Surnom(s) → Didine ( Maru quand il veut s'amuser...) Bomba (toujours Maru...Il est agaçant mais on lui pardonne), La Torche Humaine (vous aussi vous voudriez échanger ce grand frère ? )
Age → 26 ans

Occupation / Emploi → Pompier
Votre personnage est-il tiré d'un conte ? : OUI
Si oui, lequel et qui est-il dedans ? : Dans Planes 2 je suis Dynamite!

Caractère → Dynamite est une fille très déterminée, elle a de l'humour mais la plupart du temps, elle le manie que très peu. Généralement, elle est surtout très centrée sur son travail et ne supporte pas que l'on dédramatise une discussion sérieuse.
Elle n'a pas un caractère de tête brûlée mais personnifie le calme avant la tempête. Elle reste altruiste et courageuse mais déteste l'hypocrisie et les lâches. Très droite, elle aime que l'on respecte les règles. C'est une bonne leader mais qui est en revanche très têtue quant à ses opinions. Elle respecte la hiérarchie et Ben mais n'hésitera pas à indiquer son désaccord le cas échéant.
Si elle considère que vous avez tort, vous avez tort et ne changera pas sa position pour faire plaisir. Malgré tout, elle reste diplomate...la plupart du temps.
Elle est très maternelle et maternante avec autrui, dirigiste un peu mais pour le bien des autres. Elle a l'impression de devoir porter le poids du monde sur ses épaules.
Elle ne dirait pas non à un peu de détente mais aime montrer également qu'elle dépend avant tout d'elle même.
Dinah c'est l'amie que vous voulez avoir et même si vous n'en voulez pas, elle sera là quand même pour vous! Attentive et positive, elle vous donnera son opinion cash même si elle manie le tact, s'il faut vous ouvrir les yeux: elle le fera!
C'est la confidente qui ne vous trahira pas mais donnera tout pour vous venir en aide , de toute façon, elle est très très bien épaulée! Les garagistes, c'est une famille, c'est une team!

Une Particularité ? → Elle aime les sensations fortes même si elle a la tête sur les épaules, elle a déjà eu plusieurs fractures aux jambes suite à quelques combats
Même si elle aime l'adrénaline et les sports de combat! elle reste féminine lorsqu'elle ne travaille pas.
Mais c'est une boxeuse assez douée!
Elle a une cicatrice à l'avant bras droit due à du verre brisé (rassurez-vous, pas de maltraitance juste une fenêtre cassée lors d'une intervention d'urgence)

