« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Y a un moment pour tout: un pour parler et un pour sauver ses miches du feu !
Thomas & Dinah.
Thomas poussa un grand soupir tout en remettant comme il faut son élégant costume foncé avec de subtiles rayures bleus après qu’Isola lui ait donné un coup dans l’épaule parce que soit disant soupirer ne se faisait pas. Cela faisait près d’une demi heure qu’ils attendaient dans le hall d'accueil de la banque. Vu que Madame n’avait pas voulu prendre rendez vous, comme tout le monde, parce que soit disant ils devaient absolument y passer … sauf que voila, il avait l’impression que tout le monde s’était donné rendez vous en ce lundi matin, et même en venant à l’ouverture, il y avait une foule monstre. Alors forcément, il commençait à perdre patience. Surtout, connaissant Isola, le problème aurait pu être réglé depuis internet mais cette dernière et sa paranoïa pensait sans doute qu’ils allaient se faire pirater.
“D’ailleurs tu m’as pas dis pourquoi on était là étant donné que tu as déboulé comme une furie chez moi …” “Pour une fois que ce n’est pas l’inverse.”
Thomas eut un petit ricanement, passant la main dans sa masse impressionnante de cheveux tout en s’amusant à éclairer la jeune femme de ses yeux bleus et lumineux.
“Alors ? La raison ?” “La bourse a fait une chute assez impressionnante ce week end et je veux vérifier que nos actions n’en ont pas prit un coup.” “... C’est juste pour ça qu’on est là ?” “Ce ça se monte en plusieurs milliers de dollars. Dois je te rappeler que nous avons placé les rentes du cirque pour les faire proliférer ?” “Mais t’aurais pu le voir en ligne ! C’est marqué combien on a !”
Isola leva la tête en l’air, très hautainement en croisant les bras sur sa poitrine, signe qu’elle pensait qu’il ne disait que des âneries.
“Tu ne comprends rien Thomas alors laisse les professionnels agir !”
Le jeune homme se pencha vers elle, son sourire commença à s’aggrandir.
“Oh mais je ne demande qu’à voir des professionnels en action, c’est pour cela que tu m’as gentiment convié à venir n’est ce pas ?” “Si tu m’avais donné la totale direction … on en serait pas là !” “Achète moi le et je te le fais avec plaisir !”
Elle se renfrogna, se tournant d’un quart pour lui montrer sa grande chevelure brune et Thomas avança d’un pas vers le guichet tout en rigolant. Il avait marqué un point et il le savait.
“Alors soit déja contente d’en être la gestionnaire et la prochaine fois, apporte moi au moins des croissants !”
Et le bruit de son estomac grondant ne fit qu’affirmer ses dires. Vraiment quelle impolitesse ! Ce n’était pas parce qu’elle avait été reine qu’elle avait le droit aujourd’hui de le déranger de la sorte. Bon, en soit, à vrai dire, ce n’était que le juste retour des choses. Thomas avait aussi l’habitude de venir à l’improviste chez Isola et de faire comme s’il était chez lui. De plus, lui y allait à des horaires dont la décence l’interdisait en général chez les gens dotaient d’un bon sens moral. Se balançant d’avant en arrière sur ses pieds, il s’amusa à faire apparaître et disparaître sa main et se fut Isola qui se mit à soupirer avant qu’il ne reprenne la discussion.
“Au fait t’as vu le ‘Envoyé Spécial’ sur les arts du cirque ? Je suis bien dedans hein ?” “Thomas … tu me l’as dis je ne sais combien de fois …”
Il avait bombé fièrement le torse. Quand la télévision publique de Storybrook était venu dans son cirque pour faire un reportage dessus, et sur lui, il en avait été éminemment touché avant de se rappeler dans la seconde qu’il était quand même une star et qu’on le connaissait partout dans le monde !
“Tu n’as qu'à me répondre sur ma prestation et le sujet sera clos.”
Mais Isola n’eut pas le temps de le faire car c’était à leur tour d’exposer le problème à la dame de l'accueil. Thomas laissa sa partenaire parler vu qu’après tout, c’était elle qui avait décidé de venir. Regardant aux alentours, totalement déconnecté des enjeux qui se passaient, il se stoppa sur une grande blonde qui venait d’entrer dans le hall. Dinah ! C’était Dinah ! Son sourire s’étira jusqu’à ses oreilles alors qu’il allait lui faire un grand geste de la main, mais Isola l’entraina par le poignet juste à ce moment là.
