« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Hermès ouvrit les yeux. Lentement. Très lentement. Il était étendu sur la grand place. D’un seul bond, il se leva. C’était étrange, il ne dormait que très rarement. Son premier réflexe, fut de vérifier que ses pouvoirs étaient encore présents… Mais… Rien. Il n’arrivait même plus à ressentir les auras. Un peu paniqué, son regard se posa sur la ville : désolée. Elle était à moitié détruite, la végétation avait tenter de reprendre ses droits. Seul deux autres personnes étaient présentes avec lui. Violette Parr, qu’il avait déjà il n’y a pas si longtemps… Et… Dieu merci, Héra. Son premier réflexe fut d’aller vers elle, et se tenir à son chevet à son réveil. « Héra ? Est ce que ça va ? »
Puis, lentement, son regard se porta sur son environnement. Il évalua la situation. Il devait comprendre. Qu’est ce qui s’était passé ? Comment en étaient-ils arrivés là ? La lâchant doucement, il laissa Violette se réveiller, vérifiant que tout allait bien pour elle. Dans un monde apocalyptique, Hermès était habitué à beaucoup de chose. La première, ils devaient trouvés une arme, de la nourriture et un abri. Les problèmes mineurs passeraient ensuite. Marchant doucement, aux aguets, il arriva devant une boutique. Une voiture de police avait été renversé et pillé, mais un pistolet 9mm était glissé sous une roue, bien caché. Se baissant pour le ramasser, il le vérifia et compta les balles. Cinq. « J’ai trouvé quelque chose. Est-ce que vous avez vos pouvoirs ? »
Hermès revint vers le groupe. Son visage était sérieux, tiré par les soucis. C’était bien différent que le Hermès de Storybrooke connaissait. Mais Héra, dans son monde, l’avait déjà vu comme ça. Droit, sérieux. Aux aguets. Comme un prédateur. Avançant vers elles, avec calme mais tout en restant à l’écoute de son environnement, il resta auprès d’eux.
« Il ne faut pas qu’on reste ici. Il faut trouver un abri. Une fois que ce sera fait, nous devrons comprendre ce qui s’est passé. »
Son regard se posa sur sa sœur. Il était soulagé qu’elle soit avec lui. Mais qu’était devenu les autres ? Il fallait absolument qu’ils sachent. Regardant Violette, ses sourcils se froncèrent. « Et toi, ça va ? Tu te sens bien ? Je veux dire, est ce que tu te sens normal. C’est important. »
Il avait besoin de savoir si la Magie aussi avait été effacé. C’était une donnée à prendre en compte. Vérifiant que l’arme était correctement chargé et fonctionnelle, il l’a remis à sa ceinture rapidement. C’était un jeu d’enfant. Un objet idiot, inventé par des idiots. Il n’y avait rien de plus simple en terme d’utilisation. « Restons ensemble. Jusqu’à ce qu’on ait des détails. C’est notre unité qui nous sauvera. »
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Victoire Adler
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Victoire avait ouvert les yeux et c’est comme si elle était née pour la troisième fois. Du silence du néant, elle passa brusquement au bruissement des feuilles dans les arbres désolés. Il y avait de la lumière aussi, beaucoup trop de lumière, ce qui l’éblouit instantanément. Quelque chose était différent. Elle le sentait maintenant qu’elle parvenait à reprendre ses esprits. Elle avait dormi, elle avait oublié comment elle en était arrivée là et toute la perception qu’elle avait de son monde était différent, comme si elle était redevenue... humaine. La plus douce des folies, une sensation qui la rendait parfois nostalgique depuis qu’elle s’était installée sur ce trône. Tout en grimaçant, elle avait dégluti et avait constaté avec bonheur que sa gorge était sèche. Que la soif lui avait manqué. Toutes ces choses qui la rendaient vivante. Petit à petit, ses yeux s’habituèrent à la lumière et elle put alors observer le visage sérieux et inquiet d’Hermès.
- Héra ? Est ce que ça va ? - On ne peut mieux.
Elle s’était relevée en position assise pour observer enfin les alentours. Elle était apparemment allongée sur le sol de béton d’une grande place qui avait pris une petite apocalypse dans la tronche. Les rues étaient dévastées, désertes et silencieuses. Les boutiques avaient perdu de leur vie, certaines avaient même leurs vitrines qui avaient volés en éclat.
- Tu sais comment on est arrivé là ?
Elle avait observé son frère qui s’éloignait à présent pour trouver quelque chose. Cela lui avait permis de remarquer le corps d’une jeune fille brune non loin d’elle. Elle s’était alors relevée pour s’approcher de Violette qui s’éveillait à son tour.
