« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous sérieusement ?! Le monde ne peut il pas nous laisser tranquille ? »
Ludwig n’avait pas dormi de la nuit et la fatigue nerveuse commençait à se faire sentir. Oh pas qu’il n’en eut pas envie, et qu’il n’eut pas tout le loisir de pouvoir s’étaler dans son gigantesque lit, étant donné qu’il était seul mais il n’y arrivait pas. Pourtant il avait essayé. Il s’était couché à son heure habituelle après avoir trainé sur les pages internationales de ses différents journaux en ligne et le sommeil n’était jamais venu. Malgré son corps épuisé. Malgré les médicaments qu’il continuait de prendre alors qu’il disait à qui voulait l’entendre qu’il n’avait rien. Que ce stress post traumatique n’était qu’une illusion donnée par cette fichue malédiction. Alors qu’il était bien là, tapis dans l’ombre tel un monstre qui le dévorait petit à petit sans même qu’il ne s’en rende compte. Dès qu’il avait fermé les yeux, les images de la guerre était apparu. Celle d’Irak, d'Afghanistan mais aussi celle de la Moria. Tout se mélangeait. Le passé avec le présent. Les orques avec les terroristes. Le réel avec l'irréel. Si bien qu’il n’avait dormi qu’une toute petite demi heure, se reveillant en hurlant, transpirant et fébrile. Même la douche glacée n’avait pas réussi à le remettre sur pied. Il avait traîné dans son immense maison avant de s’installer devant la télévision et de zapper sur les centaines de chaînes qu’il avait. Il ne regardait rien de précis, son esprit toujours focalisé sur ces histoires horribles qu’il avait vécu. Même si aujourd’hui le peuple des nains qui se trouvait à Storybrook était bien, vivant tous dans une certaine forme d’opulence et de richesses, le reconnaissant encore et toujours comme leur Roi, qui les guidait dans cette nouvelle vie, il ne pouvait s’empêcher d’avoir des regrets. Ils étaient si près de récupérer Erebor et voila qu’une sorcière d’un autre monde avait tout gâcher. Warren et Berthold lui disaient que cela ne servait à rien de ressasser le passé, qu’ici, ils étaient vraiment heureux. Que pas un seul des nains ne regrettaient la Terre du Milieu. Bien sur, il y avait parfois un peu de nostalgie, mais que ce nouvel environnement était bien plus apaisant qu’avant et qu’en plus, il avait recréer leur ancienne condition de vie. Il avait prit que les cotés positifs, laissant les cotés négatifs là bas. Que pouvaient ils demander de mieux ? Certes, ils avaient eu besoin d’un temps d’adaptation mais maintenant tout allait bien. Personne n’avait rien à redire parce que tout le monde était bien, heureux. Certains avaient des malheurs, mais leurs vies en général allaient bien. Ludwig ne devait pas s’en faire. Cependant il se faisait quand même du soucis. Berthold disait que c’était parce qu’il était un bon roi, qu’il se souciait du bien être des gens qui estimaient être sous sa responsabilité. Parfois il pensait ne pas l’être assez. Oui il donnait du travail à tous grâce à son entreprise qui grossissait toujours plus mais il n’y avait pas que ça. Il y avait l’humain. Il essayait de faire des efforts mais son tempérament n’était pas toujours au rendez vous. Il était comme ça, il voulait le meilleur pour tout le monde s’en se rendre compte qu’il l’avait déja, trop embrumé par ses propres soucis. C’était parce que lui même n’était pas vraiment heureux qu’il pensait que les autres se trouvaient dans le même état.
Ainsi dès qu’il avait remarqué sur l’horloge que l’aiguille avait dépassé les 5h du matin, il s’était extirpé du canapé pour aller se doucher et se mettre en tenu de sport. Courir lui ferait le plus grand des biens. Il aurait pu y aller plus tôt, le faire toute la nuit même, mais ses anciens instincts étaient toujours présent, et la nuit représentait beaucoup plus de danger que les gens voulaient le croire. Certes, il faisait toujours nuit quand il sortit de chez lui, mais ce n’était pas la même chose. Il remarqua que Margrethe et Wilson dormaient toujours, leur dépendance se fondant dans la nuit noire. Il eut un petit sourire tout en s’échauffant. Il appréciait véritablement les deux domestiques qui s’avéraient aussi être les deux plus fidèles que son grand père avait eu du temps où il était roi sous la montagne. Pour ainsi dire, il avait grandi avec eux, et les retrouver dans ce monde ci avait été une lumière de joie non négligeable. Il aimait Margrethe quasiment comme si elle avait été sa mère. C’était elle qui s’était occupée de lui pour les tâches rudimentaires comme son père disait, mais Ludwig avait gravé l’amour qu’elle lui avait donné au plus profond de son âme. Alors quand ils s’étaient tous les deux présenter à lui pour le servir, comme ils auraient fait si cet affreux Smaug n’avait pas tout perturbé, il avait accepté. Il leur avait fait construit une petite maison et il les choyait du mieux qu’il pouvait. Finissant ses étirements, il partit en sprint avant de prendre une allure beaucoup plus souple. L’air frais lui faisait énormément de bien. Il sentait tous ses muscles travaillaient et l’adrénaline que lui procurait le sport endormissait enfin ses démons. Ce n’est que quand il sentit son portable vibrait dans sa poche qu’il se stoppa, repoussant toujours plus loin ses limites. C’était Akihiro qui lui rappelait qu’il avait une réunion à 9h30 dans la salle ouest avec des actionnaires. Il n’était que 7h30, il avait le temps de faire le trajet jusqu’à chez lui pour reprendre une douche et enfiler l’un de ses costumes légendaires. Il lui répondant lapidairement qu’il le remerciait de son mémo et qu’il attendait sa note sur lesdits actionnaires. Reprenant sa course, il fit cependant un petit détour à travers d’autres bosquets de la forêt. Au bout d’une vingtaine de minutes, il se stoppa net, entendant des voix qui lui parvenaient dans le lointain. Il savait bien qu’il y avait d’autres joggeurs, surtout maintenant que l’heure était un peu plus décente. Si en temps normal il préférait les éviter, allant jusqu’à mettre de la musique pour ne pas à avoir à parler avec eux, il se dirigea dans leur direction, parce que c’était son chemin, et surtout parce qu’il lui sembla reconnaître la voix Et il ne s’était pas trompé. C’était bien Thomas entrain visiblement de saouler Lewis.
“Oh mais qui voila ! Tonton Ludwig !”
Bizarrement, Ludwig fit exactement la même tête que Lewis quand Thomas sautilla vers lui pour le prendre dans ses bras. Depuis qu'il avait entendu Kiaran l'appeler mon oncle, ce qui était vrai d'autant plus, il avait décidé qu'il l'appellerait aussi comme ça. Il avait beau lui dire que non, il ne voulait pas c'était peine perdu. Visiblement Thomas n'avait pas vraiment peur de lui, alors que tous trembler même les murs quand il élevait la voix et qu'il se montrait sous son jour le plus intimidant.
“Ravi de te voir aussi … Thomas … Lewis.”
Il le salua d’un geste de la tête, gardant sa moue de jugement envers le jeune adulte qui n’arrêtait pas de leur lancer des regards étranges.
“Je savais que j’avais bien fait de venir ! En fait je sors de boîte et je voulais faire un détour par la forêt pour me rappeler du bon temps où j’éclairais les marais de Tuppence au pays des merveilles et là ! Je trouves Lewis ! Fantastique ! Et maintenant toi ! Ma fin de soirée est vraiment gigantisme ! ”
Ludwig espérait seulement que ses deux fêtards de neveux n’étaient pas avec lui, et qu’ils seraient à l’heure au travail. Il savait bien que parfois, leurs prétendus rhumes ou grippes n’étaient qu’une excuse pour faire passer tranquillement leurs gueules de bois.
“Hum … je ne vais pas vous déranger plus longtemps … j’ai à faire …” “Voyons Ludwig ! Tu nous déranges absolument pas, c’est toujours bien de faire des réunions dans les bois !”
Pour le coup, Ludwig eut un petit sourire, sans doute parce que le regard que Lewis porta sur Thomas qui faisait de grand geste signifiait un c’est toi qui nous dérange. Il avait vraiment du mal à cerner Thomas, ne comprenant que le quart des choses qu’il faisait. Alors qu’il entendait Lewis parler à ce dernier, il fronça les sourcils quand il s’aperçut qu’ils étaient entourés d’un épais brouillard.
“Ce n’est pas moi ! La mienne a beaucoup plus de classe ! Elle est beaucoup plus envoûtante ... de la brume que je parle bien sur ... même si beaucoup de choses ont plus de classe sur moi que sur le simple quidam ! ”
Thomas avait levé les mains en l’air, en signe d'innocence, non sans s’être rapproché de Lewis. Immédiatement, Ludwig se mit sur la défensive. Ce n’était pas normal. Absolument pas normal étant donné qu’il ne voyait même plus les deux autres hommes. Il pensa furtivement qu’il devrait envoyer un message à Akihiro pour lui dire qu’il serait sans doute en retard, pressentant quelque chose de mauvais, son instinct ne lui ayant jamais fait défaut en 295 ans d’existence.
