« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Finn Cole & Kat Dennings
- Non mais tu ne te rends pas compte du risque que je t'ai fais encourir ... tu aurais pu mourir ! J'aurais pu ... j'aurais pu te vider de ton sang !
- C'est pas le cas ! Tu vois je suis en pleine forme ! Et puis tu t'es rattrapé sur autre chose niveau videment !
- Ce mot n'existe pas JB ... mais c'est bon j'ai compris le message ...
☾
Bah quoi Rémi ? Tu penses quand même pas que je suis une Sainte ? Même les nonnes se masturbent !
| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack & Adventure Time | Dans le monde des contes, je suis : : La peluche Vampire & La Reine des Vampires
Viktor regardait depuis des heures, silencieux, le bout de papier qu’il avait reçu trois jours auparavant. Si au début il avait pensé que c’était une erreur, il s’était vite ravisé. C’était pour lui. Pour lui uniquement. Il n’était pas signé. Il n’y avait rien dessus mais Viktor savait. Comment l’avait il retrouvé ? Qui avait repris la tête de la secte ? Qui avait surtout crée la véritable secte ? Parce qu’après tout, ce n’était que des faux souvenirs. Rien de tout ce qu’il avait vécu pendant la malédiction n’était vrai, même si à chaque fois qu’il y repensait, il avait pourtant l’impression que c’était le cas.
“Arrête de te tracasser pour ça !”
Marceline, qui était descendue de son appartement et qui était rentrée sans un bruit, traîna l’une des chaises du salon pour s'asseoir devant lui tout en sirotant un jus de fraise.
“C’est une mauvaise blague !”
Elle essayait tant bien que mal de le convaincre qu’il ne fallait pas qu’il s’en fasse, mais il n’y arrivait pas. Il ne croyait pas vraiment aux coïncidences … Et puis pourquoi vouloir lui faire une mauvaise blague ? Qui ? Le but ! Toujours les mêmes questions.
“Tu sais faut pas chercher, je pense que Storybrook regroupe une population de timbrés supérieure à la normale …” “Je le sais … mais pourquoi moi ? Pourquoi avec cette phrase ?” “Bah justement pour te faire réfléchir ! En vrai Storybrook compte plus de timbrés et surtout pleins de secrets. Tout le monde cache quelque chose alors il est facile de jouer sur ça.”
Peut être … qu’elle avait raison après tout. Peut être qu’il s’agissait tout simplement de l’un de ses patients, qui, non content de son traitement voulait lui faire peur ? Non ! Viktor était persuadé que ce n’était pas savait. C’est comme si … il le sentait au fond de ses tripes. Quelque chose de grave se préparait dans l’ombre. Quelque chose qui bouleverserait sa vie et celle de ses amis.
“Puis bon, allez, partons du principe que c’est quelqu’un qui te veux du mal. Qu’est ce qu’il va faire ? Te kidnapper ? Te mettre en esclavage ? Viktor … t’es un vampire ! Tu peux le tuer en une fraction de secondes. Tu as la force, la rapidité, le fait que tes crocs sont une arme mortelle … je ne vois pas pourquoi tu t’inquiètes autant !”
Marceline avait raison. Surtout que depuis qu’il était avec Jean Balthazar, il avait retrouvé de la force, et il se rendait compte que la privation de sang qu’il s’était fait toutes ses années l’avait affaibli. Même si parfois il refusait encore que son compagnon se sacrifie pour lui, il n’était quand même pas un morceau de viande, il voyait la différence. Rien que de boire une fois par semaine avait amélioré sa vue, son endurance, sa vitesse. Alors s’il continuait ainsi, c’était sûr qu’il pourrait prendre l’avantage sur ses adversaires. Bon il avait toujours son problème de soleil mais ça il pouvait le gérer, étant donné sa nature de peluche.
“Non vraiment Vik’, tu stresses mais j’te dis que c’est rien ! En plus … tous les souvenirs qu’on a … d’avant … c’est faux ! Je sais pas combien de fois va falloir que je te le rappelle ..” “Oui mais …” “Non y a pas de oui mais qui tienne … t’es bouché … on a eu la même discussion hier et je sens qu’on va avoir la même discussion demain. Alors tu te bouges le cul, tu vas faire tes consultations et ce soir t’invites JB au resto, au ciné, tu le baises, tu fais ce que tu veux mais tu t’aères l’esprit et t'arrêtes de penser à ça d’accord ?”
Marceline avait toujours eu ce don de pouvoir le secouer comme si de rien n’était. Elle avait encore raison. À quoi ça servait qu’il se prenne la tête avec ça ? Il n’avait pas le moindre début d’indices à part ce mot gribouillé à la main. Rien de chez rien et il avait beau avoir commencé ses recherches toutes les pistes qu’il avait ne menait qu’à des culs de sacs.
Début Avril 2020 - Appartement de JB
Cela faisait un peu plus de deux minutes que Marceline était arrivée devant le grand immeuble de riche et elle sonnait à la porte comme une dératée. Elle ne s’était quand même pas trompée d’adresse ? Certes sa mémoire lui jouait des tours de temps en temps mais elle savait où JB habitait ! Elle roula des yeux, trépignant d’impatience. La décence lui disait d’attendre car c’était mal poli de se téléporter chez les gens mais elle n’avait clairement pas le temps … et vu que Monsieur avait décidé de prendre tout son temps, et de ne pas faire comme les gens normaux c’est à dire se précipiter sur la sonnette quand elle retentissait, elle le fit. Forcément quand Jb, poussa un cri très aigu au moment où elle apparut dans son couloir.
“Attends tu crieras après …”
Elle ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit qu’elle lui attrapa le poignet pour l’emmener s’asseoir sur l’une de ses chaises hors de prix.
“Bon on est dans la merde … dans la grosse merde …”
Il était rare, voir vraiment très rare que Marceline soit nerveuse. La dernière fois qu’elle l’avait été … remonté au mois d’Octobre, quand elle avait été emporté de force avec Viktor dans le monde des jouets et que des affrosités les avaient séparés avec perte et fracas. Et bien là c’était la même chose. D’ailleurs, elle se mit à vaciller, se raccrochant à la première chose qui lui passait sous la main, c’était à dire JB, qui s’était levé.
“Wow … wow. .. c’est pire que ce que je craignais.”
Il l’aida à se mettre sur une chaise et Marcy se laissa aller quelques minutes contre le mobilier froid avant de se redresser tant bien que mal.
