« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Je vous aime, jusqu'à aimer souffrir pour vous, jusqu'à aimer mes inquiétudes, mes tourments, mes jalousies, la peine que j'ai quand je vous sens plus tendre pour moi. J'aime en vous quelqu'un que seule j'ai découvert, un vous qui n'est pas celui du monde, celui qu'on admire, celui qu'on connaît, un vous qui est le mien, qui ne peut plus changer, qui ne peut pas vieillir, que je ne peux pas ne plus aimer, car j'ai, pour le regarder, des yeux qui ne voient plus que lui. Mais on ne peut pas dire ces choses. Il n'y a pas de mots pour les exprimer. - Guy de Maupassant. »
Il ne pensait pas qu’il avait été aussi gêné de sa vie, même quand ses petits neveux avaient été dans les parages, et dieu sait s’ils trouvaient toujours le moyen de lui foutre la honte. Non, en vérité ce n’était pas de la honte comme il pouvait en ressentir avec eux. Au contraire, il aurait été fier, très fier même de pouvoir dire qu’il était en couple avec Akihiro. Il était gêné parce qu’il pensait que ce qu’il ressentait n’était pas réciproque et que surtout, oh grand malheure, Akihiro avait compris son attirance envers lui, ce qui ruinerait définitivement leur amitié. Oui Ludwig était très paradoxal, très négatif et surtout paranoïaque. Il s’imaginait déja, voyant Akihiro se moquer de lui, ou lui dire toute sorte de chose comme “pourquoi suis je attiré par un monstre, par la personne qui me donne des cauchemar la nuit parce qu’elle a failli me fracasser contre un mur ?” Alors que bien entendu, il le connaissait, il savait que ce n’était pas possible ! Il l’avait bien vu …bien remarqué que ses yeux s’étaient remplis de larmes quand il avait vu la vitre de son téléphone, alors lui dire des choses méchantes. Mais voila, Ludwig stressé. Il ne savait pas comment gérer cette situation qu’il n’avait pas créé. Il avait l’impression de ne pas avoir le contrôle dessus et c’était ça qui le dérangeait. C’était presque comme si on l’obligeait à faire des choses -même s’il appréciait les dites choses en question- et personne n’obligeait le grand Thorin à faire ce qu’il ne voulait pas faire. Paradoxe étant donné qu’il n’avait qu’une seule envie, prendre Akihiro dans ses bras et ne plus jamais le lâcher. Il eut un autre petit rire gêné tandis qu’il s’enfilait sa coupe de champagne. Il avait bien besoin de ça pour se détendre. Détente qui ne fut que de courte durée quand il entendit son prénom prononcé d’une manière si solennelle. Il osa regarder un instant son vis à vis. Ce dernier, qui était toujours pâle, s’était redressé, les mains croisés et il voyait qu’il réfléchissait aux mots qu’il allait dire. Ludwig sentit tout son être se remplir d’une nouvelle vague de stress encore plus puissante. Qu’est ce qu’il allait lui dire ? Qu’il démissionnerait ? Qu’il avait compris et qui … non non non, il fallait qu’il se calme et qu’il fasse preuve de sang froid. Il avait la guerre bon sang ! Il avait vu des gens mourir sous ses yeux. Ses soldats, ses amis ! Il devait quand même pouvoir arriver à se contrôler et à ne pas trembler comme une fillette !
Ses épaules se détentirent un petit peu quand au final, Akihiro lui explique qu’il avait tout simplement une bonne soirée. Une soirée même parfaite. Ses lèvres s'étiraient dans un sourire sincère et agréable. Même si tout n’avait été qu’un plan odieu fomenté par Warren, il avait réussi à faire que la soirée soit plus ou moins détendu, mais surtout qu’Akhiro passe un bon moment. Même si ce dernier lui disait qu’il n’avait pas de plans prévus, il aurait certainement voulu passer cette St Valentin avec une autre personne que son patron. Sauf qu’au moment ou il pensait ça, Akihiro prononça des mots totalement différents. Si différent que le cerveau de Ludwig beugua. Simplement. Et les paroles qu’il continua de dire n’arrangèrent absolument pas son état. Au fur et à mesure des secondes qu’il passait, qu’il l’entendait, les neurones de Ludwig sautèrent un à un. Il ne comprenait pas ce qu’il disait. C’était assez étrange comme situation à vrai dire. Il était là, physiquement, mais mentalement il était parti, ailleurs. Dans une autre dimension. Voila ! C’était ça ! Il était dans une autre dimension, une sorte de monde parallèle où Akihiro lui avouait tout l’amour qu’il lui portait. Oh oui c’était si bien, si bon ! C’était un monde qui ne pouvait pas existait étant donné que dans la réalité, il le savait qu’il représentait sa plus grande terreur.
“Pardon ?”
