« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Olaf prit son courage à deux mains et accepta de passer devant. Je devais dire que j'étais soulagée. Je faisais semblant d'être forte mais en réalité, j'étais un peu effrayé... Quel cinglé pouvait avoir un couloir caché dans son mur ? J'avais peur de tomber sur la personne qui habitait ici mais... il fallait qu'on trouve une autre sortie que la porte d'entrée puisque celle-ci s'était fermée à notre arrivée. Et je ne comptais de toute façon pas partir sans comprendre un peu mieux ce qui se passait ici. Axel aussi avait l'air de cacher sa frayeur. Je ne savais pas si c'était juste le fait qu'il soit imprudent et qu'il ne se rendait pas compte du danger, ou qu'il voulait montrer qu'il était fort. Je n'avais pas besoin de ça pour le savoir. C'était quelqu'un de fort et courageux, je n'en avais jamais douté. Mais, je m'en voulais de l'avoir entraîner là dedans. Je profitais du fait qu'on soit un peu en calme pour m'excuser.
-Je suis vraiment désolé de t'avoir entraîner dans toute cette histoire... Je pense que tu l'as compris, mais je ne visite pas là maison pour déménager, mais plutôt parce que j'étais curieuse de savoir si les légendes étaient vraies. Je n'aurais pas dû te mêler à ça.
On continuait alors à avancer en discutant, jusqu'à ce qu'il me demande où cela menait. Je haussais les épaules, n'ayant aucune réponse à lui apporter. Il m'attrapa par mon T-shirt tout en continuant par avancer. Ce geste me fit sourire, il avait compris que les gestes physiques ne me plaisaient pas mais il ne voulait pas non plus qu'on se perde de vue alors il avait trouvé un autre moyen. Il était vraiment attentionné. Dans la noirceur du couloir, il valait en effet mieux que l'on ne se perde. Je le sentis trébucher, alors qu'il m'annonça qu'on avait trouvé un escalier ! Mais, l'odeur avait aussi changé. Plus on s'enfonçait, plus elle était forte. Et c'était loin d'être agréable. Mais, on devait continuer. Je commençais donc à descendre les escaliers assez lentement. Il valait mieux faire attention plutôt que tomber ici. Et nous finîmes par arriver en bas. A la lumière de la lampe torche de mon téléphone que j'avais allumée en rentrant dans le couloir, je remarquais qu'un canal séparait deux sortes de trottoirs...
-Des égouts ! Au moins ça explique l'odeur... Mais cela voudrait dire que la personne qui habite là a relié sa maison aux égouts de la ville. Il doit préparer quelque chose, tu ne penses pas ?
Tout cela semblait vraiment bizarre... Les caméras, le faux corps, et maintenant les égouts... Je ne savais pas quoi en penser. La caméra et le faux corps indiquaient que tout cela n'était qu'une blague très bien élaborée. Mais cet endroit... Il y avait forcément plus derrière tout ça. Ce que je ne comprenais pas, c'était l'utilité de relier sa maison aux égouts. Pourquoi faire ? C'était peut-être un moyen de se déplacer plus rapidement dans la ville ? Mais c'était aussi beaucoup moins agréable, cet odeur était véritablement immonde... De ce que je voyais, nous pouvions aller soit à droite, soit à gauche. Nous devions avancer. Et je devais comprendre. J'entendis alors un croassement venant du couloir de gauche. Je m'y dirigeais, intrigué à l'idée de trouver une grenouille ici. Mais celle-ci avait l'air toute gentille, se baladant simplement dans son lieu de vie. Je me tournais vers Axel en souriant.
-Tu veux l'adopter ?
