« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cookie était une personne agréable, à l'image d'Héphaïstos. Je ne savais pas si ce dernier était le "père" du premier, leur relation ressemblant plus à deux bons amis, mais en tant que créature du dieu, les deux étaient assez cool. Du surcroît, l'entraîneur était un professeur efficace. Et c'en était épuisant, physiquement.
J'avais été chef des armées, armes et défenses des toons, puis leader d'une ligue de super-héros en tant que Spider-Man. J'avais en moi des techniques de combats apprises en self-défense, avec l'agilité des toons, avec la force et les sens accrus de Spider-Man. Donc je savais me battre. Mais pour faire le poids contre Chronos, il me fallait au moins un Cookie pour m'apprendre à être plus que ça. Alors c'était cool, d'apprendre de nouvelles techniques de combat, mais sa nature divine et ses muscles incroyables gros le rendait hyper endurant et fort, et m'entraîner avec lui avait de quoi réveiller. Je ne transpirais jamais autant qu'avec lui. Et Violette de même.
Mais Violette n'était pas avec moi aujourd'hui. En prenant une pause, je regardais le ciel un instant en buvant dans ma gourde. A côté de la Lune Noire, le ciel bleu du jour ne montrait pas grand chose du ciel, mais si j'avais compris, elle, Héphaïstos, et toute une équipe, dont Apollon, gardien des lieux, étaient quelque part dans le ciel pour trouver quelques clés essentielles pour la suite. J'espérais qu'elle allait bien. Tu es déjà allé à Titania ? Demandai-je à Cookie, me demandant curieusement à quoi ressemblait la cité.
J'aimerais demander à Socrate s'il accepte que j'emprunte quelques ouvrages sur la cité, juste par curiosité. Même si il est pas de bon poil maintenant qu'il sait que tu as volé un de ses journaux pour Héphaïstos. Je réfléchis un instant avant de hausser les épaules. Je connaissais Socrate depuis seulement deux mois bientôt, et ça suffisait pour dire qu'il avait l'air d'être toujours de mauvais poil. Sauf lorsqu'il mangeait des lasagnes. En fait, Socrate était une version humanoïde bibliothécaire cultivée et divine de Garfield.
Quelque chose explosa, interrompant soudainement la discussion dans un sursaut que partagea Cookie. Je ramassais alors immédiatement les deux matraques de combat que j'avais l'habitude de manier en me battant, alors que Cookie fut aussi sur la défensive. On sortit tous les deux immédiatement du gymnase, nous apprêtant à faire face à des envahisseurs qui venaient attaquer la cité des dieux. C'était logique : avec Apollon de parti, c'était le moment idéal pour attaquer Olympe maintenant que son "responsable" n'était pas là.
On se détendit cependant bien vite en voyant ce qui avait explosé : des feux d'artifices de jour s'élevaient avant d'exploser au-dessus de la couleur en une multitude de couleur. Vue la qualité médiocre, ils venaient sans doute d'une piètre boutique de Storybrooke. On était peut-être rassuré de ne rien voir de détruit mais beaucoup d'incompréhension s'affichait sur nos visages. Plus loin, un Socrate grincheux n'allait sans doute pas tarder à sortir de sa bibliothèque pour rouspéter sur les responsables d'un tel bruit.
D'ailleurs, les responsables ? On s'avançait un peu, pour voir un capharnaüm sans nom dans Olympe. Les gardes d'Olympe s'agitaient, dans une grande fête désordonnée, bruyante et improvisée, alors qu'on y allumait les fameux feux d'artifice sous leurs cris de joie à chaque fois qu'ils montaient vers le ciel, et d'autres quand ils explosaient. De la musique s'éleva, d'enceintes prises aussi à Storybrooke.
Ok... je ne savais pas que les gardes Olympiens étaient... comme ça, fis-je, décontenancé. Ils avaient plutôt l'air de ne s'occuper de rien et d'attendre des ordres en jugeant un peu les mortels qui passaient devant eux - moi y compris le premier jour.
Je m'approchais des deux gardes qui s'occupaient de m'emmener ici et de me ramener à chaque fois, depuis le 21 décembre, ceux qui me faisaient penser à Derek et Duncan depuis le premier jour.
Mais... qu'est-ce qu'il se passe ? On fête quoi ? Apollon est parti en mission. On n'est plus surveillé, on fête ça maintenant qu'on est seul !
Je... ne m'attendais pas à cette réponse. Vous n'êtes pas seuls ! Même le fait que je vous parle, avec Cookie juste là, vous montre que vous n'êtes pas seuls.
Vous êtes qui ? Je soupirais. Vous rigolez ? Ça fait deux mois que vous m'emmenez ici ! Je hochais la tête de droite à gauche. Ça ne servait à rien d'insister là-dessus. Vous savez que quelqu'un est en charge des lieux en attendant ?
Je ne connaissais pas Eulalie. Mais si Apollon lui avait demandé de s'occuper d'Olympe en son absence, je doute qu'elle apprécie autant de désordre incontrôlé. Mais les gardes ne m'écoutaient déjà plus, reprenant leurs festivités.
Eulalie
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Holland Roden
"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"
"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."
♡
| Conte : Famille Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Capitaine Amazone Sexy
Il demeurait immobile tandis que ses yeux perçant la dévisageait, alors que depuis plusieurs longues minutes déjà, l'amazone faisait tourner entre ses doigts l'étrange insigne que le Gardien de la cité lui avait confié. Sa texture étrange et la précision de la confection l'intriguait, tout autant que le sens qu'il portait. Elle ne comprenait pas qu'après tout ce qui s'était produit et les pensées qu'elle avait partagé, on puisse encore lui accorder cette sorte de pardon détourné. Oh bien évidemment, elle était l'une des mieux placées pour savoir à quel point l'excentricité du dieu des Arts - ou des divinités de manière générale - pouvait parfois être déstabilisante, et le climat ainsi que les circonstances actuelles devaient jouer en sa faveur, pour une fois. Elle n'en ressentait malgré tout que de la surprise, sans en retirer ni fierté ni satisfaction. Apollon lui faisait peut-être confiance mais elle ne considérait pas l'avoir mérité. Et sa méfiance naturelle ne pouvait être étouffée si facilement.
