« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il était là. A Storybrooke. Je ne sais pas pourquoi mais le frère que mon frère adoptif se trouve dans cette ville ne me disait rien qui vaille, je n’avais aucune confiance. En plus, il était le directeur du Weekly Planet, autrement dit, le patron de Kara et j’avais su par cette dernière qu’il s’intéressait un peu de trop près à Lucy. Le fait qu’il s’installe dans cette ville, ok. Mais qu’il ne tente pas quoi que ce soit contre ma meilleure amie ou contre les toons parce qu’il allait le regretter s’il osait quoi que ce soit.
Cependant, c’était bien beau mais il fallait que je sache ce qu’il faisait véritablement ici alors il fallait que j’aille lui rendre visite au sein même de son bureau. Après être repassée chez moi, j’avais contacté Samantha pour lui dire d’annuler mes rendez-vous de l’après midi et je m’étais rendue jusqu’au Weekly-Planet en marchant. Après tout, nos locaux respectifs ne se trouvaient pas si loin l’un de l’autre. Je me présente auprès de l’assistante de mon frère avant qu’elle ne me dise qu’il n’était pas encore là. Tant pis, j’en profiterais pour aller voir Kara. Ce que je fis. Elle m’expliqua comment me rendre au bureau de mon frère sans avoir à passer devant son assistante et c’est ce que je finis par faire.
Assise sur son bureau, je fixais la porte avant qu’elle ne s’ouvre finalement sur ce dernier. Un sourire mauvais naquit sur mon visage.
« Tu arrives en ville et tu ne viens même pas saluer ta petite soeur ? Je croyais que les parents t’avaient mieux élevés que ça. »
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Alexandre J. Davis
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Lex était difficilement surprenable, dans la vie de tous les jours. C'est l'une des raisons pour laquelle il n'était pas en couple (outre le fait qu'il n'avait pas le temps de quelque chose d'aussi futile dans sa vie et ses projets), parce qu'il serait bien ennuyant d'être avec quelqu'un qui n'arriverait jamais à le surprendre. C'est normal, il s'est forgé tout seul pour être ainsi. Mais du coup, lorsque en plus de ça, il faisait face à quelqu'un qui était prévisible, il trouvait ça ennuyant.
Tu es si prévisible, Lena, remarqua-t-il malheureusement à sa sœur en entrant dans son bureau, se dirigeant vers le bar dans le coin de la pièce dès qu'il fut entré sans même s'arrêter surpris ou sans même tourner le regard vers elle. Au moins m'attendais-je à ce que tu viennes plus tard, après avoir attendu dans ton coin, complotant pendant des mois. Il haussa les épaules. Mais tu n'as pu résister plus longtemps avant de retrouver ton cher grand frère, c'est touchant. Il se tourna enfin vers elle, avec deux verres de cristal remplis de whisky, dont il en tendit un à Lena après avoir fait quelques pas vers elle pour le lui donner, avant de marcher vers les canapés creusés au centre de la pièce, dans un enfoncement du sol. Elle pouvait venir, ou rester sur son bureau, qu'elle fasse ce qu'elle veut.
Ca fait plaisir de revoir ma famille, petite soeur, lui dit-il en dessinant un sourire sur ses lèvres. Prends un chocolat, c'est pâques, après tout, ajouta Lex en se penchant sur la table où était posé un panier d'oeufs en chocolat. Il en prit un, et le tendit à Lena, avant de voir le nom qui était écrit dessus. Tiens, il était adressé à ce cher Erwin. Je suppose que ça ne te dérangera pas, n'est-ce pas ? Il n'avait pas fait exprès de sortir celui là précisément, mais la coïncidence le faisait rire. C'était parfait, une pique dispensable, mais agréable.
Tu n'es pas venu réprimander ton frère de n'être pas venu dire bonjour, cessons de jouer à ça. Il but une gorgée de whisky avant de tourner son verre dans sa main. Pourquoi tu es ici, Lena ?
Lena Davis
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Prévisible. Si je l’étais, mon frère aîné l’était autant que moi. Soupirant néanmoins sans rien lui répondre, je me remets sur mes deux pieds et ne le quitte pas des yeux. Pour tout dire, il ne m’avait tout bonnement pas manqué. Il se dirige vers son bar et continue de me parler en même temps. Les bras croisés sous la poitrine, je le regarde, arquant un sourcil comme à mon habitude quand Lex m’adressait la parole depuis que nos rapports s’étaient dégradés.
« Les gens changent Lex. Enfin certains. » continuais-je en affirmant de ce fait qu’il était toujours le même à penser que tout lui était dû…plus ou moins.