Je finis par trouver une échelle, arrivant sûrement dans une des rues de la ville. Mais... ce n'était pas une bouche d'égout qui se trouvait au dessus de nous. Cela ressemblait plutôt à... une trappe ? Je lançais un regard interrogateur à Axel, qui ne semblait pas avoir plus de réponses que moi. Je montais donc l'échelle et commençait à pousser la trappe. Je sentais que quelque chose était dessus, mais ce n'était pas trop lourd. Du moins pas assez pour que je ne réussisse pas à soulever la trappe. Armée de toute ma force, je finis par réussir et à passer ma tête à travers.
Ce qui bloquait la trappe me retomba dessus, me sonnant quelque secondes mais fort heureusement ce n'était qu'un tapis, rien de bien méchant. Mais, ce tapis me disait étrangement quelque chose... Je jetais un œil à ce qui se trouvait autour de moi avant de remarquer que... c'était mon appartement ! Nous étions dans mon appartement ! Quoi ? Je montais, pour arriver dans le salon, et aida Axel à monter à son tour, alors que j'essayais de trouver des explications à ce qu'il se passait... Pourquoi une maison abandonnée était-elle reliée à mon appartement ? Étant au rez de chaussée c'était possible mais... comment n'avais-je pas pu voir l'existence de cette trappe auparavant ? Le tapis était là quand j'avais emménagé puisque c'était un appartement meublé. Je pensais alors à Axel qui devait me regarder paniquer sans vraiment comprendre pourquoi puisqu'il n'était jamais venu chez moi...
-Je commence vraiment à flipper... On est mon appartement....
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Axel Oswald
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Olaf avait une toute petite flamme de courage, Altanan la rencontrera assez tôt… mais bien que petite, elle était très forte … alors pour le moment, il avançait sans trop de peur dans ce lieu inconnu… Axel ne voulait pas être le poids de l’histoire, alors il faisait son fort … mais nulle doute qu’il irait voir des nounours en mascotte pour faire un câlin après cette histoire ! Il écouta la jeune femme parler, et il eu un sourire.
- Ne t’en fais pas. Je préfère être ici avec toi pour t’aider, que de ne pas savoir où tu es. Et je pense que j’avais compris pour la maison… bien qu’un peu de peinture pourrait lui faire un bien fou et la rendre toute belle, je pense.
Olaf n’était pas très doué de ses dix doigts …pour dire la vérité, il n’avait jamais trop fait des choses sans faire des gaffes… Anna avait dû lui refiler sa maladie de maladresse….Fin tout sauf les glaces … mais il aimait bien voir, ou écouter, des émissions sur les rénovations de maison, voiture, ou autres. Il n’y comprenait rien, mais il s’imaginait souvent le faire… et cette maison lui donnait cette impression de beauté défraichis qu’un coup de peinture pourrait aider…. Alors bon …il essayait de visualiser tout ça sans penser à l’odeur et au fait qu’il ne savait pas où il mettait les pieds …
- Des égouts ?
Axel savait ce que s’était bien sur … mais on ne descends pas dans les égouts avec un escalier relier directement à une maison, ça il en était sûr ! Altana répondu à sa question sans le faire exprès … Olaf pencha la tête sur le côté …. Là en revanche … Quel plan pouvait être mis en place ou l’une des contrainte c’était d’avoir un escalier qui mène aux égouts ?
- Je …. Je ne suis pas sur … je ne vois pas vraiment quelqu’un faire un plan avec un égout … J’avoue ..
Il était un peu gêné … il ne pouvait pas le cacher … parce qu’il n’avait pas la moindre idée de ce que cela pourrait etre … en réalité … il mentait il avait peut être une petite idée, mais il était sur que cela ne soit pas possible … peut être que c’est une personne qui veut déposer des cadeaux sans être vue ? Et maintenant que le monde est trop allumé la nuit, il fait sa distribution de cadeaux par les égoûts ? C’était une idée lumineuse ! Mais il ne pouvait pas la dire sans passer pour un benet encore une fois … D’un coup Olaf suivit la jeune femme vers le croassement … Olaf s’approcha avant de crier :
- Phineas !!!