"Qu'est-ce que tu en penses, Moustache ?" interrogea-t-elle alors distraitement l'animal lové sur le bord de la fenêtre de la chambre qu'elle avait un jour possédé, sur Olympe, mais qu'elle avait depuis longtemps déserté.
Le chat ne lui offrit pas la moindre réponse, son regard vide ne cillant pas au moment où elle leva sa tête dans sa direction. Elle lâcha un soupir en observant le félin peu animé, son coeur se serrant tandis qu'elle partageait sa résignation et la peine qu'il affichait souvent. Il n'avait pas une seule fois touché à la gamelle de croquettes qu'elle avait prit soin de lui laisser à portée, ce qui l'inquiétait plus qu'elle ne souhaitait l'admettre, même si elle comprenait parfaitement son comportement. Elle aurait pu penser que c'était de sa faute, qu'il ne l'appréciait pas (ce qu'elle aurait également pu concevoir), seulement il ne semblait pas en meilleur forme lorsqu'il se trouvait chez Winifred qui le gardait la plupart du temps. L'amazone s'était presque sentie honteuse de demander à la jeune femme, comme un service, si il était possible qu'elle s'occupe de temps en temps cet être qui représentait bien plus qu'une compagnie animale à présent. Ce n'était pas pour se l'approprier. Juste... parce qu'elle en avait besoin, en quelque sorte. Et Winie s'était montrée plus que compréhensive à ce sujet.
Bien sûr, il était hors de question pour Eulalie d'imposer à Moustache un trajet à bord du Hollandais Volant et la Cité des dieux était donc l'endroit idéal, puisqu'elle pouvait l'y laisser se balader en toute tranquillité. Elle n'avait pas encore entendu de plainte de Socrate à ce sujet et, même si ce dernier aurait été capable de faire une crise de jalousie ou de se sentir rabaissé dans sa condition de seul et unique chat d'Olympe, il n'aurait pas été dans son intérêt de venir le lui dire en face. Déjà auparavant facilement exécrable et vexée, il y avait des sujets sensibles qu'il ne fallait sous aucun prétexte aborder, et Basile en avait informé la plupart des gardes... ce qui n'empêchait pas les débordements en tout genre depuis le départ du Gardien qui les canalisait habituellement, et surtout de sa soeur qui parvenait à les gérer sans mal.
"Qu'est-ce qui se passe ?" grommela-t-elle alors, peu étonnée d'être dérangée, en entendant la porte de sa chambre s'ouvrir en un coup de vent.
Basile, justement, était là devant elle à tenir la poignée d'une main ferme, affichant une mine exténuée et un regard fatigué. Malgré qu'Apollon ait confié les rennes à l'amazone, le garde avait tenu à tenter de lui-même de "contrôler la situation" pour la laisser poursuivre ses recherches sans qu'elle n'ait à bousculer tous ses plans. Ca ne l'avait dérangé, il était plein de bonnes intentions, mais ses collègues qui sentaient bien que la situation échappait rapidement au gentil garde n'hésitaient pas à en abuser ou à dépasser les limites qui étaient habituellement donné.
"Je... je sais plus quoi faire..." avoua-t-il, désemparé et au bord des larmes/de la crise de nerf. "Je te jure, c'est comme des... gosses en colo ! C'est même... c'est PIRE ! Je préférais encore quand je baby-sittais Autumn !"
Elle fit abstraction de l'évocation de ce moment et Basile, au lieu de s'excuser platement en se rendant compte de ce qu'il avait dit, fit lui aussi comme si de rien n'était. La rouquine, quant à elle, leva les yeux au ciel et plaça l'insigne qu'elle tenait toujours dans la poche de son jean, avant de se diriger vers le couloir.
"Je vous pensais mieux élever que ça." fit-elle remarquer avec une moue perplexe. "Le monde tel qu'on le connaît et sur le point de changer, et tous ce qu'ils trouvent à faire, c'est organiser une boom ?"
"Bah... Ils ont pas l'habitude tu vois..." tenta de les excuser le garde en baissant la tête tout en la suivant, même s'il se retenait de grimacer. "Je crois que c'est ça le problème, sont tellement pas du genre à sortir en société que les laisser comme ça, en groupe sans rien à faire, ça peut que mal tourner..."
Elle acquiesça silencieusement, ses talons claquant contre le carrelage aux motifs grecs de l'allée principale d'Olympe. Elle avait déserté les lieux pendant un si long moment qu'elle avait encore du mal à se sentir à l'aise en s'y promenant de la sorte, se dire qu'elle en était la "gérante" provisoire n'était donc qu'encore plus absurde. Elle s'était à peine réapproprié les lieux depuis son retour.
"Et bien si ce qui leur faut, c'est de l'occupation..." se mit-elle à réfléchir, sans savoir quelles tâches étaient dignes d'un garde d'Olympe pour autant.
Basile, en dehors d'avoir ce rôle, était pour elle comme un ami proche. Elle ne lui demandait donc pas les mêmes choses qu'à des personnes qui étaient supposées être sous ses ordres. Elle n'était pas anxieuse pour autant, après tout n'était-elle pas à la tête d'une flotte gigantesque ? Mais les pirates étaient plus libres, plus matures peut-être même, et si il lui arrivait d'être autoritaire, elle ne posait pas de barrière. Elle dirigeait vers un but précis, pas par simple plaisir de se faire obéir ou de passer le temps. Ce serait nouveau. Et ça avait le mérite de lui occuper l'esprit.
Elle perçut l'aura de Cookie avant de capter celle de l'étranger, et arriva au moment même où ces derniers étaient en pleine discussion avec certains des perturbateurs.
"Vous savez que quelqu'un est en charge des lieux en attendant ?" "Ils ont la mémoire courte." rétorqua la jeune femme avec une moue fataliste, tout en dévisageant cet individu qui lui rappelait vaguement quelque chose.
