« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
My friendclickGaxel xxx« I will protect you …. If i could…. » - Il est 7h le réveil sonne ♪ le ciel est bleu, le soleil est ….
Olaf ouvrit ses volets en observant l’extérieur … en faite non …il faisait moche à cette heure là de la journée, et le soleil n’était pas plus haut que d’habitude à la même heure …. Mais …il avait envie de chanter alors il chantait … PUIS. C’était une bonne journée. Aujourd’hui, il allait rendre service à son ami très cher à son cœur …. GABY. Oui, il a même un petit surnom d’amour. Axel avait même imaginé un nom de duo…. Le Gaxel. Gabriel + Axel = Gaxel …. Mais …. Gabriel ne le sait pas encore ! Ce qu’il ne sait pas … il ne peut pas le changer pas vrai ? Oui.
Olaf avait donc rendez-vous … dans la forêt à 9 heures précise ! Il avait fait un petit sac tout cool, plein de choses dedans à offrir à Gabriel. Un dessin, une carte de fidélité pour des glaces, entre autre … il voulait le couvrir de cadeaux …. Parce qu’il aimait tellement Gabriel qu’il avait envie de le pourrir de cadeau tout partout ! Il allait mettre de l’Olaf dans tout son manoir ! Il sortit en sifflotant.
Et il continua de siffloter pendant encore longtemps. Le temps de tout préparer, et de partir … en laissant sa porte ouverte … comme d’habitude … Si ce cher Olaf partait tôt …. C’est parce qu’il n’avait pas le sens de l’orientation du tout …. Donc il prenait de l’avance. Il se mit à marcher et trouva plusieurs fois son chemin pour le reperdre ensuite …. Arriver au fin fond de la forêt …. Il y avait un pont de pierre abandonné ! Il le trouva au bout d’un temps et …. GABRIEL !
Olaf s’arrêta avant de courir dans ses bras pour lui faire un câlin. Il savait que Gaby n’aimait pas ça … mauvaise idée … mais il en avait très envie en tout cas. Gabriel était habillé étrangement, mais de toute façon tout aller à Gabriel …. Pas câlin…. Olaf se le répétait …Il sourit alors qu’il se retourna tout simplement vers lui d’un air fier. Il avait un sourire en coin. Il semblait apparemment être content de ce qu’il se passe … Olaf aussi ! Il enleva son sourire …. Mais pourquoi, il est plus beau en souriant !
- Personne ne t'a suivi ? -Qui me suivrait ? Je suis tout seul ! Calin ?
Parce que pourquoi il se ferait suivre ? Mais personne ne l’avait suivi … si telle était le cas, la personne devait être dans les méandres de sa perdition …. Et ça n’allait pas aider … donc oui, il était tout seul ! Mais il voulait tout de même un câlin …. Le papillon (Gabriel pour ceux qui ont du mal à suivre) leva les yeux au ciel, tout en ignorant le câlin … à force … il avait fini par ne même plus faire attention ….. parce que …. Mais à chaque fois, il était tout à fait sérieux.
- Il faut faire attention à tout à Storybrooke. N'importe qui peut te suivre. Mais je suppose qu'à cette heure la plupart doive encore être chez eux.
Mais pourquoi on le suivrait ? Il ne comprenait pas … mais ce n’était pas grave. Gabriel avait esquivé un autre sourire mauvais …. Mais Olaf n’était déjà plus à cette information…. Il était bien au dessus malgré tout ….
- Ce qui s'annonce parfait pour le déroulement de mon plan.
Un plan ? Il avait donc prévu tout un plan ? Oh ! Il voulait aider ! C’était sûr, il pourrait aider ! Il en avait grandement envie en tout cas. Et si ça pouvait le rapprocher un peu du cœur de Gabriel ? Alors il se jetterait les deux pieds dans le plat ! Tout de suite. Il posa sur lui un regard super motivé de la mort qui ne tue pas !
- Axel. Quand je t'ai demandé de me suivre dans ce combat... Tu n'as pas hésité à accepter - et je t'en suis reconnaissant. Vraiment. Mais... Comprends-tu exactement les enjeux de ton rôle déterminant ? Je ne veux pas t'entraîner dans quelque chose que tu pourrais regretter.
Olaf n’avait clairement pas compris les enjeux…. Mais il aimait bien trop Gabriel pour le dire …il n’avait pas envie de passer pour un imbécile devant lui … il avait surtout envie que Gabriel soit fière de lui. Et il ferait tout ! Tout pour que Gabriel ne meurt pas, qu’importe comment ! Il voulait le protéger à sa manière … et si … si cela passait par suivre aveuglement l’homme … alors oui… il allait en effet le suivre …
- Je comprends que tu as besoin de moi, et ça c'est oui !
C’est tout … Gabriel acquiesca sagement.
- Bien... Dans ces cas-là...
Gabriel sortit de sa veste, plus exactement, d’une poche, un papillon blanc …. Qu’il recouvre alors rapidement pour l’entacher d’une couleur violette sombre … Axel ne comprenait foutrement pas ce qu’il était en train de faire …. Mais il était tout de même fasciné par ce qu’il se passe…
- As-tu apporté un objet avec toi comme je te l'avais demandé ? Un stylo, un collier ou même un bracelet fera l'affaire.
Oui !!!! Il avait en effet apporté un objet comme il lui avait demandé … C’était un porte clé… sur un côté y avait la photo interdite de Gaxel, et de l’autre le Gaxel qui avait été faite pour le magazine. Et oui, il était totalement dans l’optique Gaxel…. Parce que ce n’était pas le but de la mission ? Absolument pas.
Gabriel approcha l'akuma (la papillon suivait un peu !) de l'objet qu'Olaf présenta pour s'y imprégner. Une brume noire enveloppa Olaf tout entier … C’était drôle. Olaf en sourit de toutes ses dents. La brume disparue ensuite. Il laissa Olaf transformé ! Il était tellement trop classe, il adorait ça, et il était sûr que ça venait de l’esprit de Gabriel. Normalement les gens devaient être soumis à leur mauvais sentiment …. Mais Gabriel savait depuis longtemps que ça ne pouvait pas affecter Olaf … il était bien trop pur pour ça ? Mais ce n’était pas grave … Olaf se laissait transformé volontairement, juste pour Gabriel. Il reprit la parole.
- Amplificateur... Je te donne le pouvoir d'amplifier les pouvoirs. Grâce à toi, je pourrais multiplier à l'infini mes akumas et reprendre ma revanche là où je l'avais laissé... Es-tu prêt ?
Absolument rien compris … il était toujours très loin de la réalité…. Il ne se doutait pas qu’il y avait quoi que ce soit de grave, mais il sera à la hauteur…
- Prêt même si je n’ai pas tout compris ! Des akumas ? C’est pour t’aider ? C’est cool ! Je pourrais faire des câlins ?
Parce que s’il devait faire en sorte de donner de la motivation il pouvait le faire ! Il avait tellement d’idées pour aider les troupes … première chose, faire des pancartes ! Avec une tête de Gabriel dans un cœur avec paillette … est ce qu’il avait pris des paillettes ? Non, il les avait offerts à Léo pour son scratchbooking ! Et comment il ferait son cœur alors ? Il allait devoir réfléchir la dessus le plus rapidement possible. Gabriel s’était retenu de rire. Il ne savait pas ce qu’il l’attends.
- Non. Tu n'iras pas sur le terrain, Amplificateur. Si je peux t'éviter ça...
Il n’aimait pas trop son surnom, il préférait … Axel ou Olaf …. Mais bon comme ça venait de Gabriel, il avait décidé que c’était en faite le surnom le plus adorable qu’on aurait pu lui trouver. Puis Gaby lui tendit sa canne.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire.
Non … il ne savait pas … quoi que … en faite si … Le pouvoir d’Olaf était d’amplifier les pouvoirs ! Il était un super énerginataure ! Il allait donner de l’énergie à son ami ! D’instinct, il tendit la main vers la canne … parce qu’il savait que c’était ce qu’il devait faire en cette instant ! Il devait akumatiser tout le monde ! Comme ça tout le monde il sera content et plein d’énergie comme Gabriel !
- Amplificateur ! C’est mon nom de super héro !? Je préférerais être le bébé papillon ! Mais tant pis.
Ne serait il pas trop mignon en bébé papillon…. Comme Gabriel ? Mais en bébé ? Un bébé Gabriel …. Olaf le bébé de Gabriel … il aurait bien voulu l’avoir en père … mais ce n’était pas son père, alors il se contenterait d’être son meilleur ami, à la vie à la mort … et tant pis s’il en meurt pour de vrai. Il prit la canne, et fit genre de tenir sa tête pour envoyer des ondes.
- Magie fait en sorte que mon ami obtienne tout le bonheur qu’il veut !
C’était ce que disait Olaf pendant ce temps, il faisait comme une incantation pour que la magie qu’il avait … et qu’il n’avait jamais eu, protège son ami ! Parce que c’était la chose la plus importante en ce moment même … que son ami soit en sécurité, et qu’il soit plein d’énergie.
Gabriel sourit, amusé, lorsqu’Olaf fit sa magie … pourtant lui, il était très sérieux … et comme ce qui compte, c’est l’intention, il ne comptait pas demander pardon ! Gabriel avait un nouveau costume, tout aussi classe que le premier ! Olaf le trouvait élégant. Le rouge lui allait bien .. mais il préférait toujours le orange carotte !
Gabriel s’éloigna d’Axel pour tendre sa canne vers le ciel, et là il en sortit des centaines, non des milliers de petits papillons rouges ! Ils volèrent dans le ciel, et Olaf en était fasciné. Il trouvait cela vraiment beau. Gabriel était vraiment le meilleur ! Il parla mais Olaf ne comprit pas, pour ne pas changer dans cette histoire.
- Allez-y mes maléfiques akumas. Allez vous emparez des cœurs les plus blessés et rendez-moi justice !
Il voulait sauver les cœurs blessés avec des papillons ? Gabriel en plus était altruiste sans le dire ? Parce que chaque papillon pourrait faire du bien au cœur ! Il ne pouvait se douter que c’était des akumas, des vilains en faite parce qu’Olaf en avait entendu le nom … Gabriel se retourna vers l’amplificateur d’un regard satisfait …Bon … il pouvait l’avoir maintenant son câlin ?
- Allons-y, Amplificateur. Tu as fait ton boulot... Désormais, il faut que tu restes en sécurité pour que personne ne puisse retirer tes pouvoirs. Suis-moi.
En sécurité ? Pour ne pas risquer qu’on lui retire ses pouvoirs ? Oh non …il voulait protéger Gabriel alors il se ferait pas attraper ! Gabriel se mit à courir et Olaf le suivit ! Avec des supers pouvoirs, ils pouvaient aller plus vite ! Et ça, c’était trop coooooool ! Olaf sautait, virait, et s’amusait comme un petit fou en prenant de chaque découverte quelque chose de nouveau et d’appréciable. Traversant la forêt en passant par les coins les plus sombres et moins habités, ils arrivèrent au manoir en moins de temps qu’il en faut pour le dire …. C’était triste, Olaf voulait continuer à sauter dans la forêt …. Ils étaient arrivés au manoir Agreste. Personne ne s’y trouve pour le moment … et Olaf se laissa guider par son ami dans un repère secret !!!
Il était tout content de voir ce nouveau monde à ses yeux …. C’était super. Ils étaient passés par un bureau, puis par un grand tableau qui représente une femme, sa femme …. Il activa un passage secret qui creusa le sol grâce à un dispositif et une plateforme …. ET POUF UN REPERE SECRET. Gabriel, était avec lui, et il n’avait pas envie de le perdre. La pièce était sombre, très vaste et spacieuse pour une seule personne… et rempli de papillon qui faisait naître des étoiles dans les yeux de notre bonhomme de neige national. Des papillons blancs qui tournaient autour d’eux. Gabriel reprit dans son calme légendaire.
- Tu vas rester ici, Axel... C'est l'endroit le plus sécurisé du manoir. Personne ne pourra t'atteindre si jamais -...
Il ne termina pas sa phrase … mais Olaf l’avait entendu …. Et son instinct lui disait de ne plus observer la papillon, mais de s’arrêter un instant sur les paroles de son ami.
- si jamais ? .... tu ne vas pas être blessé hein ? Personne ne va te faire du mal ?
