« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Même si Eliana était en colère, elle savait que Dinah n’en resterait pas là. L’ancienne princesse ne savait pas trop comment elle pourrait s’en sortir, jusqu’à ce qu’une rousse n’arrive et menotte Dinah. Dieu merci ! Quelqu’un avait apparemment prévenu la police. Enfin, c’était ce qu’elle pensait jusqu’à ce que l’agent de loi n’explique qu’elle avait assisté à tout. Eh bien… C’était tant mieux. La peintre n’aurait pas à défendre sa parole contre celle de la vétérinaire, des gens avaient vu et une personne avait agi.
- Merci… Dit-elle doucement, soulagée que quelqu’un ait pu arrêter toute cette scène. Je ne serais pas contre voir un médecin, ça fait effectivement très mal…
Et c’était d’autant plus vrai à mesure que le temps passait et qu’elle se calmait. L’adrénaline et la colère lui avaient permis de passer outre la douleur, mais là, ça commençait à vraiment la faire souffrir. Elle commençait même à avoir un mal de tête avec les cris de Dinah qui n’en finissait pas de se croire importante. Mais la policière ne semblait pas très à l’écoute de la blonde, ce qui était tant mieux aux yeux de la brune.
- Je ne t’ai pas touché, même si l’envie de te mettre une gifle ne m’a pas manqué… Soupira-t-elle. Il y a plein de gens qui ont tout filmé, on verra bien sur les vidéos ce qu’il s’est passé. Dit-elle à la policière en haussant les épaules.
Elle en avait marre, elle était fatiguée et elle avait mal partout. Tout ce que voulait Eliana, c’était que cette histoire cesse, qu’elle voit un médecin, qu’elle porte plainte et qu’elle puisse rentrer ensuite chez elle pour se pelotonner dans son lit et ne plus sortir pendant quelques jours. Ceci dit, entendre Dinah proposer un pot-de-vin à la policière lui fit ouvrir grand les yeux. Elle avait osé ! L’ancienne princesse était plus que choquée de voir ce genre de choses se produire ainsi. Elle ne connaissait pas la policière mais espérait sincèrement qu’elle ne prendrait pas l’argent. Elle n’avait pas l’air de ce genre de personne, mais Dinah non plus ne ressemblait pas à une psychopathe, donc bon…
(c) princessecapricieuse
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anya avait senti que cette jeune femme n'allait pas lui plaire et ne put que constater que son instinct ne l'avait pas trompée. La femme qu'elle venait de menotter était arrogante, suffisante, hautaine et par dessus le marché elle était faux cul. Pile poil le genre de personne qui laissait croire à la rouquine qu'il y avait bien plus que des baffes qui perdaient parfois. Heureusement, Anastasia n'était pas du genre à se laisser impressionnée et avait rapidement compris ce qu'elle pouvait lui dire pour l'énerver sans pour autant mettre en péril l'insigne que lui avait confié l'ancienne shérif, Robyn Candy. Elle n'était pas du genre à abuser de son autorité de policière mais devait bien reconnaitre que ça avait parfois quelques avantages jubilatoires de rendre justice et n'avait pas manqué d'être la plus efficace possible pour être certaine d'avoir la satisfaction de lui passer les menottes aux poignets. - La "grande Dinah Price", vous dites ? fit semblant de réfléchir Anastasia quelques instants. Désolée, jamais entendu parler. Et "grande Dinah Price" ou pas, vous avez commis un délit sous mon nez alors ne faites pas l'innocente, j'ai tout vu et, bonne nouvelle, vous aviez même du public qui a filmé. On pourra toujours réquisitionner leurs vidéos si vous pensez que nous sommes à cours de preuves, comme l'a proposé la dame. Pour votre information, le café ça se sert brûlant et c'est fait pour être bu, pas verser dans la figure des gens. Vous vous estimerez heureuse si votre... connaissance, se décida Anya, jugeant qu'on ne lançait pas du café brûlant sur ses amis, ne souffre pas de brûlures au second ou troisième degré parce ça, ça n'aiderait vraiment pas votre casier, mademoiselle Price. La ville pourrait même vous intenter un procès si votre victime ne le fait pas. Anastasia pensait en avoir fini mais elle n'était pas au bout de ses surprises. Décidément, cette Dinah Price ne manquait pas d'air ! Anya aurait préféré ne jamais la rencontrer. - Je peux ajouter tentative de corruption d'un agent des forces de l'ordre à vos charges, mademoiselle Price, la prévint-elle avec une sévérité dans la voix qu'elle n'utilisait que rarement si elle n'était pas en fonction. Si j'étais vous, je réfléchirais à deux fois avant de faire ce genre de proposition. Contrairement à ce que les séries télé vous ont peut-être amenée à croire, tous les flics ne sont pas corrompus. Vous n'achèterez certainement pas mon silence. Anastasia inspira un grand coup afin de se calmer et reporta son attention sur la brune toujours couverte de café. - Y a pas de quoi, à propos. Je fais seulement mon boulot. Venez avec nous au poste. Le médecin légiste pourra vous examiner pour constater les blessures et vous soigner et ensuite on s'occupera de votre plainte si vous décidez d'en déposer une. Quand elle avait regardé la jeune femme brune, qu'elle trouvait incroyablement calme vu la situation, le visage d'Anastasia s'était immédiatement relâché. Elle avait comme qui dirait fait tomber son masque de dureté professionnelle pour laisser apparaitre la fille cool et simple qu'elle espérait bien être. Mais quand elle entraina Dinah Price d'abord vers la sortie du centre commercial puis vers le poste, Anya avait retrouvé sa fermeté de policière, heureuse, cependant, de ne pas avoir à traversé la ville avec sa coupable. Le plan urbain avait été suffisamment bien pensé pour rendre le trajet rapide et les trois femmes furent au poste en un rien de temps. La rouquine interpella alors un standardiste et lui demanda d'emmener la brunette se faire examiner et soigner, ajoutant : - Je viens voir comment ça va dans pas longtemps, le temps d'installer la fameuse Dinah Price en salle d'interrogatoire. Effectivement, Anastasia joignit le geste à la parole et emmena Dinah dans une des salles d'interrogatoire, de la menotter à l'une des chaises et de s'asseoir de l'autre côté de la table qui les séparait. - Bien, quelque chose à dire pour votre défense ? Les preuves sont plutôt accablantes et je ne serais pas étonnée que les vidéos soient déjà sur internet, ajouta la rouquine en pianotant sur son téléphone pour vérifier son intuition. Bingo. Là, ça va être compliqué de nier, annonça la jeune femme en tournant l'écran de son téléphone pour montrer l'une des versions de la scène qui avait été filmée.