Les pompiers sont les cowboys du nouveau Monde… Et il ne fallait pas craindre les sensations fortes lorsque l’on habitait à proximité du Piston Peak National Park. Avec ses canyons, ses routes escarpées et ses fréquents feus de forêt, qui était l’inconscient qui avait clamé que la vie au grand air avec des airs de voyage au long cours ? Certainement pas pas un gars du pays. Ces derniers vous auraient dit que la Nature n’avait pas son pareil pour faire mouvoir le danger dans les plus beaux recoins du monde. Il fallait le courage et le cœur de ses habitants pour l’apprivoiser. Dynamite était de celles-là.
Dès son jeune âge, elle avait sillonnée les routes embourbées dans le sillage de son père avant elle, traversant les forêts clairsemées de soleil, s’amusant des reflets épars du soleil, les yeux rivés sur la cime des arbres. Sa région était belle, oui, elle en découvrait chaque jour sous ses roues de nouveaux sentiers mais enviait l’altitude des engins de voltige qui sillonnaient les environs d’un angle qu’elle ne pouvait percevoir. En attendant, elle voulait être utile aux environs. Protéger la Nature et ses habitants quoiqu’il puisse lui coûter. L’abnégation était l’une de ses qualités, aussi elle fonçait libre comme l’air, le gasoil au vent, dès qu’un incident se produisait en chemin.
Le danger le plus coriace demeurait le feu. Cet ennemi si prompt et si vorace qui mugissait dans un vacarme de cendres pour détruire et annihiler tout ce qui était cher à l’héritage ancestral des lieux. Il entourait tout et surtout les voitures imprudentes qui s’aventuraient loin des sentiers balisés pour mieux se perdre définitivement dans les flammes. Dynamite rageait de se sentir si impuissante. Si elle avait pu être parmi eux, si elle avait pu les retrouver, les guider… SI. Cela tenait en si peu de place et pourtant cela faisait une si grande différence. Pour essayer de les préserver, elle s’essaya au métier de guide touristique pour mieux freiner des quatre fers lorsque l'on essaya de l’embaucher pour vendre les mérites de l’hôtel qui jonchait le canyon. Plutôt mourir ! Elle avait vu d’un mauvais œil les touristes s’implanter plus durablement dans la forêt allant même jusqu’à envahir les réserves protégées. Passer sa journée à flatter leur orgueil pour n’obtenir que le silence des moteurs quand ce n’était pas des ronflements. Non, Dnyamite voulait être utile, elle voulait agir. Et c’est lorsqu’elle fut un jour confrontée au péril de sa propre vie, alors qu’elle cherchait à maîtriser un groupe de voyageurs peu scrupuleux des normes de sauvegarde de la faune, que le feu se dressa face à eux. De sa jeune vie, elle avait eu l’occasion de tenter de le combattre mais toujours à basse échelle, mais jamais encore le combat risquait de se payer de sa vie et d’autres. Alors que le souffre gonflait sa carrosserie, elle s’élança, bravant les braises dans un interstice du brasier pour vrombir jusqu’au point d’eau le plus proche. Elle avait rempli tout son coffre d’eau comme possible, pestant de n’avoir une pompe puis avait klaxonné pour alerter les environs tout en retournant auprès de ses campeurs imprudents.
Les avaient exhortés à la suivre, bravant leur peur, pour s’aventurer face à l’Ennemi en fusion. L’hélicoptère pompier rouge les avaient rejoints quelques mètres plus loin, déversant une trombe d’eau suffisante pour les mettre hors de danger. Il avait salué son courage et son sang-froid et quelque chose s’était ouvert en Dynamite ce jour là. La petite étincelle qui manquait à sa vie. Elle savait ce qu’elle voulait être et où elle s’était sentie vivante : au milieu de la combustion, lorsque son seul élan avait été la lutte pour la survie de ces voitures.
Son père avait grommelé mais n’avait rien pu faire, le caractère buté de sa fille avait eu raison de ses convictions et ses peurs, elle ne s’appelait pas Dynamite pour rien… C’est ainsi que Dinah avait fait ses débuts dans l’équipe de secours dirigée par le charismatique Blade Rangers, un ancien acteur qui avait fuit les plateaux et ses traumatismes personnels pour œuvrer pour le bien du plus grand nombre. Si elle n’avait jamais osé échanger un mot à ce sujet, elle n’en n’admirait pas moins son patron qu’elle devinait encore rongé par les échos de son passé. En attendant, elle tâcha de se rendre, comme lui, la plus utile possible à autrui. En échange, il lui permit de vivre son rêve, voler, surplomber sa belle région et la contempler comme jamais aucune autre voiture n’avait pu le faire avant elle. Ce fut là, au dessus du grand canyon que Dynamite eut l’idée qui allait développer son corps de métier : elle n’était pas dotée d’ailes et n’allait qu’aussi vite que ses quatre roues le lui permettaient...mais si on la catapultait au dessus de l’endroit exact où ses services étaient requis, cela offrirait un gain de temps considérable contre le Feu.