Non pas qu’il pense pouvoir l’aider … quoi qu’il pourrait servir de bouclier un peu ? Être l’homme entre Gabriel et les autres. Il prit la main de Gabriel de ses deux mains d’enfant trop grand.
- tu reviens hein ? !
Il ne voulait pas voir son ami disparaître ! Pas quand il avait encore de la souffrance dans son cœur et que tout le monde le prenait pour un méchant. Il ne laisserait personne lui faire du mal. Gabriel paru surpris … surpris de quoi ? De l’amour qu’Olaf lui porte ? Il n’avait pas pris l’habitude depuis le temps ? Il s’éloigna, une main levée pour calmer le jeu….
- Bien sûr que je vais revenir, calme-toi ! Ce n'est pas ce que je voulais dire.
Il repositionna sa veste en se raclant la gorge. Olaf allait faire attention aux moindres de ses mots, il ne voulait pas… être idiot et louper une information…. Il ne voulait pas que l’homme ne lui parle plus ensuite…. Gabriel était son ami, pour toujours !
- Ne t'en fais pas pour moi, ça va bien se passer. Ce n'est pas la première fois que je fais ça même si je suis évidemment plus habitué à rester en dernière ligne et à donner les ordres. De toute manière, tu pourras toujours communiquer avec moi à distance puisque tu es celui qui a créé le Papillon Écarlate...
Il ne savait pas du tout ce qu’il avait créé, mais s’il pouvait rester en contact avec lui … alors il allait lui parler, et il lui dire qu’il l’adore tout le temps pour que l’homme n’oublie pas … et lui rappelait aussi que s’il a besoin d’aide il est là ! Olaf ne le savait pas mais il pouvait communiquer avec le papillon à distance, mais aussi voir ce qu’il faisait…. Gabriel cachait l’info…. Mais Gabriel comptait bien rester attentif au bien être de son ami…
- Tu n'as donc pas à t'en faire. Nous avons la situation bien en main. Pour le moment, je dois simplement m'assurer que ma couverture ne soit pas percée. Vois-tu, Gabriel Agreste n'est pas censé aller très bien en ce moment... Cela étonnerait grandement qu'il ne soit pas victime du Papillon et ne se fasse pas akumatiser. Je dois donc veiller à faire ce qu'on attend de moi, tu comprends ?
Non…il ne comprenait pas vraiment … mais il pouvait voir que Gabriel pensait avoir la situation bien en main … et n’avait pas besoin de lui pour la régler … alors … Il s’assit sur le sol, relevant ses yeux doucement vers Gabriel…. Il ne voulait pas le perdre… pas lui. Personne ne pouvait comprendre, mais lui savait …il ne voulait pas le voir mourir comme il avait vu mourir Lullaby… Que tout le monde a décidé qu’on ne pouvait changer … il voulait … il devait protéger son ami … mais il ne pouvait combattre avec lui, qu’importe le combat …
Parce qu’il était faible, et qu’il ne pouvait que rester protéger comme Gabriel lui demandait … alors il lui enverrait des ondes, des bonnes ondes, des ondes d’amplificateur de pouvoir ! Il allait faire son travail le mieux possible pour que l’homme ne manque de rien, et ça, même avec des centaines de kilomètres qui les sépare !
- Je comprends que je peux te parler mais que si tu es « akumatisé » tu ne pourras pas me répondre. Et que je dois attendre la. Mais si tu veux je peux me battre a tes cotes.
Il se releva d’un coup, avec l’envie de se battre pour son ami, et de faire son maximum pour arriver là où il le faut ! Alors qu’il se releva, il voulu faire une pause de ninja, mais tomba le cul le premier sur le sol, dans une histoire de gravité et de pomme que tout le monde connait … non ? Gabriel l’aida à se relever en lui tendant la main ! C’est le meilleur !
- Je ne doute pas que tu serais prêt à combattre à mes côtés si tu le voulais. Seulement, j'ai besoin de toi ici, dans ce repère. Dès que je serais sauvé par Ladybug et Chat Noir, je reviendrais au manoir là où on me pensera confiné, puis je te retrouverais et les choses sérieuses commenceront. En attendant...
En attendant Olaf attendait sagement et en faisant plein de prier à des dieux dont il ne connaissait pas le nom … il savait juste qu’on priait quand on voulait réellement quelque chose … non ? Gabriel se transforma à nouveau en papillon …. Puis, il prit un papillon, le changea en akuma… Le papillon tourna autour d’eux sans comprendre. Gabriel redevient normal, habillé de sa manière classe mais passe partout qu’on lui connaissait si bien… En face de lui, un papillon bleu apparu … C’était son Kuami … mais ça Olaf l’ignorait… Il prit son miraculous, - un petit bijou qu'il a accroché à son col et cacher par un foulard - puis il le tendit à Olaf.
- Je te le confie jusqu'à mon retour. Ne le perds en aucun cas, Axel... Je te fais confiance.
Olaf ne comptait pas le prendre, et il l’avait déjà dans sa main, contre son cœur … Puis l'akuma s'approcha de Gaby et Gabriel tendit son foulard dans sa direction.
- Viens petit akuma... Et refais de moi ta cible.
Olaf hocha la tête en voulant faire un câlin à Gabriel, comme depuis le début de ce rp, mais il ne précisa que simplement qu’il attendrait ici … et patiemment … Et en faisant attention… il ne dit peut être pas tout ça, mais sa phrase voulait le dire. Il ferait en sorte d’être digne de confiance comme Gabriel semblait le vouloir ! Gabriel maintenant akumatisé acquiesça à Olaf … puis sauta par la grande ouverture qui doucement s'ouvrit et illumina la pièce. Il est parti …
Axel le suivit du regard, et resta un peu de temps planter là … à regarder la direction qu’avait pris son ami … puis, il regarda ce qu’il lui avait donné … Touchant l’objet du bout des doigts… il se doutait que c’était quelque chose d’important pour Gabriel… ll ne voulait pas risquer de l’abimer …. Mais était ce plus risqué de le garder dans ses mains, au risque que sa sueur ne l’abime, ou ne le mettre dans sa poche, là où il ne pourrait plus le sentir… il observa. Il se dit que peut être pourrait il trouver dans le bureau, une boite … il mettrait l’objet dans la boîte…. Et ne la quitterait plus des yeux jusqu’au retour de Gabriel.
Il s’avança vers le bureau, mais le petit être bleu s’interposa. Olaf le regarda et essaya de passer à côté, mais il l’en empêcha aussi…. Olaf avait toujours la petite chose dans sa main, et il la gardait dans sa main fermé, protégé près de son cœur.
- Tu veux ne pas me laisser passer ? J’ai besoin d’une boîte …
Il ne savait pas comment faire pour avoir une boite, une petite, pour protéger l’objet et ne pas risquer qu’il s’abîme entre ses mains … quand il pu comprendre que … il n’y avait rien à faire ici, sauf regardé les papillons …. Il s’assit en tailleur … et il posa délicatement l’objet entre ses jambes… collés. L’objet était au dessus… il pouvait l’observer …
- Je laisserais personne te prendre, tu es protégé avec moi ! Et toi aussi petit être bleu ! Et Gabriel aussi … d’ailleurs ….
Il se mit à ferme les yeux … mais toujours en ayant la boite dans ses mains … et il pensa très fortement à Gabriel. Et tout simplement … il lui dit « Courage »., la seule chose qu’il pouvait faire … Il n'avait même pas remarquer avoir perdu son sac avec tous les cadeaux de Gabriel… Caressant l'objet encore, il espérait que dehors tout se passe bien pour Gabriel …
« I don't believe in no devil because I done raised this hell »
Start me up, Open my eyes. Turn me loose and you'll see why. I was born, born ready.
ϟ Il sera toujours seul avec sa solitude. Adrien fixa un moment la phrase qui venait de s'afficher sur son téléphone. Il avait téléchargé une application qui tous les matins, lui envoyait des citations quand son réveil sonnait. La plupart du temps, elles étaient joyeuses et pleines de bon sens mais aujourd'hui... Elle était juste dur. Adrien avait simplement l'impression que le téléphone arrivait à lire dans son cœur. Un soupir sortit alors de la bouche du blond tandis qu'il reposa son téléphone sur sa table de nuit. Tout le monde connaissait son histoire, sa triste histoire. Adrien était le fils unique de Gabriel Agreste, un grand styliste et de Emilie Agreste, une grande actrice. Sa mère est morte quand Adrien n'avait que quatorze ans et depuis la famille Agreste dépérit petit à petit. Le blond n'avait jamais accepté le départ de sa mère mais cela ne l'avait pas empêché d'avancer dans la vie, contrairement à son père. Un immense faussé c'était creusé entre eux. Adrien n'était plus aussi proche de son père. Seul dans un grand manoir, c'était dur. Vraiment difficile. Il sortit de sa chambre encore en pyjama et se dirigea directement vers le bureau de son paternel. Aucune traces de lui. Son père était sûrement parti à un rendez-vous important, enfin qu'importe. Il fit demi-tour afin de retourner dans sa chambre et sur le chemin, il croisa la secrétaire. Adrien ne savait plus vraiment son nom et ce n'était pas la peine de s'en rappeler. Son père allait encore la virer, il ne faisait que ça. L'étudiant en avait vu passer au moins une trentaine sans exagérer. La jeune femme afficha un petit sourire avant de tendre son calepin vers Adrien.
« Vous n'avez pas oublié votre séance photo à 9h ? »
« Non ne vous en faites pas. J'allais me préparer. »
La jeune femme afficha un grand sourire avant de le laisser passer. Il retourna dans sa chambre et se prépara comme il se devait. Adrien était certes en colère contre son père mais il n'aimait pas le décevoir. Quand il lui demandait un service, Adrien le faisait avec plaisir. Son père aimait bien savoir que son fils posait pour ses vêtements alors autant le rendre fier. Après un court trajet dans la voiture de son garde du corps, il se retrouva enfin sur le lieu du photoshoot. Le photographe lui sauta presque à la gorge avant de lui serrer la main tout en souriant.
« Bonjour Adrien, enchanté de vous connaître. Depuis le temps que je veux vous prendre en photo ! Appelez-moi, Pablo. »
« Ravie de vous rencontrer. Mon père m'a dit que vous étiez un des meilleurs photographe du coin. »
Pablo se mit à rougir avant d'emmener Adrien dans son vestiaire afin de lui faire essayer la première tenue. Sans surprise, elle lui allait comme un gant. Son père ne le voyait presque jamais et pourtant il connaissait encore parfaitement sa taille. Un petit sourire se dessina sur le visage du jeune Agreste avant qu'il ne respire un bon coup. Il devait faire de bonnes photos pour rendre son père fier de lui. Après tout, Adrien avait été dur avec lui ces temps-ci. Peut-être un peu trop dur alors autant rassurer un peu son père. Il quitta finalement son vestiaire et commença à poser avec des décors différents, des vêtements différents, des expressions différentes. Cela dura quelques heures et Pablo décida finalement de faire une pause. Adrien partit s'asseoir sur une chaise avant de boire dans sa bouteille d'eau afin de se rafraîchir un peu. Il était prêt à continuer mais quelque chose d'imprévue se passa ce jour-là. Comme cette citation qu'il avait reçu ce matin même. Un livre vint s'écraser sur la bouteille de Adrien qui disparût subitement. Le bouquin repartit aussitôt vers son propriétaire, comme un boomerang. Il se leva finalement de sa chaise avant de voir quelqu'un se tenir sur la fontaine qui était juste en face de lui. Un super-vilain, un akumatisé et plus précisément, le collectionneur. Le Papillon avait encore akumatiser son père. Pourquoi ?!
Adrien ne réfléchit pas, il s'avança rapidement vers son père. Triste de le voir dans cet état. Il aimerait comprendre ce qui lui était arrivé. Pourquoi son père avait-il ressentis un sentiment négatif. Gabriel était en colère contre son fils ? Déçu ou triste de son comportement ? Adrien s'arrêta finalement juste devant le collectionneur et il afficha une petite moue.
Le regard de son père en disait long. Il était glacial. Adrien était bien placé pour savoir qu'un akumatisé était difficile à raisonner et pourtant, c'était son père. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Le collectionneur resserra un peu plus le livre dans ses mains avant d'esquisser un nouveau sourire, prêt à relancer son livre.
