« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J’avais mis ma capuche sur mon visage, et je marchais tranquillement, les mains dans les poches. D’ordinaire, j’adorai Noël et ses festivités ! Parce que ça annoncé le début de l’hiver et que j’étais l’hiver. C’était un peu le début de ma fête et en plus j’aimais bien North. Je m’étais toujours bien entendu avec lui, contrairement aux autres, surtout Aster. Aussi, j’avais choisi de la jouer discret aujourd’hui. J’étais curieux du nouveau discours du Maire, et de l’animation proposée, mais je ne voulais pas non plus que les gens me reconnaissent. Après tout… J’avais été élu Maire de la ville et… J’étais parti. J’avais fui les responsabilité, parce qu’au final, j’en avais la trouille. J’avais toujours eu la trouille, de tout. Mais surtout de devenir invisible. Je crois aussi, que c’était pour ça que je m’étais rendu à cet événement. Les mains dans les poches, j’avançais, sans me faire repérer. Je n’avais d’ailleurs pas pris mon bâton, c’était quelque chose qui me rendait un peu fragile. J’espèrais juste que là ou je l’avais mis personne n’y toucherai. Alors que j’avançais, j’aperçus une silhouette assez ronchonne que je reconnaissais entre mille. Un petit sourire aux lèvres, j’avançais tranquillement vers lui. J’en étais persuadé, en bien ou en mal (surtout en mal), Aster ne m’avait pas oublié. M’approchant discrètement, je murmurai. « Tu crois qu’on va avoir droit à des chocolats ? »[/b]
Je souriais en coin, attendant une réflexion de sa part, qui j’en étais sur allait venir. Mettant un badge sur ma veste à capuche, je le regardais un peu de haut, avec cet air espiègle que j’avais toujours eu. Alors, n’écoutant même pas le maire et Elliot qui parlaient, je regardais toujours Aster. [b] « J’espère que l’hiver sera rude cette année maintenant que je suis de re... »
Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase, que je tombais déjà évanoui. Tombant comme une poupée de chiffon. A mon réveil, j’étais étendu sur un canapé. Ouvrant quelques peu les yeux, je compris que j’étais dans un endroit que je ne connaissais pas. Depuis quand il m’arrivait ce genre de chose ? J’étais dans le salon d’une grande maison, et plusieurs canapés étaient installé. D’ailleurs, les décorations étaient maximales. Même moi qui aimait Noël, j’étais surpris. La tête enfariné, je commençais à marcher dans le salon… Surpris, je voyais des photos d’Aster, avec une jeune femme que je ne connaissais pas. Ils avaient l’air proche. Prenant le cadre, je me mis à ricaner. « Petit cachotier… Elle est canon en plus ! »
Doucement, je reposais le cadre. Après des minutes d’attente, je continuais à regarder les photos. Je fus surpris de voir, que j’étais moi même sur plusieurs d’entre elles. Fait étonnant ; j’étais sur la majorité des photos. En réalité, je devais faire parti de la maison dans laquelle j’étais. Mais… Je me rappelais plus… Le maire nous avait envoyé ou déjà ? Je fronçais les sourcils. Comme d’habitude, je n’avais rien écouter. La photo qui me surprit le plus, était une photo d’Aster et moi, bras dessus bras dessous, éclatant de rire. Visiblement, nous étions amis. Très amis. Je haussais les sourcils et je me retournais. Car, justement, Aster venait d’arriver. Je jetais le cadre sur le canapé et je me mis à ricaner. « Tu m’expliques ? Depuis quand on est pote toi et moi ? T’as enfin réussi à pardonner 68 ? Ou t’es devenu malade ? C’est quoi ce photomontage pourri ? Tu m’expliques ? Et c’est qui cette nana ? Non pas que j’aime pas son physique, mais je pense qu’elle mérite quelqu’un de moins grognons que toi. »
Je le regardais, un sourire espiègle sur le visage. J’adorai l’emmerder. Aussi, je doute qu’à un moment donné, tout ça soit réel. Ce n’était pas un ami, que j’avais en face de moi. Mais un imbécile de lapin qui se croyait plus important qu’il n’était. « Bon, sans marcher sur des œufs, c’est quoi ce délire ? »
Oui, j’avais encore mis une petite pique. Mais après tout, j’adorais ça non ?
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Aster ne fêtait pas Noël, c’était comme ça, ce n’était pas sa fête c’était celle de North et on ne demanderait pas à North de fêter Pâques de ce fait on ne lui demanderait pas de fêter Noël. Généralement, ce jour là il se contentait de bosser et d’être ouvert suffisamment tard pour que les retardataires puissent venir chercher leurs commandes de chocolat. Évidemment, il était le seul qui gérait les choses à ce moment là, La Rouquine avait le temps libre afin de pouvoir profiter. Ce n’était pas parce que lui, ne fêtait pas que les autres n’en avaient pas le droit. L’an dernier, a la même période, il s’était retrouvé embarqué dans une énième histoire dont Storybrooke avait le secret et avait fait paniquer Nyx, cette année il comptait bien rester tranquille et faire ce qu’il faisait toujours.
Enfin, ça c’était sans compter sur l’agitation qui régnait aujourd’hui, un truc prévu par la mairie ce qui avait une petite tendance à le rendre méfiant. Pourquoi avoir décider de confier la ville à Hadès une troisième fois, c’était au dessus de son seuil de compréhension. Il s’y connaissait pas spécialement en terme de divin, mais s’ils étaient tous comme lui il y avait du soucis à se faire parce que ce type semblait avoir de la gelée en guise de cerveau -ce qui était évidemment tout sauf un compliment venant de sa part. Même si bon, apparemment on pouvait mesurer le niveau d’une ville par rapport à la personne qui se trouvait à sa tête. Dans ce cas là, le niveau de Storybrooke devait pas voler bien haut -non pas qu’il le découvre maintenant.
Comme il s’en doutait bien, il n’y aurait pas spécialement de client aujourd’hui. Tout le monde avait été confié pour une partie de laser game. Comme il n’avait de toute façon rien de mieux a faire, l’ex lapin avait également décidé de s’y rendre -seul de préférence- il n’était pas question d’embêter qui que ce soit pour l’accompagner, même s’il connaissait une certaine luciole qui serait certainement ravis, de le faire il avait préféré ne pas lui proposer, estimant que vu tout ce qu’il s’était passé pour elle dernièrement, elle avait sûrement besoin d’un peu de temps pour elle -quoi qu’elle en pense- comme il n’avait rien de prévus, il n’inquiéterait personne si jamais ça tournait au vinaigre, parce que sérieusement ils habitaient à Storybrooke la ville la moins normale des Etats-Unis -pour ne pas dire du monde entier. EVIDEMMENT qu’il y aurait un truc qui tournerait mal, si c’était pas la mairie a tous les coups, ils auraient droit à une attaque extraterrestre, ou alors à une météorite surtout de nul voir il ne savait quelle autre connerie.