Thomas n’écouta absolument rien de l’entretien, son esprit bien trop focalisé sur la personne qu’il avait vu quelques instants avant de voir le fameux conseiller. Dinah. Cela faisait quelques temps maintenant que cette dernière l’évitait et ça commençait à en devenir frustrant. Certes, il reconnaissait que parfois il était très envahissant mais quand même … sa relation avec Dinah n’était ni du vent, ni du flan et il ne comprenait pas son attitude. Il l’avait aidé plus d’une fois dans des situations difficiles de sa vie, ne se faisant pas passer en premier pour une fois, et du jour au lendemain Madame avait décidé de ne plus lui parler ? Il fallait être fou pour prendre Thomas pour une bille. Même s’il renvoyait l’image d’un je m’en foutiste épicurien qui ne se souciait que de son apparence elle était fausse. Une illusion. Il était véritablement inquiet pour Dinah. Il sentait que quelque chose n’allait pas bien et le fait qu’elle décide de couper les ponts aussi soudainement ne faisait qu’accentuer son mal être. Alors là voir ici … ne lui avait donné qu’une envie, la prendre entre quatre yeux pour qu’elle avoue ! C’était bien ce qu’il comptait faire une fois que Monsieur le banquier aurait terminé d’expliquer à Isola tous les placements et autres choses dont il n’en avait que cure. Or ce dernier ne pu terminer car l’alarme à incendie se déclencha. L’homme eut un rire nerveux tandis que Thomas et Isola se regardaient d’un air étonné.
“Vu votre tête, je suis pas certain que ça soit un exercice.”
Il s’était levé dans un bon, empoignant le bras d’Isola pour sortir de cet endroit. Il ne manquerait plus qu’ils terminent griller comme des chamallows pour que cette journée soit parfaite. Mais le banquier les stoppa, expliquant qu’ils avaient des consignes de sécurité et que les personnes en rendez vous devaient sortir avec un membre de la banque. Soit. Allons y. D’un pas pressant, ils retournèrent dans le hall, où une épaisse fumée noire avait commencé à envahir l’espace. Isola avait mis son foulard devant la bouche quand à lui, sa main, faute d’autre chose. Le pas pressant se transforma en course pour accéder à la sortie. Dehors, il remarqua le nombre de personnes importantes qu’il y avait. La banque était remplie. Or, il ne voyait pas Dinah. Peut être avait elle eut la chance de repartir. Cependant, un mauvais pressentiment lui noua l’estomac. Il attendit quelques minutes de plus, n’écoutant à nouveau pas Isola qui lui parlait, fixant plutôt la porte d’entrée. D’autres personnes continuaient d’être évacuer à l’aide des agents de sécurité mais pas de traces de l’ancien chat.
“Je reviens.”
S’élançant vers l’entrée, il traversa la rue en entendant des cris négatifs avant de s’évaporer pour se téléporter directement dans le bâtiment. La fumée était encore plus importante … bon sang mais les alarmes s’étaient déclenchés bien trop tard ! Il se mit alors à hurler le prénom de Dinah, ses yeux bleus éclairant d’une lumière étrange les panaches de fumée. Peut être qu’il se trompait … Non ! Son instinct avait toujours été très fort, et Dinah avait un lien particulier avec lui, tout comme le bandersnatch. Elle était là il en était persuadé. Arrivant dans les étages, il entendait craquer les murs qui se dilataient sous l’effet de la chaleur. Il avait d’ailleurs enlevé sa veste juste avant de revenir, et il avait vraiment bien fait. Continuant d’avancer, il défonçait les portes des bureaux à coup de pieds, jusqu’à arriver au niveau des toilettes. Il entendait des bruits, et quand il défonça la porte, elle était là.
“Dinah !”
La brume qu’il avait crée autour de lui pour se protéger de la chaleur et des flammes s’étendit partout dans l’endroit, pour envelopper la jeune femme qui le regardait avec des grands yeux. Il se jeta sur elle, l’enserrant dans ses bras.
“Viens ! Viens il faut sortir d’ici !”
