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 Do ré mi [pv — Dinah Price]

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Do ré mi [pv — Dinah Price] - Page 2 _



________________________________________ 2020-07-18, 11:08










Do ré mi
Les choses sont-elles déjà allées si loin, dans sa vie ? Liliann ne comprend pas vraiment ce qui peut pousser les autres à s’en prendre à elle, comme Dinah et cet étrange acharnement. D’autres ont déjà essayé de la faire souffrir, de lui arracher des larmes qu’elle n’avait déjà plus, à l’époque. Les coups sont, au final, moins douloureux que l’ignorance, les regards qui se détournent pour faire comme s’ils n’avaient rien vu. Lili, elle, ne peut pas regarder ailleurs. Elle a besoin de se jeter dans la mêlée, quitte à prendre tout sur elle, pour protéger ceux qui sont malmenés. Elle connaît trop le mal pour le laisser s’acharner sur les autres.

C’est un peu, au fond, ce qui la pousse devant Dinah, aujourd’hui, la force à rester bien droite au milieu de la salle de danse, à attendre que la blonde décharge sa haine contre elle. Liliann peut supporter. Les doigts brisés, le verre planté dans sa jambe. Elle s’en fiche. Tout ce que Dinah lui fera, aujourd’hui, pourra, peut-être, épargner sa prochaine victime. Elle a envie d’y croire, la brune. De croire qu’elle peut éviter à quelqu’un d’autre la rage de son élève. C’est tout ce qui compte, au fond. Que Dinah ne s’en prenne à personne d’autre et, qu’enfin, elle réussisse à se débarrasser de tous ces mauvais sentiments qui la poussent à agir ainsi. Car Liliann n’arrive pas à penser qu’elle soit foncièrement méchante. Pas après ce qu’elle a entendu dans sa musique tant de fois déjà.

L’attaque fuse sur Peau d’âne qui relève ses yeux noirs vers la blonde. S’attaquer à ses proches ? La possibilité l’effraie, en effet, mais elle essaie de ne rien laisser paraître. Le déni est une arme subtile dans laquelle Lili a passé sa vie à se baigner, à s’en recouvrir pour se protéger. Aujourd’hui, elle essaie de protéger les autres grâce à lui. Elle se persuade elle-même qu’elle n’a pas d’amis, pas de proches, personne pour s’inquiéter d’elle si elle vient à disparaître. N’est-ce pas proche de la vérité ? Liliann s’est toujours arrangée pour que les autres la quittent, l’oublient aussitôt qu’elle n’est plus dans leur champ de vision.

« Les autres n’ont rien à voir dans tout ça, dit-elle, d’un ton égal. Crois-tu que je serais venue, s’il me restait quelqu’un à protéger ? »

Ce qui n’est pas véritablement un mensonge, d’ailleurs, mais Liliann préfère s’en détourner aussitôt pour se concentrer sur la suite. L’insulte de Dinah passe sur la brune sans la toucher. Elle ne se sait pas masochiste, mais elle comprend qu’elle en donne l’impression. Lili n’aime pas être maltraitée, elle y est juste habituée. Comme un élève qui doit se rendre à l’école, sans jamais avoir aimé s’asseoir derrière son bureau et étudier. Il le fait tout de même, tout comme elle continue de respirer, de lever la tête et d’attendre le prochain coup que le monde voudra lui donner.

La suite, en revanche, lui arrache un frisson qu’elle ne peut pas dissimuler. Les doigts de la pianiste ripent sur un morceau de verre et elle se coupe un peu, à peine. Parler de ces choses-là ne lui plaît pas. Le seul point de son passé qui la remue encore un peu, qui lui souffle de se bouger, de se défendre, de ne pas laisser les autres piétiner le souvenir de Béryl. Accroupie devant les derniers morceaux du vase, Liliann marque un temps d’arrêt. Elle ne sait plus si elle doit avouer ou taire son passé. De toute évidence, Dinah finira par trouver. Même si la tombe de sa fille n’est pas à son nom, mais à celui de son mari. Ce n’est pas comme si l’incident était un secret d’état. Tant de personnes sont au courant, déjà. Une de plus, qu’est-ce que cela changera ?

« J’ai eu une fille, avoue-t-elle, sans détour. Elle a eu trois ans, cette année-là. Elle n’en aura jamais plus que trois. Il n’était plus question de jouer, après ça. »

La vérité lui gratte la gorge en s’échappant de ses lèvres, mais Lili ne voit pas pourquoi elle devrait mentir. Peu importe, au fond, que Dinah sache ce qui est arrivé, ce qui a forcé Liliann à arrêter de jouer. Après la mort de sa fille, même son mari n’a pas pu la forcer à se réinstaller derrière un piano. Chaque fois que la brune s’est installée sur le banc, elle s’est mise à sentir des regards inexistants, des mains qui n’existent plus non plus. Ce passé qui ne la quitte plus et qui, depuis la fin de la malédiction, l’agresse avec plus de hargne. Alors, non. Liliann n’a pas pu reprendre le piano. Elle a cessé, à jamais, d’être une pianiste.