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Sebastian Castellanos
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« Athénaïs... Je suis désolé. J'ai encore trop bu ce soir. »
« Fou-moi la paix ! Je t'ai déjà dis que je n'avais pas besoin d'une baby-sitter ! »
| Conte : The Evil Within | Dans le monde des contes, je suis : : Sebastian Castellanos, le mec qui aime bien se foutre dans la merde.
Maintenir la forme était une priorité pour Lewis, à cause de son boulot et de ce rythme de vie un peu compliqué. Babysitter sa fille était quelque chose de normal vous me direz mais babysitter les riches c'était un autre sujet déjà. Surtout que sa patronne était légèrement en colère contre notre cher Castellanos. Pourquoi ? Bien, un de ses clients s'était prit une balle dans la tête alors qu'il était encore sous la surveillance de Lewis. Deux minutes avant que le contrat entre lui et son client ne soit rompu. Autant dire que le garde du corps avait passé une sacré journée de merde. Depuis cet accident, sa patronne lui faisait vivre un enfer. Elle lui donnait des missions ridicules et il n'avait plus le droit de travailler en solo. Lewis se retrouvait toujours avec des partenaires qui étaient aussi bêtes que leurs pieds. Tout ça pour dire que ces temps-ci, ce n'était pas la joie au travail. Lewis se prenait la tête avec tout le monde et n'arrêtait pas de répéter qu'il n'avait fait qu'une petite erreur, qu'il aimerait retrouver son travail d'avant. Mais Madame Bond (oui, sa patronne avait le même nom de famille que James Bond.) lui avait bien fait comprendre que pour le moment, il devait se contenter d'obéir aux ordre. Et c'était ce que Lewis faisait, en râlant mais il le faisait. Heureusement pour lui, sa fille ne traitait pas différement le brun. Echec ou pas, elle restait la même. Ce matin, elle souriait à pleine dents quand elle avait vu que son père lui avait cuisiné des pancakes. Lily lui avait embrassé tendrement la joue avant de sautiller sur sa chaise.
Ce matin, Lewis s'était donc ressourcer aurpès de sa petite fille. Ils avaient discutés ensemble autour d'un bon petit déjeuné. Lily lui racontait sa journée d'hier, comment elle avait réussi à obtenir une bonne note en sport et comment elle avait sauvé la vie d'un pauvre écureuil qui se faisait maltraiter par les autres collégiens. Lewis lui avait raconté un peu ses journées, moins dans les détails parce que son métier restait... Un peu sanglant pour une gamine de onze ans. Après leur longue discussion, il a prit sa fille dans ses bras et pour la câliner pendant quelques minutes avant de la laisser partir dans la voiture de Juli, une bonne amie de Lewis. Elle avait cours aujourd'hui et Lewis avait une mission. Une journée chargé pour la famille Castellanos. Lui était donc partie courir un peu pour bien commencer sa journée. Le ventre plein, ce n'était pas conseillé mais il ne voulait pas louper le petit-déjeuné avec sa fille. Les nuages étaient bas ce matin là, il ne voyait pas bien en face de lui et il faisait un légèrement frais. Pas assez pour un mois de février malheureusement. Les écouteurs dans les oreilles, il écoutait des instrumentaux qui bougeaient pour garder le rythme et pour ne pas faire attention à tous les bruits qui pouvaient se trouver autour de lui. Lewis était légèrement paranoïaque, il ne fallait pas lui en vouloir. C'était à cause de son passé.
Il y avait trop de monde qui courrait à cette heure-ci et cela dérangeait le brun. Il préférait être seul et avoir la route pour lui tout seul. Alors sans réfléchir, il s'enfonça dans la forêt pour continuer la course. Lewis ne risquait pas de trouver quelqu'un ici. Personne n'osait rentrer dans la forêt aussi tôt le matin, avec aussi peu de lumière. Le brun était sous ses gardes, comme souvent. Il continua sa course dans un bon rythme avant de se stopper net quand il vit deux billes briller dans les buissons. Comme si c'était les yeux d'un monstre. Castellanos resta planté devant le buisson, que pouvait-il faire ? Son expérience avec les monstres lui avait appris que fuir ne servait pas à grand chose. Soudainement la chose bondit hors des buissons. Un homme, grand sourire avec des yeux aussi brillant qu'une pleine lune.
« Encore entrain de courir au lieu de te prélasser dans un bon lit. Quel dommage. »
Lewis n'attendit pas une seconde de plus et il enfonça son poing dans le ventre de ''l'inconnu'' avant que ce dernier tombe au sol. Les yeux bleus du garde du corps se posèrent sur la personne. Il haussa les sourcils quand il vit le visage de Thomas, tordu sous la douleur. Le brun poussa un long soupir avant de tendre sa main vers ce dernier. Il l'attrapa sans se faire prier et sans attendre, Lewis releva Thomas dans un geste brusque pour finalement remettre ses écouteurs dans les oreilles et se remettre à courir. Lui qui pensait être tranquille pour courir... Thomas flottait à côté de lui, le suivant partout tout en parlant. Lewis entendait légèrement Thomas malgré la musique mais décidé de l'ignorer complètement.
Heureusement, Ludwig fit rapidement son entrée. Thomas allait pouvoir l'embêter un peu et lâcher Lewis. A un moment, le garde du corps pensa même à profiter de la présence du PDG pour fuir mais il resta malgré tout. Après tout, Lewis respectait trop Ludwig pour lui faire un coup pareil. Il se contenta donc de simplement couper sa musique pour faire ses échauffements laissant Thomas discuter avec Ludwig. Dire qu'il voulait passer une matinée tranquille avant de se faire chier avec des enfants de riche. C'était raté. Lewis posa directement son regard sur Thomas se demandant quand est-ce que ce dernier allait se taire. Cet homme était épuisant, énervant, agaçant mais Lewis ne pouvait pas s'empêcher de sourire en coin. Sa présence apportait un divertissement qui faisait toujours de bien à Lewis. La bonne humeur du garde du corps ne dura pas longtemps, un brouillard s'installa au milieu des trois hommes. Lewis fixa un moment la couche de brouillard avant de froncer les sourcils, se tournant vers Thomas.
« Qu'est ce que tu as foutu, encore ? »
« Ce n’est pas moi ! La mienne a beaucoup plus de classe ! Elle est beaucoup plus envoûtante ... de la brume que je parle bien sur ... même si beaucoup de choses ont plus de classe sur moi que sur le simple quidam ! »
Lewis était prêt à le plaquer contre l'arbre pour lui faire cracher le morceau mais avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit. Le brouillard avala les trois hommes sans demander son reste et tout fût noir après ça. Un coup de Mobius encore ? Il allait se retrouvé lier à une machine qui faisait vivre les pires cauchemars encore une fois ? Le brun se demandait vraiment ce qu'il allait trouver en se réveillant. Il sentit une soudaine pression sur son torse ce qui le sortit rapidement de son ''sommeil''. Lewis entendit un feulement et remarqua rapidement un chat roux qui se trouvait sur son ventre. Le félin griffa violemment la joue du garde du corps qui poussa une injure tout en dégageant le chat. Il se leva difficilement du lit dans lequel il se trouvait. Un lit ? Étrange. Il se souvient pourtant avoir été dans la forêt. Il haussa simplement les épaules, si c'était un coup de Mobius, il était prêt à s'attendre à tout. L'homme se dirigea vers le miroir de la chambre afin de regarder son reflet, pour voir si les griffures du chat étaient profonde ou non. Une fois arrivé devant, il lâcha une injure. Ce n'était pas son visage ça. Des cheveux blanc comme le lait et des yeux aussi orange qu'un ciel de couché de soleil. Il avait bien les griffures du chat sur sa joue mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus.
Il baissa son regard vers sa tenue qui était entièrement en cuire noir. Un collier en argent avec un loup gravé dessus. Deux épées étaient posés sur une petite table non-loin du lit sur lequel il avait dormi. Ces épées, c'était les siennes ? Impossible, il ne savait pas utiliser les épées. Il était bon en pistolet et ce genre d'arme, mais les armes blanches étaient une toute autre histoire. Puis où se trouvait Ludwig et Thomas ? Bordel, il allait le tuer ce maudit chat de Wonderland. Lewis se dirigea vers la sortie et posa sa main sur la poignet avant de s'arrêter. Il réfléchit un moment avant de faire demi-tour pour accrocher les épées sur son dos avant de finalement sortir de la chambre. Il n'y avait personne dans cette maison mais il entendait du bruit dehors.
Lewis marcha rapidement vers la sortie, reconnaissant la voix de Thomas qui se trouvait à l'extérieur. Sans réfléchir, il défonça la porte d'entrée à l'aide de son pied avant de foncer directement vers Thomas, il attrapa ce dernier par le col tout en grognant pour montrer sa colère auprès de ce dernier.