Son arrivée était passée relativement inaperçue tant les festivités battaient leur plein, et Basile se prenait déjà la tête dans les mains en regardant Cookie d'un air suppliant.
"Tu pourrai tous les assommer pour qu'on soit tranquilles, nan ?" "Mauvaise idée. Tu fais quoi avec une armée de larves amorphes si on se fait attaquer ?"
Elle les laissa à leur débat stérile, trop occupée à détailler l'individu du regard, avant que son regard ne s'illumine l'espace d'une demie seconde à peine.
"Dyson. C'est ça ?" questionna-t-elle en étant sûre d'avoir misé juste. "Vous avez été maire. Et j'ai participé à un strip-poker dans votre restaurant, un jour. Je crois."
Elle se souvenait de cette soirée puisque c'était celle où elle avait rencontré Michel-Ange, ainsi que Sasha, mais certains des autres visages étaient à présent flous dans son esprit. Elle esquissa un bref sourire en tendant sa main pour serrer celle du jeune homme, juste pour rester courtoise et polie.
"Et vous gérez la Magic League. J'en ai entendu parler." poursuivit-elle, presque curieuse à ce sujet.
Est-ce que ce n'était pas supposé être une sorte d'organisation secrète en ville ? Cela importait peu, elle faisait partie de cette "grande famille divine" et avait le droit de posséder des informations cachées au reste du monde après tout. Puis ce n'était pas comme si elle était du genre à partager ces informations avec d'autres individus. C'était une bonne chose cela dit, il avait sa propre équipe lui aussi. Il s'y connaissait.
"Basile, tu peux aller éteindre cette musique, s'il te plaît ?" demanda-t-elle alors à son ami en fronçant les sourcils face au choix douteux des gardes en terme d'ambiance musicale.
Ca ressemblait vaguement à du français, si elle se souvenait bien de ses leçons en compagnie de Monsieur Verne, mais à des phrases qui ne voulaient rien dire. Le garde fit un simple salut militaire accompagné d'un "chef, oui, chef", presque soulagé d'avoir quelque chose à faire sans devoir en prendre l'initiative, avant de se volatiliser parmi la foule en armure.
"Je suis navrée que vous assistiez à ce spectacle." s'excusa-t-elle alors auprès de Dyson. "Ils auraient besoin d'être... recadrés. Ou alors, si ils organisent une fête improvisée, ils auraient au moins pu m'inviter à cette fête improvisée, je n'y aurai pas vu d'inconvénients."
"Ils se relâchent trop. C'est ça le problème." fit remarquer Cookie en croisant ses énormes bras avec jugement, ce qu'elle ne pouvait finalement qu'approuver.
"Ce serait hypocrite de ma part de les empêcher de profiter d'un peu d'amusement." répliqua-t-elle néanmoins en penchant sa tête sur le côté, placé à côté de l'entraîneur tout en observant la scène face à eux.
"Mais c'est ce que tu dois faire." estima-t-il, mais d'après cette créature, il était toujours question de s'entraîner, son point de vue était donc biaisé dès le départ.
"Hum. Je ne sais pas." admit-elle sans aucune honte en haussant les épaules. "Et vous, Dyson ? Qu'est-ce que vous en dites ?"
Après tout, n'était-il pas plus juste de demander l'avis de plusieurs en attendant que Basile fasse cesser le boucan qui régnait ? Il fallait réfléchir avant d'agir (big up César), du moins elle se le permettait dans cette situation même si ce n'était pas la technique dont elle usait d'habitude.
"Apollon ne m'a laissé aucun guide avant de partir et je suis généralement entourée de pirates qui font comme bon leur semble sans que je n'ai besoin de les materner." poursuivit la jeune rousse. "Dans ce cas de figure, j'hésite. Ils risquent de désapprouver la punition radicale consistant en un entraînement intensif avec Cookie, ce qui nous forcera à user de la manière forte, du moins pour les plus récalcitrants. Je peux aussi me contenter d'un avertissement préventif mais c'est laisser la porte ouverte à d'autres dérives. Ou il reste la méthode de la distraction qui consiste à leur trouver des occupations secondaires, celle que préconisait d'ailleurs Basile."
Il y avait sans doute d'autres moyens auxquels elle ne pensait pas, mais elle voulait surtout que ce soit efficace. D'un côté, elle pouvait tout aussi bien les laisser continuer sans rien faire, sauf que ce ne serait pas correct de sa part. Elle était là pour s'occuper de ça. Et puis, même si elle faisait l'indifférente qui n'en avait rien à faire... Tout dans sa posture, sa tenue et son regard, signifiaient bien que ça comptait pour elle. C'était une épreuve de confiance. Si les autres rentraient et retrouvaient Olympe saccagée, elle aurait raté sa mission, et elle ne pouvait accepter que ça se produise. Elle avait juste besoin... d'un tout petit d'aide, même si elle ne la réclamait pas clairement à un Storybrookie qu'elle connaissait à peine.
black pumpkin
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Ils ont la mémoire courte, me surprit la voix de celle dont je venais juste de parler. Olympe restait surprenante à chaque instant. Quoique le fait qu'Eulalie apparaisse à ce moment était bien plus ordinaire que l'improbable spectacle que donnaient les gardes.
Je fis une petite moue en regardant les concernés, lui répondant. C'est pas la première fois que je vois ça... ils ont été créés par Hadès ? C'était une vraie question. Je n'étais pas très au fait des filiations divines, à part que Cookie avait été créé (comme on me l'avait dit, puisque ce n'était pas comme une relation père/fils comme je l'avais pensé au début) par Héphaïstos, et Socrate, le bibliothécaire qui n'aimait ni lui ni Violette (mais celle-ci m'avait assuré que ce n'était pas personnel et qu'il était comme ça avec tout le monde) par Hyperion. Et peut-être Eulalie aussi, si j'avais bien compris. Pour le reste, je n'étais pas certain de tout, mais je pouvais supposer que les gardes olympiens avaient aussi des origines du même genre. J'ai même pensé au début qu'ils étaient créés par un des maîtres des lieux, Zeus, Arès ou Apollon, mais au vu de leur mémoire aussi minable, je ne serais absolument pas surpris que Hadès soit leur concepteur, dont la mémoire était inférieure à ses minotaures et avait une capacité d'environ 3 millisecondes.