“J’ai eu tort … j’aurais dû croire Viktor … et à cause de moi …”
S’il était rare que Marceline soit angoissée, il était d’autant plus rare qu’elle se mette à pleurer, à chaudes larmes. Toute la pression qu’elle avait accumulé ces derniers jours se déversaient devant JB. Pourquoi était elle venu le voir ? Elle aurait pu se retourner plutôt vers Livio, ou même Aguistin, mais non, c’était JB qu’elle avait choisi. Malgré le fait qu’elle était jalouse. Oh oui elle était ! Elle s’en était aperçu peu de temps après que Viktor lui annonce officiellement qu’ils étaient en couple. Elle s’en doutait à vrai dire, et elle était d’une certaine manière, contente pour lui, mais son passif faisait qu’elle lui en voulait. JB n’était pas comme son ex petit copain. Il ne chercherait pas à le tuer s’il viendrait à partir. Il l’aimait sincèrement et elle avait ragé. Parce qu’elle était seule. Alors qu’elle était mille fois plus sociable que Viktor. Qu’elle était une reine ! Qu’elle voulait aussi qu’on la chérisse … mais là, il y avait plus grave. Beaucoup plus grave que sa propre personne. Elle était morte il y a des années de ça, et la naissance de Viktor l’avait sauvé. Aujourd’hui, elle devait faire la même chose.
“Il est en danger.”
Elle tendit le premier bout de papier qu’il avait reçu avant d’en sortir un plus grand.
“Il a reçu ça le mois dernier et il s’est direct focus dessus. Moi je pensais que ce n’était qu’une blague, un truc de mauvais goût ou même un truc d’un patient ayant été relâché dans la nature trop tôt mais visiblement c’est vrai … Je vais pas t’apprendre que ça fait genre trois/quatres jours qu’il donne plus de signes de vie. Alors ouais connaissant Viktor c’est normal, parfois il répond pas au téléphone ni rien mais là c’est plus … plus profond. Je l’ai ressenti. Il est en danger. Je suis allée dans son appart’ et c’était le gros bordel … quelqu’un est venu … et pas pour lui faire des papouilles si tu vois ce que je veux dire.”
Elle sortit de sa sacoche d’autres feuillets, tachés, voir même brûlés pour certaines.
“En fait il en a reçu des dizaines d’autres … de lettres de menaces. Toujours sur le “on t’a pas oublié.” “On va venir te chercher” “T’as cru être parti une fois mais la liberté n’est qu’une illusion.”
Elle s’en voulait énormément … si elle l’avait cru … Viktor serait toujours parmis eux … et maintenant il était on ne sait où, peut être à des dizaines de kilomètres de là, dans une situation terrible.
“Tu sais c’est en rapport avec son passé… Genre les gens qui avaient les même faux souvenirs que lui …. et bah ils ont pris ça pour des vrais souvenirs. La secte du Paradis … elle existe toujours et elle a récupéré Viktor…. parce qu’il fait parti des sacrifices ou je sais pas trop le bordel du truc. Faut dire qu’à cette époque j’étais pas vraiment consciente de ce qui se passait. J'existais pas vraiment …”
Elle poussa un soupir à en feindre l’âme de n’importe qui. Elle se souvenait de quelques bribes mais sa vie avait vraiment commencé quand la magie était revenue, quand la malédiction s’était brisée, levant ainsi le sceau qui la retenait dans la conscience du jeune homme.
“Viktor avait fait des recherches vu que Queenie n’est pas dispo … et il avait trouvé un truc là. Je crois qu’il avait trouvé leur bunker … dans la forêt … et je te parie une cupcacke que cet abruti a dû se jeter dans la gueule du loup… Tu sais comment il est … ouiiii laissez moi en solo je peux gérer … ”
Oh oui … le connaissant il avait du vouloir régler l’affaire seul. Surtout avec ce qu’elle lui avait dit. C’était sa faute … elle lui avait dit qu’il était un vampire et qu’il pourrait tout régler … mais il était un bébé vampire ! Elle, elle avait 900 ans ! Elle en avait commis des meurtres, ayant tués tous les méchants vampires pour prendre le titre. Elle savait ce qui fallait faire mais Viktor… Certes il avait vécu d’autres choses mais … mais il était jeune, si jeune … et de toute façon elle savait que ça lui retomberait dessus. S’il viendrait à mourir … elle disparaîtrait aussi. Même s’il avait deux corps séparés, ils étaient toujours intimement liés.
“Faut qu’on fasse un truc JB ! On peut pas le laisser comme ça ! Aide moi ! Aide nous !”
DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS
Jean-Balthazar Trapp
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Liam Hemsworth
*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*
*bug...*
| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard
La journée avait été épuisante sur plusieurs points, il y avait des jours sans et des jours avec et celui-ci faisait partis des sans. Je poussais un soupir de soulagement en rentrant chez moi, ravi de me glisser sous la douche, délassant mes muscles sous l'eau chaude. Profitant de ce petit moment de quiétude, essayant de ne pas trop me formaliser de l'absence de nouvelles de Viktor. Il m'avait dit qu'il partait en mission et qu'il ne pourrait sans doute pas m'écrire ou m'appeler, je tentais donc de ne pas trop m'inquiéter de son silence. Il avait toujours été très discret sur ses missions et ses déplacements, je n'avais jamais osé poser de questions non plus. S'il ne disait rien, il y avait certainement une raison, il était sans doute tenu au secret et il aurait été malvenu d'insister ou de demander des détails. Je me contentais donc de ce qu'il me donnait.
L'eau coulait à flot lorsque la sonnette de l'interphone résonna dans l'appartement. De façon répété et sans interruption, je poussais un soupir et coupais l'eau avant d'attraper une serviette que j'enroulais autour de ma taille avant de me décider à aller voir de quoi il retournait. Je crus à une mauvaise blague quand la sonnette se tut soudainement alors que j'avançais dans le couloir de l'entrée, j'allais faire demi-tour quand la silhouette de Marceline popa juste devant moi. Un cri de surprise m'échappa alors que je plaçais mes mains en protection sur les bords de ma serviette. On ne savait jamais, qu'elle décide de tomber pile à ce moment là.