Et heureusement d’ailleurs, qu’il avait envisagé de faire les choses seuls, parce que voilà que Frost avait décidé de s’incruster et de lui taper la discut’. Il savait parfaitement qu’il était de retour en ville, c’était compliqué de ne pas le savoir quand Tooth l’appelait à 3h du mat’ pour lui beugler dans les oreilles que leur « ami » était de retour, et qu’il se devait de répondre que oui il était au courant parce qu’il bossait avec Anna, qui avait manifestement eu droit à l’avant première et était arrivé d’une humeur plutôt massacrante au boulot. D’ailleurs pour toute réponse à la question du sale gamin à ses côtés, il se contenta de lui tendre le prospectus qu’il avait reçu.
Il écouta d’une oreille franchement distraite le discours du maire -personne n’avait songé à lui dire de faire moins long à celui-là ?- et enfila son pins avant de basculer dans l’inconscience. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était dans son lit, avait-il imaginé tout ce qu’il venait de se passer ? Se levant il remarqua des différences avec sa maison telle qu’il la connaissait. Déjà, il y avait des décos de Noël un peu partout, depuis QUAND est-ce qu’il mettait des décos de Noël un peu partout ? C’était typiquement pas son genre, a moins que ce ne soit une mauvaise blague de la part de North -ce qui était possible après tout- en revanche quand il arriva dans le salon il remarqua deux choses :
Un la présence de Jack Emmerdeur Frost dans ce dernier
Deux la ribambelle de cadres photos qui semblaient avoir prit place sur tous les coins de meubles possibles. Encore plus lorsque l’autre congelo se mit à en commenter. Si la possibilité que lui et l’esprit de l’hiver puissent être bras dessus bras dessous tout souriant lui collait des sueurs froides. Lorsque Nyx se trouva être sur l’un de ces cadres, il n’y eu que deux options qui lui passèrent à l’esprit.
La première lui balancer « c’est ta soeur », le voir faire un infarctus et en tirer une IMMENSE satisfaction.
La seconde, laisser Nyx lui annoncer elle-même qu’elle était sa sœur, dans la vrai vie et pas dans un espèce de monde parallèle complètement bizarre dût à une partie de laser game. Et même si l’idée de voir Frost faire un infarctus lui plaisait grandement il devait admettre que le mieux était encore de laisser La Luciole gérer ça par elle même. C’était son droit, et il n’avait pas l’intention d’arriver tel un bourrin et de tout foutre en l’air alors qu’elle avait sans doute littéralement attendus des siècles avant d’avoir cette occasion.
- T’occupe, c’est une amie grommela-t-il
Après tout, la dernière fois que Frost avait été aperçu en ville, c’était plutôt de Maara dont Aster était proche. L’ex jument cauchemardesque faisait d’ailleurs toujours partie de son entourage, conservant leur amitié particulière -généralement les gens se demandaient s’ils étaient vraiment amis où s’ils ne pouvaient pas se voir en peinture.
- J’suis sûr que c’est le maire qui a fait le coup, de ce que j’ai entendu il avait déjà embarqué les gens dans un endroit chelou à Halloween. Une simple partie de laser game mon œil ! J’suis sûr qu’on a basculé dans un genre d’univers parallèle ou je ne sais quelle autre connerie.
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« T’as toujours autant de facilité à accuser les gens hein. Tu changes pas toi non plus on dirait ! »
Je lui adressais un regard vraiment taquin. J’observais autour de moi. Tout avait l’air si réel. Pourtant d’après Aster, on semblait dans une sorte de jeu, si j’avais compris ce qu’il m’avait dit. Enfin, dans un univers parallèle. C’était vrai. Il devait avoir raison. D’ailleurs, je pris le cadre où l’on était côte à côte, bras dessus bras dessous, en train d’éclater de rire. Je haussais les sourcils. « Ca doit être genre un monde inversé. Un monde où tu m’aimes ; pour ce que je suis. Et où tu m’acceptes. Pour devenir vraiment mon ami. Pas un monde où la rancune est présente... »
Je plissais les yeux, très sérieusement. Bon d’accord. Je le tourmentais un peu. j’aimais bien. Ricanant doucement, je laissais mon corps errait. Au vu des décorations, on devait quand même être dans un monde qui devait fêter Noël. Et en plus, on était dans un monde où on était amis. J’en revenais pas. « Peut être que tu as rêvé. Que j’ai jamais gâché une seule Pâques. D’ailleurs, tiens de quoi je parle. J’ai jamais gâché Pâques. On s’est toujours super bien entendu. Tu te souviens plus c’est ça ? Qu’on a toujours été meilleur ami ? »
Bon. Là je cherchais. Je cherchais même beaucoup. Aussi, je m’étais mis à une distance trèèès respectable d’Aster. Il pouvait à tout moment bondir pour m’étrangler. Je le regardais, et je prenais soin de laisser le sofa entre nous. « Rassure toi. Je déconne. T’as rien rêvé. Dans mon monde, qui doit être le notre… Tu m’aimes pas. D’ailleurs, pourquoi tu m’aimes pas ? Moi je t’aime bien et... »
Je reculais. Parce que je cherchais la cogne, et que j’allais la trouver. Soudain, mon dos percuta un calendrier. L’observant avec attention, je levais la main pour stopper Aster. Je ne regardais pas si il était venu vers moi pour me taper, mais j’avais quand même tendu la main. Par anticipation. Il était soupe au lait, et j’étais un peu agaçant. Donc je préférai prévenir mes gestes. « Ce n’est pas où… C’est plutôt… Quand. »
Je levais le nez et je lui jetais le calendrier. Le cadre, le calendrier. Ca faisait beaucoup d’objets que je lui jetais. Croisant les bras, et regardant autour de moi, je soupirai. « De toutes les personnes avec qui je devais voyager dans le temps, il a fallu que ce soit toi. J’aurai préféré voyagé avec la blonde qui est sur les photos. Au moins j’aurai pu la draguer. Quoi ? Qu’est ce que j’ai dit ? »
J’arrivais pas à voir si ça l’avait fait rire, où si ça l’avait choqué. Je fronçais les sourcils. J’avais les bras croisés. Ca m’énervait. Aster m’énervait. Il voulait toujours tout me cacher. Il ne croyait toujours pas en moi. Il n’avait jamais cru en moi. Pour lui, j’étais un sous gardien. Et lui un vrai gardien. L’hiver c’était plus long que pâques. J’étais plus important que lui. C’était évident. Mais pas à ses yeux. Pourquoi il ne m’aimait pas ?… « Bon. Faut qu’on se casse d’ici. Et je suis sûr que t’es du même avis que moi. Toi qui est là depuis longtemps, tu connais le p’tit malin qui aurait pu nous faire voyager dans le temps, qu’on aille lui rendre une petite visite ? »
Je le regardais. Je le fixais même. Mais je restais quand même à une bonne distance. Quand on parlait à Aster, il fallait toujours l’avoir en visuel, le regarder dans les yeux, et rester à bonne distance. Comme avec une bête sauvage. Il était imprévisible. On ne savait jamais quand est-ce qu’il allait vous taper, vous sautez dessus, vous criez dans les oreilles ou vous étranglez. Après tout, je suis sûr qu’il était comme ça avec tout le monde. Pourquoi ca serait moi, le problème ?