Je levais les yeux en l'air. C'est que avoir Hadès comme patron ça aide pour... être préparé à ce genre de phénomènes ambulants, donc je ne serais que partiellement exaspéré.
Je reportais mon attention sur Eulalie et celui qui se tenait à côté, qui n'avait absolument pas l'air de partager l'humeur festive générale. Voilà un groupe improbable que nous formions pour une situation improbable. La cheffe provisoire des lieux, un super-héros en entrainement, son entraineur, et le garde à bout de nerf. Voilà qui ferait une bonne équipe marrante dans un jeu de rôle.
Je fis une petite moue à la remarque de Cookie. En cas d'attaque de la cité, une armée de gardes assommés serait un problème majeur, oui, mais la situation d'actuelle n'avait pas l'air de mener à des statistiques plus encourageantes. J'aimerais bien voir un ennemi titanesque arriver à ce moment pour détruire la cité divine, se rendant compte sur place que son obstacle était une armée désordonnée en plein débauche, avec en son centre non pas 4 dieux, mais 4 exaspérés dont un mortel qui avait pour plus grand pouvoir de se transformer en lapin de dessin animé plus fort et plus rapide.
Peut-être que c'est le ridicule de la situation qui fera changer Chronos d'avis pour son Ragnarök, si ça se trouve, songeai-je.
Cookie répondit, puis Basile qui fut bien plus anxieux. Mais mon attention était portée sur Eulalie qui me regardait, et c'est seulement à ce moment que je m'étais rendu compte qu'on ne s'était pas présenté. Adjoint au maire, corrigeai-je alors en tendant ma main pour serrer la sienne avec un sourire. Sourire qui se tordit un peu bizarrement à la mention du strip-poker. C'est vrai qu'il y a eu des périodes plus... insoucieuses que d'autres. C'est bien moi. Ravi que le Comics Burger vous ai marqué... pour une raison ou pour une autre. De la pub c'était de la pub. Même si elle venait d'une image de lui à poil.
J'haussais les sourcils pour la Magic League. Ca aurait pu me poser problème ailleurs, mais il était plutôt normal qu'on sache ici que ce soit moi Spider-Man, vu que je m'entrainais ici pour leur guerre à venir. Mais j'étais surpris que l'info se soit répandue aussi vite, alors que je ne venais même pas à Olympe en tenue. Si ça se trouve, depuis le début de sa création, la ligue n'avait même pas été secrète à Olympe et ses résidents n'avaient pas eu à attendre qu'on se dévoile à Storybrooke en décembre pour découvrir notre existence. Apollon se serait-il vanté de son idée d'équipe de super-héros ? Si j'avais compris, ça correspondait à la description du personnage.
La surprise laissa place à un sourire amusé à cette pensée.
C'est ça. Je ne me présente pas vraiment publiquement avec cette ligne mais... c'est ça. Je suis ici pour ça, à la base. L'emploi du temps des entraînements n'indiquait pas de fête pirate.
Non non vous avez pas compris, rectifia le garde à la mémoire courte qui n'avait rien suivi de notre discussion sauf quand il le préférait. C'est pas une fête pour les pirates mais pour nous, et on est des gardes.
J'ai commencé à ouvrir la bouche... et je l'ai fermé. S'ils tenaient d'Hadès, voilà trois mois maintenant que j'avais appris à apprivoiser ce genre de bêtise. Vaut mieux laisser faire et hocher la tête en souriant. Et ça marchait : il repartit là-dessus pour profiter de la musique.
Et quelle musique. L'expression de mon visage était indéchiffrable : entre une décontenance certaine et un sourire amusé. Ces gardes étaient vraiment plus imprévisibles que ce qu'ils avaient laissé paraître de leur personnalité depuis que je les connaissais.
Oh pas la peine d'être navré pour ça... mais c'est habituel ? En m'imaginant une armée olympienne destinée à défendre la cité envers et contre tout, dans le scénario je m'imaginais un autre portrait.
Remarque, si on m'avait dit que le titan Hyperion avait crée une amazone, dans le scénario je ne me serai pas non plus attendue à ce qu'elle fasse du strip poker dans mon restaurant et qu'elle rajoute à sa dernière phrase qu'elle aurait été bien plus conciliante à une fête non-autorisée si elle y avait été invité. Finalement, le scénario était moins amusant que la réalité.
Mon sourire amusé revint à la remarque de Cookie. Les gardes ne s’entraînent pas avec toi eux aussi ? Si ça se trouve, la discipline militaire est la seule chose qui manque à leur bagage.
On a un équipement, mais pas de bagage, rectifia celui que j'avais mentalement baptisé Derek-&-Duncan-En-Pire.
Je sursautai à une autre déflagration qui recouvrit la musique pendant 1 seconde, causée par un feu d'artifice, toujours aussi moches que les premiers. J'étais surpris, en fait, qu'aucun d'entre eux n'ait explosé dans la tête d'un des gardes. Ce serait bien le genre de Derek-&-Duncan-En-Pire tiens.
Quoiqu'il en soit, j'avais observé le spectacle songeur quand Eulalie m'avait demandé mon avis, écoutant ses idées. Sans vouloir les juger, ils ont l'air de ce genre d'indisciplinés qui, si on les punit "radicalement" n'en sortiraient qu'avec une attitude encore pire. Et la bonne humeur en moins, alors que là, on peut au moins se dire qu'ils ne sont pas en colère dans leur rébellion improvisée. J'haussai les épaules. Moi aussi j'ai du gérer ma famille pendant 1 an et demi quand tous les toons vivaient avec moi dans le même manoir le temps qu'ils se trouvent des vies à Storybrooke, et de l'indiscipline il y en avait... j'essayais de les maîtriser en allant dans leur sens. Ils veulent faire une fête ? On devrait leur en faire une plus organisée où ils auraient l'illusion d'être toujours aussi libres et rebelles alors qu'on les encadre. Dans le gymnase d'Olympe ? Dans les films un peu naze qui passent l'aprem sur Slife, les lycéens adorent faire ça dans le gymnase, pour une raison que j'ai jamais vraiment capté.