- Vas-y doucement, prends ton temps, la lumière est assez éblouissante.
Elle l’avait aidé à se mettre en position assise tout en lui frottant le dos d’un air maternel, accroupie à ses côtés. Elle avait salué la trouvaille d’Hermès d’un sourire appréciateur avant de secouer la tête de gauche à droite : plus de pouvoirs, c’était évident. Tout en aidant Violette à se relever, elle avait écouté ce que proposé Hermès. Il semblait extrêmement concentré et elle savait pourquoi. Tout cela lui rappelait forcément l’Australie, son autre vie, de désolation et de malheur. Les vieux réflexes nous rattrapaient toujours, surtout lorsqu’il s’agissait d’un traumatisme. Tandis qu’il s’était approché de la jeune femme, Victoire s’était éloignée pour flâner le long des vitrines éventrées à la recherche de quelque chose plutôt intéressant. Elle constata avec surprise que l’une d’entre elle renfermée une ancienne armurerie dépouillée jusqu’à l’os. Étouffant un pouffement de rire méprisant, elle poussa la porte délabrée pour s’engouffrer dans le commerce en marmonnant :
- C’est mon jour de chance.
C’était peut-être un peu trop facile surtout et le silence aux alentours ne lui disait rien qui vaille. Elle fit rapidement le tour et ne trouva qu’un vieux fusil de chasse sans aucune balle. Sa persévérance fut néanmoins récompensée car elle finit par trouver deux balles dans un des tiroirs du bahut qui devait servir de caisse à l’époque. Le fusil dans une main et les balles dans l’autre, elle se dirigea vers le petit groupe. Elle entreprit de poser les deux munitions dans le barillet tandis qu’elle approuvait Hermès d’un signe de tête alors qu’il parlait d’unité. D’un geste sec, elle referma le fusil et entreprit de viser dans le vide. Elle ne savait absolument pas se servir de ce truc. Elle espérait juste que ses connaissances théories sur le sujet l’aiderait. Il n’y avait normalement rien de sorcier : cran de sécurité, viser, tirer, faire attention au recul. Ça devait être dans ses cordes. Surtout quand il s’agissait de protéger son petit frère et une jeune fille qu’elle appréciait.
- Je suis d’accord avec toi. Cherchons peut-être une dernière arme qui permettrait à Violette de se défendre. On est sur la Grande Place, on a des boutiques tout autour de nous. Avec un peu de chances, nous trouverons aussi quelques vivres.
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C’était une sensation bizarre qui avait réveillé Violette. Comme si elle se retrouvait dans un nouveau monde. Et pourtant, elle était toujours à Storybrooke. Cependant les alentours avaient bien changés. Ils étaient devenus beaucoup plus sauvage, beaucoup plus sinistre…comme si une nouvelle guerre mondiale avait éclaté. Il n’y avait pas de signe de vie, mise à part Hermès et Hera. Est-ce qu’ils venaient de survivre à une fin du monde ? Pour des dieux, ce n’étaient pas étonnant. Mais Violette n’était pas une déesse. Alors que s’était-il passé ? Où étaient les autres ? Est-ce que ses proches étaient toujours en vie.
Le réveil fut donc particulièrement difficile mais la brune pouvait compter sur Héra qui venait de l’aider à se remettre en position assise et sur Hermès qui lui demandait comment elle allait. La question qu’il lui avait posé avait fait froncer les sourcils de la brune. Comment ça normal ? Cela lui rappelait les discussions qu’elle avait avec sa famille, sur le fait qu’ils étaient tout, sauf normal. Mais ça, ça remontait à tellement d’année. Désormais, Violette était heureuse et fière d’avoir ses dons, qu’elle n’hésitait pas à utiliser en cas de besoin. Cependant, la question d’Hermès lui faisait craindre le pire.
« J'ai connu mieux. Mais quand tu dis "Normal"...Tu voudrais dire que… »
Pas la peine de demander, Violette tenta de disparaître. Malheureusement elle voyait toujours son bras et sa main. Rien ne s’était rendu invisible. Alors Violette tenta ensuite de lancer un champ de force face à elle. En vain.
« Roh putain. »
Cela exprimait bien la situation. Et si Hermès lui demandait cela c’est que ça devait être pareil pour lui et Victoire. Sinon, il n’aurait jamais eu besoin de se chercher une arme. Néanmoins, cela devenait une obligation. Il fallait absolument trouver quelque chose pour se défendre. Au cas où.