Comment arriva t’il à émerger ? Lui même ne le savait guère … les mystères du cerveau … inaccessible au commun des mortels. Sans doute parce qu’il sentit en vérité la main d’Akihiro sur la sienne, et que c’était la première fois que son secrétaire se permettait de faire un geste pareil -si on excluait le fait qu’il lui avait fait du pied pendantle repas-. Il cligna plusieurs fois des yeux en le fixant digne des plus beaux poissons morts, sa bouche s’ouvrant et se fermant… et comprenant que tout ce qu’il venait de dire était réel. C’était … il ne savait pas quoi dire … enfin pas quoi dire d’intelligent… alors qu’il lui répétait quasiment mot pour mot ce qu’il avait dit avant, quand son cerveau avait totalement disjoncté.
“Tu … tu n’as pas peur de moi ?”
Oui, parce que Ludwig était focalisé sur ça. Tous les gestes qu’Aki faisaient était pour lui tous fait dans cette perspective. Il cherchait juste à ne pas le mettre en colère. Il cherchait juste … à ce qu’il soit gentil avec lui et qu’il ne le secoue plus pour un prunier. S’il n’était pas assis, il en serait tombé de sa chaise et le fait qu’Akihiro rigole doucement sur sa question. 4 ans… Cela faisait 4 ans qu’il … qu’il l’aimait ? Où du moins qu’il était attiré par lui. Ok .. Il avait envie de se cogner la tête contre la table tout en se traitant du plus gros imbécile que la terre n’ait jamais porté. Même Julian devait être moins con que lui à cet instant précis, et c’était dire, vu qu’il pensait vraiment qu’il était de ceux que la nature avait oublié de doter d’un cerveau. Quand le serveur passa, Ludwig lui fit un signe de la main, expressément.
“Un triple whisky s’il vous plait.”
Il avait besoin de quelque chose de fort, et très rapidement. Le serveur ne fit pas de commentaires -pour cette fois- et s’empressa d’aller lui chercher son verre, alors que lui, continuait de regarder son partenaire de soirée avec de grands yeux. Il avait l’impression que lui aussi n’allait pas vraiment très bien, il ne le voyait pas respirer et ça l’inquiétait grandement.
“Je ne veux pas de ta démission. Je ne sais même pas pourquoi tu as dis ça.”
Bon …ce n’était certainement pas ça qu’Aki voulait entendre mais c’était déja un début. Ludwig n’arrivait pas à y croire. Il avait l’impression de rêver .. C’était peut être l’alcool qui lui faisait avoir des hallucinations auditives et ce n’était pas le verre qu’il avait demandé qui allait arranger les choses. Non ! Le regard qu’il lui lançait ne pouvait pas être imaginaire. Il n’avait pas rêvé ! Il se le redit encore une fois, même plus qu’une fois tandis que son sourire s’agrandissait et que son coeur continuait de tambouriner à sa poitrine. Une douce chaleur l’envahit en se rendant compte de ce que cela signifiait.
“Tu n’auras pas non plus à partir de ma vie … étant donné que mon âme soeur … hé bien … c’est toi.”
Il se mordit la lèvre fortement, une grosse angoisse le frappant, toujours dans cette petite optique de paranoïa en mode “et si Aki faisait ça pour se venger” mais elle partie rapidement très vite, et très loin, quand les yeux de son vis-à-vis se mirent à briller avec une intensité qu’il n’avait encore jamais vu jusqu’à l’instant. C’était … c’était milles fois plus brillant que l’Arkenstone et il crut que son coeur allait éclater devant une telle beauté. Il fit un geste de la main au serveur qui déposa son verre sans rien dire, comme un ninja. Verre qu’il s’empressa de boire cul sec, d’une traite et qui lui donna une sorte de coup de fouet pour enfin lui répondre correctement.
“C’est tellement inespéré … j’ai toujours cru que tu me craignais. Quand j’ai vraiment compris que tu étais … celui que je recherchais depuis toutes ses années, j’ai pensé qu’il était trop tard … que j’avais tout gâché.”
Il avait failli rajouter un comme souvent parce qu’il avait l’impression que c’était le cas. Il avait gâcher la relation avec son frère et ce dernier était mort sans même qu’il ne puisse lui dire aurevoir. Tout comme avec son grand père. Tout ça parce qu’il rêvait d’indépendance et de liberté au lieu d’assumer correctement les choses. C’était pareil. Il avait gâché 4 ans de vie qui aurait pu être merveilleuse -même si bon, il fallait dire, qu’il était loin d’être malheureux- mais 4 ans de vie avec Akihiro, au lieu de se balader aux bras de porte manteaux.