Dinah Price
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Roberts
Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?
| Conte : Wonderland | Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice
I will make every day of your life Hell. That's not a threat, that's a promise.
☾☾ J'étais dans une impasse. Tout le monde, comme toutes les preuves étaient tournées contre moi. Pour quelqu'un qui avait toujours une issue de secours j'étais, pour une fois, désemparée de la situation. Il n'était pas rare que je fasse des crasses à toute personne croisant ma route, ce qui était bien plus rare en revanche, c'était que l'on me mette au pied du mur, et que je doive faire face aux conséquences de mes actions. Ce nouveau sentiment n'était pas agréable, et j'aurais préféré ne jamais avoir eu à le ressentir. Cependant, il était là, tout comme cette fichue policière et je devais faire avec. Les rouages à l'intérieur de mon esprit tournaient à une vitesse incroyablement rapide, essayant de trouver n'importe quel stratagème pour éviter d'au moins aggraver mon cas et, au mieux, de me tirer de cette situation. Je n'avais aucune envie d'aller au prison pour un pauvre café trop chaud ! La vie était injuste... Cette petite pétasse d'Eliana n'avait pas intérêt à porter plainte si elle voulait vivre encore quelques jours... Quant à la policière, sérieusement d'où sortait-elle ? Depuis quand les policiers de Storybrooke étaient des personnes civilisées et absolument pas sensibles à la corruption ? La ville avait bien changée, et pas pour le mieux. A quoi bon servait tout mon argent si je ne pouvais même pas acheter le silence d'une idiote qui pensait être capable de faire la loi ? Cette-ci en profita justement pour me menotter, sans que j'ai vraiment mon mot à dire.
-Vous pouvez pas m'emmener en prison, la combinaison orange ne sublime absolument pas mon teint ! C'est facile pour vous vous êtes rousse... A moins qu'on s'arrange sur une combinaison personnalisée ?
Après cette plainte qui ne changerait probablement rien à la situation, je décidais de me taire à tout jamais.Je voyais bien que tout ce que je disais ne faisait qu'aggraver la situation. Le poste de police était un endroit dans lequel j'aimais me rendre, étrangement. Pas dans cette position, cela va de soit, mais j'aimais venir me plaindre et voir les policiers exaspérés de mes demandes. Mais leur jugement en m'arrêtait pas. J'aimais les voir obliger à se démener pour mes problèmes de la plus haute importance. Cependant si je me retrouvais en prison, je ne pourrais pas continuer à me plaindre tous les jours... Comment est ce que la ville, que dis-je, le monde allait tourner sans ma sublime présence parmi eux ? Je devais continuer de faire souffrir tous ceux qui vivaient ici, en commençant par la rousse. Oser venir se mêler de choses qui ne la regardaient pas, juste parce que madame est censée faire la loi ? Je ne pouvais pas cautionner un tel acte. Ce qui se passait entre Eliana l'idiote et moi ne devait rester qu'entre nous deux et non pas inclure une soi-disant représentante de la loi. Lui avais-je même demander son diplôme ou son certificat d'exercer ? parce que son badge était bien joli mais tout le monde était capable d'en acheter au premier magasin de jouets de la ville... Je décidais cependant d'éviter une telle demande puisque je m'étais promis de me taire éternellement, bien que cela avait l'air de plaire aux deux idiotes qui m'accompagnaient, ce que je ne pouvais pas non plus cautionner. La soi-disant policière promit à Eliana de revenir vite, une fois qu'elle m'aura installée en salle d'interrogatoire. Elle me fit asseoir avant de me menotter à la chaise, pas assez délicatement à mon gout, ce qui lui valut un regard noir. Elle demanda si j'avais quelque chose à dire pour ma défense avant de m'assurer que les preuves étaient accablantes, prouvant ensuite ces dires en me montrant la vidéo. En regardant celle-ci, je fus profondément choquée et énervée, et fut ainsi obliger de briser ma promesse.
-Mais ce n'est pas mon meilleur profil ! Ne me dites pas qu'ils ont postés ça sur internet ? Ohlala... Le cauchemar ne s'arrêtera jamais ? Quitte à avoir briser ma promesse, je me disais que je pouvais en profiter pour répondre à sa question... Pour ma défense... Premièrement, je connais mes droits, et j'exige qu'un avocat soit présent avant de commencer tout interrogatoire. Sans sa présence, je ne vous dirais rien. Compris ? Et puis déjà, vous avez le droit de me menotter comme ça si Eliana ne porte pas plainte ? Après tous les cadeaux que je lui ai fais elle me remercie de cette façon ? On ne peut vraiment jamais compter sur ses amies... Et vous, depuis quand avez-vous le droit de vous mêler des affaires des autres de cette façon ? J'ai l'impression d’assister à un abus de pouvoir...