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Wow. Mais il lui était arrivé quoi durant ses trois ans d’absences ? Frost avait toujours été aussi drama queen ou bien c’était venu après ? Non sérieusement, c’était une VRAI question. Pour le reste il l’avait laissé faire son petit numéro sans lui prêter plus d’attention, trop occupé à fouiller dans les tiroirs des meubles qu’il reconnaissait, espérant mettre la main sur sa sacoche. Parce qu’il avait absolument pas l’intention de rester ici à regarder les mouches voler, il y avait plus important. Et le mieux était encore de partir enquêter, doté de bons réflexes il avait heureusement réussit à intercepter le calendrier que l’autre glaçon lui avait balancé dessus fronçant les sourcils, devant la date : 23 Décembre 2030. Yeap, définitivement la mairie allait entendre parler de lui une fois qu’ils auraient réussi à revenir en 2020. Parce qu’il n’était pas question de rester ici ad vitam aeternam, il avait d’autres choses a foutre lui.
En revanche, quand Frost parla de « la blonde ». Il ne pu pas franchement se retenir de ricaner, se foutant ouvertement de la trombine de l’esprit de l’hiver :
- Parce que t’as cru que t’étais son genre ? Les gringalets dans ton style, j’suis pas sûr que ça la fasse rêver.
Et surtout, parce que même si c’était MiM qui l’avait placé dans la famille du futur gardien de la joie, afin de garder un œil sur les deux, pour Nightlight Jack était son frère point barre. Honnêtement, il attendrait avec une impatience très bien dissimulé le jour où elle le lui annoncerait, peut-être qu’il pourrait la convaincre de filmer sa réaction pour lui. Bon, là-dessus il était pas sûre d’y arriver mais au moins il aurait essayé.
- T’es complètement teubé ou t’as le cerveau congelé ? A moins que t’ai la mémoire à court terme qui déraille, parce que la réponse à la question « qui nous a envoyé ici » j’te l’ai filé plus haut. Apprend à écouter, tu verras ça aide vachement dans les relations avec les autres.
Oui, ça c’était une pique pour le discours de drama queen que Frost avait fait plus haut, « mais pourquoi tu m’aime pas ? Moi je t’aime bien. » Parce que techniquement il ne détestait pas l’esprit de l’hiver, il le trouvait extrêmement pénible, là-dessus il y avait aucun doute, il avait depuis longtemps gagné ses galons d’emmerdeur professionnelle, là-dessus encore une fois il n’avait jamais caché le fond de sa pensée, mais il ne le détestait pas, comme il pouvait détester l’espèce de cancrelat des carpettes avec un nom de brioche par exemple. Il se demandait « juste » comment Sab faisait pour le supporter, étant donné qu’apparemment de ce qu’Anna lui avait dit, il créchait chez lui maintenant. Pas que cela l’étonne au fond, le marchand de Sable n’était rien si ce n’est gentil. Des fois, il se disait qu’il devrait l’inscrire aux même cours de self-préservation que Nyx ça lui ferait pas de mal à lui aussi.
- En tout cas, j’suis d’accord il faut qu’on parte d’ici. C’est pour que j’ai pris ça. Répondit-il en montrant sa sacoche. Autant aller enquêter dehors, ici on saura rien de plus.
Il y avait au moins un truc qui avait pas bougé, c’était l’endroit où il la rangeait. Dedans se trouvait la clé de la boutique, ainsi que son boomerang, seul vestige de sa vie en tant que Lapin de Pâques. Le premier endroit où il essaierait d’aller chercher des infos, afin d’en apprendre plus sur ce futur et surtout comment partir d’ici, ce serait sans hésitation sa chocolaterie. Sa maison ne ressemblait plus à rien, avec toutes ces décos et peu importe les époques, il savait que son lieu de travail serait le seul lieu qui n’aurait pas énormément changé alors autant commencé par là. Bien sûr, il aurait préféré il y aller seul, mais quelque chose lui disait que l’autre casse pied le suivrait sans qu’il ait son mot a dire, c’était d’ailleurs pour ça qu’il avait prit les devants en proposant d’aller enquête dehors. Et puis ici, hormis des déco de noël et des photos il en saurait pas plus et il avait certainement pas l’intention d’attendre qu’un des gardiens ou Nyx se pointe pour ça, paraît que c’est dangereux d’en savoir trop sur son futur. Lui, tout ce qu’il voulait c’était des infos qui pourrait l’aider à partir.
Avec un peu de chance, sa camionnette était toujours là. Il vivait un peu à l’écart, un petit chemin de style forestier permettait d’accéder à sa maison, il avait choisit de vivre ici parce que c’était tranquille et que les voisins les plus proches devait être à 5 bonnes minutes en voiture. Heureusement pour lui, sa version futur ne semblait pas vouloir se débarrasser de l’engin véhiculé, chopant Frost par la capuche il le força à s’installer -ou plutôt le balança- sur le siège passager et mit le contacte, histoire d’être prudent il n’alla pas jusqu’au garage à l’arrière de la boutique, des fois qu’il croise quelqu’un et que ce ne soit plus une habitude qu’il avait pour il ne savait quelle obscure raison, il préféra utiliser l’un des parking de la ville. Il lui restait environ, cinq minutes a pied pour se rendre dans sa boutique.
Apercevant une cabine téléphonique à mi-chemin, il se tourna vers Frost et l’attrapa a nouveau pour le balancer littéralement à l’intérieur de cette dernière, avisant des palettes de livraison, il les déplaça afin de le barricader à l’intérieur.
- Tiens, t’as qu’a appeler le Docteur pour qu’il vienne nous rechercher pour nous ramener dans le présent.
Merci Anna, employée modèle qui se faisait une joie de partager ses références avec les autres. Pressant le pas, il se retrouva devant ce qui semblait être sa boutique mais en beaucoup plus grand malheureusement :
- Mais c’est quoi encore ce bordel ? Marmonna-t-il
En tout cas, la clé fonctionnait c’était déjà ça de prit et la clochette qui teintait annonçant l’arrivée d’un client avait toujours le même son, donc tout n’avait pas changé certaines choses restaient les mêmes. Mieux valait en revanche ne pas mettre la pancarte annonçant si elle était ouverte ou fermé sur l’option « ouverte » justement, entre les décos et le fait qu’ils aient l’air d’être super pote avec Frost, il préférait ne pas prendre de risque, a la place il décida plutôt de faire le tour du propriétaire. Certains équipements étaient restés les mêmes, d’autres avaient changé pour ce qu’il supposait être leur version plus moderne.
La clochette tinta d’ailleurs, pourtant il n’avait pas indiqué que c’était ouvert. Les clients ne respectaient rien en 2030 ? A moins que ce soit Frost qui ait réussit à sortir de sa cabine téléphonique et dans ces là, il pouvait dire adieu à la tranquillité. Sortant de l’arrière boutique par la porte menant à la partie vente, il n’eut pas le temps de demander ce que les « clients » -un ado blond qui lui disait quelque chose et une petite brune d’environ 6 ans qui elle ne lui disait rien du tout. Que la gamine se jeta sur lui :
« Papa ! » S’exclama-t-elle
Hein ? Pardon ? De quoi papa ? C’était quoi encore ça ?