« Je vais te tuer, chat de malheur. Découper ta bite et te la faire bouffer. T'as de la chance, ça ira vite, vu la taille. »
Il entendit soudainement un raclement de gorge et se tourna rapidement vers Ludwig qui se tenait à côté de Thomas. C'était quoi cet accoutrement ? Ludwig ressemblait terriblement à un... nain. Tant mieux, cela ne le perturbera pas plus que ça. Mais ce n'était pas Ludwig qui avait raclé la gorge. Plutôt un des villageois qui se trouvait en face d'eux. Une vingtaine de paysans se tenaient en face d'eux, torche en main et fourche. Pourquoi ? Lewis ne savait pas vraiment mais le garde du corps lâcha violemment Thomas avant de se tourner vers le villageois qui était plus en avant que les autres.
« Qu'est ce que vous voulez ? » lâcha Lewis sur un ton sec.
Le villageois haussa les sourcils avant de sursauter légèrement, comme si il avait peur de Lewis. L'inconnu tremblait légèrement des jambes mais cela ne l'empêcha pas de s'agenouiller devant Ludwing, Thomas et Lewis.
« Je vous en prie, Sorceleur et Roi sous la montagne. Notre village a besoin de votre aide! Une créature vit dans notre marécage et détruit toutes nos plantations. De simple paysans comme nous ne peuvent rien faire contre un monstre pareil. »
Une femme, sûr d'elle, s'avança et sortie de la foule. Son regard remplit de colère se posa sur Lewis et Ludwig. Elle tenait fermement sa fourche montrant qu'elle n'avait pas peur d'eux.
« Vous nous devez bien ça. On vous a sauvé la vie. »
« Comment ça ? »
« Vous gisez dans la forêt, ce matin. Je vous ai vu et j'ai de suite reconnu le collier qui vous portez autour du cou. » Elle pointa sans gêne le collier que Lewis portait. « Vous êtes le Loup Blanc et votre partenaire est un descendant de Durin. Je vous ai sauvé la vie alors sauvez la notre. »
Cette femme ne manquait pas d'air, Lewis devait l'avouer mais à part ça, il ne comprenait rien à cette histoire. Que dalle. Le paysan se releva finalement du sol avant de poser son regard perdu sur Thomas.
« Et vous êtes ? »
« Sûrement le bard qui raconte les exploits de ses deux monsieur. Vu son accoutrement.» répondit la jeune femme à la place de Thomas.
Ludwig T. Oakenshield
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
« Pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous sérieusement ?! Le monde ne peut il pas nous laisser tranquille ? »
Quand Ludwig ouvrit les yeux, il sentit immédiatement que quelque chose avait changé. Pas que l’environnement bien entendu mais lui même. Il le sentait dans son corps …il avait cette même sensation qu’il avait eu à la levée de la malédiction mais en sens inverse. Se relevant d’un seul coup, il eut une sorte de vertige, l’obliger à fermer les paupières quelques instants. Inspirant doucement, il attendit que ça passe avant de les rouvrir et en grand. En baissant la tête il remarqua qu’il avec ses habits. Exactement les même habits que dans les temps anciens, quand il était jeune prince nain, héritier du trône sous la montagne. Mais ce n’était pas tout. Il le remarqua d’abord à ses mains, qui étaient elles aussi redevenu comme avant. Descendant du lit, il chercha immédiatement un miroir pour s’observer. Oui ! Oui il était redevenu le nain qu’il était ! Même si à Storybrook il avait appris à vivre comme un humain, il restait fondamentalement un nain, comme tous les autres d’ailleurs. Il aurait pu pousser un cri de joie, en voyant sa belle chevelure sombre, parsemé de mèches blanches si la situation n’était pas aussi étrange. Il se trouvait dans la forêt, en compagnie de Lewis et Thomas puis de la brume était apparu et … et ils s’étaient tous évanouis. Combien de temps avait passé ? Qu’étaient ils arrivés aux deux autres ? Où se trouvait il pour être comme ça ? Était il revenu chez lui ? En Terre du milieu ? Est ce que les autres nains étaient là ? Smaug ? Thranduil ? Bilbo, de multiples questions qui passèrent dans son esprit et dont le raisonnement fut interrompu par l’entrée plutôt fracassante de Thomas.
“Alors t’as eu quoi dans ta pochette surprise ? Parce que moi j’ai eu un luthe, un cahier et une plume, franchement c’est un peu naze ! Omg mais en fait t’es un nain !”
Etrange … encore plus étrange … Thomas n’avait pas changé d’un pouce. Il était toujours le même grand dadet aux yeux bleus trop mystérieux pour être normaux. Ses habits étaient dans le même style que ceux qu’il portait quand il le croisait, peut être un peu plus raffiné, Ludwig remarquant de suite les fils d’or tressé dans la veste.
“Pochette surprise ?”
Il ne se focalisa pas sur la dernière remarque, ni le regard qu’il lui lançait. Par contre, cette histoire de pochette surprise … il l’observa faire, marchant dans la pièce avant de s’extasier devant ce qui était sa couronne. Comment … comment était ce possible ? Ludwig se précipita pour lui arracher des mains.
“Par Mahal ! Ne touche pas à ça …”
Avec la plus grande des délicatesses, il s’auto couronna, vu que c’était la sienne de toute façon. Il y avait les inscriptions en vieux nanien à l’intérieur qu’il avait reconnu. Se tournant vers la table, son sourire s’élargit encore plus. Il y avait sa hache, recouverte de runes, son arc et surtout l’épée Orchrist, offerte par le seigneur Elrond. Là il ne pouvait décidément plus cacher la joie qu'il étreignait.
“Bon je t’ai trouvé toi, maintenant allons trouver Lewis !”
S’équipant, il ne put s’empêcher de se regarder une fois de plus dans le miroir en poussant un soupir de contentement. C’était si bon de retrouver ce que l’on était vraiment. Suivant le jeune homme, qui avait bizarrement l’air de savoir où il allait, il en profita pour observer attentivement les lieux. Il avait vraiment l’impression d’être dans son monde, dans une maison d’humain comme il y en avait des dizaines dans les villes du type de Bree. Visiblement il s’agissait d’une auberge, vu qu’ils traversaient des couloirs avec différentes portes numérotés. Quand ils arrivèrent en bas, dans le hall, une vingtaine de personnes les attendaient, ayant tous baissé la tête. Ludwig sentit son égo gonflé, comme à la fugace époque où l’on prenait pour ce jeune héritier prometteur. La suite avait montré qu’il était digne, et même si les autres races de la Terre du milieu ne le considérait pas, il se suffisait de savoir que chez les nains, on l’aimait pour ce qu’il était et pour les actions qu’il avait réalisé.
“Qui êtes vous ?”
Mais les gens n’eurent pas le temps de répondre car Lewis débarqua à son tour. Ludwig, les bras croisés, le scruta attentivement. Lui aussi avait changé, mais pas tant que ça quand il le vit attraper Thomas.
“C’est la tienne que j’aime bouffer plutôt… puis arrête tu serais trop malheureux si tu faisais ça !”
Ludwig était toujours étonné de la capacité de ce jeune homme à répondre dans des situations qui exigeaient pourtant qu’il la ferme. Il n’avait pas besoin de voir Lewis pour comprendre qu’il allait s’en prendre une, surtout en gardant ce sourire qu’il qualifiait presque de charmeur. Préférant ne pas relever ce qu’il venait d’entendre, il se rapprocha plutôt de lui, alors que Thomas remettait correctement son jabot une fois que ses pieds avaient retrouvé la terre ferme.
“Ce n’est pas vraiment le ressort du Roi sous la Montagne de faire une chose pareille.”
Il y avait quand même une certaine froideur dans les paroles de Ludwig. De où le prenait on pour un simple chasseur de monstres ? S’ils savaient qui, il était, jamais ils n’auraient demandé une chose de la sorte. Encore s’il s’agissait d’avoir besoin d’un leader de guerre, pourquoi pas … Tournant la tête vers Lewis, lui aussi fronça les sourcils. Il n’avait aucun souvenir de ce que la femme disait. Cela signifiait que ce n’était pas eux qui les avaient habillés. Bon, cette hypothèse n’était pas sa première, mais il y avait songé en les voyant tous réunis. Néanmoins elle avait raison. Si c’était bien le cas, et que ces villageois les avaient sauvé, il fallait honorer cette dette.
“Alors de un ce n’est pas un accoutrement mais des habits classes et distingués par comme vous et vos guenilles …”
Ludwig soupira en secouant la tête. Ce gamin n’était pas possible. Il allait le faire taire, voyant qu’il était entrain de repartir mais il fit plutôt un mouvement de tête en voyant Thomas se stopper en plein milieu de sa phrase et bouger les mains de manière étrange. C’était comme s’il n’arrivait plus à respirer. Il essaya agripper le bras de Lewis mais il avait beaucoup de mal, tombant au sol, se tenant la gorge avec son autre main. Ludwig se mit devant lui, écartant les villageois qui s’étaient aussi rapproché pour voir ce qui était en train de se passer. Il jeta un oeil et grimaça. C’était pas très beau à voir. Thomas avait la gorge qui avait triplé de volumes et il crachait du sang. Si Lewis ne le soutenait pas il serait certainement au sol.
“C’est … c’est …” “Ne parles pas idiot !”