La jeune femme me donna l'ordre d'arrêter de crier et m'entraîna à sa suite dans mon salon, m'obligea à m'asseoir. Je ne comprenais absolument rien, qu'est-ce qu'elle faisait là ? Que me voulait-elle ? Pourquoi on était dans la grosse merde ? Qu'est-ce qui se passait exactement ? Je le fixais bouche bée avant de la voir vaciller devant moi, je me levais en un réflexe instinctif pour l'empêcher de tomber et je l'obligeais à s'asseoir sur une chaise. Mais c'était mal connaître Marcy qui était une vraie pile électrique. Je ne comprenais absolument rien à ce qu'elle me racontait. Je crus déceler qu'il s'agissait de Viktor mais... c'était bien tout. Elle avait fait une erreur, soit. Et ? Je fronçais les sourcils alors qu'elle se mettait à pleurer, enroulant mes bras autour de ses épaules et la plaquant contre mon torse encore humide.
"Chuuuuuut, calme toi. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi as-tu eu tort ? Qu'est-ce que Viktor t'a dit ?"
Je caressais doucement ses cheveux pour tenter de la réconforter et de la rassurer. Je ne l'avais jamais vu dans cet état et c'était inquiétant, je devais bien l'admettre. Je me figeais quand elle lâcha après s'être reprise qu'il était en danger. Comment ça il était en danger ? Je la relâchais et m'écartais d'elle pour la fixer. Elle devait être plus précise, je pris mécaniquement les morceaux de papier qu'elle me tendit et les parcourais rapidement. Je fronçais les sourcils, il s'agissait de menaces sur la plupart d'entre eux. Un frisson glacé me traversa la colonne vertébrale, cette mission, se pourrait-il que... ? Ma mâchoire se serra alors que Marceline entreprenait de m'expliquer un peu plus en détail de quoi il retournait.
Une pointe de jalousie m'envahit, il avait parlé de ses doutes, de ses angoisses à la vampire mais à moi ? Rien du tout. J'étais encore le dernier mis au courant. Et pourtant... nous étions un couple non ? Ou alors cela n'avait aucun sens pour lui ? Juste un mot pour décrire nos ébats sexuels et nos moments un peu romantiques ensemble. Il ne me parlait pas pour autant, ne partageait pas ses peurs avec moi, ne se confiait pas à moi. Je me sentais idiot et ignorant alors que la jeune femme parlait à toute vitesse. J'aurais eu envie de la mettre dehors avec ses papiers et lui dire de se débrouiller toute seule pour aller le sauver puisqu'il ne parlait qu'à elle. Si seulement, je n'avais pas eu cette peur insidieuse qu'il ne lui arrive quelque chose de très grave. Parce que je l'aimais, parce que j'avais besoin d'être certain qu'il allait bien. Et l'inquiétude de Marcy était beaucoup trop sincère et profonde pour que je ne fasse ma mauvaise tête.
"Il m'a vaguement parlé de son passé oui."
Le même soir où il m'avait parlé de Marceline. Parce que Queenie nous avait expliqué, parce qu'ils avaient été séparés et ne pouvaient pas vivre trop loin l'un de l'autre trop longtemps. Il ne m'en aurait jamais parlé autrement. J'avais pu profiter de l'un de ses moments de faiblesse pour qu'il me parle, ce silence me pesait vraiment mais je ne disais rien. Parce que je ne disais pas tout non plus, parce que nous avions tous les deux nos propres secrets.
"Et pour son silence, il m'a dit qu'il partait en mission alors... j'imagine qu'entre temps, il a pu être enlevé..."
Je poussais un soupir avant de laisser la jeune femme continuer ses explications. Je hochais la tête, je savais pertinemment comment il était, bien sûr qu'il n'aurait demandé de l'aide à personne. Ça lui aurait écorché les canines. Je hochais la tête à le demande d'aide de Marceline.
"Je vais m'habiller et... on va réfléchir à un plan d'action. J'ai des sodas dans le frigo. Tu peux te servir."
Je lui accordais un léger sourire avant de disparaître dans ma chambre pour enfiler une tenue pratique et ergonomique. Je pris un sac à dos et y enfonçais quelques vêtements chauds et plus estivaux. Je l'enfilais autour de mes épaules avant de rejoindre le salon et Marcy.
"Tu sais où il se trouve ce bunker ? On attaque frontalement ? Tu as un plan ? Ce serait peut-être plus prudent de se faire passer pour des adeptes pour le trouver plus facilement ?"
Je ne savais pas exactement comment agir, je n'avais jamais ça auparavant, je n'étais pas un homme d'action. Tout ce que je connaissais de l'espionnage c'était ce que j'en avais vu dans les films.
"Il faisait comment Viktor ? Quand t'étais dans son corps, tu as dû voir comment il faisait non ? "
Je me mordillais l'intérieur de la lèvre dans l'attente de ses réponses et de son plan d'action, de ses idées.
Ted et Marcy Mazzini
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Finn Cole & Kat Dennings
- Non mais tu ne te rends pas compte du risque que je t'ai fais encourir ... tu aurais pu mourir ! J'aurais pu ... j'aurais pu te vider de ton sang !
- C'est pas le cas ! Tu vois je suis en pleine forme ! Et puis tu t'es rattrapé sur autre chose niveau videment !
- Ce mot n'existe pas JB ... mais c'est bon j'ai compris le message ...
☾
Bah quoi Rémi ? Tu penses quand même pas que je suis une Sainte ? Même les nonnes se masturbent !
| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack & Adventure Time | Dans le monde des contes, je suis : : La peluche Vampire & La Reine des Vampires
Marceline cogna sa tête contre la table. Elle n’était qu’une idiote. Ces derniers temps, elle avait tellement été jalouse au final de la relation que Viktor pouvait avoir avec JB qu’elle s’était désintéressée de lui. En plus elle savait combien son colocataire en quelque sorte pouvait être parano. C’était elle qui lui avait dit que tout irait bien mais c’était faux. 900 ans et quelques de vie et elle n’apprenait pas de ses erreurs. Elle était pathétique et le regard que lui lançait JB était mérité. Bon il ne savait pas qu’au final elle s’était un peu éloigné de Viktor. Autant que leur propre malédiction pouvait leur laisser de l’espace. Elle en avait tellement rêvé de cette liberté qu’elle voulait en profiter à fond ! Elle avait fait pendant quelques jours comme s’il n’existait plus, jusqu’à ce qu’il reçoive cette fameuse lettre. Et là encore, elle l’avait prit par dessus la jambe. Résultat il était introuvable. Mais après tout, ce n’était pas entièrement sa faute, si Viktor avait plus parlé, même à JB, on en serait pas là.
“Il est con.”
