« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Candice savait que les périodes à forte symbolique étaient toujours particulières à Storybrooke. Ce qui était dingue avec cette ville, c’est qu’elle était affreusement dangereuse mais que tout le monde trouvait ça normal. Parfois, c'était marrant. Mais souvent, c'était juste tordu. Et on pouvait simplement penser que Halloween = horreur. Mais Storybrooke la faisait souvent à l'envers. Il était déjà arrivé qu'une année, le mois de février, celui qui a pour symbolique celui de la Saint-Valentin, soit aussi marqué par de l'horreur.
Cette année, c'était la même chose. Tant mieux, pensait Candice. Toutes ces histoires d’horreur et de danger ne l’affectaient pas. Peu de choses l’affectaient réellement, s’en fichant du danger pour rire de tout.
Ainsi, en ce soir de début février, alors qu’elle marchait seule, écouteurs dans les oreilles pour y écouter du rock, elle ne se préoccupait de rien à part de son trajet vers le quartier résidentiel pour y trouver son appartement après la fermeture du restaurant familial. Et lorsque le son de sa musique se brouilla, et qu’elle entendit une voix traînante et aiguë prononcer Caaandiiiiice…. en direction des égouts, elle rigola, simplement. Elle retira alors un écouteur, continuant son chemin mais à reculons pour pouvoir regarder l’ouverture de la voix d’égout, en levant un doigt d’honneur vers celle-ci.
Yes gros naze ! Vous êtes répétitifs les démons, vous faîtes toujours pareil, arrêtez de nous prendre pour des bleus ! Allez bonne nuit ! Et elle reprit son chemin et sa musique, sans être affectée une seconde par ce qu’elle avait entendu.
Le reste du trajet ne fut rythmé que par son rock, et par le bruit des insectes nocturnes, étant déjà bien trop tard pour croiser du monde dans les rues éloignées du centre ville. Elle était donc seule, dans la pénombre étouffée des lampadaires, jusqu’à ce qu’elle arrive chez elle, tourne la clef de sa porte d'entrée, pour l’ouvrir… et arriver à la fête foraine.
Cette fois-ci, elle dut bien reconnaître que ce truc faisait preuve de plus de créativité que de scander son nom à travers un endroit sombre de loin. Elle siffla. Pas mal. La fête foraine c’est quand même un peu classique mais… Elle s’était interrompue en entendant sa voix. C’est seulement à ce moment, en baissant les yeux, qu’elle comprit qu’elle n’était pas dans son état normal : bien plus petite désormais, la voilà redevenue l’enfant qu’elle avait été il y a bien longtemps.
En relevant les yeux, elle comprit qu’elle n’était juste dans une fête foraine. Au loin, elle voyait toute une bande d’enfants s’agiter avec leur père, courant dans les allées, pressés de leur prochaine attraction. Candice savait de quoi il s’agissait : c’était le souvenir qu’elle et Chris chérissaient le plus de leur enfance. Tous les frères et soeurs Brooke réunis à la fête foraine.
Candice eut un sourire de défi. Alors ça c’est salop de me faire ça, fit-elle à l’attention du démon qui avait décidé d’essayer de la tourmenter.
Alors, enfin piquée au vif, elle se mit à courir pour retrouver le souvenir de ses frères, sans remarquer la longue silhouette noire et vaporeuse qui la suivait…
Bill D. Crypto
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| Conte : Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Bill Crypto, Bill Cipher, le meilleur ami de Stanford pour l'éternité....
Daemon était attentif ce soir là, alors qu’il regardait par la fenêtre. Il était seul chez lui, Sebastian étant occupé ailleurs pour des causes importantes en ces temps-ci. La Lune Noire devait sans doute être responsable de ses préoccupations. Daemon sans préoccuperait aussi, mais pour le moment, il avait autre chose à gérer.
Le démon observait la silhouette de la ville, en sentant l’activité des ombres qui l’agitait. Chaque nuit, ces énergies sombre respirer à travers les poumons de cette ville. Mais s’il le notait, et essayer de le surveiller, ce soir là, c’était parce qu’il le sentait particulièrement. Cette nuit en effet, les démons étaient particulièrement actifs.
Ce qui l’interpellait cependant, c’est qu’il ressentait bien l’énergie de démons, au pluriel, mais qu’il n’arrivait pas à en cerner plusieurs. Qui étaient donc les puissances mystérieuses ce soir là, qui étaient trop floues pour les décompter ?
