« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
hier nous étions le 30 août. Un dimanche ensoleillé. Une journée normale renfermant rien d’extraordinaire à priori. Une autre journée très chargée. J’avais débuté par le ménage de la maison: époussetage, passage de l’aspirateur, lavage des surfaces, lavage des planchers, vidange des litières, rien n’a été oublié! De toute façon, avec plus d’une centaine de chats qui rodent dans la maison, tu sais très bien que je n’est pas le choix de faire le ménage fréquemment. En plus, je déteste voir cette saleté s’accumuler! Une fois le ménage “terminé”, oui journal, j’ai mis le mot “terminé” entre guimet, je me dois de mettre un arrêt au ménage sinon je serais encore entrain d’en faire, je ne suis jamais satisfait! Bref, après cette séance de ménage, je me suis dirigé vers la cuisine où je voulais absolument travailler mes coupes sur du poisson frais comme je l’avais vue à la télé. Il avait parlé de coupe papillon. Il consiste à éviscérer le poisson et à enlever l’arête centrale, tout en gardant la tête. Le poisson demeure donc entier mais exempt de ses arêtes. Je dois dire que la tâche fut ardue. Je suis têtue dans le choix de mes outils de travaille, donc j’avais opté encore une fois sur ma fidèle machette. La technique ne fut pas tout à fait au point, mais le résultat satisfaisant si je me fie à mon auditoire. Leurs petits yeux suppliant que je fasse une fausse manoeuvre et que par mégarde des morceaux de poisson tombent par terre. Ils n’ont pas supplier longtemps avant je découpe le tout en petits morceaux et que leur offre avec de la moulé. Le troupeau m’avait suivit en poussant des miaulements en coeur jusqu’au living room où je met leurs gamelles. Pendant que les enfants se régalaient de poisson frais et de moulé, je me suis assis confortablement dans un fauteuil et j’ai continué la lecture du roman “Les Promesses de la passion” de mon auteure préféré, Danielle Steel. L'horloge grand-père du living room affichait déjà presque 11:00am lorsque j’avais reposé le livre sur la petite table basse. Il ne restait que quelque pages pour terminer le livre que j’avais littéralement dévorer, mais je ne voulais absolument pas manquer cette nouvelle émission qui mettait en vedette Bob le Bricoleur. Comme je veux restaurer la maison, mais que j’ignore par où commencer et comment m’y prendre, je me suis dit que ce serait une bonne manière de débuter. Après avoir déposer par terre les dix chats qui s’étaient endormis sur moi pendant ma lecture, je mit en marche le vieux téléviseur. Serais-tu surpris si je te disais cher journal que j’ai dû lui donner encore quelques délicates, mais très vigoureuses claques sur le côté pour chasser les lignes transversales, la neige et les parasites pour enfin avoir une image nette? Je sais, je sais. Je vais devoir en acheter une nouvelle, mais tu sais comment j’ai de la difficulté à me séparer des biens qui appartenaient à maman… Bref j’ai pu écouter l’émission au complet sans interruption, mis à part des spots publicitaires au cinq minutes, mais je n’ai pas eu la visite incongrue de barres horizontales ou verticales. L’émission s’avéra une magnifique trouvaille. Bob expliquait de façon simple et clair les différentes marches à suivre pour chacun de ses travaux, ce qui pourrait devenir un formidable atout lors de mes futurs travaux de rénovation. Lorsque j’en aurai fini, maman sera si fière d’habiter dans la maison la plus belle de tout le quartier!
En début d’après-midi, lorsque j’ai regardé par la fenêtre en direction de l’autre côté du lac, j’ai aperçu les jeunes femmes qui habitaient là-bas qui étaient à l’extérieur. Elles profitaient des rayons chauds du soleil pour se faire dorer sur un petit croissant de plage. En regardant la scène paisible, même peut-être trop paisible, ça m’a donné envi de peindre. Je suis aller chercher mon chevalet, une toile, des pinceaux et de la peinture à l’huile. J’ai installer le tout devant moi et j’ai laissé mon instinct artistique prendre le dessus. J’y allait à grand coup de pinceau, la peinture avançait bon train quand on vint frapper à la porte….FRAPPER À LA PORTE! Mais quel crétin osait s’aventurer loin des sentiers sûrs pour venir...ici..chez moi?!!! Je me disait qu’il devait être un arriéré mental ou tout simplement aveugle de ne pas avoir vu la pancarte sur le bord de la route “ATTENTION! PROPRIÉTAIRE MÉCHANT!! AVANCEZ À VOS PROPRES RISQUES!!” J’ai déposé mon pinceau, poussé un soupir et je me suis dirigé de bas lourd vers le vestibule. Oh qu’il aura une surprise en me voyant se connard parce que j’avais décidé de lui répondre armé de ma machette bien brandit au-dessus de ma tête. Journal, c’est moi qui eût une surprise et toute une!! Ce n’était pas un con mais une conne!! Une femme!! Un ange. Si tu avais vu la blancheur de sa peau, on aurait dit de la porcelaine. Elle paraissait si douce, si...fragile. J’avais rarement vu pareil beauté auparavant...mais bon... lorsque j’ai ouvert la porte avec force armé de ma machette, j’en ai eu presque le souffle coupé, figé. Elle était là sur le perron tenant dans ses bras une boîte contenant quatres magnifiques chatons roux. J’ai abaissé ma machette, manifestement embarrassé et j’ai tout simplement caché ma main armée dans mon dos. Elle continua de sourire nullement effrayée par ce qu’elle voyait. Me sentant idiot, j’ai déposé la machette sur la tableau qui était au-dessus du porte-manteau. J’ai pointé la boîte contenant les chatons puis je me suis pointé du doigt, désignant ainsi si ces chatons étaient pour moi. La jeune femme avait tout simplement secouer la tête en signe d'approbation, affichant un sourire encore plus radieux. Satisfait, je lui prit la boîte et je referma la porte derrière moi. Ne dit rien journal, ne dit rien...je sais ce que tu penses. Je me suis rendu compte de ce que je venais de faire. J’ai déposé la boîte de chaton, prit soin de sortir les quatre petits félins de celle-ci. J’ai réouvert la porte, la jeune femme était toujours sur le perron, toujours aussi souriante. Je lui ai remit la boîte vide, lui montra un pouce en l’air en signe de merci et je referma la porte. Pathétique tu me diras, oui probablement, mais en retournant à ma toile j’avais réalisé, une seconde fois, la façon dont j’avais traité cette inconnue qui avait été si gentille de m’avoir amener ces chatons. Soupirant une nouvelle fois, je suis retourner vers la porte d’entrée, entrebâillé la porte doucement pour la voir toujours au même endroit. Bien qu’elle n’avait pas dit un mot depuis qu’elle m’avait remise la boîte, son visage exprimait maintenant une expression d'incompréhension. Qui aurait pu lui en vouloir… Bref, j’ai ouvert la porte toute grande et lui fit signe d’entrer...
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Save the kittens, save the world... feat. Nataniel