La voix de Ludwig avait résonné comme une basse dans l’endroit, et les villageois avaient même pris pour eux cet ordre qui était à la base pour Thomas, qui malgré tout voulait dire quelque chose. Ce dernier poussa un énorme hurlement au moment où de la brume envahit à nouveau l’endroit. Mais cette fois, ce n’était pas la même brume que celle qui les avait faite venir ici. Ludwig n’aurait su dire ce qui l’a distinguait vraiment de l’autre mais il le ressentait. Cette fois, c’était bien Thomas qui était en train de la produire. Il avait d’ailleurs arrêter de crier. Tout était devenu silencieux et Ludwig n’aimait pas ça. Serrant la poignée d’Orchrist fermement, il se retourna pour s’approcher un peu de l’endroit où ils étaient.
“Lewis ? Thomas ?”
Si le premier lui répondit, il s’inquiéta de ne pas entendre le second. Il plissa les yeux pour essayer d’apercevoir au moins des formes dans cette brume dense.
“Où est il ?”
Il hurla plusieurs fois son prénom sans réponse, puis la brume se dissipa d’un coup, sauf qu’il n’y avait pas de traces du jeune homme. Les villageois se regardaient tous étonnés, avant que l’un d’entre eux ne pousse un hurlement.
“Dehors ! Regardez dehors ! Sur l’arbre !”
Ludwig suivit la foule et se stoppa net, regardant d’un air plus que surpris Lewis. Qu’est ce que cela signifiait encore ? Pourquoi est ce que Thomas se trouvait appuyé nonchalamment sur une des branches du grand saule pleureur ? Pourquoi est ce qu’il ne parlait pas encore ? Pourquoi est ce qu’il avait des oreilles de chats, une grande queue, des rayures zébrant sa peau, tout ça dans les tons de gris et de bleus.
“Par Odin ! Ce n’est pas un barde malheureusement !” “Oh non … nous l’avons contrarié … tu l’as insulté maudite sois tu !”
Ludwig du mettre son épée entre la femme et le reste des villageois qui commençaient à lui hurler dessus tandis qu’elle s’était prostrer au pied de l’arbre, en position de prières. Choses qu’ils firent tous quelques minutes après.
“Pardonne nous … O messager céleste … Pitié nous ne voulions déshonorer la grande Freya.”
Lançant un coup d’oeil à Lewis, il regarda Thomas flotter dans les airs avec un sourire satisfait avant de se poser devant eux. Il tapota même la tête de l’un des villageois, ébahissant encore plus le nain. Ok il ne comprenait rien à ce qu’il venait de se passer. Il n’était pas agonisant il y avait même pas une dizaines de minutes ?
“Ok … tu peux nous dire ce qui vient de se passer Thomas ?” “Thomas ? Mais qui êtes vous donc pour ignorer son nom !” “Il s’agit de Tregull, l’un des deux chats célestes appartenant à la déesse Freya ! Regardez ! Il a les yeux de sa maîtresse ! C’est par là qu’elle nous observe !”
Là il le sentait mal, dans le sens où il avait connaissance de ce que Thomas pouvait dire et faire à Storybrook. Ses neveux vantait déjà ses qualités de Dj’, apparemment il était connu à travers le monde, mais il fallait dire que la musique électro n’était pas son dada. Alors là, si on le prenait pour une créature divine, ils étaient clairement morts avec Lewis.
“C’est parce que nous l’avons pas assez nourri ! Pitié, dites à Freya que nous la vénérons tous les jours.” “Vous pensez que je vais lui dire alors que vous avez osé m’insulter ?”
Voilà, c’était bien ce qu’il pensait, Thomas n’allait plus se sentir pisser. Ludwig en avait déja marre.
“Bon, on peut faire le pourquoi de ce qu’on est venu ?”
Un des humains qui était à l’arrière du groupe se penchant vers Ludwig, faisant signe de se taire, en chuchotant.
“Vous aussi vous êtes peut être en relation avec les dieux, mais Freya n’est pas que la déesse de la beauté ou de l’amour. Elle est aussi celle de la mort et de la fertilité. Notre village connaît assez de cataclysme comme ça…. Si Tregull est avec vous c’est que la mission que vous allez avoir à réaliser est bien plus grande que de tuer un simple Kikimorrhe dans le marais.” “Et alors ! Vous n’écoutez pas le chat céleste ?”
Thomas était apparu juste à côté de lui, et il frissonna quand sa queue de chat poilu passa juste sous son menton. Par réflexe, il brandit son épée, la pointant aussi sous le menton de son vis à vis, provoquant dans la foule des cris d’exclamation.
“Huum voudrais tu que ce village connaisse la ruine et la désolation ? Cela ne serait pas judicieux … Roi sous la Montagne … où devrais je dire … Roi des exilés…. et toi mon cher Sorceleur ? Hum non non non, Boucher de Blaviken ça sonne beaucoup mieux … tu sais qu’ils ont eu peur de faire appel à toi ? Mais je les comprends … c’est si … sauvage … si dangereux … si raaaawr ”
Ludwig prit une grande inspiration pour éviter d’enfoncer son épée dans la gorge de ce sale matou, qui profitait honteusement de la situation, mais ça ne se passerait pas comme ça. Il allait lui faire ravaler sa queue et il aurait une bonne raison de s’étouffer avec.
“Tututu, et que dirait Akihiro s’il te voyait t’énerver de la sorte contre … le destin ?” “Fuck.”
Il allait le tuer. Si Lewis ne disait rien, si personne ne disait rien il le buterait sans aucun remord. Il gronda comme pour le prévenir, prenant l’air le plus menaçant qu’il avait, ce qui fit reculer les villageois autour de Thomas.”
“Lewis on y va …”
Il se retourna et prit la premier chemin qu’il voyait. Il devait garder son sang froid et ne pas répondre à ses provocations. Il ne pouvait pas se le permettre, ne sachant toujours pas au final pourquoi ils se trouvaient ici. Au bout de quelques minutes, il vut le grand blond marchait à ses cotés.
“Récapitulons. Je suis le seul à être redevenu comme avant j’ai l’impression. Thomas est devenu un chat, qu’ils prennent pour une divinité et toi, tu es un chasseur de monstres, à moins que tu ne l’étais aussi dans ta vie d’avant ?”
Après tout, Ludwig ne s’était jamais vraiment posé la question. Il ignorait totalement ce qu’était Thomas, quand à Lewis, ils avaient évoqué un jour vite fait le sujet, mais rien de très profonds.
“J’étais toujours été un chat mon cher Roi !” “T'aurais pas pu rester avec ton fan club ?” “Et vous privez de ma présence ? Que nenni Maître Nain !”
Thomas venait d’apparaître entre Lewis et lui, flottant à quelques centimètres du sol, comme si rien n’était.
“Nous sommes en pleine civilisation viking, dans un monde que j’estime magique.” “On avait absolument pas remarqué …” “Mais leur magie n’est pas si puissante que ça. Leur monde se meurt.”
Ludwig haussa un sourcil. À travers le flot de paroles, Thomas ne disait pas que des âneries, il l’avait déja remarqué.
“La preuve, j’aurais du être totalement transformé mais ce n’est pas le cas. Dans mon monde, je fais partie des créatures les plus puissantes. Pas que je ne m’en vante …” “Bien sur ... pas ton genre” “... mais je maintiens un certain équilibre. Je ne suis pas le seul à être un pilier fondateur et l’on a vu ce qui se passait quand les piliers … furent brisés en des milliers de morceaux.”
Encore plus étonné, c’était bien la première fois qu’il voyait de la tristesse passer sur le visage de l’hybride qu’il était devenu. Mais ce dernier se reprit bien vite, son sourire caractéristique hyper flippant s’étirant sur ses lèvres.
“Ce qui fait … que la magie d’ici a établie que je devrais être aussi le guide des âmes perdus, mon job originel si vous voulez, et que voila ! Deux belles âmes toutes aussi perdues que le pain !” “Donc t’es entrain de nous dire que tu sais pourquoi nous sommes ici ?” “En quelque sorte. J’ai des informations, comme vous avez pu le voir. Je ne savais pas jusqu’à maintenant que tu avais guidé ton peuple après une terrible tragédie où que Lewis avait buté des dizaines et des dizaines de monstres. La réalité de nos mondes originels se télescopent avec la réalité d’ici. Ils essayent de survivre et on vu en nous, les sauveurs ! Si c’est pas magnifique !”
Ludwig essayait de suivre, mais il n’avait clairement pas tout compris de ce que disait le chat fumeux. Qui ? Qui les avaient fait venir ? Les dieux d’ici ? Des magiciens ? Qui ? Mais visiblement le chat n’avait pas la réponse à cette question. Tout comme quelle était cette quête à accomplir ?
“Un des hommes m’a dit que la bête que nous devons éradiquer n’est finalement que le dixième de ce que nous allons devoir faire … mais qu’est ce que l’on doit faire ? Thomas ?” “Huuum ça me viendra peut être après or dans tous les cas, nous sommes arrivées au marécage en question. Ça me rappelle ceux où j’avais ma tanière à l’époque mais c'est clair que si j'avais eu une bête comme ça chez moi j'aurais aussi fait appel à notre ami aux cheveux pâles. Mon dieu Lewis fallait que je te le dise mais ces cheveux et ce pantalon ... c'est ...bellissima !!Dat ASS je rajouterai même !”