Il s’habillait alors, avant de quitter ses quartiers. Il savait précisément où aller, malgré sa nature de démon. On aurait pu croire, d’ailleurs, qu’un démon comme lui se serait satisfait d’un réveil aussi remarquable de force démoniaque. Mais il fallait savoir qu’il était très possessif envers le pouvoir démoniaque qu’il tenait à Storybrooke. Il laissait généralement les démons des ombres agir quand ils arrivaient en ville, n’étant pas particulièrement importants. Mais ce soir là, il y avait quelque chose de plus gros.
C’est donc pour ça qu’il était parti sonner à cette porte là précisémment.
Bonjour, madame Warren, fit-il à la medium qui l’avait ouvert malgré l’heure tardive, qui semblait peu étonnée de le voir. On ne va pas se mentir, nous savions tous les deux que nos chemins allaient finir par se croiser. Vous, medium, et moi, démon. Depuis votre arrivée, nos sens nous titillent et nous interpellent, l’un envers l’autre, n’est-ce pas ? Il eut un léger sourire mauvais pendant un instant. Mais je pense que vous savez pourquoi je viens. De puissants démons se sont réveillés ce soir, mais ne se laissent pas identifier, vous l’avez senti autant que moi. Je veux savoir qui sont-ils. Puis-je ?
Même si leurs natures étaient totalement opposées, elle fut bien obligée de remarquer qu’ils se comprenaient parfaitement, et que leurs priorités s’alignaient. Daemon put donc entrer, dans l’espace de... “travail” de la medium étrangère, essayant d’aligner ses pressentiments à sa magie pour pouvoir trouver tous les démons derrière cette activité.
Après un moment, un gros livre de Lorraine s’ouvrit de lui-même à ses côtés, sur une seule page. Ils s’approchèrent tous les deux, pour voir la double page qui parlait d’un seul démon. Et ils comprirent tous les deux, gravement.
Ce n’était donc pas plusieurs démons. Mais un seul. Terriblement puissant. La nuit va être agitée…
Il n’était pas rare que depuis notre installation à Storybrooke, je passe certaines nuits à ne pas véritablement dormir, toujours troublée par beaucoup trop de choses à la fois. Mon esprit ne dormait jamais et je dois avouer que ce n’était pas la meilleure chose qui soit, surtout dans mon état actuellement. D’après la sage-femme, une femme enceinte à besoin de repos mais c’est un peu plus compliqué quand on est médium et que notre esprit ne se repose que très rarement. Ne pouvant pas dormir, je décide de me glisser hors du lit sans faire trop de bruit pour ne pas réveiller Ed et vérifie que Judy dorme avant de fermer la porte de sa chambre. Il était encore tôt mais nous n’avions pas beaucoup dormis la nuit précédente donc ils rattrapaient leur sommeil en retard.
Descendant les escaliers, je me rends dans la cuisine, vêtue de ma chemise de nuit bleue comme à mon habitude, ample pour qu’elle ne soit pas trop serrée au niveau de mon ventre et me sers un verre d’eau. Mon regard se porte rapidement sur la porte d’entrée alors que quelques secondes plus tard, quelqu’un vient frapper. Terminant mon verre d’eau, je me lève et me dirige vers la porte d’entrée avant de faire face au Conservateur du Musée. Un démon…mais encore ? Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il reprends bien vite la parole. Je l’écoute avec attention.
« Bonjour Mr Crypto. » énonçais-je simplement.
Je lui fais un signe positif de la tête quand il énonce le fait que nos sens nous mènent à nous rencontrer l’un l’autre, c’était même chose plus qu’obligatoire étant donné nos « natures » à tous les deux.
« Effectivement, je les sens aussi. Mon mari et ma fille dorment tous les deux mais mon esprit est trop en mouvement pour que je puisse profiter d’une nuit de sommeil qui me ferait le plus grand bien. Mes visions ne me permettent pas d’en sentir plusieurs, je sens bien sûr votre présence comme vous êtes-là devant moi mais je ne sens qu’une seule autre puissante présence. » énonçais-je avant de reprendre « oui bien sûr, entrez. » ajoutais-je.