Eulalie
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Holland Roden
"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"
"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."
♡
| Conte : Famille Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Capitaine Amazone Sexy
Si l'amazone aurait aimé savoir d'où les gardes tenaient leur tendance à l'insouciance ou encore leurs légers problèmes de concentration dernièrement, elle était dans l'incapacité d'informer le jeune homme à ses côtés sur leur origine. Parfois, elle pensait que Dionysos devait être derrière tout ça et avait renversé un peu trop d'alcool sur les ingrédients ayant servit à leur conception, ou encore l'option d'Hadès était probable mais ils auraient été difformes et non pas aussi bien formés pour le combat. Alors elle en venait à penser que peut-être qu'inconsciemment, chaque dieu avait participé à la création de cette armée. Que d'une manière ou d'une autre, sans qu'on ne sache trop comment, la cité s'inspirait de ceux qu'elle abritait pour se protéger et piochait dans leurs caractéristiques et leurs mentalités les parties qu'elle estimait le plus. Etant donné qu'Apollon était le Gardien des lieux, en plus de cela, et qu'il était plutôt dissipé depuis un certain nombre de jours, ce n'était pas surprenant que les gardiens en subissent les repercussions... Mais si le fonctionnement intérieur était réellement celui qu'elle se figurait, ça n'avait rien de rassurant.
"Le compromis est intéressant." affirma-t-elle en observant encore et toujours la foule de gardes qui continuait de s'animer tout autour d'eux.
Cookie quant à lui émettait quelques grognements dubitatifs et roulaient des yeux, bien qu'un sourire en coin amusé résidait au bout de ses lèvres. Plus que personne, il avait conscience des perturbations qui animaient Olympe et du fait qu'il ne s'agissait pas d'un camp de guerriers sans coeur qui devaient être menés à la baguette.
"Le gymnase a toujours été la meilleure partie de la cité." confirma à son tour l'entraîneur avec un air plein de fierté.
En vérité, Dyson avait usé de l'expression parfaite pour définir tout cela : il s'agissait d'une famille qu'il ne fallait pas punir ni agresser, mais encadrer. Donner cette tâche à l'amazone, cela dit, était osé. Comment pouvait-elle s'occuper de gérer les folies de grandeurs d'une équipe quand elle-même était certainement la plus démesurée de tous ?
"Nous allons former des équipes." estima-t-elle immédiatement, ravie de cet apport de sa part concernant l'organisation de la désorganisation de la fête improvisée qui avait lieu actuellement.
Une personne plus réfléchie et plus habituée qu'elle aurait décidé de discuter plus longuement de la marche à suivre en compagnie de l'adjoint maire qui était plus que mieux placé qu'elle afin de savoir comment s'y prendre. Seulement, la rousse était réputée pour son manque de patience et il n'y avait donc rien de surprenant à la voir s'éloigner du groupe sans dire un mot de plus. Se frayant un chemin à travers les fêtards en jouant des coudes, elle finit par atteindre quelques caisses vides de bouteilles et en empila trois les unes au-dessus des autres avant de monter sur cet échafaudage de misère afin de gagner en hauteur.
Au même instant, Basile dû réussir à couper la musique et elle entendit d'ailleurs ses cris d'exaspération s'élever une fois la mélodie coupée, au niveau de ce qui semblait être la platine de DJ improvisée quelques mètres plus loin. Forcément, cette coupure entraîna des plaintes et des contestations parmi la foule du garde qui commença à s'agiter et, après un dernier coup d'oeil en direction de Dyson et de Cookie qui hocha la tête pour approuver ses agissements, elle se racla doucement la gorge avant de prendre la parole :
"SILENCE !" hurla-t-elle ensuite à plein poumons, d'un ton autoritaire et décidé, dressée sur son amoncellement de caisses en bois.
Il y eut d'abord un flottement de silence à son ordre inattendu et tous se retournèrent pour la fixer avec incompréhension, leurs grands yeux ouverts la détaillant de haut en bas. Elle se félicita d'ailleurs intérieurement d'avoir opté pour un jean au lieu d'une jupe en voyant que certains étaient quand même très proches d'elle. Mais cette obéissance ne fut que passagère puisque, à présent qu'elle avait faite cette simple intervention, les protestations reprirent de plus belle et lui étaient cette fois directement destinées. Sans se départir de sa confiance, l'amazone fronça les sourcils et frappa dans ses mains avant d'ajouter :
"J'AI DIS SILENCE !" répéta-t-elle d'une voix forte, qui portait sur toute la plage de la cité. "ET SI UN SEUL D'ENTRE VOUS OUVRE ENCORE LA BOUCHE SANS QUE JE NE L'AI AUTORISÉ, SON MANQUE DE RESPECT SERA PUNI PAR UN DUEL EN FACE A FACE ! C'EST BIEN COMPRIS ?"
En tant que créature titanesque, Eulalie avait toujours dégagée une certaine puissance et n'avait jamais manqué de s'imposer auprès des autres. Ce qui était craint n'était cependant pas forcément la force dont elle pouvait faire preuve, puisque les gardes savaient se défendre, mais l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait dernièrement et que chacun connaissait. Elle était capable de s'enrager et avait tellement emmagasiné que personne ne désirait être le premier à subir le relâchement d'autant de rage, de frustration et de tristesse. Et son regard perçant qui balayait la foule suffit à faire se refermer la mâchoire des derniers récalcitrants qui hésitaient à prendre ce risque.
