« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 Nowhere to run ♦ VAIANA

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Hänsel S. Fürstenberg
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________________________________________ 2020-05-07, 13:28


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"Samedi 25 avril 2020, 23h15. Je me trouve au port de Storybrooke. Ca fait quatre heures que je fais semblant de pêcher pour ne pas attirer l'attention. Je commence sérieusement à me faire chier."

La voix du jeune homme n'était qu'un murmure qui s'élevait dans l'obscurité, dégageant autant de lassitude que d'agacement. Il s'était installé sur un muret le long du ponton principal et ses pieds se balançaient mollement dans le vide. La patience n'était pas l'une des vertus dont il était doté (si il en avait seulement une seule) et il avait hésité à de nombreuses reprises à lâcher ce poste de couverture qu'il avait prit plus tôt dans la soirée pour simplement aller boire dans un bar en attendant que la nuit tombe vraiment. Mais Hänsel était également un acharné prêt à faire des sacrifices pour arriver à ses fins. Plusieurs jours plus tôt, il était déjà passé à côté de son objectif en faisant une intoxication alimentaire à cause d'un mauvais kébab qu'il avait acheté pour passer le temps, et il était hors de question qu'il rate son coup une nouvelle fois et reproduise la même erreur. Là, il ne faisait rien, c'était bien plus sage et réfléchi. Et c'était long.

Alors il restait là à enregistrer tous ses faits et gestes sur un petit magnétophone qu'il trimballait partout. De temps en temps, les ronflements de Jean - son pote pêcheur qui lui avait prêté l'imperméable vert canard qu'il portait actuellement - se faisaient assez bruyants pour qu'il puisse les entendre d'ici,alors que le vieux marin se trouvait pourtant dans sa barque à plusieurs mètres de là. Il ne comptait même plus le nombre de soupirs qu'il avait laissé échapper, avant que l'alarme de son téléphone ne se mette à sonner. C'était le signal.

D'un bond immédiat, le jeune homme se redressa et rabattit la capuche de son manteau caoutchouteux sur ses cheveux bouclés en désordre. Les lampadaires étaient quasiment tous éteints et il était tel une ombre dans la nuit, invisible, silencieux, parfaitement en osmose ave...

"Merde !" lâcha-t-il plus fort que nécessaire en faisant un vacarme impossible, sa jambe ayant cogné un tas de caisses que des pêcheurs avaient dû laisser traîner en fin de soirée et qui s'étaient bruyamment écrasées au sol.

Il sautilla quelques secondes sur un seul pied, étouffant sans succès tous les jurons qu'il avait envie de prononcer.

"J'ai été distrait par le passage d'une mouette, mais tout va bien. Rien de cassé." annonça-t-il une fois son semblant de calme retrouvé à son enregistreur toujours en route, caché dans une poche avant à hauteur de sa poitrine. D'un point de vue extérieur, il avait probablement l'air complètement barge. "Je suis en chemin pour rejoindre CuteKiller120 au point de rendez-vous. S'il me pose un lapin je promets de faire de lui un civet... C'était une blague je préfère préciser, au cas où on retrouverait ce message chez moi un jour parce qu'il a été tué dans un coin de rue ou je sais pas quoi. Quoi que si ça se trouve je serai le coupable mais dans tous les cas je nierai !"

Cela dit, CuteKiller était un pseudo bien pourri, de son point de vue. Evidemment il ne jugeait pas les gens sur leur choix d'identité secrète. Juste un peu. C'était quand même vraiment pourri.

Ca restait le seul contact viable qu'il avait dans le domaine des ventes pas très nettes du coin, il devait s'en contenter. Il l'avait trouvé sur internet, forcément sur des sites pas très légaux, en galérant pendant des semaines pour réussir à gagner la confiance de ce revendeur particulier qui avait bien voulu convenir d'une rencontre. Pour se mêler à ce milieu et réussir à atteindre sa cible, il n'avait pas vraiment le choix. D'un geste assuré, il sortit une paire de lunettes sombres de l'une de ses poches pour venir la poser sur le bout de son nez avant d'atteindre les coins sombres des docks. Là, personne ne le reconnaîtrait. Il se racla même la gorge et émit quelques bruits test pour voir s'il arrivait à la rendre plus grave qu'elle l'était naturellement. Au pire, ne pas parler, ça donnait aussi un air mystérieux, ça pourrait le faire.

Au détour d'une allée, quelques lueurs se firent enfin remarquer. Il ralentit le pas et observa tout d'abord de loin les tonneaux desquels s'élevaient des flammes qui venaient illuminer de rares silhouettes. Pas plus de quatre personnes se trouvaient dans le périmètre. Certains fumaient, d'autres riaient, on aurait presque pu croire que c'était une soirée feu de camp banale, si ce n'étaient que leur look sombres et leur regard transperçants auraient mit relativement mal à l'aise n'importe quelle personne saine d'esprit. Hänsel, lui, estima juste qu'il n'aurait aucun problème à les neutraliser si jamais les choses tournaient mal... sauf si certains trichaient avec des petits sorts de faibles, réflexion qui lui arracha par réflexe une grimace. Il n'avait pas pu ramener son arbalète avec lui, mais il restait néanmoins armé. Il faudrait plus qu'une petite incantation pour l'effrayer.

"Badboy27 ?" l'interrogea une voix enrouée qui donnait l'impression d'être en train de muer tandis qu'il s'était enfin rapproché assez près du petit groupe éparpillé, d'une posture droite et démarche mécanique.

Il hocha la tête une unique fois. Il optait finalement pour la technique du silence. C'était classe. Et il avait même sourit légèrement en coin, sa tête restant malgré tout juste assez baissée pour qu'on ne puisse distinguer son expression, à l'entente de son propre alias. Ca lui allait franchement super bien.

"Tu t'es cru dans un film gros ?" se moqua alors ouvertement l'adolescent (c'en était clairement un, à voir sa tête de plus près) en dévoilant toutes ses dents tandis qu'il se mettait à ricaner. "J'avais peur que tu sois un flic sous couverture, on se méfie depuis que le Sauvageon a été envoyé à l'hosto par une rouquine le mois dernier... mais t'as juste l'air d'être un débutant."

Il se prenait pour qui celui-là ? C'était un morveux qui... le dépassait d'une tête, ok, peut-être, mais tout le monde avait pas la même croissance et ça voulait pas dire qu'il avait le droit de lui manquer de respect pour autant ! Hans émit un très léger grognement, de contrariété principalement, et dans l'espoir que cette réaction plutôt agressive calme les ardeurs du mineur. Rien à faire, il ne faisait que pouffer de plus belle et les autres s'y mettaient aussi.

"T'es venu tout seul ?" interrogea un deuxième auquel il manquait... les deux sourcils ?

Le chasseur baissa légèrement ses lunettes pour voir plus clairement le visage de l'inconnu, qui en effet avait fait l'erreur monumentale de raser tous les poils qui se trouvaient au-dessus de ses yeux. Ca lui donnait une expression étrange. Et c'était moche.

"Jamais j'oserai l'épilation intégrale perso."
fit-il remarquer sans même le contrôler, toussant légèrement par la suite pour faire oublier cette observation qui risquait d'être mal prise.

"Oh putain encore un porteur du Covid-19..." grommela le 3ème individu d'un air blasé, adossé à un tonneau, en tirant sur sa cigarette.

CuteKiller secoua sa tête avant de s'éloigner quelques secondes et de revenir avec une malette en métal des plus suspectes. Voilàààà on entrait dans le vif du sujet.

"Tu voulais quoi déjà mec ? J'ai de quoi te faire un remède si t'as le cancer, mais je crois que c'était un autre truc qui t'intéressait. Un filtre de je sais plus quoi ?"

Hänsel hocha uniquement la tête. Encore. Et il se rendit compte que ça ne répondait pas à la question. Alors il le fit une nouvelle fois, tout en jetant des regards autour de lui en commençant clairement à en avoir marre de ce stratagème. Traquer quelqu'un en faisant ça bien, c'était chiant.

"Ce mec est un cas."

... C'était peut-être vrai. Mais il essayait juste de gagner du temps. Parce que ces gars, au fond, il s'en foutait, même si il se faisait la promesse intérieur de revenir les voir et de les forcer à arrêter leur petit trafic à la con. Peut-être en cassant un bras, une jambe ou une colonne pour vraiment marquer le coup. Ce n'était ce soir pas sa priorité. Il visait un plus gros poisson (pour rester dans le domaine de la pêche, histoire d'être cohérent).

Il savait qu'elle viendrait ici. Elle pouvait pas faire l'effort de se pointer plus vite qu'il puisse enfin se défouler avec un peu d'action ? Il l'avait vu à plusieurs reprises se rendre dans cet endroit, et pas pour acheter de la farine pour faire des cookies. Elle allait se pointer. Il le savait, il le sentait. Et il allait la prendre en flagrant délit sans le moindre problème, cette saleté de sorcière.


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________________________________________ 2020-05-08, 19:39


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▼۞▼

Perchée sur une caisse en hauteur, surplombant les docks, j'avais vu tout le sketch qui s'était joué en contrebas. Mes vêtements noirs me permettaient de passer inaperçue dans la nuit, et j'avais enfoncé la capuche de mon sweat-shirt sur la tête afin d'avoir moins froid.

Badboy27 espérait impressionner la bande de gros bras en se donnant un air de conspirateur mystérieux, mais il avait seulement réussi à s'attirer leurs moqueries. Un amateur.

Cela faisait plusieurs jours qu'il me pistait. Il n'était pas du genre discret, ce qui m'avait facilité la tâche pour anticiper sa venue jusqu'aux docks. Prévisible. Méthodique. Affligeant. J'avais tôt fait de cataloguer cet individu. Il me suivait fréquemment en pensant être parfaitement indétectable. J'espérais sincèrement qu'il travaillait en freelance, car s'il bossait pour quelqu'un, cette personne devait être aveugle ou stupide.

Il n'empêche que j'ignorais pour quelle raison il me pistait de la sorte. S'agissait-il d'un détective ? Ou plutôt d'un gars du gang de Seattle, ceux que j'avais fourni d'une manière inhabituelle et inavouable pendant que j'étais là-bas ? Il n'avait clairement pas leur envergure. Ces types-là avaient quelque chose d'inquiétant, du genre à vous faire changer de trottoir quand vous croisiez leur regard. En tous cas, malgré son manque de professionnalisme, il m'intriguait. Pourquoi en avait-il après moi ? Que me voulait-il ?

Je n'avais toujours pas vu à quoi ressemblait clairement mon stalker, car il prenait des précautions presque maladives à rester à couvert ou à cacher son visage. Au moins, un degré d'intelligence subsistait dans son cerveau. Quand on fait ce genre de job, mieux vaut être prudent. De lui, je connaissais uniquement sa stature -plutôt carrée quoique assez petit en taille- et des boucles noires qui dépassaient de son col de veste.