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Sebastian Castellanos
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Tout le village semblait heureux de voir la présence de Thomas alors que quelques minutes plutôt, les habitants se fichaient complétement de lui. Lewis ne voulait rien savoir de cette histoire de divinité, cela n'avait aucune importance pour lui. Il ne croyait en aucun dieu et se retrouver dans un monde différent avec une apparence différente n'allait pas changer son avis sur les divinités. De simples histoires pour ne pas plonger les humains dans la folie pur. Thomas venait simplement de regagner une partie de son ancienne apparence. Pourquoi, il ne sera pas la dire mais il s'en fichait ça aussi. Lewis s'était inquiété pour lui, avant de subir sa transformation il avait eut l'air de souffrir et maintenant le voilà en train de crâner devant de parfait inconnus. Le sorceleur allait finir par l'étriper, on vera si le chat d'une divinité allait survivre face à sa colère. Contrairement à Ludwig, Lewis ne disait rien se contentant de regarder la scène silencieusement. Ouvrir sa bouche dans un moment pareil ne servait strictement à rien. Sorceleur, Boucher de Blaviken ? Il ne comprenait rien à ce genre de surnom et à vrai dire il ne cherchait pas à le comprendre non plus. Lewis se contenta de suivre Ludwig quand ce dernier lui demanda. Ses yeux orange se posèrent une dernière fois sur les villageois. Il ne savait pas ce qui était en train de se passer mais une chose était sûr. La pauvreté semblait reigner dans ce monde, l'injustice, la famine et la peur.
Ce monde semblait plus injuste que le leur. Mobius ne risquait pas d'exister dans un monde pareil. La technologie, il n'y en avait pas ici. Un problème en moins à gérer et cela le rassurait dans un sens. Heureusement sa fille était en compagnie de son amie Juli sinon elle se serait retrouvé seule à la maison. Il se sentait déjà extrêmement mal de ne pas être avec elle alors la savoir en sécurité, le soulageait. Ce qui le gênait actuellement était sa tenue, plus lourde que ses vêtements de base. Les deux épées qu'il avait sur son dos pesaient un âne mort. Puis d'abord pourquoi deux épées ? Une seule suffisait non ? Il se tourna finalement vers le nain avant de pousser un long soupir.
« Pourquoi deux épées ? Une seule suffit non ? Et puis je ne sais pas utiliser ces choses. »
Lewis avait presque envie de s'en débarrasser mais impossible. Il lui fallait bien un moyen de défense dans un monde pareil. Apparemment, il y avait des monstres. Cela n'allait pas vraiment le dépayser, le nombres de monstres qu'il avait tué dans le passé était assez important. Par contre le Kikimorrhe, il ne connaissait pas. Lewis baissa son visage vers son collier légèrement pensif. Thomas n'avait pas tord (parce que oui, Thomas n'était pas resté avec les villageois). Ce qu'ils étaient dans ce monde, ressemblait étrangement à leurs histoires de base. Lewis était un tueur de monstre en quelque sorte même si il avait l'habitude d'utiliser des armes à feu et non des armes blanches. Une fois à l'entrée du marécage, le sorceleur fronça les sourcils avant de tourner son visage vers Thomas.
« Concentre-toi. C'est pas un jeu, imbécile. On doit vaincre un monstre que je ne connais même pas. »
Un autre soupir sortir de sa bouche. Décidément, il ne faisait que ça, soupirer. Lewis finit alors par s'accroupir et machinalement, il glissa sa main dans la petite sacoche qui était accroché à son pantalon. Il sortit doucement un petit livre avant de le fixer légèrement perdu. Pourquoi il tenait ça dans sa main ? Le regard du tueur de monstre se posa sur ce fameux livre ou on pouvait lire dessus le mot ''Bestiaire''. Lewis haussa les sourcils avant d'ouvrir pour chercher la page du Kikimorrhe. Une fois trouvé, il se mit à lire la définition sur cette bête.
« Il existe trois types de Kikimorrhe. La reine, la guerrière et l'ouvrière. Comment on peut savoir... »
Lewis finit alors par se relever avant de marcher rapidement vers Thomas. Il avait envie de le cogner. Pourquoi ? Parce que Lewis pensait fortemment que c'était à cause de chat toute cette histoire. Mais il ne fit rien, il se contenta de le regarder tout en serrant la machoire avant de reprendre la parole.
« Je ne sais pas manipuler les épées en plus de ça. Je connais un peu les monstres de mon monde et je les combattais avec des pistolets, des grenades ou des fusils à pompe. Là dans le bestiaire ça parle d'argent. Le point faible des monstres c'est l'argent. »
Il haussa simplement les épaules, que pouvait-il dire de plus ? Lewis n'avait pas envie de se prendre la tête avec quelque chose qu'il ne connaissait pas. Et vu le croquis du Kikimorrhe dans ce qui semblait être son carnet, il n'avait pas trop envie de connaître ce monstre. Il était prêt à faire demi-tour mais il entendit un cris. Un homme était en train de hurler à l'aide dans le marécage. Lewis ferma les yeux pendant quelques secondes poussant une injure avant de se tourner vers les cris de terreur. Il posa un regard sur Ludwig puis sur Thomas afin de leur faire comprendre de ne pas faire de bruit. Le sorceleur courut rapidement vers les hurlements et tomba rapidement sur un homme qui se trouvait en face d'un Kikimorrhe. Ses yeux orange analysa la situation et son esprit pensa automatiquement à la nature du monstre. Kikimorrhe ouvrière. Les moins dangereuses. D'ailleurs cette espèce ne tuait jamais les humains sans aucune raison. Elles attaquaient qu'en cas de danger. Cela en disait long sur la race humaine de ce monde. Pathétique comme les hommes de leur monde.
Le monstre se tourna vers le sorceleur et poussa un cris strident tout en se déplaçant rapidement vers lui. Sans savoir comment, Lewis réussit à monter sur la bestiole avec une agilité qu'il n'avait jamais eut auparavant. Il planta maladroitement son épée dans le dos du monstre mais ce dernier ne semblait pas en souffrir. Le Kikimorrhe fit tomber violemment Lewis sur le sol. Il se releva rapidement avant de froncer les sourcils. Pourquoi cette épée ne lui avait rien fait ? Oh... Une était en argent et l'autre en acier. Voilà pour le Kikimorrhe n'avait rien sentie. Lewis s'empressa de sortir la dernière épée qui lui restait avant de se mettre en position de combat mais avant de faire quoi que ce soit, il se prit la patte du monstre dans la figure et vola violemment contre l'arbre le plus proche. Lewis lâcha une injure à cause de la douleur qu'il venait de ressentir. Le Kikimorrhe était juste devant lui, prêt à empaler Lewis à l'aide de ses pattes. Le sorceleur fût prit d'un élan et sans réfléchir, il mit sa main droite devant lui. Un souffle sortir de la main de Lewis et envoya le monstre valser contre un arbre.
Le tueur de monstre se releva rapidement et fixa sa main. Mais bordel, que venait-il de se passer ? Lewis n'eut pas le temps de trouver une réponse que le Kikimorrhe fonça rapidement vers lui. Et dans une rage qu'il ne contrôla pas, Lewis découpa la tête du monstre au bout de plusieurs minutes de combat. La tête tomba à l'eau et l'espagnol se prit une giclé de sang noir sur le visage. Il reprit difficilement son souffle avant de poser son regard sur l'homme qui s'était fait attaquer. Le sorceleur marcha doucement vers ce dernier.
« Je peux savoir ce que vous faisiez dans ce marécage, paysan ? »
« Euh... je... Je me suis fais chasser du village du coup je marche sans but dans la forêt. »
« Pourquoi vous a t-on chassé ? »
L'homme baissa doucement son visage avant de finalement jouer nerveusement avec ses doigts.
« On me traitait de monstre... Je n'ai pas trop envie d'en parler, sorceleur. »
« A vos yeux, je suis un monstre aussi. »
Le paysan releva finalement son visage avant de hausser les sourcils presque surpris. Lewis ne comprenait pas trop la réaction de ce dernier.
« J'avais une relation avec le fils du maire. Quelqu'un nous a surpris, le fils du maire c'est suicidé et depuis... On me traite comme une véritable bête. »
« Je suis vraiment désolé. »
Le paysan ne répondit rien, se contentant de hausser les épaules avant de partir tout en remerciant le sorceleur. Lewis fixa un moment la tête du monstre. Aimer une personne du même sexe était aussi mal vu ici aussi ? Il se mordit nerveusement la lèvre inférieur avant de ramasser la tête du monstre pour finalement l’envelopper dans une couverture afin de cacher cette horreur. Ludwig et Thomas arrivèrent à ce moment là et Lewis n'attendit pas une seconde de plus avant de lancer la tête du Kikimorrhe sur Thomas. Il fixa un moment le chat et une question traversa son esprit, une question qu'il chassa rapidement : ''Sa relation avec lui était une abomination ?''. Le sorceleur balaya rapidement cette question de son esprit avant de ranger son épée en argent et celle d'acier qu'il récupéra sur le corps du Kikimorrhe.
