliquer qu’on lui pétait les couilles, et que c’était pas lui…
Arrivé dans le terrain vague, il ne trouva personne … personne … mais un trampoline abimé trainé et il se mit dessus pour se mettre à sauter. S’amusant à faire des figures digne d’un enfant de 10 ans. Au bout d’un moment, il se mit à hurler.
- Y a quelqu’un ? Je sais que je suis en avance, mais j’ai pas que ça à faire en faite. C’est pas moi, je peux repartir et oublier mon numéro …. Cependant si vous ne le voulez pas je pense que je reviendrais pour prendre le trampoline, je trouve ça super marrant et en plus il est pas si abimés que ça.
Si le début était hurler, la suite était parlé alors qu’il inspectait le contour de l’objet pour réfléchir à comment le ramener jusqu’à chez lui ….
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Rafael Adler
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Tu te trompes de personne... Et ça a le mérite de m'ennuyer au plus haut point.
Sa journée aurait pu frôler la perfection - tout était au rendez-vous pour se faire : le beau temps, un planning calme et dégagé, ses parents qui étaient partis tenter de raviver la flamme quelque part, loin d'ici... Il n'en avait cure, cela ne le regardait pas, et les rapports plus que cordiaux qu'il conservait avec eux n'étaient que purement intéressés, rien de plus. Rien d'urgent ne requérait sa présence, alors il s'était habillé de manière décontracté : un hoodie ample, un simple jeans sombre. Il ne s'était même pas donné la peine d'enfiler une paire de chaussures : comme il ne comptait pas quitter son loft, il traînait en chaussettes, noires elles aussi. Pour l'heure, il était installé confortablement dans son sofa, une tasse de café bien chaude entre les mains, ne regardant qu'à moitié un programme télé sans réel intérêt... Mais cela avait le mérite de faire un peu de bruit, et donc de lui donner l'illusion de la compagnie. Pour lui, c'était amplement suffisant et bien moins fatiguant qu'une véritable présence humaine.
Il aurait peut-être pu se rendormir un peu - son sommeil était toujours agité, partagé entre les réminiscences d'une vie qui lui avait échappé du fait d'un soir noir, et les restes d'une vie seulement rêvée - mais le destin en décida autrement : il fut tiré de sa torpeur par le bruit de la sonnette, qui résonna allégrement dans l'appartement tout entier. Un soupir déjà exaspéré lui échappa : il n savait pas qui avait eu la riche idée de venir le déranger... Mais cela lui déplaisait déjà. Pendant un instant, il envisagea la possibilité de faire le mort, de prétendre que personne ne se trouvait ici, avant de se rappeler de la télévision qui tournait encore, offrant un brouhaha diffus facilement perceptible depuis le couloir. C'était ennuyant... Mais cela ne suffisait pas à le motiver pour se remuer. Il lui fallut une série de coups secs donnés sur la porte pour le décider totalement : son invité mystère ne semblait pas d'humeur à lâcher l'affaire pour l'instant, ce qu'il regrettait amèrement... Il se résolut enfin à reposer sa tasse sur la table basse.
Sans bruit, il se dirigea vers la porte d'entrée, la déverrouillant sans se presser pour... Tomber nez à nez avec... John. Ou James, il ne se souvenait plus vraiment... Toujours est-il qu'il s'agissait d'un des flics véreux qu'il avait sous sa coupe, et que sa présence ne présager rien de bon... Il réprima son envie de lever les yeux au ciel, préférant esquisser un léger sourire qui n'avait rien de cordial.