Le moment était venu de faire les présentations en bonne et due forme. Aussi je me levai et descendis de mon perchoir en quelques secondes, escaladant les caisses avec habileté et souplesse. Sur le dernier mètre, je sautai et atterris sur mes pieds, presque accroupie.

"Qu'est-ce que c'était ?" lança Cutekiller, aux aguets.

Ses sbires s'agitèrent, prêts à en découdre en dégainant crans d'arrêt, flingues et poings américains. On se serait cru dans un jeu vidéo réaliste après activation du mode 'baston'. La bande de blaireaux...

"Tout doux, les gars. Ca n'est que moi." fis-je d'un ton clair et blasé à la fois.

Je me redressai et levai les mains en l'air pour prouver ma bonne foi. Les types restèrent méfiants mais finirent par baisser leurs armes quand leur boss me reconnut :

"Mary Jane. On se demandait si tu allais venir."

Son ton était condescendant, comme s'il trouvait très drôle qu'une nana s'adonne au marché noir. Aucun d'entre eux ne me prenait au sérieux, et je ne leur demandais pas. Honnêtement, je me fichais bien de ce qu'ils pouvaient penser, du moment qu'on pouvait faire affaire. Ils ne me connaissaient que par le biais de mon nom d'emprunt, que j'avais trouvé très amusant (Mary Jane étant l'une des nombreuses appellations de la marijuana). Je baissai les bras et demandai, levant sèchement le menton vers CuteKiller :

"T'as la marchandise ?"
"T'as le pognon ?" rétorqua-t-il sur le même ton.

Dur en affaires, celui-là. De mauvaise foi, je sortis une petite liasse de billes de ma poche de jean. Je les dépliai et les lui tendis.

"Cinquante. Comme on avait dit." fis-je, catégorique.

Il voulut les prendre mais je serrai davantage ma prise sur les billets verts.

"La marchandise." lui rappelai-je, aussi condescendante que lui.

CuteKiller émit un rire caverneux, de très mauvaise augure.

"Elle veut m'imposer ses conditions. Vous avez vu, les gars ?" s'esclaffa-t-il.
"Tout ce que je veux, c'est le foie de chèvre et la poudre de mandragore que je t'ai commandés." articulai-je lentement, en le fixant malgré l'obscurité.

Tous les mecs, à l'exception du stalker, éclatèrent de rire. Je ne le sentais pas, mais alors pas du tout.

"Tu crois qu'on n'a pas compris l'embrouille ?" fit CuteKiller.

Je fronçai les sourcils, indécise. Le boss perdit tout sourire tandis qu'il poursuivait :

"Toi et ta copine, vous feriez mieux d'augmenter le tarif."

Je jetai un bref coup d'oeil à Badboy27. Ma copine ? Un vague sourire passa sur mon visage, amusée par ce surnom qui venait d'achever ses dernières doses de virilité.

"Perso, je l'aurais plutôt appelée Lopette." répliquai-je avec une moue. "Sérieux les gars, vous pensez vraiment que je bosse avec lui ?"

Je laissai échapper un soupir exaspéré.

"Je garde ça en acompte." lança CuteKiller en tirant davantage sur les billets. "Et toi, tu vas être très gentille avec nous."

De sa main libre, il effleura le dessus de la mienne, qui tenait toujours l'argent avec acharnement. Son geste provoqua un frisson d'angoisse le long de mon échine, mais je restai de marbre.

"Je suis sûre que t'as pas l'air d'un sac quand t'as plus rien sur le dos." ricana-t-il. "Voilà mon tarif. On s'amuse un peu, et ensuite je te donnerai ce que tu veux."
"C'est beau de rêver." maugréai-je.

Il me donnait sérieusement envie de gerber. Ne trouvant pas d'autre alternative, je lui collai un coup de pied dans le genou. Il lâcha aussitôt les billets en gueulant un juron et se retrouva par terre, à tenir sa jambe endolorie.

"CHOPEZ LES BORDEL ! VOUS ATTENDEZ QUOI ?"

Ses sbires semblèrent aussitôt se réveiller et s'élancèrent vers nous. L'esprit en alerte, j'hésitai entre les affronter et m'enfuir. Ils étaient nombreux. Une chance sur deux de réussir. A moins de me servir de mes pouvoirs, mais l'issue risquait d'être aléatoire. Je ne les contrôlais pas encore assez bien. Je fis quelques pas en arrière quand je remarquai que le stalker n'avait pas remué d'un orteil. Il était pétrifié par la peur ou quoi ?

Par bonté d'âme, je le secouai par la manche en m'écriant :

"Bouge ! Tu veux finir en charpie ?"

Ca m'aurait contrariée qu'il meurt avant que je découvre ce qu'il me voulait et/ou qui l'envoyait.

Le tonnerre gronda au loin et bientôt, un éclair zébra le ciel, me dévoilant le visage de l'inconnu une fraction de seconde. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il avait le nez au milieu de la figure. Ses traits étaient parfaitement symétriques, à tel point que ça n'en était pas naturel. Avait-il fait de la chirurgie esthétique pour parvenir à ce résultat ? Cette question stupide me traversa l'esprit tandis que le gang au grand complet se précipitait vers nous...


CODAGE PAR AMATIS



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________________________________________ 2020-05-11, 22:14


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Si il avait bien évalué la situation et la conversation qu'il n'avait suivi que d'une oreille, trop occupé à fusiller de son regard perçant la nouvelle arrivante (même si avec sa capuche et le manque de lumière il ne voyait pas super bien non plus), les choses étaient en train de lentement se mettre à déraper. Et cette observation digne d'un détective de haut niveau - qu'il était à l'évidence - se confirma lorsque les avances de CuteKillerPasSiCuteQueCa commencèrent à être un peu trop abusives. En vérité, il ne comprenait pas le délire de ce gars à vouloir essayer de tenter une expérience trop intime avec une sorcière, parce qu'elles avaient tendance à le dégoûter personnellement. Qui lui disait qu'elle n'avait pas un organisme différent de ceux des humaines canons qu'on pouvait trouver dans les bars ? Ou encore qu'elle n'avait pas les mêmes rituels que les mantes religieuses à manger le corps de ses amants une fois satisfaite ? Ou alors... Bon, non, clairement si il y avait bien une chose qu'il détestait presque autant que les nanas qui faisaient du vaudou ou des potions pendant leur temps libre, c'était les pervers.

C'était pour cette raison que malgré le début d'agitation et la promesse de violence qui se profilait, Hänsel était resté immobile à dévisager l'homme à présent à terre. Elle avait un bon coup de pied, il prenait note. Même si il ne comprenait pas trop pourquoi elle ne s'était pas contentée d'une petite malédiction vite fait prononcée et encore moins ce qui la poussait à vouloir fuir la scène à présent, à moins qu'elle ait envie de se la jouer innocente en cachant ses pouvoirs à la plèbe. Il tourna sa tête en sentant la pression exercée sur son imperméable et resta un instant abasourdi par tant de culot de la part de cette jeune femme. D'où elle se permettait un tel contact ? Elle cherchait à l'envoûter par une incantation chelou ou par télépathie ? Suspicieux, il grimaça et détourna les yeux de sa chevelure impressionnante (elle trichait forcément en utilisant des concoctions pas très nettes pour qu'elle soit aussi divine) en ramenant son bras vers lui pour échapper à la vilénie de cette Mary Jane.

"Chochotte." décida-t-il plutôt de la juger sans vergogne, en ponctuant cette pensée d'un ricanement amusé.

C'était qui la lopette maintenant ? Certainement pas lui, fuir face au danger n'avait jamais été son genre même quand cela restait l'option la plus sûre. Après tout on a qu'une vie, autant la rendre aussi palpitante que possible ! Un coup de feu tiré par l'un des copains du dealer en chef marqua le départ officiel des hostilités tandis qu'un autre tenait fermement son arme blanche en se ruant dans sa direction. Un grondement résonna au même instant dans le ciel à peine étoilé et cette énergie faisant soudainement vibrer l'air autour d'eux arracha à Hans un sourire plus que galvanisé.

D'un mouvement vif, il se pencha en avant et chargea son agresseur qui était prêt à l'atteindre pour faire usage de la force de l'impact à son avantage. Si il était moins imposant en hauteur que son opposant, il avait davantage de masse, ce qui lui permit au moins de prendre le dessus l'espace d'une seconde et d'éviter que la lame aiguisée ne vienne lui trancher la gorge. A cheval au-dessus de l'homme qu'il venait ainsi de mettre à terre, il tordit son poignet et le fit claquer contre le bitume avec un léger cri de victoire en voyant le couteau être lâché et projeté hors de portée - pour l'instant en tout cas. Le bruit distinctif du cliquetis de l'arme à feu en train d'être rechargée lui fit cependant relever la tête et grogner de frustration, tandis que son adversaire émettait de nombreuses plaintes aigues et de gargouillements indistincts à cause de la douleur que devait lui procurer sa main cassée.

Se redressant tout en administrant un dernier coup à celui au sol pour bien l'assommer - sur lequel était en train de crier le chef fragile qui pleurnichait en tenant son genou - il s'apprêtait à bondir sur le tricheur au petit calibre, mais sa vision fut soudainement brouillé alors qu'il distinguait le canon être pointé en sa direction. Un tir fut à l'évidence tiré, si il se fiait au cri involontaire de surprise qu'il laissa échapper tandis qu'il reculait sous la force du choc. Son épaule s'était presque déboîtée et sa main vint se poser à l'endroit où la balle venait de rentrer, près de son biceps droit, sans qu'il ne sache si elle était sortie de l'autre côté.

"ESPECE DE GROS TOCARD !" s'exclama-t-il comme un gosse frustré après avoir perdu à une partie de petits chevaux.

Sa tête avait tourné à 180° et il commençait à avoir quelques vertiges, pour être honnête. Il cligna plusieurs fois des yeux, sentant un picotement parcourir sa mâchoire avant de réaliser que sa joue le brûlait atrocement. Une nouvelle blessure à rajouter à son palmarès qui ne cessait de s'allonger ! Sans avoir le temps de réagir, le même phénomène se reproduisit au niveau de sa gorge cette fois, ce qui lui fit relever la tête en l'air, sa capuche retombant mollement dans son dos tandis que des gouttes d'eau venaient se loger dans ses yeux en le faisant geindre de protestation.

Un goût de fer s'installait à l'intérieur de sa bouche, lui faisant deviner que ses lèvres devaient avoir été bien amochées par les chocs aux sonorités métalliques qu'il venait de recevoir. Encore un qui ne savait pas se servir de ses simples poings et qui usait de stratagèmes pour frapper les autres... quelle bande de lâches. Relevant son bras encore intact pour se protéger d'un prochain coup, Hansel recula vivement de deux pas et jeta un coup d'oeil en direction du sol - tout en marmonnant à cause de l'élancement qui torturait la moitié de son visage et de son corps, son oeil ayant des difficultés à scruter nettement l'environnement qui l'entourait. Un éclat lui indiqua ce qu'il désirait et, d'un seul élan, il fonça et attrapa la lame abandonnée. Il aurait peut-être dû faire attention et ne pas s'auto-entailler la paume en l'empoignant trop brusquement mais ce n'était qu'un détail.