« Ah oui, tu veux aider le Collectionneur ? Très bien, alors aide-moi à compléter ma collection, Adrien ! »
Gabriel lança une nouvelle fois le livre dans sa direction mais Adrien réussit à l'éviter. Il n'était pas aussi agile quand quand il était en Chat Noir mais il avait réussi au moins. Adrien fronça alors les sourcils, il devait attacher son père en attendant que Ladybug ne rapplique pour s'en occuper.
« Je dois terminer ce qui a été commencé ! »
Le blond n'écoutait plus vraiment les dires de son père. La colère parlait à sa place, le Papillon parlait à sa place. Adrien regarda autour de lui avait de remarque le câble d'un projecteur qui traînait par terre. Il pourrait le ligoter avec ça. Adrien courut rapidement vers ce câble avant de se retourner vers le collectionneur.
« Je ne suis pas votre collection, père mais votre fils ! Ladybug va venir vous sauver, comme la dernière fois ! »
Gabriel rattrapa son livre sans trop difficulté. Il semblait suivre Adrien du regard, il avait comprit son plan, c'est sur et pourtant il ne semblait pas plus inquiet que ça.
« Tu comptes beaucoup trop sur les autres. Ladybug ne pourra pas empêcher ce que le Papillon est en train de préparer ! » Il lança à nouveau son livre à grande vitesse « Laisse toi faire ! Ne souhaitais-tu pas rejoindre Nathalie, après tout ? Je t'en donne l'occasion maintenant ! »
Adrien était prêt à fuir la nouvelle attaque de son père mais quand il entendit le prénom Nathalie, il comprit rapidement que son père l'avait enfermé dans son bouquin. L'étudiant se stoppa alors en pleine course et il ferma les yeux pour ne pas voir le livre lui foncer dessus. Désolé, Ladybug mais Chat Noir se sera pas là pour t'aider ce coup-ci. Le jeune Agreste se fit finalement aspirer par le livre et se trouva à l'intérieur de ce dernier. Tout était blanc autour de lui, rien de bien impressionnant. Un soupir sortit finalement de sa bouche avant que son regard ne se pose sur la femme qui se trouvait devant lui. Nathalie, l'amie d'enfance de son père. La meilleure secrétaire qu'il n'avait jamais eut. Elle était aussi l'amie de Adrien, il s'entendait très bien avec elle. Si bien, qu'il avait détesté son père quand ce dernier lui avait annoncé que Nathalie ne travaillait plus pour lui. Le blond n'attendit pas une seconde de plus et il vint se blottir contre cette dernière.
« Vous allez bien Nathalie ? »
Elle se redressa alors qu'il vint se blottir contre elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres, heureuse de retrouver le garçon. Elle l'étreint à son tour avant qu'il ne se recule. Elle posa alors ses deux mains sur les épaules de Adrien. Son regard redevint sérieux.
« Je vais bien, ne vous en faites pas pour moi. Dites-moi plutôt ce qu'il s'est passé. Pourquoi votre père a-t-il... été akumatisé ? »
« Je ne sais pas vraiment … Je me rends compte que j'ai été dur avec lui après votre départ mais quelque chose ne va pas. Il a dit que le Papillon préparait quelque chose. » Adrien réfléchit pendant quelques secondes avant de froncer les sourcils. « Il faut sortir d'ici, je dois aider père et mes amis ! »
Nathalie garda le silence pendant un court instant. Il ne dura pas éternellement mais Adrien n'aimait pas ça. Elle devait être au courant de quelque chose concernant son père. Dans le passé son père disait tout à Nathalie, il se demandait si c'était encore le cas.
« J'aimerais bien, Adrien... Mais je n'ai pas l'impression que votre père soit prêt à nous laisser partir et nous n'y arriverons sûrement pas de nous-mêmes... » Puis d'une voix un peu plus basse, elle soupira. « Je ne le comprends vraiment plus... »
Adrien fronça les sourcils, il n'avait pas très bien compris la fin de sa phrase mais ce n'était pas le moment de faire attention à ce genre de détails. Il allait arranger les choses entre Nathalie et son père, c'était prévu mais pour le moment un akumatisé se baladait dans la ville et il ne savait pas si Ladybug l'avait remarqué. Un soupir sortit de sa bouche tandis qu'il s'assit par terre, prêt à attendre.
« Ladybug va venir nous sauver avec Chat Noir. Ils ont déjà sauvés mon père une fois. J'espère juste qu'ils vont vite agir... »
« Oui. Je suis persuadée qu'ils arriveront à l'arrêter. »
Adrien afficha un petit sourire, enfin il était le mieux placé pour savoir que cette fois-ci Ladybug allait devoir se débrouiller seule. Adrien toucha un moment sa bague, c'est vrai que Plagg son kwami n'était pas avec lui actuellement. Le chat était dans son sac qui était dans les vestiaires. Sans son animal, il ne pouvait pas se transformer. Alors il attendit de nombreuses minutes avec Nathalie dans un silence que Adrien avait de plus en plus de mal à supporter. Heureusement les deux se retrouvèrent rapidement hors du livre. Ladybug était arrivé rapidement et heureusement pour lui. Adrien afficha un grand sourire en voyant la coccinelle et il la remercia avant de se mettre à courir rapidement vers les vestiaires. Si il avait prit son temps, Nathalie aurait sûrement demandé à Adrien de la suivre.
Il se baissa vers son sac de sport et l'ouvrit. Le chat noir qui s'y trouvait dedans se m'y à râler. Presque à lui cracher dessus.
« C'est une façon de traiter son kwami ce que tu viens de faire ? Je ne suis pas une vulgaire paire de chaussette, Adrien. »
« Je suis désolé, Plagg. Mais j'ai besoin de toi ! »
« Hum très bien. Mais en échange, tu me donneras du bon camembert ce soir. »
Adrien hocha doucement la tête comme pour conclure le marché avant de prononcer les mots magiques. Plagg transforme-moi. Le chat se fit rapidement absorber par la bague et Adrien se transforma rapidement en Chat Noir. Il sortit discrètement du vestiaire avant de se diriger vers le parc, là ou Ladybug l'avait sauvé. Il était prêt à se faire pardonner de son absence mais quelque chose alarma le matou. Des milliers d'akumas étaient en train de voler au dessus de la ville. Pablo, le photographe venait tout juste de se faire akumatiser. Il comprenait mieux les dires de son père. Le Papillon avait quelque chose en tête et Ladybug et Chat Noir devaient intervenir.
Il sortit alors son bâton afin de contacter sa partenaire qui ne semblait pas vouloir répondre. Une injure sortit de sa bouche alors qu'il commença à sauter de toit en toit afin de chercher Ladybug. Elle ne pouvait pas être bien loin... La jeune femme s'était sûrement perché sur le bâtiment le plus haut afin de voir à quel point la ville était touché. Chat Noir se dirigea directement vers la tour de l'horloge. Il ne s'était pas trompé. Ladybug était perché sur le toit, le regard plein de rage. Le chat atterrit juste à côté de sa partenaire et il croisa directement ses bras contre son torse.
« On peut dire qu'on a du boulot ma Lady. Je sais qu'on est un duo de choc et que le courant passe très bien entre nous mais tu ne penses qu'on a besoin d'un coup de main ? Rena Rouge, Carapace, Viperion, Ryuko et Chlo.. enfin je veux dire Queen Bee. On devrait faire appel à eux. Et je ne penses pas que cela suffise. Je veux dire, dans cette ville il y existe des fées, des démons, des créatures de tous genres. Si ils se font akumatiser, je doute qu'une coccinelle et chat sexy arrive à les arrêter. »
DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS
Marinette Dupain-Cheng
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lee Ji Eun (IU)
Nos destinées et nos volontés jouent presque toujours à contretemps.
Ranges tes griffes mon minou, je crois que j'ai une idée.
| Conte : Miraculous Ladubug: les aventures de Ladybug et Chat Noir | Dans le monde des contes, je suis : : Ladybug
Comme à son habitude, depuis quelques années maintenant, Marinette avait rejoins maître Fu afin de parfaire sa formation en temps que gardienne. La jeune fille avait longuement hésité avant d'accepter l'offre de son maître, mais celui-ci avait su se montrer convaincant. Son âge avançait toujours plus vers sa fin, et il était l'un des derniers gardiens capable de s'occuper des miracles box. De plus, la menace du Papillon se faisait de plus en plus lourde. S'il devait lui arriver quelque chose...il avait besoin de former un autre gardien. Pour lui, elle était le meilleur choix. Elle avait su faire ses preuves en tant que Ladybug. Mais Mari n'y croyait pas encore, pouvait-elle vraiment être à la hauteur de cette responsabilité ?
Son maître, lui avait expliqué qu'il fallait normalement des dizaines d'années avant de devenir un véritable gardien. Malheureusement, ils n'avaient ni le temps, ni la possibilité de faire autrement que d'accélérer un peu cette formation. Cela ne faisait que six ans qu'elle suivait ses apprentissages, à un rythme irrégulier et elle avait l'impression de ne pas avoir le quart des connaissances qu'avait le vieil homme. Un sage comme lui était d'une autre envergure, réussirait-elle vraiment à devenir comme lui un jour ? Tikki avait beau la rassurer à longueur de journée, elle n'arrivait pas à acquérir la confiance nécessaire pour cette tâche. Elle avait plusieurs fois tenté d'abandonner, sous la pression de son quotidien, de son sort d'héroïne. Mais il avait toujours fait en sorte de lui apporter les mots qu'elle souhaitait entendre. Il était devenu plus qu'un mentor, il était un membre de la famille. Comme un grand-père, ou un oncle. Au fil des années, il était devenu son confident, plus qu'Alya même. Il était le seul à connaître ses plus grands secrets et ses peurs.
Le regard au loin et perdue dans ses pensées, la jeune fille ne sentit pas le vieil homme s'approcher d'elle. Il observa un instant sans rien dire le même horizon, dans sa posture habituelle, le dos voûté, les mains jointes derrière lui. En l'examinant, Marinette pouvait voir qu'il avait porté le poids du monde sur ses épaules. Alors pourquoi son visage affichait-il une telle sérénité, tandis qu'elle n'arrivait pas à trouver la paix avec les attaques de plus en plus rapproché du Papillon ?
- Vois-tu Marinette, le monde est en constant changement, tout comme les êtres humains. Je sais que tu as d'autres préoccupations mais ton enseignement ne touche bientôt à sa fin. Comme tu le sais déjà, notre grand ennemi étant ses pouvoirs de jour en jour. Il prépare quelque chose de grand, dont nous ignorons totalement ses dessins. Sa plus grande menace est que nous ne savons pas contre qui nous nous battons. Nous ne pouvons pas anticiper ses mouvements. - Je le sais bien Maître Fu... Je devrais m'entraîner à maîtriser mon miraculous au lieu de devoir devenir gardienne. - Cependant le temps nous est compté. - Vous avez déjà vécu près d'un siècle, ne pensez vous pas qu'il serait plus prudent de patienter encore un peu ? Je ne suis pas prête à vous succéder. - Au contraire Marinette, je sais que tu en es capable. Tout comme tu as été capable d'être Ladybug. - Je ne sais pas si je suis prête pour tant de responsabilité... Peut être que Chat Noir ferait un meilleur... - Nous en avons déjà parlé. Je connais ta valeur. Tu as déjà des vies entre tes mains en tant que Ladybug. Je sais que le poids du gardien est lourd, tu devras apprendre à faire d'énormes sacrifices. Mais ne connais jamais les mêmes erreurs que moi. La clé pour être gardien est la confiance en soi. Trop de confiance n'est pas bon... tout comme pas assez.
Son histoire, la jeune asiatique l'avait entendu autrefois, le maître aussi avait eu un passé tumultueux dans sa jeunesse et cela avait coûté à ses confrères. Pourtant, il avait assumé son rôle jusqu'au bout. Serait-elle réellement capable d'en faire de même ? Comme il avait pu lui répéter de nombreuses fois, être gardien était synonyme de sacrifice. Pour protéger les miraculous, il fallait se cacher soi-même. Il fallait renoncer à des choses comme l'amour pour le bien de tous... Lorsqu'elle avait accepté de suivre l'enseignement, elle connaissait les enjeux, mais plus elle se rapprochait du but et plus elle se demandait si elle avait réellement fait le bon choix. Jetant un coup d'oeil derrière elle, elle vit Tikki lui sourire aux côtés du kwami de la tortue. Oui... avait-elle fait le bon choix ? Elle aurait sans doute dû laisser sa place à Chat Noir...