« Et bien... Quelle surprise de vous trouvez ici. Il marqua une pause, avant de reprendre. Et que me vaut l'honneur de votre visite ? »
Il ne lui proposa pas d'entrer : il n'en avait pas l'envie, et il n'en voyait pas réellement l'intérêt non plus. Peu importe ce qu'il avait à lui dire, l'affaire pouvait très bien être réglée en quelques minutes. L'officier lui fournit un rapide résumé : de la drogue en quantité importante avait été retrouvée dans l'un de ses entrepôts. Un petit malin s'était sûrement dit que la cacher parmi ce qui semblait être des vieilleries au premier coup d’œil devait être une excellente idée... Et, en soi, ce n'était pas totalement erroné : il possédait plusieurs bâtiments imposants et identiques, une cachette idéale pour des voyous à la manque, et si la came était repérée ils étaient au moins sûr que la chose ne leur retomberait pas dessus. Manque de chance, ils étaient tous sous étroite surveillance, et quelques membres des forces de l'ordre, peu scrupuleux, ne manquaient jamais de venir lui faire un rapport en cas d'intrusions ou d'événements suspects. Les bandes peinaient à révéler l'identité des suspects, mais ses collègues et lui avaient quelques idées... Et c'est comme ça qu'il se retrouva en possession de l'identité et de l'adresse d'un certain Alec Sacabeu, dealeur à la manque. Lorsqu'il referma la porte, il ne put s'empêcher de souffler et de se pincer l'arête du nez : l'affaire n'avait pas encore commencé qu'elle le fatiguait déjà...
__________
Trois jours plus tard, il se préparait pour faire la connaissance de ce charmant Monsieur Sacabeu. Il ne savait pas réellement s'il pouvait compter cela parmi ses rendez-vous d'affaire, mais ce n'était pas une raison suffisante pour lui faire négliger sa tenue : après tout, les vêtements offraient la possibilité de marquer les esprits tout en révélant une position importante ou des moyens abondants... Il n'allait donc pas cracher dessus, même s'il avait su rester sobre ; il n'allait pas non plus prendre le risque de gâcher ses plus belles tenues alors qu'il se rendait sur un terrain vague... Avisant l'heure, il constata qu'il était un poil en avance, ce qu'il rectifia lorsqu'il demanda à l'un de ses chauffeurs de le mener au lieu-dit...
Lorsqu'il quitta le véhicule, il congédia le conducteur d'un simple geste de la main avant de se mettre à marcher : il n'était qu'à une centaine de mètres de l'endroit, et il avait encore tout son temps...
«... pas moi, je peux repartir et oublier mon numéro …. Cependant si vous ne le voulez pas je pense que je reviendrais pour prendre le trampoline, je trouve ça super marrant et en plus il est pas si abimés que ça. »
La tirade lui fit froncer les sourcils : même s'il lui manquait le début, le reste était... Étonnant au possible. Et, bon sang, pourquoi parlait-il d'un maudit trampoline... ? Lorsqu'il arriva au centre de ce qui était une décharge illégale, le spectacle qui s'offrit à lui était désolant au possible : un homme, plus âgé que lui, était en train de... S'amuser sur ce jouet d'enfant... ? C'était surréaliste au possible. Ça, et sa tenue débraillée : à croire qu'il avait saisit les premières affaires qui lui étaient passées sous la main, et qu'il en avait oublié des éléments comme... Les chaussures, par exemple. Et la veste, aussi : il ne faisait définitivement pas assez beau pour se contenter d'un simple débardeur...
Enfin. Il allait passer outre. Il fallait qu'il reste calme - il avait réellement du mal à imaginer cet inconnu en un espèce de baron de la drogue, et commençait sérieusement à douter de l'efficacité de ses hommes... Il se racla doucement la gorge pour signaler sa présence, avant de prendre la parole.
« Monsieur Sacabeu, je présume ? ... Je suis Rafe Adler, c'est moi qui vous ai donné rendez-vous ici. J'aurai quelques questions à vous poser, si cela ne vous dérange pas. ... Même s'il me semble que vous aviez commencer à y répondre sans même m'attendre. Et... Est-ce que vous pourriez descendre de ce trampoline deux minutes, s'il vous plaît ? »
Les rebonds qu'il effectuaient encore et encore menaçaient de lui faire tourner la tête, en plus de l'agacer prodigieusement. Il prit une longue inspiration : cette entrevue s'annonçait déjà des plus... Éprouvantes.