« Je suis d’accord pour qu’on reste ensemble…Et qu’on cherche un abri pour tenter de savoir ce qui nous arrive. »
C’était étrange d’être d’accord avec Hermès. C’était peut-être même la première fois. Leur aventure dans l’Himalaya ne les avait pas forcément rapprochés. Violette avait trouvé qu’il était aussi boulet et bizarre que son frère Hadès. Mais là, il était méconnaissable. Contrairement à Victoire qui était restée la même, toujours très prévenante auprès de Violette. Dans son malheur, la jeune fille savait qu’elle était très bien entourée. Victoire était revenue, avec une arme. Les deux dieux étaient très bien équipés. Il fallait que Violette ait la même chance qu’eux. Elle hocha à la remarque de Victoire.
« Surtout, on se sépare pas. »
En vrai. Violette n’avait pas envie de rester toute seule dans un endroit qui semblait hostile sans la moindre protection ou arme de défense.
« D’abord l’arme puis ensuite les vivres. Ca vous va ? »
Officiellement, Violette leur demandait leur avis. Mais officieusement, elle s’en fichait un peu car pour elle c’était logique de procéder ainsi. Aussi, elle n’avait pas attendu une réponse pour s’éloigner légèrement d’eux. Et c’est dans une des boutiques, celle des Comics que Violette trouva son bonheur. Cela était sans doute un objet de collection, mais c’était surtout une arme. La reproduction de l’arc de Katniss Everdeen se trouvait dans une vitrine, encore intacte ! A côté, il y avait 3 flèches. Il ne restait plus qu’à casser la vitre. Pour cela, Violette prit le premier objet lourd qu’elle trouva et l’envoya sur la vitrine qui explosa en plusieurs morceaux. Il fallait espérer que ces bruits n’aient réveillé personne.
C’est avec l’arc et les trois flèches en main que Violette revint vers le duo de Dieux. Souriant à plein dent, elle était fière. D’ailleurs, elle avait levé haut son arc pour le faire admirer par Hermès et Victoire.
« Plus qu’à espérer que je sois aussi bonne tireuse que Katniss Everdeen ou Diane ! »
Violette fit une petite moue. C’était peut-être pas une bonne idée d’évoquer leur sœur. Il fallait changer de sujet, alors, après avoir regardé dans les alentours, elle fixa à tour de rôle Hermès et Hera.
« On commence par quelle boutique pour les vivres ? »
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Hermès
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Hermès les regarda tour à tour. Il avait de la chance d’être tombé avec elles. Hera, avait l’habitude de ce genre de situation, pour avoir vécu plus d’un an dans son monde. Violette quand à elle avait également vécue assez d’aventures pour être prête. On pouvait le voir dans ses yeux, elle était parée pour se genre de situation. Observant les équipements, Hermès sortit le pistolet et le garda à la main, le doigt qui n’était pas appuyé sur la gachette, mais au dessus, comme le faisait ceux qui savaient se servir d’une arme. « Le mieux, c’est de trouver une boutique non-alimentaire. Celles là ont du être pillées, et il ne reste plus rien. »
Hermès regarda les boutiques d’un air vague et désigna les boutiques alimentaires. Les vitrines étaient brisées, et on voyaient très clairement de l’extérieur et sur leurs sols, qu’il n’y avait plus que des emballages encombrants. Tout en fronçant les sourcils, il réfléchit : « Le mieux, c’est de trouver un bar, ou un restaurant. Là on aura plus de chance de trouver de la nourriture en conserve. Ensuite, il faudra songer à un campement, et quand je parle de campement, c’est un endroit isolé avec une seule ouverture... »
Tout en soupirant, Hermès rentra dans un des lieux. Un vieux restaurant italien. A l’intérieur, toutes les chaises et tables avaient été retournés ou brisées. Avançant prudemment, à la faible lumière des rayons du soleil, il avança comme un commando, arme au poing, mâchoire contractée. Tout était en train de revenir peu à peu. Il pensait que ce genre d’habitude l’aurait quitter. Au final, ça revenait plus rapidement au galop. Passant derrière le bar du restaurant, il trouva trois boîtes de conserves de raviolis cachés derrière de la vaisselle brisée. Fronçant les sourcils, il les sortit et les déposa sur le bar. « Alors, c’est mieux que rien, mais vous me ferez penser à plus jamais revenir dans ce restaurant si tout rentre dans l’ordre ? Des produits frais… Mon œil... »
Tout en marchant calmement, il alla faire le tour des environs. Allant dans les cuisines, il remarqua qu’une lutte devait avoir eu lieu. Des traces de sang séché étaient visible au sol. Les frigos étaient tous vide. Par réflexe, Hermès prit un allume gaz qui traînait sur un plan de travail, et vérifia qu’il fonctionnait. A merveille. Revenant dans le restaurant, il déposa l’allume-gaz sur le comptoir avec les boîtes de raviolis. « La priorité c’est de boucler ce lieu, et de ne faire qu’une minuscule entrée/sortie visible, dans laquelle une seule personne peut passer. Il faudra instaurer des tours de garde également. Je pense qu’on doit d’abord installer un camp provisoire ici. Avant de partir en exploration, il nous faut un refuge et de quoi faire du feu. C’est primaire, mais essentiel... »
Il donnait beaucoup d’instruction. Il n’y avait que très peu d’humour dans sa voix, voir plus du tout. Le ton enfantin et joueur avait disparu, laissant place à une voix grave, posée et sûre de lui. Tout était différent à partir de maintenant, mais Hermès avait malheureusement l’habitude de ce genre de situation. Storybrooke n’avait été qu’une parenthèse dans sa vie de chaos. « Un refuge, une exploration pour comprendre, et ensuite trouver une solution. Ca vous va ? »
L’opinion de chacun était utile. De plus, leur nombre, trois était un plus. Il n’était ni trop nombreux, ni en sous-effectif. C’était le nombre parfait pour s’en sortir.
