« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il n'y a pas que la musique qui adoucit les moeurs !
Gabrielle & Sloan
☾☾ “Fais attention s’il te plait ! J’aimerai que tu rentres entière !”
Gabrielle s’était rapprochée de l’écran d’ordinateur, collant presque son nez contre la webcam. Elle faisait les gros yeux à Queenie, qui de l’autre côté, au bout du monde poussait un petit soupir en balayant ses craintes d’un revers de la main. Son amie était partie depuis de nombreux mois maintenant, c’était normal qu’elle s’inquiète. Bon, elle savait parfaitement ce qu’elle faisait, lui ayant supplié de lui dire. Elle faisait ce qu’elle savait faire de mieux, arrêter les criminels, châtier le mal et rétablir la paix. Les services secrets dans lesquels elle était lui avait confié la plus grosse mission de sa carrière, et Gaby’ savait parfaitement que tant qu’elle n’aurait pas fini, Queenie ne reviendrait pas à Storbrook. Néanmoins, elle restait un membre à part entier de Fairy Tail, sa plus proche amie, sa meilleure ennemie enfant et sa meilleure amie maintenant. Parfois, elle l’a considéré même comme sa soeur, c’était dire oh combien elle lui importait. Alors l’entendre dire qu’elle ne prenait pas trop le temps de se nourrir, que parfois elle dormait à même le sol quand elle était en planque lui retournait le coeur.
“Toi aussi tu fais attention ! Surtout à tes fréquentations !”
Gabrielle eut un petit rire après s'être reculé dans le fauteuil de son bureau.
“En parlant de ça, il faut que je te laisse ! J’ai un rendez vous galant ce soir !” “Et bien sûr tu vas mettre quatre heures pour te préparer …” “Tout le monde n’est pas comme toi ma chérie ! Le commun des mortels doit souffrir pour avoir la beauté.” “Gaby’ .. tu en fais trop …” “Je ne dis que la vérité. Malheureusement je ne peux pas claquer des doigts pour changer de tenue.”
Elle était l'innocence même, les mains sous son menton, papillonnant des yeux. Mais Queenie savait. Queenie connaissait la vérité derrière ce jolie minoi et c’était pour cela que la mage à l’armure leva les yeux au ciel tout en secouant la tête. Elle finit quand même par esquisser un sourire.
“Amuse toi bien avec ton prince charmant !”
Et sur cette belle phrase, la conversation se termina. Gabrielle poussa un soupir. L’heure n’était plus aux soucis. L’heure était à la préparation ! Sloan l’avait invité à l’Opéra, et elle devait lui faire honneur. Rien que de penser à lui, la chaleur envahit tout son être. Cela faisait maintenant six mois qu’ils se fréquentaient et la jeune femme pensait vraiment que c’était lui, l’homme de sa vie, celui qu’elle attendait depuis des années. Il était parfait. Tout simplement parfait. Même si Solal avait éclaté de rire, et avait essayé de la mettre en garde, rien ne pourrait changer l’opinion qu’elle s’était forgée aux fils des jours, surtout depuis qu’ils étaient passés à l’acte. Oh elle ne regrettait pas. C’était lors de la soirée de la St Valentin, qu’elle avait trouvé merveilleuse. Mais, elle ne voulait pas paraître à ses yeux comme une fille facile. Certes, elle l’avait été, dans des temps immémoriaux, elle avait été volage, libidineuse et peu regardante. Or ce n’était pas vraiment elle. Même ses démons intérieurs, s’accordait tous les trois pour dire que Sloan était la créature qu’il leur fallait ! Elle devait ainsi apparaître à ses yeux comme la seule option possible, et elle s’y employait tous les jours, à se rendre indispensable. Alors quand il lui avait proposé de venir avec lui, voir le Barbier de Séville, elle avait immédiatement accepté. Déja parce qu’elle voulait profiter et chérir tous les moments qu’elle pouvait passer avec lui. Puis parce qu’elle aimait bien l’opéra, mais qu’elle n’avait pas vraiment le temps d’y aller, ni la bonne personne. Ce n’était pas Michael ou Kitty qui voudraient y aller, quant à Queenie, la question ne se posait même pas. Elle avait fait jouer ses contacts pour trouver une tenue qui ferait d’elle la véritable star de la soirée, passant coup de fil sur coup de fil. Elle l’avait trouvé, quatre jours avant. Certes, ce n’était ni du Chanel, ni du Dolce & Gabbana mais un petit créateur indépendant pour laquelle elle avait eu un coup de coeur. Dès qu’elle avait vu la robe elle s’était dit que c’était celle là qui taperait dans l’oeil du dragon. Elle espérait ne pas se tromper. Néanmoins, il n’y avait pas que ça. Connaisseuse des plateaux et autres podiums, elle avait la chance de savoir bien se mettre en valeur, de connaître ses points faibles et forts. Oh elle aurait bien voulu avoir un maquilleur et un coiffeur mais elle préférait mettre l’argent qu’elle gagnait dans les frais de réadaptation de Kitty. Même si cette dernière lui avait assuré qu’elle arrivait à subvenir à ses besoins, sa grande soeur ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, et continuer toujours à mettre de l’argent sur son compte. Elle aidait aussi Michael avec le crédit qu’il avait fait pour acheter son logement. C’était normal après tout, elle était l’aînée, c’était elle qui devait les aider.
Se levant de son bureau, elle partie à la douche tout en sifflotant. C’était l’heure de se faire belle, de se pomponner, de faire ressortir l’ancien mannequin qui sommeillait en elle. Au final, elle mit bien les quatre heures qu’elle avait prévu. Presque transformé, rayonnante, elle soupira en voyant l’heure. Sloan allait arriver d’un moment à l’autre. Il avait insisté pour venir la chercher directement chez elle. Elle était un peu gênée. Elle savait parfaitement que Sloan était riche, habité dans un grand manoir et elle avait un peu peur du regard qu’il pourrait porter en voyant l’immeuble, certes neuf mais modeste dans lequelle elle habitait. Elle avait déménagé quelques mois auparavant, dans un appartement plus petit, Michael et Kitty ayant déserté le nid. Deux salaires en moins, n’étaient pas une chose à négliger dans un budget, et même si c’était le sien qui rapportait le plus, elle ne pouvait plus se permettre de faire des folies. Alors elle avait juste prit quelque chose de cosy, aménagée avec goût et style comme si c’était un magasine de décoration. Sauf qu’elle savait très bien, malgré tout l’aveuglement qu’elle pouvait avoir pour Sloan, que ce dernier était exigeant. Or elle n’avait pas pu dire non, elle ne voulait pas non plus lui cacher là où elle habitait. Certes elle n’était pas riche comme lui, mais elle n’avait pas honte. Juste un peu peur. Enfin, elle chassa ce sentiment bien loin de sa tête, ses démons l’aspirant pour elle, quand elle se regarda dans le miroir. Elle belle. La plus belle de toute, pensa t’elle, Stolas l’encourageant à faire ce petit sourire hautain. Prenant sa pochette, son manteau de fourrure qu’elle avait gardé d’un récent shooting, elle sortit de l’appartement, claquant simplement la porte pour rejoindre l’extérieur. Elle n’eut pas à attendre bien longtemps, qu’un grosse porsche noire arriva pour s’arrêter à sa hauteur. Sloan en descendit pour aller lui ouvrir la portière du coté passager et Gabrielle fondit devant tant de magnificence et de bonté -oui il ne lui en fallait pas beaucoup-. Il était somptueux dans son costume noir, taillé sur mesure. Gaby’ savait reconnaître d’un coup d’oeil les habits des grandes marques. De toute façon, même si Sloan était habillé avec des haillons il aurait cette aura gigantesque et ce charisme qui lui donnait envie de le suivre partout où il allait. Rigolant doucement en lui faisant une petite révérence de la tête, elle rentra doucement dans l’habitacle de la voiture, respirant profondément. Slon se remit à sa place et lui attrapa délicatement le poignet pour lui faire un baise main. Elle se mordit la lèvre d’un air mutin avant de regarder la route.
“Merci encore pour l’invitation !”
L’Opéra n’était pas très loin, et elle avait vu ces dernières années les transformations qu’il avait subi. Il était beaucoup plus grand, plus spacieux pour accueillir toutes sortes d’évènements culturels. Le gratin de la ville s’était d’ailleurs donné rendez vous à en juger par les voitures qui arrivaient, les personnes qui avaient sortis leurs plus belles toilettes. Elle avait bien fait de mettre cette robe rouge carmin qui marqué sa fine silhouette et dénudé ses épaules. Perchée sur ses talons, elle faisait la même taille que Sloan, voir elle le dépassait légèrement. Le mannequin dans toute sa splendeur.
