« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Jungle Day...Univers pictural de la jungle, rempli d'animaux sauvages, de contrées sombres, de villageois dangereux, où toutes les peurs deviennent plus que réelles et où tout être magique est privé de ses pouvoirs. Alors parée pour l'aventure ?
Bert. Il était de près ou de loin lié au peintre, son imaginaire était sans limite, il créait toujours de magnifiques tableaux. Je l’avais toujours sentie qu’il y avait quelque chose de magique en lui mais il n’en avait pas conscience. Cependant, il était le seul qui pourrait nous sortir de là et je savais exactement comment. Je pose mon regard sur Angelika tandis que nous marchons avant de répondre à sa question.
« C’est vrai qu’il n’a jamais eu de craintes au sujet de la magie et qu’il a su à notre rencontre que je n’étais pas ordinaire mais la légende du peintre et du pinceau est justement légende et je ne savais pas comment lui expliquer qu’il pouvait être détenteur d’une partie de sa magie. Mais je crois aussi que j’ai peur, j’ai peur que ce soit vrai, car à toute légende, il y a aussi une part sombre… mais je sais aussi qu’il n’a jamais été ordinaire. Aucun humain lambda ne peut avoir une imagination aussi immense que la sienne, il m’a toujours étonnée, je dois te l’avouer. »
Je ne devais pas parler de la partie obscure de la légende du peintre et du pinceau, ce n’était pas le meilleur moment pour cela et j’espérais surtout que ça n’atteindrait pas Bert car sinon, je risquais véritablement de m’en vouloir jusqu’à la fin de mes jours, encore fallait-il que je disparaisse un jour, ce qui semblait être chose vaine. J’avais bien du mal à me détacher de la vie et y’en a beaucoup que ça devait déranger, dans ce monde là en tout cas. Un léger sourire perla sur mon visage.
« Bert est homme à tout faire au musée, quoi de mieux qu’une peinture pour appeler à l’aide d’un message l’homme à tout faire le plus fantasque existant ? Il existe aussi une deuxième option dont moi seule ait le secret. » continuais-je avec un clin d’oeil « tu verras » ajoutais-je.
La discussion divergea sur Nina puis sur la vie personnelle de la jolie blonde avant que nous n’arrivions jusqu’au village. Nous trouvâmes rapidement Archer et ce dernier possédait exactement ce dont nous avions besoin. Des armes. Un carquois rempli de flèches et un arc pour moi avec une farandole de dagues. Nous étions parées et nous avions de quoi boire et de quoi manger. Je souris à Archer.
« Tu es notre sauveur, tu le sais ça ? » « En as-tu déjà douté Mary Poppins ? »
Un sourire perle sur mon visage alors que je tourne le regard vers Angelika.
« Oui, je crois qu’il est temps de se mettre en route. » « Attendez. » énonce soudainement Archer.
Il passe de derrière son comptoir à notre hauteur avant de nous regarder toutes les deux.
« Ici, tu n’as pas de pouvoirs Mary, les contrebandiers piégés ici n’hésiteront pas à te tuer. Tu sais la valeur que tu as dans ce monde alors ne passait surtout pas par la vallée sombre, c’est là-bas qu’ils se cachent. » « Mais Archer, c’est le seul moyen d’atteindre la montagne escarpée pour pouvoir contacter Bert. Si je ne chante pas depuis la montagne escarpée, l’écho ne pourra pas atteindre Bert. La berceuse est le seul moyen de lui faire comprendre qu’on a besoin d’aide. L’écho le réveillera. Tu le sais autant que moi Archer. » « Très bien alors… »
Il retourne derrière son comptoir avant de fouiller dessous pour en ressortir une seconde épée avec une lame qui semblait plus que tranchante ainsi qu’une fiole remplie d’un liquide violet.
« Prend cette épée mais ne l’utilise toi aussi qu’en dernier recours, ce breuvage permettra à l’écho de devenir plus puissante. Sans tes pouvoirs, l’écho serait trop faible. C’est le peu de magie que ton oncle m’a donné. Tu en plus besoin que moi mais fais en bon usage et surtout soyez prudente en traversant la vallée sombre. »
Je m’empare de l’épée et range la fiole dans la poche de ma tenue.