- Je comprends tes doutes Marinette. Faire un tel choix à un si jeune âge n'est jamais simple. Mais, au fond de moi, je le sais, tu feras l'une des meilleures gardiennes que la miracle box n'est jamais connu. Tu as su faire honneur à tes prédécesseurs, tu trouveras la voie qui tu conviendras. Les temps changent, tu sauras ce que tu devras faire avec eux. Déclara-t-il posément en indiquant les bijoux.
Les lèvres pincées, elle osa tout de même poser la question qui lui trottait dans la tête depuis un moment.
- Mais... pourquoi précipiter la fin de mon entraînement ? - Quand tu auras vécu autant que moi, tu ressentiras des choses avant qu'elles n'arrivent...
Le vieil homme laissa sa phrase en suspens, ne souhaitant pas terminer sa phrase. L'héroïne devrait à elle seule, comprendre les enjeux qui se cachaient derrière ses mots. Mais le pouvait-elle vraiment ?
- Marinette ! L'interpella sa coccinelle. Il se passe des choses étranges dehors !
D'un geste aussi vif l'un que l'autre, les miraculeurs observèrent l'écran diffusant les informations sur la ville en continue. Là dehors, de nouveaux vilains frappaient. Et pas n'importe lesquels. Il s'agissait d'une partie de l'élite de Storybrooke. On y reconnut Lady De Tremaine et Gabriel Agreste. Le sang de la jeune fille ne fit qu'un tour, cela signifiait qu'Adrien était forcément en danger.
- Je dois partir. Maintenant. - Va faire ton devoir Ladybug. Sourit Maître Fu.
Une transformation, et l'héroïne parcourait déjà les toits de la ville. Cette fois-ci, le Papillon lançait une plus grosse offensive, mais qu'était son but à la fin ? Etait-ce toujours leurs miraculous ? Mais après tant d'années, il n'avait jamais lancé une telle attaque... enfin si... une fois, cependant elle n'avait jamais aboutie avec le lancé de la malédiction. S'impatientait-il de n'avoir jamais atteint son but ?
Se perchant sur la tour de l'horloge, Ladybug avait une vue imprenable sur la ville. Le chaos commençait à régner dans les rues. Quelle stratégie devrait-elle employer face à cet assaut ?
A point nommé, Chat Noir, son partenaire de toujours arriva à ses côtés. Il avait le visage fermé, visiblement dénué de toute envie de rire malgré ses paroles. L'heure était grave. Il avait raison, s'ils voulaient triompher, ils avaient besoin d'aide. Ils n'étaient plus à Paris. Ici, des personnages hautement plus puissants qu'eux se baladaient dans les rues. S'ils venaient à être akumatisé, ils pourraient bien perdre cette bataille et pire... cette guerre qu'ils menaient depuis presque dix ans.
- Tu as raison Chat Noir, nous allons avoir besoin de renfort et pas de n'importe qui. Je pense que nous allons même devoir rallier des nouveaux à notre cause. Sais-tu qui a déjà été touché ? Sont-ils nombreux ?
Son visage se rembrunit.
- Je crois que le Papillon compte bien achever ce qu'il a commencé aujourd'hui.
️ Grey WIND.
Gabriel Agreste
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- Qu'est-ce que tu sais exactement ?
- Que tu as échoué.
◘◘◘
Heroes make mistakes too...
| Conte : ♦ Miraculous Ladybug ♦ | Dans le monde des contes, je suis : : Gabriel Agreste alias le Papillon
Il était si tôt pour être réveillé par des créatures et des supervilains tous plus excentriques les uns que les autres. La sonnerie avait été rude et pourtant si sourde. Ni Ladybug, ni Chat Noir, n'avait prévu le coup arriver. Seul le Papillon souriait à l'élaboration de son armée d'akuma, jonchant les rues à la recherche de proies. De faiblesses. L'Homme était faible car l'Homme avait des désirs, des manques, des problèmes... L'Homme était faible parce que, désespéré, il acceptait ce qui lui tombait sous la main. Et voici donc, offert sur un plateau d'argent, les pouvoirs que proposaient le Papillon en échange de deux minuscules paires de bijoux qui ne valaient rien pour eux. Quel marché prometteur. Comment Gabriel Agreste ne pouvait-il pas se dire homme d'affaires après un tel parcours ?
La deuxième étape du plan était en route. Après avoir obtenu des pouvoirs multipliés grâce à son allié anonyme de tous, il avait réussi à utiliser Lady de Trémaine à son avantage et obtenait maintenant une plus grande armée d'hommes volontaires et soumis à l'autorité de la dame ! Mais puisque celle-ci obéissait à son guide... Alors celui-ci tirait toutes les ficelles des marionnettes. Il commençait à placer ses pions et pour ne pas se faire repérer dans la masse, décida d'en devenir un. Le Papillon, alias Gabriel Agreste, dut à nouveau reprendre ses techniques d'autrefois pour prouver son innocence et ne pas porter attention sur lui. Il lui était de plus en plus difficile de cacher son identité cachée dans une ville pourtant si grande mais où des paires d'yeux se plissaient toujours derrière un mur. Alors, il s'akumatisa en Collectionneur, un supervilain qu'il avait déjà eu l'occasion d'être par le passé. Son objectif premier était de protéger Nathalie et Adrien en les enfermant dans son livre de création, ainsi pouvait-il au moins se dire rassuré qu'aucun de ses champions ne s'en prennent à eux. Malheureusement, tout alla plus vite que prévu : malgré le nombre conséquent de victimes d'akumas, Ladybug s'était penché sur le cas de Gabriel et l'avait désakumatisé avant bien d'autres. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Il n'en dit pas un mot, remercia simplement la jeune fille de son regard froid et distant puis "décida", sous les conseils de la superhéroïne, de s'enfermer dans son manoir jusqu'à ce que la bataille ne se tasse dehors. Il ne put s'empêcher de retenir un sourire en tournant les talons.
Mais Nathalie n'était pas loin. Leur regard se croisèrent, vivement. Gabriel n'en dit rien. Elle baissa la tête, visiblement déçue du tournant qu'il prenait. Il ne souriait plus lorsque leur chemin s'éloignèrent.
Il était encore tôt, il y avait encore tant à faire.
"Axel ? Lança-t-il au garçon qui reposait, assis, sur le sol. Tu l'as ? La boîte était toujours là, entre ses mains. Parfait ! Rends-la moi. Rien n'est encore joué. Je dois reprendre le contrôle des akumas pour communiquer avec leurs victimes. Chaque personne aura un rôle important dans cette bataille. Je ne laisserais rien au hasard, cette fois-ci !"
Olaf souriait ce que le styliste prit pour un soutien. Après avoir donné des centaines de nom à la boîte qu'on lui avait confié, le jeune garçon le rendit à son propriétaire, amusé :
"Moi, je suis le calineur en chef."
Il faisait référence à cette heure passée à protéger les pouvoirs de Gabriel sans prendre conscience de leur importance. Naïveté ou innocence, il n'y avait plus vraiment de quoi savoir. Néanmoins, ça n'empêcha pas, après avoir pris un air surpris, à l'homme d'affaires de sourire en soupirant. Qui aurait pu croire, il y a de cela quelques années, que ce serait lui son bras droit d'aujourd'hui ? Personne. Lui le premier aurait dénigré cette idée. Axel Oswald était si enjoué, passif, sensible et tactile qu'il ne semblait pas compatible avec Gabriel. À vrai dire, sur beaucoup de points, ils ne l'étaient pas. Et si ça n'avait tenu qu'au supervilain de ne pas s'en approcher, aucun lien n'aurait alors été noué. Seules les persévérances du plus jeune a pu créer quelque chose que le styliste finit par poursuivre. Il en fallut. Du temps.
"Merci. Je te remercie d’être là pour moi. Son sourire s'attristait légèrement alors qu'il baissait les yeux sur la boîte du Miraculous. Peu le sont encore. Ces pouvoirs... Sont aussi bien une bénédiction qu’une malédiction. Mais... Son regard se durçit. Je n’abandonnerais pas."
Le Papillon n'avait pas encore perdu. Pas complètement. Tant que ses pouvoirs demeuraient, tant que des potentielles victimes couraient les rues et tant que Ladybug et Chat Noir seraient là pour les sauver, alors le combat ne s'arrêterait pas. Il aurait, il en était persuadé, le pouvoir intégral et ainsi le vœu qu'un possesseur des deux Miraculous du chat et de la coccinelle peut se permettre de se voir exaucer. Ce n'était qu'une question de temps. Certes, Nathalie n'était plus de son côté et à en voir le regard qu'elle lui avait dressé, elle n'était pas fière de ce qu'il continuait de faire. Adrien ne le serait pas non plus s'il savait. Personne, personne ne pouvait comprendre ses motivations parce que personne n'avait aimé comme lui avait aimé Émilie. Sauf peut-être... Axel. Axel aimait pleinement, lui. Il savait ce que c'était que tout donner pour une personne. C'est ce qu'il faisait, sans se poser de questions, pour son partenaire.
"Tant que tu es heureux." Avait-il simplement répondu d'un sourire.
Heureux ? Bientôt, oui...
"Nuuruu... Transforme-moi."
Le même schéma se poursuivait. Le Papillon récupéra ses pouvoirs qui furent multipliés par ceux de l'Amplificateur et tout repartit ! Le contrôle des akumas écarlates revint au chef de la manœuvre et tant que l'Amplificateur, sa source, ne se détransformait pas, alors les akumas voleraient toujours en ville et s'attaqueraient aux plus faibles. Et contrairement à ce qu'on pouvait penser, il y en avait beaucoup à Storybrooke. Pour commencer, il fallait être certain que les pions mis en place faisaient le travail qui leur était demandé. Le Papillon Écarlate demanda à Gemme Rouge, précédemment Lady de Trémaine, si son armée est prête à effectuer les recherches du gardien de la Miraculous Box mais aussi d'un homme aux longs cheveux blancs se faisant appelés Undertaker... L'akumatisée répondit à l'affirmatif et les ordres furent lancés. Le Papillon se concentra alors sur les habitants touchés - déjà beaucoup en si peu de temps ! -. Il se concentra sur l'un d'eux, une jeune femme d'une vingtaine d'année qui découvrait des responsabilités de la vie adulte qu'elle n'aurait jamais vouloir vu venir. Lorsque les tâches devenaient trop grandes, trop nombreuses, tout simplement "trop", elle lâchait prise et ne faisait plus rien. Le Papillon sourit alors qu'il prenait contact avec elle par télépathie.
"Procrastinatrice, je suis le Papillon... Ils attendent de toi tellement de choses mais toi tu ne demandes qu'à ce qu'on te laisse tranquille, je me trompe ? Toujours se battre contre le temps, toujours tout faire comme si demain n'allait jamais arriver alors qu'au fond, nous avons toute la vie devant nous, je me trompe ? Il sourit. Je t'offre le pouvoir de remettre à demain ce qui n'a pas à être fait aujourd'hui. Fais lâcher prise ceux qui semblent si pressés d'accomplir toutes leurs tâches de la journée. Ce n'est pas une course... On a le temps."
La jeune femme accepta d'un sourire fier et satisfait. Ses pouvoirs lui permettaient d'un simple pistolet laser de viser tout ceux qui remettraient alors ce qu'ils voulaient faire à demain. Quelques minutes plus tard, plusieurs membres de la police furent touchés ainsi que des gardiens, des forces de l'ordre, des héros... Le temps file à une vitesse. Plus pour eux, désormais. À s'en prendre aux héros, la supervilaine permettaient de donner de la marge à ses coéquipiers tant qu'elle ne se faisait pas prendre et désakumatiser. Le Papillon ne s'inquiétait pas. Ladybug et Chat Noir avaient bien à faire avant de découvrir Procrastinatrice ou encore Gemme Rouge. Ils étaient pour ainsi dire, ses pions d'arrière-garde. Ses déplacements discrets en fond de décor pendant que d'autres venaient se battre en front. Lui aussi restait au manoir pour le moment, accompagné d'Olaf. Il n'aimait pas que le jeune garçon le voit ainsi, ce n'était pas la facette qu'il préférait montrer à son ami. Pourtant, Axel ne semblait pas le juger. Il voyait en toutes ses actions une manière d'émanciper ses victimes et de les aider, de les soutenir. Initialement, c'est vrai, son pouvoir servait à cela... Mais il avait suffi d'un possesseur désespéré pour tourner les capacités à son avantage d'égoïste.