Il avait pivoté rapidement, prêt à assouvir son envie sanguine de lancer sa nouvelle arme telle une fléchette en pleine tête de celui qui l'avait défiguré, mais il mit un certain temps à distinguer clairement la scène qui lui faisait face. Le gars au poing américain était essoufflé et si Hansel le fixait d'un regard enragé, l'autre débile était trop occupé à traîner son pote assommé plus loin pour y prêter attention. Quant au CutePasCute, il avait tout simplement disparu tout comme l'homme au pistolet.

"Késkispasse ?" articula péniblement le jeune homme mit sur pause en plein mouvement, complètement sonné et indécis face à cette fuite qu'il n'espérait plus.

Est-ce qu'il les avait trop impressionné ? La ligne de sa mâchoire était violacée, sa pommette gonflée, sa bouche tuméfiée, son menton rougie par les nombreuses coupures disgracieuses et la couleur sombre de ses iris ressortait encore davantage du côté de son oeil blessé à chaque nouvel éclair qui venait les illuminer. Sans oubli que son imper commençait à être imbibé par le sang qui s'échappait de la plaie de son bras. Cela dit il avait toujours autant de charisme même en étant ravagé, donc il pouvait comprendre qu'il en imposant trop pour ce groupe. Cette pensée le fit éclater de rire. Un rire étrange, qui faisait mal aux oreilles, puisqu'il était aussi joyeux que perturbant, en raison des grognements de douleur qui accompagnaient sa gaieté et qui venait le faire grimacer.

"C'est ça fuyeeeez bande de lâches !" chercha-t-il à s'exprimer sans être certain que son message soit très compréhensible, parce qu'il avait beaucoup de mal à vraiment ouvrir la bouche pour parler.

Il pouffa à nouveau, sans manquer d'adresser un autre message à l'adresse de son enregistreur ressemblant à : "encore une victoire pour Fürstenberg" - tout en gémissant en même temps en raison de sa mâchoire endolorie. Sa main serrée autour de sa blessure par balle, il n'en semblait pas moins confiant ni inquiété, tandis qu'il dévisageait à présent la seule personne qui était toujours présente dans son périmètre proche. En plus de ses cheveux, elle devait tricher pour sa taille. C'était pas naturel d'être aussi grande pour une nana. Même si d'accord, sa soeur aussi le dépassait, mais c'était un détail qu'il trouvait frustrant. Il se sentait diminué. C'était pas cool.

"T'aurai pas pu lancer une boule de feu ou une attaque hydrocanon quand même. T'as servi à rien." lui lança-t-il, le front plissé et l'air dédaigneux, en l'étudiant de haut en bas sans aucune gêne. En toute objectivité, elle était quand même mieux foutue qu'un pokémon il devait l'admettre. "Je suis grave déçu. Même pas tu te transformes en dragon je suis sûr..."

Son gros projet c'était de pouvoir un jour arrêter Maléfique ou une de ses congénères et de faire un tour à dos de gros lézard comme Jon Snow, avant de mettre hors le dragon hors d'état de nuire, comme Jon Snow aussi. Alors forcément il avait espéré que celle-ci serait la bonne, comme à chaque fois, mais non. Ca devait être une sorcière apprentie de bas niveau. Il s'en contenterait. Ce serait plus simple à gérer, certainement. Il essayait de réfléchir à la meilleure façon de la mettre hors d'état de nuire, mais il n'était finalement qu'un simple être humain qui souffrait le martyr même si il ne le montrait pas. A la limite il pouvait toujours la kidnapper et l'emmener chez lui pour l'enfermer dans la cave jusqu'à ce qu'elle avoue, sauf que c'était risqué et que Gretel ne serait pas contente. Vraiment pas contente.

"S'il te plaît vire les petites lumières qui tournent autour de ta tête par contre sinon j'te jure je vais vomir..."
ordonna-t-il presque en sentant sa tête se pencher d'elle-même vers l'avant, comme si elle commençait à devenir trop lourde pour qu'il parvienne à la porter.

C'est lui où le sol tanguait, en plus ? Ses oreilles sifflaient également, à moins que ce ne soit le bruit strident des sirènes de voiture de police qui s'élevaient au-dessus de la pluie et du tonnerre qui étaient trop agressifs. Il se disait bien que le décor était étrange, à être illuminé à intervalles réguliers par des lueurs tantôt rouge tantôt bleutée.

"Siri, appelle le 911. Ou Chouquette. Ou les deux." somma-t-il alors son enregistreur, indécis, sans comprendre son absence de réponse dans un premier temps. "Allez j'promets de plus t'insulter s'tu le fais..."

Il insistait, les yeux rivés sur sa poche où se trouvait son mini-magnétophone, sans grand succès. Il était un peu trop à l'ouest pour comprendre que cet objet n'avait pas cette fonction intégrée, contrairement à son portable qu'il avait stupidement laissé sur le petit bateau de Jean.

"J'commanderai bien une pizza aussi."

C'est que tant d'activité ça ouvrait l'appétit, en plus de lui avoir ouvert le bras. Même si là, manger quoi que ce soit s'avérerait compliqué puisqu'il n'arriva pas même à faire un pas sans perdre l'équilibre et se retrouver à genoux au pieds de l'autre sorcière comme s'il la suppliait. C'était pas du tout le cas. Il allait pas lui demander de l'aide, jamais de la vie, il était tellement chanceux qu'il s'en sortirait tout seul. Même si, clairement, cette petite crise d'hypoglycémie qu'il sentait venir en plus de sa perte sanguine imprévue, c'était un combo qu'il aurait été ravi d'éviter.

"D'habitude j'suis badass vraiment." marmonna-t-il comme une ultime tentative de garder une contenance face à sa cible du moment.

Quoi que, cette position de faiblesse pourrait être un sacré avantage pour lui par la suite. Elle n'allait jamais se méfier de lui. Elle allait le prendre pour un raté. Et lui allait pouvoir admirer son physique sans problème en faisant la pauvre petite chose fragile qu'elle prendrait en pitié, puis ensuite l'enfermer dans une cellule et la mettre au bûcher sans qu'elle ne le soupçonne une seconde d'être capable d'une telle chose. C'était un bon plan. Qu'il n'avait pas prévu, mais qui était bon quand même !


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________________________________________ 2020-05-18, 18:33


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▼۞▼

Chochotte ? J'avais haussé un sourcil à ce surnom. Il ne me connaissait vraiment pas bien pour me cataloguer de cette manière. De toute évidence, il avait passé son temps à très mal m'espionner. Ce qui confirmait sans surprise qu'il n'était qu'un amateur. D'une certaine façon, c'était rassurant : ça ne serait pas trop difficile de s'en débarrasser. Face à un pro, j'aurais eu beaucoup de mal.

Croyait-il vraiment passer pour le gars super courageux en restant campé sur ses positions ? Il était plutôt super inconscient. Un coup de feu retentit non loin. Aux aguets, j'étais prête à prendre les jambes à mon cou, mais c'était sans compter un des gars qui avait profité de mon hésitation pour se ruer vers moi.

Je le laissai s'approcher suffisamment pour qu'il se croit en position de force, ça me laissait le temps d'analyser ce que j'avais à disposition. La lame du couteau qu'il tenait en main brilla dans la lumière d'un nouvel éclair, en même temps qu'une de ses dents en or. Pouvait-on faire plus cliché que ça ? Je n'avais rien à portée de main qui aurait pu me servir d'arme. Il allait falloir que je me débrouille.

Je me mis en position d'attaque, les poings levés, ce qui fit sourire mon agresseur.

"Je vais prendre un sacré pied à te découper le visage."
assura-t-il.
"Fais pas de promesses que tu peux pas tenir." rétorquai-je, exaspérée mais concentrée malgré tout.

Un second coup de feu retentit, me faisant sursauter. Je jetai un bref coup d'oeil vers BadBoy27 qui titubait. Il avait été touché, mais ça ne l'empêcha pas de se ruer de nouveau dans le combat. Il se battait avec un mélange de panache et de stupidité. C'était assez impressionnant, à sa manière.

Fascinée, j'en oubliai brièvement mon ennemi pour l'observer. Subitement, je me ressaisis et constatai que mon agresseur avait été happé par la contemplation de mon stalker, lui aussi. Il cligna des yeux et poussa un grognement pour se ruer de nouveau sur moi. J'évitai le coup porté au visage en me baissant rapidement. Dans le même laps de temps, je tournai sur moi-même, étendis la jambe, et fauchai les siennes. Il chuta lourdement dans un cri de surprise.

"Tu t'y attendais pas à celle-là, hein ?"
fis-je, goguenarde.

"Je vais te..."

"Oui oui." coupai-je tout en lui donnant un coup de pied en pleine tête.

Cette dernière heurta violemment le trottoir mouillé. J'espérais que ça allait le sonner pendant plusieurs minutes. Je n'aimais pas user de la violence mais parfois, c'était nécessaire.

Je levai les yeux vers BadBoy27 qui... avait nettoyé toute la zone pendant ce temps. C'était peut-être une sorte de Terminator ? Je constatai vite qu'il n'était pas insensible à la douleur, car il chancela brusquement. Sa capuche s'était enlevée durant le combat et ses cheveux longs étaient plaqués sur son visage en lui donnant des allures de chien abandonné.

Les deux derniers gars détalèrent face à la folie combattive du stalker tandis que je continuais de le fixer d'un air médusé sous la pluie battante. Ensuite, il se mit à parler à sa veste. Il avait un sérieux problème.

Malgré la pénombre, je discernais sans mal qu'il avait sacrément morflé. Son visage ressemblait à un Picasso de mauvaise qualité. Pas de bol. Je m'étais rapprochée afin d'imprimer chaque détail de lui dans mon esprit, mais ça ne serait pas pour aujourd'hui.

Il délirait complet : il m'accusait de ne pas avoir lancé de boule de feu ou de m'être transformée en dragon pour l'aider.

"En plus c'est con, j'ai oublié mon balai à la maison."
dis-je, ironique.

Il avait fumé quoi avant de venir ?

Mon corps se raidit instinctivement quand j'entendis les sirènes de police au loin. BadBoy27 recommença à parler à sa veste avant de tomber à genoux devant moi, au comble de l'épuisement.

"C'est pas vrai..."

Je me mordis les lèvres tout en tirant sur les manches trempées de mon sweat-shirt. L'averse s'était calmée. Il ne tombait plus que quelques gouttes par-ci, par-là.

Le stalker risquait d'y rester. En tous cas, ce qui était sûr, c'est que je n'allais pas attendre que les flics me cueillent. Deux voitures s'arrêtèrent sur les quais. Les sirènes se coupèrent, mais les gyrophares continuèrent de m'aveugler à moitié. Je plissai des yeux. Mon cerveau fonctionnait à cent à l'heure. Une idée, il me fallait une idée... et vite !