« Je te promets qu’on fera attention. »
Je me tourne vers Angelika.
« Allons-y. » énonçais-je simplement avant de quitter les lieux, l’inquiétude néanmoins naissante dans mon regard. Il fallait qu’on atteigne le sommet de la montagne escarpée, coute que coute.
Marchant aux côtés de mon amie, je l’avais écoutée soigneusement me parler de Bert et de légende à laquelle il semblait être attaché. Elle avait raison en un sens, la légende du peintre n’étant vraisemblablement qu’une légende, elle n’avait pas réellement d’intérêt à lui en parler. C’était maintenant que les choses bougeaient et qu’elle n’avait plus d’autre choix que de lui en parler. J’espérais simplement qu’il ne serait pas trop tard. Il fallait que nous retrouvions son homme polyvalent remplis de fantaisie pour qu’il nous aide dans notre quête. Fort heureusement pour nous, Meredith semblait savoir comment faire pour le contacter. Une chance pour nous donc ! Il ne me restait plus qu’à rester loyalement à ses côtés en espérant que l’une de ces options se réaliseraient. Je fronçais cependant les sourcils lorsqu’elle parla de sa deuxième option mais je lui faisais confiance et j’imaginais que venant d’elle, le plan ne pourrait qu’être excellent. Après tout, elle était Mary Poppins, non ?
Une fois parvenue chez le forgeron j’acceptais ses cadeaux avec un large sourire de reconnaissance sur le visage. Il était certain que ses armes ainsi que ses provisions nous serait d’une grande aide dans notre aventure. Il précisa alors encore une fois que Meredith serait privée de pouvoirs ce qui ne me rassurait toujours pas vraiment. D’autant plus que le forgeron nous précisa qu’il nous serait impossible de parvenir au sommet de cette fameuse montagne sans traverser une vallée remplie de brigands. Comprenant que nous ne serions jamais véritablement à l’abri dans ce monde, je resserrais ma main sur la poignée de mon épée. Je me sentais l’âme d’une lionne prête à mordre et à sortir les griffes si malheureusement aucune autre option ne pouvait nous être offerte.
Nous saluions et remercions le forgeron une dernière fois avant de nous remettre en route. Je souris alors à Meredith comprenant enfin sa ruse.
« Donc tu espères pouvoir attirer son attention en chantant, c’est bien ça ? Eh bien je te félicite, c’est une excellente idée. D’autant que c’est certain que si ton homme entant un chant s’élever d’un tableau il ne mettra pas bien longtemps à comprendre que cela vient de toi. Il risque d’être quand même un peu surpris le pauvre ! »
Je poussais alors un petit rire en imaginant le regard de l’homme à tout faire qui c’était mystérieusement mis à chanter. Mais avant d’en arriver là, je savais que nous avions encore bien des dangers à parcourir. Tandis que je réfléchissais à ce qui allait nous arriver, nous pénètrerions dans la forêt où les contrebandiers avaient élus domicile. Mon cœur commençait à battre très fort tandis que nous avancions dans ce piège qu’ils nous avaient si habilement tendus. Ils connaissaient leur forêt comme leur poche, ce qui n’était malheureusement pas réellement notre cas. Soudainement, j’entendis un bruit dans les arbres. Les branches de ce dernier semblaient s’être pliées par le poids d’une personne humaine. J’agrippais alors le bras de mon amie pour l’arrêter brusquement dans sa course tout en ne cessant pas de regarder aux alentours.
« Tu as entendu ça ? »
Puis finalement, je fini par voir cinq hommes costauds sautant à terre et nous entourant pour éviter toute fuite. Posant ma main sur l’épée, je déglutis légèrement tandis que fier comme un paon celui qui semblait être chef s’adressa à nous.
« Alors mes jolies, on cherche à aller quelque part ? »
Posant ma main sur la poignée de mon épée, je me penchais alors légèrement vers ma camarade et murmurais.