Me décalant, je le laisse entrer avant de fermer la porte derrière lui. Plusieurs clochettes se mettent à sonner en la présence de Daemon. Je me mords la lèvre inférieure, espérant que ça ne va pas réveiller les deux personnes les plus importantes de ma vie. Mais apparemment non étant donné que les clochettes s’arrêtent quelques instants plus tard. Le chapelet qui était entouré autour de ma main se mets à bouger de droite à gauche comme lors de notre aventure chez les Perron. Quelques instants plus tard, l’un de nos nombreux livres fini par s’ouvrir sur une double page…j’espérais que ce serait tout sauf celui-là…
« J’en ai bien peur… » énonçais-je, alors que ma main glissait sur la double page énonçant la présence au sein de la ville du pire démon qu’il soit « il va s’attaquer à nos craintes les plus profondes… »
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Mes talons claquent sur le sol. La partie venait de se terminer et j’étais restée au bureau afin de ranger un peu. Lagertha n'étais plus venue me revoir depuis trop longtemps... J’avais retrouvé ma fille et avec ça un passé que je pensais lointain. Jack avait du mal à me pardonner et ça me chagrinait énormément parce que j'étais follement amoureuse de lui. Ma plus grande crainte demeurait toujours Victor, même encore mort aujourd’hui, je craignais qu’il se produise quelque chose. Mais en même temps, que pouvais-je y faire ? Enfilant ma veste par dessus ma robe, je prend mon sac et mon portable avant de fermer la porte derrière moi.
Une fois à l’extérieur, je prends quelques instants pour regarder le ciel. Cette lune noire ne me disait rien qui vaille. Et j'avais comme la rude impression que mon instinct ne me trompait pas. Remontant le col de mon manteau sur ma nuque, je commence à marcher en direction de l’appartement d’Eliza pour aller chercher Lily. En ce moment, je lui en demandais peut être beaucoup et au fond de moi, j’espérais que ça ne la dérangeait pas, je l’espérais vraiment de tout mon coeur parce que j’étais paumée, complètement paumée. Je ne savais plus quoi faire. Mon coeur me menait tout droit vers Jack, je le savais mais je connaissais sa réponse. Il m’en voulait toujours pour Lagertha, je le savais bien. Alors il reviendrait, à son rythme et je le laisserais faire.
Un vent froid me fait légèrement frissonner quand je tourne dans la rue d’Eliza. Mon regard se pose sur une silhouette que je reconnaîtrais entre mille. Victor.
« Ma petite sardine argentée. Je t’ai manqué ? »
Je fais un pas en arrière en me trouvant face à cette apparence trompeuse de feu mon mari. Victor était mort, j’avais fini par l’apprendre de la pire des manières mais je l’avais appris.
« Tu n’es pas réel. Tu n’es pas là. Tu es mort. »
Il s’approche de moi tandis que je recule. Plus il s’avance, plus son visage se décompose. Je lache mon sac, le laissant tomber sur le sol. Je me recule alors qu’il s’approche, un grand sourire sur le visage. Je ferme les yeux.
« C’est un cauchemar, je vais me réveiller. » m’hurlais-je à moi-même.
Je rouvre les yeux. Il est toujours là.
« Bouh ! »
Je le repousse en hurlant avant de me mettre à courir, espérant croiser quelqu’un pour me venir en aide. Tournant la tête, je le voyais me courir après. Il ressemblait de moins en moins à Victor et de plus en plus à une créature effrayante et concrètement, je ne me sentais pas super à l’aise de faire face à mes plus grandes frayeurs.
Gryf A.-C. WisKas
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L'écho sourd du passé
| Conte : Les Légendaires | Dans le monde des contes, je suis : : Anoth-Cha, prince déserteur de Jaguarys. Puis Gryfenfer, ancien monslave devenu Légendaire, appelé Gryf à la chute de... l'âge adulte.
En étant plus jeune, Gryf s'était juré de ne pas vieillir de façon totalement ringard comme ce genre de personnes qui se faisaient dépasser par la jeunesse, essayant de les suivre alors qu'à côté ils faisaient des trucs nazes propre à leur âge. Enfin, lorsqu'il était plus jeune elfe à Astria, du moins, n'ayant pas eu le loisir d'avoir ce genre de pensées oisives en étant esclave gladiateur dans la jeunesse que lui avait donné la malédiction.