Elle devint donc la première voiture pompière parachutiste de l’escadron grâce à l’accord de Blade et eut tôt fait de former les nouvelles recrues un peu dissipées qui vinrent composer leur équipe… De toute l’équipe, hormis Blade qu’elle considérait comme un véritable mentor, son plus fidèle ami devint bientôt Maru, le technicien de l’équipe, comme le grand frère qu’elle n’avait jamais eu.
Les autres membres de son équipe étaient turbulents, dissipés mais elle les adopta vite comme les petites têtes brulées qu’ils étaient, au final tout le monde s’entendait bien. Elle maintenait comme elle le pouvait la tête froide à certains, en recadrait d’autres mais globalement l’équipe était soudée comme jamais, comme une seule âme.
Et puis, il y eut Dusty. Un champion de course, un bolide des hauteurs, entêté et surtout plus perdu qu’il n’osait le montrer. La troupe l’adopta facilement, très émerveillée par ses prouesses aériennes, Dinah quant à elle n’était pas dupe de la réserve sèche de Blade lui opposa bientôt. Elle n’en n’approuvait pas les méthodes mais comprenait ce qui se cachait derrière. Un refus de faire de leur métier et de ces périls une farce puérile pour les médias, une médaille de plus à ajouter à une carrière flamboyante...mais au-delà de ça, elle voyait aussi les failles que le champion s’évertuait à dissimuler. Dès lors, il n’y avait qu’à attendre et espérer que le temps fasse ressortir le meilleur d’entre eux… Un dialogue aurait peut-être été de mise, mais les deux étant finalement assez réservés, c’était impensable au grand dam de Dynamite qui avait toujours pensé qu’une remise au point claire évitait de nombreux désagréments.
Et lorsque la conversation arriva enfin elle le fut, comme la jeune voiture l’avait présagé, en plein sauvetage, en péril, face au danger. Blade ne s’était ouvert que face à un risque imminent et revint inconscient. Sa vie demeurait incertaine mais la situation à l’extérieur s’aggravait en parallèle… Muselant toutes ses inquiétudes pour la vie de son chef, Dynamite fit ce pourquoi elle vivait : continuer la lutte, pour autrui, ses propres craintes attendraient, dehors, des gens avaient encore besoin d’eux. Les visiteurs du chalet n’ayant pas été évacués, il fallait les sauver, elle s’y risqua encore ! Epaulée par Pomme de Pin, Avalanche, Blackout et Drip, tous voguèrent vers le chalet parvenant une échappée miraculeuse. De son côté, Blade, mué par son courage avait sauvé Dusty parti secourir deux clients en danger par-devant la cascade.
Tout était bien qui finissait bien… Jusqu’à ce que cet étrange nuage violet ne se déverse sur la vallée. Il était arrivé sans crier gare, subitement, sans annoncer le moindre feu… Qu’était-ce donc ?