Clairement, y avait pas d’autres mots. Partir en mission suicide, tout seul. Ouais elle l’avait encouragé, d’accord, en lui disant qu’il était un vampire et qu’il pourrait mettre au tapis ses adversaires mais quand même ! Elle le pensait plus intelligent que ça ! Il fallait croire que le fait de boire plus de sang que d’ordinaire lui avait fait perdre la raison et les quelques neurones qui se battaient en duel.
“D’accord. Merci.”
Elle regarda JB se lever pour aller dans sa salle de bain. Poussant un soupir, elle se dirigea alors dans sa grande cuisine moderne. Franchement y en a qui se faisait pas chier. Mais pourquoi se priverait il ? Il avait raison de profiter de son argent ! Ce n’est pas parce qu’elle, ne gagnait pas des milles et de cents qu’elle se devait de râler de ceux qui pouvaient en avoir plus. Elle prit une canette rouge de coca cola. Elle n’en raffolait pas spécialement, le goût était bien trop chimique. Néanmoins le rouge magnifique qu’il y avait sur le métal avait meilleur goût. Ce n’était pas le goût d’une fraise, ou d’un gilet en laine mais c’était quand même pas mal, et elle n’allait pas faire la difficile. Posant ses dents sur le métal, elle aspira ainsi la couleur, la canette devenant toute grise, reprenant son aspect originel. Maintenant qu’elle était un peu plus calme, elle devait réfléchir à un plan d’action … mais elle n’en avait pas l’habitude ! Dans son monde, c’était Jake et Finn qui faisaient ça, qui parlaient de plans d’actions. Elle, elle se contentait de suivre le destin, de faire comme son instinct lui disait de faire. Elle devait aller là ? Elle allait là et elle tapait. Mais là ? Maintenant ? Est ce qu’ils pourraient faire pareil ? De toute façon ils n’avaient pas le choix. Prévenir la police serait dangereux. Elle se souvenait, dans les films d’actions qu’elle avait regardé, que le méchant disait toujours que si les flics étaient prévenus, il tuerait l’otage. En aucun cas elle avait envie que Viktor ne meurt ! Alors ils n’avaient pas le choix que d’y aller tous les deux. Elle avait envoyé un message à Queenie mais cette dernière ne lui avait pas répondu. Sans doute était elle occupée ailleurs dans des sombres affaires. Mais là aussi c’était important ! Elle regarda JB passer devant elle, avec un énorme sac à dos. Ce n’était pas plus mal, ils ne savaient pas dans quoi ils s’embarquaient.
“Faut fouiller dans les affaires de Viktor … je suis sûr qu’il a du le trouver… Je crois qu’il avait mentionné la forêt de Storybrook … ça serait pas étonnant … il se passe des trucs tellement chelou là bas …”
Et c’était vrai … il y avait des tonnes d’abris, de cachettes, à croire que cette forêt était totalement magique. Quand on y rentrait on se sentait étouffé, et elle avait l’impression qu’elle était un véritable labyrinthe. Elle en avait entendu des histoires sur cette forêt.
“Non j’ai pas de plans … mais le tien est pas mal … Si je me souviens bien c’est une secte qui croit en la réincarnation dans un astre de l’univers je sais plus trop quoi. Des vrais tarés. Faudrait qu’on retrouve le nom, qu’on fasse des recherches sur internet pour qu’on se choppe les bases et ouais on se fait passer pour des fidèles. Ton idée est vraiment bien.”
Il avait raison ! Le meilleur moyen d’arriver jusqu’à Viktor c’était de s’infiltrer. Il fallait vraiment qu’ils récupèrent plus d’informations. Après tout, elle n’avait fouillé qu’à la hâte son appartement. Peut être qu’il cachait autre chose dans son ordinateur, ou même dans un coffre.
“Viens on va dans son appartement ! Peut être que tu trouveras toi aussi d’autres choses sur lequel je suis passée à côté ! Et j’ai pas regardé son ordi non plus.”
Marceline fixa quelques instants JB avant de lui tendre la main. Ils n’avaient plus de temps à perdre, alors ils se téléportèrent directement dans l’appartement de Viktor. Ce dernier était en désordre, pareil que quand elle l’avait laissé. Elle regarda JB poser son sac sur le canapé et commença à fouiller à nouveau. Dès qu’elle voyait l’écriture de Viktor, elle prenait, commençant à rassembler des informations, les mettant sur la table. Le moindre petit indice pourrait leur servir.
“Tiens regarde …”
En fouillant sous le lit de Viktor, elle avait sentit quelque chose de dur. Ce coquin avait caché à l’intérieur du matelas un gros classeur. Pas besoin de l’ordinateur vu tout ce qu’il avait mis là. Des coupures de presses, des articles scientifiques sur le sujet des sectes. Une véritable encyclopédie.
“Les Portes du Paradis …. je me souviens maintenant.”
Plus elle tournait les pages et plus elle avait des souvenirs. Certes, ils étaient faux, crées de toutes pièces par la malédiction, mais il fallait croire, que dans le monde réel, une secte de ce même acabit existait.
“En gros, les parents de Viktor étaient des gros pontes, adepte de cette secte et du coup, bah ils ont donné dès sa naissance à la secte. Les chambres étaient toutes blanches, comme un peu dans les hôpitaux, et c’était assez … horrible.”
Elle frissonna rien qu’en pensant à ce qu’il avait subi. Tournant les pages du classeur, elle tomba sur une sorte de schéma qu’avait fait Viktor, une pyramide avec des notes gribouillés qu’elle lu à haute voix.
“ Le seul but de cette secte c’est de rejoindre un point particulier dans l’espace qui mènerait soit disant à une nouvelle vie, éternelle et pure, où tous les pếchés commis ici, dans ce bas monde seraient absout…. Conneries si tu veux mon avis ... Mais avant, pour que l’âme puisse passer la porte, elle doit avoir un niveau spécifique, validé par le grand prêtre. Chaque niveau s’obtient en faisant un sacrifice toujours plus fort avant d’attendre le pire, sacrifier sa propre âme pour que cette dernière puisse rentrer dans le vaisseau qui amènera à la porte dudiment cité.”
Marceline resta quelques minutes silencieuses avant de pousser un grand soupir.
“Non mais y a de plus en plus de crétins c’est pas possible …”
Viktor avait continué d’écrire, par petits bouts, tout autour du graphique.