« Désolé tonton Aster, j’ai essayé de la surveiller comme tu me l’avais demandé pour que tu puisse préparer les stock pour demain et après demain, mais elle m’a pas écouté. Dit l’ado avec une grimace. »
- C’est pas grave...Matthew tenta-t-il
Il y avait qu’un gamin blond, qui l’appelait « tonton Aster » et à le voir sourire d’un air désolé, il avait tapé droit dans le mile. C’était bien Matthew Mcadams, le fils d’Anna avec 10 ans de plus dans la figure. Autant dire que l’ado de 13 ans n’avait plus grand-chose a voir avec le petit garçon de 3 ans, mais maintenant qu’il y réfléchissait ça aurait dût lui sauter aux yeux, a croire que plus il grandissait, plus il ressemblait à sa mère celui-là. En revanche la petite brune ne lui disait rien, il était pas physionomiste loin de là, mais il lui était impossible de lui trouver une ressemblance avec lui ou bien qui que ce soit d’autres.
- Quel foutoir grommela-t-il
La petite mit ses mains sur sa bouche et le regarda l’air profondément choqué :
« T’as dit un gros mot. Maman elle dit toujours qu’il faut pas dire de gros mot, c’est pas gentil. »
Comme s’il avait pas déjà suffisamment à gérer avec Frost, voilà qu’il avait en plus Matthew et une gamine au nom inconnu qui l’appelait « papa » sur les bras.
Jack Frostenson
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Il m’avait enfermé dans une cabine ! Je tambourinais de toute mes forces sur cette dernière. Je détestais les espaces clos, il le savait. Je frappais comme un forcené contre les parois de cette dernière. D’ailleurs qui installait encore des cabines en 2030. « T’AS INTERET A ME FAIRE SORTIR DE LA OU LE PAQUES DE 2030 J’PEUX TE GARANTIR QU’ELLE VERRA PAS LE JOUR ! »
En vain. Je posais mon visage contre la paroi froide. J’allais mourir ici. De faim, de soif, c’était certains. Aster allait m’oublier. Ah. Je ne pouvais pas mourir de soif. J’étais donc condamné à rester ici pour l’éternité ! J’avais presque envie de pleurer. « Allez Jack, pleure pas Jack. Tu vas sortir de là ! »
J’arrivais à me convaincre moi même. Finalement après quelques efforts, je m’extirpais du piège. Mon bâton dans les mains, je me dirigeais vers la boutique. J’allais tout faire péter, et j’allais commencer par la boutique. Après ca serait Aster, c’était sur. Ca devait se terminer comme ça. C’était lui qui l’avait cherché. Il me trimbalait comme on trimbalait un vieux pull ! J’allais lui faire voir. Avec un regard malicieux, j’activais la magie de mon bâton qui commença à scintiller. Doucement, je le pointais vers l’intérieur et… « Aaah ! »
Je lâchais le bâton, à la vision de Matthew aussi grand. Je venais de prendre un coup de vieux, même si je vieillissais pas. Je baissais mon bâton, l’air de rien. Devant Matthew, je m’étais toujours refusé de me fâcher. Je voulais être un tonton exemplaire. Même si j’étais pas le frère d’Anna, il allait m’appeler Tonton. Parce qu’on était super ami. « Je… je crois que je vais rentrer. Salut Matthew ! La forme ! La pêche. Toujours accro aux jeux vidéos ? »
Je ne savais pas quoi dire. En fait, au départ, je voulais vraiment taper Aster. Puis, Matthew m’avait freiné. Puis, je l’avais vu grand. Puis, j’avais compris que j’avais un avenir ici. Et… Je voulais savoir. Est-ce que dans cet avenir, j’étais encore avec Alexis ? C’était ça qui m’avait frappé. Finalement, la porte toujours entre ouverte, je tendais quand même le bâton vers la petite fille à côté d’Aster. « Tiens. Ils sont mieux que ceux d’Elsa. »
Un petit éclair était partie, et dans la main dans la petite fille, un petit lapin de pâques gelé avait fait son apparition, immobile et magnifique. J’avais capté qu’il s’agissait de la fille d’Aster au moment même où elle m’avait regardé. Aussi, elle n’y était pour rien, si son père était un débile profond. Il fallait qu’elle ait un peu de joie dans sa vie, car avec le lapinou, ca devait pas être facile tous les jours. Je me demandais encore comment on avait pu devenir ami. Finalement, je reculais. Lentement avec un petit clin d’oeil pour la gamine. Je voulais fuir. Parce que je m’étais rendu compte qu’Aster, ici, était devenu heureux, avec des enfants. Je voulais savoir si c’était pareil pour moi. Après quelques heures à aller chez moi, je m’étais rendu compte que je vivais toujours chez Sab. Et que c’était profondément triste. Rien n’avait changé, en dix ans. Rien du tout. Que dalle. J’étais toujours seul, et pire que tout, il n’y avait aucune trace d’Alexis nul part. Je n’avais pas eu le courage d’aller la voir. J’avais trop peur de la trouver avec des mômes qui n’étaient pas les miens. J’étais resté dans ma chambre, à broyer du noir. A me demander si j’étais pas finalement le problème. J’avais toujours pensé que c’était les autres, mais si en dix ans, rien n’avait changé, c’était peut être que c’était simplement moi le soucis. Aussi, je commençais à avoir des remords envers Aster. Je lui avais mal parlé. Il fallait que je le retrouve… Je m’étais endormi. D’un sommeil confus et étrange. Le lendemain, je me levais rapidement, conscient que j’avais perdu énormément de temps pour sortir d’ici. Dormir, c’était perdre du temps. Je me dressais, et je me dirigeais vers la sortie. Oui, j’avais dormi tout habillé… Sans plus attendre, j’avançais morose. Il fallait absolument que je rentre dans le présent, pour changer ma vie. Je ne voulais pas de ça. Alors que je commençais à marcher dans la rue, l’idée me vint d’aller à Orphelinat. C’était un bon début et Aster s’y rendrait certainement. Après tout, malgré tous nos atomes crochus, nous avions quand même des points communs. Nous étions Gardiens. J’accélérai le pas, quand soudain, je me rendis compte que je n’avais pas de cadeau pour lui. Je n’avais absolument pas envie de m’arrêter acheter quelque chose, et en vérité j’avais la trouille de savoir si j’étais devenu quelqu’un que personne ne reconnaissait. J’avais peur, d’être tellement seul, que chaque personne m’avait oublié dans cette ville en 2030. Je jetais mon dévolu sur une plante de décoration, que la ville avait installé sur la Grande Place. Elle était dans un pot, décoré pour Noël et elle devait être vivace. C’était un excellent cadeau pour Aster, une plante vivace. Après quelques mètres, voir kilomètres pour marcher jusqu’à l’orphelinat, j’arrivais devant une espèce de fête qui avait été organisé à l’extérieur. Chaque année, l’orphelinat récoltait des fonds. Après un rapide coup d’oeil, je vis la silhouette d’Aster au fond, en train de discuter avec plusieurs enfants. Je m’y rendais, en boîtant à cause du poids de la plante. Je la déposais devant lui. « Tiens ! Cadeau de Noël ! »
Je regardais Aster. Dans les yeux. « Pas de North hein. Cadeau de moi, pour Noël. Et pour m’excuser de mon attitude d’hier. Tu feras gaffe, c’est une plante vivace. Mais je me suis dit qu’elle irait bien chez toi. Faut pas trop l’arroser. Et tu peux la mettre dehors si ca te dit... »
Je regardais autour de nous, les bras croisés. J’étais encore un peu bougon de la veille. « Bon, t’as trouvé comment on partait d’ici ? T’as l’air de t’y plaire, mais moi pas du tout. J’ai rien à moi ici et c’est un enfer. Mais pour toi tout se passe bien. Ca à l’air d’être le paradis. Une femme, des enfants. Un lapin de pâques aimé même à Noël… Hm... »
Oui, j’étais jaloux. Et je l’exprimais à voix haute. En même temps, j’exprimais beaucoup de chose à voix haute, c’était peut être pour ça que j’étais chiant. « Faut aller à la mairie, voir le maire, peut être qu’il sait. Je me rappelle maintenant, c’est le maire qui nous a envoyé là. Me remercie pas pour cet indice en or. Hého ? Tu m’écoutes quand je parle Roger Rabbit ? »
Aie. Je reculais. C’était sur, là il allait me taper. Il détestait que je l’appelle par tous les sobriquets que les lapins de tous les mondes des contes différents portaient. Bugs Bunny, Roger Rabbit… Y’en avait plein ! Et ils étaient tous relou. Même le miens.