Les ambulances, les sirènes, les gyrophares qui tourbillonnent sous ses yeux et cette lumière, toujours cette lumière aveuglante, cette sensation d’étouffement, la chaleur qui perle sous sa peau, qui la brûle, cette asphyxie.. Il faut qu’elle sorte… Il faut qu’ils sortent tous. Tous… Ne pas les laisser… Elle entend le bruit des pas, les murs qui s’agitent devant elle, dans un écran de fumée, une voix qui crie. Cette voix c’est la sienne, c’est elle qui court. Une petite main cramponnée à la sienne. Elle veut hurler quelque chose mais sa voix s’étouffe dans une quinte de toux. Continuer, il faut continuer. Elle ne voit rien, ses yeux sont recouverts d’un épais nuage rouge, flamboyant. Elle crie, compresse la main rivée à la sienne. Ses genoux heurtent le sol, ses paumes s’abiment sur le carrelage. Elle est tombée là, de tout son long, sous l’épais brouillard qui lui pique les yeux, malgré les gémissements de la petite main. Elle doit continuer. Continuer ? Ou peut-être vaut-il mieux rester là ? Allongée, dans la chaleur, dans la grisaille, à proximité des braises ? Elle suffoque. Sa gorge s’étrangle. Ne plus rien ressentir… Ne plus rien ressentir ; Elle n’a même pas souffert de la chute. Si le sol ne lui avait pas paru si bas, pas sûr qu’elle l’aurait même remarqué. L’ont-ils vu, eux, la FIN ? Leurs silhouettes élancées vibrent devant ses yeux, même clôs, pour disparaître sous un rideau de flammes. Le bruit à entrecoupé les hurlements, ou peut-être est-ce ses oreilles qui ont refusé d’entendre ? Plus aucun son ne semble se dégager de cet endroit… Hormis...la petite main dans la sienne et sa propriétaire, à terre comme elle. La chute l’a fait tomber elle aussi. Elle n’est qu’une petite forme dans ce brouillard mais sa vue lui donne soudain une acuité nouvelle. Elle doit le faire. Pour elle. Pour eux. Et EUX. Elle force sur son genoux, peu importe la douleur, elle ne la ressent pas. Parce qu’elle ne doit pas la ressentir, elle n’en n’a pas le temps. Pas tout de suite. Pas encore. Elle ramasse la petite forme de tous ses petits bras, de toute sa force, de tout son âme. « continuer » bredouille-t-elle. Elle ne savait pas trop ce que ça voulait dire encore de son jeune âge. Maintenant, elle a l’impression que son existence entière est dévouée à ce mot « continuer ». Elle traverse, la fumée...Courir, courir… Courir..Continuer. Continuer
La couverture hermétique argentée vacille autour de sa silhouette, Maru l’enlace, il balbutie des choses, essuie quelque chose sur ses joues. Oh tiens, des larmes ? Elle n’avait pas fait attention. Elle les cherche autour d’eux, dans cet endroit qui tangue, entourée de casques et de bruits assourdissants. La petite silhouette… Ou est-elle ? Elle se souvient d’avoir vacillé une nouvelle fois sous son poids trop lourd pour ses petits bras... Se met à grelotter. Pourtant elle n’a pas froid. Elle ressent encore la fournaise, elle s’étouffe encore, pourquoi ne brûle-t-elle pas ? Ses mains sont vides et il ne reste que Maru qui sanglote avec elle, dans le vacarme de la sirène. Un poids lui écrase la poitrine, trop douloureux pour être exprimé, son existence semble se vider, se déverser hors d’elle, jusqu’à ce qu’elle l’entende. Les autres pleurs. Alors étrangement, son existence reprend un sens.
Dinah ouvre les yeux. Son corps est en sueur, son coeur bat la chamade même si elle connaît à présent, les moindres détails de ce cauchemar, années après années. Et la routine qui le suit. Elle allume la lumière, se lève, enfile un peignoir et file dans la salle de bain qui jouxte sa chambre. Une chance, sinon cela aurait pu réveiller Maru et cela, elle ne le veut pas. Il n’a jamais su et ne le saura jamais. Ou peut-être le pressent-il. Qu’importe, si elle ne dit rien, ils n’en parleront pas et cela demeurera à jamais en elle seule. Elle ne veut pas partager sa souffrance, ne veut pas apporter la douleur dans un autre coeur que le sien. Celui-là c’est déjà bien assez et puis, avec le temps, elle a réussi à vivre avec. Elle sait qu’un jour, cela finira par s’en aller, n’est-ce pas déjà parti ? N’est-ce pas plus que des souvenirs, qu’une vision, une réinvention de cette scène qui se présente parfois à elle ? La mémoire est une chose curieuse et le secret encore plus. Pas même son frère jumeau ne l’a vécu. Elle ouvre le robinet, en pestant muettement contre sa flexibilité, ne jamais laisser son frère souder quoique ce soit, on peut être sûr d’appeler le spécialiste dans la semaine qui suit. Les voitures aucune difficulté mais la quincaillerie ça c’est une autre affaire ! En attendant, elle savoure l’eau tiède qui parcourt ses mains avant de s’en asperger le visage. Rien de tel pour se remettre les idées en place et les mauvais souvenirs au placard. Le passé appartient au passé et elle s’est jurée de ne pas le laisser avoir raison d’elle ni de sa famille. Celle qui lui reste.