HRP : Comme je te l'ai déjà dit, tout était parfait pour moi ! J'espère que ma réponse te plaira ! Si jamais tu as du mal à lire a cause des couleurs, n'hésites pas à me le signaler et je modifierai tout ça au plus vite !
Alec Sacabeu
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Alec était plus occupé avec le trampoline qu’avec un éventuel ennemi… Déjà, il avait le cul propre, au figuré comme au sens propre … Il n’avait rien à cacher sauf une petite plantation de drogue dans un coin de la forêt … mais certainement que personne ne s’arrêterait sur une si petite quantité de plantes … Il n’avait donc … absolument pas peur … ou alors était il trop blasé pour avoir peur ? Peut être un peu des deux … dans tous les cas… Le trampoline l’intéressait plus que l’homme qui s’approchait …
Il se pencha … ou essaya… fit une petite roulade en avant, puis fini le cul par terre pour faire un sourire à l’homme qui venait d’arriver. Décidant que le sol était une zone assez intéressante pour y poser son fessier il resta là alors qu’il analysait les informations données pour en faire des informations cohérentes… Alec, tout comme Nick, était en faite très malin, et il était plus doué que la moyenne des gens, mais il ne faisait aucun effort pour le montrer ou l’entretenir…
- Yep. Tu peux m’appeler Alec. Tout le monde le fait. Et je suis descendu… Mais tu ne dois pas réellement connaître les biens faits de l’amusement… Tu as l’air d’avoir un cul serré … bah je ne vais pas te critiquer, j’en connais tellement que je sais que même si j’essaie de te dérider tu vas me faire une tête à la Preminger …
Il se releva alors en faisant un saut pour être à la hauteur de l’homme … regardant le terrain vague il finit par soupirer comme … un cheval ? Il en était un après tout, et ça amusait ses frères alors bon… mauvaise habitude, que la plupart des femmes trouvaient sexy… il cherchait plus à comprendre la gente féminine…
- Je suis là pour cette histoire de drogue à la con, non ? Parce que bon ce n’est pas que, mais si j’aurais voulu cacher quelque chose je ne serais pas allé le mettre à panpaoune schnock… Puis pourquoi je le cacherais chez toi ? Je te connais ? Si j’ai couché avec ta femme sache qu’elle m’a payé c’est pas moi le fautif !
Parce que ça arrivait qu’il couche avec des femmes déjà marier … et que les hommes n’apprécient pas réellement la balade … Quoi que certains préfèrent regarder … aller comprendre encore une fois … L’humanité le dépassait parfois… lui qui n’avait aucun plaisir au sexe n’en avait pas moins pour le respect et il continuait de tutoyer l’homme sans se prendre la tête …
HRP – Les couleurs sont très bien :D
Rafael Adler
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Tu te trompes de personne... Et ça a le mérite de m'ennuyer au plus haut point.
L'étrange individu auquel il avait affaire semblait avoir un curieux sens de l'humour et du timing : il ne lui laissa pas le temps d'achever entièrement sa phrase pour descendre du trampoline d'une façon peu... Orthodoxe. Visiblement, s'installer à même le sol ne lui posait aucun souci, et la manière qu'il eut de répondre - tout en finesse, cela va de soi - l'exaspéra au plus haut point, même s'il n'en laissa rien paraître. Dans ce genre de situation, il était préférable de rester neutre. Au moins jusqu'au moment d'avoir le fin mot de l'histoire, après, il n'en aurait plus rien à fait de cet Alec.
Peut-être faisait-il face à une pile électrique faite homme, puisque l'autre ne semblait pas capable de tenir en place plus de cinq minutes : déjà, il se remettait debout vivement, avant de soupirer exagérément. Soit, Rafe n'était plus à une excentricité supplémentaire...