“J’espère que ma tenue te convient.”
Elle n’avait rien perdu de son air mutin et de sa candeur, mais une lumière espiègle brillait dans son regard bleue. Elle posa son bras sur celui de Sloan pour avancer dans le grand hall. Il n’y avait pas à dire, elle était comme un poisson dans l’eau. Ce milieu, c’était le sien et même si elle aimait beaucoup ce qu’elle faisait à la pâtisserie, ayant trouvé un sens à sa vie, la futilité restait toujours une partie d’elle même.
“Quelle impolitesse, je ne t’ai pas demandé comment tu allais !”
Gabrielle avait sorti son sourire de star, ce sourire colgate, faux, qu’elle donnait aux gens qui l’a saluait. Elle se penchait de temps à autre vers l’oreille de Sloan pour discuter avec lui. Même si cela ne faisait qu’une semaine qu’ils ne s’étaient pas vu, elle voulait vraiment savoir comment il allait, ce qu’il avait fait.
Après avoir fait quelques mondanités obligatoires, elle suivit Sloan vers la loge qui leur était réservée. Ainsi, elle pu souffler quelques minutes, ses zygomatiques lui faisant assez mal. Dès qu’elle se posa dans le siège hyper confortable et hyper moelleux, elle attrapa la main de Sloan pour la garder avec elle, un élan possessif la surprenant elle même, ses démons n'appréciant guère de le voir sourire à des pétasses braves dames. Regardant du balcon comme la commère qu’elle était les gens se placer, faisant des signes à ceux qu’elle connaissait et appréciait, elle fit une petite moue enfantine quand son estomac se mit à gronder très bruyamment avant de regarder Sloan dans les yeux, un air quémandeur sur le visage.
“Oups, je crois qu’il y en a un qui n’est pas très content … Il me semble avoir vu que pendant l’entracte le buffet du foyer sera ouvert. On pourra y faire un saut ? … S’il te plait !”
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Sloan Fyresciell
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• Hum oui oui Dew' ... oui oui
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« Have You Ever Danced With The Devil In The Pale Moonlight? »
L’Opéra était un monde d’apparence. L’on s’y rendait autant pour voir que pour être vu. Tout y était prétexte à étaler son luxe, sa verve, la finesse de ses goûts, l’exubérance de sa richesse. Tant de choses que Sloan avait élevé au rang d’art, où il excellait, aussi n’hésita-t-il guère longtemps avant de proposer à Gabrielle de l’y accompagner. Il désirait être vu en sa compagnie, être associé à elle, montrer au monde qu’il partageait désormais, son bras ! Peut-être aussi la séduire encore plus -si chose pareille était possible. Il ne doutait guère de l’attirance que la jeune femme lui portait, pas plus que de sa beauté et de son charme. Sloan ne doutait jamais. Mais la séduction était un sport, codifié et chorégraphié, et il en appréciait le moindre acte, qu’il s’enorgueillait de magnifier par sa pratique et son charme irrésistible. Mais cela allait plus loin encore, il ne voulait pas la séduire simplement par son charme et son physique, qui, il le savait, l’avait déjà enflammer, si il en croyait la nuit qu’ils avaient consommés. Non. Il voulait la séduire corps et âme. L’apprivoiser et faire d’elle sa femme. Point pour l’enchaîner, loin de là, Sloan exécrant les mariages qui asservissaient les deux parties, non, mais pour le plaisir immense de posséder et d’être posséder par une telle créature. Les Dragons étaient des Collectioneurs. Et si il n’existait qu’une seule Gabrielle, il la voulait pour lui seul.
Achevant de coiffer ses cheveux, il eu un sourire, songeant à nouveau à leur nuit torride qui avait été des plus… Jouissive et instructive ! Il ne put s’empêcher de passer sa langue sur ses lèvres étirées, avant d’observer son reflet complet. Tout était parfait. Certes, il l’était naturellement, mais ce costume sublimait son teint, sa carrure, ses muscles. Il en allait de même pour la chemise pourpre, les mocassins et le mouchoir de satin, soigneusement plié dans sa poche, dans une tradition ancienne. Ce mouchoir portait en motif les emblèmes de sa famille, et il l’arborait avec une fierté non dissimulée, que partageaient ses sœurs, lorsqu’elles le virent descendre le grand escalier de marbre. Si Sally trépigna presque sur place, Sharon fut plus sobre, mais son sourire fier parlait pour elle. Ses sœurs savaient déjà quelques semaines que Sloan courtisait quelqu’un, et si Sharon fut réticente au départ, méfiante comme toujours, elle avait finit par accepté l’idée, sans pour autant donné son approbation. Approbation qui, malgré tout l’amour que Sloan portait à sa sœur, ne lui était guère nécessaire. Quoi qu’elle en pense, Sloan épouserait cette femme. C’était une évidence.
-Tu es beau comme un dieu, lui confirma Sally, venant se blottir dans les bras de son grand frère, qui la serra avec tendresse. -Je dois faire honneur à notre famille et notre race, répliqua-t-il, d’un ton orgueilleux, qui fit glousser Sally, avant de lever les yeux au ciel. -Pitié, ne passe pas la soirée à lui parler de l’histoire des Dragons, tu vas la faire fuir ! -Tout dépend comment il le raconte, souligna Sharon, qui s’approcha à son tour, lissant son costume, avant de délicatement saisir le mouchoir hiéraldique.
Elle eu un sourire, fier, le tapotant légèrement. Ils échangèrent encore quelques banalités, notamment sur le choix de sa voiture, et sur l’emplacement des sièges du carré d’or, puis Sloan les embrassa toutes deux, avant de se rendre à l’adresse que Gabrielle lui avait communiqué. Rien qu’au code postal, il avait conclu que Gabrielle vivait dans le centre ville, probablement dans un immeuble certes cossu, mais loin du luxe auquel elle avait droit. Il ne fut point détourner en arrivant. Sans que l’endroit ne fusse vulgaire, il était clair que Gabrielle, drapée dans son manteau de fourrure, détonnait fortement de son entourage. Et aussitôt, ce fût décidé. Sloan lui offrirait le mieux. Un penthouse. Au minimum. Une maison si elle le désirait. Un ranch même, tant qu’il s’agissait d’un ranch de luxe. Tout. Tout pour lui plaire. Elle méritait le mieux, et elle l’obtiendrait. Sloan y veillerait.
Dès qu’il fut stationné, il sortit de la voiture pour lui ouvrir la portière, en bon gentleman qu’il était. Son sourire, à la fois ingénu et sensuel, l’emplit de désir et de joie, et il prit soin de lui offrir un baisemain lent et délicat, en réponse.
-Merci d’avoir accepté de m’y accompagner, je ne pouvais rêver meilleure compagnie.
Elle eut un rire charmant, et Sloan démarra, son immense voiture rouge vrombissant, trahissant toute sa puissance. Si il ne roulait point vite, il ne perdit pas non plus de temps, discutant rapidement de mondanité avec sa partenaire. Le jour n’était pas encore tombé lorsqu’ils parvinrent à l’Opéra, et lorsqu’il eut donné ses clefs au voiturier, ils purent se diriger vers le hall, où ils entrèrent comme sur la salle d’un théâtre. Tous les regards se tournèrent vers eux, et même quelques photographes les abordèrent, les suppliant de poser quelques instants.
-Je la trouve divine, murmura-t-il à son oreille, répondant à sa question en se retenant de préciser qu’il aurait cependant aimer la lui retirer.
La séduction était un sport de patience, il ne fallait point se hâter. Mais son regard, la détaillant longuement, se chargea de sous entendre son envie, sans insister. Il devait bien l’admettre, elle était sublime, fine, grande et rougoyante comme un rubis. Tout à fait au goût de Sloan… Mais pas uniquement. Dès qu’ils furent entrer, Sloan saisit plusieurs regards à l’intention de sa compagne de soirée, qui ne semblaient point indifférents. Parfait. Un peu de compétition bienvenue. Il ne cessa donc de toucher Gabrielle, frôlant son bras, le creux de ses reins, se penchant à son oreille pour lui parler, sans jamais réellement quitter des yeux ses (faussement) potentiels rivaux. Si beaucoup abandonnèrent, quelques uns ne baissèrent pas les bras, venant même leur parler par le biais du hasard des connaissances (ou non).