Je voulus croiser mes bras tout en fronçant mes sourcils pour paraître plus sérieuse et fermée à la discussion mais fut violemment rappelée que j'étais menottée à la chaise. Je levais les yeux au ciel, visiblement agacée. Tout cette histoire avait intérêt à se terminer bien, et rapidement. Je n'avais pas que ça à faire de la journée.
CODAGE PAR AMATIS
HRP:
Je m'excuse énormément pour le délai de réponse, j'ai abusé et j'ai pas vraiment de quoi me justifier donc juste désolé
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Sérieusement ? La jeune femme se faisait arrêter, elle risquait que sa victime dépose plainte et que sa situation empire mais tout ce qui lui importait c'était la couleur de sa potentielle tenue de prisonnière ? Y avait vraiment des gens qui avaient un sens des priorités bien à eux ! Anastasia n'en revenait pas mais garda malgré tout un visage impassible. Dans l'espoir de clore pour le moment ce débat qu'elle n'avait vraiment pas envie d'avoir, elle répondit toutefois : - J'en toucherai personnellement un mot à qui de droit si ça peut me permettre de ne pas avoir cette conversation. Anya n'était pas très portée sur la mode mais ne portait pas, cependant, d'orange. Elle n'était pas certaine que cette couleur, surtout dans sa teinte carcérale, aille à grand monde, qu'on soit rousse ou pas. En fait, même si son sens de la mode était très porté sur la praticité et les couleurs passe partout, elle était d'avis que l'orange n'était pas et ne serait jamais le nouveau noir. Quoi qu'en dise la série télé. Par chance, l'interrogatoire pur et dur ne comprenait aucune question sur la mode. L'une des vidéos de la scène se trouva rapidement au centre de la conversation ... et la jeune femme blonde resta égale à elle-même, parlant de son profil qui n'était pas le bon au lieu de trouver des arguments pour sa défense. Mais quand donc allait-elle demander un avocat, quelqu'un capable de parler en son nom pour essayer de la tirer de là au lieu de continuer de donner une image particulièrement horripilante de sa petite personne ? Pouvait-on réellement être plus peste que cette femme ? Anya, qui avait su se montrer une enfant terrible pourtant, en doutait sincèrement. - Désolée pour votre e-réputation, commenta platement Anya. Quelques instants plus tard, la jeune femme demanda enfin son avocat - à qui la rouquine souhaitait vraiment bonne chance, d'ailleurs, ou une bonne dose de dolipranes. - Vous êtes ma suspecte et j'ai le droit de vous menotter si je crains que vous vous sauviez. Et je pense que vous en seriez capable. Sachez aussi mademoiselle qu'en tant que policière je ne peux pas fermer les yeux quand je suis témoin d'une agression - en l'occurrence celle que vous avez commise. La prochaine fois que vous agresserez quelqu'un, pensez à le faire ailleurs qu'en plein milieu d'un centre commercial si vous ne tenez pas à ce que quelqu'un s'en mêle, ironisa la rouquine. Vous aurez tout le temps d'y réfléchir le temps que je vous trouve un avocat, rassurez-vous, vous n'avez pas besoin de me parler davantage et je ne comptais pas vous la faire à l'envers. Je reviens dès que je peux. Sur ces mots, Anya tourna les talons et alla passer quelques coups de fil pour trouver un avocat à la peste qui attendait dans la salle d'interrogatoire. Elle était partagée entre l'envie que celui-ci se presse, pour en finir au plus vite et ne plus devoir la supporter, et l'indifférente quant à l'attente que son arrivée occasionnerait à la suspecte. Anya n'avait pas spécialement de compassion pour elle. Elle en avait en revanche pour Eliana qui l'attendait toujours et qu'elle alla retrouver, détendant pour la première fois depuis ce qui lui paraissait une éternité, son visage pour lui adresser un sourire. A en juger par l'état dans lequel elle trouva la jeune femme, elle avait pu être examinée par le légiste et avait l'air de se remettre doucement de ses émotions et de sa douleur. - Ca va mieux ? lui demanda la rouquine. Votre... drôle d'amie est dans une salle d'interrogatoire. On attend un avocat, elle en a fait la demande. Et vous, vous voulez quoi ? Porter plainte ? Anastasia savait qu'elle n'était pas la femme la plus douce au monde, aussi elle essayait de moduler sa voix et d'exercer toute la bienveillance dont elle était capable - même si être sarcastique, espiègle et badass était plus facile pour elle.
HJ : je me permets de reposter pour faire la jonction avec Eliana, ça sera plus simple côté matière.
Eliana R. Cunningham
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Shailene Woodley
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Raiponce
Eliana en avait assez d’entendre Dinah. Sa voix lui tapait sur le système et surtout, ses brûlures la faisaient souffrir. La peintre espérait qu’elles ne seraient pas définitives. En attendant, pour quelques semaines, elle n’allait pas pouvoir utiliser ses produits pour restaurer les tableaux et ça, c’était chiant. La jeune femme n’avait pas eu l’idée à la base de porter plainte, jusqu’à ce que la rousse n’intervienne. Au final, ça pourrait peut-être être une bonne idée. Cela pourrait lui permettre d’empêcher Dinah de revenir vers elle, de l’agresser encore une fois de la sorte…
En attendant, elle suivit le mouvement quand l’agent Romanov embarqua Dinah et qu’elle lui demanda de l’accompagner pour que l’on fasse constater les blessures. Elles furent vite au commissariat qui avait été bâti non loin du centre commercial et rapidement, Eliana fut prise en charge par le médecin légiste. Il photographia toutes ses blessures et les traces de café sur ses vêtements puis il lui fit enlever son haut, soigna les brûlures sur les bras et lui mit des bandages puis lui donna un autre haut, un de ceux que les flics gardaient en réserve en cas de souci vestimentaire. En général, c’était plutôt à cause du sang lui avait dit le légiste, mais bon, rien n’empêchait de lui en prêter à elle aussi.