“Les enfants constituent l’un des derniers niveaux de sacrifices. Ils sont d’abord torturés pour passer les premiers niveaux, permettant aux nouveaux membres de s’intégrer et ils sont ensuites tués dans une longue cérémonie après des mois ou des années de tortures. Heureusement pour eux, ils ont un peu de chance dans leurs malheurs car les tortures ne sont pas sexuelles, il ne faut pas non plus souillé l’âme qui ne pourrait plus passer la porte… C’est exactement comme dans les souvenirs sauf que c’est vrai.”
Un peu plus loin, il avait écrit.
“La malédiction n’a en vérité que pioché dans la vie réelle des informations. Elle s’est basée sur quelque chose. Après des années de recherches, j’ai bel et bien mis la main sur la Porte du Paradis. Tout est vrai. C’est le même fonctionnement, le même délire tout. Néanmoins, après avoir observé dans l’ombre leurs agissements de ces derniers mois, je suis persuadé que l’un des grands prêtres est un Storybrookien. Il se fait nommer Isys Latoya. Je veux bien qu’il y ait des coïncidences, la magie des souvenirs qui se basent sur le monde réel comme je l’ai écris plus haut. Mais il y a des informations qui sont top secrètes et que Latoya connaît…. Et il me connaît. C’est lui, l’auteur de tous ces messages….”
Marceline se tourna vers JB, soufflée.
“Ok c’est vraiment … trop chelou …”
Elle reprit sa lecture.
“Mon hypothèse est que par un cruel hasard, Latoya a eut des souvenirs communs avec moi et Marceline. Quand la frontière c’est ouverte en 2015, il en a profité pour partir de la ville et se rendre au Texas, là où les sectes pullulent. Il a du chercher la secte ressemblant à la nôtre et il s’y est mit dedans. Je ne connais pas encore ses motivations et je compte bien les découvrir.”
En tournant encore une page, il y avait la photo d’un homme prit à la dérobé. C’était mal cadré, la photo était un peu flou et Marceline du plisser les yeux pour voir avant de tendre le classeur à Jb.
“Honnêtement je vois pas … enfin je le connais de vue mais j’arrive pas à mettre un nom dessus … comme si je savais mais que mon cerveau ne voulait pas …”
Réfléchissant du mieux qu’elle pouvait, elle s’allongea au sol, laissant tomber ses bras sur le coté.
“Peut être que si ce gars est bien d’ici … c’est une créature ou autre qui utilise de la magie … pour ça que j’arrive pas à m’en souvenir … et qu’il sait que Viktor sait … Tiens regarde plus loin s’il a pas dit où c’était dans la forêt ?”
DESIGN ϟ VOCIVUS // AVATAR (C) VOCIVUS
Jean-Balthazar Trapp
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Liam Hemsworth
*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*
*bug...*
| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard
La peur me rongeait de l'intérieur, je n’arrivais pas à penser convenablement. Viktor était en danger, c'était tout ce que mon cerveau était capable de répéter en boucle, comme si cette information avait créé une erreur système. Pourtant ce n'était pas le moment, il fallait que je me concentre, j'essayais de comprendre ce que Marceline racontait à propos de la secte et je saisis sa main quand elle me la tendit, m'accrochant à elle avec désespoir, la laissant nous téléporter jusqu'à l'appartement de Viktor. C'était pire que ce que je pensais, il régnait un désordre que je n'avais jamais vu, même pas après une nuit torride et dévastatrice. Je songeais pendant une infinie seconde au fait que la veille de son départ avait peut-être été la dernière fois où nous… Je secouais la tête et ravalais les larmes qui menaçaient de couler. Je devais rester optimiste. Il n'était pas mort. Je refusais cette information. Nous allions le retrouver et je pourrais lui dire à quel point il comptait pour moi. Il était ce que j'avais de plus précieux, la personne qui comptait le plus pour moi et je refusais de le perdre. Pas sans me battre.
Je commençais à fouiller dans ses affaires, les mains tremblantes d’angoisse à la recherche d'un indice, de n'importe quoi qui pourrait nous aider à savoir où il avait été. Je m’approchais de Marcy quand elle m'interpella, elle avait trouvé un gros classeur remplit de données dans le matelas. Je le fixais en me disant qu'il était quand même bien gros pour que je ne l'aie jamais senti auparavant. Est-ce que mon compagnon le déplaçait à chaque fois que je venais ? Je me penchais pour lire par-dessus l'épaule de la jeune femme grimaçant alors qu’elle lisait les horreurs écrites. Tout ceci n'était certainement que des souvenirs inventés dans l'esprit de Viktor mais c'était tout même ignoble. Imaginer que ces tarés avaient repris la secte pour le faire en vrai et pas seulement dans des souvenirs truqués me révoltait. J'observais l'homme sur la photo en secouant la tête.
"Je ne l'ai jamais vu."
Ou alors je l'avais déjà croisé, mais je ne m'en souvenais pas. Ce n'était pas le genre de visage qu'on oubliait pourtant. Je continuais donc ma lecture pour déceler une information sur la localisation du lieu que nous cherchions. Je commençais à perdre un peu espoir quand quelque chose me mit la puce à l'oreille.
"Marcy ! Je crois que je tiens quelque chose."
Je lui montrais ce que j’avais trouvé avec une angoisse encore plus grande.
"Ça parle d’une mine. Je crois qu’il y a une vieille mine abandonnée dans la forêt. Tu crois que ça pourrait être là ?"
Je me mordillais la lèvre inférieure dans l’attente de sa réponse, par chance, je savais exactement où se trouvait cette mine. Mon père en parlait souvent et si une secte devait installer ses quartiers quelque part dans la forêt, l’endroit semblait tout indiqué.
"Je sais où ça se trouve, je peux nous y emmener."
Je marquais un moment d’hésitation.
"Est-ce qu’on ferait pas mieux d’appeler du renfort ? Je peux appeler River ou Queenie ou Gabrielle ou Aguistin ? Tu ne crois pas que juste nous deux c’est un peu léger ? Surtout s’ils ont réussi à avoir Viktor. Je… je ne suis pas un grand combattant tu sais…"
Et je souhaitais réellement que cette expédition soit une réussite. Et je doutais sincèrement d’être la personne la plus compétente pour ça. J’inspirais profondément et attrapais mon sac à dos.
"Toutefois, si tu estimes que nous deux, on peut s’en sortir alors… allons-y."