La grenouille sauta dans les mains tendus vers elle… et se laissa toucher sans honte par Olaf. Olaf avait sauvé cette grenouille, quelques mois auparavant, et elle revenait de temps en temps le voir, bien qu’Olaf n’apprécie pas qu’elle se mette en danger pour cela ! Mais … maintenant qu’il regardait les égouts, il comprenait qu’elle ne passait pas par la ville pour venir … Ce qui déjà était une bonne nouvelle ! Phineas sauta sur la tête de notre bonhomme de neige, et il continua de suivre Altana en silence alors qu’ils arrivèrent à une échelle … Montant,olaf se retrouvais dans un appartement très sympas … Il pencha la tête pour essayer de comprendre ce qui stresser autant Altana alors que Phineas continuait de croasser au dessus de sa tête… Une fois la réponse donné, Olaf ne savait clairement pas quoi dire …
- Ton appartement ? Et tu ne savais pas qu’il y avait une place pour les égouts ? Peut etre que c’était un ancien couloir pour faire du trafic ? Tu sais comme au moyen age, et que donc cette trappe n’avait pas été ouverte depuis des centaines d’années … Tu veux qu’on aille à la police ?
Pour leur dire qu’une maison hantée était relié à un appartement … mais Altana n’avait jamais rien eu de grave pour le moment …si ? Phineas se mit à sauter sur le sol, et après deux ou trois bons, il passa sous un meuble pour y sortir, coller sous ses pattes, un morceau de tissu … qui pouvait ne pas appartenir à Altana, ça rien n’était moins sur. Phineas laissa sa trouvaille au sol et resauta sur la tête d’Olaf.
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Altana Steece
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J’espérais de tout mon cœur que les suppositions d'Axel étaient vraies. Vraiment. Je ne savais pas quoi penser de cette histoire de trappe qui menait aux égouts. Quand j'avais loué l'appartement, j'étais à la rue, et je cherchais juste un endroit pour vivre. Je n'avais pas fais attention à l'appartement en lui-même, tout ce que j'avais regardé c'était le prix. Quelque chose de pas trop cher et qui me permettrait d'avoir un toit au dessus de ma tête. De plus le propriétaire m'avait bien spécifié qu'il était interdit d'enlever la décoration déjà présente dans l'appartement. Je pouvais en rajouter autant que je le voulais mais pas en enlever. J'avais pris la règle à la lettre, préférant vivre avec ce mobilier très laid plutôt que de me faire virer. C'est pour cette raison que je n'avais jamais découvert ce qui se cachait sous le tapis.
Qu'allais-je faire maintenant ? Oui, bien sûr, Axel avait peut-être raison et cette trappe n'était peut-être plus utilisée mais... la coïncidence paraissait bien trop grande. Je préférais déménager. Je ne pouvais pas rester dans cet appartement. Pas en sachant qu'un psychopathe me regardait peut-être dormir. Et je n'avais pas spécialement envie d'être assassinée dans mon sommeil. Et d'être assassinée tout court, en fait. Quant à aller voir la police... c'était la meilleure chose à faire. Mais avant... je voulais me venger. Personnellement. Cela faisait maintenant deux ans que j'habitais ici, je n'osais même pas imaginer toutes les informations que ce psychopathe avait récolté sur moi. Est-ce que le psychopathe et le protoplanétaire étaient la même personne ? Je pensais que oui, mais il valait mieux s'en assurer. En ce qui concernait ma vengeance, je savais déjà comment procéder... Je me retournais pour annoncer à Axel mon plan, et un rire s'échappa quand je vis que sa grenouille, Phineas, était encore sur sa tête à croasser. Il avait vraiment le don d'alléger toutes les situations.
-Non, je n'avais jamais vu la trappe... Et je ne pense pas qu'elle ne soit plus utilisée. Je pense même que celui qui voulait nous faire peur dans la maison hantée est la même personne que celui qui utilise la trappe. Et il est aussi, peut-être, mon propriétaire. On doit y retourner. On va le prendre par son propre jeu.