Un sourire crispe ses joues tandis que ses mains se posent sur le lavabo. Elle se plaint de son grand frère mais il a toujours eu un courage exemplaire ce cher Maru. Son Maru adoré. Elle sait parfaitement ce qu’elle lui doit et ce qui a fait pour eux depuis cette nuit là. Tout comme cette maison est son œuvre. Et le garage. Maru et sa manie de réparer les vieilles voitures… De tout vouloir réparer. Il faut dire qu’il réussit cette tâche plutôt bien. Remettre de l’espoir dans le coeur des gens, remettre de l’ordre dans ce qu’ils pensent à jamais casser, sa fonction de tous les jours. Pour la même raison qu’elle a choisi de devenir pompière. Pour vivre. Et se sentir vivante. Bien vivante.
Maru et elle avaient eu une manière bien différente de faire leur deuil peut-être parce que la différence d’âge qui séparait son grand-frère du reste de ses frères et sœurs avait permis au jeune homme de traverser ça en basant sa réparation intérieure sur le sourire et la générosité. Dinah quant à elle… Ne pouvait pas dire en être dépourvue, non, mais souvent elle se faisait la réflexion d’avoir l’impression d’être plus âgée que son frère. A à peine 26 ans et face au 40 ans de ce dernier, il y avait de quoi s’inquiéter non ?
Elle referme le robinet et repart se glisser dans son lit. Ses pensées s’agitent, ne s’apaisent pas. Presque malgré elle, elle refait le bilan de sa vie.
26 ans à peine et un parcours exemplaire. Fidèle à ce que ses parents auraient voulu voir d’elle. Une petite fille brave, qui ne ménage pas ses efforts, une réussite qu’ils ne verraient jamais et non pas un enfant brisé ou un héritage écorché. Pompière cela avait été un choix, une volonté, pas nécessairement un traumatisme qu’elle avait souhaité expier, non, plus un appel en vérité. Comme si, à chaque fois qu’elle plongeait dans les flammes, une renaissance s’opérait, un besoin presque. Sauver des vies. Cet instinct qui ne l’avait jamais quitté et qui était apparu malgré et pendant le drame. Au delà de tout ce que le feu leur a volé, elle sait qu’il l’a révélée, qu’il lui a montré ce pourquoi elle pourra toujours être fière, son sang-froid.
Elle ne s’énerve que très peu. Peut-être que dans d’autres circonstances, aurait-elle considéré cela comme une faiblesse mais elle a appris très tôt qu’en réalité c’était une force. Peut-être est-ce cela qui lui vaut d’être d’une certaine manière la leader de sa famille malgré les années d’écart qui la sépare de Maru. Son caractère est tellement plus semblable à celui de Ben, finalement ; le meilleur ami de son frère. Il est plus renfermé mais il a bon coeur, Dinah n’a jamais vu Maru en être éloigné. Les deux sont un peu la bouée de sauvetage de l’autre, même si la jeune femme s’est toujours demandé lequel avait le plus besoin d’être sauvé.
Au final, elle compare leur amitié à celle qu’elle partage avec lshanee. Parfois, elle envie le caractère si solaire de son amie puis s’en veut. La vie a été bien douce avec qu’elle qu’elle ne l’a été pour Dinah. Surtout maintenant qu’elle est repartie vivre chez son père. Douce Ishanee, Naïve Ishanee, ne le comprendras-tu donc jamais ? Que certaines personnes ne peuvent être sauvées ? Constat triste mais objectif. Ca l’agace d’autant plus que son amie fait les frais de cette bonté si naturelle.
Pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas être si simples que lors de leurs jeunes années ? Shinta dira qu’elle est trop mélancolique pour son âge et pour son propre bien.
Shinta… Lui aussi pansait les plaies d’une enfance malheureuse, à croire que c’était le lot de tout à chacun, mais si différemment. Un sourire triste ébauche les lèvres à cette pensée… Peut-être le verrait-elle ce week-end ?
Après les années lycées, elle avait déménagé à la réserve pour pouvoir accomplir son travail du mieux qu’elle pouvait. Cela avait été une déchirure de quitter le garage et ses jeunes frères, surtout son jumeau mais le devoir l’appelait. Elle croisait encore Ben parfois, du fait de son rôle dans les rapports entre les forces de l’ordre et les soldats du feu, mais si peu. C’était le seul.
A vrai dire, elle l’avait peut-être vu comme une manière de prendre du recul avec toute sa vie. De se poser un peu pour prendre du temps pour elle. Après tout, elle n’en prenait jamais. Au final, ça n’avait servi à rien. La réserve, le boulot c’était génial, prenant, inspirant...mais ça n’aidait pas la vie sociale le moins du monde. Sauf lorsque l’on rencontrait le grand amour au travail...mais ça ne s’était pas produit. L’ensemble de ses collègues étant déjà en couple voir mariés. Mais… l’amour n’était pas si éloigné du travail, du moins, il l’avait été.