Mon regard se fit déterminé et je tendis ma main à la jeune femme pour qu’elle la prenne. Je nous téléportais sans un mot de plus un peu à l’écart de la mine pour que nous puissions l’observer de loin avant de nous décider à y entrer. Une vieille bâtisse avait été construite à côté et elle semblait occupée au vu du mouvement que je pouvais percevoir à travers les vitres. Je me cachais un peu mieux derrière un arbre et me tournais vers Marceline.
"Ah ton avis, il est dans la mine ou dans la maison ?"
Je sentais la panique envahir tout mon être et je m’obligeais à me calmer. Il fallait que je me reprenne, il en allait de la vie de Viktor. Pour une fois que c’était moi qui venais à sa rescousse et pas l’inverse. Moi qui attendais qu’il reconnaisse ma valeur, il était temps de faire mes preuves. Et pour autant, je n’avais jamais été aussi stressé de toute ma vie.
Ted et Marcy Mazzini
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Finn Cole & Kat Dennings
- Non mais tu ne te rends pas compte du risque que je t'ai fais encourir ... tu aurais pu mourir ! J'aurais pu ... j'aurais pu te vider de ton sang !
- C'est pas le cas ! Tu vois je suis en pleine forme ! Et puis tu t'es rattrapé sur autre chose niveau videment !
- Ce mot n'existe pas JB ... mais c'est bon j'ai compris le message ...
☾
Bah quoi Rémi ? Tu penses quand même pas que je suis une Sainte ? Même les nonnes se masturbent !
| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack & Adventure Time | Dans le monde des contes, je suis : : La peluche Vampire & La Reine des Vampires
ϟ “Ouais … c’est pas mal ça comme endroit … c’est profond et vaste … ils peuvent se disperser comme des rats si jamais quelqu’un vient.”
Marceline regardait JB avec attention. Lui aussi avait trouvé des informations, et des informations capitales. L’endroit où ces fous avaient sans doute élu domicile. Elle n’y avait jamais mis les pieds. En vérité, elle n’allait jamais dans la forêt de Storybrook. Déja qu’en ville, ils risquaient de leurs vies à chaque moment, elle n’était pas folle non plus. Elle connaissait ce genre d’endroit. Avant, sur la terre des Ooo, elle avait passé des siècles à errer dans les forêts dangereuses. Elle en avait terrassé des monstres, des ignominies créés à cause de la guerre des champignons. Elle savait. Alors forcément, quand ici elle avait pu avoir une vie tranquille, tout aussi tranquille que sa situation lui permettait, elle n’avait pas voulu y aller. C’était fini ce genre de chose. La chasse aux monstres. Elle avait arrêté et ne comptait pas continuer. Or là … elle devait bien s’y résoudre. Se tournant vers Jb, elle poussa un soupir.
“Et bien .. Queenie est à l’autre bout du monde et très certainement dans une position aussi délicate que la nôtre. Quand aux autres …”
Marcy baissa la tête. Jb avait raison, de l’aide serait la bienvenue. Elle ne savait pas vraiment à qui, ils avaient affaire dans un sens … mais elle connaissait Viktor et son envie de tout faire tout seul. Après tout, Livio l’avait conçu comme ça. Pour être tout seul dans le monde dangereux et lui ramener des informations. Elle le voyait déja d’ici, le discours moralisateur qu’il serait capable de leur tenir une fois la mission achevé. Puis de toute façon, elle n’eut pas vraiment le temps de répondre car JB lui tendit la main, pour les téléporter à l’endroit voulu. Ils en avaient vu des pires, ils pourraient tout à fait s’en sortir ! Elle en était persuadée, dans ce même excès de confiance qu’elle avait eu, des années auparavant avec le seigneur des portes. Comme prévu, l’endroit était glauque et elle pouvait y ressentir une aura malfaisante qui faisait froid dans le dos. JB lui montra d’un signe de tête une vieille maison, tout droit sortie d’un film d’horreur. Alors en plus d’être cons, ils n’étaient pas doués en décoration. Rien pour rattraper. Tournant la tête à l’opposé, elle aperçut à travers les feuillages l’entrée de la mine.
“Je ne sais pas … mais si tu veux mon avis, la maison c’est bien trop voyant … C’est pour faire style. Il se passe beaucoup de choses en forêt, mais si jamais la police fait une descente, chose qui n’arrivera pas ils sont bien trop occupés ailleurs, ils peuvent toujours faire bonne figure.”
S’accrochant aux branches, elle fut prit d’un immense vertige. Ce n’était pas bon signe … pas bon du tout. Encore une fois, JB l’a rattrapa et elle poussa un gros soupir. Elle essayait de ne pas penser au pire … se disant que c’était juste parce qu’ils étaient séparés et pas pour d’autres raisons, même si son raisonnement ne tenait pas la route vu qu’elle sentait qu’il était dans les parages. Cette fois c’est elle qui les téléporta à l’intérieur de la mine. Ils attendirent quelques minutes, le temps que leurs yeux s’habituent à l’obscurité. Pour le moment, tout était silencieux. Se tenant par la main, ils commencèrent à avancer, Jb ayant sorti une lampe torche de son sac.
“Je sens l’odeur du sang.”
Malgré tout, Marceline était quand même un vampire. Ce n’était pas parce qu’elle ne buvait pas de sang en ayant trouvé un subterfuge qu’elle ne pouvait pas le reconnaître. Elle eut un frisson incontrôlable et plus ils s’enfonçaient, plus elle avait peur de trouver un spectacle horrible. Ils ne savaient pas vraiment combien de temps ils avaient marchés mais ils entendaient une sorte de brouhaha. Comme un grondement profond, qui venait de la terre. Continuant d’avancer, Marcy mit son bras devant pour empêcher JB de faire un pas de plus quand la lumière se fit plus vive.
“Regarde …”
Elle pointa du doigt les grandes ombres qui se reflétaient sur la pierre. Le couloir s’arrêtait pour déboucher sur une immense salle souterraine. Le bruit venait de là. C’était comme une sorte de prière que les adeptes chantaient en permanence.
“Y a une porte de l’autre coté … faut qu’on y accède !”
Visiblement pour le moment Viktor n’était pas là et comme elle le pensait, la mine renfermait de nombreuses galeries. Il pouvait être n’importe où … or de ce qu’elle voyait, le seul autre accès qu’il y avait c’était cette porte.
“Tu peux nous téléporter ?”