Sans lui laisser le temps de poser des questions, je l'attrapais par le bras, et l'engouffrait de nouveau dans les égouts avec moi et referma la trappe derrière moi. Maintenant que nous connaissions le chemin, et que nous avions un expert de l'endroit en la présence de Phinéas, revenir à la maison hantée fut un jeu d'enfant. Rien n'avait changé, ni le trou dans le mur ou rien du tout dans la maison. Je ne savais pas où était parti le soit-disant fantôme, mais il avait l'air d'avoir disparu. Sûrement parti à notre recherche dans les égouts quand il avait compris que nous avions découvert son petit passage secret. Il fallait maintenant le piéger. Mais, comment faire ça ? Nous étions sur son terrain... Notre seul avantage était que nous étions deux contre un. Et encore, rien ne m'assurait qu'il était tout seul.
-Une idée pour le piéger ? Je ne suis pas sûre que savoir comment piéger quelqu'un soit ton domaine de prédilection mais pense à ça comme... une blague ? Oh ! On pourrait attendre qu'il arrive et lui lancer un filet pour l'enfermer ? Au moins on l'aura à notre merci pour lui poser toutes les questions que je dois lui poser.
C'est alors que j'entendis un bruit provenant du passage secret. Putain. Il était déjà là. Même pas le temps de prévoir notre plan que le voilà, déjà arrivée et prêt à en découdre.
-Bon, tant pis, on va improviser. Mets toi de ce côté, je me mets de l'autre et ne fais aucun bruit, on va le prendre par surprise.
Je me mis de mon côté, et fouilla dans mon sac à dos, pour attraper un couteau suisse qui y tranait et le lança à Axel. Je en savais même pas s'il savait l'utiliser mais j'espérais qu'il n'ait pas à en avoir besoin. Je devais gérer la situation. Au bout d'une trentaine de secondes, ma patience commença à atteindre sa limite. Ce n'était pas si long de marcher jusqu'ici et si j'entendais ces bruits de pas c'est qu'il n'était pas loin. Tout d'un coup les bruits de pas s'arrêtèrent. Je lançais un regard interloqué à Axel. Est-ce qu'il nous avait vu ? Un autre bruit se fit entendre. Comme une sorte de roulement... La fumée commença à envahir la pièce. Oh non...
-Une bombe fumigène ! Vite, sortons !
Je mis mon bras devant ma tête, essayant de ne pas faire passer la fumée près de mon visage et me dirigea vers la porte. Nous devions sortir d'ici avant qu'il nous attrape... C'est alors que je sentis quelque chose s'abattre sur le dos de mon crâne et je tombais sur le sol, inconsciente...
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Axel Oswald
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Axel observa la jeune femme … il avait toujours une chambre de libre chez lui, au besoin … mais il n’était pas sur de devoir l’y inviter tout de suite … Le caractère très indépendant d’Altana risquerait de prendre le dessus et … tout simplement refuser par fierté … Bien sur …. Axel ne voulait pas et alors préférait attendre le bon moment … Il laissa la jeune femme cheminait son petit dénouement de pensées … Et il lui sourit devant sa surprise avec Phinéas sur la tête.
- Mais pourquoi ton propriétaire voudrait faire cela ? Il n’est pas gentil !
Il regarda un peu l’appartement … il avait pas envie que son amie risque sa vie … alors il lui glissera peut être le nom de son propriétaire … et de ses appartements … pour qu’elle devienne sa voisine … ou sa colocataire … ça serait tellement bien ! Le temps qu’il pense à tout cela il se laissa mal mené par Altana … réfléchissant à comment il pourrait lui dire subtilement qu’il avait envie de l’avoir prés de lui … sans que cela soit bizarre. Quand elle demanda une idée … il réfléchit …
- Le filet c’est bien … Et on peut envoyer Phinéas dans les égouts. Il nous préviendra quand quelqu’un arrive ? Et ainsi on sera prés non ?