Lorsque Ladybug et Chat Noir combattaient les premiers akumatisés de front, chacun reconstituait ce que, seul, Gabriel demandait de répéter.
"Ladybug."
"Chat Noir."
"Votre fin arrive."
"Storybrooke en sera témoin."
"ABANDONNEZ AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD."
(c) AMIANTE
Adrien Agreste
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Start me up, Open my eyes. Turn me loose and you'll see why. I was born, born ready.
ϟ Chat Noir fixait les horizons sans dire un mot. C'était assez rare venant de sa part, lui qui était très bavard en temps normal, il ne ressentait plus vraiment l'envie de faire des blagues actuellement. La ville était en danger et l'attaque du Papillon risquait d'être plus violente que d'habitude. Un soupir sortit simplement de sa bouche avant qu'il ne descende du rebord du toit pour faire les cents pas derrière Ladybug. Il fallait réfléchir à un plan. Engager de nouvelles recrues. Des personnes de confiance parce que si un miraculous se retrouvait entre de mauvaises mains cela annonçait la fin de tout. Chat Noir passa ses griffes dans ses cheveux avant de les ébouriffer dans tous les sens. Bon dieu, pourquoi il fallait que ça arrive maintenant. Le matou savait qu'un jour le Papillon allait profiter des habitants de cette ville pour déclarer la guerre mais pas aussi rapidement. Le cœur du héros n'arrêtait pas de battre la chamade mais il devait se reprendre rapidement, parce qu'il n'avait pas le choix. C'était un devoir pour Ladybug et Chat Noir. Le félin respira alors un bon coup avant de se tapoter rapidement les joues pour finalement se tourner vers sa partenaire, un grand sourire dessinait sur le visage. Il savait déjà à qui il allait pouvoir donner un miraculous. Il ne la connaissait pas totalement mais il savait que cette jeune femme avait le cœur sur la main et que ses intentions étaient loin d'être mauvaise. Chat Noir attrapa vivement les mains de Ladybug avant de hocher la tête pour lui dire qu'il était enfin prêt.
« Il nous faut les Miraculous pour trouver nos partenaires. Je me charges de Queen Bee et Ryuko. J'ai quelqu'un d'autre en tête. Vas-y, on se donne rendez-vous prêt de l'hôpital. En attendant je vais faire le tour de la ville pour constater les dégâts. »
Sans attendre, Ladybug sortit son yo-yo et partit rapidement de la tour de l'horloge. Chat Noir fixa un moment sa coéquipière s'éloigner avant de se déplacer à son tour. Il sauta de toit en toit ne prenant pas le risque d’emprunter la rue. Il jeta quelques coups d'oeil vers les habitants et remarqua rapidement que cette histoire le dépassait complètement. Beaucoup était déjà akumatisé. Il afficha une grimace avant de se déplacer rapidement vers l'hôpital comme il était convenu. Avant d'arriver sur le toit du bâtiment médical, il se prit quelque chose dans la figure. Chat Noir afficha une grimace avant d'éternuer. Pas besoin de réfléchir. Pas de doute. C'était un pigeon qu'il venait de se prendre. Chat Noir fixa l'homme qui flottait dans les airs, entouré de pigeons.
« Monsieur Ramier, franchement. C'est pas le moment je suis pressé ! »
« C'est M. Pigeon, Chat Noir ! Donne-moi ton Miraculous ! »
Un soupir sortit de la bouche du félin avant qu'il n'agrandisse son bâton afin d'assommer l'homme akumatisé. Ce dernier poussa un gémissement de douleur avant de tomber sur le sol. Quand Monsieur Ramier rouvrit les yeux, Chat Noir avait déjà disparût. Il se tenait caché dans la ruelle qui se trouvait juste à côté de l'hôpital. Ladybug arriva rapidement et présenta plusieurs Miraculous à son partenaire. Sans hésitation, Chat Noir choisit celui du dragon, de l'abeille et de la souris. Il afficha un grand sourire à Ladybug.
« J'espère que tu me fais confiance ma Lady. On se retrouve devant les méchants, à plus ! »
Sans attendre Chat Noir partit dans un premier temps donner le Miraculous du dragon à Kagami qui accepta avec joie son devoir. Il savait que la jeune japonaise lui rendrait le bijou sans faire d'histoire. Elle était droite, calme et réfléchit. Il sourit à cette dernière, la remerciant avant de se diriger vers le manoir ou habitait Chloé. La jeune femme attendait sur le toit à côté de son Queen signal (oui oui le même délire que le Batsignal). Chat Noir atterrit alors juste devant elle et elle poussa un petit cris de surprise avant de claquer sa langue contre son palais.
« Elle est où Ladybug? Je m'attendais à voir la super-héroïne pas le super-bouche-trou. »
« Okay. Je vais chercher une autre Queen Bee alors. » Il leva ses mains en guise d'innocence alors qu'il tourna le dos à Chloé.
« Non, pardon Chat Noir ! Je te taquinais, donne-moi mon Miraculous ! »
Le félin afficha un petit sourire en coin avant de se retourner vers Chloé qui tendait son bras tout en affichant une petite moue. Il lâcha un petit rire moqueur avant de donner gentiment la barrette à Chloé. Elle afficha un immense sourire avant de la mettre directement dans ses cheveux. Sans attendre une abeille apparût devant elle et délicatement, avec le bout de son doigt elle caressa le crâne de l’insecte.
« Salut Pollen, ça faisait longtemps. Ne perdons pas de temps, Pollen transforme-moi ! »
Chloé devint rapidement Queen Bee et Chat Noir lui donna rapidement l'adresse à laquelle elle devait se rendre. Lui ne s'y rendait pas encore, il lui restait une personne à trouver. Une personne qui n'avait encore jamais fait partie de l'équipe. Il fixa un moment le médaillon qui se trouvait dans le creux de sa main avant de le serrer avec détermination. Il n'avait vraiment pas de doute sur la porteuse. Il se dirigea alors vers l'université de Storybrooke. Il se posa sur un toit du campus avant de voir la personne qu'il cherchait non-loin de là où il se trouvait. Il afficha un petit sourire avant de se laissé tomber du toit, juste en face de la jeune femme qui sursauta, légèrement surprise.
« Bonjour jeune demoiselle ! »
« Bonjour ! » répondit la jeune femme avec un petit sourire.
« Désolé je ne voulais pas te faire peur. Mais j'aurai une question à te poser. Si un méchant arrive dans la ville, tu ferais quoi ? »
« Ah non, non ce n'est rien c'est ma faute c'est moi qui ne regardait pas où j'allais ! » Répondit-elle en agitant ses mains devant elle. « Un méchant ? » Enchaîna t-elle. « Je ne sais pas, je suppose que je voudrais aider les gens, ce n'est pas bien de s'en prendre aux autres ! Surtout si ils n'ont rien fait. »
Il n'y avait pas de doute. Tohru Honda était la personne parfaite. Elle était d'une immense gentillesse. C'était une bonne personne. Comment pouvait-il en être sûr ? Parce qu'il la connaissait. Pas en temps que Chat Noir bien-sûr mais en temps que Adrien. Il l'avait rencontré sur le campus et ils avaient discutés. Adrien avait rapidement compris que Tohru était une bonne personne. Voilà pourquoi il se trouvait devant elle actuellement. Chat Noir afficha alors un petit sourire avant de tendre l'amulette vers elle.
« Eh bien, je pourrais avoir ton prénom ? »
« Oh pardon ! Je m'appelle Tohru Honda enchantée. »
Tohru s'inclina poliment devant le héros qui ne pouvait pas s'empêcher de sourire un peu plus. A son tour, il s'inclina poliment devant la jeune femme. Après tout, Adrien suivait des cours de chinois et de japonais. Il connaissait un petit peu les coutumes de ce genre de pays. Il leva finalement sa main vers le visage de la jeune femme afin qu'elle remarque le bijoux qu'il était en train de lui tendre.
« Tohru Honda, je te choisis. Voici le Miraculous de la souris celui qui te permet de te rétrécir comme bon te semble. Tu t'en serviras pour le bien d’autrui et seulement pour le bien d’autrui. Je peux te faire confiance ? »
« Qui ça moi ? » demanda Tohru légèrement perdu. « Non, enfin oui. Mais...mais vous êtes sûr ? Je veux dire je suis très honorée, mais vous êtes sur que je suis une bonne candidate ? »
Chat Noir pouvait voir la soudaine panique dans le regarde de la jeune femme et elle se mit d'ailleurs à s'agiter dans tous les sens. Le félin leva ses mains afin de faire comprendre à cette dernière de se calmer et que tout allait bien se passer.
« Bien-sûr ! Je n'ai pas meilleur candidate que toi alors pour te transformer il suffit de port le médaillon autour de ton coup et quand la souris apparaître tu devras dire: Mullo transforme-moi ! »
« D'accord alors, je ne vous décevrais pas c'est promis ! »
« De toute façon, ne t'en fais pas pas. Je serai avec toi pour te guider et tu devras te trouver un nom de super-héro ! »
« Alors euh, Nezumi. Ce sera Nezumi ! »
« Nezumi, bienvenue dans l'équipe des gentils ! Maintenant viens avec moi. Je vais t’entraîner sur le chemin. »
Tohru hocha vivement la tête avant de se transformer comme Chat Noir lui avait demandé. Une fois fait, il fit signe à l'étudiante de le suivre. Il bondit sur le toit et au début Nezumi semblait hésitante. Heureusement, la matou réussit à lui donner du courage. Rapidement, elle apprit à gérer son agilité accru. Chat Noir s'arrêta sur un des toits de la ville, celui du Mystery Hotel. Dessus se tenait Queen Bee et Ryuko. Il avait donné rendez-vous à ses partenaires ici le temps qu'il aille chercher Tohru. Il afficha un petit sourire montrant la souris de la main.
« Je vous présente, Nezumi. Notre nouvelle partenaire. » Un énorme bruit se fit entendre au fond de la ville et le héros reprit rapidement son sérieux. « Enfin, trêve de bavardages. On doit rejoindre Ladybug et les autres. C'est partie ! »
Sans attendre une seconde de plus, l'équipe de Chat Noir se déplaça vers le centre ville, en espérant que Ladybug et les autres s'y trouvent déjà.
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Marinette Dupain-Cheng
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| Avatar : Lee Ji Eun (IU)
Nos destinées et nos volontés jouent presque toujours à contretemps.
Ranges tes griffes mon minou, je crois que j'ai une idée.
| Conte : Miraculous Ladubug: les aventures de Ladybug et Chat Noir | Dans le monde des contes, je suis : : Ladybug
Ladybug observa Chat Noir sans un mot, se demandant qui pouvait bien être la troisième qui lui traversait l’esprit. Devait-elle lui faire confiance aveuglément ? Oui, elle le devrait. Comme elle l’avait fait depuis le premier jour où ils avaient fait équipe. Le super héros, même depuis leur plus jeune âge avait su lui prouver sa détermination et son sens de la dévotion malgré son inlassable humour. Ici, l’heure était grave, et sur son visage était figé une expression bien trop sérieuse pour le matou qu’il était. Il savait, aujourd’hui, ce ne serait ni un jour, ni un combat comme les autres. Aujourd’hui, tout se jouerait. Aujourd’hui, ils reprenaient ce combat qui s’était suspendu il y a sept ans. Aujourd’hui, ils devaient alors tout faire pour réussir. Ils ne devaient pas perdre l’avantage comme lors de cette bataille à Paris. Ils devaient rallier le plus de monde possible et pour cela… ils devaient croire en eux.
Préparant son éternel yo-yo, elle hocha la tête à son tour.
- Fais attention à toi mon chaton, on se retrouve là-bas.