Mon vélo était garé derrière une grosse caisse, sur les docks. A moins de dix mètres, si mon estimation était correcte.

Les flics descendaient déjà de leurs véhicules. Ils n'étaient que deux et se trouvaient relativement loin. A cette distance, ils ne pouvaient voir mon visage.

"LES MAINS EN L'AIR ! Allez, plus vite que ça !" s'écria l'un d'eux.

Chacun s'était placé de manière à se servir de la portière ouverte comme d'un bouclier potentiel, si jamais nous leur tirions dessus.

Les mains en l'air... Ok, j'allais obtempérer. Après tout, c'était eux qui demandaient.

Je levai les bras mais au lieu d'orienter les paumes vers le ciel, je les dirigeai vers le sol. Je me concentrai tout en essayant de ressentir la terre sous le mètre de béton. Ressentir la nature comme Hypérion me l'apprenait régulièrement. Ca n'était pas facile. Et ça risquait toujours de partir en cacahuète.

Des vibrations. Tout d'abord, je crus qu'il s'agissait du tonnerre. Je redoublai de concentration, mes mains tremblant légèrement.

"Pas d'entourloupe !"
lança un des flics, prêt à tirer.

Un nouveau tremblement plus profond résonna sous nos pieds. Les vibrations se firent plus intenses quand brusquement, une sorte de roulis remonta des profondeurs de la terre et cassa le béton. Les voitures s'enfoncèrent dans le goudron fracturé, tels deux mastodontes vaincus tandis que les flics cherchaient à les sauver -l'un d'eux se cramponnait désespérément à la portière pendant que l'autre tombait dans le trou qui continuait de se former.

"RICK ! RICK VIENS M'AIDER !" appelait ce dernier.
"ATTENDS SHANE Y A LA TITINE QUI SE BARRE !"
"MAIS MOI AUSSI JE TOMBE RICK !"

Wow. Ils en tenaient une sacrée couche. On aurait dit deux amants maudits en plein naufrage. Passé la seconde de perplexité, je m'élançai vers les caisses énormes derrière lesquelles était planqué mon vélo. Le sol tremblait toujours mais plus je m'éloignais de l'épicentre, plus cela devenait diffus. J'espérais que le tremblement de terre allait s'arrêter de lui-même, car je n'avais pas spécialement envie de séparer Storybrooke en deux.

Tandis que j'enfourchai mon vélo, je fermai brièvement les paupières et inspirai profondément pour apaiser mon esprit comme Hypérion me l'avait enseigné. A mon grand soulagement, les vibrations sous mes pieds diminuèrent peu à peu. La terre retrouvait sa quiétude.

J'ouvris les yeux, prête à détaler en quatrième vitesse, quand je remarquai que BadBoy27 me barrait la route. Un haussement de sourcil fut ma seule réaction. Il n'en menait pas large à chanceler comme il le faisait. Son bras était rougi de sang et son visage en était également barbouillé. La pluie n'avait pas nettoyé ses plaies, preuve qu'elles étaient profondes et sérieuses.

"Bouge !" ordonnai-je.

Je pouvais le contourner mais je craignais qu'il ne fasse quelque chose de profondément stupide, comme de chercher à me plaquer au sol malgré son état préoccupant. Il avait l'air du genre casse-cou dans le pur style suicidaire. Je ne voulais pas finir à l'hôpital, car cet endroit me mènerait forcément à la case psychiatrie puis à la case prison, étant donné l'herbe sagement rangée dans la poche ventrale de mon sweat, emballée dans un sachet plastique. La tôle, très peu pour moi. L'asile encore moins. Je n'étais peut-être pas la plus équilibrée du monde, mais j'estimais que je n'avais pas besoin d'aide. J'avais diminué les doses de psychotropes. Je me gérais seule, à ma manière.

"Monte." repris-je d'un ton autoritaire, en tapotant le support métallique à l'arrière de mon vélo, au-dessus de la roue.

Il était trop mal en point pour le laisser en plan. Si les flics le cueillaient, au vu du combat qui avait eu lieu et du tremblement de terre, il n'était pas sorti de l'auberge. Je n'étais pas cruelle à ce point. Qui plus est, s'il restait dans mon périmètre visuel, je pourrais en apprendre davantage sur lui et sur les raisons de son espionnage.

"Je serais toi, j'attendrais pas que je change d'avis."

Mon ton était revêche et cassant. Il croyait que j'allais poireauter toute la nuit ? Les flics allaient forcément rappliquer. Je m'arrêtai à sa hauteur afin de lui faciliter la montée sur le vélo.


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________________________________________ 2020-05-31, 15:27


This is the Hunt
We live where darkness hides
We'll go where no one goes.



Est-ce qu'il était victime d'hallucinations visuelles vachement impressionnantes et réalistes ou est-ce qu'il avait EU RAISON SUR TOUTE LA LIGNE ET QU'ELLE ETAIT UNE DANGEREUSE MEGERE EN LIBERTE ? Il avait faillit crier toute sa fierté victorieuse en voyant le sol trembler avec force et les véhicules des flics morfler comme jamais devant lui, mais sa gorge était trop sèche pour qu'il parvienne à prononcer mieux que quelques gargouillements étranges de satisfaction. Dans un scénario idéal, il se serait jeter sur elle en profitant de la concentration qu'elle accordait à son acte criminel et sacrilège et l'aurait plaqué au sol en affichant un sourire digne d'une pub de beau gosse pour lui dire : "prise en flag ma belle, et même si t'es mignonne tu restes une sorcière qui deviendra vieille et ridée avec des cheveux trop secs et des dents jaunes et qui mangera des enfants alors je vais devoir t'achever, sorry not sorry". Seulement, déjà, à Storybrooke tuer les gens de son espèce restait mal vu (parce que tous les habitants étaient juste trop débiles pour réaliser qu'ils étaient manipulés et que Regina aurait dû être pendue dès que la malédiction avait été levée) donc il n'aurait pas pu aller jusque là et en plus, il était clairement pas en état vu qu'il avait juste rampé sur un mètre en arrière pour s'écarter un minimum du chaos là et parvenir à se redresser difficilement. Mais... et c'est que l'autre tarée elle essayait de se barrer en plus !

Hansel était du genre à être un acharné. Un motivé animé par sa détermination, sa rage, son arrogance et sa confiance extrême. Même si son visage était toujours aussi peu gracieux par rapport à d'habitude, et que ses mains étaient ensanglantées (de sa propre hémoglobine en plus), il parvint malgré tout à rejoindre la dégénérée et à l'empêcher de s'enfuir en deux roues plus vite que n'importe quel être humain aurait pu le faire dans son état. Elle avait peut-être pas de balai, mais peut-être que son vélo volait, hein ? Comme dans E.T. ? Les sorcières ça manquait pas d'imagination pour se moderniser et passer inaperçu.

"Je serais toi, j'attendrais pas que je change d'avis." singea-t-il très mal en levant un sourcil et en ricanant de façon ridicule, bougeant ses mains pour donner plus de substance à son imitation très approximative de la jeune femme.

Il grimaça en même temps, parce que son épaule le faisait souffrir. Mais ce n'était qu'un détail.

"Tu me prends pour un débutant ou quoi ?" poursuivit-il, vexé et dédaigneux en l'observant autant que possible de haut en bas.

D'ici deux-trois jours, la vision de son oeil droit reviendrait à la normale, quand ça aurait un peu désenflé. Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait, il avait l'habitude.

"Les gens comme toi je les connais, mais j'suis pas faible tu pourra pas m'emmener dans une cabane et me démembrer pour me manger au barbec après rêve pas trop !" préféra-t-il la prévenir de suite pour qu'elle ne se fasse pas trop d'espoir, tout en fronçant ses sourcils - ce qui réveilla la douleur de sa mâchoire alors qu'il serrait les dents.

Bon il devait avouer que lui il était à pied et que courir jusqu'au bateau de Jean ça lui demanderait trop d'efforts qu'il n'était pas prêt à fournir à cet instant précis. Il risquait de faire un malaise avant d'atteindre son but et son vélo était quand même mimi, il aimait bien l'idée de faire un tour.

"Ok pour cette fois je cède, mais c'est moi qui décide de la direction qu'on prend !"

Il était pas soumis, il avait juste pas le choix entre le tremblement de terre qui avait eu lieu et qui avait détruit l'endroit, et les policiers qui l'aimaient pas trop et qui n'allaient pas hésiter à le faire interner si jamais ils arrivaient à le choper. Hansel était un habitué des petites histoires qui tournaient mal, en dehors de ses antécédents de dégradations de résidences privées ou de ce qui était considéré comme du harcèlement, ou des bastons à répétition, ou des petits vols et... Ouais autant dire mieux valait se barrer.

Il réussit difficilement à s'installer à l'arrière du "véhicule", autant dire qu'il aurait préféré une petite moto ça aurait eu plus de style - même si sa tête enflée serait pas rentré dans un casque là. Mais ça tanguait et c'était difficile de se tenir là-dessus, puis il était plein de muscles elle allait réussir à pédaler efficacement la petite pas si petite là ? Il ne s'inquiétait pas vraiment de son bien-être à dire vrai, trop occupé à se tortiller dans tous les sens tandis qu'elle fonçait à vive allure - du moins c'est l'impression qu'il avait avec sa tête qui tournait dans tous les sens et les vertiges qu'il subissait.

"Hey doucement les dos d'ânes j'ai mal aux fesses là." fit-il remarquer à un moment donné en ayant l'impression que son estomac se retournait à chaque mouvement un peu trop rude.

Et, pour appuyer sa plainte, il ne se gêna pas pour donner un coup de coude en arrière histoire de la bousculer un peu et de bien lui faire comprendre que ça le dérangeait. Autant dire qu'il était d'une reconnaissance inexistante. Il sentit le vélo osciller un peu, ses caprices influant dangereusement sur l'équilibre précaire qu'ils avaient, mais au lieu de le faire culpabiliser cela l'amusait simplement. De temps en temps, il lui imposait même une direction, tirant sur la gauche ou la droite pour la forcer à aller dans le sens qu'il désirait. Et il pouffait comme un gamin, tout en laissant échapper des grognements plus ou moins graves de temps en temps à cause de ses muscles endoloris.

"STOOOOOP !" cria-t-il néanmoins - comme une gargouille en train d'être éventrée - alors qu'ils se retrouvaient dans des petites ruelles pas éclairées qu'il reconnaissait bien. "J'AI DIS STOOOOAAAÏOOOOP !"

Il s'acharnait en essayant à plusieurs reprises d'accrocher ses mains aux rayons de la roue arrière - c'était totalement con parce que ça le brûlait si il les approchait trop du caoutchouc mais agir sous l'impulsion de façon stupide était son quotidien. Il avait abandonné cette technique très rapidement, décidant finalement d'user d'une méthode bien plus efficace : la chute volontaire. Dépliant ses jambes qu'il avait déjà bien galéré à garder légèrement relevés pour ne pas frôler le sol, il posa ses pieds sur le béton plein de graviers sur lequel ils étaient en train de rouler. Sans surprise, ce freinage brutal qu'il imposa le fit tomber en avant et il tituba grandement, se rattrapant grâce à ses paumes déjà écorchées pour que son visage ne vienne pas s'écraser à même le sol. Le vélo, lui, parvint à avancer encore un peu avec sa conductrice à bord mais autant dire qu'il lui avait imposé un arrêt forcé en lui faisant subir ce ralentissement sans son consentement.