Phinéas croassa encore … puis sauta sur le sol en croassant à nouveau. Sautant calmement vers le couloir sans attendre la réponse… mais le bruit fit sursauter Phinéas et revient rapidement vers Olaf … Olaf suivit les ordres … Phinéas aussi … C’était calme. Le couteau suisse dans les mains, Olaf décida de le mettre dans sa poche, il ne l’utiliserait pas … puis …
Quand elle parla de fumigène … Olaf observa l’objet. Se retournant, il se mit à shooter dedans pour l’envoyer par l’extérieur … Par la fenêtre qu’il avait cassé … Se retournant, pas trop triste de son effet, il remarqua qu’Atlanta avait disparu … et Phinéas aussi.
- AH NON ! RENDS MOI MES AMIS TOI !
Olaf n’était pas méchant, jamais … et il ne savait pas se battre … Mais pas question qu’on touche à son amie. Il s’engouffra dans les égouts et prit un passage qu’il n’avait pas vu à ce moment là … finissant par atterrir sur le cul. Il trouva Altana inconsciente et Phinéas qui sautait sur elle pour la réveiller…Il se mit à plat ventre et s’avança doucement.
- Altana … ça va …
Olaf vu le sang sur l’arrière du crâne de la jeune rousse mais il ne dit rien. Il savait qu’elle aimait pas être toucher alors il prit un bout de son t-shirt et le mit contre la tête de son amie… il allait la ramener …et la porter… Il fit en sorte de mettre sa tête contre son épaule … Demandant à ce qu’elle l’excuse silencieusement pour le contact et la porta … Il fallait la sortir d’ici … Mais alors qu’il allait monter … quelqu’un finit par parler.
- Poses là et part. - Pas question !
Phinéas croassa de terreur contre Altana porter par Axel … Peut être savait elle qu’Olaf n’avait pas les aptitudes pour se battre …
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Altana Steece
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Qu'est ce qu'il venait de se passer ? Je me réveillais doucement, encore dans les vapes et remarqua que je n'étais pas sur le sol. Le réveil parut soudainement plus brusque alors que j'ouvrais les yeux, essayant de comprendre où j'avais atterri. Mes yeux tombèrent sur le visage d'Axel et remarqua finalement qu'il me portait. Quoi ? Je vis alors qu'il avait mit un bout de son T-shirt entre nous, sûrement pour ne pas que je me sente agressée par le fait qu'il me touchait. Et, il avait eu raison... Ce petit geste m'avait empêché de faire une crise de panique. Je détestais que l'on me touche, alors que l'on me porte... Heureusement, Axel ne voulait que mon bien et je me sentis tout de suite à l'aise. Enfin, pas assez pour rester dans ses bras toute la nuit mais, j'appréciais vraiment de voir à quel point il tenait à moi. Sans demander mon reste, je sautais de ses bras et atterrit sur le sol. Ma tête me faisait encore mal, et je passais une main à l'endroit où je sentais que l'on m'avait frappé pour remarquer que du sang en coulait... ce n'était vraiment pas bon signe.
Je voulus remercier Axel et même lui faire un gros câlin, lui qui aimait tant ça mais une ombre m'en empêcha. C'était notre agresseur, j'en en étais certaine. Sans réfléchir plus longtemps, je me jetais sur l'ombre et entraîna l'homme avec moi dans notre chute. La proximité fit que que je pouvais mieux voir à qui j'avais affaire. J'avais raison. Cet homme était bien le propriétaire de mon appartement... Je ne pouvais pas y croire. A quel point fallait-il être malade pour faire louer des appartements à des jeunes filles et les espionner par des passages creusés dans les égouts ? Cet homme était un psychopathe et il devait finir derrière les barreaux. Mais la police n'était pas prête d'arriver, considérant aussi que aucun de nous deux n'avait pensé à la prévenir. J'allais devoir m'occuper de cet homme moi même. Je lui mis un énorme coup de poing. J'étais parée après les cours que j'avais pris avec Anna et comptait bien les mettre à profit avec ce malade mental. Il essaya de me frapper en retour, mais j'avais l'avantage. La seule chose qui m'empêchait de me concentrer sur l'esquive des coups de mon assaillants étaient les croassements incessants de Phineas, le nouvel ami de Axel. S'il pouvait se taire ce serait génial !