Les mots de Dinah ne trouvent aucun écho chez la brune. Elle essaie de comprendre sa logique, mais elle n’y arrive pas. Il n’y a qu’une chose, qu’elle peut envisager : que le désir de la battre l’ait aidée à avancer, à faire de son mieux, pour y arriver. Le reste lui passe au-dessus de la tête. Elle ne voit pas ce qu’il y a de bien à être jalousée, ni ce qu’elle devrait faire pour montrer qu’elle le « mérite ». Liliann ne veut pas attiser la jalousie de Dinah. Elle ne veut pas être regardée, devenir le centre d’attention, le modèle à suivre. Elle préfère n'être personne, ignorée, sans plus jamais faire le moindre remous dans la vie des autres. Lili est une goutte d’eau dans une mer agitée. Elle veut se fondre à la foule et ne plus s’en défaire. N’être plus qu’une parmi d’autres.

« Tu m’as battue. » (Le constat lui échappe comme une évidence.) « Je ne peux plus jouer. Je n’y arrive plus. Je peux faire quelques notes, mais pas un morceau entier. Tu as gagné. Je ne mens pas, je peux te le montrer. »

Si Liliann a réussi à jouer quelques notes, pour une enfant, au centre commercial, elle n’en reste pas moins incapable de se poser pour un morceau entier, alors que les souvenirs d’autres vies s’imposent à elle, à l’instant où ses doigts glissent sur les touches. Lili a, depuis longtemps, cessé d’être une pianiste. Elle ne peut même plus toucher le grand piano au milieu du salon de sa maison d’enfance. Mais pour Dinah, pour lui prouver qu’elle ne ment pas, Peau d’âne quitte ses bouts de verre et s’installe sur le banc.

Ses doigts glissent sur les touches blanches sans appuyer. Elle en apprécie la douceur sur sa peau et prend une grande inspiration. Déjà, le souvenir d’une main se glisse sur sa nuque, serre son cou, à l’affût de la moindre erreur. Liliann expire, essaie d’oublier, d’ignorer, elle enfonce les premières touches d’une triste mélodie. Elle enchaîne quelques notes, puis s’arrête brusquement, bloquée au-dessus du clavier, perdue entre la villa de Dinah et le souvenir persistant d’un coup de clapet qui lui écrase les doigts pour lui faire regretter de s’être trompée, de ne pas être assez douée. Lili relâche la tension dans ses épaules et laisse tomber. Elle sait bien qu’elle n’y arrivera jamais. Elle n’en a pas envie, de toute façon.

« Tu vois, je ne suis plus pianiste depuis longtemps. »

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Dinah Price
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Dinah Price

| Avatar : Emma Roberts

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Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?


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| Conte : Wonderland
| Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice

Do ré mi [pv — Dinah Price] - Page 2 419239Wonder3

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Do ré mi [pv — Dinah Price] - Page 2 _



________________________________________ 2020-08-13, 14:28

 
Do Ré Mi

La voilà, encore à protéger les autres comme si sa vie en dépendait. Du moins, celle de ses proches. Elle avait l'air bien plus attristée à l'idée que je m'attaque à quelqu'un à qui elle tenait plutôt qu'à elle même. Cette femme poussait les limites de la stupidité, c'était vraiment affligeant mais pas étonnant de sa part. Enfin, j'étais ravie d'avoir finalement trouvé son point faible. S'en prendre à ses proches ne serait qu'une partie de plaisir, j'en étais certaine. Il ne me restait plus qu'à trouver qui pouvait bien apprécier cette idiote. Elle avait l'air détachée de tout ce qui pouvait bien lui arriver, alors je l'imaginais mal avoir des proches auxquels elle tenait... Mais, je les trouverais bien, et pourrait ainsi semer la discorde dans leur relations... Oh ce que j'allais m'amuser ! Elle pouvait bien essayer de me faire croire qu'il ne lui restait personne à protéger, mais je n'y croyais pas une seconde.

-Je trouverais tout ceux auxquels tu tiens, et je leur ferais regretter de t'être approchée. Tu te retrouveras véritablement toute seule.