“En vérité, je pense que je le sais depuis presque toujours. Dès la première fois où nos regards se sont croisés. Alors oui, quand la malédiction s’est brisée, je le reconnais, j’ai eu peur parce que je pensais que tu étais celui qui m’avait trahi et cela m’a fait comme si on m’enfonçait un couteau dans le coeur. J’ai bien entendu vite compris mon erreur, d’autant plus que là ce n’était plus un couteau mais une séance d'acupuncture à base de lames tranchantes.”
Son rire grave empli la pièce et il commença enfin -Hallelu- à se détendre. C’était comme si sortait la tête de l’eau après qu’on lui ait maintenu, à bout de souffle, épuisé, ses poumons le brûlant. Voir Akihiro paillettes en permanence était le masque d’oxygène qu’on lui mettait pour qu’il aille mieux rapidement et ça avait un effet boeuf chez lui.
“Alors je m’étais résigné en quelque sorte … Warren a souvent entendu mes rares lamentations et il faut croire qu’il avait raison.”
D’ailleurs … maintenant qu’il y pensait … est ce que Warren était au courant de l’attirance d’Akihiro envers lui ? Est ce que c’était pour ça qu’il n’arrêtait pas de le mettre dans ses bras, surtout ses dernières années alors que lui refusait systématiquement ? Bon, bien entendu, il ne se doutait pas en vérité que tous les employés d’Erebor Jewlery Compagny avaient remarqué leur attirance indéniable.
“Je préférais que tu sois heureux plutôt que … hum je sais pas trop .. forcé à faire quelque chose ? Que tu te sentes obligé de sortir avec moi pour garder ton travail ou je ne sais quoi … étant donné que je pensais que tu appréhendais à chaque fois mon comportement ?”
Il secoua la tête comme pour lui même. Il n’en revenait pas. Même si bien entendu il n’avait jamais ressenti un tel état de bien être, il n’arrivait pas à en revenir qu’Akihiro ne ressentait pas de la peur en le voyant mais du désir … ce qui enflamma littéralement tous ses sens. Il sentait déja que ses oreilles étaient en feu depuis un petit moment et que sa barbe ne cachait clairement plus ses rougeurs, mais si en plus maintenant son entrejambe venait à le lâcher aussi … Poussant un grand soupir par les narines, il préférait reprendre la discussion.
“Et puis j’étais à deux lieues d’imaginer une chose pareille. La preuve je pensais même que tu étais marié avant qu’Ori ne mette le sujet sur le tapis.”
Son regard se fit plus profond alors que le coin de sa lèvre se retroussa légèrement. Si avait il pensait qu’il n’avait aucune chance, il avait imaginé à cet instant qu’Akihiro tombe dans ses bras avant bien vite de revenir à la dure réalité qu’il se forgeait et il se trouvait de plus en plus stupide.
“Il faut croire que je ne suis pas très bon pour voir les évidences.”
Il eut une sorte de petit ricanement désabusé en même temps que le serveur venait pour débarrasser la table et une sorte d’atmosphère semblait se poser. Akihiro avait retrouvé ses yeux normaux et le regard qui lui envoya le raidit à nouveau, mais absolument pas pour les raisons qu’auparavant -et surtout pas le même endroit-. Maintenant il voyait ! Il voyait ce regard de braise qui n’était absolument pas de la gentillesse mais bel et bien un regard de séduction. Tous les moindres gestes qu’Akihiro faisait prenait un autre sens, une autre tournure, qui terminaient d’achever Ludwig. Il était pire qu’un crétin à n’avoir rien remarqué .. ça sautait aux yeux et clairement son corps semblait plus que réagir à ses appels du pied -c’est le cas de le dire-.
“Est ce que … tu … tu aimerais continuer cette discussion ailleurs ?”