-Axel ! Dis à ta fichue grenouille de se taire !
Il avait suffi d'une seule seconde d'inattention. Rien de plus. Je m'étais retourné pour lui parler et il en avait profité. Un coup de genou bien placé dans mon visage et je tombais sur le côté. Mon sang ne fit qu'un tour. Je ne pouvais pas le laisser gagner. Mais, il ne me laissa pas le temps de riposter qu'il se mit au dessus de moi. Ses yeux se plantèrent dans les miens... Son regard était presque sanguinaire voir... passionné. Mais, pas dans le bon sens. La situation ne faisait que remonter des mauvais souvenirs, des choses que j'avais déjà vécues et que j'avais préféré enfouir... J'étais paralysée. La peur me dominait, et rien n'y faisait : je ne pouvais pas riposter. En revanche, je remarquais que Axel lui pouvait m'aider... Une pierre était posée à ses côtés et il avait une ouverture pour assommer l'assaillant... Mais, malgré qu'il m'ait montré avoir beaucoup de courage cette nuit, j'étais moins sûre quant à ses capacités à se battre. Tant pis. C'était le tout pour le tout. J’espérais simplement qu'il comprenne...
-Axel ! Maintenant !
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Axel Oswald
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Axel avait fait ce qu’il avait pu pour Altana et il ne voulait pas qu’elle ne lui pardonne pas. Heureusement, l’entendre le fit sourire et il était content de nouveau … Si elle allait bien alors tout aller pour le mieux, c’était la base … Après, il fallait avouer qu’il ne compris pas trop ce qu’il venait de se passer. La jeune femme a taire demander à Phinéas de se taire…. Axel observa la grenouille, qui vexer, sauta sur la tête d’Altana et plongea dans un égout … Elle aurait pu aider, mais il semblerait que « les amis de mes amis sont mes amis » ne marchent pas en Language grenouille.
- Elle voulait aider tu sais …
Comme elle pouvait, de sa petite hauteur de grenouille … d’ailleurs, Olaf était sur qu’il était lui aussi aussi petite que l’animal en cet instant, il voyait mal en quoi il pourrait être utile. Il disait cela alors qu’il s’approchait pour aider comme il pouvait… Mais le combat changea de rythme, de quoi lui faire perdre son courage. Maintenant ? Maintenant quoi ? Il observa la jeune femme et s’approcha par derrière … et il fit un câlin à l’assaillant.
Pas un câlin mignon comme il en l’habitude. Non, le genre de câlin arrivant dans le dos, (donc le torse de Olaf contre le dos de monsieur méchant). Et il serra très tr!s fort. Il fit en sorte de partir en arrière en embraquant le méchant avec lui.
- Je le tiens.
Et il utilisa ses pieds pour le retenir un peu plus et le repousser d’Altana. L’homme le griffa mais Olaf tenait bien !!
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Je n'étais pas certaine qu'Axel ait vraiment compris ce que j'attendais de lui, mais cela ne changeait rien puisque le résultat était le même. Il aurait été plus efficace d'attraper une pierre et d'assommer l'ennemi. Mais, j'imaginais que faire un câlin à l'assaillant pouvait être tout aussi efficace... Il s'approcha donc de lui et le serra le plus fort possible afin qu'il relâche son emprise sur moi. A ma grande surprise, son "attaque" fonctionna puisque je fus libérée quelques secondes plus tard. Axel me fit remarquer qu'il le tenait fermement. Parfait, j'allais enfin pouvoir me venger de ce psychopathe qui avait dieu ne sait quoi avec mon appartement... Rien que d'y penser, j'étais dégoûtée. Cependant je m'approchais de lui, leva un pied et, de toutes mes forces, l'enfonça dans le ventre du malade mental. Celui-ci recula alors que Axel relâchait son emprise et tomba sur le sol. Je m'approchais, mettant cette fois mon pied sur sa gorge afin qu'il n'aille nulle part.