- Ce n’est pas mon amie… Mais une épine dans mon pied depuis aussi loin que je me souvienne… Et pourtant, nous ne sommes pas du même monde ! S’exclama la jeune femme.
Ça aurait pu paraître déplacer, mais à Storybrooke, ce genre de phrase était plutôt à prendre au sens littéral… Elles n’étaient pas du même royaume, pas du même univers. Eliana n’avait jamais compris la fixette de Dinah sur elle… Autant pour les souvenirs, elle savait que c’était faux, mais maintenant que la Malédiction était rompue ? La blonde continuait de l’emmerder alors qu’il n’y avait aucune raison de continuer une gueguerre qui n’avait eu lieu que dans leurs faux souvenirs…
- Votre légiste m’a fait une prescription pour des antalgiques, de la crème et des bandages. Je vais ressembler à une momie pendant quelques temps… Et je ne vais pas pouvoir travailler sur mes tableaux. Soupira-t-elle. Si je porte plainte, est-ce qu’on pourra faire en sorte qu’elle n’ait plus le droit de m’approcher ? Je n’en peux plus… Demanda-t-elle doucement, nerveusement à bout.
Si pleurer ne risquait pas de lui faire mal ou de lui donner mal à la tête, Eliana se serait sans doute laisser aller. Au lieu de quoi, elle se mordit la lèvre pour endiguer cette envie et attendit la réponse de la policière.
(c) princessecapricieuse
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Oui, Dinah et Eliana n'avaient rien d'amies, Anastasia voulait bien en convenir. Mais elle ne voulait pas se mêler de leur passif plus que nécessaire pour son travail car, après tout, Anya n'était pas non plus leur amie. Ni à l'une, ni à l'autre - à la différence près qu'une des deux jeunes femmes suscitait sa sympathie et pourrait, en fin de compte, devenir son amie. L'autre pas du tout, à moins qu'elle ne change radicalement de personnalité ce qui paraissait hautement improbable. - Manifestement les fausses relations tissées par la malédiction ont la vie dure alors, commenta la rouquine, comprenant parfaitement ce que sa victime avait voulu dire en parlant de ne pas être du même monde. J'aimerais vous dire que ça va s'arranger mais... j'ai de sérieux doutes, regretta la jeune femme. Anya n'avait jamais aimé mentir et cette habitude s'était exacerbée avec sa carrière dans la police, même si elle continuait d'apprendre à le faire avec plus de tact que quand elle sortait de l'adolescence. Même si elle n'était pas parfaite, Anastasia était une flic impliquée et consciencieuse qui ne passait rien à personne, même si elle connaissait parfois les suspects qu'elle croisait au poste. La jeune femme se voulait inflexible dans sa façon de faire respecter la loi et ce ne serait, de fait, pas elle qui inciterait Eliana à se faire justice elle-même contre Dinah. De toute façon, elle doutait que la jeune femme soit ce genre de personne. C'était plutôt sa Némésis qui semblait prompte à faire la loi comme elle l'entendait et puisque les deux jeunes femmes se détestaient cordialement, la rouquine doutait que l'une veuille prendre exemple sur l'autre. La profiler ne s'en faisait pas trop pour Eliana - pas de ce côté-là, en tout cas. Elle sentait qu'elle n'aurait pas à l'arrêter de si tôt. Ses brûlures, en revanche, n'allaient malheureusement pas guérir en une nuit, même si elle ne doutait pas que le légiste avait fait tout son maximum pour la soulager dès maintenant et permettre la meilleure guérison possible. Anya ne fut quand même pas surprise d'entendre parler de bandage et de crème. La peau de la jeune femme aurait besoin de se reconstruire mais c'était normal qu'elle n'ait pas envie d'attendre. Eliana subissait ainsi déjà cette reconstruction, imposée par l'action inconsidérée de Dinah. - Oh vous peignez ? C'est chouette, commenta Anastasia. Moi je dessinais avant, quand j'étais enfant. Mes sœurs se moquaient de mes talents... peut-être qu'elle avait raison, avec le recul. Mais je suis sûre que ce vous faites et ce que moi je faisais, ça n'a rien à voir, assura la rouquine. Elle s'était volontairement égarée, se laissant aller à quelques confidences afin de tisser un lien avec la jeune femme. Ce n'était pas pour la manipuler mais plutôt pour lui inspirer confiance et la détendre un peu après sa dure journée. Par chance, Eliana avait mentionné une activité dont Anya connaissait vaguement quelque chose. Elle doutait qu'elle aurait pu répondre sur la pole dance, par exemple. Mais elle n'était pas non plus là pour prendre le thé. Anya était en service et c'est pour cela qu'elle reprit bientôt un ton plus professionnel : - On peut effectivement faire en sorte qu'elle n'ait légalement plus le droit de vous approcher avec une ordonnance restrictive. Ca peut concerner seulement les approches physiques mais le juge peut aussi ordonner la cessation de tous les autres types de contact tels que l'envoi