-Je me porte comme un charme lorsque je suis en ta compagnie, Gabrielle, dit-il, se penchant dans un baisemain légèrement surjoué, mais qui sembla énormément plaire à son amie, qui gloussa de charmante façon, faisant clairement fondre Sloan.
Il avait impression que le souffle d’un dragon grondait dans sa poitrine, et Sloan en était certain, si il avait pu cracher du feu, il l’aurait fait de bonheur rien que de la voir lui sourire ainsi ! Il se redressa donc, lui tendant son bras lorsque retentit le canard les appelant en salle, la guidant vers leur loge privée, face à la scène. Il s’amusa de la voir guetter le par-terre, relisant simplement le programme lorsque soudain, un bruit curieux et sonore attira son attention, le faisant relever un sourcil, avant de sourire. Tendrement, il prit la main de Gabrielle dans la sienne, s’approchant d’elle pour lui parler, bien que le niveau sonore ne l’exige pas cette fois.
-Tout ce que tu désireras, dit-il d’une voix suave, promettant bien plus qu’un simple goûter si elle le voulait.
Gabrielle gloussa à nouveau, dans un son charmant, et Sloan se pencha à nouveau, murmurant à son oreille.
-Si je me laissais aller, je volerais un baiser à tes lèvres avant que le rideau ne se lève.
Doucement, il recula, sa main toujours dans celle de Gabrielle, son regard dans le sien, une tension douce éclosant entre eux. C’était là tout le jeux, la danse qui les unissait. Tout était question de savoir qui céderait à cette tension en premier. Serait-ce une valse douce et tendre, ou un tango enflammé et sensuel ? L’orchestre entra dans la fosse, provoquant les premiers applaudissements, mais Sloan ne détourna guère le regard. Il avait face à lui un spectacle bien plus intense…
-Ou je glisserais ma main sur ta cuisse pendant le spectacle. Mais cela ferait de moi un fieffé coquin bien sûr de lui, dit-il, simplement, avant de poser délicatement sa main sur son genoux, sans ciller.
(c) DΛNDELION
Gabrielle M. Sokolovitch
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Gabrielle & Sloan
☾☾ Être avec Sloan lui rappelait les faux souvenirs que cette malédiction lui avait donné, et qu’elle avait aussi mit à contribution par la suite, s’étant employé à devenir une icône de la mode à travers le monde. Cette ambiance de glamour, lui rappelait les quelques soirées qu’elle avait fait, quand elle allait défilé pour les plus grands couturiers. Mais, c’était différent. Là c’était beaucoup plus raffiné, beaucoup plus feutré, beaucoup plus dans un jeu de pouvoirs, qu’elle appréciait énormément. Il n’y avait pas que l’argent qui comptait dans ce milieu. C’était tout aussi vrai dans le milieu de la mode à vrai dire. Le physique avait sa part non négligeable à l’affaire, et si l’argent lui avait toujours fait défaut, ce n’était pas le cas de son superbe corps. Sa robe la moulait parfaitement. Elle était aussi belle que l’une des sculptures du hall d’entrée et elle se pavanait au bras de Sloan, qui fallait dire, était lui aussi magnifique. Elle s’était mordu la lèvre en le voyant enlevé son manteau, dévoilant ainsi son sublime costard et elle avait bien eu du mal à détacher ses yeux de lui, se mettant à imaginer tout en gloussant, le corps qu’il y avait en dessous de ces habits luxueux. Et puis après, elle avait été happé par la foule du petit peuple se pressant, alors qu’elle était dans cette loge privée. La vie lui souriait enfin comme elle aurait du depuis des années, et elle ne voulait pas gâcher ce moment qui semblait si féérique. Alors quand son estomac se mit à gronder, elle rougit violemment tout en mettant la main devant la bouche, un peu gêné. Visiblement ça n’avait pas l’air de l’agacer, bien au contraire et elle le laissa faire quand il saisit délicatement sa main dans la sienne. Elle était chaude et douce et elle n’aurait jamais voulu la quitter.
“Mais tout le monde sait que tu es la définition même du contrôle …”
Il fallait dire qu’au jeu de la séduction et de la manipulation Gabrielle n’était pas la dernière, loin de là. Il y avait fort longtemps qu’elle avait appris comment utiliser son charme à bon escient, et elle le savait irrésistible. Ils n’étaient pas nombreux ceux qui se targuait de pouvoir dire qu’ils étaient insensibles à sa beauté angélique et elle savait parfaitement que Sloan ne faisait pas parti de ceux là. Il était même peut être son plus grand admirateur et elle s’en vantait allègrement. Alors elle décida de rentrer dans son jeu et de reculer un peu, l’air mutin, tournant sa tête vers la fosse, mais gardant toujours sa main près d’elle.
“Chose que tu n’es pas là non plus. Toi, la rigueur incarnée et l’autorité suprême.”
Sa voix n’était plus qu’un murmure qu’elle ponctua par un petit gloussement, et même si elle ne regardait pas Sloan, elle savait qu’il souriait tendrement, certainement amusé par la situation. Elle s’adossa au balcon, lui montrant sa cambrure qu’elle exagéra plus que nécessaire et elle put entendre une respiration plus forte que les autres, lui décrochant un petit sourire mesquin, avant qu’elle ne sente une main se poser au creux de ses reins. Ne faisant comme si elle n’avait rien remarqué, elle se concentra plutôt sur la scène, ou le Comte Almaviva venait de rentrer pour chanter une sérénade à Rosina, la pupille du docteur Bartolo. Gabrielle poussa un petit soupir. Est ce que Sloan serait prêt à venir chanter une sérénade sous sa fenêtre ? Ça serait tellement romantique ! Gabrielle ne vu pas passer l’heure, et elle était tellement dans l’histoire qu’elle sursauta quand les lumières s'allumèrent, signe que l’entracte allait commencer. Papillonant des yeux, elle se tourna vers Sloan, l’air totalement illuminé.
“Tu as vu comme c’est merveilleux ?”
Totalement en extase devant ce qu’elle avait vu et entendu, elle souriait grandement, acceptant la main de Sloan pour l’aider à se lever alors qu’elle commentait le premier acte.
“Rosina est tellement demandée ! Mais cela se voit qu’elle préfère Lindor de toute manière. Ça va vraiment être terrible quand elle va apprendre la vérité. La pauvre… Mais de toute façon qu’est ce qu’un prénom quand l’amour est véritable n’est ce pas ?”
Cela faisait mine de rien écho à ce qu’ils étaient eux, auparavant. Si l’on devait partir sur ça, Gabrielle ne s’appellait pas vraiment Gabrielle. La preuve, ses camarades de guilde continuent de l'appeler Mirajane, et elle aussi, les appeler par leurs noms d’avant. Bon, elle, c’était seulement quand elle se sentait angoissée ou qu’elle était en colère, ce qui n’arrivait pas vraiment souvent. Mais ici, à Storybrook, tout le monde avait deux vies en quelques sortes et il fallait concilier ça parfaitement. Est ce que Smaug serait tombé amoureux de Mirajane et inversement ? Probablement que non. Alors qu’ici, Gabrielle ne se voyait plus du tout vivre sans lui. Posant son bras sur le sien, ils prirent la direction du foyer, comme quasiment toutes les personnes ayant des loges privées et beaucoup d’argents. Pas qu’il était réservé aux mécènes de l’opéra, mais sans doute que les gens étant en fosses n’avaient pas vraiment envie de dépenser des milles et des cents dans des cocktails coûtant au moins un mois de loyer.
“La chanteuse qui fait Rosina est tellement mignonne. Elle convient parfaitement au rôle.”
Gabrielle ne faisait pas attention au reste du moment, préférant regarder Sloan qui lui répondait dans toute sa splendeur, déversant ses connaissances qu’il étalait plutôt comme de la confiture, mais elle s’en fichait. Il était si beau quand il parlait comme ça. Néanmoins, quand ils arrivèrent enfin au dernier étage de l’opéra, elle fut surpris par le monde qu’il y avait. Que des riches par contre, elle ne s’était pas trompée sur ça. Quand ils firent leurs entrées, un bon nombre de tête se tournèrent vers eux et Gabrielle reprit son sourire de star, charmant sans même le faire exprès. Sloan lui demanda ce qu’elle voulait boire quand elle s’asseya dans un coin du bar. Quel galant homme !