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Victoire Adler
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Victoire avait approuvé ce qu’Hermès avait proposé. C’était loin d’être dénué de sens, il était évident que les boutiques alimentaires avaient été pillées en première et penser aux endroits qui pouvaient accueillir une cuisine professionnelle était une excellente idée à laquelle elle n’avait pas pensé de prime abord. Elle l’avait donc suivi, tout comme Violette qui semblait plutôt contente de son arc. La situation était catastrophique mais elle avait au moins l’avantage d’être accompagnée de gens qu’elle appréciait sincèrement et qui semblaient assez débrouillard pour préférer la survie au suicide collectif.
- Bien joué, l’artiste !
Elle avait levé les deux pouces d’un air appréciateur lorsqu’il était revenu avec ses deux boîtes de raviolis qui la dégoûtait déjà. Existait-il quelque chose de pire que les raviolis en boîte ? En tous les cas, ce n’était clairement pas le moment de faire la fine bouche et elle se rendait présent compte que la faim se faisait aussi sentir petit à petit, insidieusement. Le fait de se sentir vivant avait aussi son retour de médaille, surtout dans une situation telle que celle-ci. Elle avait grimacé à la suite de sa proposition.
- T’es sûr de toi ? Pas pour le tour de garde, je suis plutôt d’accord dans l’absolu pour cette partie. Mais pour le trou qui ne laisserait passer qu’une personne ? On ne sait pas ce qui nous attends ici... je sais pas moi, ce bar miteux pourrait prendre feu... et si on doit passer les uns après les autres, on n’est peut-être pas certains de tous sortir d’ici vivants... M’enfin... tu es peut-être plus au fait de ce qui faut faire que moi et le point positif, c’est qu’en revanche, le danger devra aussi se présenter une personne à la fois.
Parce qu’il y avait danger, c’était certain. Le monde ne se vidait pas du jour au lendemain sans raison. La question était encore de savoir quel était ce fameux danger... et ils n’allaient pas tarder à le savoir... Les filles avaient accepté le plan d’Hermès avaient été chargé de faire le premier tour de garde pendant que Violette continuait à explorer les lieux et que Victoire tentait vainement de faire cuire ces foutues boîtes de conserve sur le réchaud. Elle avait lu plusieurs livres sur la survie lorsque de sa captivité appelé “Mariage” et savait donc en théorie s’occupait de ces objets du démons bien que la pratique fut plus compliqué. Puis soudain, un craquement sinistre se fit entendre.
- Violette ?!
Elle avait penché son corps en direction de la porte qui donnait vers les cuisines et qui restait ouverte. La réponse de la jeune adolescente lui fit comprendre qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle l’appelait et son manque de précision sur le bruit entendu annonçait clairement qu’elle n’en était pas la responsable. Inquiète, elle retrouva la jeune fille entre les deux portes tandis qu’un nouveau craquement se faisait entendre. Il fut bientôt accompagné d’un troisième et brusquement une des fenêtres barricadées de l’arrière du taudis s’arracha de la fenêtre. Victoire sursauta profondément et eu un geste défensif en direction de Violette. Tout se passa ensuite très vite.
Une espèce d’homme à l’allure pas très scène sauta par la fenêtre défoncée à l’intérieur de la pièce tandis que la déesse poussait l’adolescente vers la pièce principale.
- SORS !