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Apparemment, aussi tôt venu aussi tôt repartit. Bon débarras cela dit, c’était pas Aster qui allait se plaindre du départ de Jack. En revanche, il n’échappa pas au regard suspicieux de l’adolescent face à lui. Quoi ? Il s’était cramé ? I l avait fait un truc qu’il fallait pas ? C’était pas trop son truc de se fondre dans la masse, et puis en dix ans manifestement il s’était passé des trucs qu’il aurait jamais cru possible. Sa prochaine découverte ce serait quoi ? Qu’en fait tous les ans il aidait North pour Noël et qu’en échange le Gardien de l’Émerveillement l’aidait pour Pâques ? Plutôt crever
- Il y a un soucis ? Demanda-t-il à Matthew
« J’allais te poser la même question, il se passe quoi avec tonton Jack ? »
- Bah tonton Jack est comme le rhume, bénin mais tout le monde s’accorde à dire qu’on est mieux sans.
Ah. Merde, vu la tronche que tirait Matthew c’était pas ça qu’il fallait dire. Ouais en même temps, lui il venait de 2020, Frost venait juste de revenir en ville et c’était pas son meilleur ami contrairement à cet espèce de futur bizarre. Non parce qu’il était hors de question pour lui de croire que c’était son « vrai » futur et que les choses se passeraient ici. Okay, l’idée d’être finalement avec Nyx était plaisante tout comme le fait d’avoir une gamine qu’il supposait était adopté. Fallait pas être un génie pour s’en rendre compte, elle n’avait aucun trait commun avec lui ou Nyx, et il s’était jamais vu avoir des enfants du moins pas « biologiquement ». L’adoption ça lui ressemblait plus, et ça ressemblait aussi beaucoup à Nyx.
« T’es bizarre aujourd’hui t’es sur que ça va ? »
- Sûrement la fatigue, avec les fêtes et tout…
Ouais ça non plus ça semblait pas convaincre le fils d’Anna. Il avait la perspicacité de sa mère en plus de la moitié de ses gènes ? Non parce que c’était à se demander. Heureusement, la petite sembla vouloir mettre fin à l’interrogatoire :
« Tu viens papa ? T’as promis qu’on irait »
Qu’on irait où ? Ils voulaient pas lui donner plus d’explications au lieu de le laisser deviner ? Il avait pas la patience pour les devinettes encore plus maintenant qu’il était dans un futur dont il voulait a tout prix se tirer. Et s’il se mettait à poser des questions, il craignait de paraître encore plus bizarre aux yeux de Matthew et de la petite, petite dont il devrait songer à demander le nom mais quelque part, il admettait que ne pas connaître ce dernier était volontaire. Il craignait de finir par se plaire dans ce futur, et ce n’était pas DU TOUT l’effet recherché, il ignorait encore comment le maire avait réussit à les envoyer là-bas avec une simple partie de laser game, mais il devait bien y avoir un moyen de revenir dans le présent non ?
« J’vais vous laisser. Maman m’attend, mais tu sais tonton Aster si vous vous êtes disputé tonton Jack et toi, vous devriez trouver un moyen de vous réconcilier, sinon maman et tata Nyx vont sûrement encore vouloir intervenir. »
Eh bah voilààà, quand ils voulaient. Donc apparemment, si ils étaient pote avec Frost c’était « a cause » d’Anna et Nyx. Ouais bizarrement, ça l’étonnait même pas, mais avec cette précieuse info qu’il avait bien l’intention de retenir il ferait en sorte que ça n’arrive JAMAIS, dans le présent. Il serait prêt et observerait le moindre de leur mouvement afin d’être sur et certain que ça ne se fasse pas. Fallait pas déconner non plus, il voulait bien le tolérer mais pas lui claquer la bise et lui filer une claque dans le dos il y avait quand même des limites.
Il s’était laissé guidé par la petite qui s’était faite un plaisir d’être ultra bavarde et de lui faire savoir qu’ils allaient acheter des cadeaux, et que apparemment, ces fameux cadeaux venaient d’une liste établit par « maman ». Manifestement, ça devait être un genre de tradition qu’ils faisaient avec Nyx, et cette année pour la première fois, ce ne serait pas cette dernière qui s’en chargerait mais leur fille. En tout cas, elle lui avait tendu la fameuse liste avec beaucoup de sérieux. Évidemment comme ça venait de Nightlight ce n’était pas « juste » une simple liste banale, et ça lui avait permis d’apprendre que les 24 et 25 ils faisaient du bénévolat. Bizarrement, ça ne l’étonnait pas non plus et du moment qu’il soit pas obligé de se déguiser lui ça lui allait. Peut-être rencontrerait-il les autres gardiens pour l’occasion ? Il oscillait entre la crainte et la curiosité. Il était pas cet Aster, « leur » Aster. Tout ça c’était trop nouveau pour lui et il voulait éviter de trop en savoir ce que lui réservait l’avenir.