“Un cosmopolitan”
Croisant ses longues jambes, elle le regarda partir de l’autre coté du bar. Pendant ce temps, elle scruta la salle et son sourire s’agrandit quand elle remarqua Akihiro dans un coin de la grande salle. Immédiatement, sans même penser à prévenir Sloan, elle se rua vers lui, ses talons clinquants sur le sol. Elle remarqua qu’il l’avait vu quand il lui rendit son sourire et qu’elle arriva vers lui pour le prendre dans ses bras.
“Aki ! Comme je suis contente de te voir !” “Gabrielle ! Tu es resplendissante !!”
Et c’était vrai ! Elle appréciait vraiment la personnalité de cet homme. Il était une bouffée d’oxygène et elle avait sans arrêt envie de lui faire des calins. Elle lui claqua une bise bruyante avant d’ajouter.
“Tu es venu accompagné ?”
Elle battit de ses grands cils, lui faisant une moue adorable, mais non dénué d’intêrets alors qu'elle le voyait rougir jusqu'à la racine de ses cheveux.
“Oui, je suis avec... Mon chéri. Il est allé nous chercher à boire. Et toi ? Tu me présente ton cavalier ?"
Akihiro était tellement adorable ! Il rougissait et elle avait presque envie de roucouler de bonheur pour lui.
“Oooh ton chéri ? Ooooh ! Ne serait ce pas ton fameux patron ?”
Elle s’était rapprochée, comme s’il allait lui dire un secret alors qu’elle attendait une information croustillante. Outre le potin, elle était contente pour son ami ! Depuis le temps qu’il lui parlait de l’attirance sans borne qu’il avait pour le directeur de sa boîte.
“C’est génial ! Je suis tellement heureuse pour toi ! Quant à moi, je suis venu avec Sloan Fyresciell ! C’est un très grand négociant d’art ! Peut être même que ton amoureux le connaît !”
Entre riches de la ville, il devait certainement se connaître.
“Sloan... Fyresciell ? Mince mince mince ! Je... Je crois que Loulou et lui ne s'entendent pas très bien…”
Gabrielle eut une petite moue désolée. Visiblement elle avait raison, ils se connaissaient, mais pas comme elle espérait. Elle en toucherait un mot à Sloan plus tard, quand la discussion s’y prêterait. D’ailleurs, elle lança un petit regard à sa place et ses yeux s’écarquillèrent de surprise en voyant qu’un autre homme y était assis.
"Je suis vraiment désolée mais je vais devoir te laisser ! Un malotru vient de me prendre ma place … en tout cas je suis contente ! Tu as l’air vraiment épanoui et c’est tout ce qui compte. Quand au fait qu’ils ne s’aiment pas, c’est parce que je n’ai pas encore fait l'entremetteuse ! ” “C'est probablement ça, ils tomberont sous ton charme”
Akihiro sourit tout en lui rendant la bise sonore qu’elle lui refit.
“Merci, toi aussi tu es... Pfou, resplendissante, vraiment! Il faut qu'on se fasse un brunch un de ces quatre !! Tu m'envoies un message pour me dire quand ? J'emmènerai Loulou si je peux !”
“Avec plaisir ! Il faut que l’on débriefe cette soirée … Julian avait proposé je crois de faire un brunch ce dimanche et ... j’ai hâte de rencontrer ton Loulou ! !”
Vraiment … si l’homme n’avait pas pris sa place, elle serait certainement restée plus longtemps pour avoir le privilège de rencontrer Ludwig, si sa mémoire était bonne. Or là, elle n’avait plus qu’en tête sa place ...Certes elle était libre mais elle allait revenir rapidement. C’était très malpoli de faire une chose pareille, et quand elle arriva, l’homme lui lança un regard libidineux qui ne fit que la mettre encore plus en colère.
“Excusez moi … mais ceci est la place de mon compagnon et de moi même ! Pouvez vous partir s’il vous plaît ?” “Et bien ma jolie … comme on dit, qui va à la chasse perd sa place.”
Gabrielle papillona des yeux mais cette fois de surprises. Mais … mais pour qui se prenait il ?
“... C’est tout ce qui vous avez à me dire …” “Vous voulez que je vous dises quoi de plus ? Que vous êtes partie et qu’il n’y a pas votre nom sur la chaise ?”
Heureusement Sloan arriva, et Gabrielle gonfla les joues comme une petite fille quand elle se tourna vers lui.
“Chéri ! Ce … cet homme m’a volé ma place alors que je suis partie juste deux minutes pour aller dire bonjour à l’un de mes amis estimés !”
Enfant capricieuse quand elle n’avait pas ce qu’elle voulait ? Gabrielle assumait totalement manipuler et de la manière la plus habile qu’il soit. Voyant que sa chère et tendre commençait à avoir les larmes aux yeux, Sloan décida d’intervenir et Gaby croisa ses bras sur sa poitrine, de décalant un peu de lui pour s’approcher de l’homme qui s’était finalement levée.
“Vous parliez de chasse me semble t’il … on peut tout à fait en organiser une …”
Exit la princesse en détresse, une ombre violette passa dans ses yeux et l’homme eut une sorte de sursaut avant de déguerpir en vitesse. Gabrielle se tourna de trois quarts vers Sloan, le coin de sa lèvre retourné, se remettant normalement dans une moue presque enfantine.
“Il y a vraiment des gens sans vergogne … ce n’est pas possible … heureusement que tu étais là !”
Elle s’accrocha à son bras, roucoulant presque en approchant son visage du sien. Qu’il sentait bon en plus. Son parfum était véritablement enivrant et cette fois, elle ne résista pas à l’embrasser. Un petit baiser, délicat, doux, léger comme pour le remercier d’avoir été son chevalier blanc. Pouvant enfin s'asseoir, elle tapota dans ses mains quand elle aperçut qu’il avait même amené à manger, des petits canapés de saumons, fois gras, caviar.
“Tu es vraiment … le plus parfait des cavaliers !”
Gabrielle ne lésinait pas sur les compliments. Déja parce qu’elle les pensait, et puis parce qu’elle voyait bien que Sloan se gonflait comme un paon alors autant en profitait. Après avoir piqué un petit canapé, le dégustant comme il se levait, elle leva son verre de cocktail pour trinquer et c’est en respirant que ses yeux grandirent encore une fois.
“Non ! Sloan ! NON ! Prend le mien ! ”
Elle avait peut être dit un peu trop fort mais c’était pour la bonne cause. Ce dernier la regardait avec beaucoup de surprises, encore plus quand elle le força à échanger de verres prestement, ne répondant même pas à sa question. Elle huma son verre et eut une sorte de soupir de contentement avant de le boire. L’effet fut immédiat. Ses yeux passèrent au violet foncé, tout comme son aura qui apparut et une immense cicatrice fit son apparition sur son visage, barrant son côté droit, allant de son front jusqu’à sa pommette. Même ses oreilles s’allongèrent légèrement alors qu’elle termina d’un coup le verre.
“Remercie moi au lieu de faire cette tête d’ahuri. Ton cocktail était délicieux … pour quelqu’un qui apprécie le poison. Je ne suis pas sur que tout aussi fort que tu sois, tu ais résisté à cette dose d’arsenic.”
Sa voix était légèrement plus grave, empli d’un cynisme impressionnant, tout comme l’air hautain qu’elle affichait en posant le verre sur le rebord du bar.
“Malheureusement pour la personne qui a cherché à te nuire, il se trouve que le poison est mon dessert favoris.”
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Sloan Fyresciell
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• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
« Have You Ever Danced With The Devil In The Pale Moonlight? »
Il n’y avait rien que Gabrielle puisse faire que Sloan ne trouva pas aussitôt charmant et adorable. Chez d’autres, probablement, aurait-il trouvé cela agaçant, mais venant d’elle, c’était toujours amusant. Sloan n’était pourtant pas réputé pour son humour, mais à ses côtés, il se découvrait des capacités nouvelles. Cela venait certainement du fait qu’ils étaient tout deux si supérieurs aux autres, aussi bien d’un point de vue sociale, que d’un point de vue purement… Physique. Ils étaient tout deux égaux. Et d’une certaine façon, cela rendait les choses infiniment plus intéressantes. Il n’avait pas à ‘craindre’ d’user de sa force, pas plus qu’il n’avait à craindre un appât du gain quelconque le concernant. Pas qu’il le craigne réellement, mais il était profondément lassé de voir ces péronnelles persuadées d’être des Salomés lui faire la cour, alors même qu’elles n’étaient toutes que de pauvres et ridicules Cendrillon sans intérêt. Depuis quelques années, depuis qu’il avait ridiculisé la fille d’un riche entrepreneur néozélandais, plus une seule n’avait osé l’approcher, du moins, pas officiellement. Et cela convenait à Sloan. Il préférait la compétition de ses paires qu’une idolâtrie niaise.