Touchant ? Si j’avais pu faire ce qu’il fallait pour le virer de Storybrooke, le plus vite possible, je l’aurais fait mais apparemment, ce n’était aucunement dans ses projets, alors souates, j’allais faire avec sa présence même si la simple idée qu’il soit dans la même ville que moi ne me plaise qu’à moitié. Il marchait sur mes plates bandes et je n’aimais pas ça. Mais le pire, c’est qu’il était un danger pour Kara et je me devais de faire ce qu’il fallait pour la protéger. Il se tourne vers moi, tenant à la main deux verres de whisky avant de m’en tendre un.
Le saisissant, je le remercie d’un regard et le regarde aller s’asseoir. Soupirant, je fini par le rejoindre. Portant le verre à mes lèvres, je bois une gorgée avant de froncer les sourcils au nom qu’il évoque.
« Tu... tu peux le garder merci. » grommelais-je.
Erwin. Savait-il ? Je n’en savais rien et je n’étais certainement pas au bout de mes surprises. Ramenant mon regard sur mon frère, je reprends la parole.
« Effectivement, je ne suis pas venue te voir pour ça. Je veux que tu laisses Kara tranquille, que tu cesses de mettre ton nez dans mes affaires. » énonçais-je avant de reprendre « Si tu tentes quoi que ce soit contre elle, tu auras à faire à moi Lex et aux toons, et quand Dyson est énervé, il ne vaut mieux pas être dans le coin. » énonçais-je.
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Alexandre J. Davis
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Lex se contenta de ricaner à sa remarque. Les gens ne changeaient pas, mais Lex ne se fatigua pas à lui répondre là-dessus. Lena était la preuve que personne ne changeait, elle était toujours la même sœur naïve qu'elle avait toujours été. Les gens changent Lex, et la voilà qui basait toute sa considération du monde entre ses mains. Voilà pourquoi le monde courait à sa perte, avec une telle mentalité. Il ne releva rien, si il suffisait de rétorquer à ce genre de remarque pour changer une telle mentalité, il n'y aurait pas besoin de philanthropes comme lui.
Elle ne refusa pas son verre, malgré les tensions fraternelles qu'il pouvait y avoir entre eux. C'était comme un code d'honneur entre eux, toujours accepter de boire ensemble en temps de dialogue entre eux. Même si le dialogue était un pourparler entre deux camps ennemis. Ni Lena ni Lex ne s'empoisonneraient. Partager un verre était immuable entre eux, aussi n'avait-il pas hésité qu'elle accepterait.
En revanche, et il en eut un autre sourire amusé en reposant l’œuf en chocolat marqué de ce nom si particulier pour elle, il savait qu'elle allait refuser et que ça allait la troubler. Il était si facile de piquer les points faibles de Lena. Erwin n'était qu'un tout petit point faible, suffisant à à peine la troubler et la déstabiliser quelques secondes, mais c'était si satisfaisant. Il adorait cet homme et le pouvoir qu'il avait sur elle. Si seulement Lena savait qu'ils s'étaient déjà rendus complices au journal...
Elle finit alors par en venir au point, tandis que lui n'avait rien ajouté de plus à ce qu'il avait déjà dit. Il adorait mettre les formes, l'impression, et les mesquineries, mais aimait aussi se débarrasser de ce qui était futile pour aller à l'essentiel, et ainsi ne pas radoter sur l'inutile d'une discussion pour se concentrer sur le sujet. C'était sa façon de déjà dominer la discussion avant même qu'elle ne commence. Ça aussi, c'était un jeu entre eux.
Et son sourire amusé ne le quitta pas lorsqu'elle annonça les réelles intentions de sa venue. Bien sûr qu'elle venait parler de Kara. il l'avait dit plus tôt : prévisible. Il lui avait demandé pourquoi elle était là, mais il l'avait su avant même qu'elle ne pense à venir.
Dyson Walters est Spider-Man. Oui, le chef de Supergirl, puisque tu dois évidemment savoir que ta chère amie est Supergirl. Et bien maintenant tu connais l'identité de son patron. Un secret pourtant si précieux. On ne peut pas me faire peur, je sais déjà tout ce qu'il me faut savoir, qu'il s'énerve, je connaîtrai ses points faibles. Vous adorez vous énerver en pensant gagner comme ça, c'en est épuisant autant que pathétique...
Il but une gorgée de son verre, et lorsqu'il reposa son verre, il s'apprêtait à reprendre parole pour lui répondre à propos de Kara, mais des cris infantiles, qui n'avaient aucunement place ici, se firent entendre derrière la porte de son bureau. Alexandre soupira, déjà exaspéré de savoir que des enfants se trouvaient là. Ils ne savent donc pas gérer leurs erreurs ambulantes ?