"Wow. Ces cailloux sont magnifiques..." s'extasia-t-il quelques secondes le temps de reprendre ses esprits, toujours dans la même position - c'est-à-dire affalé par terre sans aucune dignité.

Il avait toujours eu une certaine fascination pour les roches de toutes sortes. Il se serait très bien entendu avec Elliot Sandman à ce sujet.

Mais même si les gravillons qui se trouvaient à quelques millimètres de son visage auraient mérité plus d'attention, il ne s'y attarda pas davantage et se releva très maladroitement, et très difficilement, son corps quelque peu penché en avant. Tout son être le faisait souffrir, c'était dingue.

"J'ai un truc à faire dans le coin." annonça-t-il en se retournant à moitié en direction de la jeune femme qu'il dévisageait sans se départir de son orgueil à chaque fois qu'il s'adressait à elle, ce malgré son apparence loin d'en imposer. "Tu m'accompagnes s'tu veux."

Il l'aurait bien forcé à la suivre, mais jouer l'indifférence pouvait fonctionner en sa faveur. Forcément, elle devait être en pleine admiration devant son courage, son endurance, sa résistance et son charisme, alors elle aurait envie de de le suivre pour profiter davantage de sa compagnie... ou pas. Il tentait le coup. Il aimait prendre des risques.

Le quartier n'était pas réputé pour être huppé - bien pour ça qu'il s'y sentait comme chez lui - et aucun lampadaire ne venait vraiment illuminer cette ruelle déserte. Les stores d'une épicerie était fermée, les volets d'un appartement à un étage claquait contre les pierres de la façade parce qu'ils étaient mal fermés, un petit chat était en train se lécher au bord de la route. Un coin tranquille. A quelques mètres à peine, une enseigne de couleur verte grésillait et diffusait très peu de lumière, comme si les ampoules étaient toutes en fin de vie ou agonisaient simplement. C'est à sa hauteur qu'il s'arrêta, fouillant les poches de son imper en grommelant et en s'auto-insultant de manière inintelligible.

"Tant pis." finit-il par se dire à lui-même en haussant mollement les épaules.

Et, d'un geste expert, son coude protégé par ses vêtements frappa la porte vitrée dont le bruit d'éclatement résonna dans le silence. Il afficha un sourire satisfait - du moins d'un côté de son visage, puisque l'autre semblait être anesthésié - avant de passer sa main à travers le trou crée pour activer le mécanisme de déverrouillage de l'intérieur. Tout satisfait de sa réussite, il entra dans l'officine sans la moindre honte. Il alla appuyer sur l'interrupteur pour éclairer l'intérieur mais afficha une moue déçue en réalisant que les néons n'étaient plus fonctionnels.

A l'intérieur, de nombreuses étagères remplies de petites boîtes affublées de noms imprononçables étaient visibles, tout comme des bouteilles remplies de liquides étranges trônant sur des présentoirs. L'espace était restreint, mais ordinateur émettait un point de lumière rouge vif par intermittence au niveau du minuscule comptoir qui se trouvait dans un coin. C'était la pharmacie du pauvre, quoi.

"Je connais le proprio t'inquiètes, tu peux rentrer."
annonça-t-il en devinant la silhouette de la sorcière au niveau de l'entrée, toujours aussi amusé par la situation. "Y'a pas d'alarme, pas de caméras, et pas de lavabo dans les toilettes non plus. Je suis même pas sûr qu'y ait du pq."

Le mec qui tenait cet endroit pourri était un ami qu'il s'était fait à la fin de la malédiction, partageant de faux souvenirs d'orphelinat avec eux et aussi une propension non négligeable à traîner dans des coins tordus. Ou à ne pas aimer les méthodes "magiques" et "spéciales" que proposaient les apothicaires du coin. Il n'avait confiance en personne, surtout pas aux médecins dont il ne connaissait pas le passé et aux vendeurs de petites concoctions cheloues qu'on trouvait parfois dans d'autres pharmacies plus réputées. Alors il venait souvent squatter ici, si il avait eu de l'argent il aurait même pu acheter des parts, il était comme un associé non officiel finalement.

"Fais comme chez toi. Mais pas trop. Et touche pas aux bonbons."
l'informa-t-il en lançant un regard meurtrier en direction du bocal rempli de sucrerie qui se trouvait près de la caisse, avant de s'éloigner en direction de la porte de la réserve.

Il ne mit que quelques minutes à en ressortir, une boîte sous son bras encore plus ou moins valide. Tout en en sortant abruptement le contenu sur le comptoir, il s'assura d'un regard que la nana était toujours dans le coin. C'était le cas.

"Ca va, tout roule ?" lui demanda-t-il sans vraiment d'intérêt, en attrapant une paire de gants en latex dans une boîte en carton mal fermé qu'il enfila en marmonnant. "Tu t'en veux pas trop d'avoir crée un séisme qu'aurait pu tuer des gens ? Je pensais pas que c'était ta spécialité les catastrophes naturelles pas si naturelles que ça, c'est original. Ce sera quoi la prochaine fois ? Un tsunami ? Une éruption volcanique ? Quoi qu'on a pas de volcan dans le coin, une tornade peut-être sinon..."

En continuant de parler, il avait attrapé la seringue et la capsule sorties à côté de lui, et, sans se soucier de ne pas être seul, il ouvrit en grand son imperméable et remonta le tee-shirt qu'il portait en-dessous. Pourquoi avoir honte de montrer ses abdos si durement gagnés à autrui ? Il était bien foutu et même si elle méritait clairement pas de se rincer l'oeil, il était trop pressé pour s'en soucier. Il enfonça l'aiguille plutôt épaisse dans son abdomen sans ciller, s'injectant la dose d'insuline qu'il aurait dû penser à prendre avant de se concentrer sur sa filature.

"Tu dois avoir un complexe de dieu de dingue à être capable de faire des trucs pareils." ajouta-t-il en ricanant, retirant la seringue de son propre corps en soupirant de soulagement.

D'ici quelques minutes, le produit ferait effet et il se sentirait déjà mieux. Mais là, il lui fallait aussi des compresses, du désinfectant, puis une douche potentiellement. Il commença simplement en prenant plusieurs cachets de la plaquette qu'il avait aussi ramené - parce qu'un peu de morphine là ça pouvait pas lui faire du mal - qu'il avala sans avoir besoin de verre d'eau... même si en fait ça avait du mal à passer. Il aurait peut-être dû demander de l'aide à Gretel pour le coup. Pas sûr qu'il arrive à gérer la petite tempête imprévisible qui lui tenait compagnie tout seul. Il était pas pressé. Si il ne parvenait pas à ses fins ce soir, ce serait un autre jour... si il survivait du moins.


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________________________________________ 2020-07-10, 16:15


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▼۞▼

Et touche pas aux bonbons.

Les paroles de Badboy27 me laissèrent de marbre. Malgré tout, je m'interrogeai : avait-il fait des études en dentaire ? Il fallait au moins ça pour couler un tel regard meurtrier en direction des friandises. Une preuve de plus qu'il était instable psychologiquement. Il fallait être cinglé pour ne pas apprécier les bonbecs.

J'observai la boutique enténébrée pendant que le jeune homme s'éclipsait dans la réserve. L'idée de le suivre ne m'avait même pas traversé l'esprit. Je préférais rester dans un endroit disposant de sortie rapide et facile d'accès, car même si je ne le montrais pas, la récente altercation avec le gang avait fait monter mon taux de stress. Plus mon système nerveux éliminait l'adrénaline, et plus je me sentais anxieuse, oppressée. Instinctivement, je me rapprochai de la porte de sortie de la boutique tout en promenant mon regard sur les différentes étagères. Une pharmacie. C'était peut-être le moment de refaire mon stock de psychotropes et de stupéfiants ?

Je remuai mécaniquement les doigts vers une boîte de médicament que je connaissais bien. Tentée, je luttai. J'avais pris la résolution de diminuer les doses, mais cette situation était inespérée...

Je venais tout juste de placer le médoc dans la poche ventrale de mon sweat-shirt quand Badboy27 revint. Contre toute attente, il commença à faire la conversation, tout en enfilant des gants. Anxieuse, je reculai d'un pas vers la porte, tout en conservant une expression pondérée. Cherchait-il à m'éliminer ? Le port des gants était-il dans le but de ne pas laisser d'empreintes ? Etant donné son état général, s'il tentait quoi que ce soit contre moi, je ne donnais pas cher de sa peau, mais je préférais rester sur mes gardes malgré tout. Ne jamais se croire supérieur à qui que ce soit, car on peut avoir de mauvaises surprises.

Je ne sourcillai pas en voyant Badboy27 se faire une transfusion express d'insuline. Néanmoins, mes yeux fixèrent quelques secondes de trop son torse plutôt bien dessiné. D'ordinaire, ce genre de corps, on ne les voit que dans les films... Je détournai rapidement le regard, je répliquai à ses accusations plus ou moins fondées :

"Je suis pas encore décidée. Je me tâte encore entre l'éruption volcanique et le tsunami. Je pourrais faire un mix des deux, ça serait original !"

Avais-je bien discerné une lueur de frayeur dans l'obscurité de ses pupilles ? Décidant d'enfoncer le clou, j'ajoutai :

"Je pourrais créer un volcan en plein milieu de Storybrooke, ça serait stylé, ça aussi !"

Je n'en revenais pas de me vanter d'un pouvoir qui m'avait terrorisé pendant des années, et que j'avais étouffé à coup de drogues de toutes sortes. Je me mordis les lèvres tandis qu'un sentiment de culpabilité m'envahissait, et plongeai la main dans le pot de sucettes sur le comptoir. Détourner l'attention. Badboy27 n'était pas très futé. Il allait se focaliser sur le bonbon plutôt que sur moi, et c'était précisément ce que je voulais.

Sa réflexion sur le 'complexe de dieu' me fit secouer lentement la tête, pendant que je déchirais l'emballage.

"L'important, c'est de garder la tête froide. Apparemment, il s'agit d'un truc que tu sais pas faire."
remarquai-je en le toisant d'un air méprisant. "Tu te fais démolir comme ça tous les soirs ou c'était seulement pour m'impressionner ?"

L'ombre d'un sourire narquois naquit au coin de ma bouche, avant d'y placer la sucette. Au bout de quelques secondes, je la délogeai et ajoutai :

"Que va penser Chouquette de tout ça ?"

J'avais prononcé ces mots d'un ton faussement concerné et scandalisé. J'avais retenu ce surnom qu'il avait dit quelques instants plus tôt. Sans doute qu'il s'agissait de sa petite amie. C'était à la fois mignon et super niais de l'appeler ainsi.