Son cri avait été étouffé tandis qu’elle s’était sentie attirée vers l’arrière dans une douleur fulgurante, synonyme du Zombie qui était en train de lui tirer les cheveux. Avec un violent coup de poing dans son bas ventre, elle parvint à se dégager de sa prise tandis qu’Hermès semblait désormais alerté par ce qui se passait à l’intérieur. Victoire était tombée au sol et tentait tant bien que mal de lutter avec la créature qu’elle voyait maintenant plus que clairement puisqu’elle tentait de la mordre avec véhémence. Elle la repoussait autant qu’elle le pouvait avec ses mains tout en constatant que si l’homme semblait encore humain, sa peau était verdâtre, comme décomposée et que sa bouche était noircie.
- VIOLETTE MON FUSIL !
Ils étaient coincés. Si Hermès entrait pour porter secours à sa sœur, il prendrait un certain temps Violette ne pourrait pas s’enfuir au cas où les choses pour Victoire s’arrêter là. Sans réfléchir une seconde de plus, elle avait attrapé l’arme qui avait glissé jusqu’à elle et tira comme elle le put, les yeux fermés. Elle avait apparemment explosé une partie de son crâne et le sang avait giclé sur son visage, elle pouvait en sentir la poisseur avec les yeux fermés. Elle repoussa le corps qui s’effondra au sol, mort et tenta de reprendre son souffle, tremblant de tout son corps. Elle tourna alors le regard vers Hermès et marmonna comme pour défendre l’atmosphère :
- Je l’avais dit que c’était pas une bonne idée le petit trou...
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C’était pas difficile de voir qu’Hermès avait certainement déjà été confronté à ce genre de situation. Ce n’était pas étonnant pour un Dieu. Bien qu’à première vue, cela semblait être moins le cas d’Hera. Enfin…La pauvre avait vécu tellement d’horreur, que c’était bien assez pour elle. A trois, ils formeraient un sacré trio, Violette n’en doutait pas.
Il fallait donc trouver un restaurant ou un bar puis un campement à une seule ouverture. Toutes les informations d’Hermès, Violette les gobait comme une élève. Elle fronça les sourcils lorsqu’il posa les boîtes de ravioli. La brune n’était pas très fan de ce plat. Néanmoins, en situation de crise, Violette ne pouvait pas se perdre de faire la difficile. Elle hocha une fois la tête pour montrer son approbation par rapport à la remarque sur la soi-disant fraîcheur des aliments du restaurant. Puis elle hocha la tête à chacune de ses paroles, concernant l’organisation de la suite.
Violette s’était mise en quête d’explorer le restaurant, à la recherche de vivres, d’arme ou tout simplement de matériaux pouvant servir à barricader l’endroit, pour se protéger. Mais se protéger de quoi ? Après tout, ils ne savaient toujours pas ce qu’il s’était passé. Cependant, il fallait rester prudent. C’est pour cela que Violette marchait doucement. Puis soudain Victoire l’appela. Comme si elle s’inquiétait. Puis tout s’accéléra. Un homme chelou s’attaqua à Victoire. Violette aida la déesse en lui faisant glisser son fusil.
« Ok. On ne reste pas ici. C’est mort ! Cet endroit n’est absolument pas sûr. On l’a bien remarqué ! »
Violette ne savait pas ce qui s’était passé mais elle était totalement flippée.
« On devrait tenter d’aller voir en dehors de la grande place. Genre, une maison non ? »
Pour la jeune fille, c’était le plus sécurisé. Enfin c’était son avis personnel. A voir si les Dieux étaient de son avis. Après tout, ils y connaissaient plus de chose en survie.
« C’était quoi ce truc. Qu’est-ce qui a bien pu se passer à Storybrooke ? Chronos aurait eu un effet néfaste sur les gens, les rendant…cinglé ? »
Il était inconcevable pour Violette de parler de zombie. C’était tellement impossible pour elle.