Il se leva et se dirigea vers la porte. Excuse ce bazar, la journée des enfants au travail est apparemment un truc important pour ces idiots d'employés de Storybrooke. J'ai du accepter, et c'était manifestement surestimer les capacités parentales des idiots qui travaillent pour moi...
Il ouvrit alors la porte, s’apprêtant à parler à sa secrétaire. Pourriez-vous s'il vous plait raccompagner ces... Mais il fut interrompu par les deux enfants de 6 ans qui se précipitèrent dans son bureau, manquant de le bousculer, toujours en criant pour leur stupide jeu du chat, ou de n'importe qu'elle autre idiotie.
La pauvre secrétaire, qui courait, paniquée derrière les enfants, dut bien s'arrêter devant la porte, ayant, elle, l'amabilité de craindre son patron et de ne pas le bousculer comme eux. Je suis désolé, je ne sais pas à qui ils sont, ils ont dû échapper à la vigilance de leur parents...
Nouveau soupir. Trouvez moi à qui ils sont et virez moi cette personne. Sans en dire davantage, il se tourna sèchement dans son bureau, dans lequel les enfants courraient encore face à une Lena déconcertée. Lex s'approcha de la table où il prit le panier d’œufs en chocolat, pour s'adresser aux enfants.
Voulez-vous du chocolat de pâques, les petits ?! S'écria-t-il alors sur un ton faussement amical. Comme prévu, les deux tornades s'écrièrent de joie en se calmant aussitôt, arrêtant leur course. Alexandre s'approcha alors d'une fenêtre, l'ouvrit, et jeta les chocolats, les garçons perdant vite leur sourire face à ce spectacle.
Et bien si vous ne sortez pas de ce bureau immédiatement pour retourner auprès de votre mère ou de votre père, je vous envoie chercher ces chocolats en vous jetant de la même façon. Vous savez ce que ça fait de tomber d'aussi haut ? A votre âge, on doit adorer les crêpes non ?
Effrayés et finalement au bord des larmes, les deux enfants, ne criant plus du tout, coururent pour repartir rapidement du bureau. Il se tourna vers une Lena qui devait, encore, être pleine de reproches. Oh s'il te plaît, tu sais que je ne l'aurais pas fait, tu sais bien que les enfants mal éduqués ont besoin de poigne. Ce dont tu as manqué, on dirait bien. Ton père biologique avait d'autres préoccupations professionnelles pour se concentrer sur la poigne qu'il aurait dû avoir avec toi... Heureusement qu'on t'a accueilli chez nous !
Il n'avait pas dit ça pour être méchant, et Lena comprendrait certainement ce qu'il avait sous-entendu : il avait dit ça pour mentionner cette fameuse arme secrète qu'Alexandre n'était pas censé connaître, et pourtant... Il l'avait dit, il savait tout ce dont il avait besoin de savoir.
Quoi, c'était les affaires de ton père, pas les miennes, c'est ça ? Ce ne sont pas les tiennes non plus. Ce n'est pas ton père. C'est le mien qui t'a adopté. Ce que ton géniteur a fait n'est pas censé être de ton ressort. Et pourtant tu en as décidé autrement alors... ce que je fais avec Kara me regarde. Comme tes projets te regardent.
Lena Davis
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Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Les toons. A mon arrivée à Storybrooke, les choses n’étaient pas simples pour moi. Après tout, j’étais une habitante du monde réelle, une femme parmi tant d’autres qui risquaient de compromettre l’existence de Storybrooke et puis, pour beaucoup, j’étais sans nul doute un danger mais pas pour Kara. Quelque chose s’était produit et nous nous étions rapidement liées d’amitié avant qu’elle ne m’explique ce qu’elle endurait chaque jour avec la présence de sa soeur dans son esprit et je m’étais mise en tête de trouver un moyen de pouvoir la libérer de tout cela et c’est ainsi que j’avais commencé à travailler sur une solution à son problème. Cela faisait quelques temps maintenant, je n’avais pas encore la solution mais je ne lâchais pas prise. Puis, j’avais l’aide de Dyson et de Regina. J’avais pu faire comprendre aux Toons que je n’étais aucunement un danger et que je pouvais même être une alliée et cela, c’était une bonne chose.
Cependant, je n’en donnait pas tant pour mon frère. Ça m’inquiétait qu’il soit là et ses propos n’allaient pas me mettre en confiance, bien au contraire. Buvant une gorgée de whisky, qui s’avérait ne pas être trop mauvais d’ailleurs, je lève le regard vers mon frère aîné avant de reprendre la parole à sa suite.