Cette fois, il ne se soucia plus du fait que son regard clair était celui du prédateur. Akihiro devait bien se douter qu’en disant une chose pareille, ils n’allaient pas faire une belote, même si Ludwig n’avait pas dit ses intentions dans sa question, tout dans sa posture avait changé. Il faisait ressortir ce qu’il pensait vraiment de lui dans sa posture, son attitude, ses mimiques. Il n’y avait plus de gêne maintenant qu’il savait. Juste tout son charisme et son envie qu’il avait bridé depuis des années et des années. Il ne fit pas attention aux sourires entendus du personnel quand il tendit sa carte gold d’un geste très altier. Il les remercia cependant pour la qualité du repas et du service, leur laissant un généreux pourboire qui calma tout le monde. Il sortit dans leur accorder un regard de plus, préférant le laisser couler plutôt sur le dos et les fesses d’Akihiro qui était parti devant, s’arrêtant devant l'ascenseur. Oh mon dieu il l’avait oublié l'ascenseur…. et des images les plus érotiques les une que les autres se collaient à son cerveau. Le groom, toujours aussi sérieux qu’à leur arrivée, leur ouvrit les portes et ils s'engouffraient dedans. Ils étaient proches. Beaucoup plus proche qu’en début de la soirée et Ludwig n’hésite pas à faire frôler sa main à la sienne. Il savait parfaitement qu’ils n’auraient rien le temps de faire à part d’être surpris et oh grand jamais il ne ferait ça ! Il se mettait déja la honte mentale en se faisant passer pour un abruti. Néanmoins, la pression qu’il sentait au niveau de sa hanche ne l’aidait pas à garder son calme alors forcément, quand il arriva sur le parking, totalement vide, il ne put s’empêcher de lui attraper le poignet pour le faire un peu valser vers sa voiture, le collant et le coinçant de son énorme corps. D’une main, il releva son menton, plongeant son regard dans le sien. Si beau. Et il l’embrassa . Enfin ! Enfin ! Par Mahal qu’il l’avait attendu ce baiser et il n’était pas déçu ! Ses lèvres étaient si douces, et le petit goût d’agrume le rendait dingue. Sa main déboutonna son manteau pour aller se poser sur sa hanche tandis que sa langue faisait connaissance avec sa consoeure. Il dut se stopper parce que la respiration n’était pas en option et quand il observa son visage, il n’avait qu’une envie. Continuer jusqu’à en mourir. Mais pas ici ! Pas sur un parking comme une vulgaire prostituée ! Jamais oh grand jamais Ludwig n’abaisserait Akihiro à cette chose ! C’est tremblant qu’il se recula tout en déverrouillant sa voiture, le laissant monter à côté de lui. Il regarda son gps avant de le regarder lui.
“J’habite à 30 min du centre ville environ … alors … c’est comme tu veux … si tu veux rentrer ton adresse dans le gps …”
Non parce que déja qu’en temps normal l’orientation n’était pas sa plus grande qualité, là, il n’était même pas sur d’arriver au bon endroit tant son esprit était tourné vers autre chose. Vers une chose qui se trémoussait légèrement sur le siège à quelques centimètres de lui et qu’il trouvait absolument mignonne et sexy et mignonne et … il fallait qu’il se concentre ! Ça serait dommage de finir une soirée si riche en rebondissement à l’hôpital !
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Akihiro Dawson
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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !
♕
• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?
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| Conte : Aggretsuko | Dans le monde des contes, je suis : : Retsuko, la panda rousse overbooké et metal-screamo
« Si ton cœur partage ma tendresse, si en travaillant à mon bonheur je puis me promettre d'assurer le tien, je ne vois rien dans l'univers capable de m'arrêter dans mes projets, de s'opposer à des nœuds que je brûle de former avec toi : Te chérir toute ma vie, veiller sur ton être jour et nuit, te protéger et t'aimer à la folie jusqu'à la mort, oui, je t'aime, et ne respire que pour toi. » - Marie-Jeanne Riccoboni.
Quand il le vit commander un nouveau whisky, Aki déglutit, perdant de la superbe. Il avait jouer franc jeux, il devait être prêt à en assumer les conséquences, pourtant à cet instant, il avait très envie de faire machine arrière. Pourquoi est-ce qu’il avait fait ça, mais pourquoi ?! Pourquoi ne s’était-il pas tu, au lieu d’étaler ses sentiments de la sorte ? Et si Ludwig le rejetait ? Le virait ? Le rayait simplement de sa vie ? Il n’était pas sur de comment il s’en remettrait… Si il s’en remettait ! C’était… C’était une monstrueusement stupide idée ! Si il avait pu, il se serait frapper lui même l’arrière du crâne, voir il se serait taper la tête contre la table un grand coup !
Mais il n’eut pas à le faire, car non seulement Ludwig lui assura qu’il ne voulait en rien sa démission (ouf!) mais surtout (!) qu’il était son âme-sœur ! Dès qu’il entendit ce mot, Akihiro sentit son coeur grandir au point d’occuper tout son corps, le transformant en une seule et même masse de bonheur ! Ses yeux se mirent à luire si fort qu’il eue l’impression d’étinceler et d’éclairer le visage de Ludwig ! Il… Il était son… Il l’aimait aussi ! Mieux que cela, il était son âme-sœur, son seul amour, son… Le seul dont il avait vraiment envie ! Des larmes de joie se perdirent au coin de ses yeux, qu’il essuya rapidement, craignant de fondre en larmes comme une midinette. Mais il était tellement heureux ! Tellement… Flatté et ravie ! Il débordait littéralement de joie, et il ne put s’empêcher de sautiller sur sa chaise.
-Moi, peur de toi ?! lui répondit-il, en dissimulant mal son sourire, riant même un peu. Un peu au début oui, mais j’ai surtout ressenti de l’admiration pour toi, du respect, je te voyais comme mon senpai ! s’emballa-t-il, en prenant sa main par-dessus la table. J’ai tellement d’admiration pour toi !