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Hermès soupira en fixant Héra et roula des yeux. Elle était bien… Anxieuse… Ca avait toujours été comme ça. Lui, il avait toujours pris à ça comme de l’anxiété, mais en réalité, il savait que c’était juste de la prudence. Et en réalité c’était bien mieux comme ça, car au moins, ils se complétaient parfaitement. Avec un soupire, il la fixa et répondit :
« On pourrait brûler. On pourrait aussi être victime d’attaque, ou fondre dans de l’acide, ou tuer par un clown. L’avenir est incertain, et la vie est un risque permanent Héra…. Je pense que c’est une bonne idée, mais je me range à l’avis du groupe. C’est le plus important ! »
La fin de sa phrase, c’était de l’ironie. Oui le groupe c’était important, mais lui aussi c’était important. Après tout, il avait toujours survécu comme ça. D’ailleurs, il préféra traîner dans le batiment plutôt que de poursuivre cette conversation. Alors qu’il était en train d’ouvrir des placards, parce qu’il n’y avait que ça à foutre, un bruit se fit entendre dans la pièce principale. Quand il revint, il sortit d’instinct son pistolet. Sa sœur et Violette était en proie avec un zombie. Visant du mieux qu’il pouvait, il hésita à tirer. Finalement avec un soupire, il remarqua qu’elle s’en sortit très bien. Ouf ! Tant mieux. Il avait eu peur de tuer sa sœur par accident, ou Violette. Même si Violette c’était moins grave à ses yeux…
« Je l’avais dit aussi. Ce petit trou, c’était pas une bonne idée, pourquoi vous avez toujours des idées pourries aussi ! »
Finalement, Hermès se dirigea vers le corps et commença à le fouiller comme dans Assassin’s Creed. Rien. Soupirant, il ramassa ses affaires, et sortit à l’extérieur. « Violette a raison, on se casse ! »
Mais avant, il déversa une bouteille d’alcool à brûlé qu’il avait trouvé dans la cuisine sur le cadavre, et y mit le feu rapidement. Une odeur de cochon grillé envahit la pièce. Sans plus attendre, il sortit dehors. « Vous avez super bien agi ! Bon, par contre faut brûler les corps, c’est sur. Dans tous les films de zombie faut faire ça. Dans Game of Tronc ils font ca. »
Hermès disait toujours Game of Tronc. Il ne savait pas pourquoi, alors que c’était Throne. D’ailleurs, il avait regardé parce que apparemment, l’actrice qui jouait Cersei Lannister ressemblait à sa sœur. Il n’avait pas beaucoup regardé, surtout les scenes de culs. Ca l’avait dérangé. Elle ressemblait beaucoup à Héra. C’était trop dégueux. Une fois dehors, Hermès les regarda et dit : « J’ai pris une mauvaise décision ! Je pense qu’on devrait trouver un endroit sûr pour se reposer ! Je m’en remets à vous, et faut s’éloigner, je crois que ca va cramer et que j’ai signaler notre position ! »
Le batiment, lui aussi prenait feu. Mais quel con.
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S’il fallait en couronner un roi de la mauvaise foi, c’était assurément Hermès. Elle lui avait lancé un sourire en coin, amusée par sa réaction tandis qu’il tentait de lui faire croire que son idée stupide n’avait en définitive pas été la sienne. Elle s’était relevée non sans une grimace et avait hoché la tête d’un air entendu quant à sa proposition réitéré de s’en aller, après que Violette l’avait formulé. Il était hors de question qu’elle reste dans ce bouge avec cette espèce de truc dans un état de décomposition avancé devant sa vue. Elle avait d’ailleurs grimacé en sentant les premières volutes du cadavre qui s’était mis à flamber :
- T’aurai au moins pu attendre que nous soyons sorties, non de dieu ! - J’ai pris une mauvaise décision ! Je pense qu’on devrait trouver un endroit sûr pour se reposer ! Je m’en remets à vous, et faut s’éloigner, je crois que ca va cramer et que j’ai signaler notre position ! - Ce n’est pas grave Hermès on fait tous des erreurs et...
Elle voulait bien le défendre, le rassurer mais la fin de sa phrase s’était évanouie dans le fond de sa gorge lorsqu’elle s’était tournée lentement vers la masure qu’ils venaient de quitter et qui flambait maintenant comme un superbe barbecue de 4 juillet. Elle s’était contentée de soupirer et de lui tapoter maladroitement l’épaule, dire que ce n’était pas grave était au-dessus de ses forces, pourtant elle devait faire son maximum pour le soutenir dans ses choix, de toutes ses forces, c’était son rôle en tant que grande sœur. Elle s’était brusquement arrêtée de lui tapoter le dos pour annoncer plus fermement :
- On bouge.
Elle avait aucune idée d’où elle allait mais une chose était certaine, il fallait s’éloigner le plus loing possible de ce brasier qui était un véritable phare dans la nuit pour tous ces zombies qui sortaient d’on ne savait où.
- Je ne pense pas que ce soit Chronos, Violette. Enfin je n’espère pas. Je n’espère pas que son grand projet ressemble à ça ou même qu’une erreur dans son grand projet ressemble à ça. Je serai foncièrement déçue... il est censé être le plus puissant de nous et regarde-moi ce travail : la moitié de la population décimée, d’autres zombifiés et nous pauvres bougres, dans le même lieu qu’à l’accoutumé, bonjour l’originalité. Non non, ce travail n’est ni fait, ni à faire.