de colis, les emails etc. Et si vous avez des jours d'incapacité de travailler, si vous peignez pour gagner votre vie, par exemple, je pense que vous pouvez demander une compensation financière si une procédure est lancée. Vous pouvez aussi déposer une main courante mais ça équivaut à un signalement, c'est moins efficace. Je vous conseille d'aller au bout de la démarche. Tout le monde n'a pas toujours le courage de le faire et si vous le sentez pas, c'est pas grave. Mais je pense que ça vous fera du bien. Anastasia pensait aussi que cela servirait de leçon à Dinah. Il n'y avait rien de pire que de voir des petites pestes qui s'en sortaient toujours parce qu'elles avaient la tchatche, du bol, des relations ou parce qu'elles inspiraient trop de crainte à leurs victimes. Cela dit, Eliana avait l'air d'en avoir assez de ne pas riposter. Et c'était une bonne chose, Anya en était persuadée. - Je peux enregistrer votre plainte dès maintenant, ça ne sera pas trop long et ensuite vous serez libre de partir. Vous n'avez pas besoin d'être là lorsque j'informerai votre épine dans le pied de ce qui l'attend, ce sera fait en présence de son avocat. La suite, en revanche, peut prendre plus de temps, même si à Storybrooke je pense qu'il y a assez peu d'affaires en cours auprès du juge. Anya terminait sa longue explication quand un collègue attira son attention pour signaler : - L'avocat de Dinah Price est arrivé. - OK, répondit Anastasia. Merci. Puis se tournant vers Eliana elle ajouta : - Le devoir m'appelle. Mon collègue peut aussi prendre votre plainte ou alors vous m'attendez, à vous de voir. Je devrais pas en avoir pour longtemps. Du moins, elle l'espérait. Anastasia retourna à l'accueil du poste de police et serra la main de l'avocat de sa suspecte avant de l'entrainer dans la salle d'interrogatoire où elle patientait depuis tout ce temps.
HJ Licia : tu pourras probablement indiquer qu'au moins Anya revient dans ton prochain post pour pouvoir avancer.
Eliana R. Cunningham
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Shailene Woodley
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Raiponce
Eliana n’était pas vindicative. Elle ne se vengeait pas des crasses que pouvaient lui faire les autres. Mais là, on était passé à un autre stade que les conneries d’adolescentes. Dinah ne parvenait pas à se défaire de leurs faux souvenirs et la princesse ne savait plus vraiment quoi faire par rapport à cela. Elle était plutôt perdue à vrai dire que la marche à suivre. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle se faisait agresser… C’était arrivé dans le monde des contes. Et à l’époque, elle avait fui. Mais l’artiste était fatiguée de fuir. C’était ce qu’elle avait fait quand la possibilité de partir de la ville sans perdre la mémoire était apparue.
- Hum ?! Fit-elle en sortant de ses pensées. Oh oui. Pardon. Je peins oui. Je suis restauratrice de tableaux aussi. Et serveuse à mi-temps. J’aime bien être occupée et quand l’un de mes tableaux restaurés est en train de sécher, je n’ai rien à faire, alors travailler au bar est une bonne façon de ne pas perdre mon temps. Bon dieu… Même ça, je ne vais pas pouvoir le faire. Soupira-t-elle. Passez chez moi un jour, je vous montrerais ce que je fais, on pourra comparer. Proposa-t-elle avec un sourire en coin.
Mieux valait essayer de voir les bons côtés de toute cette situation que les mauvais. Comme l’état de son visage, du haut de sa poitrine et de ses mains… C’était surtout ses mains qui avaient pris d’ailleurs, vu qu’elle les avait levé pour se protéger le visage. Eliana posa ensuite une question pour savoir quoi faire pour obliger Dinah à ne plus l’approcher. Elle écouta attentivement les informations délivrées par l’agent Romanov, hochant la tête, comprenant la différence entre la plainte et la main courante. Lorsque la rousse dut s’absenter, la jeune femme en profita pour réfléchir à ce qu’elle souhaitait faire. Aussi quand l’autre femme revint, elle était prête.
- Je veux porter plainte. Lui annonça-t-elle. Et je voudrais demander aussi une injonction d’éloignement. Je ne veux pas d’indemnité. Je ne veux pas de son argent, elle trouverait encore le moyen de dire que je lui suis redevable. Je veux juste qu’on l’éloigne de moi.
Eliana était décidée à aller jusqu’au bout. D’autant qu’il y avait toutes les preuves du monde grâce aux gens présents dans le centre commercial qui avaient tout filmé et la présence d’un agent de police au moment des faits.
(c) princessecapricieuse
Dinah Price
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Roberts
Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?
| Conte : Wonderland | Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice
I will make every day of your life Hell. That's not a threat, that's a promise.