"Très bien." prononça-t-elle, satisfaite, une fois certaine que les murmures de ceux du fond s'étaient définitivement dissipés. "J'ai remarqué, puisque vous faites un boucan incroyable qui a d'ailleurs grandement perturbé notre invité du jour, Monsieur Walters, que vous aviez décidé d'improvisée une sorte de célébration pour je-ne-sais-quelle-raison. Et je ne vous le reproche pas."
Elle crut déceler sur certains visages des hommes en armure une sorte de soulagement. Certains avaient en effet commencé à présenter des signes de panique à l'intervention de la jeune femme, croisant leur mains derrière leur dos comme si ils craignaient qu'elle vienne les leur arracher. Savoir qu'elle ne les punirait pas avait donc au moins le mérite d'apaiser quelque peu les esprits.
"Cependant..." poursuivit-elle, en croisant ses bras sur sa poitrine et en redressant sa tête, visiblement contrariée. "Cette fête est une honte. Elle est d'une médiocrité sans nom. Et si vous comptiez prendre des photos pour vous en vanter plus tard, je vous conseille de les supprimer de suite. Si jamais le Gardien Apollon tombe dessus par mégarde à son retour... Vous n'imaginez pas la déception qu'il ressentira en voyant à quel point vous humiliez Olympe et ses habitants en orchestrant des réjouissances aussi lamentables !"
Est-ce qu'elle y allait trop fort ? Elle se posa la question l'espace de quelques secondes, en entendant les sanglots étouffés d'un garde à sa droite et en remarquant l'un d'eux tomber dans les pommes à sa gauche. Sans compter la tête baissée de ceux qui se trouvaient face à elle, les épaules rentrées dans leur épaules, tandis que l'embarras s'emparait d'eux à la vitesse de la lumière, même si certaines exceptions restaient principalement vexer par ses propos.
"Heureusement, nous sommes là pour superviser tout ça et faire en sorte que votre erreur soit réparée." ajouta-t-elle avec plus de douceur, sans savoir vraiment comment doser les émotions qu'elle voulait faire transparaître et perturbant encore davantage ses sujets son audience. "Si vous voulez faire une fête, au moins, faisons en sorte de faire ça bien."
Des visages s'illuminèrent et Basile, qui s'était rapproché pour se retrouver au plus près de la catastrophe (elle le soupçonnait d'aimer ça, au fond, les perturbations divines), avait poussé une exclamation admirative avant de frapper dans ses mains. Certains commencèrent à vouloir suivre le mouvement mais elle leva un bras pour les inciter au silence et son ami s'arrêta en plein milieu d'un mouvement, la bouche ouverte et l'air intrigué par la suite de ce discours :
"Tout ceux qui se trouvent ici," indiqua-t-elle en désignant la zone ouest de la troupe. "Vous vous chargez de déplacer tous les meubles que vous avez apportez ici et qui encombrent la plage en direction du gymnase. Cookie vous aidera dans votre tâche. Quant à vous," - cette fois-ci, elle fit un grand geste de la main vers ceux du fond - "je veux que vous vous rendiez en cuisine et que vous aidiez Tony à préparer un banquet digne de ce nom. Préparez beaucoup de cupcakes, c'est un indispensable. Et pour ce qui est des pizzas, commandez le à Turtles Pizza."
Elle connaissait par coeur chaque composition possible dans l'enseigne de Michel-Ange et elle les savait plus que délicieuses. Si en plus elle pouvait l'aider à faire du chiffre tout en s'amusant - parce qu'elle ne s'occupait pas des comptes d'Olympe, elle devait bien l'admettre - c'était encore plus appréciable.
"Et vous," enchaîna-t-elle cette fois à l'adresse de ceux à l'est. "Vous allez me faire le plaisir de vous rendre à Storybrooke. Basile vous accompagnera avec la liste des achats que vous devrez faire : je veux que tout le monde soit sur son 31, alors on oublie les armures et on opte pour des costumes. Vous ramènerez aussi des décorations, hors de question de laissez les murs vides, ce serait trop fade. Et surtout : n'oubliez pas l'alcool."
Elle marqua une pause, s'assurant d'un regard appuyé sur chacun qu'ils avaient comprit les missions qui leur était assignée et, une fois que les soupirs reprirent au sein des rangs, elle finit par conclure :
"ALLEZ ! PLUS VITE QUE CA, SINON ON SERA JAMAIS PRETS POUR 20 HEURES !"
Elle frappa dans ses mains et dans un manque de coordination parfait, chaque garde commença à se déplacer à gauche, à droite, en avant, en arrière, avant que les groupes se forment de façon plus strict peu à peu et que les "superviseurs" eurent prit leur place à leur tour en tête de file.
L'amazone lâcha un soupir et secoua sa tête, replaçant ses cheveux en arrière d'un geste désinvolte de la main. Certes, ce n'était pas parfait, mais elle estimait s'être plutôt bien débrouillée. Elle préférait cela dit toujours pour l'instant gérer les pirates, bien plus performants dans l'art du concept de l'organisation désorganisée.
D'un saut, elle descendit de son piédestal et afficha une moue indécise en faisant les pas qui la séparait de Dyson.
"Je n'y suis pas allée trop fort ?" l'interrogea-t-elle comme si sa réponse était importante, ou que son jugement comptait.
Ce qui était un peu le cas. Après tout, il était le seul actuellement présent capable de juger de la situation, puisque personne d'autre que lui n'avait eu l'occasion de gérer une "famille" par le passé.
"Je ne vous ai volontairement pas assigné de rôle." ajouta-t-elle, de crainte qu'il ne prenne mal cet oubli apparent. "Je n'avais pas envie de vous forcer la main à participer, même si vous êtes bien évidemment invité. Mais surtout je ne voulais pas vous imposer une tâche qui ne vous tentait pas. Vous avez le droit de choisir ce que vous souhaitez faire."
Elle offrit son sourire le plus amical et son regard auparavant plus rude à l'égard des gardes retrouvait un peu de sa sympathie - bien enfouie.