Mais pourtant, ce qu'il faisait ce soir, comme la plupart des soirs depuis assez longtemps maintenant, rentrait certainement dans ces choses ringardes dans ce monde. Non seulement ils faisaient une soirée double-couple, mais en plus ils y rajoutaient la touche post-moderne de soirée double-couple homosexuel. En effet, voilà un moment maintenant que les soirées jeux entre lui, Danaël son copain, Solaris sa collègue et Regen la copine aux cheveux roses de cette dernière, étaient quelque chose d'hebdomadaire. Danaël était peut-être le seul humain dans ce groupe d'elfes, mais les deux couples s'entendaient assez bien, Solaris et Gryf étant devenus amis au-delà de partenaires et collègues dans leur entreprise de détectives.
Depuis fin décembre dernier, ils avaient cependant un jeu étrange. En fait, probablement comme beaucoup d'autres dans la ville... ou le monde entier, et tous les autres à voir la même chose. Un jeu stupide, au fond, puisqu'il était impossible de connaître le vainqueur, et quand est-ce qu'il y avait un vainqueur. Si ça se trouve depuis, il y en avait eu plein dans le monde, mais impossible de savoir.
Alors, cette fois moi je vais dire que... cette Lune Noire est en fait un bug dans la matrice qu'est notre réalité. Vous savez, Elon Musk Je-Suis-Chelou a dit que y a j'sais plus combien de pourcentage de chance qu'on vive dans une simulation virtuelle qu'on croit être la réalité. Bah après tout ce temps, p'têtre juste que ça bug. Sur un vieux DVD ou jeu vidéo abimé, y aussi des bug d'affichage comme ça.
La théorie de Gryf de cette semaine vint donc rejoindre les théories qu'il avait émises après la destruction d'une étoile qu'on avait pas encore découvert, l'Oeil de Sauron devenu aveugle, des divinités en colère ou la fin du monde, entre autres choses. Danaël lui rajouta l'hypothèse d'un trou noir étrangement inoffensif malgré ce que la science en disait, à son hypothèse de concentration de matière noire pour une raison à déterminer. Solaris penchait au contraire pour la possibilité de la naissance d'une nouvelle planète après que Regen ait pensé à un autre portail toujours ouvert à cause de celui qui avait ramené un dragon et une armée en or juste avant son apparition le 21 décembre.
Ils mirent leurs théories dans leur carton respectif, dans l'espoir qu'un jour on apprenne ce que ça veut vraiment dire et que l'un d'entre eux avait trouvé juste, ce qui lui ferait gagner le pari qu'ils s'étaient fait entre eux. Mais n'ayant rien encore aujourd'hui, ils s'arrêtèrent là, en attendant la soirée jeux de la semaine d'après pour en émettre d'autres. Gryf se leva alors pour aller chercher un véritable jeu de société, et passa alors devant la fenêtre. Il s'accorda un regard vers la Lune qui agitait toutes les discussions depuis un mois et demi, et fut surpris d'y voir quelque chose d'autre. Il fit les gros yeux.
Euh les gars... j'ai le droit de rajouter une théorie ou je dois attendre une semaine ? Parce que je pense à quelque chose de nouveau là... regardez, la Lune est devenue une Pierre qui ressemble vraiiiiment à la Pierre de Jovénia...
La Pierre de Jovénia, qui avait transformé les populations du monde d'Alysia, et sa soeur le monde elfique d'Astria, en enfants, problèmes résolus uniquement à Storybrooke "grâce" à la malédiction de Regina. Elle avait fait un exploit pareil en se brisant au sol alors que Darkhell, sorcier noir, avait essayé de l'utiliser pour rajeunir et retrouver sa puissance et que Artémus le Légendaire, selon les souvenirs de Gryf et de tout le reste de son monde, avait essayé de l'empêcher. Elle n'était donc plus censé exister. Et pourtant, la voilà, dans le ciel.
Personne ne lui répondit. Il se retourna, et vit qu'il était soudainement seul dans son appartement. Il eut un frisson inquiet. Retournant le regard vers la "Lune", il vit la Pierre tomber du ciel... tout droit vers lui. Il eut un mouvement de recul effrayé, tombant sur les fesses dans la précipitation. Sans même casser les murs, la Pierre tomba alors dans son salon, face à lui, et se brisa pour en échapper une lumière violente. Lorsqu'elle s'estompa... Gryf nageait dans ses vêtements, n'ayant que l’élastique de son caleçon qui voulait encore bien tenir sur son corps. Lorsqu'il baissa les yeux, il comprit pourquoi : le voilà devenu enfant.