« J’étais au courant pour Kara, merci. » soupirais-je « Méfie toi de tes agissements Lex, je suis ta soeur, je te connais autant que tu dis connaître les toons et je connais tes points faibles. Oh et puis, si tu touches un cheveu de Kara, il se pourrait qu’une certaine ex méchante reine soit aussi d’avis de te faire dégager de Storybrooke avant que tu est eu le temps de dire Non Nociere. » énonçais-je « et oui, je suis au courant pour ton petit projet. » affirmais-je.
Mais alors que nous étions en pleine conversation, des cris d’enfants se firent entendre dans les couloirs. Un petit sourire perla sur mon visage. Je connaissais mon grand-frère, il n’aimait pas les enfants. Je le savais parfaitement. Je l’avais toujours su. Ce n’était pas le genre à être père de famille, c’était plus qu’une certitude même. Mon regard se posa sur les enfants qui courraient dans tous les sens alors que je retenais un petit rire en voyant ça. Ća me poussait dans mes idées d’adoption, bien que j’envisageais d’adopter des enfants un peu plus grand bien sûr. Mais ça, il n’était pas question qu’il l’apprenne. Je le regarde s’emparer du panier rempli de chocolat de pâques avant de les jeter par la fenêtre et de menacer les enfants de faire de même avec eux. Ils ne tardent pas à quitter les lieux. Posant le verre vide sur la table, je soupire.
« T’es vraiment pas croyable. »
Les sourcils froncés, je ne quitte pas mon frère des yeux alors qu’il s’évertue à déblatérer sur le fait qu’il n’aurait pas jeter les enfants par la fenêtre. Infime menteur, il en aurait été bien capable cet abruti. Était-il au courant des travaux de mon père biologique sur l’arme ? Mais si c’était le cas, comment pouvait-il être au courant ?
« Tu…les affaires professionnelles de mon père ne te concerne en rien Lex ! » maugréais-je.
Il était au courant de l’existence de l’arme que mon père avait créée. Il le savait.
« Tu t’es introduit chez moi espèce d’enfoiré. » râlais-je « Je suis au courant rassures-toi que tes parents m’ont adoptée Lex, on porte le même nom de famille si t’étais pas encore au courant mais tant que je serais en vie, les affaires professionnelles de mon père biologique me concerne pour que ces recherches ne tombent pas entre de mauvaises mains. Tente quoi que ce soit contre Kara et je te jure que je te le ferais regretter, tu me connais, je suis capable du pire quand ça te concerne mon cher grand-frère. » énonçais-je « je vois que t’as vite pris tes aises à Storybrooke frérot. » continuais-je avant d'ajouter, me rendant compte soudainement que s'il s'était introduit chez moi... « Tu as volé l'arme de mon père, c'est ça ? T'es assez taré pour le faire... »
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Alexandre J. Davis
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Les menaces de Lena étaient si insipides qu'il ne revenait même pas dessus. Elle connaissait le projet Non Nocere, bien sûr qu'elle le connaîtrait, Lex se savait supérieur mais avait l'intelligence de ne pas sous-estimer les gens : s'il y avait bien quelqu'un pour comprendre Non Nocere, c'était elle. Alors déjà, puisqu'il le savait déjà, ça n'était pas suffisant pour le faire peur. Mais surtout, elle ne comprenait rien à l'art de l'intimidation, de la menace et du marchandage : elle se cachait derrière quelqu'un. Alexandre ne devait pas faire du mal à Kara sinon, Lena demanderait à quelqu'un de lui faire peur. Ça ne faisait que prouver qu'elle était incapable d'agir par elle même et avait besoin de s'entourer, dépendant de plus forte qu'elle. Et prouver ça n'était en rien menaçant, mais plutôt décrédibilisant. Lex s'était contenté de lever les yeux vers le ciel avec un sourire, ne revenant pas dessus. L'intervention d'enfants parasites ne lui permit pas d'y revenir, de toutes façons.
C'est quoi qui n'est pas croyable. Qu'aurais-tu fais avec ces enfants ? De la douceur ? Le laxisme de tes parents biologique ne t'a jamais servi, et ça ne t'a pas servi de leçon puisque tu le reproduis toi-même, lui répondit-il lorsqu'elle soupira après ses méthodes. De toutes façons, le sujet était clos : les parents de ces enfants se feraient renvoyer et l'incident ne pourrait plus se reproduire.
