« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
De derrière ma vitre…. Je pouvais voir les autres moi. Il y en avait des bons et des mauvais… des étranges et des mal fait …il y avait de la haine dans le regard de certains, quand d’autres n’étaient que souffrance et supplications. On pleurait dans cette eau. On pleurait mais les larmes se mélangeaient au liquide transparent qui nous enfermer. Les tuyaux dans les bras, dans les jambes et dans l’abdomen nous empêchait de bouger. Où étais-je vraiment ? Depuis des années que mes yeux sont ouverts … je n’ai compris que peu ce qu’on me demandait … J’en ai vu d’autres essayer de comprendre. Nous étions tous né embryon… Grandissant dans cette prison de verre et d’eau … Puis on vide l’eau… on nous sort. On nous fait passer des tests et on nous tue.
Pour le moment, tout ce que j’avais pu voir avait échoué. Je ne sais pas ce qui était demandé… mais il était demandé à ce qu’on réussisse pour notre survie. Le regard vif malgré l’immobilité de nos corps, je savais que mes frères et sœurs avaient le même souci que moi … celui de dire qu’on ne voulait pas mourir … Des fois, les hommes de la sécurité regarde la télévision sur leur portable… j’ai appris ses mots. Je les ai entendus. Et ils regardent le football. J’aime bien le football. J’aimerais pouvoir vivre pour y jouer moi aussi un jour … Mais est ce que j’arriverais à passer les tests ? Je n’en sais rien … mais j’essayerai.
Plus tard après cette réflexion …. Je me suis retrouvé sorti…. Je l’ai su parce que l’eau diminua et qu’on commença à me retirer les liens qui m’entravent. Un homme apparu devant moi. Je ne le connaissais pas. Ce n’était pas comme un autre homme. Il n’avait pas la blouse blanche, il avait une blouse noire. Peut être que cela porter un autre nom. Le docteur Endeveor était à ses côtés. C’est lui qui faisait en sorte qu’on apprenne un peu depuis notre cage de verre. Il nous apprend à lire.
- Monsieur Je ne pense pas que l’expérience 54 soit apte à réussir les tests encore. Nous devrions lui laisser le te…
Pas le temps de finir sa phrase que notre père avait reçu une gifle le faisant voler. S’approchant de moi qui étais toujours nu, il planta ses yeux sur les miens … prêt à m’expliquer comment fonctionner. J’observai un instant … et les tests commencèrent. Je vous ferai gré de l’explication des tests qui passèrent tout le temps … mais je fini avec l’envie de cracher mes poumons … l’envie de mourir et de ne plus jamais me relever….
J’avais échoué …. Et je me sentais mourir doucement alors que le docteur Endeveor essayait d’expliquer pourquoi je n’avais pas réussi … Mes pouvoirs ne pouvaient apparaître aussi rapidement après ma sortie du caisson. Je les entendais se disputer. Et alors que j’étais amené à la fausse, j’entendis l’homme en noir dire simplement « qu’importe le nombre d’expérience qu’il faudra faire je veux une arme, pas un enfant ou un soldat compris ? ».
J’étais toujours dans la demi inconscience quand on me jeta dans un trou … je pris le temps pour reprendre mes esprits. Je ne savais pas où j’étais mais … l’odeur était insoutenable… j’ouvris les yeux…. Je ne savais pas compter. Pour moi être l’expérience 54 ne voulait rien dire … mais la preuve était que ça faisait beaucoup de morts … de frères et de sœurs ….
Je paniquais, je pleurais… mais je n’arrivais pas à hurler. Je ne sais même pas combien de temps je pris pour me calmer et essayer de penser de manière « rationnelle ». Il n’y avait rien de rationnelle dans tous ça … rien de bien… rien de normal … Observant les corps en décomposition de mes frères et sœurs … je ne comprenais pas ce qui poussait à leur faire du mal… nul doute que chacun avait comme moi, donner le meilleur de lui pour essayer de vivre …
Sur la pile de cadavre se trouvait un dossier… Un étrange dossier. L’apportant à mon visage … j’arrivai à lire « Pour 54 ». C’était donc pour moi. Je l’ouvris et passa quelques temps encore assis pour comprendre. Dedans plusieurs feuilles. La première m’expliquait comment sortir du complexe. Je devais sortir de la fosse et courir jusqu’à la bouche d’égout pour m’y jeter …
La seconde était que je devais demander de l’aide à deux personnes. C’est deux personnes sont … mes gênes. Utilisant le feu de mes mains, je me permis plus de lumière pour voir leur visage…. Natsu et Grey…. Ok. Ils étaient les seules à pouvoir m’aider… déjà pour contrôler mes pouvoirs … et ensuite pour mettre à feu et à glace cette endroit … quoi ? On n’avait jamais dit que je devais être gentil et pardonner.