D’une voix clair et autoritaire, il passa sa commande au barman, non sans jeter un regard vers sa compagne, qu’il vit aussitôt courir à la rencontre de quelqu’un que Sloan ne reconnu pas immédiatement. Il savait que Gabrielle lui avait déjà montrer une photo de lui, il en déduisit donc qu’ils devaient être amis (ou du moins proches) et ne s’inquiéta pas outre mesure. Son regard balaya la pièce, s’attardant sur les dorures et les tableaux, qu’il avait fourni pour la plupart, quand une jeune femme, juchée sur de trop haut talons sans doute, trébucha devant lui, et se rattrapa à son bras. Si Sloan ne bougea pas d’un centimètre, il prit cependant le temps de relever la jeune femme, qui n’eut même pas la délicatesse de rougir, planta son regard directement dans le sien.
-Rien de cassé, je l’espère, lança-t-il, d’un ton légèrement désinvolte.
La jeune femme se redressa, l’observant avec une forme de dédain et de distance qu’arborait désormais les nouveaux riches, persuadés -à juste titre- de ne pas bénéficier des avantages de leur nouveau statut.
-Je vous présente mes excuses, Monsieur Fyresciell, répondit-elle, insistant sur son nom, comme pour souligner le fait qu’elle l’avait reconnu. -Il n’y a pas lieu d’en présenter, mais je crains que contrairement à vous, je ne sache pas quel est vôtre nom.
-Madeleine Swann, répondit-elle simplement, sans même tendre sa main vers lui.
-Swann, répéta-t-il, un sourire entendu venant effleuré ses lèvres. Comment donc se porte votre père ?
Richard Swann avait à nombreuses reprises fait appel à ses services, même si ses demandes s’étaient fait de plus en plus rares avec le temps.
-Il est mort, dit-elle, d’une voix sans émotion. La semaine dernière.
-Mes condoléances.
-Quand nous faisons ce que nous faisons, il n’est guère étonnant que la mort frappe à nos portes.
Le ton qu’elle employa résonnait étrangement comme une menace, et Sloan ne put s’empêcher de relever un sourcil, observant la jeune femme avec un demi sourire. Il y eue quelques secondes durant lesquelles chacun affronta l’autre du regard, sans ciller, jusqu’à ce que le barman ne les interrompe, en annonçant les commandes de Sloan.
-Eh bien, je crains de devoir désormais me retirer. Je vous souhaite une très bonne soirée, Madeleine.
Il n’eut cependant pas le temps de s’écarter du comptoir que la jeune femme s’approcha, attrapant le bras de Sloan pour venir chuchoter à son oreille.
-Prenez garde, Monsieur Fyresciell. La rumeur dit qu’un justicier sévit au sein de nos rangs. Vous devriez surveiller vos arrières.
Cette fois, Sloan put clairement entrevoir un éclat de peur dans son regard, qui disparut bien vite au profit d’une expression scrutatrice et fermée. Ils restèrent un instant à se jauger, à nouveau, avant que Madeleine ne finisse par relâcher son bras, et ne tourne les talons, disparaissant dans la foule dense des riches de ce monde. Si Sloan ne ressenti aucune appréhension à l’annonce de Madeleine, il du avouer que sa curiosité était soudainement piqué au vif. Un justicier, vraiment ? Voilà qui était intéressant… Cependant, il oublia rapidement cette annonce lorsqu’il revint au côté de Gabrielle, qui semblait absolument courroucée de l’attitude d’un homme grossier qui s’était octroyé sa place. Sloan n’appréciait par ailleurs pas du tout son attitude, encore moins sa manière de dénommée Gabrielle sous le sobriquet ‘chérie’.
-Cher Monsieur, je me permet d’insister pour que nous récupérions nos places. Il ne serait pas très courtois de votre part de nous forcer à vous demander une seconde fois de partir.
Si son ton se voulait léger, voir même amusé, son visage et son regard ne donnait clairement d’autres choix que d’obtempéré, ce que le badaud finit par faire, avant de presque prendre la fuite lorsque Gabrielle le menaça ouvertement. Ce que Sloan trouva tout à fait charmant, d’autant plus lorsqu’elle le complimenta.
-Il aurait été amusant de le voir résister, mais je doute que l’endroit se prête à une rixe.
Elle gloussa, avant que Sloan ne lui tende son cocktail, chacun reprenant sa place, mais Gabrielle insista lourdement pour qu’ils échangent leur verre, ce qui surpris grandement Sloan, jusqu’à ce que son visage ne se fissure, révélant le secret de sa compagne… Et celui de son verre.
-De… L’arsenic ? répéta-t-il, surpris, avant de chercher Madeleine du regard dans la foule, sans succès.
Se pouvait-il qu’elle ai raison ? Plus que cela,se pouvait-il que ce fameux justicier soit elle ? Après tout, elle était la seule à l’avoir approcher de près ce soir. Où était-ce l’un des barmans ? Tant de possibilités… Et quel extraordinaire résultat ! Tendrement, il prit la main de Gabrielle par-dessus leur table, la caressant tout en la couvant d’un regard admiratif.
-Quel Dieu dois-je remercier d’avoir pu croiser la route d’une femme si extraordinaire que toi ?
Doucement, il se pencha, passa son index sous son menton, avant de l’embrasser, avec une délicatesse que peu de monde lui connaissait.
-Merci, souffla-t-il, doucement, son regard se faisant beaucoup plus suave.
Chaque fois que Gabrielle faisait montre de sa puissance, le désir de Sloan ne faisait qu’augmenter. C’était viscérale, primaire, et bien qu’il soit conscient de la bienséance et des règles dues à leur rang, il devait avouer que son regard violet lui donnait envie de les outrepasser. Allégrement.
-Il semblerait que j’ai un tueur à mes trousses, plaisanta-t-il simplement, badinant tout en posant sa main sur sa cuisse. Une connaissance vient de m’en avertir, ou peut-être était-ce elle-même, mon assaillant.
A sa simple mention, Gabrielle fronça les sourcils, ce qui fit sourire Sloan.
-Elle ignorait sans doute que j’étais en compagnie de la plus fantastique créature que ce monde ai eue l’audace de créer.
(c) DΛNDELION
Gabrielle M. Sokolovitch
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Il n'y a pas que la musique qui adoucit les moeurs !
Gabrielle & Sloan
☾☾Gabrielle ne se serait certainement pas attendu à ça. Qu’encore un malotru lui vole sa place au moment de l’entracte parce qu’il cherchait à avoir la meilleure vue sur ce qui se passait dans l’endroit splendide, elle le comprenait. Mais qu’elle sente le poison dans le verre que Sloan s’apprêtait à boire … ça c’était totalement inattendu. Il en avait une chance incroyable … si elle n’avait pas été là, et qu’il aurait bu, il serait certainement aux urgences à l’heure qu’il était, sans aucune autre forme de procès. Certes, il était peut être un dragon puissant, mais aujourd’hui, il était un humain, et le poison pouvait l’attendre, comme n’importe qui n’était pas un démon. Ce qui tombait bien pour lui, comme elle venait de lui faire remarquer, qu’elle en était un, en quelque sorte, et qu’elle appréciait fortement ces substances dangereuses. Après avoir posé le verre incriminé, elle prit le sien pour boire quelque chose de plus normale. Elle savait que le poison prendrait quelques dizaines de minutes à être évacué. Outre mesure, elle s’en fichait. Néanmoins, elle n’avait pas changé d’avis sur le fait qu’elle ne voulait pas montrer au monde entier ses pouvoirs. Certes, sa réputation l’a précédé grandement, mais ce n’était pas une raison pour s'exhiber avec ses oreilles pointus, ses yeux violets et sa grande cicatrice. Elle tourna d’ailleurs la tête un peu plus à l’intérieur, évitant ainsi le regard des autres sur ce coté ci de son visage. Visage que Sloan décida de relever pour l’embrasser tendrement. Son sourire se dessina contre ses lèvres minces et elle répondit avec langueur.
“C’est normal mon chéri.”
L’inverse aurait été plus qu’étrange. Cela aurait même signifié qu’elle était responsable de cet empoisonnement ou du moins complice, ce qui bien entendu, n’était absolument pas le cas. D’ailleurs, quand Sloan l’avertit, presque avec désinvolture qu’il avait une tueuse à ses trousses, le regard de Gabrielle se fit plus dur, tandis que sa bouche s’ouvrit dans un o de stupeur.