« Bon, je veux bien croire à tes histoires étranges Thomas. Après tout ça tient la route. Ludwig redevient Thorin, tu redeviens ce chat creepy que tu as toujours été et moi un chasseur de monstre incompris comme dans le bon vieux temps. J'ai tué ce monstre et maintenant quoi ? Hum ? »
Son visage se tourna finalement vers le fond du marécage, il plissa légèrement les yeux. Lewis semblait entendre un bruit qui venait au loin et percevoir quelque chose qu'un être humain ne pouvait pas voir d'ici normalement.
« Il y a un village après le marécage. Les habitants pourront peut-être nous aider ? »
Ludwig T. Oakenshield
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« Pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous sérieusement ?! Le monde ne peut il pas nous laisser tranquille ? »
Ludwig ne comprenait jamais rien à cette ville de toute façon. Au moindre pas il pouvait s’attendre à un cataclysme. En décembre une lune noire était même apparu dans le ciel, c’était pour dire le level d’apocalypse qu’il y avait. Alors se retrouvait dans un endroit qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam ne l’étonnait pas plus que ça. De même il pouvait se réjouir d’être redevenu ce qu’il était, le grand roi nain. Dommage qu’il n’y avait pas d’appareil photo, il aurait pu le montrer à sa compagnie qui aurait été certainement très fière de lui, et même à Akihiro. Qu’aurait il dit en le voyant ainsi ? Certes, il était un peu plus effrayant qu’en temps normal, avec son air bourru, sa masse carré, ses longs cheveux noirs méchés de blancs, et il savait déja qu’il lui faisait peur alors maintenant. Mais une petite partie de son cerveau lui disait qu’il aurait pu aussi le séduire, avec ses beaux habits bleus nuit et son port de tête altier. Enfin bon, la question n’était pas là et même s’il appréciait considérablement son apparence, il voulait rentrer chez lui. Sauf qu’il avait bien compris, de part le chat casse pied qui les suivait, qu’ils n’allaient pas pouvoir retourner à Storybrook comme ça. Marchant rapidement, il regarda Lewis qui s’était tourner vers lui.
“Très certainement parce que l’un doit être forgé en argent. Si c’est comme chez nous, les métaux ont différentes propriétés. L’Acier elfique permet par exemple de prévenir de la présence de gobelins et de trolls dans les parages en luisant en bleu.”
Il sortit la sienne pour la montrer à Lewis avant d’avoir un petit sourire.
“Ne t’en fais pas, je suis persuadé que tu y arriveras.” “Oh oui, Lewis sait très bien manier les grosses épées.”
Ludwig lui envoya un regard noir, comprenant le sous entendu que le chat faisait et heureusement Lewis le remit en place. Le roi regarda le marécage avec appréhension. D’ordinaire, il n’allait jamais dans des endroits pareils. Même quand il avait fallu traverser toute la terre du milieu il évitait car c’était bien connu que des créatures maléfiques y vivaient, et il en avait déja assez avec les orcs qui le pourchassaient. Se rapprochant de Lewis qui s’était accroupi, il l’écouta attentivement décrire les différents types de Kikimorrhes, bestiole dont lui non plus n’avait jamais entendu parler.
“C’est ce que je te disais. Tu veux que je te regarde ? Après tout, le peuple forgeron c’est quand même le nôtre.”
Les nains n’étaient pas reconnu comme uniquement des fin joailliers, capable de réaliser n’importe quelle merveille. Ils étaient aussi spécialiste de la fabrication d’armes en tout genre. Avant d’être roi, quand il était jeune, Ludwig s’était intéressé de près à ça. Il partait en cachette pour aller dans les forges royales, observer avec attention comment les forgerons faisaient. Ça lui avait bien servi vu qu’il en était lui même devenu un quand son peuple était en exil. Thomas allait prendre la parole mais heureusement (ou malheureusement plutôt) un cri se fit entendre. Celui d’un homme apeuré. D’un regard avec Lewis, il comprit que c’était la fameuse bête qui attaquait. Sortant son épée, il la pointa au niveau du torse de Thomas qui avait eu l’audace de vouloir faire un mouvement en avant comme s’il allait suivre Lewis. Il en était hors de question. Même si c’était tentant de le voir se faire déchiqueter, Thomas n’en restait pas moins une personne qui était dans leur camp. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’ils étaient amis, mais il savait aussi que ses neveux l'appréciait énormément.
“Tu te rinceras l’oeil après … laisse le faire ce pourquoi il est là.”
Il remarqua que finalement, Thomas resta plutôt sache. Il aurait pu partir, faire son truc avec la brume et passer devant son épée mais il n’en fit rien, se contentant de fixer l’endroit d’où venaient les cris affreux avec une sorte de regard hagard. Ludiwg haussa les épaules, serrant mine de rien la poignée d’Orchrist. Ses compagnons lui manquaient. Pas que Lewis n’était agréable, au contraire, il appréciait véritablement l’homme, mais dans une aventure comme celle ci, il aurait préféré avec ses onze nains avec lui. Il aurait été, plus rassuré en quelque sorte.
Quand le bruit s’arrêta, Ludwig baissa son épée mais ne la rangeant pas pour se diriger vers Lewis et voir le carnage qu’il avait fait. Il ricana quand il envoya la tête du monstre à Thomas qui poussa une sorte de feulement, disparaissant au moment où la chose rentra en contact avec lui. La tête roula au sol et Thomas apparu à côté de Lewis, faisant sursauter le villageois qui se recula tout en baissant la tête.
“Tu vois ? Fais moi confiance ! Je sais ce qui est bon ou pas !” “Alors pourquoi tu ne nous le dit pas immédiatement ?” “Un peu de suspense n’a jamais tué personne.”
Finalement il aurait du le laisser aller avec Lewis dans ce foutu marécage, au moins il aurait eu la paix. Lançant un regard à ce dernier, il hocha la tête en acquiesçant. Ils auraient peut être plus de réponses à leurs questions dans l’autre village.
“Continuez tout droit, vous n’allez pas pouvoir le manquer. Et encore merci sorceleur de m’avoir sauvé … tenez !”
Le villageois sortit une petite bourse qu’il lança sur Lewis, avant de partir dans la direction opposée, les laissant à nouveau seuls. Reprenant la route dans le silence, Thomas le brisa au bout d’une dizaines de minutes.
“Et bien tu vois Lewis que tu sais utiliser des épées ! Je n’avais pas menti tout à l’heure.”
Personne ne lui répondit. Il fallait dire qu’il n’était pas tombé sur les plus bavards de la ville. Mais est ce que cela allait l’arrêter ? Absolument pas.
“Ludwig m’a interdit d’aller voir comment tu l’as manié d’ailleurs, c’est fort dommage !” “Ouais je regrette … ça nous aurait fait des vacances.”
Ludwig lança un petit sourire goguenard à Lewis qui eut le même, se comprenant très bien. L’ambiance se détendit légèrement jusqu’à ce que Ludwig s’arrêter, fronçant les sourcils.
“Quelque chose ne va pas.”
Certes l’endroit était silencieux, mais il l’était trop. D’un coup les rares oiseaux qu’il avait entendu s’étaient arrêtés de chanter. L’air semblait épais, comme si une tension était apparu. Puis d’un coup, il entendit des craquements alors qu’un vent fort se leva. Non. Ce n’était pas possible. Ludwig écarquilla des yeux alors qu’il se mit à hurler.
“À couvert !”
Ils se mirent à courir sur le chemin, mais il n’y avait rien pour se protéger de la tempête qui arrivait. Et quelle tempête ! Les arbres se firent arracher et l’air devint de plus en plus chaud. Ludwig et Lewis se jeterènt au sol, derrière un immense rocher quand une ombre gigantesque traversa le ciel en rugissant.
“C’est pas possible putain.”
Un dragon … il y avait un dragon … Il comprenait maintenant quand on lui avait dit que la bestiole des marécages n’était que le dixième de ce qu’ils allaient affronter. Levant un peu la tête, il remarque que le dragon allait droit dans la direction du village, crachant du feu partout.
“Non !”
Il avait perdu sa propre terre comme ça, il ne laisserait pas l’histoire se répéter. Il se leva alors et se mit à courir pour essayer d’aider les pauvres malheureux qui allaient subir un sort pire que la mort. Cette fois, se fut Thomas qui l’en empêcha. Apparaissant enfin, il se plaça devant lui, les bras grands ouverts. C’était la première fois qu’il voyait chez lui un regard dur, mais ce n’était pas ça qui allait l’arrêter.
“Tu ne peux pas changer le cours de l’histoire !” “Alors pourquoi on est là hein ? Tu crois vraiment que je vais laisser faire en regardant ?”
Toute la colère résonnait dans la voix de Ludwig. S’il n’avait jamais vu Thomas sévère, Thomas ne l’avait jamais vraiment vu en colère. Une véritable rage qu’il avait. Il voulu le pousser sans ménagement mais sa main ne toucha rien, faisant tout simplement bouger la brume. Or quand il voulu passer, il se heurta à une sorte de mur.
“Dégage de là !” “Ce qui est fait est fait ! Et tu vas faire quoi ? Tuer le dragon ?” “Oui.”