Elle ne se sentait pas capable de le faire. Déja l’avoir fait de l’extérieur jusque dans la mine avait été difficile, mais maintenant, c’était pire. La sensation était étrange … comme si on lui drainait toute son énergie. Jb accepta et quelques secondes après, ils étaient de l’autre coté de la porte. Porte qui cachait une sorte de long couloir tout en pierre, éclairé par des bougies. Les deux se regardèrent, pas vraiment rassuré, et ils décidèrent d’avancer. De toute façon, il n’y avait que ça à faire. Ils n’entendaient plus les chants et un silence de mort pris place. C’était angoissant. Même pour eux. Puis au final, après avoir zigzagué à travers les différents couloirs, pire qu’un labyrinthe cet endroit, ils se retrouvèrent devant une grande porte en métal.
“Y a un truc bizarre …”
Marcelin avait posé la main sur la porte. Viktor était derrière, elle le sentait mais elle n’arrivait pas à communiquer avec lui. Techniquement, elle aurait dû. Même séparé, quand ils étaient à proximité l’un de l’autre, ils avaient cette possibilité de télépathie. JB comprit et n’attendit pas une minute pour refaire ce qu’il avait fait. Fermant rapidement les yeux, elle les ouvrit immédiatement quand elle entendit le cri étouffé de JB. Face à eux, se trouvait Viktor, qui .. dormait ? Où était il inconscient… dans une cage, enfermé tel un animal. Il portait une blouse verte comme les patients d'hôpitaux et Marceline n’avait pas besoin de rentrer dans son esprit pour savoir ce qu’il avait dû subir.
Il commença à papillonner des yeux quand il entendit des bruits qui n’étaient pas ceux habituels. Il était comme groggy, la drogue ayant fait effet sur lui. Grognant face à la luminosité qui avait grandi dans la pièce, il avait l’impression de rêver. Il entendait la voix de Jean Balthazar. Il savait que ce n’était pas possible. Il était en sécurité lui, loin de tout ce merdier sans nom. Il rêvait. Il hallucinait. C’était tout, et un petit sourire se dessina sur ses fines lèvres. Néanmoins, quand il entendit un bruit de métal sur les barreaux de sa cage, il consentit à ouvrir totalement les yeux. Normalement c’était le bruit de la clé qu’il entendait. Pas celui là. Il n’arrivait pas totalement à y croire, pensant que c’était toujours une hallucination, mais son frisson quand les doigts de JB passèrent à travers la cage était bien réelle. Il était là. Avec Marceline aussi, qui furetait dans tous les coins de la pièce.
“Qu’est ce que … Non ...Va t’en ...Je … suis désolé.”
La seule chose à laquelle il pensait était la survie de JB. Il savait que son propre temps était compté et il avait pourtant tout fait pour mettre son compagnon en sécurité. Qu’est ce qu’il faisait ici ? Ça ne devait pas se passer quoi ça … Malgré tout, ses doigts osseux touchèrent ceux de JB pendant que Marceline avait trouvé une sorte de fil de fer pour déverrouiller la cage. Ils ne comprenaient pas mais pouvait il leur en vouloir ? Dès que la porte s’ouvrit, il sentit JB foncer sur lui alors qu’il se redressait difficilement. Le sentir était si agréable qu’il enfouit sa tête dans son cou, respirant son odeur. Il le sentit passer ses bras sous sa taille pour l’aider à tenir debout tandis que Marcy regardait fébrilement de chaque coté.
“Pourquoi est ce qu’on ne peut pas communiquer ensemble .”
Il leva son poignet. Il avait des sortes de gros bracelets gris anthracite sans serrure, qui épousait totalement sa forme.
“Ce sont des bracelets anti-magie. Je les porte... depuis quinze jours … et ça me tue à petit feu … On me les enlève que pour les rituels … ce qui me permet de reprendre quelques forces … mais pas assez …”
Il préférait rester évasif sur ce qu’il avait subi. C’était déja assez difficile comme ça pour pas qu’il n’en rajoute une couche supplémentaire. JB et Marceline essayaient de lui enlever les bracelets mais rien n’y faisait.
“On trouvera un moyen dehors ! Le maire ou la police pourra certainement faire quelque chose !”
Viktor n’était pas vraiment en état de répliquer autre chose, et il lui fit seulement un petit sourire, préférant plutôt se coller à JB. Cette fois, ils purent ouvrir la porte, qui était fermée de l’intérieur. L’exfiltration pouvait commencer. Viktor essayait de faire de son mieux mais la fatigue et les douleurs qu’il avait ralentissait considérablement la course. Surtout qu’ils ne pouvaient même pas se téléporter. Il avait jeté un petit coup d’oeil à la jeune femme et avait bien vu qu’elle aussi était atteinte du traitement qu’on lui avait fait subir. Ils se retrouvèrent alors au même endroit. Les chanteurs étaient toujours présents, obnubilés et totalement en transe. Heureusement car ils n’entendirent pas le cri de surprise que les trois poussèrent en sentant une présence dans leurs dos. Lentement, ils se retournèrent et déglutir, pour faire face à un Aguistin, aussi pâle que la Mort qu’il représentait. Ces cernes pouvaient faire concurrence à celle de Viktor, et ses yeux rougis trahissaient les pleurs qui avaient du passer par là.
“Mes amis …”
Même sa voix était emplaint de sanglots qu’il retenait. Viktor savait. Il avait toujours su. Au moment même où le grand prêtre avait mit la main sur lui en premier et non l’inverse, il savait qu’il était condamné et que par la même occasion, il avait condamné Marceline.
“Je ne voulais pas y croire…. Après tout, nous sommes des habitants d’Halloween Town … quoi que l’on dise … nous sommes des créatures de la nuit qui avont fait régner la terreur dans un équilibre pendant des millénaires … mais …” “Mais il faut croire qu’il y a toujours plus terrible que soit.”
Viktor s’était un peu redressé, serrant fermement la main de JB dans la sienne.
“Vous savez pourquoi je suis là …” “Non ! Viktor ne peut pas mourir !”
Ce dernier eut un petit sourire en voyant Marceline s’avancer vers Aguistin qui ne bougeait pas, droit comme un i. Par contre, il fronça les sourcils quand il secoua la tête.