Et elle décolla. Volant de bâtiment en bâtiment tel l’animal qui lui portait chance, elle arriva tout aussi rapidement qu’elle n’avait quitté la demeure du vieil homme. Celui-ci, aux aguets comme à son habitude, l’attendait solennellement en compagnie de la miracle box et de son kwami, le visage humble et fermé.
- Maître Fu, j’ai besoin des kwamis pour rallier des héros à notre cause. Nous faites vous confiance ? - J’aurais toujours confiance en vous Ladybug. Seulement, je vous accompagnerais de ce combat. - Mais… - Il n’y a pas de mais, Marinette. Cette bataille a été repoussé il y a bien longtemps. Je le sens, le Papillon est déterminé à gagné. Ici, il peut se faire des alliés puissants, bien au-delà de la simple magie des bijoux. j’ai débuté cette guerre entre vous et cet homme. Je me dois de vous aider pour y mettre un terme. Surtout si je vous sais en danger.
Il leva la main lorsque la jeune fille tenta d’intervenir.
- Je me suis caché bien trop longtemps. Il est grand temps que je fasse mon devoir en tant que gardien. Je me joindrais à vos côtés.
Il lui tendit les précieux qu’il protégeait depuis tant d’années.
- Je te fais confiance pour les distribuer. A toi de t’entourer de ceux qui nous mèneront à la victoire. Mais n’oublie pas… - Les kwamis doivent revenir à leur place à la fin de la mission.
La vieillard lui sourit, et la laissa s’enfuir. Pour une fois, Ladybug ne pourra pas solliciter Carapace. Ce sera la première fois qu’elle verra Maître Fu en action. Si lui même intervenait, c’était que l’heure était vraiment grave. Elle espérait sincèrement que les choses se passeraient du mieux que possible.
Désormais arrivée à son point de rendez-vous, l’héroïne présenta les bijoux à son partenaire de toujours, celui-ci s’en saisit de trois, sans hésiter. Il avait donc une idée bien précise pour la dernière personne qui les rejoindrait. Elle devrait en faire de même pour trouver des personnes dignes de leur prêter main forte… et de leur redonner le miraculous.
- Je te fais confiance. Déclara-t-elle dans un sourire.
A son tour, elle repartit en direction de celle en qui elle ne douterait jamais. Se posant sur le toit de son appartement, Ladybug accrocha son yo-yo de tel sorte qu’elle put descendre sans effort à la hauteur de sa fenêtre. D’un saut, ne s’attendant pas à voir une silhouette rouge débarquer ainsi, Alya se leva et ouvrit à son amie dont elle ignorait encore l’identité et l’invita à entrer. Comme à son habitude, elle était excitée à l’idée de redevenir Rena Rouge. La super héroïne comprenait cette sensation et elle comprenait que son kwami, même temporairement, avait pu lui manquer. Depuis leur arrivée à Storybrooke, le duo n’avait jamais ressenti le besoin de faire appel à des coéquipiers de fortunes. Ils avaient donc passé six ans, dans l’attente qu’un jour ils daignent reprendre contacte avec eux. Six ans, qu’ils n’avaient pas eu de véritable nouvelle de ces héros masqués.
De fil en aiguille, Marinette alla rencontrer tout ceux qui leurs avaient déjà porté secours. Elle toqua alors chez Luka, Max, Kim, laissant par déduction Chat Noir se charger de Chloé et Kagami. Comme au bon vieux temps, elle leur expliqua les règles, une transformation et un retour des bijoux à la fin de leur mission. La close n’était toujours pas négociable. En dehors du Tikki et de Plagg, aucun kwami ne devait se balader dans les rues. Le Papillon ayant déjà brisé cette règle à cause de sa possession de deux pouvoirs, ils ne pouvaient se permettre de courir après plus de monde. Ils ne pouvaient pas se permettre de vivre aussi dangereusement. Le pouvoir était incroyable et excitant mais il était aussi source de destruction lorsqu’il n’était pas employé à bon escient. Les utilisations égoïstes de ses pouvoirs, finissaient toujours pas engendrer des problèmes. En ce jour, Ladybug espérait sincèrement qu’il s’agirait de l’ultime bataille. Que son équipe aurait la possibilité d’enfin terrasser le Papillon, qu’ils découvriraient son identité et récupéreraient les miraculous. La jeune femme adorait être une héroïne mais elle rêvait de pouvoir vivre tel les autres filles de son âge. De se concentrer sur ses études, ses amours et ses projets de vie, en dehors du fait de devoir sauver la peau de chacun face à des créatures contrôlées par leur simple colère.
La fine équipe ses trouva d’ailleurs réunis au centre de la ville. Elle y fit la rencontre de Nezumi, la nouvelle recrut tant attendu de Chat Noir. Ladybug se demandait bien où il avait pu la rencontrer mais cela ne la regardait pas. Savoir qui elle était reviendrait à trahir leur propre identité et ils savaient pertinemment que cela était inenvisageable s’ils voulaient finir leur quête.
- Bienvenu à toi Nezumi. Je m’excuse auprès de tous pour cette bataille qui va suivre. Je sais qu’elle ne sera pas facile, nous reprenons ce que nous avons laissé en suspens à Paris. Mais aujourd’hui est un grand jour. Papillon a rassemblé des forces, peut être plus puissante que nous ne l’imaginons, je vous prierez donc de faire attention à vous. Nous ne savons pas encore qui est l’ennemi mais nous vaincre, ensemble, cette nouvelle menace. Êtes vous prêt à me suivre ?!
Ladybug attendit les cris encourageant de ses alliés avec le sourire. Oui, avec eux, elle était en confiance. Ils réussiraient à vaincre l’adversité quelque soit les épreuves.
A cet instant, un homme, de petite taille et vêtu de vert, s’approcha du groupe de jeunes héros. Il les salua d’un sourire sincère et fier. Il avait devant lui la relève. Marinette, poussée par son leadership, s’approcha de lui et s’inclina, en signe de respect. Oui, ils gagneraient, parce qu’ll les guiderait dans cette guerre.
️ Grey WIND.
Gabriel Agreste
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- Qu'est-ce que tu sais exactement ?
- Que tu as échoué.
◘◘◘
Heroes make mistakes too...
| Conte : ♦ Miraculous Ladybug ♦ | Dans le monde des contes, je suis : : Gabriel Agreste alias le Papillon
Ce qui était pratique au contrôle d'akumatisés, c'est que l'on pouvait avoir vu sur l'ensemble du terrain par la vision de la victime retranscrite au Papillon. Ainsi, le supervilain voyait les forces adverses se multiplier à vue d'œil. Chat Noir et Ladybug s'étaient à peine retrouver qu'ils faisaient déjà chemin séparés. Ils allaient chercher des alliés. C'était certain. Et justement, Gabriel n'en attendait pas moins d'eux et c'était justement pour ça qu'il amenait une telle bataille dans l'enceinte de Storybrooke : plus d'ennemis demandaient des renforts. Ce qu'avait demandé le Papillon a ses sbires du centre-ville, c'était de retrouver Ladybug et Chat Noir et de ne pas les quitter des yeux ! Ils avaient besoin d'autres Miraculous et alors, de la Miraculous Box pour ensuite partager les pouvoirs à leurs proches. Savoir où était caché cette boîte était essentielle dans le déroulement de son plan : il devait l'obtenir pour ainsi bâtir son armée... Non. Pour sauver Émilie.
"Mr. Pigeon, ne laissez pas Chat Noir s'échapper !"
Il avait semblé être confiant lorsqu'il tenait Chat Noir entre ses griffes. Mais l'instant d'après, voilà que celui-ci lui échappait. Gabriel se répétait sans cesse que cet homme était une plaie à manipuler et qu'il ne devait plus le prendre pour cible. Un incapable.
"Qu'attendez-vous, rattrapez-le !"
Trop tard, pensait-il déjà. Ses ordres n'allaient pas être exécutés parce que ses hommes sont trop lents, trop bêtes, trop... faibles. Alors, le Papillon serra les poings, debout dans son repère, accompagné, non loin, de l'Amplificateur qui attendait peut-être son prochain rôle sur le devant de la scène. Aucun ne dit un mot à l'autre. Gabriel était concentré à chercher les failles du plan des adversaires. Ils avaient forcément du improviser vu ce que leur offrait le vilain sur un plateau d'argent. Ils n'avaient pas eu d'autres choix que d'appeler à l'aide pour mener à bien la fin d'une bataille qu'ils n'avaient pas su terminer la dernière fois. Vaquant d'akumatisé en akumatisé, le Papillon demandait à ce qu'on retrouve les deux protagonistes et leurs alliés. C'est plusieurs longues minutes plus tard que l'un et l'autre arrivèrent à réapparaître sur le toit d'un grand bâtiment, accompagnés alors de jeunes autres masqués dont on ne connaissait toujours pas les identités. Queen Bee, tout au plus, n'avait plus de secrets pour personne. Elle serait une cible simple à éliminer. Cependant, parmi les silhouettes reconnaissables, l'une semblait nouvelle à la tâche. De longs cheveux bruns tirés en queue de cheval sous le costume du rat. Qui était-ce ?
"Elle se fait appeler Nezumi. En répondit un sbire à l'écoute fine - tel est son pouvoir. Mais je ne crois pas que ça soit son vrai nom...
-Je sais... Gabriel soupira. Bien, je vais donc m'occuper d'elle en premier, histoire de voir à quel nouveau visage masqué nous avons affaire. Reste à l'écart, Ouïe fine, il ne faudrait pas que l'on te repère ~"
L'akumatisé acquiesça et son maître passa à une autre cible. Celle d'un robot. Fait intéressant, il semblait que les akumas pouvaient s'attacher aux objets également, mais ceux-ci devaient être particulièrement... Sensibles. À vrai dire, Gabriel ne s'étaient pas vraiment retenté à la manœuvre depuis l'IA de Nino. C'est pourquoi cette fois-ci, il préféra ne pas prendre les mêmes risques que la dernière fois et prit contrôle d'un immense robot-laboratoire de recherches isolé dans la forêt par le biais d'un de ses commanditaires. Un vieil homme, fin et pâle à la barbe blanche et aux lunettes rondes. Celui-ci ne semblait pas être dans son meilleur jour. Grâce au Papillon, cela pourrait peut-être changer. Shack Robot était en scène et pour Nezumi, son premier travail. Dans l'action, dans la destruction des voitures que le Papillon avait ordonné comme "motif d'attention", la jeune héroïne s'était empressée de venir ramener l'ordre. Son pouvoir, si s'en souvenait Gabriel, était celui du clonage par diminution de la taille. Comment comptait-elle, alors, en venir à bout d'un si grand appareil ?
"Shack Robot, ne laisse pas cette jeune fille te faire obstacle ! C'est une ennemie !"
L'immense engin exécuta les propos stratégiques de la voix qui résonnaient dans sa tête. Attrapant la jeune fille d'une poigne ferme, il la souleva pour voir à qui il pouvait avoir affaire. Ce n'était que l'opportunité de trop pour l'héroïne d'utiliser ses pouvoirs. Petite et multipliée, elle pouvait sans problèmes échapper à l'étreinte de la menace avant de monter le bras métallique qui menait à l'intérieur de ce qui était, initialement, un bâtiment. De la fenêtre se montrait l'akumatisé, comme laissé endormi avec un casque sur la tête. Celui-ci le reliait à la machine par une multitudes de câbles et Nezumi, comprenant alors la situation, utilisa toutes ses forces pour l'en détacher. Au même moments et par pur instinct de survie, le robot frappa avec énergie la vitre qui le séparait de l'héroïne. Par plusieurs coups sur sa propre tête, il cherchait à l'empêcher de le déconnecter de son serveur. La vitre se brisa et la main métallique agrippa avec force la souris? Cependant, faute de précision, elle agrippa l'akumatisé avec et dans la volet de l'action, arracha les câbles qui permettait le contrôle du robot. Celui-ci s'éteignit immédiatement avant de lourdement s'effondrer sur le sol. Dans sa chute, sa main s'entrouvrit et les détenus s'en échappèrent. Nezumi et le vieil homme, sonnés par la retombée.
"Caméléon. Appela Gabriel d'un rictus. C'est ton tour.