Le sujet changea ensuite, me demandant ce qui l'avait poussé à arrêter de jouer puisqu'elle continuait de me faire croire que ce n'était pas ma faute, chose qui m'énervait plus que tout car j'aurais aimé que ce soit ma faute ! Le bonheur de la faire souffrir était tellement agréable... Mais non. A la place, elle se confia, comprenant qu'elle n'avait pas d'autre choix que celui-ci. Et pour une fois, j'étais attentive à la vie de quelqu'un d'autre. Pas que la vie de Liliann m'intéresse, loin de là, mais je devais savoir ce qu'il en était, ce qu'il avait bien pu se passer pour qu'elle arrête le piano. Si quelque chose s'était passé... je devais le savoir ! Comme cela, je pourrais utiliser ce traumatisme à mon avantage, et je pourrais la faire souffrir encore plus. Au vu de sa réaction quand je lui avais posé la question, la blessure semblait encore ouverte... parfait. Puis elle ouvrit la bouche, m'expliquant qu'elle avait eu une fille, morte alors qu'elle avait trois ans.

J'ouvris la bouche, choquée des propos tenues par mon interlocutrice. Je m'attendais à tout sauf à ça. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne souhaitais à personne de souffrir la mort d'un proche. C'était un sentiment horrible et... je me sentais presque désolée pour Liliann. Je ne le dirais jamais à haute voix mais... je comprenais ce qu'elle avait pu ressentir et son choix d'arrêter le piano. Quand j'avais perdu mon fiancé, j'avais l'impression que tout mon monde s'effondrait alors je ne pouvais même pas imaginer ce que la mort d'un enfant pouvait faire... Je ne sus pas quoi répondre, ne voulant pas lui présenter mes condoléances pour autant (je la détestais toujours, ça ne changeait rien) mais ne voulant pas non plus enfoncer le couteau dans la plaie. Alors, pour une fois, il était préférable que je me taise.

Elle m'affirma ensuite qu'il n'y avait pas besoin que je lance une compétition inexistante entre elle et moi. Selon elle, cette compétition n'avait pas lieu d'être puisque quoi qu'il arrive, je l'avais battue. Elle ne pouvait plus jouer, du moins pas assez pour finir un morceau alors dans tous les cas, je gagnais. Elle proposa ensuite de me le prouver, ce à quoi je répondis par un simple mouvement de main lui indiquant le piano. Elle prit place, s'installant délicatement sur le banc en face du piano et posa ses doigts sur les touches de l'instrument. Je la vis prendre une grande inspiration avant d'appuyer sur les touches, faisant résonner une mélodie des plus tristes dans la salle. Mais, celle-ci s'arrêta brusquement quand Liliann relâcha son emprise sur les touches du piano, ne pouvant plus continuer. Je devais bien avouer qu'elle avait l'air d'avoir vu des fantômes qui n'étaient pourtant pas là... Ou elle était vraiment bonne actrice, ce dont je doutais puisqu'elle ne pouvait pas être bonne à quelque chose avec sa cervelle de moineau. Finalement, elle se tourna vers moi, me disant qu'elle n'est plus pianiste depuis longtemps. Mes yeux restèrent fixés dans les siens pendant quelques secondes, jaugeant calmement la situation. Elle ne mentait pas, je ne pensais même pas qu'elle en soit capable. Mais alors, à quoi avait pu servir toutes ces années d'entraînement pour essayer de la dépasser si au final, c'était fait dés le moment où sa fille était morte ? Pendant des années j'avais poursuivi un objectif que je pensais impossible à atteindre alors que je l'avais dépassé depuis bien plus longtemps que je l'imaginais... Elle ne m'était donc de plus aucune utilité. Une bonne à rien, voilà ce qu'elle était. Je soupirais, visiblement excédée avant de me retourner et de me diriger vers la porte dans laquelle je remis la clé que je tournais afin d'ouvrir la serrure. J'appuyais ensuite sur la poignée, ouvrant la porte d'un coup brusque et me retourna vers Liliann.

-Tu as raison, tu n'es plus une pianiste. La seule chose pour laquelle tu étais douée, tu l'as abandonnée tout simplement parce que tu es trop faible pour faire face à la tristesse. J'ai, moi aussi, subi la perte d'un proche que j'ai très mal vécu. Je ne peux pas prétendre connaître ta souffrance ni ta douleur, mais je sais que j'ai été capable de surmonter la mienne. Mais si tu veux passer ta vie à souffrir sans passer à autre chose, alors fais le. Mais pour moi, tu n'es plus d'aucune utilité. Je t'ai battue, et ce depuis des années. Maintenant, ta présence n'est plus requise. Pars, je t'en prie.