“Si ça n’avait été que pour lui, je serais venu il y a bien longtemps …Malheureusement je suis là pour vous trois …”
Non … Non … Ce n’était pas possible ! JB ne pouvait pas mourir ! Il avait écarquillé grands les yeux alors qu’il sentait la pression sur sa main. Non … Il ne devait pas mourir à cause de lui. Tout ce qu’il avait fait … c’était essayé de le protéger. Toutes ses années … il avait veillé sur lui et … Viktor déglutit. Il savait qu’Aguistin ne venait pas pour rien, encore plus. Ils étaient proches, tous très proches et il se doutait bien oh combien ça devait être pénible pour le corbeau de faire ce genre de chose.
“Mais pas seulement …”
Il remarqua une sorte d’éclair rouge dans les yeux d’Aguistin.
“Tout le monde à une heure. C’est comme ça. Madame la Mort en a décidé ainsi. Normalement nous l’avons déja vécu, notre dernière heure, et Halloween Town était notre refuge. Pour nous. Ici les cartes ont été rebattu et une part d’humanité nous est revenue. Cela veut dire que si l’on peut donner de l’humanité aux monstres, l’on peut aussi donner de la monstruosité aux humains.”
Et Viktor ne pouvait pas le contredire. Il en avait vu des choses dans sa courte vie, mais les humains étaient bien les créatures les plus malléables qu’il avait connu;
“Sauf que non. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Vous ne serez pas les seuls à mourir. Toutes les personnes présentes ici va entamer son dernier voyage et je m'emploierai aussi à traquer toutes celles qui sont liés à cette organisation. De près comme de loin.”
Un vent froid passa dans le couloir. Viktor connaissait Aguistin. Il savait qu’il le ferait et de la manière la plus cruelle qu’il soit. Est ce que cela l’apaisait ? Absolument pas. Son esprit était focalisé sur JB. Il allait mourir par sa faute. Il sursauta quand il sentit Aguistin l'enserrer dans ses bras, ne l’ayant même pas vu arriver.
“Je suis persuadé qu’on se reverra un jour. N’ayez pas de crainte. Madame la Mort vous connait. Elle sera très gentille avec vous.”
Il voyait qu’Aguistin usait de son pouvoir d’apaisement pour les calmer mais cela ne marchait pas sur lui, à cause des bracelets. Savoir que l’on va mourir est une chose difficile. Mais savoir que les gens que l’on aime vont disparaître à jamais est insupportable. À cause de vous encore plus. Aguistin parti aussi rapidement qu’il était arrivé, les laissant seuls avec cette nouvelle. La seule chose qui calmait Viktor est qu’ils avait que le pouvoir d’Aguistin avait marché sur JB et Marceline, qui étaient d’un calme olympien.
“Tu peux nous laisser deux minutes s’il te plait ?”
Marceline hocha la tête, allant se poster à l’entrée du couloir, regardant la secte prier un dieu factice, tandis que Viktor se mettait face à lui, tenant ses deux mains dans les siennes.
“Je suis tellement désolé…. par ma faute, tu vas mourir alors que j’ai essayé d’empêcher ça tout au long de ses années. Je t’aime Jean Balthazar. Depuis toujours. Je pensais que maintenant que j’avais accepté que tu ne cours aucun danger avec moi nous allions pouvoir être heureux. J’avais pensé à tellement de chose pour l’avenir. Emménager ensemble. Rester ensemble pour les prochaines siècles. Qui sait ? Adopter ? Mais finalement, par ma faute, uniquement la mienne, je t’ai privé de tout ce que je pensais faire. Je savais que tu aurais été mieux avec quelqu’un d’autre. Pourtant, je t’assure, je n’ai toujours voulu uniquement que ton bonheur.”
Il se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser doucement. Il pouvait sentir les larmes de JB couler et cela fendit un peu plus son coeur. Il aurait tout donné pour que ce moment n’arrive pas. Il était prêt à se sacrifier pour que JB vive mais le destin en avait décidé autrement. Il l’écouta aussi parler, ses doigts enlacés dans les siens.
“Euh les gars …”
Se retournant, ils virent Marceline aux prises d’un homme beaucoup plus grand qu’elle. Elle avait beau se débattre comme un beau lion, l’homme l’a maintenait fermement. Il leur fit un signe de tête pour sortir du couloir et aller dans la fameuse grande pièce. Les gens qui chantaient avaient arrêtés, restant figés comme des statuts, et au milieu, le fameux Latoya qui les regardait avec un sourire mauvais, qui s’agrandit au moment ou Viktor cria quand un homme avait attrapé JB sans que ce dernier ne puisse s’échapper, lui ayant mis le premier bracelet anti magie. Donc c’est comme ça qu’ils allaient finir ? En sacrifice pour une bande d’idiots ? Non ! Il se battrait jusqu’à la dernière seconde.
“Comme c’est touchant ! Des nouvelles recrues ! Tu nous les présente Viktor ?”
Pour seul réponse, il lui cracha dessus et l’homme qui le tenait lui asséna un coup à la tête qui lui fit perdre connaissance pendant quelques instants. Il entendait Latoya parler, de sa religion, du pourquoi du comment, de ces conneries pures et dures. Puis du fait qu’il avait subtilisé il y a quelques années ces bracelets anti magies à un groupe qui avait sévit à Storybrook. Au départ il ne savait pas quoi il pourrait en faire et l’idée lui était venu quand il s’était mis en tête de récupérer Viktor. Un vrai fidèle. Tout ça parce que Latoya n’arrivait pas à distinguer les faux souvenirs des vrais. Et maintenant, il était lui même la clé de voûte de leur ascension dans le fameux point de l’espace. Bordel, s’il voulait tant que ça s’envoyer en l’air, il aurait du aller à Magrathéa … au moins il aurait été servi. Les trois furent amenés sur le pied d’estale qui avait été aménagé, à coté de Latoya qui se mit à officer la messe. Viktor ne cessait de regarder JB, lui murmurant une dernière fois un je t’aime avant de sentir une lame s’enfoncer dans sa poitrine. Lui ne dit rien, ayant juste un petit hoquet mais Marceline poussa un cri déchirant, ce qui surprit Latoya, qui ne s’attendait certainement pas à ce qu’il soit relié. Il sentait la vie le quitter petit à petit, mais il fut encore agonisant quand une énorme explosion retentit. Toute la mine se mit à trembler, des bouts tombèrent même au sol, commençant à écraser quelques des servants. Latoya eut un regard de peur et la dernière chose que Vitkor entendit, comme un murmure, fut la voix douce d’Aguistin qui l’apaisa enfin, sachant qu'il serait très certainement avec JB. “Passez le bonjour à Madame la Mort pour moi. Elle a dû vous préparer un comité d'accueil à tous les trois.”