Si il avait pu, il aurait combler l’espace entre eux pour l’embrasser sur le champs ! Il était tellement magnifique, maintenant qu’il était détendu, ses joues rougies par l’alcool (et peut-être, il l’espérait, les émotions) et ce sourire tellement craquant aux lèvres ! Les pensées les moins professionnelles lui passèrent devant les yeux, le faisant mordiller sa lèvre à mesure qu’il parlait, lui expliquant les raisons qui l’avaient pousser à croire qu’il ne l’aimait pas. Le craindre, lui ? Fantasmer totalement sur lui oui ! Il eu cependant un petit rire en l’entendant mentionner sa femme hypothétique, qui lui avait valut bien des cadeaux -et de la gêne, lorsque le pot au rose avait été découvert.
-Tu es même plutôt mauvais, je crois que tout le monde hormis toi savait que j’étais célibataire et que je n’ai jamais été hétéro, rit-il, de bon coeur lui aussi, sans cesser de se mordiller la lèvre.
Si l’alcool avait bien commencer le travail, la joie et l’excitation des dernières révélations avaient achevés de transformer son corps en une véritable ode à l’amour. Sa jambe tressautait sous l’impulsion de son pied, son entrejambe criait à la libération, sa main ne cessait de tapoter en rythme et il mordillait encore et encore sa lèvre, couvant Ludwig d’un regard qui n’avait plus rien de professionnel ou amical. C’était… sulfureux et langoureux, tout ce qu’il avait toujours voulu lui faire ressentir, sans jamais espérer le pouvoir. Il y eut un silence entre eux, chacun se jaugeant comme pour savoir qui céderait en premier, et Akihiro fut assez content de le voir craquer le premier… Pour lui proposer de partir ! Akihiro avait beau avoir l’air innocent, il ne l’était pas et cette simple promesse inavouée lui fit échapper un petit soupir de contente, rougissant de tout son corps en lui répondant qu’il le suivait. Il prit cependant bien soin de boutonner tout son manteau, afin de cacher la bosse qui nivelait son pantalon, et après s’être fait outrageusement payer son repas, il précéda Ludwig vers l’ascenseur, faisant bien attention à légèrement se cambrer sous son regard. Il pouvait le sentir comme une lame de feu sur son échine, et les images qui se formaient dans son esprit ne l’aidèrent absolument pas à faire diminuer ses rougeurs !
Il demeura pourtant sage dans l’étroite cabine, préférant se contenter de frôlement, dans un jeux de séduction qu’il maîtrisait depuis des années, mais qu’il n’aurait jamais oser penser dévoiler à Ludwig ! Il avança à nouveau le premier dans le parking, jetant un regard langoureux par-dessus son épaule, et en quelques secondes, il fut plaquer contre une voiture, le grand corps de Ludwig contre le sien. Il eu un sourire, les joues rosies, et avant qu’il ne puisse réfléchir, Ludwig se pencha pour l’embrasser, dans une fougue clairement réprimer depuis longtemps ! Akihiro laissa échapper un long soupir de contentement et de désir, ses mains venant s’agripper aux cheveux de Ludwig, l’attirant encore plus vers lui. Sa main sur sa hanche lui provoqua un autre gémissement, et il releva la jambe, l’enroulant autour de sa hanche, dans une invitation à peine dissimulé ! Il avait tellement envie de lui qu’il était prête à le faire à même le capot de cette voiture, sans l’ombre d’un doute ! Mais Ludwig était Ludwig, et malgré son gémissement de protestation, il rompit leur embrassade, lui proposant de rentrer dans sa voiture. Akihiro eu une moue d’impatience, mais il s’exécuta, se trémoussant sur son siège dès qu’il commença à rouler. Et lorsqu’il lui annonça qu’ils en avaient pour 30 minutes de route… Akihiro décida de prendre les choses en main.
Rapidement, il se pencha, tapant son adresse dans le gps, qui annonça un trajet de… 8 minutes. Beaucoup moins long donc, et il se tourna vers Ludwig, dans un regard enjôleur.
-Comme ça tu… auras mon adresse désormais, minauda-t-il, dans un sous-entendu des plus évidents.
La voiture se mit à rugir, dépassant clairement la limitation de vitesse, et en moins de 5 minutes, ils furent dans le parking de son immeuble. Akihiro lui indiqua rapidement l’emplacement de sa propre voiture d’ordinaire, la sienne étant rester sur le parking du restaurant. Il ne prit pas la peine ni le temps de se lamenter de son absence, sortant de la voiture avant de la contourner, venant prendre la main de Ludwig. Rapidement, il le guida jusqu’à l’ascenseur, appuyant sur le bouton d’appel avant de se retourner à nouveau vers Ludwig,se redressant sur la pointe des pieds pour revenir l’embrasser. Ce baiser fut plus doux que le précédant, mais il s’enflamma rapidement, Akihiro plongeant ses mains dans les cheveux sombres de Ludwig, l’attirant à lui au point de lui faire courber l’échine. Le ‘ding’ de l’ascenseur les interrompit cependant, mais dès qu’ils constatèrent qu’il était vide, et à peine Akihiro eut-il appuyer sur le bouton numéro 12, qu’il fut à nouveau plaquer au mur, Ludwig profita éhontément de sa taille pour l’embrasser et le toucher. Partout. Surtout là où il fallait.