Non pas encore ! Hurla-t-il, terrorisé.
Pas encore, répéta une voix horrible et rauque. Pas encore, jeune jaguarian.
Jaguarian ? Gryf se demanda pourquoi on l'appelait comme ça, lui qui était elfe. Mais la question n'eut pas d'importance lorsqu'il vit face à lui le propriétaire de la voix : Darkhell, ou du moins sa silhouette face à lui, obscurcit puisqu'il était de dos à la fenêtre éclairée derrière lui. Et bien adulte.
Darkhell... comment... Ses mots se perdirent dans sa gorge, mais il se demandait comment pouvait-il être là. Artémus le Légendaire l'avait pourtant tué...
Un rire résonna juste à la gauche de l'elfe enfant et presque nu. Pauvre âme en perdition...
Gryf eut un sursaut, manquant un battement de coeur, s'éloignant du propriétaire de la voix juste à ses côtés. En le regardant, il vit la marque d'Anathos qui avait terrorisé Alysia pendant 2 ans. Mais il reconnut la chevelure de Danaël, et écarquilla les yeux. Autrefois, il avait été réincarné dans le corps d'un proche d'Artémus, de ce que Gryf en savait. Etait-il revenu dans le corps de Danaël ? Est-ce que ça voulait dire qu'il était mort ?
Gryf eut les larmes aux yeux, mais les chassa vite. Ce n'était pas normal... quelque chose n'était pas correct dans ce qu'il avait face à lui. Il se releva, restant dans son caleçon et une chemise trop large pour lui, pour courir le plus rapidement possible vers la porte d'entrée, afin de sortir de là. Mais en l'ouvrant, ce n'était pas le couloir de l'immeuble qu'il vit. Il était désormais au milieu d'un parc d'attraction, désert.
Presque désert. Plus loin, une fille de son âge semblait découvrir l'endroit aussi. Alors ça c’est salop de me faire ça, avait-elle dit de son côté en voyant où elle était.
Gryf lui, avala sa salive, ne comprenant rien de tout ce qu'il se passait.
Bill D. Crypto
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Il y a plusieurs siècles, le même mois, dans une contrée de la Forêt Enchantée
C'était une nuit sombre, la Nouvelle Lune n'offrait aucune lumière sélénite à la forêt qui paraissait soudainement lugubre. Des murmures s'élevaient jusqu'au dessus des arbres parmi la vie nocturne qui chantait sinistrement, et un seul point de lumière dominait l'horizon qu'on ne voyait qu'en grimpant la cime des hauts arbres. Dans une clairière qui perçait un vide dans la densité de la forêt, un feu était allumée au centre d'un pentacle qui avait une bougie allumée à chacune de ses branches.
Un homme, habillé d'une tunique blanche sans forme ni grâce, était agenouillé devant le feu, les paumes de sa main sur le sol, devant ses genoux.
Notinntaiac Ud Rised
Aquatateum Sel Shisaotui Hanetae Sel Eupres Ubsea Sed Rised Fretsiailic
Le feu vacilla, les flammes des bougies s'éteignirent une à une, alors que les lumières et les ombres dansaient avec angoisse sur les arbres aux alentours à cause de ces feux incertains. Bientôt, tout le cercle fut éteint, ne laissant que les buches embrasées au centre comme seule source de lumière, bien que le feu y avait l'air hésitant, comme s'il résistait mais était prêt à s'éteindre.
Le feu resta orange vif, mais sa base bleuie légèrement. Alors une silhouette apparue devant l'homme en blanc, le démon qu'il avait invoqué par les paroles maudites qu'il avait prononcé dans le langage des démons.
Rised !
Appela alors l'homme en gardant ses mains sur le sol en guise de respect et de soumission, maniant parfaitement l'accent de cette langue, même si la dernière lettre de ce nom ne faisait pas parti de son alphabet natal. Accepte ma requête, je t'offre ma chaire si tu réponds à mon souhait.
Rised, puisqu'il était plus simple pour notre langue de le nommer ainsi quand on ne connaissait pas celle des démons, le regarda un instant, jugeant s'il était digne ou non de sa considération. Quel est ton souhait ? Répondit-il.
L'homme resta au sol. La vengeance, ô grand Rised, se permit-il de le nommer par la traduction qu'on en avait faite. Mon roi a souillé mon nom à cause de ma pauvreté. Moi roi abuse de ma faiblesse. Je veux les écraser, et tu as le terrible pouvoir de maudire tes victimes en jouant de leurs désirs et en te nourrissant ensuite de leur peurs. C'est ce que je veux pour eux.