"Tu devrais ranger ton costume de justicier et retourner auprès d'elle. Les types comme toi, c'est ce genre de vie qui leur faut." dis-je avec conviction, tout en hochant la tête. "Une nana, une famille, un chien, un Monospace."

Je disais cela dans une dernière tentative de me montrer sympa avec lui. J'estimais que j'avais fait plus que ma part en le conduisant jusqu'à un endroit dans lequel il pourrait se faire soigner -même si j'aurais pensé que le déposer à l'hôpital aurait été mieux. Tout ce qui m'intéressait était de savoir pour quelle raison il me suivait depuis tout ce temps.

Il avalait les cachets de morphine comme on grignote des Haribo. Il avait un sérieux problème. Même moi je n'étais pas aussi barrée.

"Euh... mollo quand même." estimai-je en récupérant la tablette presque vide. "Alors les bonbons, c'est non, mais ça, c'est ok ?!"

Je décidai de lui confisquer en la rangeant dans ma poche. Ca pourrait me servir par la suite.

"Tu penses pas qu'il faudrait extraire la balle, plutôt que de te doper ?"

C'était une véritable question. Je n'en avais aucune idée, mais ça me paraissait logique. Il n'arriverait à rien en s'y prenant comme il le faisait. Le souci étant que je n'avais aucune envie de jouer les infirmières.

"Je peux te déposer à l'hôpital, mais ça sera ma dernière BA de la soirée."
dis-je d'un ton décisif.

Je levai la sucette en l'air, menaçante.

"Mais si je fais ça, je veux savoir pourquoi tu me suis depuis tout ce temps. J'ai suffisamment de gars louches dans mon entourage ; j'ai pas besoin d'en ajouter un."

Pour l'instant, je restais cool. Mais s'il continuait de ne pas se montrer magnanime et de me prendre de haut, je deviendrais beaucoup moins gentille. Vu l'état dans lequel il était, je craignais de le casser en deux. Au pire, il l'aurait cherché. C'était à lui de décider.

Je plissai des yeux dans sa direction. Pourquoi m'observait-il avec une telle animosité ? J'avais l'impression d'être responsable de la mort de son chien avec préméditation. Avais-je fait du mal au jeune homme sans m'en rendre compte ? Pourtant, sa tête ne me disait rien. En plus, j'étais de retour à Storybrooke depuis peu, et ne l'avais pas croisé à Seattle. C'était à n'y rien comprendre.


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________________________________________ 2020-08-28, 12:36


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Est-ce qu'il était carrément dégoûté de la voir avec ce truc collant et plein de produits chimiques dans la bouche alors qu'elle avait l'air super ravie de déguster une sucrerie gratuite ? Pire que ça. Il était choqué. C'était pas possible d'être aussi débile ! Déjà le sucre c'est pas bon pour la santé mais en plus si ça se trouve c'était empoisonné à l'arsenic ou à la mort aux rats, sauf qu'elle s'en foutait royalement. D'un côté, si c'était une de ses potes sorcières qui s'était occupée d'infecter le machin. Ou elle devait avoir l'avantage totalement injuste d'avoir un antidote naturel contre les intoxications qui coulait dans ses veines. Si c'était le cas, c'était clairement de la triche. C'était contre-nature même.

Plissant son oeil valide, il grommela un instant tout en la dévisageant avant de s'offusquer lorsqu'elle osa évoquer sa soeur. D'où elle se permettait cette mégère ? Il s'appuya sur le bord du comptoir puisque le fait de s'être redressé trop vivement avait raviver la douleur de son épaule et, au lieu de répliquer d'un air énervé et bien flippant, il se retrouva à grimacer et à marmonner des paroles incompréhensibles qui se rapprochaient de menaces de mort ou de railleries immatures.

"Je me suis pas fais démolir déjà, moi je suis encore debout pas les autres... et j'ai pas le permis alors la voiture hein on repassera... puis je t'em..." pouvait-on, avec un peu de concentration, distinguer entre toutes ses plaintes chuchotées et mal articulées.

Il avait détourné la tête tant la vision de la jeune femme en train de le charrier le mettait hors de lui - fallait le temps que la morphine fasse son effet et il serait au taquet pour la remettre à sa place, c'est tout. Ou bien il serait trop amorphe, possible aussi. De toute façon il n'avait aucune raison de devoir se justifier, elle ne méritait pas qu'il en prenne la peine. Elle ne valait pas le coup. Elle était trop... petite et... non ok, elle était grande, mais c'était de la mauvaise herbe. Il aurait pu qu'il l'aurait aspergé de désinfectant pour tenter de nettoyer son être pourri par cette magie infâme et destructrice dont elle était dotée, même si malheureusement suffisait pas de javel pour éradiquer ce genre de problèmes.

Et maintenant elle se permettait de lui donner des cours de gestion de ses propres blessures alors qu'il était un professionnel dans le domaine de l'auto-soin à l'arrache pour récupérer les dégâts de ses bagarres qui tournaient mal ? ... Cette phrase fut tellement longue à mettre en mots en pensées qu'il en eut le tournis un instant.

"Parce que t'as l'impression d'avoir fait un truc de bien jusque là ?" la questionna-t-il dans un rire plus que moqueur - même si cela lui valut aussi de laisser échapper un gémissement pitoyable juste après, puisqu'une partie de sa mâchoire était après tout toujours dans un état déplorable. "Ouais bon d'accord peut-être je serai mort si t'avais pas été là, mais d'un côté j'aurai pas été là si t'avais pas existé doooonc..."

Il aurait pu monologuer longtemps sur les causes de sa présence en ces lieux ou sur la mission qu'il s'était donné la concernant mais, là encore, pourquoi aurait-il dû faire cet effort ? Si il se balançait lui-même comme celui qui allait finir par la mettre hors d'état de nuire même si ça devait lui prendre des mois, elle l'anéantirait tout de suite à moins d'être débile. Et si il dédaignait les sorcières, il ne remettait pas en cause l'intelligence qu'elles pouvaient être capables de dissimuler pour parvenir encore aujourd'hui à envahir Storybrooke sans que personne ne trouve ça inadmissible au point de les avoir toutes foutues au bûcher.

Il finit par se détacher du comptoir, arrivant par miracle à se tenir sur ses deux jambes bien qu'elles lui semblaient être aussi lourdes que cinq fois le poids de Chouquette.

"Rêve pas je te dirai rien. Même en présence d'un avocat." enchaîna-t-il en relevant sa tête pour bien lui montrer qu'il était un mec fort, assuré, inébranlable qui ne craignait en rien ses représailles - même si là il avait une sale gueule c'était ridicule.

Et elle osait dire qu'il était un gars louche... Elle s'était regardée dans un miroir récemment ?? A moins que ce soit comme les vampires et qu'elle puisse pas voir son reflet ? Non, elle arriverait pas à dompter sa chevelure qu'il jalousait carrément si c'était le cas. Comment est-ce que ça tenait aussi bien ? Elle faisait des soins réguliers ? Elle avait pas une adresse de coiffeur à lui conseiller ? Il se rendit compte qu'il s'était remit malgré lui à la détailler, mais avec moins de rage pour le coup, plutôt comme si il la reluquait. Fallait qu'il se calme là ça allait pas du tout, fallait pas qu'elle pense qu'il voulait la choper... Quoi que, ça pouvait fonctionner comme technique pour connaître ses points faibles. Soit proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis, c'est pas ça qu'on disait ?

Il toussa une fois. Puis deux. Puis trois. Bon, il laissa passer la quinte de toux. Ca lui donnait un peu de temps pour se préparer à changer totalement de comportement sans pour autant que sa volonté profonde ait changé. Fallait savoir s'adapter selon les situations et les cibles visées, il avait l'habitude !

"D'solé." marmonna-t-il, tête baissée, tout en s'écartant du comptoir pour aller s'emparer de la première bouteille d'alcool désinfectant qui passa à sa portée.

Une chaise en plastique de mauvaise qualité se trouvait près d'une des étagères, celle pour que les ptits vieux qui venaient prendre leur traitement ici puissent soulager leur os déficients, et il s'y laissa tomber mollement en manquant d'en casser un des pieds. Il poussa un soupir où se mêlait soulagement et gêne, ses côtes n'ayant pas subies de dommages mais tous ses muscles subissant le contre coup de ses efforts. Heureusement, la morphine était efficace et il se sentait déjà mieux. Plus léger. Comme si la douleur, bien que présente, ne l'atteignait plus vraiment.

"Je suis un peu ingrat comme type. Paraît que c'est relou mais qu'on s'y habitue." énonça-t-il en toute honnêteté, tandis qu'il aspergeait généreusement ses doigts d'antiseptique. "T'as l'air cool, et c'est sympa de proposer pour l'hosto mais j'ai pas de thunes pour payer les frais donc je vais faire ça à l'ancienne. Si t'es sensible ferme les yeux."

Le système D était sa spécialité et il avait toujours été... comment dire... inconscient et... il était timbré ? Ouais, il l'était, c'était un fait. Ca se confirma lorsqu'il commença à porter son index au trou qu'avait crée à la balle au niveau de son épaule. Il plissa les yeux et sa bouche se tordit en un rictus de dégoût, tandis que ses traits encore assez visibles exprimaient la difficulté que son opération mal foutue en cours représentait.

Trouve une histoire crédible, trouve une histoire crédible... se répétait-il en boucle pour penser à autre chose en se concentrant sur les bobards qu'il allait devoir raconter pendant qu'il triturait sa propre chair à la recherche du corps étranger qui s'y était logé.

"Je fais partie... d'un... genre de club..." enchaîna-t-il alors en se rappelant toutes les fois où il avait tel un génie gérer des one-man show dans des bars pourris à raconter ses histoires. "Pour de la prévention et... bon ok de la surveillance aussi j'avoue..."

Une sorte de sifflement aigüe s'échappa de ses lèvres tandis qu'il sentait le métal heurter le bout de son doigt. Au moins, elle était pas trop profondément enfoncé. Bon le soucis, c'est que maintenant il devait ressortir le bidule et que là ce serait délicat. Il tendit alors sa main encore libre en direction de la jeune femme, ses boucles brunes tombant quelque peu devant son oeil qui voyait encore correctement l'empêchant de distinguer précisément son expression.

"T'as pas un couteau-suisse... ou genre un truc qui coupe ?"

Il aurait dû y penser plus tôt mais l'organisation n'était pas son point fort.

"J'ai de grandes mains faut que j'agrandisse l'ouverture." se justifia-t-il avec détachement, comme si il avait l'habitude de faire ça tous les jours - c'était plutôt une fois tous les mois minimum, faut dire qu'il avait pas chopé toutes ses cicatrices juste en se cognant contre des meubles.