-Axel, trouve moi quelque chose pour l'attacher s'il te plaît.
Il s'exécuta et disparut quelques minutes avant de revenir avec une sorte de cordon qui serait bien suffisant. Il me le lança alors que je poussais l'homme pour le mettre sur le ventre. Je lui mis les mains derrière le dos, attrapa ses poignets et les attacha du mieux que je le pouvais avec le cordon. Je me rappelais alors les conseils que m'avaient donnés Rafael pour bien attacher quelqu'un et pas comme il s'échappe comme lui l'avait fait... Je ne pensais pas avoir à réutiliser ses conseils un jour, mais je devais avouer que j'étais bien content de les avoir reçus en ce moment. Une fois attaché, je pus relâcher un peu la pression, me relevant. Je me tournais vers Axel. Je n'avais pas envie de l'abandonner, mais il devait partir. Je voulais régler mes comptes avec cet homme sans qu'il soit ici pour autant. Je ne savais pas comment les choses allaient tourner mais je ne voulais pas qu'il soit là pour voir ça. Je lui pris les mains, dans un geste tendre que je n'avais pas l'habitude de donner, évitant le contact à tout prix. Mais étrangement le contact ne me fit pas reculer ni paniquer, au contraire. Je ressentais cette chaleur qui ressortait d'Axel, de sa personnalité chaleureuse. C'était si réconfortant...
-Merci Axel. Vraiment. Pour tout ce que tu as fais ce soir, tu as été un véritable ami, bravant ta peur et démontrant un courage sans faille. Tu es le meilleur ami que n'importe qui puisse rêver d'avoir. J'ouvrais les bras pour lui faire un rapide câlin. Mais, j'ai bien peur que pour la suite, je dois continuer toute seule. Cette histoire... je dois m'en occuper à ma façon. Alors s'il te plaît, ne sois pas têtue et rentre chez toi. Je te tiendrais au courant, ne t'en fais pas.
Au bout de quelques minutes, et après ces adieux déchirants, je me retrouvais seule face à l'homme. Je ne savais pas vraiment comment m'y prendre... Je n'avais pas envie de le blesser, malgré que cet homme me dégoûtait mais décida que la meilleure chose à faire était d'appeler la police. Cela me permettrait de ne pas perdre mon calme mais me donnait quand même un peu de temps avant qu'ils arrivent. Je sortais donc mon téléphone et composa le numéro de la police. Après leur avoir expliqué la situation du mieux que je pouvais (qui était un peu compliqué à résumer, je me rendais compte maintenant...) la personne à l'autre bout du fil m'annonça qu'ils envoyaient une équipe qui serait là dans dix minutes environ. Parfait. Je remis l'homme sur son dos, pour être certaine qu'il me voyait et m'écoutait. Je n'avais aucune envie de faire des menaces dans le vide.
-Tu as dix minutes pour m'expliquer à quel point tu es malade. Je veux savoir tout ce que tu as fait dans mon appartement depuis que j'y suis installée. Si tu m'as déjà regardé dormir, voler des affaires, dis moi tout.
Pour seule réponse, il tenta de me cracher dessus, mais je n'étais pas à portée pour lui. Bien, il ne voulait pas parler ? Il parlerait à la police. Cela ne me posait aucun soucis d'attendre. Mais, je devais trouver un nouvel appartement dans lequel vivre car il était hors de question que je reste plus longtemps là-bas...