Une bouffée de tendresse la parcouru tandis que le visage de Shinta flottait sous ses yeux. Elle ignorait si leur relation tiendrait mais elle faisait le choix d’y croire. Tout aussi froid qu’il pouvait l’être, il avait fait l’effort de la laisser encore plus entrer dans sa vie. Elle lui avait ouvert son coeur et espérait qu’il lui permette de toucher le sien.
A croire que sa vie s’inscrivait avant tout avec sa famille, ce qui se justifiait. En attendant, il n’y avait qu’ici où elle se sentait chez elle. Là où elle souhaitait passer ses vacances.
Dinah se rendormit sur cette pensée… Cette nuit était spéciale elle ne le savait pas. C’était la dernière en tant que Dinah Smith, juste Dinah SmitH

La malédiction s’est levée aussi brutalement qu’elle s’était installée, une seconde après sa rupture les souvenirs s’étaient infusés dans leurs propriétaires respectifs afin que tout redevienne comme avant.
Mais cela se pouvait-il seulement ? Pour Dinah, la perspective demeurait trouble. Pour ainsi dire, trop d’informations à assimiler en même temps même pour une personne aussi forte qu’elle. Tout d’abord, elle avait pleuré en sachant que la scène qui la hantait depuis sa plus tendre enfance n’avait jamais existé...Tout comme cette fameuse tendre enfance d’ailleurs. Et le lien qui l’unissait à son jumeau qui n’était pas son jumeau. Elle avait erré dans la ville sans se soucier d’où ses pas la mèneraient, trop hagarde pour reprendre le contrôle sur sa vie, le pouvait-elle d’ailleurs ? Ils l’avaient ramené jusqu’à la devanture du garage et son visage s’était crispé en apercevant la silhouette sur le perron
- Maru !
Elle ne savait pas qui avait esquissé le geste le premier, peut-être lui, peut-être, qu’importait après tout. Ils avaient finis en larmes, enlacés, trop surpris, trop effarés pour se dire autre chose, comme dans ce faux traumatisme. Et à cet instant précis, Dinah comprit que rien de tout cela n’avait d’importance, hormis les liens que la malédiction n’avait pu briser. Ces liens étaient plus forts que cela, ils étaient indestructibles. D’une carapace différente que la chair qui les recouvraient car ils avaient été forgés dans le souffre et la braise.
Dinah comprit plus vivement la raison de toute l’étrangeté que Storybrooke représentait pour elle ainsi que ce monde. Elle n’avait jamais été humaine auparavant, elle était voiture et plein de notions qui jusque là faisait corps avec son éducation lui semblaient..étranges au regard de son ancienne vie. Qui devenait-elle finalement ? Se sentait-elle plus Dynamite que Dinah ? Balayerait-elle ses expériences faussées d’un revers de main ? Elle le crut mais s’aperçut très vite qu’elle ne le pouvait pas. On ne balaye pas une famille. Car ils représentaient cela à présent pour elle. Sa famille de sang.
Dinah quitta néanmoins la caserne et Storybrooke. Le départ de Shinta n’y était pas étranger mais ce besoin n’était pas causé uniquement par sa perte.
Elle se cherchait… Qui était-elle ? Qu’est-ce que le monde attendait d’elle à présent ?
Dynamite n’avait pas vécu à Storybrooke, mais dans le monde. Elle partit, muée par cette envie, cette quête d’elle-même, barouda aux quatre coins du monde dans l’humanitaire. Elle tentait d’oublier ses souvenirs factices et son ancienne vie pour se trouver elle. Sa vraie personnalité. Connut les souffrances, vu les ravages de la faim et la pauvreté sur le continent africain, le cosmopolitisme du continent européen et sillonnant les grands canyons de l’Amérique. Ce fut là où elle passa le plus clair de son temps. Elle cherchait son père. Ne l’avait pas vu à Storybrooke à la levée de la malédiction. Mais il n’était pas mort… Etait-il demeuré carcasse ?
Sur les grandes plaines, elle arpenta les grandes routes, écoutant l’appel de la liberté, le chant des coyotes… Dynamite venait de cet univers. S’y sentait-elle chez elle ?
Oui d’une certaine manière…. Mais non, en réalité. Si le retour au garage était une échappée à sa vie professionnelle, il devint un besoin, une nécessité. Sa place était auprès des siens, au monde auquel ils appartenaient et à la vie qu’ils avaient construits ensemble. Elle demeurait persuadée que seuls eux pouvaient comprendre son état d’esprit, sa détresse, sa nouvelle manière de regarder et d’observer le monde, en décalage. Conduire une voiture la perturbait un peu, tout ce qui avait trait aux véhicules quelqu’ils soient. Mais même si celles-ci n’étaient plus que des bouts de tôle désincarnés et qu’elle se forçait à n’y voir qu’une fonction et pas une sorte de squelette que ces personnes auraient pu être… leur proximité la dérangeait. Elle marchait, courait à présent, tout cela lui à la fois naturel, instinctif et perturbant.
Elle revint ainsi à Storybrooke, trouvant la maison vide de Maru et Ben partis à la guerre et tâcha de tenir le foyer. Cette tâche lui correspondait finalement.
Ben rentra dévasté mais avec une lumière qui ne le quitterait plus jamais et qui avait pour doux nom Sally.
Et le temps s'écoula...
Elle finit par reprendre sa mission de pompière avec une joie sincère. Elle demeurait néanmoins en recherche de quelque chose qui la mettrait en harmonie avec elle-même et surtout son corps.
Ce fut peut-être la raison pour laquelle elle se tourna vers une discipline qui la surprit tout autant qu’elle la passionna. La boxe. Dinah demeurait une femme soignée, assez féminine, pas garçon manqué pour deux sous, mais qui dictait finalement ce que les femmes pouvaient exercer comme pratique sportive sinon les préjugés ? Peut-être s’agissait-il de sa méthode à elle pour se rendre compte que son corps dans lequel elle se mouvait quotidiennement lui appartenait parfaitement.
Tout en continuant son travail à la caserne. A jamais une passion et une force qui l’appelait l’incitant à se lever le matin à perdurer au-delà de toute souffrance et peine. Elle avait pleuré ses échecs et les deuils qu’ils avaient occasionnés mais célébré ses petites victoires face au feu, réconforté des hommes, encouragé des mères, enlacés des enfants en pleurs face au débris brûlé qu’avait été leurs maisons, et ne s’imaginait pas ailleurs que là où elle pouvait être utile.
Peut-être que c’était cela la vie, après tout. Des petits touts, des petits riens qui mis bout à bout formaient une immense chaîne de moments privilégiés. Peut-être était-ce cela aussi le bonheur?