"Pour être tout à fait honnête, je pense que vous devriez peut-être penser à faire une excursion shopping. La tenue d'entraînement est pratique mais loin de vous mettre... à votre avantage." estima-t-elle en retroussant ses lèvres tout en ayant osé le dévisager de haut en bas.
A part ça, Eulalie était une personne qui savait très bien se faire apprécier par le reste de l'humanité. D'après les rumeurs. Sa franchise faisait partie de son charme.
black pumpkin
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Eulalie était assez impressionnante. Je ne connaissais que très peu d'elle avant de la rencontre aujourd'hui (que son nom, en fait), et elle ne laissait aucun faux-semblant avec elle, et j'aimais ça. Je commençais à revoir mon jugement : par stratégie, en pensant que les gardes rebelles n'écouteraient jamais, j'avais proposé un plan pour les contrôler en allant dans leur sens, mais en fait, le charisme d'Eulalie aurait peut-être suffit à tout arrêter pour les calmer. Ils auraient été mécontents, et auraient chercher à recommencer dans son dos, cela-dit, donc c'était sans doute une bonne idée malgré tout, mais elle avait l'air d'avoir assez d'autorité sur eux. Il me semblait évident, maintenant, qu'Apollon lui ait confié la garde de la cité en leur absence chez les titans.
Une fête improvisée, et surtout son organisation, n'était pas dans mes projets du jour, mais en fait, c'est assez marrant, répondis-je lorsqu'elle revint vers moi. Et puis c'est moi qui aies proposé l'idée, je peux pas me défiler maintenant. Pour une fois qu'un truc à gérer est amusant, c'est différent de ce dont j'ai l'habitude, je ne peux pas refuser ça.
Ma vie mouvementée faisait office de sport en elle même, et pourrait m'éviter des séances d'entrainement pour sculpter des muscles, tellement elle bougeait. Mais si, dans toute cette activité folle, j'avais l'occasion d'en avoir au moins un peu pour m'amuser, même au prix de gardes pas très lumineux et au stade de la rébellion commune, pourquoi pas. Avec Cookie, Basile, et Eulalie à mes côtés, c'était même une équipe assez classe.
J'eus une pensée pour Socrate cependant. Serait-il encore là lorsque la fête battrait son plein ? Je ne connaissais pas bien son quotidien, mais si ce serait le cas, je n'étais pas sûr qu'il apprécierait, au vu d'à quel point il peut-être grognon lorsque ce sont de simples visites qu'il reçoit à la bibliothèque.
Je baissais les yeux sur ma tenue, et en effet, elle marquait un point : sortant du gymnase avec Cookie, j'étais encore en tenue de sport, transpirant pour la cerise sur le gâteau, j'allais presque à en oublier ce détail. Pas idéal. Moui, bien sûr. Je pars avec Basile pour l'équipe habillage/décor/alcool. Je levais les yeux vers le concerné, avec un sourire même si lui paraissait bien moins serein concernant la situation.
Equipe habillage, on aurait pu croire que j'étais à nouveau parti, avec Lisa, sur l'étude de nouveaux costumes pour la Magic League, ce qui arrivait plusieurs fois (généralement 2) par an : pour l'instant en 2020, on ne l'avait pas fait. Quoique cette fois, c'était certainement moins cher (ils étaient nombreux, certes, mais le matériel, pour les fibres spécifiques et les métaux, et j'en passe, de la ligue l'était encore plus), et surtout, avec des enjeux bien moins graves qui étaient bien gentils à côté. Voilà pourquoi ça m'amusait tant.
A Storybrooke, le spectacle était assez étrange pour les passants. Basile et moi étions entourés de gardes olympiens indisciplinés, tous excités et intenables, et le tout en armure de combat qui leur était habituelle, avec ma tenue de sport humide qui contrastait fort avec le reste du groupe alors que j'étais à sa tête. Spectacle étrange qui détournait le regard, mais l'avantage à Storybrooke, c'est que toutes nos vies n'avaient de toutes façons aucun sens, alors c'était pas si bizarre, en fait. Dans cette ville, on battait des records pour relativiser. "Les taxes ? Un dragon a failli nous brûler après la destruction de notre quartier par des vortex en décembre dernier... y a bien pire que des taxes mon vieux."
Je te laisse t'occuper du décor, indiquai-je à Basile avec son équipe. Il faut que j'aille me doucher, avant de faire quoique ce soit. On se retrouve devant les magasins de vêtement pour habiller cette troupe !
Dans ma tête, je ne les laissais qu'un instant, rien de bien grave. J'avais sous-estimé la capacité des gardes à mettre le bordel. En sortant de ma douche, dans mon appartement situé en centre-ville, le vacarme que j'entendais dans les rues ne me disait rien qui vaille : c'était habituel d'entendre toutes sortes de choses improbables dans les rues, mais c'était une trop grosse coïncidence que des cris s'élèvent alors qu'on avait ramenés une bande de gardes fêtards dans la ville.
En descendant de mon immeuble, habillé simplement, ce que je vis dans les rues me fit faire les gros yeux, alors que des dizaines d'interrogations, mêlées à des dizaines d'inquiétude, se bousculaient dans ma tête : face à moi, les gardes étaient en train de dévaler les rues à dos de chevaux. Des chevaux !? Pourquoi ils sont sur des chevaux maintenant ?! Je fis quelques pas alors qu'ils commençaient déjà à s'engouffrer dans une autre rue, et, tournant la tête, je vis qu'ils étaient poursuivis par les membres du club équestre de la ville. Oh non... Je suis à peu près sur que c'était pas ce que Eulalie et moi imaginions pour le décor.
En revanche, ils avaient eu un point correct : l'alcool. Le dernier cheval que je vis tourner dans la rue suivante tirait un chariot rempli de bouteilles. Oook. Ils ne tiennent pas que d'Hadès, ça c'est sûr. Mais ils en avaient certainement une bonne partie dans leur code génétique.