Vérifiant qu’elle allait bien, il l'a tira vers le robinet d'abord, en espérant que ce dernier marchait pour la mouiller, malgré ses protestations.
“On va se téléporter directement à l’extérieur !”
Sauf que contre tout attente cela ne marcha pas. Pour une raison que Thomas ignorait, il n’arrivait pas à sortir du bâtiment. Il avait grésillé, avait disparu mais la main qui tenait celle de Dinah était toujours bien là…. comme si quelque chose l’en empêchait.
“Ce n’est pas normal … mais on s’en fout ! Dépêchons nous !”
La survie faisait partie intégrante de Thomas et il ne se laisserait pas mourir dans un endroit pareil. Et il ne laisserait pas mourir Dinah non plus ! Il ne comptait plus les fois où il l’avait sauvé des griffes de la Mort et il comptait bien faire la même chose aujourd’hui. Alors il accentua sa brume, qui essayait de repousser les épais paquets de fumée au moins à leurs niveaux et ses yeux éclairaient de toute leur puissance le chemin.
“Je ne te laisserai pas tomber ! Quoi qu’il arrive, on sortira ensemble d’ici ! Fais moi confiance !”
Pando
Dinah Price
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Roberts
Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?
| Conte : Wonderland | Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice
Pourquoi les chèques existaient encore ? Et pourquoi je les acceptais toujours dans mon cabinet ? C'était bien trop embêtant, surtout avec l'existence des virements. Il suffisait d'appuyer sur quelques touches, et comme par magie, l'argent arrivait sur ton compte. Ou simplement la carte bleue. Mais non, les gens continuaient à payer par chèques. J'allais les interdire, c'était assez. Devoir ailler toutes les semaines à la banque pour déposer les chèques reçus pendant la semaine, vraiment ça n'avait aucun intérêt à part me faire perdre mon temps. Je détestais devoir y aller. Les banques étaient pleines de personnes plus hypocrites les unes que les autres. Tout ça pour nous voler note argent. Et puis, c'était toujours l'endroit où l'on croisait des personnes que l'on ne voulait pas voir. Tout ça pour parler de la météo et de l'actualité, franchement, j'avais beaucoup mieux à faire que cela. J'étais une femme occupée.
Et bien sûr, ce jour-ci n'y coupa pas. J'étais à peine rentrée dans le hall de la banque que j'aperçus Thomas et Isola au loin, en train d'attendre un rendez-vous j'imagine. Je tournais la tête rapidement, pour faire comme si je n'avais pas vu, et me dirigea vivement vers les machines où l'on déposait les chèques. Sérieusement ? Thomas ici ? Alors là, on avait atteint le summum de la personne que je ne voulais pas voir. Cela faisait des semaines que je l'évitais, en mettant les pieds le moins possible au manoir pour ne pas avoir à le croiser. Mais non, tous ces efforts anéantis par un simple passage à la banque. Pas que je ne l'apprécie pas, loin de là ! Thomas était ce qui se rapprochait le plus d'un meilleur ami pour moi. Avec Llwynog, évidemment. Mais, je connaissais Thomas depuis bien plus longtemps que le robot. Il avait toujours été là pour moi, même dans les moments les plus difficiles. Ma blessure, ma tentative de suicide, tout. Mais, je ne voulais pas le mettre en danger. Quelqu'un m'en voulait. Mon ex petit-ami était mort par ma faute. On avait voulu me blesser en tuant la personne la plus chère à mes yeux. C'était pour cela que je n'adressais la parole à plus personne. J'avais repoussée Thomas, sans vraiment lui donner de raison. Je savais très bien que ça ne lui suffirait pas, qu'il essayerait de savoir tout ce qui se cachait derrière tout ça, mais je faisais cela pour son bien. Peu importe le mal que ça pouvait me faire.
Je savais qu'il n'échapperait pas à une occasion pareille pour venir me confronter. Je n'avais aucune idée s'il m'avait vu ou non, mais je devais agir vite. Je donnais mes chèques à la machine qui paraissait mettre plus de temps à fonctionner qu'à l'habitude. Ou le fait que je devais absolument me dépêcher m'empêchait d'avoir une réelle notion du temps. Je devais sortir de cette banque, retourner à mon appartement, et ce avant que Thomas me retrouve. La machine finit par laisser ressortir ma carte bleue ainsi qu'un ticket de vérification. Enfin. Je me retournais rapidement, sans même vérifier que quelqu'un était derrière moi, et ce fut le moment qu'une banquière avait choisi pour passer derrière moi, café à la main. Je lui tombais dessus, faisant voler le café, qui atterrit directement sur mon haut. Reste calme, Dinah, ce n'est que du café, ça part au lavage...