“Comment … comment ça ?”
Il n’avait pas l’air de prendre ça au sérieux … Il était même à deux doigts de rigoler alors qu’elle … commençait à bouillir d’une rage sans nom.
“Ce n’est pas une plaisanterie Sloan !”
Sa vie était en danger et Gaby avait appris ici, à ne pas prendre les menaces à la légère. Ce n’était pas un avertissement. Ce n’était pas une répétition générale. C’était le grand final et cette personne le voulait en apothéose. Se renfrognant un peu, elle leva la tête d’une manière assez hautaine avec une moue boudeuse. Même si Sloan lui faisait des compliments, chose qu’elle appréciait bien entendu, elle s’inquiétait grandement pour lui. Ce n’était ni drôle, ni amusement et s’il ne voulait pas le comprendre, elle règlerait cette affaire elle même. La sonnerie de reprise du spectacle retentit et tout le monde commença à regagner les étages inférieures. Main dans la main, elle suivit Sloan sans dire un mot de plus, plus concentré à scruter la foule qu’à penser à badiner. Elle observait tous les gens et avait même fait appel à la vision pointue d’Halpas. La personne qui regarderait dans leur direction, plus précisément qui regarderait Sloan avec un air neutre voir déçu serait le coupable. C’était simple. Tout le monde était concentré sur l’opéra qui allait reprendre et pas sur eux. Faisant attention de ne pas tomber mine de rien, un éclair apparut dans son regard quand elle croisa celui d’une jeune femme blonde qui venait de fixer Sloan un peu trop à son goût. N’avait il pas dit, que le tueur était une femme ? Non, bien sur que non. Il avait dit une connaissance et ça pouvait être n’importe qui. Or, Gabrielle sentit une pointe s’enfoncer dans son coeur. De la jalousie ? Non, elle était bien au dessus de cela -oh que si c’était ça-. C’était purement pour la sécurité de son amour qu’elle s’inquiétait, et pas parce que cette pétasse l’avait un peu trop relooké.
“Avec tout ça … j’ai oublié d’aller au petit coin … je me dépêche !”
Souriant innocemment, elle lui lâcha la main pour aller à contre courant de la foule et essaya de repérer à nouveau la femme qu’elle avait aperçu. Elle l’a trouva quelques minutes après, faisant la queue pour entrer par l’une des portes qui menait aux sièges du parterre. Elle lui attrapa le poignet, fermement, tout en souriant alors que l’autre sursauté.
“Viens avec moi … je crois que j’ai perdu mon sac dans les toilettes et j’ai grandement besoin que tu m’aides ma choupie !”
Très bonne comédienne, elle ne lui laissa pas vraiment le choix. Elle avait prit une mine apeuré, et certaines personnes autour d’elles hôchaient la tête. C’était normal après tout, que deux amies ratent le début du deuxième acte si l’une d’elle avait perdue son sac à main ! Courant presque, elle sentit qu’elle commençait à se débattre mais elle raffermit sa prise à lui en laisser la marque de ses doigts en souvenir. Au détour d’un couloir, elle l’a plaqué violemment contre le mur, satisfaite de voir que tout ce beau monde était rentré pour admirer le spectacle.
“Je serais naïve que de croire que tu vas m’avouer que c’est toi qui a empoisonné Sloan … mais en vérité ... je ne te laisserai pas le choix que d’avouer.”
La blonde eut un sourire malfaisant et lui donna un coup de pied dans le ventre. Sous le coup, Gabrielle lui lacha le poignet, reculant tout en grondant. Oh. Elle voulait jouer à ça… Sans attendre une seconde, mue par la rage que l’on ait pu toucher à son amour, elle lui asséna un violent coup de poing en plein dans la mâchoire. Elle n’avait pas besoin de se transformer à chaque fois car elle avait eu la meilleur des entraîneurs d’arts martiaux qu’elle pouvait avoir. Queenie était redoutable et elle avait du s’améliorer pour pouvoir la battre à mains nus. Sous estimer Mirajane à la boxe était une grave erreur que beaucoup de personnes avaient fait, plus présent aujourd’hui pour témoigner. Le combat s’engagea entre Swann et Gabrielle, qui n’était pas étonné que cette femme se défende de cette manière. Si elle était bien une tueuse, elle avait été entraîné, et cela se voyait.
“Fyresciel n’est pas celui que vous croyez qu’il est …”
Enlevant ses talons après avoir reculé de quelques mètres pour pouvoir mieux attaquer, Gabrielle persiffla entre ses dents.
“Ah parce que vous le connaissez bien ?” “Certainement mieux que vous … Moi au moins je connais tous ses secrets.”
Ouh .. elle allait lui échauffer les oreilles rapidement cette pimbêche. Bien sur qu’elle le connaissait ! C’était son compagnon, et elle allait bien lui faire comprendre. Réattaquant avec un crochet du droit, elle passa sa jambe entre les siennes, profitant du fait qu’elle était déstabilisée. La femme tomba au sol, non sans attraper sa robe au passage. Elle entendit alors le bruit caractéristique du tissu se déchirer. Alors en plus d’attaquer Sloan … elle venait d’oser commettre l'irréparable … Déchirer sa précieuse robe ?
“Ah oui ? Alors expliquez moi avant que vous ne puissiez plus parler quand je vous aurais arraché la langue !”
Sa voix commençait à se faire plus grave et elle ne lésinait pas sur les coups. Pour preuve, elle venait de lui asséna un coup de pied magistral dans les côtes, l’envoyant contre le mur.
“C’est … un mafieux … lui et sa famille … ils font des arnaques … des gros trafics … ils ont des ennemis puissants …”
Gabrielle éclata d’un rire qui n’avait rien de soyeux tandis qu’elle relevait la femme par le col.
“Vraiment ? Vous êtes prétentieuse en vous considérant comme un ennemi puissant.” “Vous ne savez pas qui je suis et ce dont je suis capable pour réclamer vengeance !”
Au final, il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour qu’elle crache le morceau, et ça lui convenait très bien. La relâchant, Gabrielle ne put éviter le coup de poing sur le coin de sa lèvre et le début de sa pommette grimaçant de douleur. Bien. Qu’elle continue comme ça, ça ne faisait qu’alimenter sa propre colère.
“Oh. Et bien allez y. Montrer moi. Nous n’avons qu’à faire un concours !”
Essuyant le sang qui coulait de sa lèvre, elle avait ancré son regard dans le sien. Cette femme était insupportable. Elle venait de prendre un grand air, comme si elle avait l’ascendant sur elle.
“D’ici deux heures votre Sloan adoré va mourir dans d’atroces souffrances. D’avoir il aura mal à la tête, puis au ventre. Il va commencer à saigner, à vomir, à avoir des convulsions. Sa respiration sera difficile, ses reins vont lâcher et …” “Empoisonnement à l’arsenic ! Que c’est original…. Typiquement féminin et très banal pour quelqu'un de puissant ...”
Gabrielle leva les yeux au ciel alors qu’une aura violette commençait à l’entourer.
“Et surtout très mortel.” “Oui. Quand le poison est ingéré. Dommage pour vous, ce n’est pas lui qui l’a bu.”
Elle se regarda les ongles avant de relever la tête. Sa cicatrice était réapparu, ses oreilles étaient devenus pointus et après un flash violet, Gabrielle venait de prendre sa forme principale du Satan Soul, sous les yeux ébahis de Madeleine Swann.
“Donc … vous disiez ? Ennemi puissant c’est ça ? Dans tous les cas, je vous remercie de ce succulent dessert que vous m’avez offert. J’adore l’arsenic, même si j’ai un faible pour le cyanure.”
Voir la femme pétrifiée par la peur était jouissif. Délectable. Elle allait pouvoir lui rendre la monnaie de sa pièce sur ce qu’elle avait fait à Sloan !
“Vous … vous … vous êtes un monstre !” “Oh voyons, pas d’insultes s’il vous plait ! Je ne vous ai quand même pas dit que votre robe était immonde alors que c’est le cas. Je suis un démon. Nuance.”
Tendant le bras vers elle, elle commença à charger une boule d’énergie noire, à quelques centimètres. Bien entendu, elle n’allait pas la lancer. Elle savait déja qu’à cette distance, la femme serait pulvérisée et retournée à l’état de poussière. Mais surtout, que l’opéra n’y résisterait pas. Elle n’avait absolument pas envie de mettre la vie de centaines de personnes en jeu, des innocents, pour cette pétasse. La peur suffisait largement.