-Je n'attendais que votre feu vert, Papillon ~"
Caméléon, où sûrement l'un des pions les plus efficaces et stratégiques des plans du supervilain, se nommait en vérité Lila et, pour avoir passé alliance avec le camp des méchants, était prête à tout pour voir échouer les héros et leurs bonheur dégoulinant. Transformée en Caméléon, elle avait le pouvoir de devenir qui. Elle. Voulait.
Ainsi sortit de nulle part une coccinelle et son yo-yo, portrait craché d'une héroïne que tous les enfants idolatraient. Elle atterrit soigneusement auprès de Nezumi, observant les dégâts mais surtout : l'achèvement d'une mission. Ce qui semblait être Ladybug détacha un grand sourire à sa partenaire.
"Waw, tu l'as anéanti à toi toute seule, Nezumi ! Tu as fait de l'excellent travail ! Puis enchaîna. Où est l'akuma ?"
Première règle d'un bon combat contre le Papillon : Toujours vérifier que l'akuma est dans les parages. Il suffit d'un instant d'inattention, d'une seule seconde où l'akuma sort du champ de viion pour qu'il disparaisse dans les airs et qu'on ne le retrouve que bien plus tard... Dix fois plus nombreux.
"Je pense qu'il est dans le casque. C'est avec ça que le robot était contrôlé." Répondit Nezumi en se tournant vers l'objet.
Mais l'objet, sous le coup de la chute, avait été détruit. Un objet akumatisé était en général de plus faible solidité, ce qui le rendait plus simple à briser. Il n'était plus exactement un objet comme un autre, après tout. Conclusion : l'akuma était perdu sans avoir été capturé et seuls les restes d'un objet détruit restait preuve de l'incompétence de l'héroïne.
"L'akuma s'est envolé. Comprit Ladybug d'un regard plus sombre avant de soupirer. Si un akuma s'envole avant que je n'ai pu l'attraper, il va se multiplier pour créer d'autres robots tout aussi robustes que celui-ci ! Son regard se fit irrité et accusateur. Ce que tu as fait est inutile. Ça va créer encore plus de problèmes !
- Je... Je suis désolée..."
Le Papillon sourit. Voilà une ennemie qui ne porte pas grand confiance en elle. Sa Ladybug hésita presque à en rire également mais se contentant de son rôle, elle souffla simplement avec beaucoup d'agaçements.
"Tu sais quoi, je... Contente-toi d'aider les plus faibles à trouver un endroit sûr et sécurisé dans lequel ils pourraient se cacher. Je ne sais pas, moi, un gymnase, des passages souterrains, l'école qui sert de Mairie ! N'importe quoi, tant qu'ils sont à l'abris du danger. Elle croisa les bras en arquant un sourcil presque hautain. Tu crois que tu peux faire ça ?"
Nezumi acquiesça faiblement d'un regard dévié. Impossible pour la jeune fille de se faire remarquer après ses bêtises. Le poids qu'elle avait peur d'être se vérifiait aux accusations qu'on lui portait. Elle se fit alors, le Papillon se permettait le jeu de mots :
"...Plus discrète qu'une souris."
Ladybug traça sa route en quelques coups de yo-yo pour que, dans un coin reculé et à l'écart des combats, elle retrouve son rictus perverti.
"Excellent travail, Caméléon. Tu as été parfaite, comme toujours.
-Je vous remercie de me laisser à nouveau la chance de montrer ce que je vaux, Papillon ! Je ne vous décevrais pas."
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Marinette Dupain-Cheng
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Nos destinées et nos volontés jouent presque toujours à contretemps.
Ranges tes griffes mon minou, je crois que j'ai une idée.
| Conte : Miraculous Ladubug: les aventures de Ladybug et Chat Noir | Dans le monde des contes, je suis : : Ladybug
L'équipe du Papillon était sans aucun doute plus nombreuses que celle des héros. Pour l'heure, ils n'avaient pas encore réussi à identifier tout ceux qui avait été akumatisé et se rangeaient du côté de leur ennemi de toujours. Pourtant ils devaient agir vite. De manière étonnante, ressemblant de manière similaire à ce qu'il s'était passé avant la tombée de la malédiction, le Papillon avait réussi à décupler son pouvoir. Pourtant, depuis leur arrivée ici, ils n'avaient jamais perçu l'apparition du miraculous du Paon. Leurs cachait-il depuis tout ce temps afin d'avoir l'effet de surprise ? Si c'était le cas, il avait réussi son coup. Même si Ladybug ne voulait pas en démordre, elle se souvenait de les mots qu'avait eu son maître face aux héros.
- Le Papillon semble avoir rassembler des ennemis puissants. Nous devons l'attaquer mais nous devons aussi nous méfier de ses alliés. Cela paraît bien trop organisé et nous ne savons rien de son plan, nous devons être héroïque mais nous savons qu'ici, les pertes seront lourdes de conséquences.
Derrière ses mots, beaucoup trop de sous entendu étaient dissimulés. Il avait peur pour les jeunes héros, il croyait presque, en la victoire de leur ennemi et surtout, il voulait qu'ils ne fassent rien qui puisse leur coûter la vie. Marinette était du même avis mais concernant les membres de son équipe. Depuis quelques temps, le Papillon avait changé, les enjeux n'étaient plus les mêmes, des deux côtés, ils iraient plus loin. Avant il se battait contre des enfants, désormais, ils étaient des adultes et les dangers étaient plus grands. Ils frapperaient plus fort. La coccinelle savait qu'elle repousserait ses limites dans cette bataille, elle ne se laisserait pas atteindre par la peur. Elle protégerait ceux à qui elle tient, à tout prix. Mais elle ne se laisserait pas aveugler, elle saurait, comme elle l'avait appris grâce à son expérience, à faire preuve de discernement et ne pas se mettre elle, ou les autres en danger.
Entre temps, les héros s'étaient divisés pour voir l'étendu des dégâts et contre qui, ils allaient se battre. Ils restaient en contact dans l'optique de venir en aide à l'autre dès que besoin. De loin, Chat Noir et Ladybug superviserait leur équipe, notamment ceux qui débutaient comme Nezumi. Quant à eux, ils essaieraient d'aller régler le problème à sa source. Sans Papillon, plus d'akuma et les gens seraient libres. Mais pour ça, ils devaient lui mettre la main dessus. Evidemment, ils auraient droit à une garde rapprochée. Il ne manquait plus qu'à savoir laquelle. Le plan était clair, mais bancale. Même Maître Fu n'avait pas la possibilité de savoir les moyens mis en place de l'autre côté, il faudrait donc avancer à l'aveugle et tenter de régler le plus rapidement possible la situation.
Commençant sa première ronde en compagnie de son partenaire, elle passa un premier appel à la nouvelle recrue via leur miraculous.
- Nezumi ? Tout va bien de ton côté ? Tu as pu neutraliser l'akumatisé ?
Un instant de flottement.
- Le robot ? Je m'en suis occupé, mais tu étais là non ? Enfin je veux dire, j'ai bien compris que je n'avais pas fait les choses correctement, mais j'essaye vraiment de me rattraper.
A l'autre bout du fil, Ladybug put voir que la jeune femme était anxieuse. Que lui avait-elle dit pour cela ? Elle n'avait pourtant échanger que de brèves paroles lorsqu'elles étaient en groupe...Quelque chose ne collait pas.
- Avec toi ? Non, je suis avec Chat Noir depuis tout à l'heure, nous nous dirigeons vers le Mystery Hotel.
Elle fronça les sourcils en réfléchissant. Serait-ce un mauvais tour qu'on leur faisait ? C'est alors, qu'une illumination lui vînt à l'esprit, elle lança un regard au garçon à ses côtés et réalisa qu'il en était arrivé à la même conclusion qu'elle. Cependant, elle devait s'en assurer;
- Tu disais que tu étais avec moi ? - Après que le robot ait été neutralisé. Elle affirma ses dires. On a eu...une conversation a propos de l'akuma que j'ai laissé partir. Si...Si ce n'était pas toi, la personne te ressemblait beaucoup.
Cette fois-ci, Marinette était sûre de qui il s'agissait. Mais un autre problème venait de s'exposer. Un akuma était en liberté, et celui ci risquait encore une fois de se multiplier. C'était mauvais signe.
- Je peux t'assurer que je n'ai pas eu cette conversation avec toi Nezumi. Cependant, le fait que tu n'ais pas eu le papillon est un réel problème mais tu ne pouvais pas savoir, nous avons oublier de te mettre au courant. Pour l'heure, essaie de protéger les civils et de retrouver cet akuma, fais moi signe dès que tu l'as. Et ne t'inquiète pas. Tout se passera bien. - D'accord, je ferais de mon mieux et je suis désolée pour l'akuma.
Marinette étira un sourire.
- Fais attention à toi.
De nouveau, elle jeta un coup d'oeil à Chat Noir. Ils allaient devoir le localiser très rapidement s'ils ne voulaient pas qu'il se propage à nouveau comme une pluie de papillons. Même si l'héroïne ne voulait pas le montrer, il fallait bien avouer qu'elle avait l'impression de ne pas savoir où commencer. Il y avait trop de problèmes et de partout. Elle aurait aimé avoir Maître Fu à ses côtés en cet instant. Elle devrait sans doute le prévenir. Mais avant, elle devrait aussi se mettre en chasse contre le caméléon. Si celui ci avancer dans les lignes alliés en semant la zizanie en se faisant passer pour elle, cela risquait de leur faire perdre encore plus l'avantage.
- Mon chaton, nous allons devoir nous répartir encore plus le travail si nous voulons réussir à ne pas être noyé dans cette vague d'akumatisé. Je me cherche de Lila en premier. En tant que Caméléon, elle va semer le doute dans nos rangs. Je dois empêcher ça, en plus, c'est un allié puissant du Papillon.
Et puis, une chose que Chat Noir ne savait pas, c'était qu'elle prenait toujours un malin plaisir à se battre contre Lila. Au moins, sous son masque, elle pouvait lui faire ravaler sa fierté.
Après un accord avec son partenaire, elle s'élança de toit en toit à l'aide de son yo-yo. Peu importe où elle se cachait en ville, elle la trouverait. Ce qui se passa d'ailleurs à l'instant même où elle commença à s'éloigner des combats. Le Caméléon se trouvait en contrebas d'une petite allée, dissimulé entre deux bâtiments grâce à leur omre et adoptait son apparence à la perfection. Mais ça, Marinette savait déjà qu'elle capacité avait la renarde. Après tout, son pouvoir représentait ce qu'elle était, un mensonge. Elle l'observa un moment tandis qu'elle échangeait avec quelqu'un dont elle n'avait que de faibles bribes d'informations. Mais la jeune femme n'avait pas besoin d'entendre la conversation pour savoir qui était son interlocuteur. Il s'agissait sans aucun doute du Papillon. Elle en était sans doute sa meilleure mais sa moins discrète alliée.
L'héroïne n'attendit pas plus longtemps et descendit discrètement pour se retrouver dans un dos. Yoyo en main, elle étira un sourire espiègle.
- Alors Ladybug, on s'est égaré ?
Comme attendu, Lila se retourna vivement, surprise d'entendre sa voix. Ce qui était inattendu, c'était sa réaction. Elle se contenta de froncer les sourcils, ne souhaitant pas répondre à la provocation et tenta de s'enfuir en lançant à son tour la réplique parfait de son yo-yo, sur l'un des toits qui se trouvait bien plus loin. Mais son geste s'arrêta et elle ne s'élança pas dans les airs comme elle l'avait prévu de faire l'instant plus tôt. Comme ci une voix, qu'elle seule entendait, l'avait stoppé dans ses mouvements. Elle se crispa alors et rangea l'arme de l'héroïne avant de se tourner vers la vraie Ladybug, les bras croisés.
- Je ne peux pas en dire autant de toi. Ladybug. Tu es seule ? - Peut-être, peut être pas ? Qu'est ce que cela t'importe ? Tu ne l'es pas tout à fait toi.
Lila ricana.
- Jamais. Je ne me perds pas, je sais où je vais et ce que je cherche. - Que cherches-tu au fond d'une ruelle ? A te cacher ? Tu as peur de nous affronter ?
Le point faible de Lila était son ego et Marinette le savait bien. Plus elle continuerait à la titiller et moins elle écouterait le Papillon. C'est à ce moment là qu'elle pourrait la vaincre en la distrayant. Elle commettrait une faute qui tournerait à l'avantage de la super héroïne.