-Connasse ! Ce haut est neuf ! Vous allez me le repayez, c'est moi qu'il vous le dit !
-Mais, madame...
-Mademoiselle ! J'ai l'air d'être mariée ?
-Euh, oui, pardon mademoiselle... Mais, c'est quand même vous qui m'êtes tombée dessus...
-J'espère que c'est une blague ? Je ne remettrais plus jamais les pieds dans cette banque, vous m'entendez ? Un tel manque de politesse, c'est inconcevable !
-Venez avec moi, je vais essayer de vous nettoyer comme je le peux...
Je la suivis donc, oubliant complètement toute cette histoire avec Thomas. Quand la colère montait, je ne pensais plus qu'à celle-ci. Je m'énervais exceptionnellement vite, et je n'hésitais jamais à le montrer. La majeure partie du hall avait les yeux rivés sur nous deux. C'est vrai que j'avais tendance à être bruyante. Mais ce n'était pas mon problème. On me renversait du café dessus, on m'indemnisait. Ce n'était pas plus compliqué que cela. La banquière se dirigeait vers l'étage, sous mes remarques désobligeantes. Si elle pouvait se liquéfier, elle le ferait en ce moment précis. Ils étaient encore loin ces toilettes ? Franchement, toute cette attente pour mettre un peu d'eau. Comme si ça allait changer quelque chose. Elle était culottée celle-là quand même.
-J'espère pour vous que vous comptez faire plus que de m'asperger d'un peu d'eau ? Un haut de marque comme celui-ci franchement ! Vous devriez avoir honte de vous. J'en toucherais un mot à votre patron, et je m'assurerais qu'il vous fasse virer. Croyez-moi, ce n'est pas la dernière fois que vous entendrez parler de moi.
Elle ne répondit rien, continuant à avancer. Puis, elle s'arrêta brusquement devant la porte des toilettes et se tourna vers moi. Elle était au bord des larmes. Parfait. Il n'y avait vraiment pas de quoi être fière. Qu'elle pleure. Elle pouvait bien se suicider, j'en avais rien à faire. On ne gâchait pas un haut Versace. Elle me fit le signe que les toilettes étaient ici, comme si j'étais assez stupide pour ne pas comprendre que le panneau de la petite fille avec la robe indiquait des toilettes, et me précisa qu'elle m'attendrait dehors pour m'accorder plus d'intimité. Tant mieux, je ne pouvais plus encadrer sa petite tête de pleurnicheuse. J'avais juste envie de l'encastrer dans le mur. Je soupirais avant de rentrer les toilettes. Ceux-ci étaient dégoutants. Pour une banque de cette renommée qui gagnait autant d'argent, ils auraient pu investir dans les WC. Et dans les femmes de ménage. Je fermais la porte derrière moi et me mit un peu d'eau sur le haut. Comme prévu, cela n'arrangera rien, bien au contraire. La tâche s'agrandissait. Je mis la main sur la poignée de la porte, prête à l'ouvrir pour faire remarquer à la banquière que son idée était totalement inutile, mais la porte ne s'ouvrit pas. Pile au même moment, j'entendis l'alarme incendie se déclencher.
-A l'aide ! Je suis bloquée dans les toilettes !