« Je suis là pour cette histoire de drogue à la con, non ? Parce que bon ce n’est pas que, mais si j’aurais voulu cacher quelque chose je ne serais pas allé le mettre à panpaoune schnock… Puis pourquoi je le cacherais chez toi ? Je te connais ? Si j’ai couché avec ta femme sache qu’elle m’a payé c’est pas moi le fautif ! »
Il acquiesça à la première partie de sa tirade - au moins, il n'y avait pas de quiproquo sur ce point en particulier... - avant de froncer les sourcils en entendant le reste de sa tirade. Non mais... Qu'est-ce qu'il allait chercher, lui, encore ? Il souffla doucement, avant de prendre la décision d'en avoir rien à cirer. Après tout, il avait obtenu confirmation, certains de ses hommes n'étaient pas des lumières et semblaient se confondre en recoupements hâtifs et erronés, il n'avait donc plus grand chose à faire en ces lieux.
... A moins que. Il eut un geste d'apaisement - autant pour le faire ralentir dans le flot de paroles qui s'échappaient de ses lèvres que pour le rassurer - avant de reprendre la parole.
« Je vois. Il y a donc eu erreur sur la personne, et j'en suis désolé. Je peux t'affirmer que nous ne nous connaissons pas le moins du monde... Puisque l'autre semblait apprécier davantage le tutoiement, il n'avait aucun mal à s'adapter. Néanmoins, j'aurai autre chose à te demander : connais-tu des personnes qui tireraient un avantage quelconque de te voir tomber pour ce genre d'histoire ? Tu as parlé de maris trompés... Penses-tu que l'un d'entre eux soit aussi fourbe pour mettre en place une mise en scène de ce genre ? »
Il n'avait pas pris le temps de vérifier le passé de ses hommes, d'une part parce que cela ne l'intéressait pas le moins du monde - leur vie privée leur appartenait, du moment qu'ils ne fassent pas foirer ses opérations... - d'autre part, au vu du défilé incessant d'anonymes qui œuvraient pour son compte, cela serait chronophage au possible. Mais les événements présent semblaient lui intimer de s'y mettre sous peu, pour éviter une autre mauvaise surprise de ce genre...
Alec Sacabeu
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Alec n’y allait que rarement par quatre chemin … il n’avait pas le temps ni même l’envie de se prendre la tête à tourner autour d’un pot déjà dévisser … il n’avait rien fait de mal … Bon sauf ce qu’il faisait de mal … mais en gros général, il était plutôt innocent dans ce qu’il faisait … il laissa donc l’homme seul juste de son innocence avancée.
Alec savait que le commerce de sexe était rentable dans d’autres lieux qu’ici …. Peut être était ce SB qui avait un manque de personne frustrée ? Ce qu’il pouvait dire en tout cas que même si son commerce là est en baisse …. Il n’était pas non plus nul … il avait souvent des contrats … des petits contrats, une nuit, une journée, derrière les coulisses d’un café …bref…. Il n’était pas l’homme le moins abordable … et son expérience n’était plus à faire pour dire la vérité. Il eu un rire.
- Quelqu’un qui voudrait me faire tomber ? Moi ? Mais non. S’il y a quelqu’un qu’on a voulu faire tomber ça serait toi. Moi je vends ma petite plante, et je ne suis pas si important que ça. Et pour les maris trompés, je n’en sais rien. Ce sont leurs femmes qui me paient pour s’amuser un peu, je leur demande pas leur livret de famille.
Ouais parce que quand il faisait ça, il ne vérifiait pas vraiment ce genre de détail … il s’en fichait un peu de pourquoi les femmes, ou les hommes, avaient besoin de compagnie charnelle … il faisait, on le payait, il partait … Maris jaloux il y a déjà eu, mais ça finissait toujours plus mal pour la femme que pour lui… il n’était qu’un gigolo c’est tout.