« Tu as une idée pour nous tirer de ce mauvais pas ? Je veux dire une idée qui ne nous oblige pas à employer la violence ? »
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Meredith P. Newton
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Jungle Day...Univers pictural de la jungle, rempli d'animaux sauvages, de contrées sombres, de villageois dangereux, où toutes les peurs deviennent plus que réelles et où tout être magique est privé de ses pouvoirs. Alors parée pour l'aventure ?
Quittant le magasin d’Archer, je lui souris une dernière fois avant de reprendre le chemin du retour aux côtés de l’ancienne souris. Cette dernière sourit à l’idée que je puisse chanter pour amener Bert à venir nous aider. Un sourire perle ensuite sur mon visage avant que je ne fasse un signe positif de la tête.
« Oui, il connaît ma berceuse favorite et il reconnaîtra ma voix et puis grâce à l’aide de la potion d’Archer, l’écho pourra l’atteindre avec un peu plus de facilités, étant donné que mes pouvoirs sont aux abonnés absents ici. » énonçais-je à la jeune femme « tu sais, on a eu un bébé ensembles et il m’a suivi dans un bon nombre de mes aventures, je me demande ce qui peut encore surprendre Bert. » énonçais-je avec un petit rire.
Cependant, avant de pouvoir arriver au sommet de la montagne escarpée, on avait encore du chemin et un bon nombre de danger à traverser, dont le campement des contrebandiers qui savaient parfaitement que j’étais sans magie. Nombreuses personnes dans cette partie de la peinture ne m’appréciait pas vraiment et encore moins mon lien avec la magie de ce monde. Bref, je vous passe les détails, étant donné qu’un bruit venait de se faire entendre au dessus de nos têtes. Un frisson parcouru l’échine de mon dos avant que ma main ne se referme sur une flèche. J’étais prête à bander mon arc pour pouvoir nous défendre.
« Oui…j’en ai bien peur. » répondis-je à la blonde avant qu’on ne soit rapidement entourées par une bande de contrebandiers. Sautant à terre, ils nous empêchaient toute fuite. Respirant profondément, je me tenais proche d’Angelika avant de regarder fixement les contrebandiers « Justement, on cherchais comment se rendre à la rivière la plus proche, vous pourriez nous montrer le chemin ? » demandais-je avec un sourire alors qu’ils restaient silencieux « non ? C’est bête ça… »
L’un des contrebandiers, un brun à l’allure féroce s’approcha un peu plus.
« Mary Poppins. » « Elle-même. » maugréais-je « que nous vaut le déplaisir de ta visite vulgaire petite luciole ? » « Ne joue pas au plus bête avec moi Herbert, tu sais pertinemment que ce monde me prive de mes pouvoirs. Alors dis à tes acolytes de nous laisser passer. »
Posant mon regard sur Angelika, je murmure.
« Prépare toi à lutter, ils ne vont pas nous laisser passer. »
Mon regard revint se poser sur Herbert qui me fit un grand sourire mauvais.
« Si tu penses réellement qu’on va te laisser aller librement, tu te trompes longuement ma petite princesse. »
Herbert était l’ancien chasseur de proie de ma tante Rowena, la magie du pinceau l’avait envoyé dans ce monde avec ses acolytes et il était clair qu’il ne me portait pas dans son coeur, ni moi, ni aucun autre membre de ma famille alors nous allions devoir lutter. Armés de leurs épées, ils se lancèrent sur nous. Nous allions devoir lutter. La bataille vint à commencer. Les flèches volaient dans tous les coins, des cris, des hurlements, des bruits d’épées qui se frappaient.
« Angie, attention ! » hurlais-je avant que je ne me prenne un coup d’épée sur le haut du bras « aïe bordel ! » maugréais-je avant d’envoyer une flèche entre les deux yeux de celui qui m’avait attaqué. A l’instant où il ne restait plus qu’un des acolytes debout et Herbert, je m’étais rapprochée d’Angie et espérait qu’elle aille bien mais elle ne semblait pas trop en mauvais pas. Cependant, sans que je ne m’en rende compte, il m’agrippa à la gorge, me faisant lâcher mon arc alors qu’il plongeait son regard sombre dans le mien tandis que je faisais signe à Angelika de ne rien faire.