Après cette interlude infantile, il revint près de la table lorsqu'elle posa son verre vide, et lui servit un nouveau verre, un sourire diabolique sur le visage alors qu'elle paniquait sur ce que venait de sous entendre Alex. Il lui reposa son verre et ferma la bouteille, avant de prendre une gorgée de son propre verre en la laissant balbutier de colère et d'inquiétude.
Tu es si vulgaire, Lena, c'en est affligeant. Tu ne mets pas les bonnes formes dans tes échanges, ça finira par te nuire dans tes relations si importantes, tu sais ? Commença-t-il par répondre en se forçant d'effacer son sourire amusé, alors qu'il s'installer confortablement dans le canapé, levant ses pieds sur la table, y croisant les jambes.
Finalement, son sourire amusé ne parvenait pas à le quitter. "Les affaires professionnelles de mon père ne te concerne en rien Lex", voilà, exactement ce que je disais, même tes paroles sont prévisible Lena, tu me déçois, je te sais pleine de ressources, pourquoi tu te montre si faible aujourd'hui ? Ricana-t-il.
Pour que les recherches de ton père ne tombent pas entre de mauvaises mains ? C'est ironique, puisque les mauvaises mains sont celles qui ont mis au point ce projet : celles de ton père. Et de toi à moi, c'est toi qui a l'ADN de ses mains, pas moi.
Il reprit une gorgée. Ton père crée une arme, et tu souhaite t'en servir pour aider tes chers amis toons. Celui qui cherche une arme n'a pas d'autres intentions que de blesser. L'amendement américain sur le port d'armes pour la sécurité de tous n'est qu'une loi hypocrite. Avoir une arme n'est en rien une protection mais... une arme, ni plus ni moins. Et elle est si importante pour toi... Les mauvaises mains, ce sont les tiennes, pas les miennes, Lena.
Lena Davis
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Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Je pousse un soupir. Par moment, mon frère pouvait vraiment m’exaspérer. Je pose mon regard sur lui et fronce les sourcils avant de reprendre la parole.
« J’aurais simplement été moins brute que toi Lex mais connaissant ton dégout irréversible pour les enfants, ça devrait même pas m’étonner. » soupirais-je avant de reprendre « Mes parents biologiques ont fait ce qu’ils ont pu. » concluais-je.
J’avais grandie les dix premières années de ma vie en compagnie des domestiques parce que mes parents étaient des gros travailleurs. J’avais fini par découvrir ce sur quoi travaillait mon père et je dois avouer que ça m’avait quelque peu décontenancée pour le coup. Terminant mon verre de whisky, je me lève avant de m’approcher du bar pour me resservir avant de tourner le regard vers mon frère tandis que je revenais vers lui.
« Que veux-tu…c’est l’effet que tu me fais. » énonçais-je avant de continuer « c’est étonnant, c’est le genre de maman de dire ça. » énonçais-je en levant les yeux au ciel « mais je vais faire un effort. » énonçais-je à mon frère.
Par moment, la présence de mon frère m’était insupportable mais une part de moi l’aimais parce que que je le veuille ou non, il était mon grand frère, la vie en avait décidé ainsi et à bien des égards, on se ressemblait sur de nombreux points mais certaines choses me distinguaient malgré tout de lui. Pour le bien d’autrui…sans doute. Buvant une gorgée de mon verre, je pose mon regard sur le liquide avant de le faire tourner dans mon verre, relevant mon regard bleu sur mon frère.
« Tu voudrais quoi exactement ? Que je sois comme toi ? » demandais-je « tu as raison, je suis pleine de ressources mais tu me connais, je ne te fais pas confiance alors j’évite de trop me montrer pleine de ressources justement. » énonçais-je à ce dernier.
Avalant difficilement, je reprends la parole par la suite quand il en vient à parler de l’arme de mon père. Celle qui fonctionnait avec l’encre des toons, celle que j’avais gardée exprès enfermée à double tour dans le coffre de mon appartement à Manhattan, sécurisée mais sans doute pas assez. J’aurais certainement dû penser au cerveau de mon frangin. Mais ça faisait bien longtemps que je ne l’avais pas revu alors je ne me doutais aucunement qu’il aurait pu se trouver dans mon appartement…bref. Croisant les jambes, je bois une nouvelle gorgée de whisky.
« Je ne ferais jamais de mal aux toons Lex. Mon père avait sans doute ses raisons pour créer cette arme mais jamais je ne m’en servirais contre eux, ils sont pour moi ce qui ressemble le plus à une famille. Et on ne fait pas de mal à une famille. » énonçais-je à ce dernier « Qu’en as-tu fait ? » demandais-je à ce dernier « Je te connais Lex, je sais que tu sais comment on l’utilises. » énonçais-je.