Et pourtant rien ne lui assurait que Violette n’avait pas raison. Si c’était ça la fin de tout, le Ragnarok alors ils auraient mieux fait de tous l’écouter et de tuer le gamin quand ils en avaient l’occasion. A pas rapide, ils s’étaient éloignés, toujours aux abois de possible bruits qui ne venaient pourtant pas. Leur course effrenée loin du bar les avait emmenés jusqu’au zoo, à la grande surprise de la déesse. Elle avait observé ses deux coéquipiers, pas vraiment sûre de la destination avant d’hausser les épaules :
- Ici ou ailleurs de toute façon... avec un peu de chance, il reste de l’eau non croupie quelque pas qui me permettrait de me débarbouiller et de la paille encore non souillée à défaut d’être fraîche... On pourrait tenter de se mettre à l’abris dans une des cages, histoire de nous protéger mais être aussi à l’air libre si on doit s’enfuir... on a tenté la connerie confinée, je propose la connerie à l’air libre !
Elle leur avait souri faiblement avant d’observer le zoo désertique : plus un seul animal, pas un bruit, sans aucun doute des cadavres à la pelle. Il y avait beaucoup mieux comme endroit pour une nuit à la belle étoile. Mais ils auraient au moins de quoi survivre. Victoire avait d’abord mené le groupe au débarra. Il était grand ouvert, tous les rescapés avaient sûrement du déjà se servir. Mais le robinet qui y était présent pour les gamelles des animaux y était intact. Victoire l’actionna pour faire sortir les premiers jets d’eau et lorsque l’eau lui sembla assez clair de ce qu’elle en voyait, elle se rinça le corps de toutes ces tâches de sang et de morceaux de zombie. Ils n’avaient plus qu’à trouver de la paille et de quoi chauffer leurs raviolis. Une super soirée découverte en perspective.
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| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
« Vous avez déjà vécu ce genre de situation ? Non parce que là, avec ce que vous venez de faire, j’ai un petit doute. »
Sérieusement. Il avait mis le feu au corps du zombie qui avait à son tour mis le feu à la boutique. Il n’y avait pas mieux pour signaler leur présence. Quand Violette avait proposé de partir, elle n’avait absolument pas proposé de révéler à tous les morts-vivants l’endroit où ils se trouvaient. C’est un coup à les faire venir à l’instant et à mettre dans la merde le trio. Alors certes, comme disait Hera, c’était possible de faire des erreurs, mais il fallait quand même les éviter. Surtout lorsqu’elles étaient aussi énorme.
« Puis c’est Game of Thrones. »
Violette soupira avant d’hocher la tête face à l’ordre de Victoire. Oui. Il fallait bouger. Elle ne répondit rien aux explications de la déesse. Violette avait toujours eu du mal avec Chronos et ses histoires de fin du monde.
Rapidement, le trio arriva au zoo. Drôle d’endroit pour se mettre à l’abri.
« J’avais plutôt pensé à une maison pour l’abri. Mais tes explications se tiennent. Au moins, ici on ne va pas mourir brûlé vif. »
Violette se passa de l’eau sur le visage, juste après Victoire. Puis elle inspecta d’un œil rapide le débarras. Aucune présence de paille. Il allait falloir inspecter les alentours.
« Je m’occupe de chercher de la paille pour nous faire des lits de fortune. Si jamais je croise un de ces trucs, je crie. Ok ? »
Violette observa son arc, le remettant correctement sur son épaule.
« Je suis pas sûre de savoir me servir de ça. »
Malheureusement, Violette allait devoir s’en servir plus vite que prévu. Puisqu’à peine quelques pas fait en direction des enclos d’hiver des félins, un bruit se fit entendre. Violette se stoppa directement. Mais le bruit lui ne s’arrêta pas. Il devenait même de plus en plus proche. Pourtant personne n’était là devant elle. Alors, elle se tourna brusquement. C’est là qu’elle vu le zombie s’approcher dangereusement d’elle.
« AAAAAAAAAH ! »
Un cri strident, mélangeant la peur et le stress. Violette archa son arc, un peu trop maladroitement puisqu’elle se blessa bêtement avec une des flèches. « Merde !! »
Elle jurait. Elle était stressée. Son bras tremblait. Violette ne savait pas du tout tirer à l’arc et elle regrettait amèrement de ne pas avoir pris de cours avec Diane. Une nouvelle fois très maladroitement, Violette lâcha la corde tendue, envoya la flèche se planter dans le ventre du zombie. Mais ce dernier était toujours debout, comme s’il n’avait rien reçu.