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Ludwig T. Oakenshield
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« Je vous aime, jusqu'à aimer souffrir pour vous, jusqu'à aimer mes inquiétudes, mes tourments, mes jalousies, la peine que j'ai quand je vous sens plus tendre pour moi. J'aime en vous quelqu'un que seule j'ai découvert, un vous qui n'est pas celui du monde, celui qu'on admire, celui qu'on connaît, un vous qui est le mien, qui ne peut plus changer, qui ne peut pas vieillir, que je ne peux pas ne plus aimer, car j'ai, pour le regarder, des yeux qui ne voient plus que lui. Mais on ne peut pas dire ces choses. Il n'y a pas de mots pour les exprimer. - Guy de Maupassant. »
Sincèrement, il n’avait jamais conduit aussi rapidement de sa vie. Du moins de la vie qu’il avait à Storybrook. Le moteur de sa berline grondait tout autant que lui même pour arriver rapidement à destination. Il avait bien fait de dire à Akihiro de mettre son adresse dans le gps, il habitait beaucoup plus proche du centre ville que lui. Le gps indiquait 8 min. Ludwig en mit 5. Sans faire d’accident et sans croiser de policiers, remerciant pour une fois cette ville de barjo d’avoir des quartiers craignos qui les occupaient bien. Aki le guida jusqu’au parking et il n’attendit pas une minute de plus, ne vérifiant même pas comme il le faisait d’ordinaire que sa voiture était bien fermée. Oh non, il avait en tête quelque chose de beaucoup plus important. Si on lui avait dit qu’Akihiro accepterait ses avances il aurait rigolé. Il en aurait rigolé si fort à vrai dire qu’il aurait même pu s’étouffer tant il était persuadé du contraire. Or au final c’est Akihiro qui avait rigolé quand il lui avait fait part du fait qu’il pensait qu’il avait peur de lui. Qu’est ce qu’il pensait mal quand même ! C’était son défaut ça, de rester focaliser sur le passé au lieu d’avancer. On lui avait répété de nombreuses fois, Daphné lui martelait ça en lui lançant souvent des choses. Il essayait de faire pourtant, il n’était pas un mauvais bougre. Mais oh grand jamais il n’aurait pu imaginer que ce qui se passait dans sa tête pourrait un jour devenir réalité. Et pourtant, c’était bien le cas. Ses sens s’enflammaient au moindre baiser qu’Akihiro pouvait lui donner, et il était à deux doigts de bloquer lui même l'ascenseur, trop pressé. Heureusement sa claustrophobie le fit sortir rapidement de cet endroit clos qui lui rappelait de trop mauvais souvenirs. Revenant se coller à l’objet de tous ses fantasmes, il gronda en voyant que ce dernier n’arrivait pas à ouvrir la porte alors qu’il l’aguichait … il allait finir par la défoncer ! Cette porte ! Pour pouvoir passer ensuite à son propriétaire.
Rentrant dans son appartement, il attrapa Akihiro qui se jeta sur lui, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres, heureux de voir qu’il n’y avait pas que lui qui était si impatient de passer à la suite de la soirée. L’embrasser venait de monter dans le top de ses activités favorites. Ses lèvres étaient si douces ! C’était un régal. Le laissant faire, ne se préoccupant pas de son manteau, ni de sa chemise, il jeta quand même un coup d’oeil à l’appartement. Par curiosité. Certes la lumière tamisé qu’Aki avait allumé n’éclairait pas beaucoup mais elle lui laissait montrer quelques aspects de sa personnalité. Ludwig en était un peu étonné, mais pas tant que ça. Tout était mignon. À l’image de son propriétaire, qui s’afférait de lui enlever sa chemise, ses mains parcourant son large torse avant de l’amener dans la chambre. Le lit était étrange. Il n’avait pas l’habitude de voir ça. Comment ça s’appelait déja ? Un futon ! Il en avait entendu parler quand justement, Akihiro, lui avait fait un peu la synthèse de la culture asiatique pour éviter qu’il ne passe pour un crétin. Il l’observa quelques minutes, se disant que c’était quand même bien bas pour un lit. Sans doute le voyait il comme ça du haut de ses 1m95. Il hocha juste de la tête quand Akihiro lu clairement dans ses pensées avant de le ramener à ceux pourquoi ils étaient ici.