***
Si quelqu’un lui avait dit un jour que faire du shopping c’était aussi crevant Aster lui aurait clairement rit au nez. Là d’un coup, il en avait plus tellement envie. Parce que après les achats, venaient les emballages et à Six ans on est évidemment pas LE pro de l’emballage des cadeaux. Qui est-ce qui avait dût s’y coller ? C’est bibi ! Aster avait dût user de toute sa patience, pour faire les choses de manière impeccable sans grommeler -un exploit venant de lui. Si bien qu’a la fin il avait finit par s’effondrer littéralement sur le canapé et ne plus en bouger. Il avait vaguement sentie dans son sommeil une couverture tiré sur lui, mais sa journée à crapahuter en ville plus le coup de l’emballage l’avait trop vidé pour qu’il n’y fasse plus attention.
Il ignora combien de temps il avait dormit, tout ce qu’il savait c’était que ce qui le sortie de son sommeil ce furent des secousses de manières répétés. Ouvrant un œil, il remarqua la fillette un air très concentré sur le visage occupé à le secouer dans le but de le réveiller :
- Dit donc grommela-t-il c’est pas bientôt finit.
« C’est pour que tu te réveille » rétorqua la gamine de manière évidente « Maman est déjà partit, elle a dit que je devais te réveiller. »
- J’suis presque sûr que ta mère t’as pas demandé de me secouer
« Bah oui, mais si tu te lève pas on va être en retard. »
Celle là elle était beaucoup trop futé pour son âge. S’extirpant du canapé, il avisa ce qui devait être son petit déjeuner, avec un post-it reconnaissant l’écriture de La Luciole, il fit comme il peut pour manger avec une fillette de six ans qui semblait être ultra pressé dans les pattes. Il chargea les paquets dans sa camionnette et prit la direction de l’Orphelinat pour la journée de bénévolat. Déposant ses colis dans un coin, il se fit très rapidement entouré par une ribambelle d’enfants à qui il essaya d’accorder toute son attention ce qui était pas facile :
- Okay, vous savez quoi les enfants. Vous allez vous installer sagement sur les chaises là-bas. J’vais tous vous apporter une tasse de chocolat et chacun aura le droit de choisir un cadeau on est d’accord ?
Cela sembla les calmer, et il s’apprêta à tourner les talons quand Frost entra dans son champ de vision avec une plante :
- Euh ouais merci. J’ai normalement un truc pour toi aussi, c’est sur la table.
C’était une boule a neige, rien de bien folichon mais c’est pas comme si il connaissait par coeur les goûts de Frost. En revanche la suite il l’avait pas vu venir, c’est pourquoi sa main entra violemment en contacte avec son front. Franchement...Ça méritait même pas une réponse sa « brillante idée ». Comme il y avait malheureusement pas de remède miracle à la connerie, il préféra lui jeter son plus beau regard blasé celui qui voulait dire « t’as toujours été con ou c’est venu après ? » C’est après tout pas comme si il avait déjà dit que c’était la mairie et par extension le maire le responsable. Quant au fait d’être marié...C’est parce qu’avec Nyx ils avaient adoptés qu’ils étaient forcément mariés, on était encore au 21ème siècle. Même si, ça l’étonnerait pas qu’ils le soient pour être honnête. Il poserait pas la question, ni n’irait inspecter la maison pour tomber sur de potentielles photos de mariages :
- Je sais que réfléchir c’est pas ton fort mais essaye d’additionner 2 et 2 pour une fois, t’as sérieusement cru que 10 ans dans le futur c’était toujours Hadès le maire ?
Il craignait le pire concernant leur futur maire, connaissant la capacité d’élire n’importe qui à la tête de la ville des habitants de Storybrooke.
Sentant qu’on tirait le bas de son pantalon, l’ex lapin détourna son attention de Frost pour la reporter sur un gamin, pas un de ceux à qui il devait chercher du chocolat, un autre :
« Dis tu me raconte une histoire ? »
Une histoire ? Là comme ça, il en avait aucune qui lui venait vraiment en tête, Nyx avait toujours été beaucoup plus doué pour ce genre de choses, lui il était le Gardien de L’Espoir pas des histoires. Si on lui mettait un bouquin pour enfant entre les mains, il allait se faire un plaisir de leur lire mais en dehors de ça…
- Baaah, c’ta dire que là tout de suite tu me prends un peut de court
« Oui mais je veux une histoire. »
- Eh bah écoute tu sais quoi : voici le conte de Noël de l’Oncle Aster : Il était une fois, il s’est passé quelque chose, fin.
Ouais c’était pas brillant mais en même temps il avait jamais dit posséder des talents de conteur insoupçonné au contraire. Néanmoins une idée germa dans son esprit -le gamin semblait de toute façon trop déstabilisé pour dire quoi que ce soit.
- Tiens tu sais quoi. Lui là, j’suis sûr qu’il connaît une histoire passionnante. C’est celle d’un garçon nommé Jack Frost qui est devenu Le Gardien de la Joie. Si t’es sage et que t’écoute bien t’auras même du chocolat chaud, alors tu promets de le faire ?
L’orphelin hocha la tête plusieurs fois, trop content d’avoir non seulement son histoire et en plus du chocolat. Lui, il pourrait aller s’occuper de ceux qui attendaient pour leurs cadeaux et Jack n’avait qu’a s’occuper de lui en attendant. Ils verraient après concernant la suite des évènements
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Jack Frostenson
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J’observais alternativement Aster et l’enfant. Quand le Lapin commença son histoire, je roulais des yeux en pouffant de rire. Mes bras croisés se délièrent et je commençais à applaudir. Fort. Très fort, puis avec une ironie non cachée, je déclarais.