Il soupira face à son manque de réactivité, se disant que retrouver Gretel, même si elle lui aurait passé un savon, l'aurait insulté parce qu'il ne l'avait pas invité ni tenu au courant, ou l'aurait frappé encore davantage pour lui faire payer son inconscience, aurait été bien plus réfléchi de sa part. Elle, elle était une coéquipière de qualité, pas comme cette sorcière qui se demandait peut-être juste si elle avait un congélo assez gros pour le ranger dedans et le manger plus tard.

"J'ai été addict aussi. J'te juge pas." poursuivit-il pour la mettre en confiance, sans que ce ne soit un mensonge...

Parce que si il avait été en état de faire une petite introspection, il aurait même pu dire qu'il l'était encore. Accro à l'adrénaline, au danger. Mais c'était pas vraiment une dépendance si on considérait ça comme un mode de vie, non ?

"J'te veux pas de mal, je m'assure juste que tu plonges pas trop, et que tu crèves pas toute seule dans un coin de rue après une trop grande dose. C'est tout. Tu devrais me dire merci en fait !" s'insurgea-t-il soudainement, même si son doigt bougea malgré lui dans sa plaie à cet accès d'excitation et le fit geindre. "J'suis un ange gardien. Voilà. Sauf que j'ai pas d'ailes. Et que je sais pas voler du coup. Mais j'suis cool."

Ok il modifiait un peu le concept mais... il était là pour s'assurer qu'elle tue personne avec ses pouvoirs trop pétés, donc c'était un petit peu ça. Même si la comparaison était nulle et niaise au possible à lui en donner la nausée. A moins que ce soit le fait d'être en train de toucher l'intérieur de sa propre épaule qui lui retournait l'estomac.


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________________________________________ 2020-08-30, 12:49


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Indéniablement, Badboy27 était le président du club des timbrés inconscients. Je pouvais comprendre qu'il n'ait pas d'argent pour payer les frais hospitaliers, mais se charcuter lui-même pour extraire la balle, c'était hardcore. Il se prenait pour Rambo ?

Partagée entre le dégoût et la stupeur, je le dévisageai tandis qu'il enfonçait son doigt dans le trou créé par la balle, au niveau de son épaule. Comment faisait-il pour continuer de parler tout en faisant un truc pareil ? Peut-être que discuter lui permettait de ne pas se focaliser sur la douleur intense qu'il devait ressentir. Je ne préférais pas m'attarder sur la question. Après tout, c'était son problème. Soudain, un haut-le-coeur me saisit et je fus contrainte de jeter ma sucette dans un coin. Impossible de sentir le goût sucré contre ma langue avec la vision de l'autre imbécile en train de se trifouiller la chair, ainsi que l'odeur métallique du sang.

"Wouaho."
laissai-je échapper sans aucune admiration.

Ses 'aveux' me firent oublier la vision horrifique qu'il m'imposait depuis une bonne minute.

"J'espère pas pour toi que c'est vrai ce que tu racontes, parce que sinon, j'ai qu'un seul conseil à te donner : barre-toi de ton club anti-dopage. Leurs méthodes sont clairement pas efficaces étant donné à quel vitesse t'as descendu les comprimés."

Ma remarque était clairement justifiée : ce gars était encore accro, c'était l'évidence même. Je croisai les bras tout en l'observant geindre entre deux propos un peu secs. Le remercier ? Et puis quoi encore ?

"J'ai pas besoin d'ange gardien." fis-je, désabusé. "Surtout que c'est plutôt toi qui as besoin de moi. Jamais vu un ange gardien se démerder aussi mal."

D'un côté, ça correspondait parfaitement à ma vie : le fait d'avoir un ange gardien aussi incompétent ne m'aurait pas surpris. Sauf que je voyais très bien qu'il se me racontait des bobards. Avec le temps -et mes fréquentations à Seattle- j'avais développé un sixième sens pour débusquer les menteurs.

J'hésitai à m'en aller. Après tout, j'avais proposé de l'aider en l'emmenant à l'hôpital. S'il ne voulait pas, rien ne m'obligeait à supporter sa présence plus longtemps. Néanmoins, je sentis une pierre tomber dans mon estomac tandis que l'idée s'infiltrait dans mon cerveau. Les principes inculqués par ma famille étaient marqués au fer rouge dans mon esprit. Des choses que je n'oublierai jamais. De bonnes choses. Je ne pouvais pas laisser Badboy27 seul en une pareille situation. S'il passait l'arme à gauche, je m'en voudrais toute ma vie. Durant mon existence, j'avais fait des choses très moches, mais je ne pouvais être responsable de la mort de quelqu'un.

Aussi je laissai échapper un soupir volontairement agacé et marchai droit vers lui. Une fois juste devant, je sortis mon cran d'arrêt et pressai le bouton afin que la lame jaillisse juste devant son visage.

"Je suis du genre bien équipée."
lançai-je, histoire de le faire flipper.

En réalité, j'avais acheté ce couteau automatique car c'était bien pratique pour couper des trucs et bricoler. Jamais je n'avais eu l'intention de blesser quelqu'un avec. D'ailleurs, quand j'étais contrainte de me battre, je le faisais au corps à corps, avec mes pieds et mes poings.

La lame était fine, de même que le manche. Je n'avais pas voulu un objet trop lourd ou encombrant, de sorte à pouvoir le glisser dans ma poche de façon discrète. Un peu brusquement, je mis un genou à terre devant le jeune homme, de façon à être à bonne hauteur de la plaie. L'odeur métallique me prit à la gorge, mais je repoussai mon écœurement. Je fis une tape sur la main qu'il tendait vers mon cran d'arrêt.

"Laisse-moi faire. T'es shooté et t'as pas un bon angle de vue."
dis-je fermement.

Je déglutis, prenant pleinement conscience de ce que je m'apprêtais à faire. Je fixai le trou ensanglanté sur son épaule. En étais-je capable ? Je n'avais jamais fait un truc pareil. Et si je tournais de l'oeil ?

"Evite de pleurnicher comme une lopette. Ca va me déconcentrer."
l'avertis-je pour garder contenance.

Je me composai une expression concentrée et avançai la lame vers la plaie. Ma main commença à trembler. Je l'éloignai direct et inspirai profondément. J'espérai que Badboy27 n'avait rien vu.

"Je vais faire le décompte. Ca sera plus facile pour te préparer." décidai-je, sentant des gouttes de sueur perler sur mon front. "Et mords dans un truc."

J'avais vu ça dans un film. Je fermai brièvement les yeux puis les rouvrit et énumérai :

"Trois, deux..."

Avant le 'un', j'enfonçai la lame à l'intérieur de la blessure. J'ignorais jusqu'où je devais aller. J'espérais buter très vite contre la balle. Je fouillai quelques secondes, sans oser trop remuer le couteau dans la plaie (aha...) quand je sentis un corps dur contre la lame. Mes yeux ronds rencontrèrent ceux du jeune homme, qui semblait lutter pour ne pas s'évanouir.

"JE LA SENS !" m'écriai-je, surexcitée.

Concentre-toi. C'est pas le moment de faire un faux mouvement. songeai-je.

Serrant les dents, je fis glisser la lame le long du corps étranger le plus délicatement possible, puis le poussai vers la 'sortie'. Est-ce que je faisais ce qu'il fallait ? L'odeur du sang devenait presque insoutenable, et ce que je voyais me donnait la nausée. C'était à la fois fascinant et terrifiant. Comme de regarder un film d'horreur de l'intérieur.

Plusieurs fois, je sentis ma prise sur la balle se relâcher. La lame rippa ailleurs dans la chair. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m'excusais auprès de Badboy27. Quand j'eus l'impression que la balle était suffisamment proche, que je la discernai dans les reliefs de chair ensanglantée, j'y glissai un doigt tout en maintenant le morceau de métal à portée à l'aide de la lame. Il y eut quelques secondes effroyables, pendant lesquelles je me retins de respirer. Puis, subitement, la balle jaillit hors de la plaie et tomba sur le sol à quelques mètres, laissant de petites éclaboussures de sang sur le sol.

En état de choc, haletante, je tombai sur les fesses. Mon couteau écarlate tinta contre le carrelage. Adossée plus ou moins contre le comptoir, j'observai mes mains poisseuses de sang.

"J'ai failli te... gerber dessus." confiai-je à retardement.

Le souffle toujours saccadé, je tentai de me ressaisir. Puis, je réalisai qu'il fallait nettoyer la blessure et bander la plaie. Il ne serait sûrement pas en état de le faire seul, ça non plus.

"T'as contrecarré mes plans. Tu as bousillé toutes mes chances de bosser avec ce gang. T'imagines pas à quel point c'est dur de s'insérer dans un réseau..."

Je voulais qu'il comprenne bien à quel point il me faisait passer une sale soirée. Après quelques instants, je parvins à me remettre debout, mais j'avais l'impression que mes jambes avaient la consistance de la guimauve. Bon gré mal gré, je parvins à prendre la bouteille d'alcool désinfectant et en aspergeai copieusement son épaule. Après quoi, je pris des compresses, essuyai la blessure ainsi que son pourtour, appliquai d'autres compresses, puis entrepris de bander son épaule. Je n'étais pas spécialement douée et je dus m'y reprendre à plusieurs reprises.

"Vu que je t'ai sauvé la vie, et pas qu'un peu... Je pourrais au moins savoir ton nom ?"
demandai-je sans aucune curiosité. "Tu peux me mentir sur ça aussi. On n'est plus à ça près. C'est juste que ça me gonfle de t'appeler Badboy27, même si ça te va super bien."

Sur la fin, mon intonation devint goguenarde. C'était inutile que je lui donne le mien, je me doutais qu'il le savait déjà, étant donné la filature à laquelle j'avais droit depuis plusieurs jours.


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________________________________________ 2020-09-27, 22:28


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Pour être franc, il avait manqué de tourner de l'oeil au moins dix fois toutes les trente secondes. Evidemment il n'avait pas été en état de tenir les comptes durant cette "opération" improvisée loin d'être irréprochable en termes de règles sanitaires ou encore d'une précision tout sauf chirurgicale, ce n'était qu'une estimation globale. Mais à travers son regard trouble, tandis que son corps faisait de son mieux pour supporter cette saleté de torture qu'il subissait et ce contact bien trop intime à son goût avec les mains d'une sorcière, son esprit, lui, parvenait à distinguer les gestes et l'expression de son équipière indésirable. Qu'est-ce qu'elle foutait exactement ? Il avait comprit qu'elle l'aidait, à sa manière du moins, mais pourquoi ? Ce n'est pas comme si il avait promit une récompense ou quoi que ce soit de ce genre. Il avait même pas demandé à ce qu'elle lui file un coup de main, du moins pas à ce point. Elle espérait qu'il lui offre son cerveau, son sang, ses organes en échange ? L'air crispé et la mâchoire contractée, il ne cessait de la fixer, cherchant vainement à déceler ses intentions en geignant à chaque fois qu'elle lui faisait trop mal.