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• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !
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• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?
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« Si ton cœur partage ma tendresse, si en travaillant à mon bonheur je puis me promettre d'assurer le tien, je ne vois rien dans l'univers capable de m'arrêter dans mes projets, de s'opposer à des nœuds que je brûle de former avec toi : Te chérir toute ma vie, veiller sur ton être jour et nuit, te protéger et t'aimer à la folie jusqu'à la mort, oui, je t'aime, et ne respire que pour toi. » - Marie-Jeanne Riccoboni.
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« Je vous aime, jusqu'à aimer souffrir pour vous, jusqu'à aimer mes inquiétudes, mes tourments, mes jalousies, la peine que j'ai quand je vous sens plus tendre pour moi. J'aime en vous quelqu'un que seule j'ai découvert, un vous qui n'est pas celui du monde, celui qu'on admire, celui qu'on connaît, un vous qui est le mien, qui ne peut plus changer, qui ne peut pas vieillir, que je ne peux pas ne plus aimer, car j'ai, pour le regarder, des yeux qui ne voient plus que lui. Mais on ne peut pas dire ces choses. Il n'y a pas de mots pour les exprimer. - Guy de Maupassant. »
S’il ne s’était pas retenu, il se serait clairement effondré sur Akihiro tant il était terrassé par l’effort et le plaisir. Pas une seule des cellules de son corps ne ressentait pas actuellement la félicité qu’il avait. Mais non, il avait bien trop peur de l’écraser et même s’il sentait les muscles de ses cuisses brûler, sentant aussi que l’alcool faisait toujours son effet, il resta aussi droit qu’il pouvait, ne voulant même pas sortir de ses chaires où il se sentait si bien. Il répondit au doux baiser de son amant avant finalement de passer un bras sur son torse et de le tourner délicatement, se laissant glisser sur le lit. Il le colla contre lui, le retenant dans un cocon d’un bras, tandis que son autre main caressait doucement son visage et ses cheveux collés par l’effort.
“Et inversement. Tu es la seule personne qui a tous les pouvoirs sur moi.”
Hors de question que de penser aller voir ailleurs, ou toutes histoires de tromperies. Akihiro était son âme soeur, ce qui signifiait beaucoup de choses. Ils étaient irrémédiablement liés, et en vérité, maintenant qu’il savait que la réciprocité était vraie, il n’avait q’yeux que pour lui. Toutes ses aspirations étaient tournés vers lui et rien n’aurait pu l’en faire détourner de son chemin. Son coeur lui appartenait et même s’il ne le savait pas encore, il avait la possibilité de le réduire en poussière. Ce n’était pas pour rien que Ludwig venait de lui dire ça. Néanmoins, ce n’était absolument pas le sujet de la nuit et le géant qu’il était avait repris ses baisers langoureux et ses compliments.
“Tu es si exceptionnel. J’ai une de ses chances. Non, je suis l’homme le plus chanceux du monde.”
C’était comme s’il tenait entre ses mains la personnification de l’Arkenstone. C’était tout simplement inimaginable, et pourtant, il venait de faire l’amour avec Akihiro. C’était si formidable qu’il avait même l’impression de rêver en vérité. Peut être qu’il se réveillerait le lendemain matin et qu’il verrait que tout ceci n’était que la production de son imaginaire trop imbibé d’alcool ? Pourtant tout semblait si réel. Comme le fait qu’Aki lui mordillait le cou. Il pouvait clairement sentir ses dents sur sa peau. Si c’était une illusion de son cerveau, elle était drôlement bien fait. Grondant en le faisant basculer sur lui, il caressa sa tête et ses cheveux, qu’il tira un peu avec un sourire lubrique.
“Etant donné que tu es l’hôte de ces lieux, il serait fort sympathique de ta part que de me montrer la douche, qui nous ferait le plus grand des biens.”
Entendre le gloussement d’Akihiro empli son coeur de joie et il eut un petit rire aussi quand il le vu presque descendre en rappel de son grand corps avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever. Effectivement, ce futon était confortable, mais définitivement trop bas pour lui. Cependant, il ne fit aucuns commentaires déplacés pour ne pas faire du mal à Aki, qui accordait une grande importance à ses origines. L’embrassant dans le cou, il glissa sa main dans la sienne, se laissant conduire dans le petit appartement jusqu’à la salle de bain. Vraiment, les proportions n’avaient avoir avec celle qu’il avait l’habitude de connaître et il venait à se demander spontanément s’il payait assez bien Akihiro dans son travail. Une sorte d’angoisse lui serra la gorge. Est ce que c’était parce que son salaire n’était pas assez décent qu’il vivait dans un petit logis ? Cette idée ne plût absolument pas à Ludwig qui nota mentalement de l’augmenter. Ce n’était pas possible ! Aki’ ne pouvait pas vivre comme ça ! Il voulait le meilleur pour lui. Il le voulait dans un palace, entourés des plus belles merveilles du monde.