Il ma fallu plusieurs jours pour arriver jusqu’à la guilde. J’avais volé des vêtements, apparemment ce n’était pas normal d’être nu, entre autre chose pour avancer … le seul souci que j’ai eu… je ne pouvais pas prendre des transports, ça me rendait malade et je ne sais même pas pourquoi. Je toqua alors tout simplement à la porte de la guilde pour qu’on me vienne en aide…
‘’They know what is what, But they don't know what is what, They just strut. What the fuck?’’
River soupira bruyamment. « Bébé, tu peux arrêter de fouiller dans mes vêtements, comme ça? », demanda-t-il, les bras croisés. Edan semblait complètement sourd à ses demandes. Il était vrai que le mage de glace semblait toujours porter les mêmes vêtements, lorsqu’il en portait, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’avait rien à se mettre. Pour en être sûr, le dragon avait décidé de fouiller les tiroirs et les placards de son flocon. Les vêtements volaient dans tous les sens. Edan, toujours curieux, posait des centaines de question à son petit ami. « J’ai douze t-shirts noirs identiques parce que je passe mon temps à les perdre. Quand j’en achète, je prend la pile, ça sauve du temps. », répondit le Frost sans même tenter d’arrêter son amoureux. Il avait commencé, alors autant le laisser terminer, c’était plus simple.
Puis, tout s’arrêta. La tempête venait de tomber brusquement, comme s’ils venaient de pénétrer dans l’œil du cyclone. Le glaçon, qui était étendu sur son lit à moitié recouvert de vêtements, releva la tête pour voir ce qui se passait. Du bout des doigts, Edan tenait devant ses yeux, un string aux motifs léopard. Il semblait plutôt perplexe. River semblait quelque peu gêné. « Attend avant de juger! C’est super confortable et ça retient tout en place. » C’est à ce moment que le mage de glace comprit que le visage rempli de doutes de son compagnon n’était pas dû au string, mais à son imprimé. Le Frost se renfrogna. « Lucy m’a dit que c’était tendance… », marmonna-t-il. Puis, il releva la tête pour tenter de se défendre. « Dans la boutique, y’avait plein de vêtements avec le même imprimé! Lucy me disait que c’était la tendance du moment, mais j’étais pas très chaud à l’idée de porter une chemise comme ça. Encore moins le pantalon… Alors j’ai pris le string. C’est pas si mal, je te jure! », se justifiait-il à son copain qui tentait visiblement de se retenir de rire.
C’est à ce moment-là qu’on frappa à la porte de la guilde. River se leva, intrigué. Tous les membres de la guilde avaient leur clé. Lui n’attendait aucun visiteur. « Tu attendais quelqu’un? », demanda-t-il à son dragon. Celui-ci répondit par la négative. Les deux hommes descendirent donc ensemble jusqu’à la porte d’entrée de la guilde. Le Frost fut le premier à l’atteindre et il l’ouvrit. Derrière la porte se tenait un garçon plutôt mignon. Mais ce qui frappa le mage fut la magie du garçon qui était visible. Un côté de son corps semblait contrôler la glace, alors que l’autre côté venait littéralement de prendre feu. Sans dire un seul mot, le glaçon ouvrit de grands yeux, et il referma la porte. Il se retourna vers son petit ami, visiblement sous le choc. « Rassure-moi… C’est toujours impossible, dans ce monde, pour deux hommes, de faire un bébé, pas vrai? », demanda-t-il simplement pour s’assurer que les règles de biologie élémentaire n’avaient pas changé au cours de la nuit. Il ouvrit à nouveau la porte, mais seulement de quelques centimètres, histoire de pouvoir regarder le garçon. Il s’adressa à Edan, sans quitter l’inconnu des yeux. « Bébé, tu as couché avec une femme qui maitrise la magie de la glace il y a… Heu… quinze ou seize ans? », demanda-t-il avant de refermer la porte encore une fois. Ça ne pouvait pas être ça. Il ne comprenait pas. Délaissant la porte, il fit signe à son dragon d’aller voir par lui-même.