C’était son but ultime depuis des siècles. Certes, il se doutait bien que celui qui venait n’était pas Smaug, ce dernier était à Storybrook … quoi que … non, il se souvenait parfaitement de la sale gueule de cracheur de feu qu’il avait et ce dragon là ne lui ressemblait pas. Smaug était rouge. Lui noir. Mais il s’en fichait, il paierait pour lui.
“Certes... Mais ce n'est pas votre but !”
Ludwig ne s’était pas aperçu qu’en vérité, Thomas avait parlé pour lui faire gagner du temps, car le dragon était parti. Il était juste passé et comme toutes les créatures vils de cette espèce, c’était amusé à tout brûler sur son passage. Lançant un regard plus que noir à Thomas, il se remit à courir pour arriver au village. Une sorte de poids s'abattit sur ses épaules quand il remarqua que tout était en feu. C’était trop tard et un sentiment de culpabilité l’envahit.
“Maudit chat ! Je te jure que je te ferais la peau !”
Peut être qu’il aurait pu sauver des gens… Maintenant il n’y avait même plus les cris des brûlés vivants. Ils étaient morts. Se fichant de la chaleur qui régnait, il s’avança dans le village pour voir. Pour espérer qu’il y ait quand même des survivants alors que des souvenirs violents lui revenaient. Il avait vu tous les soldats de son frère mourir lors de l’assaut d’Erebor. Frérir l’avait attrapé et poussé derrière un pilier pour ne pas qu’il meurt carbonisé, ce qui n’avait pas été le cas ni de la garde, ni des citoyens de la ville souterraine qui n’avaient pu trouvé un échappatoire. Il avait encore en tête leurs cris d’horreur et cette odeur insoutenable de la peau carbonisée.
“Par là !”
S’il s’était écouté, il serait allé à l’opposé de l’endroit où l’appelait Thomas. Néanmoins, il avait assez de jugeote pour comprendre qu’il savait et voyait des choses qu’eux ne voyaient pas. Alors il bifurca derrière une maison qui brûlait doucement pour voir, une maison qui était en feu, encore une. Sauf que ce n’était pas tout, dans la maison, il voyait à travers la vitre un bout d’une sorte de bulle de protection.
“Il y a des gens Lewis !”
Regardant fébrilement de chaque coté, ils trouvèrent des sceaux qu’ils commencèrent à remplir d’eau, faisant des aller retour au puit. Il avait l’impression que ça ne servait à rien mais les deux hommes finirent par diminuer les flammes pour que les gens piégés puissent en sortir. Ludwig n’était pas étonné qu’ils soient restés à l’intérieur. Bon nombres de nains s’étaient terrés à l’intérieur d’Erebor quand il avait lancé l’alerte, pensant qu’ils seraient protégés alors qu’ils étaient juste allés dans leurs tombeaux. Doucement, il remarqua qu’une femme rousse sortit en première, suivit par cinq personnes dont un nain et un elfe. La jeune tomba au sol, épuisée par le bouclier qu’elle avait fait. Lewis et Ludwig se précipitèrent vers eux pour les aider.
“Merci … merci … sans vous …” “J’ai du choisir entre absorber les flammes ou faire un bouclier mais les flammes du dragon sont dangereuses et ravageuses.” “Je sais. Ne restons pas là.”
Ludwig l’observa attentivement, tout en aidant deux hommes à se relever. Il y avait bien trop de fumées pour pouvoir discuter calmement. Alors le groupe nouvellement formé se mit en marche, en quête d’un endroit où se reposer. Au bout d’une marche silencieuse d’une quinzaine de minutes, ils s’arrêtèrent à l’orée d’un ruisseau, dont les alentours ne semblaient pas avoit été touchés par le dragon.
“Triss. Je suis Triss Mérigold et vous ?” “Thorin Oakenshield. Roi d’Erebor.”
Lewis se présenta à son tour et la sorcière plissa des yeux avant qu’un homme s’approche en hochant la tête.
“Ce sont eux. Les étrangers de la prophétie. Le roi et le sorceleur.”
Génial, ils étaient visiblement les personnes centrales d’une prophétie … il ne manquait plus que ça. Thomas choisit aussi ce moment pour apparaître, faisant sursauter les personnes présentes.
“Bingo ! Vous voyez je vous avais dis que vous saurez tout en temps et en heure.”
Il allait l’étrangler et lui faire bouffer sa queue.
“Tu as raison Legolas. Il y a même le chat de Freya.” “Pourrait on savoir de quoi il est question ? Non parce que depuis le début on nous dit faites ci, faites ça mais nous n’avons pas la moindre idée de pourquoi nous sommes là …” “Vous allez nous aider à aller dans la montagne Mir-Nood récupérer une clé …” “Puis aller dans le désert des plaintes pour retrouver Rancurac, une cité abandonnée depuis des siècles où des sorciers auraient découvert de nouveaux sorts très puissants pour anéantir l'armée de l’orque Gzor.” “Car il est dit que celle un Roi sous la montagne peut ouvrir l’entrée de Mir-Nood et que seul le sorceleur pourra utiliser les sorts découverts.”
Ludwig se massa les tempes pour assimiler toutes les informations alors qu’il entendait le ricanement du chat de goutière résonner dans l’air.
“Et je suppose que dans votre montagne il y a un dragon …” “Tout juste … et celui qui vient de passer n’est que son compagnon.”
Génial … Une famille de dragon … s’il avait vu une sorte de similitude avec sa quête, il rejeta la tête en arrière, totalement abasourdi par ce qu’il entendait.
“Et je suppose aussi … que nous n’avons pas le choix ?” “Pas vraiment …” “Ta gueule Thomas !”
C’était sortit tout seul. Il poussa un énorme soupir avant de relever la tête pour regarder le nain qui lui faisait un grand sourire. Ce n’était pas dans sa nature de renoncer. Surtout qu’il comprenait qu’il faisait ça pour mettre fin à une guerre. Il l’avait connu la guerre, et il savait que tout aide était la bienvenue.
“Très bien. De toute façon, comme la dit notre cher ami … nous n’avons pas le choix … et je ne laisse jamais tomber mes compatriotes de quelques mondes qu’il soit.” “Ça c’est le discours d’un roi ! Moi c’est Gurdil ! Je viens de Jambfer, dans les montagnes du nord.”
Un sourire sincère naquit sur son visage quand le nain parla en nanien avant de lui serrer énergiquement la main.
“Pour le reste de l’équipe voici Crôm le barbare et Picrate le paladin. Bienvenue dans notre compagnie.”
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| Conte : The Evil Within | Dans le monde des contes, je suis : : Sebastian Castellanos, le mec qui aime bien se foutre dans la merde.
Un dragon ? Lewis qui pensait avoir tout vu dans ce monde, il s'était bien trompé. A chaque fois qu'il pensait comprendre quelque chose, d'autres informations se rajoutaient et cela devenait un bordel dans nom. Ce n'était pas l'oeuvre de Mobius, il en était sûr. Ce genre d'univers cela ne faisait pas partie de leurs habitudes et puis Thomas semblait être au courant d'énormément de chose. Lewis savait que les agents de Mobius étaient infiltrés partout, qu'ils pouvaient se faire passer pour tout et n'importe quoi mais Thomas n'était pas un agent de cette organisation. Il en était sûr depuis le temps. Ce serait mentir de dire que Lewis n'avait pas eut de doute au début de leur rencontre. Après tout, le chat était tres attaché à Lily et Mobius avait un immense intérêt pour sa fille. Mais avec le temps, il avait appris à connaître Thomas et il savait que ô grand jamais il ne ferait partie de cette organisation de malheur. Alors si ce n'était pas l'oeuvre de Mobius, il se demandait d'où venait tout ça ? Lewis croyait aux dragons depuis qu'il vivait à Storybrooke, vraiment. Il en avait rencontré quelques un. Sauf que ces derniers avaient maintenant une apparence humaine, comme lui. Enfin lui avait toujours été humain mais bon. C'était ça qu'il ne comprenait pas, des monstres, des dragons qui n'avaient pas de forme humaine. Comment il s'était retrouvé dans un monde pareil en compagnie de Ludwig et de Thomas. Aucune idée. Tout se mélangeait dans sa tête et autant dire que tout ça commençait vraiment à l'agacé. Tellement qu'il ne pouvait pas s'empêcher de serrer sa mâchoire. Toute cette histoire, c'était du n'importe quoi.