Cette idiote de banquière avait intérêt à ma sauver la vie. Quitte à se sacrifier pour moi. Mais, je n'entendais aucun bruit derrière la porte. Cette petite garce ne voulait pas m'accorder plus d'intimité, elle voulait juste fuir. Elle m'avait laissée là. Si je ne mourrais pas ici, elle pouvait être certaine que je porterais plainte. Quel manque d'humanité, franchement. Je continuais éperdument à forcer sur la porte, sachant pertinemment que ça ne changerait, en essayant de forcer sur le verrou, mais rien n'y faisait. Mais, au moins le bruit pourrait attirer du monde. Si quelqu'un venait, en tout cas. Je voyais la fumée commencer à rentrer dans les toilettes par l'espace entre la porte et le sol. Ce n'était pas un exercice. Je n'étais déjà pas rassurée, mais là, j'étais à deux doigts de voir ma vie défiler devant mes yeux. Je me dirigeais vers le distributeur de sopalin pour s'essuyer les mains, et attrapa quelques feuilles que je plaquais devant ma bouche. Ce n'était pas la meilleure chose pour me protéger de la fumée, mais c'était déjà ça. C'est alors que la porte tomba. On l'avait défoncé. Mes sauveurs arrivaient ! Mais bien sûr, ils ramenaient toute la fumée...
Mais, la personne que je vis sortir de la fumée était loin d'être celui que l'on pouvait considérer comme un sauveur. Thomas. Donc, il m'avait bien vu, tout à l'heure, au moins, c'était réglé. J'avais totalement oubliée sa présence, alors je me sentais un peu idiote comme ça devant lui avec mes serviettes sur la bouche. Il cria mon nom.
-Thomas ? Qu'est-ce que tu fais là ? Je m'en sortais très bien toute seule !
La brume que l'ancien chat avait créée s’étendit jusqu'à moi. Bon, une protection en plus ne ferait pas de mal. Il se jeta sur moi, me serrant dans ses bras. Je n'étais pas certaine que ce soit le moment pour me montrer tant d'affection (même si je le comprenais, j'étais parfaitement irrésistible) mais soit. Il dit une évidence. Sortir d'ici ? Tiens, je n'y avais pas pensée. Idiot va. J'attendais patiemment qu'il nous téléporte à l'extérieur, pensant déjà à quelle excuse j'allais trouver pour partir sans devoir m’expliquer avec lui. Ou même le remercier, j'étais trop bien pour cela. Mais quand je rouvris les yeux, nous étions toujours au même endroit. "On s'en fout !" Comment ça on s'en fout ? Non, non, notre seul moyen de sortir en vie d'ici ne fonctionnait pas, je ne dirais pas qu'on s'en fout... Enfin, j'avais bien compris, j'allais encore devoir tout faire. Il me sortit des paroles totalement cucul. "Je ne te laisserai pas tomber !" Tout ce que j'entendais c'était "gnagnagna". Comme dit, je détestais qu'on me parle de pluie et du beau temps, mais je détestais tout autant que l'on me sorte des phrases comme celle-ci. On était pas dans un épisode des Bisounours.
-Oui, enfin, t'es pas capable de nous téléporter dehors alors pour te faire confiance pour me sortir d'ici...
Je lui fis un grand sourire sarcastique, lui montrant que je ne disais pas ça méchamment. Pas totalement du moins. Il éclaira avec ses yeux le chemin. Alors pour les pouvoirs moyennement utiles, là ça marchait, mais ce qui nous sauvait tout de suite, bien sûr, ça ne marchait pas ! Il y avait quand même des chats bien plus utiles que d'autres. Je commençais à courir vers la sortie, et vit les escaliers que j'avais emprunté pour venir ici, juste devant moi. C'en était presque trop facile. Je commençais à avancer, mais une poutre s’abattit sur les escaliers, les écrasant. Le chemin était bloqué. On ne pouvait pas prendre les escaliers. Je me retournais vers Thomas, essayant de ne pas montrer ma panique. Mais, celle-ci devait être facilement décelable.
-Il faut qu'on trouve un autre moyen pour sortir d'ici. Et ce, sans se faire brûler, se faire asphyxier ou encore en se faisant écraser. Mais, pas de pression. Une idée ?
Je rebroussais chemin, peut-être qu'il y avait un autre chemin après les toilettes. Il le fallait en tout cas. Mais, malheureusement, je ne voyais rien qui pourrait nous emmener vers une quelconque sortie. En revanche, mes yeux se posèrent sur un extincteur posé au mur. Je le pris, d'un geste abrupt. Il pourrait sûrement servir pour la suite. Après tout, on était quand même dans un immeuble qui prenait feu. Je me tournais vers Thomas, pour le narguer avec ma nouvelle trouvaille.
-Moi au moins je sers à quelque chose ! C'est plus efficace d'avoir un extincteur que les yeux qui brillent, tu ne penses pas ?
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