Ou alors, tu peux avoir encore plus que ça ! Fit une petite voix malicieuse derrière lui. Seulement maintenant, l'homme se redressa juste pour voir qui était derrière.
Il vit alors, flottant dans les airs, un triangle plat, percé au milieu d'un unique œil. Ses bras et ses jambes n'étaient que des traits complétant finement sa silhouette noire. L'homme avait invoqué Rised, mais ce deuxième démon en avait profité pour passer le chemin avec lui, malicieusement. Rised grogna, le feu doubla d'intensité pour exprimer sa colère. L'incantation du Rised a été prononcée, ce n'était pas toi qu'il a invoqué, Crypto !
Crypto haussa ce qui pourrait lui être des épaules, d'un air nonchalant, et s'approcha de l'homme. Laissons plutôt à notre cher ami le loisir de choisir ce qu'il veut vraiment, non ?
L'homme ne répondit pas, troublé. Moi, je peux t'offrir ta vengeance, mais en plus de ça, je peux aussi t'accorder le pouvoir. Tu ne te seras pas juste moqué de ceux qui t'ont fait du tort, tu les domineras. Il n'y aura aucune frontière à ta puissance.
Cette fois, l'homme eut un sourire. Rised fit un pas en avant, prêt à sévir, mais il ne pouvait pas agir, encore bloqué dans la dimension des démons. Tant que l'un d'entre eux n'avait pas passé de marché, il leur était impossible d'agir.
C'est ce que je veux...
NON !
Crypto eut un sourire. Mais que gagne tu ? Rised se nourrit des peurs, de quoi te nourris tu, toi ? Demanda l'homme avec curiosité.
Non loin d'ici, il existe une contrée appelée les Chutes de Gravité. C'est une Terre forte, propice aux magies les plus grandes qui me permettra de réveiller toute ma force, une fois que je m'y serais installé. Cependant, un certain Rumplestiltskin convoite aussi cette Terre. Pour lui faire face, je dois avoir pied dans ta dimension, ce qui n'est possible qu'avec un marché établi avec un humain. Passons ce marché, et nous aurons tous les deux ce que nous voulons.
L'homme réfléchit un instant. Puis il tendit la main. Crypto la serra alors, et disparut aussitôt. Rised hurla, mais il s'effaça à nouveau, retournant complètement dans la dimension des démons, pendant que les yeux de l'homme se dessinaient un deux traits vicieux, signe de la possession du triangle. Le feu s'était colorié de bleu, et uniquement de bleu cette fois.
Aujourd'hui, à Storybrooke
Daemon regarda longuement l'image du démon. Lorraine ne connaissait pas son nom, certes, mais elle était assez averti pour connaître tout ce qu'il représentait comme menace. En effet, tous les démons des mondes enchantés, comme toutes leurs histoires, avaient une légende qui les représentaient dans ce monde humain. Alors le livre de démonologie face à eux était très averti concernant leur ennemi. Mais il manquait son nom, ce qui était normal car l'alphabet qui le composait n'existait pas sur Terre, alors il y était impossible de le connaître.
Il s'appelle Rised, lui dit-il alors. Elle parût inquiète, ce qui était normale : prononcer le nom d'un démon était dangereux, suffisant pour l'attirer et se rendre vulnérable. Il ne faut pas vous inquiéter, Rised n'est pas son vrai nom. C'est une traduction dans la langue qui vous est habituelle et intelligible, mais son véritable prénom est composé d'une lettre démoniaque que vous ne saurez pas prononcer. C'est pourquoi je ne vous la prononcerai pas, la sécurité avant tout.
Daemon referma alors le livre. Il était préférable de ne pas exposer trop longtemps son image. Il faut une incantation pour l'invoquer, ça vous devez le savoir, mais la malédiction à traîné tous les mondes jusqu'ici. Rised est libre, comme beaucoup de créatures du même genre. Dyson Walters a même, un jour, chassé des fantômes et des démons échappés de Storybrooke jusque sur une île de l'Océan Indien, il y a deux ans. S'il le savait, c'est parce qu'il connaissait presque tous les démons des mondes enchantés, alors il était plus ou moins au courant de leurs... "actualités".