« Si tu nous laisses partir, je te promets de te renvoyer à Castlerock et tu pourras retrouver ta femme et ta fille. J’ai un moyen de te renvoyer là-bas mais laisses-nous partir. » « Et comment être sûr que ce n’est pas un de tes mensonges ? » « Tu sais parfaitement que je ne mens jamais Herbert. Laisses nous partir. S’il te plait. »
Il me libère et je retombe sur mes pieds avant de reprendre ma respiration.
« Tu as intérêt à avoir dit vrai ou je te jure que je te retrouverais et que je te tuerais pour de bon cette fois. »
Je lui fais un signe positif de la tête avant qu’il ne s’enfuit dans les fourrés avant son acolyte, nous laissant seule, entourées de ceux qui avaient perdus la vie sous nos coups. Ma blessure saignait mais au moins, j’étais vivante.
« Ça va ? Rien de cassé ? » demandais-je à Angelika.
Je quittais Archer réjouie à l’idée qu’il existait un moyen pour nous de nous en sortir. Meredith avait raison. S’il y avait bien un moyen de nous en sortir, Bert saurait exactement répondre à la demande de Meredith pour sortir de ce mauvais guêpier. Je ris d’ailleurs aux derniers propos de mon amie. Je me demandais même comment j’avais pu mettre ainsi en doute les paroles de la nurse concernant son amoureux de ramoneur. J’approuvais dans un mouvement de tête.
« Tu as raison, il n’aurait même pas besoin d’indices pour savoir que c’est toi. Vous avez déjà dû vivre de sacrées aventures ensemble ! »
Bien sûr nous savions toutes les deux que cela ne serait pas une mince affaire. Nos doutes furent confirmés au moment où nous croisions la route des contrebandiers. Bien évidemment, je me doutais qu’ils ne nous laisseraient pas nous en tirer si facilement. J’étais cependant surprise de me rendre compte que Meredith les connaissait. A croire qu’aucune créature issue du monde des peintures ne lui étaient inconnues. C’était cependant dommage de penser que ces individus ne feraient pas partie de nos alliés. Je maintenais ma main sur le manche de mon épée tandis que je suivais d’une oreille distraite les propos échangés par le chef de la bande et mon amie. Lorsque j’entendis les ordres de Meredith, je dégainais mon épée et la tins fermement d’une main alors que je fonçais tout droit en direction de nos ennemis. C’était dit, la souris allait sortir ses griffes.
Le moins que l’on pouvait dire c’était que le combat n’était pas des plus faciles. Ils étaient bien plus nombreux et mieux entraînés que nous et il certain que nous nous serions trouvées en grande difficultés si nos armes avaient été moins tranchantes et efficaces que celles que le forgerons nous avaient donnée. La preuve étant qu’avant d’abattre mon premier ennemi, ce dernier me donna un violent coup d’épée dans mon épaule gauche. Désormais hors course, je ne pouvais plus me servir que de mon bras gauche. Me tournant l’espace d’un instant lorsque je compris que Meredith était en difficulté j’esquivais tout juste un coup de l’opposant de Meredith qu’elle finit par réduire à néant. Je compris alors que nous avions remporté la bataille.
Remis de ses envies de bagarre, le fameux Herbert consentit enfin à écouter Meredith et se tin prêt à nous laisser partir. Il espérait cependant que la nurse pourrait tenir les engagements qu’elle lui avait fait. Connaissant mon amie, je savais qu’il n’aurait aucune à avoir. Si elle lui avait réellement promis quelque chose, elle le ferait même si cette chose était presque impossible. Lui et son acolyte nous laissèrent alors sur ses belles paroles et nous pouvions envisager la suite de notre aventure. Regardant d’un œil légèrement troublé nos ennemis à terre, je finis par approuver dans un hochement de tête.
« Ne t’inquiète pas, je vais bien. Et toi ? »
Je la regardais alors avec un sourire à la fois sincère et complice espérant qu’elle était également prête à poursuivre.