« Elle est brillante ton histoire. »
Je regardais le cadeau qu’Aster m’avait fait. L’inspectant pendant quelques minutes, je fronçais les sourcils. Ca avait l’air d’une boule ordinaire. Mais il était assez malin pour l’avoir piégé. Aussi, je la remis dans ma poche, et je me baissais pour que ma tête soit au niveau de l’enfant. « Alors comme ça, tu veux une histoire ? Je vais t’en conter une. »
Un sourire brillant et plein d’illumination passa sur son visage. Jack fixa un instant Aster et finit par commencer. « C’est pas la version que ce monsieur grincheux. Elle s’appelle… Les deux amis voyagent dans le Temps. »
Les yeux du gamins brillèrent et Jack commença son récit, mimant avec ses bras deux personnages imaginaires très éloignés. « Ce sont deux monsieurs, qui n’était pas du tout amis. Tout les opposaient. L’un aimait la Joie, la bonne humeur et le sourire de tous. L’autre était bercé de rancoeur et ronchon, suite à une très vieille blague et d’ailleurs plutôt bonne que l’autre avait faites. »
Le gamin fronça les sourcils. Puis, avec un instant d’hésitation, il finit par dire : « On dit pas Messieurs plutôt ? »
Oula. Je fronçais les sourcils. C’était un rejeton d’Aster lui aussi ? Un peu contrarié par le super départ d’histoire, je cherchais une réponse précise à ce qu’il venait de dire. « On dit Monsieurs. Avec un S à la fin. Ne me coupe pas où j’arrête ! Donc, ce sont deux monsieurs, qui ne s’entendaient pas. Et par un curieux hasard, il se trouve que ces deux sont victimes d’un puissant sortilège ! Lancé par le Roi des Enfers en personne ! »
Boum ! Je mimais une espèce d’explosion, les yeux et mon visage devinrent très expressifs. Jetant un coup d’oeil à Aster, je poursuivais : « Arrivé dans le futur, les deux monsieurs se rendent alors compte, que leurs versions de ce monde sont en réalité très amis ! L’un préfère fuir et ne pas y croire du tout, alors que l’autre... »
Mes yeux se fixèrent sur Aster. Je m’adressais clairement à lui à travers cette pseudo histoire qui n’avait rien d’inventée. « Alors que l’autre, y a toujours cru. Pour la simple et bonne raison qu’il l’avait toujours apprécié, mais qu’il était trop maladroit pour lui avouer. Alors, un jour, il décida de lui faire une petite blague juste pour attirer l’attention et... »
L’enfant leva la main, pour prendre la parole, mais ça ne servit à rien car il parla. Ce qui eut pour effet, effectivement de lui couper cette dernière. « C’est pas cohérent du tout. Je comprends pas. La blague il l’a faites dans le passé ou dans le futur ? Ou dans le présent ? C’est trop compliqué. Faut pas jouer avec le Temps, c’est connu par ici. »
Jack cligna des yeux. Relevant ses yeux vers Aster, il haussa les épaules, ne sachant pas ce que le gamin voulait dire. Certainement une histoire délirante qu’il s’était monté lui même. Fronçant un peu des sourcils, il essaya de reprendre. « Non, il l’a fait dans le passé. La blague. Y’a longtemps, très longtemps, c’est pour ça qu’ils sont plus amis. »
Le petit garçon commença un peu à comprendre. Les enfants étaient tout sauf stupide, c’était quelque chose qui venait avec l’âge adulte, la débilité. « Ah. Et il aurait pu simplement s’excuser non ? Plutôt que de voyager dans le temps ? J’y comprends plus rien. »
Je baissais la tête, un peu avachi. Ce gamin m’avait mis dans la déroute la plus total. Finalement, après un temps de pause, je me relevais et je lui ébouriffai les cheveux. « Tu sais quoi, t’es trop pertinent. Tu devrais aller boire un chocolat chaud. »
Le gamin m’observa, puis observa Aster en fronçant les sourcils. « C’est votre histoire non ? Mais du coup comment ils sont devenus amis. »
Je soupirai. Cette fois-ci mon regard se porta vers le lapin et je passais une main derrière ma nuque, un peu gêné. « Je n’en sais rien du tout. C’est incompréhensible t’as raison. »
Le gamin soupira, très déçu, et cela fendit le coeur de Jack. Se tournant vers Aster, il finit par dire : « J’aurai du lui raconter mon histoire, t’as raison. Bon. Alors faut retrouver l’ancien Maire et lui demander des explications. Parce que jusqu’à présent y’a que moi qui propose des idées j’te ferai dire. Ca critique ça critique, mais pour proposer, y’a plus personne. Mais puisque t’es si brillant pour raconter des histoires, tu dois aussi être brillant pour trouver une solution à notre problème ! »
Et c’était reparti.
Aster Spleaster
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Honnêtement, il estimait mériter une médaille vu le self contrôle dont il faisait preuve jusqu’ici. Frost se plaignait qu’il ne l’apprécie pas mais en même temps, c’était compliqué de le faire quand la personne en face de vous était soit : con comme une barrique, soit n’en avait strictement rien a secouer de ce qu’il se passait. Ils étaient le 24 Décembre bordel de merde. Et même si il ne fêtait pas Noël, il y avait un tas d’orphelin qui attendaient que leurs cadeaux soit distribués, alors non. Non il n’irait pas chercher Hadès parce que franchement à quoi ça servirait ? Aux dernières nouvelles le soucis avait a voir avec le pin’s qu’on leur avait distribué et peut-être aussi un peu avec Elliot. Mais même s’il massacrait des œufs kinder, Aster aimait bien le gamin aussi n’avait-il pas envie de lui jeter la pierre trop vite. Il ne pouvait pas dire si ce futur était réel ou bien si ça venait de cette histoire de laser game mais rien n’indiquait que déjà il y ai Hadès ici, et qu’en plus il sache comment les aider. Sans parler encore une fois des orphelins :
- A chaque fois que tu ouvres la bouche j’ai l’impression de voyager dans le passé vu comment tu te répètes. Je n’irais pas voir Hadès. Rien n’indique qu’il existe dans ce futur, ni que nous sommes dans un « vrai » futur. Et si jamais c’est le cas, peut-être que nos « nous » du futur ont peut-être déjà vécu ça et ont laissé une note quelque part, dans ton journal intime par exemple vu a quel point tu aimes parler de toi je suis étonné que t’ai pas encore écrit une autobiographie. On devrait peut-être aller voir à la librairie si elle existe pas. Ironisa-t-il. Il y a des tas d’orphelins qui espèrent tous passer un bon Noël et même si c’est pas ma fête, j’vais pas les laisser tomber. Pas uniquement, parce que je suis un Gardien mais parce que ces gamins j’ai envie de les aider. Libre a toi d’aller chercher le maire si tu veux, mais compte pas sur moi pour te suivre.
Sans rien attendre de plus, Aster tourna les talons se dirigeant pour aller chercher du chocolat chaud comme il l’avait de base prévu. Frost lui tapait sur les nerfs encore plus qu’a l’accoutumé. Et pourtant il était chiant d’habitude mais pas chiant au point de radoter ni d’être autant auto-centré. Là il était carrément insupportable, si c’était un espèce de running gag hormis lui donner l’impression qu’il était complètement teubé ça ne servirait a rien. Il n’avait pas l’intention de rester coincé ici ad vitam aeternam, mais pour l’instant il préférait se concentrer sur les enfants de l’orphelinat. Tant pis si Frost restait perpétuellement à côté de la plaque, qu’il fasse ce qu’il veule de son côté il en ferait de même.
Ce a quoi il ne s’attendait pas en revanche, c’est que la personne qui tienne le stand de chocolat chaud soit un visage aussi familier. Elle avait changé, en même temps contrairement à lui Anna n’était pas immortelle, il était donc normal qu’elle grandisse et qu’elle vieillisse. Mais la voir là comme ça, ça faisait un choque
- Qu’est que tu fiches là ? Demanda-t-il très stupidement
« Bonjour Anna, moi aussi ça me fait plaisir de te voir. Tu vas bien ? Très bien et toi Aster ? »
Il y avait au moins un truc qui avait pas changé chez elle. Et ça faisait du bien. Depuis qu’il était arrivé ici, il avait l’impression de marcher sur la tête, voir Matthew à 13 ans c’était déjà pas mal. Mais voir Anna, ça le « rassurait » en quelque sorte, même avec 10 ans de plus, elle était quelque part resté la même.
- Tu sais très bien ce que je veux dire rouquine grommela-t-il. Tu devrais pas être en train de te préparer pour le réveillon ?