☾☾ Je détestais attendre, et pourtant on continuait à me faire attendre. Je n'avais rien à faire dans ce poste de police, encore moins menottée. L'autre avait le droit de se trimballer en toute liberté et montrer ses brûlures pour se plaindre à qui voulait bien l'écouter, c'était vraiment injuste ! J'étais la victime dans cette histoire, j'étais celle qui se retrouvait menottée. C'était elle qui avait bravée la loi la première ! Ma loi. Mais, comme chacun devrait le savoir, ma loi était supérieure à n'importe quelle autre, même supérieure à des conventions internationales. J'en avais de lui faire bien plus que de lui balancer un simple café au visage, maintenant; Si j'avais su, j'aurais bien plus profité de ma liberté pour me défouler sur cette idiote. Elle n'avait eu qu'un avant goût de ce dont j'étais capable et elle pouvait être certaine que dés que je sortirais d'ici, je me vengerais. Elle ne le verrait même pas venir... J'avais déjà de nombreuses idées pour rendre sa vie un véritable enfer mais je ne devais pas me concentrer sur cela pour l'instant, je devais me concentrer sur la façon par laquelle j'allais pouvoir m'échapper de ce cauchemar. Jamais je ne devais payer de mes actions, c'était tout nouveau et je détestais amèrement cette sensation... C'est alors que je vis de nouveau l'insupportable rouquine passer la porte, cette fois-ci accompagné d'un vieil homme en costume, la bedaine en avant et une calvitie bien avancée. Super... le cliché typique de l'avocat. Des perles de sueurs luisaient sur son front. Il semblait stressé. Bien trop stressé. Décidément, j'étais entourée d'idiots aujourd'hui. Pourquoi est-ce que Llwynog ne travaillait pas aujourd'hui ? Il aurait pu me sortir d'ici lui ! Voilà pourquoi il ne devrait pas prendre de congés, il devrait toujours être disponible pour me sauver, tout simplement. L'avocat s'approcha de moi, et me tendit sa main, pour que je la serre. Je levais un sourcil, me demandant à quel point cet homme était idiot. Je le laissais déblatérer ses présentations ne l'écoutant que d'une oreille.
-Sérieusement ? Vous ne voyez-pas que je suis menottée ? Comment voulez-vous que je vous serre la main ? Il sembla paniquer un peu plus alors que je repris, ne comptant pas m'arrêter là. Vous avez l'air d'être incompétent, reprenez-vous bon sang ! Vous devez simplement me faire sortir d'ici, et au plus vite ! Je suis accusée d'avoir brûlé une victime avec un café brulant, au cas où vous n'auriez même pas pris le temps de vous renseigner sur l'affaire sur laquelle vous travaillez, ce dont je doute fortement. J'ai été filmée et la policière ici-présente m'a vu faire. Maintenant, dites moi ce que je dois faire pour partir d'ici, allez !
Je pensais vraiment que cet homme allait faire un malaise. Il semblait décontenancé par la situation, comme si c'était sa première affaire et qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il devait faire. j'aurais pu me débrouiller toute seule si c'était pour tomber sur un avocat pareil...
-J'espère que vous êtes bénévole pour être aussi nul...
L'avocat finit par sortir de sa poche de costume un petit mouchoir qu'il utilisa pour s'essuyer le front. Il se racla finalement la gorge, reprenant un minimum contrôle sur lui-même. Enfin. Il m'ignora ainsi complètement et porta son attention sur l'agent Romanov.
-Qu'a décidé de faire la victime ? Elle souhaite porter plainte ? Puis il reporta son attention sur moi. La marche à suivre sera différente en fonction du choix de la victime... Je crois, en tout cas.
-Comment ça vous croyez ? Je demande à voir votre diplôme ! Je regardais la policière, un peu désespérée. J'ai compris que vous ne m'aimiez pas, à prendre la défense de Eliana mais vous auriez pu au moins engager quelqu'un de compétent ! Comment je suis censé sortir d'ici avec ça moi ? Eliana n'a pas intérêt à porter plainte, je ne lui ai même pas fait mal, elle joue la comédie ! Tout ça parce qu'elle a reçu une goutte de café, franchement... Elle devrait avoir honte. Dans tous les cas elle n'aura pas mon argent, ça non !
J'avais la furieuse envie de menacer toutes les personnes présentes dans cette pièce et même faire passer des messages menaçants à Eliana pour qu'elle comprenne ce qui lui attendait si elle s'en prenait à moi, mais je n'étais pas certaine que cela arrangerait ma situation... Je pris donc, pour changer, sur moi, et tenta le mieux possible de me calmer.
-Vous devriez vous calmer mademoiselle... Je ne pense pas qu'insulter qui que ce soit vous permettra de partir d'ici plus vite...
Pour me calmer, c'était raté.
-Vous ne me dites pas ce que je dois faire ou pas faire ! J'ai bien le droit de me plaindre de votre incompétence non ? Peut-être que ça ne vous fait pas plaisir, mais vous n'êtes qu'un bon à rien, c'est la vérité ! Donc à moins que vous ayez un bon plan pour que ces menottes arrêtent de serrer mes poignets délicats, je vous conseille de vous taire.
Et c'est ce qu'il fit, ramenant le silence dans la salle. Je regardais à nouveau la policière, attendant qu'elle réponde à la question du policier, ce qu'elle n'avait pas pu faire jusqu'ici en prenant la parole constamment. Mais puisque cette question semblait si importante pour la suite, je décidais de me plier aux règles et de la laisser parler, à contre coeur...