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Do ré mi [pv — Dinah Price] - Page 2 _



________________________________________ 2020-08-18, 10:45










Do ré mi
Aucune des menaces de la blonde ne peut être plus terrible que celle qu’elle énumère, comme une évidence, dans le seul but de faire du mal à Peau d’âne. Elle ne sait plus ce qu’elle doit faire. Elle n’a jamais pensé que Dinah pourrait aller jusque là, essayer de s’en prendre aux rares personnes qu’il reste, dans l’entourage de la brune. Elle ne le veut pas, Liliann. Elle ne veut pas que le mal s’acharne, une fois encore, sur les autres à cause d’elle. Elle ne veut pas causer le malheur de ceux qui n’ont pas voulu l’abandonner comme elle le leur a, pourtant, plus ou moins suggéré. Lili sait qu’elle est maudite, qu’il traîne, dans son sillage, les pleurs et les cris, qu’il ne peut rien arriver de bien en sa compagnie. Elle s’attendait, tout de même, à ce que les choses aillent moins vite.

Elle ne sait plus que faire. Ou, plutôt, ne sait-elle que trop bien ce qui lui reste à faire. Néanmoins, elle ne sait pas comment s’y prendre. Lili a un peu de temps avant que Dinah ne remonte les rares pistes vers les personnes qu’elle apprécie. Peut-être qu’elle pourra couper tous ces fils avant qu’il ne soit trop tard. S’écarter une bonne fois pour toutes de ceux auxquels elle ne doit pas faire de mal. Comment faire, cependant ? Liliann n’a pas besoin d’essayer pour savoir que Ben ne se laissera pas berner. Il trouvera la raison de cette mascarade et rien de bon n’en sortira. Alors que doit-elle faire pour empêcher la blonde de faire du mal à des innocents ? Car, au final, c’est là toute la différence entre Liliann et le monde : elle n’est plus innocente depuis longtemps.

Le sujet dérive sur Béryl, sur ses beaux cheveux noirs qui dansent sous les yeux de Liliann. Elle sent, encore, la douceur de ses petits doigts contre sa paume, la chaleur de son corps d’enfant serré contre le sien. Peau d’âne aurait, sans doute, pu affronter le monde entier tant que la main de sa fille restait collée à la sienne, pour lui insuffler la force de faire face, de dire non, de s’imposer et de prendre les rênes. Néanmoins, sans la petite perle à chérir, à serrer fort contre son cœur pour ne pas la perdre, Lili ne peut plus rien. Même jouer du piano lui est devenu impossible. Elle n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut et elle ne cherche pas, non plus, à redevenir ce qu’elle fut.

La brune aurait pu s’attendre à tout. Au ricanement méprisant du méchant qui voit, en son Némésis, la même noirceur que lui. Aux insultes offertes à la mère indigne qu’elle a été et qu’elle sera à jamais. Au mépris de ceux qui imaginent ce qui a pu se passer, la rendent coupable du mal et rêveraient de la voir payer. Elle a déjà subi tant de regards accusateurs, de critiques murmurées sur son passage, qu’elle ne s’en inquiète plus. Ces choses-là passent sur elle sans la toucher. Peau d’âne n’a pas besoin du monde pour lui rappeler ce qu’elle est. Elle le sait.

Pourtant, rien de tel ne sort de Dinah. La blonde garde le silence, visiblement choquée par la nouvelle qui tombe entre elle, lourde de tous les mauvais sentiments qui bouillonnent au fond du cœur de Peau d’âne. Et son silence… dit bien plus que beaucoup de mots. Lili lui en est reconnaissante. Il n’y a, de toute évidence, rien à dire face à la mort de sa fille.

Même l’étrange interlude, comme une pause malaisante pendant laquelle Liliann s’installe derrière le piano, en dit plus que tous les mots. Elle ne peut plus jouer, Lili. Elle n’en a pas envie, Lili. Alors, elle s’arrête, elle avoue le mal qui la ronge, le problème qui retient ses doigts, l’empêche de redevenir ce qu’elle a été. Au fond, elle s’en fiche, Lili.

Étonnamment, cela semble suffire à calmer les ardeurs de Dinah pour cette fois-ci. Elle retourne à la porte et la déverrouille, libérant Peau d’âne de sa prison. La brune se lève du banc et fixe ses yeux noirs sur la blonde. Elle ne peut empêcher un pincement au cœur à l’entendre énoncer, si facilement, qu’elle a perdu, elle aussi, quelqu’un qui lui était cher. Liliann baisse les yeux, elle comprend son mal, mais ne veut rien dire. Elle sait que Dinah n’a pas besoin de ses mots, qu’elle sera mieux sans.

L’ordre glisse jusqu’à elle et Liliann obtempère, comme toujours. Elle s’avance, traverse la salle de danse et rejoint Dinah, près de la porte. Ses yeux noirs s’attardent, un instant, sur le visage de la jeune femme. Elle sait qu’aucun mot au monde ne sera le bienvenu, entre elles, mais elle ne peut s’empêcher un sourire triste, ceux-là même dont elle a le secret, avant de s’éclipser dans un dernier souffle :

« Si tu as besoin, tu peux m’appeler. »

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