- Tu penses que c’est pour ça que tu m’accuses ? Quelqu’un voudrait que tu me règles mon compte ?
Il eu un petit tic, le genre qui veut dire « oh ça me rappelle quelque chose »… son boss serait certainement pas compte d’apprendre qu’un autre le manipule pour avoir vengeance. Alec finit par hausser les épaules …
- Tu veux que je t’aide à trouver si quelqu’un te manipule ?
Rafael Adler
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… Ou peut-être devait-il apprendre à déléguer. A sélectionner quelques-uns de ses partenaires les plus fiables et les plus compétents, apprendre à leurs faire confiances et les laisser s’occuper de certains aspects de son business, dont les ramages s’étendaient comme autant de tentacules, témoins de l’importance de ses affaires. Enfin, il aurait tout le temps d’y repenser, mais l’expérience qu’il subissait à l’heure actuelle était amplement suffisante pour le convaincre de revoir complètement son fonctionnement - chose qu’il n’avait jamais pris la peine d’envisager depuis son inclusion dans l’entreprise familiale.
Le rire de l’homme en face de lui le tira de ses prévisions et lui fit froncer légèrement les sourcils : il n’avait pas réellement l’impression d’avoir dit quelque chose d’hilarant alors… Que lui arrivait-il encore ? Au moins, il n’eut pas besoin de l’interroger à ce sujet puisque les explications vinrent d’elles-mêmes : il ne se voyait pas comme étant suffisamment important pour que quelqu'un ait la réelle envie de le mettre dans une situation si… Délicate. Ses informateurs s’étaient vraiment foirés sur toute la ligne… Si l’on partait du principe qu’il disait bel et bien la vérité, qu’il ne tentait pas de couvrir ses activités et de sauver sa peau. Néanmoins, quelque chose dans son regard le faisait douter de cette dernière possibilité : une lueur trop honnête, trop… Franche. Quelque chose qu’il ne voyait quasiment plus dans son entourage depuis bien des années déjà. La chose manqua presque de le déstabiliser, mais habitué qu’il était à masquer ses émotions, ce fut presque imperceptible.
Pour donner le change, il acquiesça calmement à la question qu’on lui posa.
« C’était ma piste principale mais… Si tu ne vois personne en position de faire une telle chose, je suppose que ça tombe à l’eau. C’en devient une idée caduque et risible. Il eut un petit sourire. Et ce n’est pas moi qui t’accuse directement, je ne fais que suivre les infos que l’on m’a données. Il observa les ongles de sa main droite pendant un court instant, comme s’il réfléchissait, avant de se recentrer sur la présente situation. ... Dans ce cas, je suppose que je te dois des excuses. Si tu es d’accord pour me pardonner, cela m’arrangerait. »
Tout ça n’était que des paroles en l’air - mais son vis-à-vis n’avait pas à le savoir. Une demande qui paraissait faussement sincère. Qu’il obtienne ou pas ce semblant de rédemption, cela ne l’empêcherait pas dormir ce soir. Il avait commis des actes hautement plus graves par le passé, alors ça… C’était digne d’un enfant de chœur : après tout, des accusations erronées étaient bien l'apanage des chamailleries enfantines... Loin et indignes de figurer dans ses préoccupations premières. Mais il supposait que c’était toujours agréable d’afficher un visage ouvert et repentant, histoire d’inspirer un semblant de sympathie - dont il se fichait tout autant, mais cela finissait invariablement par faire baisser la garde de son adversaire… Même s’il ne savait pas encore si cet Alec méritait vraiment ce titre. Seul l’avenir le lui dirait.