Rised veut surement se venger de moi. Il a attendu assez longtemps pour avoir assez de pouvoirs, la malédiction ayant affaibli la magie de chacun d'entre nous. Il est aussi patient que moi, manifestement. Devant son regard curieux, Daemon s'accorda de lui expliquer en quoi Rised voulait se venger. Dans mon monde, les démons sont enfermés dans une dimension bien à eux. A nous. Et nous pouvons sortir pour libérer nos pouvoirs qu'en passant un accord, que chaque démon essaye de passer avec les humains en rusant. Un jour, Rised avait la chance de sortir, un pauvre homme l'a invoqué. Mais j'ai rusé, pour le convaincre de me choisir moi - pour une cause qui a échoué, cela dit, précisa-t-il sur un ton ironique. Rumplestiltskin avait été plus puissant que lui, malgré sa ruse. Crypto n'a jamais réalisé le souhait de cet homme à cause de son échec.
Ainsi, Rised est logiquement fou de rage de n'être jamais sorti alors qu'il en avait la chance. Tout ça pour être libre aujourd'hui mais avec moins de pouvoirs... ça ne lui a pas plu. Il va essayer de retrouver sa puissance. Je le sais, puisque j'ai essayé moi aussi. Lorraine n'avait pas à s'en inquiéter. S'il précisait qu'il avait essayé, c'est logiquement qu'il n'avait pas réussi. Cela dit, en tant que Racine de la Magie, il avait toute la force qu'il souhait avoir aujourd'hui... mais des objectifs différents également. Ce n'était pas le sujet du jour.
Il existe une incantation, en langage démoniaque, pour l'expulser. Je ne la connais pas, chaque démon à sa propre incantation d’invocation et de renvoi. Et nous ne la trouverons pas dans vos livres puisque cette langue n'est jamais arrivée sur Terre. Mais nous trouverons le moyen de la découvrir. En attendant, il faut cibler les attaques principales de Rised. Elle fut manifestement d'accord avec ça, puisque sinon, Rised allait faire des premières victimes.
Ils décidèrent alors de sortir, Daemon laissant le temps à Lorraine de préparer les affaires qu'elle voulait prendre. Et c'est une fois dans la rue nocturne, vide, que quelqu'un le percuta de plein fouet. C'était une femme rousse, manifestement terrifiée de ce qui la suivait.
Mais personne ne la suivait. Que vous arrive-t-il ? Lui demanda-t-il alors, pensant trouver la première victime de Rised.
Lena Davis
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| Avatar : katie mcgrath
Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Mes talons claquent sur le sol dans l’obscurité ambiante de la nuit storybrookienne. Tapotant un mail sur mon portable, je finis par lever le regard et me rends rapidement compte qu’ils sont là, les assassins de mes parents. Mon sac tombe sur le sol, suivi rapidement par mon portable alors que je reste là, paralysée. Je revivais dans ma mémoire cet instant abominable où je les aient vu ôter la vie aux deux êtres que j’aimais le plus au monde.
Alors que je reprends contenance, il prend l’apparence de mon père adoptif.
« Non…ne m’approche pas. » « Ma douce Lena… » « Ne m’approche pas ! » hurlais-je.
Je me mets à courir dans la nuit sombre alors que je le sens me poursuivre. Je devais lui échapper, il le fallait. Retirant mes chaussures à talons, je les jettent et me mets à courir de plus belle, aussi loin de lui que je le pouvais mais je le sentais. Il me suivait, je devais lui échapper. Un frisson me parcourut alors qu’il était juste derrière moi. Je sentis sa main sur mon épaule. Je vins à pousser un hurlement à m’en détruire la cage thoracique mais lorsque je rouvris les yeux, ce n’est pas sur la grande place de Storybrooke que je me trouvais mais dans un parc d’attraction désert. Première chose étrange. La seconde l’étais encore plus.
« Qu’est-ce-que… »
Regardant mes mains, je vins à fouiller dans ma robe désormais trop grande pour moi et pu y trouver mon miroir de poche. Ecarquillant les yeux, je remarquais que j’étais …légèrement…redevenue une enfant. Je devais avoir une douzaine d’années. Avant que je ne sois adoptée par les Davis, avant tout cet enfer. Très vite, je me rends compte de la présence de deux autres personnes, des enfants. Je vins à m’approcher.
« je…quelqu’un peut m’expliquer ? »
J’étais totalement perdue, je n’y comprenais vraiment rien.