« Il semblerait que la cuisine soit un trait de famille, puisque Matthew a voulut s’occuper de tout aujourd’hui. »
- Il est pas un peu jeune pour ça ?
« Tu sais aussi bien que moi qu’il est un peu plus mature que les autres garçons de son âge. »
Non il le savait pas. Parce que pour lui, Matthew était encore un gamin de trois ans et qu’Anna n’affichait pas ce sourire triste quand elle en parlait. Il y avait comme une lueur de regret dans son regard, et il y avait pas besoin d’être devin pour savoir pourquoi. Dans ce futur, il n’y avait apparemment toujours qu’eux. Le petit avait grandit sans son père, et sans autre figure « paternel. »
« Et sinon, si on se focalisait plutôt sur la raison pour laquelle vous vous êtes disputé toi et Jack et ne me ment pas, j’ai une vue d’ensemble ici j’vous ai vu. »
Il se contenta de hausser les épaules. Il n’avait pas envie de parler de Frost, même si il connaissait bien Anna, elle ne lâcherait pas. Pas avant d’avoir eu une explication du moins, mais qu’est qu’il pouvait dire de plus ? Qu’elle se trompait de personne ? Qu’il n’était pas le Aster de 2030 mais celui de 2020 ? Remarque, ils vivaient à Storybrooke, alors les voyages dans le temps...Ça ne devrait pas être totalement aberrant non ? Même si il avait pas envie de paraître encore plus bizarre qu’il ne l’était déjà. Ne rien dire c’était encore la meilleure des solutions.
« J’ai compris. T’as pas envie d’en parler, mais moi je peux toujours parler à Jack s’il y a besoin. Normalement il devrait m’écouter. »
Ouais « normalement » le Jack de cette époque peut-être mais pas celui auto-centré de 2020. C’était nouveau d’ailleurs ça, il avait jamais été ainsi auparavant. Tout comme le côté drama queen d’ailleurs. Il était pas sûr d’avoir envie de s’y habituer. Il était déjà pénible sans alors avec...
Jack Frostenson
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« Et t’aurais du être le Gardien du purin tellement quand tu parles c’est du caca qui sort ! Pas des œufs de Pâques ! »
ET VLAN. Maturité, zéro, efficacité 50 000. Je croisais les bras, furieux. J’étais un grand gamin, c’était certains, mais il ne fallait pas me chercher. Pourquoi il parlait de mon journal intime ? Déjà, je n’en avais pas, et en plus j’étais pas de ce genre là. Et quand bien même ! Quel irrespect ! Et toujours envers ma personne. Grognon, je bougonnais : « Ouais bah vas-y. Tu sais quoi. Fais ta vie. Ca à toujours été comme ça ! Tu m’as jamais considéré. J’ai l’habitude ! Etouffe toi avec le chocolat chaud. »
Aster s’en alla. Le gamin leva les yeux vers moi, complètement abasourdi par ce que je venais de dire. Bon j’avais été un peu grossier. Ebourriffant ses cheveux, je regardais Aster partir. « C’est rien petit. Il est juste un peu grognon sur la vie en général. Il a pas eu une vie facile tu sais. Enfin j’en sais rien. Mais il pourrit bien la mienne. »
Le gamin me regarda, et mit son doigt devant sa bouche en posture de réflexion. Il me regardait alternativement avec Aster. J’en avais marre. J’avais envie de rentrer. Je n’étais absolument pas bien ici et je savais que je m’étais emporté sur Aster alors que c’était bien plus profond que ça. J’avais la trouille depuis que j’étais de retour, et j’avais aussi les boules de tout ce qui m’était arrivé. Anna qui m’avait fâché, Alexis qui m’avait quitté… « On dirait que vous êtes amis, mais que vous le savez pas encore… C’est marrant ! »
Je croisais les bras, campant ainsi sur mes positions. Je le regardais de haut tout en fronçant les sourcils. Ce gamin était trop pertinent à mon goût pour me plaire. « Qu’est ce qui te fait dire ça ? Tu l’as entendu ? Il s’est moqué de moi. Il fait toujours ça. »
Le gamin me regarda, ricana tout en sortant une sucrerie et croqua joyeusement dedans. Avec un regard espiègle, il ajouta simplement. « On va pleurer dans les chaumières. Pourquoi tu te comportes comme un enfant ? C’est si nul que ça de grandir ? »
Je baissais les yeux. C’était pour ça que je les aimais. Ils étaient… Pertinents au possible. Je détournais le regard, et je réfléchissais à ce qu’il venait de dire. J’avais toujours agi comme un gamin, en en faisant qu’à ma tête et c’était pour ça que j’avais tout perdu. Au moins, il y avait une constante. Ma relation avec Aster changeait jamais quelque soit les événements. « Ouais, crois moi, c’est pas terrible. Et je suis pas si grand que ça. Bref, tu devrais aller à la confection des décorations de noël ! T’auras certainement une histoire, allez, hophophop. »
Visiblement, il n’était pas du même avis. Mais l’avantage d’avoir un corps d’adulte c’était que généralement, les enfants vous écoutait. Le poussant doucement, il se dirigea vers le dit stand, me laissant ainsi à mes réflexions sans éléments parasites. C’était quoi mon problème en fait ? Pourquoi j’avançais pas dans la vie ? Et… Mon regard se posa sur Anna, qui semblait parler avec Aster. Elle était plus vieille, et semblait discuter avec lui. Est-ce que je devais aller la voir ? Si j’allais la voir… J’aurai peut être une réponse sur l’étendu de notre relation à cette époque. Prudent, j’avançais vers eux. Il fallait que je trouve une réplique cinglante pour Aster. Sans qu’Anna comprenne qu’on était des voyageurs Temporels.
« Hey ! Ca va Anna ? »
Rapidement, je lui fis un petit câlin. Pour le moment, tout semblait bien se passer. Pas de poings fermés, pas de hurlement, pas de « TU T’EXPLIQUES OU TU DEGAGES », pas de « Tu es mort à mes yeux non plus ». Jusque là, tout allait bien. « Est-ce que tu étais en train de dire à Aster de mieux se comporter ? Si c’est le cas, c’est une bonne idée. Il donne un mauvais exemple aux enfants. Tu aurais vu comment il m’a parlé tout à l’heure… Il a dit que j’avais un journal intime. T’y crois toi ? Il a aussi dit que... »
Il avait rien dit de si méchant en vrai. Mais il fallait que je l’accuse de quelque chose. « Il a aussi dit que j’étais pas sortable. Et il m’a enfermé dans une cabine téléphonique hier. Tu y crois toi ? Pourtant je fais des efforts en ce moment. Mais visiblement, comme d’habitude, ils sont pas assez important pour tout le monde. Oh et j’ai vu Matthew hier. Avec… Avec... »
Je n’avais pas son nom. Mais peut être que cette Anna du futur pourrait m’en apporter plus. Bon, j’avais une stratégie débile de tatonnement. Des fois ça marchait, des fois ça marchait pas. Mais je me refusais de faire comme Aster et d’attendre que les choses se passent.