Elle serra les poings, prête à répondre à sa provocation.
- Tu vas voir si j'-... Elle se bloqua à nouveau, respira un bon coup et étira un sourire. Ne t'en fais pas que ce moment viendra, mais pas maintenant. D'autres choses vous attendent avant moi... - D'autres choses ? La jeune femme reprit son sérieux. De quoi tu parles ?
Désormais, Ladybug était sûre d'une chose, Lila était au courant du plan du Papillon et pour cela, elle devrait la faire parler. Ses bavardages trahiraient sans doute son maître et permettrait à Marinette de mettre un véritable plan à exécution.
Le Caméléon agrandit son sourire, elle était emplie de fierté.
- Tu vas payer, Ladybug. Pour tout ce que tu m'as fait et tout ce que tu représentes, tu paieras. Ton masque ne te cachera pas éternellement... Bien au contraire.Elle posa sa main sur son masque. Il pourrait même te faire défaut à un moment donné.
Ladybug s'apprêta à répliquer, mais quelque chose tomba du toit du bâtiment derrière lequel elles se trouvaient. Aussitôt, l'objet explosa et réparti une opaque fumée blanche autour d'elles. Mince. Elle s'était faite avoir. En vain, elle la chercha à travers la fumée, mais rien n'y faisait, elle en avait profité pour disparaître. Relevant alors la tête pour lancer son yoyo en espérant la poursuivre, la jeune femme remarqua une silhouette plus corpulente au dessus d'elle. Un autre akumatisé était arrivé. Ils comptaient lui faire perdre du temps. Mais pour quoi ?
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Rafael Adler
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Once, there was a kingdom ruled by a kind king and a beautiful queen...
| Conte : Uncharted 4. | Dans le monde des contes, je suis : : Rafe Adler, l'insupportable.
La pièce était relativement calme : seuls les crissements des semelles venaient troubler un silence empli de concentration et de réflexion. Pour l'heure, Rafe se contentait d'observer les deux escrimeurs qui s'affrontaient, prenant note de leurs avantages et désavantages, des habitudes qu'ils semblaient avoir l'un et l'autre, des coups qu'ils affectionnaient davantage et des tactiques qu'ils adoptaient au fur et à mesure. Le score était serré, et cette manche était la dernière pour les départager... L'un tenta une attaque et l'autre se déroba au dernier moment... Mais ne fut pas suffisamment rapide pour tenter la touche. Ils semblèrent se jauger du regard un instant, avant de reprendre avec davantage d'ardeur et de vitesse. Enfin, le plus hardi des deux parvint à porter le coup qui lui assura le point manquant, et le combat fut clôt. Le chasseur de trésors se releva et s'étira paresseusement, donnant l'impression d'être nonchalant au possible : il savait qu'il était le prochain à aller s'entraîner contre un adversaire désigné au hasard, et il savait que cela pouvait toujours désarçonner un minimum les nouveaux venus. Malgré lui, il ne parvenait plus à tenir le rythme de la façon dont il le désirait, et il manquait des cours de temps à autre... Tout ça parce que son stupide corps ne parvenait pas à suivre la cadence, c'en était navrant. Mais il devait composer avec, poursuivre, forcer et aller de l'avant - à entendre les médecins, cela tenait du miracle qu'il puisse encore exercer un sport aussi exigeant, mais cela se saurait s'il tenait compte des avis extérieurs ; seule sa propre vision des choses lui importait, et le regard qu'il portait sur lui-même était dur et inquisiteur au possible. Il ne comptait plus le nombre de remarques mesquines qu'il s'auto-faisait, et si la façon de faire pouvait sembler douteuse, elle avait toujours réussi à le pousser vers l'avant et à l'encourager pour faire de son mieux, pour redoubler d'efforts.
Enfin, il n'était guère temps pour les états d'âme, et le plus important était de donner le change : et honnêtement, la chose n'était pas si compliquée. Il conservait souvent un air légèrement dédaigneux, un poil hautain, comme si rien - jamais - ne l'atteignait. Il but une dernière gorgée d'eau et délaissa sa gourde avant de récupérer son masque et de s'approcher de la zone qui avait été délimitée au préalable. Il adressa un sourire légèrement arrogant à son adversaire, consentant tout de même à le saluer d'un signe de la tête dans le même temps.
« Prêt ? » demanda-t-il, sans réellement attendre de réponse.
Il enfila la protection, et se mit en place. L'autre en face de lui fit de même, puis ils attendirent les instructions de l'arbitre - qui, pour l'instant, n'était qu'un des membres lambdas du club d'escrime, comme tout n'était qu'un simple entraînement, ils se faisaient la main à l'arbitrage de temps à autre. Les phrases qu'il avait entendu des centaines de fois auparavant furent répétées à nouveau, et seul le Allez ! désignant l'ouverture du match l'intéressa. Alors, il s'élança, et marqua la première touche. Cela commençait bien pour lui. Et, une fois encore, les choses finirent par se prolonger dans le temps puisqu'ils semblaient tous deux posséder un niveau équivalent, et ce constat fit naître un sourire mauvais sur ses lèvres : au moins, le jeu en valait réellement la chandelle, et il comptait bien relever le défi jusqu'au bout. Et, dans un premier temps, c'est ce qu'il fit avec brio, laissant le score être serré au possible, tentant des parades et des feintes dans le simple but de déstabiliser l'autre, et de s'amuser de ses réactions. Mais son corps finit par le trahir : alors qu'il effectuait une parade, sa jambe droite lâcha sous son poids, lui faisant perdre l'équilibre et l'envoyant au tapis.
« Ca va ? » demanda son opposant d'un ton empli de sollicitude qui ne parvint qu'à l'agacer davantage.
Et, tout aimable qu'il était, l'autre s'était déjà rapproché et lui tendait la main pour l'aider à se relever et ainsi s'assurer que tout allait pour le mieux. Mais Rafe le repoussa violemment et se releva seul, empli d'une fierté meurtrie. Sa jambe le tirait et le tiraillait, mais il n'en laissa rien paraître : à la place, il ôta son masque vivement avant de le jeter à terre dans un geste rageur. Il lança un regard noir au jeune qui lui faisait face et qui tentait de l'apaiser à l'aide de mots doucereux qu'il n'écoutait déjà plus... Adler finit par souffler, et se passa une main dans les cheveux, tentant de reprendre une contenance et de donner le change.
« Hmhm... Excusez-moi, j'ai simplement besoin d'une pause je crois... »
Sa voix semblait maîtrisée à la perfection, mais une pointe de sarcasme était tout de perceptible. N'attendant pas de réponse - et souhaitant fuir le plus rapidement possible la compassion et la pitié qu'il sentait flotter dans l'air - il tourna les talons et se dirigea droit dans les vestiaires. Là, il laissa de côté les faux semblants et grimaça légèrement, tentant de masser le haut de sa cuisse pour faire passer la douleur... Sans réel succès. Il se rendit compte qu'il tenait toujours son sabre, et que ses jointures avaient blanchi tant il s'y cramponnait... Lassé, il leva les yeux au ciel avant de l'appuyer contre le mur et de se laisser lui-même aller, se laissant choir à même le sol, qu'il frappa du poing rageusement.
« Fais chier... » murmura-t-il.
Il ne s'apitoyait pas sur son sort - c'était loin d'être le genre de la maison - mais il était passablement énervé, et ne supportait pas de laisser transparaître une once de souffrance en présence d'autres. Il aurait pu rester ainsi à ruminer bien plus longtemps que de raison lorsqu'un léger bruit, semblable à un froufroutement diffus attira son attention et, lorsqu'il releva les yeux, ce fut pour découvrir un papillon sombre aux reflets violacés qui venait de se poser sur son sabre. Il l'observa un court instant, incrédule, avant de reprendre un air contrarié et un tantinet méfiant :
« Si c'est une mauvaise blague, ce n'est vraiment pas le moment... » déclara-t-il sur un ton mauvais, espérant que cela soit suffisant pour dissuader quiconque essayait de se payer sa tête.
Pourtant, l'insecte ne bougea pas d'un pouce, et Rafe attrapa l'arme pour tenter de le faire fuir mais lorsqu'il toucha le métal froid, le papillon disparu comme par magie, et il se retrouva enveloppé de ténèbres.
« Ballestra. Je suis le Papillon... Ton entourage te voit comme le poids de ton handicap ? Incapable de prendre en considération tout le travail que tu donnes pour réussir, ils te jugent à ce que tu as et non pas à ce que tu vaux Mais nous savons toi et moi que tu es bien plus supérieur à l'étiquette qu'ils te collent, n'est-ce pas ? Ballestra, écoute-moi, je te donne à partir d'aujourd'hui le pouvoir de réduire tes adversaires à de simples machines à détruire, comme eux t'ont réduit à tes blessures ! Montre au monde que ton physique ne dévoile en rien toute la force de ton mental. Embroche ceux qui se mettent en travers de ton chemin et laisse-les se détruire à petit feu sous ta rage grandissante ! »
S'il ignorait d'où provenait cette voix, les propos qu'elle tenait lui plaisaient énormément... Il aborda un sourire mauvais et répondit sans l'ombre d'une hésitation :
« Ils vont enfin voir de quoi je suis capable... Et ils vont le payer. »
Il se releva et, une fois debout, sa tenue se changea : la combinaison d'escrime qu'il portait encore quelques secondes auparavant disparut au profit de vêtements semblables à ceux portés par les pirates au XVIIème siècle, et le reflet qu'il entraperçut sur la lame de son arme lui révéla que son visage était masqué ; les regards extérieurs ne pouvaient y voir qu'une simple tête de mort qui souriait d'un air menaçant.
« Parfait... Ballestra, la ville est à toi ! Mais attention... Certains héros courent les rues et s'en prendront à toi pour te retirer tes pouvoirs, ta force ! Il va falloir leur montrer qui est inférieur à qui... »
Adler acquiesça, nullement inquiété par ce qu'il venait d'entendre.
« Ils ne seront que des contre-temps mineurs, une simple distraction. » Son ton était froid et distant au possible, bien trop assuré.
Un ricanement lui parvint.
« Pour toi, c'est certain. Si tu en as l'occasion, occupe-toi d'une jeune fille coccinelle et d'un garçon chat. Ils sont les pièces maîtresses des obstacles qui seront sur ton chemin. Mais si tu les anéantis, il n'y aura plus rien capable de t'arrêter. »
« Ca devrait être dans mes cordes, j'ai hâte de pouvoir me dégourdir un peu... »
Et, comme elle était venue, la voix disparue, le laissant seul maître de ses actions. Il quitta les vestiaires par la sortie de secours et se retrouva dans les rues de la ville... Déjà, le chaos régnait en maître sur Storybrooke : des cris lui parvenaient de toute part, des bruits de lutte raisonnaient et des véhicules avaient été abîmés, des bâtiments semblaient presque écorchés. Mais, au lieu de l'inquiéter, cette vision ne fit que le ravir : il avait hâte de prendre part à la confusion ambiante et d'y mettre sa patte. Et, pour voir ce dont il était capable, il prit pour cible un pauvre passant apeuré qui eut le malheur de passer un peu trop près de lui... A l'aide de son sabre, il l'embrocha sans cérémonie, quelques secondes passèrent... Et un trou de serrure imposant apparu sur le corps de sa victime : il n'avait pas besoin de réfléchir pour savoir que faire ensuite, ses membres agirent d'eux-mêmes et il tourna son arme dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, puis la retira. La serrure sembla se verrouiller, et le visage de l'homme fut remplacé par une tête de mort semblable à celle qui masquait ses propres traits : de là, l'inconnu fut pris d'une rage sans limite, et commença à détruire tout ce qui se trouvait sur son passage, peu importe la matière qui formait l'objet, rien ne lui résistait. Rafe le vit renverser une voiture comme s'il s'agissait là d'un simple jouet, et l'autre continua sa route en brisant un lampadaire, un banc publique, et même tout un pan du mur d'un bâtiment environnant... Les cris redoublèrent d'intensité, prenant des intonations plaintives et sincèrement apeurés, et tout ça le fit sourire de plus bel : la chose allait être amusante...
Au loin, il lui semblait entendre les tintements ténus d'un grelot et, sa curiosité piquée au vif, il décida de s'avancer en cette direction pour savoir de quoi il s'agissait.