CODAGE PAR AMATIS
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
La proposition de passer voir les restaurations et autres tableaux d'Eliana ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde et Anastasia lui adressa un sourire et un signe de tête entendus. Oui, elle passerait, sans souci. Mais elle laisserait sans doute aussi et d'abord passer un peu de temps pour que la jeune femme guérisse et se change les idées. Elle ne serait sans doute que plus heureuse de partager sa passion quand elle serait dans une meilleure disposition. De cette façon, aussi, sans doute, elle ne la verrait pas simplement comme la flic qui était intervenu le jour où Dinah Price avait renversé son café sur elle mais comme une amie potentielle, peut-être. Quant à Anastasia, elle aurait le temps, aussi, de ne plus la voir comme un dossier dont elle s'était occupée mais comme une personne à part entière avec qui elle avait envie d'échanger en dehors des heures de bureau. L'heure était, pour le moment, à l'enregistrement de la plainte d'Eliana, qui avait annoncé sa décision d'une voix particulièrement déterminée. Sa décision avait quelque chose d'irrévocable et d'assez grisant, du point de vue personnel de la rouquine et de son appétence pour la justice. Elle était, comme toujours, du côté de la victime. La policière opina, pas spécialement surprise et plutôt satisfaite, en fait, par la tournure des événements. Bien souvent, il n'y avait que ça qui permettait aux personnes se croyant au-dessus des lois de comprendre qu'elles ne l'étaient pas. - C'est entendu alors. On va s'occuper de ça, assura Anastasia avant d'entrainer la jeune femme dans son bureau pour commencer par enregistrer la plainte. Malheureusement, elle fut interrompue par l'un de ses collègues annonçant que l'avocat de Mademoiselle Price était arrivé. L'air contrit, Anya s'excusa avec une moue auprès d'Eliana : - Désolée... Pour le bien de tout le monde je pense que c'est mieux si j'y vais maintenant. Mais je reviens vite. Juste le temps de présenter son avocat à Dinah, assura la jeune femme. Elle était presque déjà dans le couloir quand une idée lui vint à l'esprit : - Si jamais... Au fond du couloir à gauche c'est la salle de pause. J'crois qu'on a encore des donuts. Dites que je vous ai dit que vous pouviez venir, si quelqu'un vous demande, ajouta encore la rouquine avant de filer, se préparant à retrouver Dinah et ses accès de colère. Pourvu que l'avocat soit de taille à supporter Dinah, songea la rouquine tout en avançant. De retour à l'accueil, Anastasia salua l'homme qui allait la représenter. Il était d'âge mûr, la bedaine sortante et Anya ne manqua pas de remarquer que son front gras perlait de sueur. Peut-être avait-il couru pour arriver au poste le plus rapidement possible ? La jeune femme jugea préférable de ne pas poser la question et exposa à la place la situation de sa cliente. L'avocat opina, donnant l'impression de comprendre les tenants et aboutissants de la situation puis la suivit jusqu'à la salle d'interrogation dans laquelle Dinah Price patientait depuis déjà quelques instants maintenant. Tandis que la policière reprenait sa place en face de Dinah, Anastasia observa la rencontre entre la suspecte et son défenseur... visiblement peu à l'aise et carrément gauche. C'était presque risible que ce soit à la cliente menottée de signifier à son avocat qu'elle était, justement, menottée et donc incapable de lui serrer la main. Mais à voir l'avocat blêmir au fur et à mesure que Mademoiselle Price l'accablait de reproches (pas tous injustifiés, malheureusement), Anastasia n'avait pas réellement envie de rire. Cette journée déjà suffisamment longue semblait s'allonger au fur et à mesure du temps qui passait. Il aurait sans doute été plus judicieux que le bureau d'avocats envoie quelqu'un d'autre. De plus apte à se confronter à Dinah Price pour commencer et de plus assuré en général. C'était assez peu commun qu'une suspecte semble mieux maitriser la situation que son avocat, particulièrement quand ladite suspecte avait à son encontre de nombreuses preuves irréfutables et autres témoignages et pourtant, c'était ce qui était en train de se produire. - J'ai informé votre avocat de la situation avant de l'amener ici, crut bon de préciser Anastasia. Et les avocats commis d'office ne sont pas payants, précisa-t-elle, presque par pitié pour cette peste qui était représentée par l'un des plus mauvais avocats. Anastasia n'ajouta toutefois pas que les avocats commis d'office étaient aussi bien souvent médiocres - de toute façon, Dinah allait probablement vite s'en apercevoir elle-même. Enfin, après une attente qui sembla presque interminable, l'avocat se ressaisit et s'adressa à la policière : - Mademoiselle Cunnigham a décidé de porter plainte et compte demander une injonction d'éloignement à l'encontre de votre cliente, répondit factuellement la rouquine. Dinah avait tous les droits du monde de s'agacer de l'attitude de son avocat qui ne donnait pas l'impression de la sortir de ce mauvais pas aussi facilement qu'elle l'avait espéré. Mais ses cris étaient inutiles. Ni Anastasia ni Eliana ni personne n'était responsable de la situation dans laquelle elle se trouvait. Mais ça, même si la rouquine aurait adoré le signifier à Dinah (en contenant autant que possible l'agacement que produisait cette jeune femme en elle), elle n'en eut pas l'occasion. La conversation entre Mademoiselle Price et son avocat était aussi rapide, surtout du côté de la suspecte, qu'un match de tennis de table professionnel. C'était extrêmement difficile d'en placer une et le faire pour que les propos soient couverts par les cris indignés de Dinah n'aurait, de toute façon, servi à rien. L'avocat, de son côté, avisa sa cliente que le calme était préférable à l'énervement. Et, sur ce point, même si cet homme n'était certainement pas Erin Brokovich, on ne pouvait pas dire qu'il avait tort ! La jeune femme n'en avait peut-être pas conscience mais elle pouvait également être verbalisée pour outrage sur personne dépositaire