« Un peu d’aide serait le bienvenue ! » cria Violette quelque peu désespérée.
☾ ANESIDORA
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Armes : Arc + 2 flèches (la 3ème est dans le zombie) Équipements : -
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Hermès
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ewan McGregor
Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
| Conte : ➴ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ➴ Hermès
J’avais suivi, sans rien dire, sans rien faire. J’observais. Beaucoup de mes regards s’étaient porté vers ma sœur. Depuis qu’elle m’avait posé sa main sur le dos, j’allais mieux, j’étais plus serein. Pourquoi ? Ce n’était qu’un simple geste du quotidien, qu’une simple petite tape. Mais ça faisait un bien fou. Je ne m’y étais pas attendu, et dans notre course effréné qui nous avait amené au Zoo, je m’étais accordé un léger sourire en coin. Au fond, j’étais heureux. J’avais perdu beaucoup, comme toujours, mais j’avais Héra. C’était suffisant, en réalité. « Ca ne ressemble pas à la volonté de Chronos, ce monde et cet endroit. Peut être que nous sommes simplement dans une illusion. Je ne vois pas comment nous aurions pu en arriver là, avec les divinités de ce monde-ci. »
Les dieux de ce monde étaient bien différent de ceux de mon monde. Etrangement, moins expérimenté à la guerre, mais paradoxalement plus efficace pour se sortir des situations complexes sans mourir. C’était un constat que j’avais fait, simple, mais bien réel. Alors que Violette et Héra proposèrent de s’installer ici avec des lits de fortune, aidés par les cages, je hochais la tête de manière affirmative. « C’est une excellente idée. »
De plus, j’avais un moment seul avec Héra. Alors que Violette partait, je l’observais. Je l’avais toujours trouvé si belle. Et j’avais souvent regretté qu’elle soit promise à Zeus. Elle méritait mieux, je l’avais toujours su. Je m’asseyais le dos contre un mur en béton, qui m’offrait un champs de vision sur l’ensemble du Zoo, et je regardais Héra dans les yeux. « Je suis content que nous soyons tous les deux. Si c’est bien réel. D’ailleurs je veux vérifier que c’est bien toi. J’ai une question. »
Mes yeux se plissèrent. Ma main était tranquillement posée sur le bitune, et je sentais cet élément contre nature sur la paume de ma main, c’était désagréable. Mais, elle était assez proche du pistolet que j’avais récupéré.
« Qui m’a appris à voler ? »
La question que j’avais posé était simple. Et seul une poignée de personne connaissait la réponse. Dont Héra. Même si le monde avait été différent et les personnes également, je savais qu’il en avait été de même ici. La réponse était simple. Au même moment qu’elle me fournit sa réponse, et qu’un sourire satisfait se décocha sur mes lèvres, un cru retentit. Violette. Sans réfléchir, je me levais. Mon corps de mortel était un véritable fardeau en réalité, mais je ne montrais rien. Courant à toute vitesse, l’adrénaline que les hommes avaient en eux me donna la force nécessaire d’arriver à Temps. Le spectacle était déroutant. Un mort vivant, était en train de fondre sur Violette, une flèche dans le ventre. Sans réfléchir, je me jetais dessus, tête en avant. J’avais utilisé cette technique plein de fois, et souvent avec mes ailes. Mais là, c’était différent. L’impacte fut moins violent qu’avec mes pouvoirs, mais suffisant pour que nous roulions tous les deux de côtés, le Mort Vivant et moi. Il me mit plusieurs coups. Beaucoup, en réalité. Sur le dos, j’étais en mauvaise posture. Mon visage se tourna vers Héra. Héra. Nous étions mortels. Mais nous étions des dieux. C’était notre Nature, notre héritage et notre essence. Et il était hors de question de mourir aujourd’hui sous les coups d’un être aussi faible. Le courage qu’Héra me redonna, me permit de reprendre l’avantage. Avec un sang froid sans limite, j’avais inversé les forces. Le Mort Vivant se débattait, sous moi, mais je n’avais plus de pitié. J’étais un Dieu. Je m’appelais Hermès. Et il allait comprendre. Le canon du pistolet se plaça entre ses deux yeux, et je pressais la détente. Son cerveau explosa et il fut parcouru d’un spasme. Puis tout fut fini. J’observais son corps, comme hypnotisé. Je le lâchais, et je roulais sur le côté, épuisé. « On a bien retenu le signal… Je crois qu’on mérite un peu de repos... »