Avec délicatesse, il commença à lui frotter le dos avec la première bouteille de savon qu’il avait trouvé. Il ne put retenir un bâillement et il entendit que cela fit glousser Akihiro. Il lui déposa simplement un baiser sur le front avant de lui aussi se savonner très sommairement. Sortant de la douche, il attendit sagement que son compagnon en fasse de même pour lui donner une serviette. Il n’allait tout de même pas faire comme s’il était chez lui ! Se frictionnant, il déposa la serviette sur le repose serviette avant de le suivre dans sa chambre. Dormir était une très bonne idée. Rarement il en avait eu envie, mais là, il sentait son corps engourdi par l’effort et l’alcool. Se glissant dans les draps, il poussa un soupir de bien être. Il appréciait grandement cette sensation de bien être qu’il avait. Encore plus quand Akihiro se faufila dans ses bras pour le serrer tel un ours en peluche. Il continua de lui faire quelques petits bisous sur le front, sa main caressant son dos tranquillement jusqu’à ce qu’ils s’endorment tous les deux.
Quand il se reveilla, Ludwig mit quelques minutes à émerger. Il n’avait pas dormi aussi bien depuis des années, et pour une fois, ses rêves n’étaient pas peuplés de cauchemars horribles où se mélanger orcs et terroristes qui s’était passé le mot pour le torturer. Il n’avait tout simplement pas rêvé et c’était reposant. Il était reposé. C’était merveilleux. Mais la chose qui était encore plus merveilleuse était le fait que ce qui s’était passé hier soir n’était pas le plus splendide des songes. Il était avec Akihiro. Ce dernier dormait encore, son dos blottit contre son torse. Ludwig se retourna un peu, fixant le plafond avec un sourire béat. C’était vrai ! Tout était vrai ! C’était … le plus beau jour de sa vie ! Il n’avait jamais ressenti une joie aussi profonde et sa main avait repris les tendres caresses qu’il avait fait en s’endormant. Il sentit qu’Akihiro commença à bouger et il se figea, ayant peur de l’avoir réveillé. Ce dernier papillona des yeux et Ludwig eut une petite moue.
“Désolé de t’avoir réveillé … je ne voulais pas. Tu peux te rendormir si tu veux, il est encore tôt.”
Et en plus, il était samedi matin. L’entreprise était fermé. Ils pouvaient donc lambiner tranquillement. Mais visiblement Akihiro était lui aussi, bien trop content de ce qui se passait pour rester endormi. Ludwig rigola doucement en le sentant grimper sur son torse tel un panda, et il le laissa faire, plaçant ses mains sur son dos.
“Je vais vraiment devoir offrir un cadeau à Warren … il avait raison finalement …”
Oh que oui ! Bon sang … il s’en voulait et en même temps il avait ce coté hautain qui refusait d’admettre qu’il avait eu totalement faux sur toute la ligne. Si Warren n’avait pas insisté, et au final tout manigancé dans son dos, il aurait pu continuer à rester sur ses positions pendant des années et passer à côté de la plus belle chose qu’il avait. Vraiment, il allait devoir le remercier en conséquences. Bon, il offrait déja sa bénédiction avec sa soeur, ce qui était pas mal.
“J’ai juste par contre un repas de prévu avec Daphné à 12h… ce qui veut dire que je devrais partir assez tôt ce matin pour faire un saut chez moi.”
Ses doigts jouaient avec ceux d’Akihiro, qu’il porta à ses lèvres pour les embrasser avec délicatesse. Il plongea son regard azur dans le sien tout en poussant un soupir de contentement avant d’avoir un petit sourire.
“Mais si tu veux … on pourrait dîner ensemble ce soir ? Chez moi ? Aux alentours de 19h ? Margrethe ma domestique se fera un plaisir de préparer le repas. Cela te tente t’il ?”
Et au moins il pourra par la suite lui faire l’amour dans un lit convenable. Il n’y avait pas que ça bien entendu. C’était une vraie marque de confiance qu’il donnait à Akihiro. Une preuve que ce qu’il avait dit hier n’était pas des balivernes, qu’il n’était pas juste un plan cul de plus sur son tableau de chasse. Il le faisait venir chez lui. Dans sa propriété, et en plus, il était prêt à lui montrer sa propre chambre. Certes, Aki ne le savait pas encore, mais c’était la plus belle preuve qu’il pouvait lui montrer. Aucunes de ses conquêtes, même les quelques relations stables qu’il avait eu avait eu ce privilège. Il était si heureux, et jamais il n’aurait pu se douter … que le soir même … il viendrait à disparaître pour trois jours, embarqué dans des aventures loufoques pour sauver la ville de Springfield d’une terrible menace.