Elle avait beau faire comme si elle gérait la situation, c'était évident qu'elle ne s'amusait pas à pratiquer ce type d'activité tous les dimanches. Elle devait être vraiment motivée par un désir enfoui ou il ne savait quoi pour parvenir à se contenir et... bon, d'accord, s'il n'allait pas aller jusqu'à la remercier, ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle parvint à sortir le petit truc métallique qui logeait dans sa chair. Il était pas admiratif, fallait pas pousser, ça le dégoûtait un peu tout ça, mais en même temps... y'avait de quoi être impressionné, un petit peu, légèrement. Il n'avait pas l'énergie pour se racler la gorge histoire de se reprendre, restant quelques secondes... presque subjugué - mais juste "presque", pas davantage - devant l'exploit, avant de détourner la tête et d'afficher une moue faussement désabusée. C'est bon, il aurait pu le faire lui-même si ça avait été nécessaire, c'était pas non plus exceptionnel.

Pourtant, Hans restait haletant. Il ne l'avait pas remarqué jusqu'ici, mais il avait bel et bien retenu sa respiration durant la dernière minute de cette étrange expérience. Evidemment ce n'était que l'acte qui lui avait coupé le souffle, puisque si il avait déjà été dans des situations similaires par le passé, il n'avait jamais eu que Gretel comme sorte d'infirmière particulière l'espace d'un court instant... Alors c'était bizarre, que cette mégère ait participé à ses soins. Sordide même. Il n'aurait pas dû la laisser faire, elle aurait pu le charcuter. L'idiot qu'il était avait baissé sa garde et il s'était mis en danger sans même s'en rendre compte, lui laissant l'occasion de l'ensorceler avec sa lame ou de l'embrouiller d'un simple contact. Il avait du mal à réfléchir maintenant. Bon, il l'avait pas vu réciter d'incantation, donc ça devait être le mélange entre l'emprise de la douleur (parce que c'était assez vicieux de rajouter le picotement de l'alcool contre la plaie après tout ça) et l'effet de la morphine. Et il ne put s'empêcher de grimacer tandis qu'elle lui bandait le bras sans grande délicatesse. Même si, à sa dernière réplique, son rictus se transforma malgré lui en un sourire satisfait.

"J'pourrai presque croire que tu me dragues là, Mary Jane. Mais faudrait revoir tes techniques elles sont has been." articula-t-il dans un ricanement, en se mettant à grogner à cause du tiraillement que cela provoquait au niveau de son torse.

A tous les coups elle lui demandait son nom pour pouvoir fabriquer une poupée vaudou à son effigie et faire de lui sa petite marionnette, ou encore pour le sacrifier dans un rite satanique ou quelque chose du genre. Pourtant, elle l'avait pas encore déchiqueté... Elle méritait peut-être le bénéfice du doute ? Ouais non n'abusons pas.

"Tu veux mon adresse aussi pour m'envoyer des petits mots doux et des boîtes de chocolat ?" insista-t-il en relevant un sourcil tout en reposant son regard sur elle, son sourire se voulant faussement séducteur étant davantage ridicule avec les hématomes qu'il se tapait. "Comme j'suis pas très branché nourriture, je préfère que tu m'offres des cailloux si jamais tu veux me faire plaisir."

Déjà parce que pour gérer son diabète, c'était plus sage. Et parce que tout ce qui était rocailleux était digne d'être collectionné, il avait tout un placard déjà rempli de spécimen qu'il avait troqué contre des produits de sa boutique ou encore contre des services, parfois. Chacun ses hobbies.

Evidemment toutes ses remarques ne lui permettaient que de gagner du temps. Maintenant qu'il avait choisit de jouer la carte de l'ange gardien cool et stylé, il n'allait pas pouvoir éluder complètement la question, mais Fürstenberg c'était pas franchement commun et plutôt réputé dans le business de l'anti-sorcière relaté dans les faits divers des journaux, même. La meilleure option restait d'être concis, pas trop précis, et elle chercherait pas plus loin de toute façon. Elle avait pas l'air de grandement apprécier ses allusions n'empêche, elle était coincée ou quoi ?

"C'est bon fais pas genre, y'a pas de honte à avoir si t'as eu le coup de foudre ça s'contrôle pas !" s'insurgea-t-il en râlant à nouveau, avant de se redresser comme il le pouvait sur sa chaise. "Tu peux m'appeler Hans. Comme le gars dans la Reine des Neiges, sauf que c'pas moi."

Ce gars était minable et il était hors de question qu'on le compare à ce machin sans honneur. En plus, c'était un méchant. Lui, il était le gentil de son conte. Pas du tout le même niveau.

La tête quelque peu de travers, il essayait de se rappeler de son identité à elle, qu'il avait bien fini par trouver à un moment donné mais que sa mémoire n'avait pas jugé utile de complètement enregistrer. De toute façon il y connaissait pas grand chose à tout ce petit monde si ce n'était les princesses de base et les classiques, puis ceux avec qui on l'avait déjà confondu - comme le fameux Hans. C'était quoi déjà ? Va... lérie ? Va... lentine ? Va... nille ? Ou Motor quelque chose ? Tout ce qu'il avait retenu, c'était qu'elle avait de satanés pouvoirs et que du coup, il devait la stalker. Depuis le temps qu'il était sur ce coup le reste lui avait échappé. Parfois il se disait vraiment que prendre des notes ce serait vraiment pas con comme idée.

"C'était quoi l'projet ?" l'interrogea-t-il alors subitement, en ayant malgré tout écouté un petit peu distraitement ce qu'elle avait pu lui dire. "En intégrant le réseau ou j'sais pas quoi ? Me fais pas croire que tu bosses pour les flics, tu voulais les fuir autant que moi quand ils se sont pointés tout à l'heure."

Evidemment le jeune homme ne put s'empêcher de ricaner et de gémir en même temps. Ca aurait été le comble qu'elle soit une sorte d'infiltrée des forces de l'ordre ou une espionne un mission, ça l'aurait cela dit pas étonné, les sorcières de son genre avaient un don pour se faire une place dans les hautes sphères de la société ou dans les domaines un peu particulier. C'était pour ça que la plupart étaient "intouchables". Comme cette foutue Mills... Il ne parvint pas à secouer la tête, mais il se remua sur place.

"T'es pas obligée de répondre. On peut garder cette conversation pour le jour où tu me proposera un rencard." ajouta-t-il avec une dose d'assurance qui rattrapait pas vraiment l'état corporel déplorable dans lequel il se trouvait. "J'en profiterai pour te demander ta marque d'après-shampoing en même temps."

Faire des compliments et faire preuve de confiance étaient les clés pour se rendre irrésistible. En tout cas c'était ce qu'il avait lu dans le manuel du Parfait Séducteur. C'était d'un certain Phoebus ou quelque chose comme ça. Il l'avait lu dans la salle d'attente du dentiste la dernière fois qu'il y était allé. Il devrait peut-être y refaire un tour bientôt d'ailleurs, vu ce que sa mâchoire avait dû encaisser.

"T'sais... J'aurai pu me débrouiller hein... Je sais pas pourquoi tu restes, si c'est pour me mater ou pour m'achever... T'es chelou. C'est moi ou ta tête est en train de gonfler ?"

Il posait sérieusement la question. Pour une fois, ce n'était ni pour se moquer, ni pour tenter une approche originale qui faisait pitié. Il sentait sa bouche pâteuse et sa vision se faisait flou et commençait à manquer de fiabilité. Il prononça encore quelques paroles quasiment incompréhensibles, la suppliant de ne pas maltraiter son corps et se comparant à la Belle au Bois Dormant en laissant échapper des ricanements déformés et lointains. Elle l'avait drogué contre son gré ? Non. Il l'avait fait lui-même volontairement. Ca devait être l'effet des pilules. Le contre-coup, comme on dit. Il n'eut pas le temps de vraiment le comprendre que ses yeux se révulsèrent et que son corps se relâcha comme un poids mort, sa tête tombant en arrière tandis qu'il plongeait dans un sommeil lourd et médicamenteux. Bordel, il aurait préféré évité que ça arrive devant elle... parce que le fait qu'il se mette à ronfler ça faisait descendre son niveau de sex-appeal de manière drastique.

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________________________________________ 2020-10-03, 09:51


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Comme il fallait s'y attendre, le dénommé "Hans" tomba dans les vappes. Pas étonnant après avoir subi un tel trauma. Je le fixais, mi-anxieuse, mi-soulagée, tandis qu'il venait de finir dans les choux. Je préférais ça plutôt qu'il continue à proférer des propos sans aucun sens. Le draguer ? Et puis quoi encore ? Il avait vraiment abusé des calmants.

Une fois que je suis certaine qu'il avait eu sa dose, je m'approchai et vérifiai qu'il respirait encore, en plaçant ma main devant son nez et sa bouche. Ouf ! Ca n'était pas brillant, mais il vivait toujours !

J'aurais pu le laisser en plan si j'étais quelqu'un d'insensible, mais je n'étais pas sans coeur. Je m'en serais voulu s'il lui arrivait quelque chose par ma faute. Il était très faible, avait perdu beaucoup de sang. Il avait besoin de soins administrés par des professionnels.

Je haussai un sourcil en entendant un ronflement lui échapper. Wouaho... irrésistible le 'Don Juan'... Je me rendis jusqu'à l'arrière boutique et mis un certain temps à trouver le téléphone. Je composai le 911 et quand on décrocha, expliquai sans préambule :

"Bonsoir, euh... y a un gars qui a pris une balle. Il est inconscient, il a perdu beaucoup de sang."

C'était plutôt sommaire comme description. Je donnai l'adresse exacte de la pharmacie et raccrochai à l'instant où on me demandait mon nom. Soudain, je me rendis compte que j'avais copieusement tartiné du sang sur le combiné. Tant pis. Techniquement, on ne pourrait remonter ma trace. Je n'étais pas fichée. Du moins, je n'en avais pas le souvenir. Il fallait que je fasse vite. Je retournai dans la boutique, attrapai plusieurs compresses de gaze pour essuyer mes mains, enjambai tout le bazar que nous avions fait, jetai un dernier coup d'oeil au jeune homme avachi sur la chaise, occupé à ronfler et lui lançai :

"Ils vont bientôt arriver."

Les secours seraient rapides, du moins je l'espérais. Il n'avait pas l'air d'être en cas d'extrême urgence, mais mieux valait prévenir que guérir. Dans tous les cas, je ne pouvais me permettre d'être impliquée. Entrer par effraction dans une pharmacie, une blessure par balle, le fait que je ne sache rien de lui... cela conduirait tout droit à un interrogatoire. J'avais clairement d'autres pirogues à manoeuvrer. Tant pis s'il se retrouvait à devoir fournir des explications. A la base, c'était lui qui était venu chercher des ennuis. On récolte ce que l'on sème. Malgré tout, je lui rendis service en récupérant l'herbe qu'il m'avait confisquée. Ca serait toujours ça en moins sur le calendrier des charges.

Je mis la capuche de mon sweat-shirt sur ma tête et sortis de la pharmacie. Front baissé, je marchai d'un pas vif jusqu'à mon vélo que j'enfourchais, et disparus dans la nuit.


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