Paris. Je n’en revenais pas d’être dans la ville qu’on dit être la ville de l’amour. Depuis mon arrivée à Storybrooke, je rêvais de voir cette ville en vrai et encore plus de voir la France de mes propres yeux, je n’en avais jamais vraiment eu l’occasion et voilà qu’aujourd’hui elle se présentait. C’était un voyage de pardon, tout du moins, c’est ainsi que je le voyais parce que Lena payait l’entièreté de ce voyage. Depuis le retour de James, je ne la voyais pas énormément mais je ne m’inquiétais pas, on se contactait à nouveau par sms et j’essayais de faire comme si tout allait bien entre nous même si j’avais clairement du mal encore à me faire à l’idée qu’elle avait eu connaissance de cette arme crée par son propre père et qu’elle n’avait jamais trouvé le temps de m’en parler.

Je n’allais pas continuer à faire les cent pas dans ma chambre d’hôtel. Il faisait beau pour ce premier jour d’octobre et j’appréciais vraiment voir les couleurs de l’automne et les feuilles tombées lentement sur le sol. Depuis que je n’étais plus sous l’emprise de Lucy, je connaissais clairement une nouvelle vie et c’était plaisant de ne pas avoir à contrer mes pouvoirs télékinésiques tout le temps. Me regardant dans le miroir, j’enfile mes lunettes et recoiffe rapidement mon chignon avant d’enfiler mes chaussures. J’avais opté pour un chemisier couleur bleu nuit et un pantalon beige taille haute, ceinturé. Une paire de bottines à talons aux pieds, j’enfile ma veste par-dessus ma tenue et quitte les lieux pour me rendre en ville.

J’avais le sourire aux lèvres parce que prendre un peu de temps pour moi, ça me faisait clairement beaucoup de bien. Passant au starbucks, je me commande un latte soja et cannelle avant de payer et de me rendre aux Champ Elysées, c’est là-bas qu’étaient les plus belles boutiques d’après ma meilleure amie. Un léger vent frais vint à se lever tandis que j’entrais dans une boutique de vêtement sur les champs. Regardant autour de moi, je vins à me rendre compte de la présence d’une autre personne que trop tard vu qu’une bonne partie de mon latté très chaud vint à se répandre sur l’entièreté de sa tenue.

« Oh misère…je suis désolée. » énonçais-je à la personne en question.