Mais l’homme qu’il avait en face de lui semblait empli de surprises : jamais il ne se serait attendu à une telle déclaration venant de sa part… Et - à son grand dam - il ne put s’empêcher de paraître sincèrement étonné par l’offre qu’on venait de lui faire. Et cela l’embêtait. Pour se donner une contenance, il choisit de se passer une main dans les cheveux, et de prendre un air pensif… Qui finit par être remplacé par un curieux sourire, presque moqueur.
« Cela m’a tout l’air d’être une proposition qu’une personne désireuse de me manipuler ferait… À condition que tu travailles pour cette personne. Quelque chose me dit que je devrai plutôt me méfier, probablement un reste d’instinct mais… Je dois avouer que tu m’intrigues, tu n’es pas le genre d’individus que j’ai l’habitude de côtoyer, et ce changement apporte presque un… Vent de fraîcheur, si l’on veut. Alors j’accepte. »
Son sourire ne cessa pas d’être empli de malice, mais la situation venait tout juste de prendre un tour bien plus intéressant que par le passé… Lui donnant l’impression, au final, que sa journée ne serait pas perdue.
Alec Sacabeu
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Alec ne pouvait pas se douter que sa rencontre avec monsieur balai-dans-le-Q allait faire un quelconque changement en lui… Après tout, lui cette rencontre ne lui apporterait qu’un trampoline dans le jardin, et des idées pour l’utiliser … Mais il n’avait rien à modifier dans sa manière de faire … si les hommes n’étaient pas contents que leur femme vont voir ailleurs, et paient même pour ça, il fallait être plus doué au pieu, c’est tout. Il sourit alors en observant l’homme qui était venu lui parler de cette affaire, dont il n’avait rien à faire … Peut être lui aussi devrait il faire attention à la jalousie de ses pairs… Mais ce n’était pas ses oignons…
- Pardon mon gars. L’idée aurait été bonne si c’était quelqu’un d’autre à ma place. Mais je gagne plus ma vie avec mon corps qu’avec le peu d’herbe que je vends.
Ce qui était vrai … ses finances étaient meilleurs en tant que strip teaseur, et plus si argent que l’inverse … l’herbe lui laissait le joie d’offrir des livres à ses frères, mais ça n’allait pas bien loin …
- Je te pardonne même si tu t’en balances. Tu devrais te détendre de temps en temps tu sais. Tu sembles tendu comme un string, et crois moi, ça peut finit par péter ces choses là …
On ne posera pas de question sur les vetêments, ou leur absence justement, qu’il avait déjà dû avoir dans sa longue vie … si ses souvenirs avaient bien plus originaux que la réalité, n’empêche que le sexe en uniforme, ou avec des tenues étranges, ça pouvait avoir des cracs…. Surtout avant la scène finale… combien de fois sur scène un tissu avait craqué avant que la personne ne l’enlève… cela cassait un peu le rythme de la danse … mais c’était une autre histoire. Il ne pensait pas l’homme sincère, mais encore une fois, ce n’était pas grave. La sincérité se perdait comme les clés de voitures. Ça se dépose dans un mensonge et se perds. On la retrouve de temps en temps, ou alors on en achète d’autres et on change la serrure par autre chose… Alec avait l’impression que les hommes hors la loi de cette ville avait tous un fantôme de mensonge accroché à leur dos… il n’aimait pas ça .. voilà pourquoi il suivait Preminger. Dans ses mensonges, il était bien le plus honnête des gens malhonnêtes. Il fit un râle.
- Ou une personne voulant te manipuler, ou une ne voulant plus se trouver dans tes petits papiers. C’est pas que j’adore nos rendez vous secrets, mais sans être payer, je vais vite commencer à ne plus venir. Je suis une nouveauté donc ? C’est la première fois que je te rencontre aussi, alors je suis bien d’accord avec toi.
Il lui tendit sa main officiellement alors qu’il fit un sourire simple …
- Je suis Alec Sacabeu, ou Hervé pour les intimes. Je suis plein de surprise, et bah tant que tu ne manges pas de steack de cheval devant moi, je ne deviendrais pas violant.