“Je ne vous préviendrai pas deux fois. Partez d’ici. Ne revenez pas. Touchez à un seul cheveu de Sloan ou de sa famille et je vous verrai que l’enfer sera un châtiment bien doux comparé à ce que je vous ferai.”
La boule noire avait atteint sa taille maximale et on pouvait sentir la puissance qui en émanait. Dévastatrice. La femme, pleurant silencieusement, hocha rapidement la tête avant de prendre ses jambes à son cou, boitant en courant, Gaby lui ayant certainement fracturé la jambe et quelques cotes. Dès qu’elle fut hors de son champ de vision, elle redevient normale. S’appuyant contre le mur en poussant un énorme soupir. Le combat d’avant l’avait épuisé, et elle hésita pendant quelques instants à retourner dans la loge dans cet état là. Or partir comme une voleuse n’était pas digne d’elle. Elle n’était pas Cendrillon qui retrouvait ses haillons une fois minuit passé. Elle s’était tout simplement battue fièrement pour son homme, elle n’avait pas à en avoir honte. Elle déchira mieux sa robe, passant d’une longue robe à une courte, et essaya de cacher les quelques plaies qu’elle avait au visage et aux bras. Elle aurait vraiment du prendre son sac à main, où se trouvait son fond de teint. Elle espérait simplement que Sloan ne le verait pas trop grâce à la lumière tamisé de leur loge. S’y rendant, elle fit comme si de rien n’était, s’asseyant à ses cotés sans trop le regarder.
“Désolée … il y avait encore du monde dans les sanitaires des dames… et tu sais comment c’est … ça cancane malgré la reprise.”
Sa voix tremblait légèrement mais elle était soulagée d’avoir réglé le problème. Néanmoins, ce que cette femme avait dit, faisait écho dans sa tête. Sloan … un trafiquant ? Un méchant ? Non. Elle n’y croyait pas ! Certes, il était puissant, et comme tous les puissants il avait des ennemis, mais elle avait juste dit ça pour le salir. Du moins, elle espérait. Alors elle tourna doucement la tête, montrant son coté marqué d’ecchymoses et planta son regard doux dans le sien tout en lui prenant la main.
“Dis moi mon amour … si … si jamais tu venais à faire quelque chose de … mal … est ce que tu viendrais me le dire ? Pour qu’on puisse régler cette question ensemble ?”
CODAGE PAR AMATIS
Sloan Fyresciell
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• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
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Voir Gabrielle s’inquiéter pour lui était extrêmement touchant. Sloan n’avait pas pour habitude d’être traiter comme une créature à protéger, on se protégeait même plutôt de lui en règle générale. Cela rendait cette inquiétude, cette anxiété, cet élan de protection d’autant plus savoureux. Gabrielle était la créature la plus puissante qu’il lui avait été donné de connaître, à tel point qu’il l’avait même prit pour une Dragonne, fut un temps ! Alors qu’elle puisse faire montre de tels sentiments, d’une telle fragilité… Le mettait en émoi. C’était même plus que cela, il se sentait infiniment flatté et son orgueil s’en retrouvait décuplé ! Être le centre de l’attention d’une telle femme… Voilà qui était chose à rendre n’importe quel démon fou de joie et de jalousie à la fois. Cette idée, plus encore que les autres, l’emplit de joie, et un sourire cupide et fier se glissa au coin de ses lèvres. Sloan avait toujours savouré l’attention. Il avait toujours adoré l’attention. Être le centre d’une foule, sentir le moindre regard glisser sur lui avec une jalousie palpable… Jamais il n’aurait songer pouvoir un jour pouvoir provoquer plus de jalousie encore !
Tranquillement, son bras glisser sous celui de sa dulcinée, il avança vers leur loge, mais soudain, Gabrielle fut rappelé par l’un de ses besoins naturels. Sloan lui dédia donc un baiser, une œillade longue et appuyée, affirmant par là même leur intimité, avant de finalement se rendre dans sa loge privée, où il s’assit délicatement. L’entracte n’était pas tout à fait terminée, mais déjà, il pouvait voir en contrebas des messes basses s’échanger, et des regards se porter vers lui. Aussitôt, il sentit son torse s’emplir d’une fierté, une sensation proche de la brûlure du cognac, et il fit mine de les ignorer, feignant de lire le programme dont il connaissait déjà la moindre virgule. Diable, qu’il était bon d’être vu entre tous. Qu’il était délectable de se sentir unique parmi les autres. Qu’il était agréable et divin de se savoir être au-dessus de tous… Nul sentiment au monde n’aurait su détrôner ce dernier et pourtant, Sloan se surprit à sourire, passant son index sur ses lèvres. Si, il en existait un. Un seul. Celui de se savoir être le compagnon de Gabrielle Sokolovitch.
Par ailleurs, Gabrielle se faisait attendre. Sloan se prit même à s’inquiéter quand elle finit enfin par réapparaître, à l’instant où les lumières se tamisaient pour laisser reprendre la pièce. Il remarqua aussitôt son changement de tenue, qui dévoilait désormais avec merveilles le galbe de ses cuisses, mais plus important, il vit, même dans la lumière tamisée, des formes étranges parsemés ses bras. Des formes aux couleurs déjà sombre, qui le fit instantanément bouillir de rage. Rage qui ne fit que grandir lorsqu’il entendit sa voix trembler, et quand il la vit tenter de dissimuler son visage.
-Gabrielle. Regarde moi, demanda-t-il, à la fois fort et à voix basse.
Une colère froide et pourpre se répandait dans son sang, et quand elle finit enfin par le regarder, une expression presque nostalgique sur le visage, Sloan manqua de peu de se redresser en hurlant de haine. Le sublime visage de son aimée était martelé de bleus et de plaies, et même si aucunes des traces ne semblaient grave, Sloan aurait pu brûler des villages entier en représailles.
-Qui t’as fait ça ? siffla-t-il, haineux, ignorant totalement sa question, avant de se reprendre, comprenant à l’instant où il posait la question. Madeleine, persiffla-t-il, se redressant d’un bond pour aller massacrer la garce qui avait oser toucher à sa femme.
Pourtant, il n’eut guère le temps de faire un pas, car Gabrielle le retint par le bras, lui racontant sa mésaventure, sans doute pour le rassurer, et l’empêcher de partir à la poursuite d’un fantôme. Il lui fallut cependant un peu plus de temps qu’elle ne semblait le croire pour le pousser à se rasseoir, mais au lieu de cela, il se désintéressa immédiatement de la pièce, venant se mettre à genoux devant elle. Il posa humblement sa joue contre ses genoux, ses mains cherchant les siennes.
-Qu’ais-je donc fais pour te mériter ? chuchota-t-il, avant de relever les yeux, tendant sa main vers l’une des joues tuméfiées de Gaby. J’ai beau répugner les marques sur ton corps, savoir que tu t’es battue pour moi m’honore.
Délicatement, il caressa sa joue, son visage, ses lèvres.
-Tu n’aurais pas du t’abaisser à cela, les humains sont futiles et pathétiques, tu n’aurais pas du te mêler à une querelle si stupide...
Il prit cependant un air sombre, sans pour autant retirer sa main.
-Quelque chose… De mal, finit-il par répéter, d’une voix plus grave. Que t’as donc dis Madeleine pour que de telles idées te viennent en tête ?
Il connaissait la noirceur de sa femme, tout autant que sa droiture. Si ils n’avaient pu abordé le sujet de son métier, Sloan avait semble-t-il espérer repousser cette conversation. Gabrielle serait-elle capable de le repousser pour de si futiles questions de législation ?… Reprenant sa main, il releva les yeux vers elle, la fixant sans ciller.
-Je suis un revendeur d’art, Gabrielle, dit-il simplement. Les œuvres que je vends sont… Rares, pour ne pas dire uniques. Et ceux qui font appels à mes services… Sont ceux qui en ont les moyens.
Elle fixa sur lui son regard de petite fille, à la fois craintive et attentive, impatiente de la suite.
-Parfois, il peut m’arriver de me procurer des œuvres… Appartenant déjà à quelqu’un. Je ne qualifierais pas cela de vol, car à qui appartient réellement l’art ? Quand à mes acheteurs… Eh bien, il peut s’agir parfois de personnages naviguant dans des eaux obscures, mais cela ne me regarde pas. Je vends des œuvres. Voilà, ce que je fais. Est-e que mes transactions sont légales ? Peut-être pas toutes. Sharon profite-t-elle de certaines de mes livraisons pour procurer des faux de toute sorte aux riches de e monde, peut-être. Peut-on sincèrement parler de faire ‘quelque chose de mal’, je n’en sais rien. A toi de me le dire.