Mais Lewis ne pouvait pas s'empêcher de se sentir triste pour son ami. Il connaissait un peu l'histoire de Ludwig et il savait que les dragons étaient la grande source de son malheur, qu'il avait énormément perdu à cause d'un reptile volant qui courrait après l'or. Tout était une question d'argent après tout. L'argent avait détruit sa famille à Lewis aussi. Cela n'avait rien à voir avec Ludwig parce qu'il n'avait pas perdu tout un peuple. Voilà pourquoi Lewis ne disait jamais rien sur son passé. Il avait beau être en colère à cause du passé, des personnes aux pouvoirs ou encore des humains tout simplement. Il ne se sentait pas légitime de se plaindre en face du roi. Voilà pourquoi il avait couru vers ce village avec Ludwig sans poser de questions. Puis sauver la vie des autres faisait partie de ses gênes. Lewis avait longtemps été un détective avant que Mobius et l'alcool ne gâche tout. Ils arrivèrent au village et il ne restait plus rien. Juste des cendres, des maisons en ruines et des cadavres. Beaucoup de cadavres. Lewis afficha une petite grimace, il avait l'habitude de voir des corps sans vie sur le sol. A cause de son ancien travail et de tout ce qu'il avait vécu. Quand il avait été coincé dans le STEM, il avait un ennemi qui était accroc au feu. Le père Théodore aimait brûler tout les hommes qui ne voulaient pas se joindre à sa secte. Tout ceux qui ne voulaient pas le prendre pour Dieu finissaient brûlés. Lewis s'était personnellement occupé du père Théodore mais là il sagissait d'un dragon. Il entendit soudainement la voix de Thomas puis de Ludwig et sans réfléchir il se rapprocha de ces derniers avant de constater qu'il y avait des survivants dans une maison qui prenait encore feu. Avec Ludwig, ils remplirent des sceaux d'eau afin de calmer le feu. Une fois fait, une jeune femme rousse sortit de la maison en premier, suivie d'un elfe, d'un nain et de deux hommes.
« Qu'est ce que c'est ce bordel encore... » marmona Lewis dans sa barve de trois jours.
Le sorceleur comprit rapidement que la rouquine était en faite une sorcière, pas trop surprenant en voyant son style vestimentaire. Mais il n'en savait pas plus vu que Ludwig décida de bouger. C'était plus prudent après tout. Tout le groupe se mit à marcher pendant une quinzaine de minutes, tous sauf Thomas qui avait encore disparu bien-sûr. Lewis resta derrière préfèrant observer les nouvelles têtes et de les surveiller. Ce n'était pas de sa faute, il avait toujours été méfiant. Une fois prêt du ruisseau la rouquine se présenta sous le nom de Triss Mérigold. Ludwig se présenta en suivant avant que tous ne tourne leur tête vers Lewis. Le garde de corps haussa les sourcils avant de croiser ses bras contre son torse.
« Lewis. Sorceleur apparemment. »
L'elfe se tourna subitement vers Triss parlant encore de cette prophétie de malheur. Il n'y avait pas d'alcoolique dans les prophéties, c'était des putains de conneries. Alors après ça, Lewis ne participa pas à la conversation. Il se contenta d'écouter tout en s'asseyant devant le ruisseau. Il en profita pour sortir les épées de derrière son dos afin de le nettoyer dans l'eau vu qu'il restait encore le sang du Kikimorrhe dessus. Il laissa tout le monde discuter entre eux et Thomas se rajoute même à la conversation. Lewis leva un moment les yeux quand il comprit qu'il n'avait pas vraiment le choix et son mot à dire. Heureusement sinon il aurait craché une vague d'insulte devant cette sorcière et son équipe. Comme si il en avait quelque chose à foutre des orques. D'ailleurs après que Triss présenta les deux hommes, un silence s'installa et il sentit tous les regards sur son dos. Un soupir sortit de sa bouche tandis qu'il tourna son visage vers l'équipe. Le paladin s'avança vers lui.
« Vous comprenez qu'on a besoin de vous, sorceleur ? »
« Je parle anglais comme vous, du coup, oui je comprends. »
Lewis se releva finalement à l'aide de son épée qu'il avait planté sur le sol. Après ça, il remit ses deux épées sur son dos avant de recroiser ses bras contre son torse tandis qu'il fronçait de plus en plus les sourcils. Comprendre ne voulait pas dire être d'accord avec la chose.
« Bon, écoutez. Aider les gens ne m'a apporté que des soucis dans le passé. Je vois pas en quoi cette prophétie me concerne ne plus de ça. Encore Thorin, je comprends. C'est un nain depuis toujours. Les dragons, les elfes, les sorciers. Il connait tout ça. Moi pas vraiment. J'étais un simple flic puis j'ai perdu ma famille à cause de connard qui ne pensent qu'à leur gueule. J'ai retrouvé ma Lily il n'y a pas si longtemps que ça alors j'aimerais profiter de ma fille, merci. »
Il leva les yeux au ciel avant de tourner le dos à tout le groupe, y compris Ludwig et Thomas. Il ne comprenait toujours pas pourquoi ces deux là ne voulaient pas faire demi-tour comme lui. Ce monde était absurde, plus que le STEM peut-être. Enfin peut-être pas. Rien ne dépassait l'absurde du STEM. Lewis commença alors sa marche vers... La sortie ? Mais il se cogna contre un mur invisible. Il comprit directement de quoi il s'agissait ou plutôt de qui. Il se tourna vers Triss qui avait encore sa main levée vers lui. La jeune femme s'avança doucement.
« Je comprends, Sorceleur... » finit par dire la sorcière.
« Pas vraiment. » coupa alors Lewis. « Je ne suis pas Sorceleur. Je suis un simple humain. »
« D'accord, Lewis. Je comprends mais sachez que si vous ne jouez pas votre rôle, il vous sera impossible de rentrer chez vous et de revoir votre fille. »
L'ancien policier fronça les sourcils au dire de la sorcière. Il posa un regard perdu sur le visage de Thomas qui ne semblait pas contre dire Triss. Ils étaient vraiment coincés dans ce monde de malheur ? Génial. Un nouveau soupir sortit de sa bouche alors qu'il fit demi-tour et s'arrêta à côté de Lugwig tout en posant son regard sur Legolas.
« Si je comprends bien. On doit aller dans une montagne que seul le roi des nains peut ouvrir. Montagne qui habite une famille de dragon pour récupérer une clé pour aller dans une cité abandonnée pour m'apprendre de la magie afin de détruite l'armée d'orques. »
« C'est exact. La montage se trouve au Nord de la forêt maudite. »
« On pourrait la contourner cette forêt ? »
« Oui mais ça rallonge notre voyage de 4 jours et nous n'avons pas le temps. »
La réponse de Triss méritait d'être clair au moins. Un nouveau soupir sortit de la bouche de Lewis. Cette aventure allait lui prendre la tête, pour sûr. Enfin en attendant il se contenta de reprendre la marche avec le reste de l'équipe. Il détestait faire équipe avec des inconnues, il avait besoin d'avoir confiance en eux avant de les accepter aussi facilement mais pour le moment il n'avait pas trop le choix. Alors dans un lourd silence le groupe reprit leur marche vers le village le plus proche vu que la nuit était en train de tomber. Ils devaient trouver un endroit ou dormir. Ils traversèrent alors un village qui semblait pauvre. Le groupe ne passa pas inaperçu devant les villageois d'ailleurs. Entre les cheveux anormalement roux de Triss, les nains, l'elfe qui semblait toujours perdu ou encore ses deux épées sur le dos. Ce n'était pas la meilleure des discrétions. Ils rentrèrent dans une auberge : Le Poney Fringant. Ils prirent tous quelque chose à manger avant de monter se coucher. Au début personne ne parlait et ce fût Triss qui brisa le silence.
« Demain nous reprendrons la marche en direction de la forêt maudite. Je vais nous trouver des chevaux et des poneys avant l'aube demain. On y sera avant la tombée de la nuit. Je dois vous mettre en garde, roi et sorceleur. Cette foret elle est... »
« Maudite. Je crois qu'on a compris le principe. » lâcha Lewis en posa sa bière sur la table.
Triss fixa un moment Lewis avant passer nerveusement sa main sur son visage. Il voyait bien qu'il était en train de la mettre à bout, tant pis. En même temps il ne fallait pas être débile pour savoir que la forêt était mauvaise pour eux. Mais Triss reprit la parole comme si de rien été.
« La forêt renferme un maléfice. Peu arrive à en sortir vivant. Quelqu'un pourrait peut-être nous aider dans cette forêt. » elle posa son regard sur Thomas. « Le chat de Freya doit savoir de qui je parles. »
« Mon père. » finit par lâcher Legolas tout en fixant son assiette.
« C'est sympa votre histoire, vraiment. Je ne veux pas vous couper mais deux mecs louches nous regarde. »
Lewis posa son regard sur Ludwig qui était assis à côté de lui. Ces hommes ne regardaient pas le groupe mais plutôt le roi sous la montagne. Quand un des hommes se leva pour marcher rapidement vers eux, Lewis se leva directement faisant barrière entre l'inconnu et Ludwig.
« A ta place, je ne ferai pas ça. »
Le bandit ne répondit rien et sortit rapidement son couteau qui était caché sous sa veste. Sans attendre Lewis souleva l'homme sans trop de difficulté avant de l'écraser violemment contre la table qui se tenait en face de lui. Il lui infligea plusieurs coups de poing dans le visage avant que Triss ne stoppe Lewis. Elle posa délicatement ses mains sur les épaules de Lewis avant de lui murmurer à l'oreille.
« Le but c'est de ne pas se faire remarquer cher Sorceleur. »
« Dommage pour vous, j'adore faire du bruit partout ou je passes. »
Lewis repoussa violemment la sorcière avant de se redresser. Il remit correctement ses vêtements avant de finalement payer son repas pour monter ensuite dans sa chambre sous le regard effrayé de tous les autres clients. Tu parles d'une prophéties. Il se sentait comme une bête de foire.