des forces de l'ordre et quelque chose disait à Anya qu'elle n'aimerait sans doute pas dépenser son argent de cette façon. Pour le moment, toutefois, elle s'en prenait surtout (et en partie à raison) à son avocat ce pour quoi Anya ne pouvait pas la verbaliser. En fait, pour le moment, elle observait surtout leurs échanges, se demandant s'ils allaient pouvoir avancer sur cette affaire avant la fin de l'année ou non. Enfin, le silence retomba dans la salle d'interrogatoire, ce qui permit à Anastasia d'enfin donner son avis sur toute la situation. Saisissant l'opportunité avant qu'elle ne s'éloigne une nouvelle fois, Anya croisa le regard de Dinah Price avant de reprendre : - L'appréciation que je vous porte n'a aucune incidence sur la façon dont j'exerce mon travail. Je n'ai pas spécifiquement choisi votre avocat. J'ai contacté un cabinet d'avocat qui nous a envoyé la personne disponible et, selon eux, apte à vous représenter. Si vous estimez que vos chances sont plus grandes d'obtenir ce qui vous parait juste, vous pouvez décider de vous représenter seule mais en général, pour ce que j'en sais, les avocats ne le recommandent pas. Quant à votre argent... Mademoiselle Cunnigham n'en a pas fait mention lorsqu'elle a exprimé son souhait de vous poursuivre, conclut Anastasia. Il est cependant possible que le procès vous conduise à verser des dommages et intérêts ou que vous soyez condamnée à une autre peine comme des travaux d'intérêt général. Tout dépendra de ce que l'accusation demandera. Mais c'est encore très loin tout ça et je crois que vous avez besoin de temps avec votre avocat pour établir votre défense afin de déterminer si vous plaidez coupable ou non coupable. Pour l'établissement de la plainte, précisa la rouquine. C'est une conversation privée alors je vais vous laisser un moment seuls. Trop heureuse de pouvoir sortir prendre l'air loin de cette pièce pleine de tension, la jeune femme n'attendit pas son reste et retourna d'un pas vif auprès d'Eliana qui était toujours dans son bureau. - J'ai fait aussi vite que possible, assura-t-elle en refermant la porte avant de s'asseoir. Par la suite, une fois son ordinateur déverrouillé, Anastasia posa de nombreuses questions à Eliana de façon à enregistrer sa plainte. Contre qui souhaitait-elle porter plainte. Pour quel motif etc. etc. En soi, la jeune femme devait, une fois de plus raconter ce qui lui était arrivé afin que cela soit enregistré avec ses mots. Quand la plainte fut remplie, la rouquine l'imprima et la donna à lire à Eliana, précisant : - Si vous la validez, vous signez en bas et si quelque chose ne va pas dans ma transcription, on éditera, aucun souci. Pendant que vous faites ça je vais lancer la procédure pour la mesure d'éloignement mais ça prendra un peu de temps. Il faut qu'un juge statue et la valide. Du coup, si vous n'avez plus rien à dire, une petite signature et je vous libère, conclut Anya avec un sourire. Eliana était sans doute très éprouvée par toute cette histoire, de la brûlure au café en plein centre commercial bondé jusqu'au dépôt de plainte, en passant par l'examen du médecin légiste. Victime ou suspect, on aimait rarement se rendre au poste de police - à moins d'y travailler. La jeune femme devait certainement rêver de quitter le bâtiment au plus vite et de mettre toute cette histoire en sourdine pendant un moment. - Je peux sans doute vous trouver un sweat ou quelque chose aux objets trouvés si vous voulez vous changer avant de partir, ajouta la rouquine tandis que cette pensée lui traversait l'esprit.
Eliana R. Cunningham
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Shailene Woodley
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Raiponce
Porter plainte n’était pas chose facile. Du moins, prendre la décision de le faire n’était pas simple. Parce qu’Eliana savait parfaitement que Dinah n’en resterait pas là. Cette femme était folle, autant que sa mère adoptive. Et quand elle avait une idée en tête, elle ne voyait rien d’autre. La peintre l’avait bien compris et sur le coup, cela lui avait fait peur. Mais dans le même temps, si elle n’agissait pas, qui arrêterait la blonde ? Qui parviendrait à lui mettre des limites ? Si son acte pouvait parvenir à ce résultat, la jeune femme était prête à subir les désagréments qui ne manqueraient pas d’arriver suite à sa plainte.
Anastasia l’abandonna quelques instants, le temps pour elle d’aller s’occuper de Dinah. Profitant d’être seule, Eliana fit sa curieuse : elle regarda partout. Ce n’était pas tous les jours qu’on se retrouvait dans la salle de repos des policiers de la ville avec en plus le droit de piocher dans la boite de donuts, si elle la trouvait. Tout en observant autour d’elle, l’ancienne princesse pensait à la démarche qu’elle voulait mettre en place. Elle était plus que déterminée quand Anastasia revint vers elle.
- Rien à ajouter Mme l’agent. Tenta-t-elle de plaisanter une fois la plainte enregistrée, mais le cœur n’y était pas vraiment. Je n’en reviens pas que cela soit arrivé… Soupira-t-elle.
Eliana se sentait complètement vidée de son énergie et ne savait pas franchement ce qu’elle allait faire à présent. Elle signa sa déposition et se leva, prête à prendre la porte quand la rousse lui proposa de récupérer un sweat pour elle. Etonnée, la peintre releva la tête et regarda un instant la jeune femme en face d’elle avant d’acquiescer.
- Oui, je veux bien, je vous remercie. Dit-elle avec un petit sourire.
Elle aurait bien commandé un taxi aussi vu son état de fatigue, mais vu qu’elle n’avait pas d’argent liquide sur elle, Eliana savait que ça ne valait pas le coup. Elle allait marcher jusqu’à chez elle, peut-être que la marche lui ferait du bien. Parfois c’était le cas.
- Merci pour tout. Remercia-t-elle la rousse qui revenait avec un sweat. Si vous avez encore besoin de moi, n’hésitez pas à me contacter. Et n’oubliez pas de venir voir mes tableaux un jour. Rajouta-t-elle avant d’enfiler le sweat et de sortir du commissariat.
Elle n’avait plus qu’une envie, rentrer chez elle et dormir.