De telles déclarations étaient risquées, infiniment risquées. N’importe qui pouvait les écouter. Gabrielle elle même pouvait être une envoyée de la police, une espionne sous couverture des plus habiles. Pourtant Sloan prenait le risque. Gabrielle… Valait tous les risques.
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Gabrielle M. Sokolovitch
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Gabrielle & Sloan
☾☾ S’il y avait bien une chose qu’il fallait savoir chez Gabrielle, c’est que l’on ne touchait pas à ses proches sans conséquences. Elle avait tabasser des hommes beaucoup plus grand qu’elle parce qu’il se moquait de son grand frère. Elle avait cassé des bras quand on avait essayé de s’approcher de trop près de sa petite soeur bien trop innocente. Elle avait déchaîné les enfers quand on avait osé s’attaquer à la guilde. Où elle se trouverait elle protègerait au péril de sa vie les gens qu’elle portait dans son coeur. Alors quand elle avait compris que quelqu’un en voulait à la vie de Sloan, de son grand amour ! Elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Ce n’était pas parce qu’elle avait l’apparence d’un chaton qu’elle n’était pas un tigre. Ce n’était pas parce qu’elle avait l’apparence d’une femme de la haute société qu’elle ne pouvait pas se battre comme un assassin royal. Elle aurait pu pulvériser cette femme. La réduire en cendre après l’avoir longuement torturé. Elle aurait pu mais elle ne l’avait pas fait. Oh non. Elle préférait qu’elle soit la messagère de la terreur. Sloan et ses soeurs étaient protégés par une force qui dépassait l’entendement. Par un courroux qui n’hésiterait pas une seule seconde à s’abattre si on venait à leur faire du mal. Or maintenant que la colère était passée, que ses démons étaient calmés, elle voyait bien qu’elle avait les mains qui tremblaient et l’inquiétude qui avait changé de camp ne l’aidait pas. Serrant la main de Sloan dans la sienne, elle lui fit quand même un doux sourire alors qu’elle voyait bien, qu’il était dans le même état qu’elle, quelques minutes après qu’elle avait bu le poison.
“Tututut ne bouge pas d’ici.”
Sa voix calme fit rassoier le dragon, tout comme son bras sur le sien. Elle se rapprocha quelque peu de lui, ses genoux maintenant dénués touchant ceux habillés du costard noir de Sloan.
“J’ai fais ce qu’il y avait à faire. Personne ne t'empoisonne. Il serait bien mal me connaître si tu pensais que j’allais laisser cet acte impuni. Cette femme … a été gracié uniquement pour qu’elle transmette mon message. Personne … ne … te touche …”
Le message était clair et limpide. Que ce soit professionnellement parlant ou quelconque conquête. Sloan était à elle et Gabrielle n’était pas connu pour faire preuve d’un grand laxisme sur le batifolage de ses partenaires. Regardant Sloan se mettre carrément à genou, elle lui caressa tendrement le visage en secouant la tête, ses longs cheveux blancs tombant en cascade sur ses épaules.
“Elles disparaîtront en un rien de temps. Demain, il n’y aura plus rien.”
C’était ça qu’il y avait de bien avec la régénération cellulaire des mages. Les plaies, coups et bobos superficiels s’envolaient au bout de quelques heures comme un mauvais souvenir. Elle l’embrassa sur le front, totalement flatté de la fin de sa phrase. Elle tourna un peu la tête dans cette main qui passait sur les bleus au niveau de sa pommette avant d’y déposer un petit baiser.
“Bien entendu que je m’en mêle ! Voyons Sloan, ce qui te concerne, me concerne aussi !”
Il était vrai que Gabrielle avait le petit défaut de se mêler souvent de ce qui ne l’a regardait pas, encore plus quand elle estimait que cela lui revenait de droit. En l'occurrence, Sloan était son compagnon, c’était bien normal qu’elle prenne sa défense. Néanmoins, il fallait qu’elle mette au clair certains points. Poussant un soupir, elle se recula un peu comme pour observer le regard de son aimé, concernant toutefois sa main dans la sienne. Elle avait posé la question qui pouvait fâcher. Un petit silence s’installa entre eux et finalement Sloan répondit sincèrement.
“Je vois …”
Faisant une petite moue enfantine, elle le laissa continuer, assimilant les informations pour se faire un jugement.
“Et bien … pour moi … tant que tu ne mets pas la vie de personnes innocentes en danger de mort… je peux fermer les yeux.”
Elle sentit la main de Sloan serrer plus fortement la sienne. C’est vrai, que ce n’était pas très correct ce qu’il faisait. C’était même illégal … or l’art n’avait jamais fait de mal à personne. Certes il y avait la notion de propriété, de légalité même mais après tout, à Fairy Tai, ils ne pouvaient pas tellement parler. Pour faire le bien, ils enfreignaient souvent les lois de leur pays. Combien de fois Mirajane avait elle lu les courriers à destination du Maître en provenance du grand conseil ? Erza avait même été jugé au moment de l’affaire avec Jellal et elle même … quand elle avait détruit un village. Mais elle avait toujours pris ses responsabilités.
“Comme je le répète souvent à Charlie, ce n’est pas notre nature qui nous définit. Ce n’est pas parce qu’on nous a catalogué comme mauvais que l’on est. Ce sont nos actes.”
Elle savait très bien la réputation que Sloan avait dans son monde. Elle en avait très rapidement parlé avec Akihiro, qui lui avait expliqué pourquoi Ludwig lui vouait une haine féroce. C’était sur … ce n’était pas très bien, mais au final, Sally était aussi un dragon et elle ne faisait pas le mal. Tout était encore une fois une question d’acte et elle savait très bien, qu’au fond, Sloan était une personne gentille et admirable. Elle même l’admirait pour ce qu’il était et pas uniquement pour sa beauté. Il était intelligent, prévenant, agréable, protecteur et il avait le sens de la famille. Une personne comme ça ne pouvait être totalement mauvaise. Elle refusait de le croire.
“Promet moi simplement que si tu as des ennuis tu m’en parleras. À deux nous serons bien plus fort et même si je ne veux pas entendre parler des petites magouilles que tu fais, je veux te savoir en sécurité.”
Gabrielle se rapprocha de lui, glissant même de son siège pour se mettre à même le sol, à son niveau, prenant son visage entre ses mains.
“Je t’aime Sloan ! Perdre un être cher … a fait parti de mon quotidien. Je ne veux plus jamais connaître à nouveau cette douleur, tu comprends ?”
Sa voix n’était presque plus qu’un murmure, mais elle savait très bien qu’il pouvait l’entendre malgré l’opéra qui se déroulait juste en bas. Prenant une grande inspiration, elle se mordit un peu sa lèvre gonflé avant de continuer.
“Je veux construire quelque chose avec toi ! Je … je veux fonder une famille avec toi ! J’ai envie que l’on se marie … que .. que l’on ait des enfants ensemble et qu’ils puissent grandir avec un père à leur coté. C’est tout ce que je veux.”
Quelques sanglots s’étaient perdus dans sa gorge rien qu’à l’idée d’imaginer qu’il puisse arriver quelque chose de mal à Sloan. Elle savait que c’était possible. Après tout, elle avait perdu Lisanna une fois dans son monde, et même ici. Elle avait aussi perdu ce bébé qui aurait du être sa porte de sortie. Maintenant qu’elle était plus mature, en âge de savoir quoi faire, même si en vérité, Mirajane avait toujours été la plus mature de la guilde, elle ne pouvait se permettre de faire des folies ou sinon elle savait très bien que c’était la folie qui la prendrait. Elle s’était relevée par trois fois. Une quatrième serait certainement définitive. Souriant à Sloan, elle l’enlaça amoureusement, calant sa tête dans le creux de son cou.
“Est ce que … l’on peut rentrer ? Tout ceci m’a légèrement épuisé … et j’aimerai bien que dans ta grande mansuétude tu me fasses un massage ! Combattre sur des talons hauts me fait dévier la colonne vertébrale !”
L’opéra ne l'intéressait plus vraiment, elle n’avait qu’une envie, se retrouver dans les draps de satin du grand lit de Sloan, avec lui pour lui prouver à quel point, elle l’aimait.
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Il n'y a pas que la musique qui adoucit les mœurs ! } feat Sloan Fyresciell