Je me précipitais dans mon pick-up pour le démarrer à toute vitesse et les rattraper aussitôt, tournant dans une rue parallèle pour les rejoindre ensuite, et leur bloquer le passage en m'arrêtant au milieu de la rue avant qu'ils n'y arrivent.
Je peux savoir d'où ça sort ?! Fis-je en descendant alors de la voiture, tandis qu'ils s'arrêtaient tous de force face au chemin obstrué.
On invite des chevaux pour plus d'actions ! Répondit l'un d'entre eux, plein d'entrain. Je retenais un soupire. Pauvre Basile qui devait perdre la tête...
Vous allez les rendre, il est hors de question qu'on prenne des chevaux ! Mais un mouvement de colère commença à se soulever parmi eux, refusant de comprendre un tel refus. J'avais presque oublier mon propre plan : aller dans leur sens. J'éclaircissais ma gorge. Ils gacheraient la fête, un cheval fait ses besoins partout, vous voulez marcher dans leurs besoins ? On a dit une vraie fête réussie, ça n'en a pas l'air !
Je fus bien content d'avoir marqué des points : l'argument les avait convaincu, puisqu'ils abandonnèrent aussitôt le projet Cheval, et descendirent de leurs montures, alors que le club équestre arrivait enfin. Je suis désolé pour eux, ça ne se reproduira plus, leur fis-je alors qu'ils reprenaient leurs animaux, sans me répondre, bien mécontents.
Au moins, cet incident s'était terminé vite, et bien. Je cherchais alors Basile du regard, tandis que les gardes reprenaient juste leur chariot d'alcool. Où est Basile ? Demandai-je en espérant que ce n'était pas un problème de plus.
Il est avec le reste des gardes pour se charger des décorations ! Soupir de soulagement, ça n'était pas un problème de plus. Enfin, c'est ce que je pensais, à ce moment là.
Pour notre part, on partait enfin pour prendre de meilleurs vêtements pour une fête, que ce qu'ils avaient là. En direction de l'allée commerciale de Storybrooke, que je trouvais assez agréable mais dont l'ambiance était brisée par le bruit des gardes, et à pied parce que mon pick-up n'allait pas tous les accueillir, je vis certains d'entre eux pris d'une certaine hésitation.
Qu'est-ce qu'il y a ? Questionnai-je, curieux.
On sait pas quel magasin choisir. Où est-ce qu'on vend des costard, celui là, où celui là ? A moins que celui-ci soit de meilleure qualité... lisa-t-il en pointant les magasins autour de nous.
Un autre haussa les sourcils à son égard. Pourquoi des costards ? Son ton était sceptique, il n'avait pas l'air d'aimer l'idée. J'allais ouvrir la bouche pour proposer quelque chose, mais leur discussion reprit toute seule.
Pour une soirée chic, il faut des costards !
C'est pas fun une soirée chic, faut aller dans le magasin d'Halloween pour faire une soirée déguisée horreur !
J'haussai les sourcils pour deux raisons : surpris par l'idée d'une soirée déguisée qui n'était pas du tout ce à quoi je pensais, mais encore plus surpris de voir qu'en effet, il y avait encore un magasin sur le thème d'Halloween ouvert alors que nous étions en février.
Un troisième prit part à la discussion. C'est pas drôle non plus une soirée d'horreur, si on se déguise, pour s'amuser, faut être rigolo ! Dit-il en souriant en pointant du doigt le fond de l'allée où se trouvait un magasin de farces et attrapes où, entre autre, devait se trouver des costumes de clown.
Je n'étais fan d'aucune de ces idées, plus adeptes des tenues bien plus décontractes en soirée. Et c'était peut être l'hiver, mais je trouvais que sur Olympe, la température était déjà assez meilleure pour se le permettre.
Je décidais de m'avancer pour reprendre les choses en main. N'oubliez pas : Eulalie a dit que vous devez être classe pour une vraie soirée digne de ce nom. Je sorti mon porte-monnaie, avec ma carte bancaire à l'intérieur. C'est moi qui paye ! J'ai les moyens et ne m'en sert jamais donc c'est l'occasion de vous inviter. Mais en tant que tel, je peux refuser tout ce que je trouve abusé !
Les gardes grommelèrent, et je les dirigeais dans une boutique bien plus simple et bien plus classe. Heureusement, je pus les laisser aux bons soins d'une vendeuse malgré leur nombre, alors que je me dirigeais, après un instant, vers les cabines pour essayer une tenue de soirée comme je l'imaginais : classe, simple, et confortable. De soirée, sans en faire trop de remarquable.
Et lorsque je sortis de la cabine, j'eus un arrêt soudain en voyant que tous les gardes s'étaient retrouvés nus au milieu du magasin. Mais... En m'avançant, je vis, heureusement, qu'ils n'étaient pas nus, mais tous vêtus d'un caleçon de plage.
Classe et pas abusé : le thème plage !
D'aaaaccord... J'haussais les épaules en levant les yeux au ciel. Si ça m'évitait d'avoir à escorter dans la ville une équipe habillée en clown, costard et zombie... c'était leur soucis, de vouloir faire la fête en sous-vêtement. Ils étaient plutôt bien bâtis, ça faisait typiquement américain comme soirée.
C'est en sortant du magasin après avoir payé tous les maillots de bain qui étaient restés sur eux, que je fis les gros yeux en voyant ce que j'avais sous les yeux : Basile, son équipe de gardes et... et leurs achats.
Sacrés achats. Qu'est-ce que c'est que...
* ** *** ** *
La situation nous a un peu échappée, dis-je à Eulalie alors que nous étions de retour sur Olympe.
De retour sur Olympe avec une horde de gardes en calçon, entourés de décorations improbables comme des dinosaures géants en plastiques, des boules de hamster à taille humaine, et des machines à mousse. Oh, et l'un d'entre eux avec les mains sur un chariot rempli d'alcool.
Contenu sponsorisé
________________________________________
Page 1 sur 1
Pendant ce temps là, on va pas tous au cinéma ✗ [Fe Dyson - Eulalie]