CREDIT

Administration → Célébrité de votre Avatar : Leah Pipes. → Est-ce un poste vacant ? : Oui → Multicompte ? : Tutafé Entre nous → Pseudo / Prénom : Mon autre personnage est juste Parfait (pas que je me fasse de la pub mais je l'aime...et il aime bien la publicité → Votre avis sur le forum : Je l'aime c'est clair, simple et concis, non? → Comment l’avez vous découvert : Atohallan m'a appelée → Si vous deviez choisir entre héros, vilain, magique, prince(sse), ancien animal, rebelle ou divin pour votre team vous choisiriez quoi ? : Héroïne → Le mot de la fin : You are the one you've been waiting for all of my liife (je suis dans ma période Frozen 2

PREEEEEEEMS

RE BIENVENU
JE T AIME

ET EN PLUS TADAM

Une autre Dinah Je t'aime pas du coup

Sérieusement Re-bienvenue par ici Je connais pas du tout Planes donc je peux pas vraiment dire grand chose de ce côté, mais j'adore l'actrice que t'as choisie (Camille dans The Originals quoi )
Bon courage pour l'écriture de ta fiche

Ah c'est ce que j'allais dire c'est la journée des Dinah aujourd'hui

C'est trop cool quand un PV est prit

(Re) Bienvenue parmi nous et bon courage pour l'écriture de ta fiche

MMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA DIIIIIINAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH
a moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :passion: :passion: :passion: :passion: :passion:

Ma grande soeur préféré =D

Re bienvenue a toi =D

La 8 ème merveille du monde

Re-bienvenue quand même...

Awn Leah Je fangirlise sur ton choix de célébrité
Je pense que je viendrais te quémander un lien

RE Bienvenue
Et bon courage pour ta fiche

Altana je me suis fait la même réaction en voyant le nom de ton nouveau personnage j'étais en mode "nooooooooooooooooooooooon "
Merci Entre Dinah, on peut s'entraider


@Ludwig merci beaucoup! Ouais faut croire que c'est la révolution des Dinah sur le forum

@Ishanee ma petite soeur de coeur!!!!!!!

@Regina: peut-être mais tu as capté direct de qui je parlais...DONC CQFD sur le 8ème merveille du monde

Avec plaisir Violette en plus police et pompiers ça travaille ensemble parfois :cheers:

Re-bienvenue parmi nous

Tu as cédé à l'appel du Dc finalement

Bon courage pour ta fiche

en même temps, ça aurait été encore plus crédible si je m'étais ramenée avec la brune puis bon, y'en a pas beaucoup qui se croient sorti de la cuisse de jupiter