« Bon c’est pas tout ça mais on a encore de la route à faire. J’aimerais pouvoir atteindre le sommet de la montagne le plus tôt possible. »
Rangeant alors mon épée dans son fourreau, je marchais aux côtés de Meredith le long d’un chemin escarpé qui nous menait jusqu’à notre destination. Le chemin fut difficile mais nous atteignions bientôt son sommet et je me tournais alors vers Meredith.
« Et alors, c’est quoi la suite du plan cheffe ? »
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Meredith P. Newton
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« Un jour, je te raconterais tout, c’est promis. » énonçais-je avec un sourire.
Je connaissais Bert depuis toujours et j’avais toujours ressenti quelque chose de profond pour lui et les choses n’avaient jamais changées. Cependant, depuis que nous étions à Storybrooke, je ne lui avais pas beaucoup parlé, je dois bien l’avouer mais j’espérais qu’il entendrait mon appel, ça ne pouvait pas être possible autrement. Nous arrivâmes rapidement au pied de la montagne escarpée mais Herbert et ses acolytes nous attendaient. Après un combat acharné, je réussis à nous sortir de tout cela en promenant au bandit que je pourrais le renvoyer dans notre monde pour qu’il retrouve sa famille.
Quand nous fûmes seules, je m’étais tournée vers Angie en lui demandant si tout allait bien. La jeune femme m’énonça que tout allait bien.
« Ils m’ont eu à l’épaule mais ça va. C’est superficiel comme blessure. Tu as raison, continuons notre chemin. » énonçais-je simplement.
Le chemin où nous avancions était des plus difficiles mais nous parvinmes jusqu’au sommet avant que je ne respire profondément alors que mon regard divaguait sur l’horizon. Je respire profondément, inspire, expire, inspire, expire et pose mon regard sur Angie.
« Regarde. » énonçais-je à la jeune femme avant de voir se dessiner derrière les nuages l’intérieur du musée, mon regard se posa sur Bert qui était de dos « cette partie de la peinture n’est pas terminée, elle ne l’a jamais été et c’est pour ça que Bert est le seul qui peut nous sauver. ».
Posant mes affaires sur le sol, je m’empare de la fiole donnée par Archer avant de la boire d’une traite.
« C’est vraiment dégoutant. » énonçais-je à l’ancienne souris avant de fermer les yeux.
Croisant les doigts dans mon dos, je me mets à chanter. La berceuse.
« … A ce cri, au dessus d’elle, tous les oiseaux remplissent le ciel ! »
Une lueur verte comme la potion que j’avais bu émana de mes lèvres avant de faire une puissante écho avant de se répercuter hors de la peinture. La seconde d’après, Bert se tournait et posait son regard sur moi. Un sourire perla sur mon visage.
« Bert, il faut que tu peigne la fin de la peinture, ça rouvrira le portail. Nous sommes prisonnières toutes les deux et je n’ai pas de magie ici. »
Bien vite, il s’exécute et des couleurs prennent vie autour de nous alors qu’il ne possède que des crayons pastels et pinceaux ordinaires mais bien vite, le paysage se transforme autour de nous. La magie du peintre faisait le reste alors que je levais le regard vers mon cher et tendre.
« Donne moi la main. » énonçais-je à Angelika alors que mes pouvoirs revenaient à mesure que le portail se rouvrait. On y était, on y était enfin.
Bien vite, nous fûmes embarquées à travers le portail lumineux qui s’était dessiné avec toutes les couleurs et nous retournâmes à l’intérieur du musée avant que le portail ne se referme.
« Je dois le refermer. » énonçais-je.
Quelques minutes plus tard, le tableau était enfermé dans une pièce, là même où se trouvait le tableau de Castlerock et je m’étais retournée vers Bert.
« Je crois qu’il faut que je te parle… » énonçais-je simplement « et c’est une longue histoire… »
Je me tourne vers Angie alors que nous avions toujours nos armes offertes par Archer mais nos tenues étaient à nouveau les mêmes.
« Merci de ton aide Angie. Vraiment. »
Mais j’avais comme l’impression que ce n’était que le début de nos aventures.
Après avoir vaincu les contrebandiers, nous grimpions sur le flanc de la montagne et nous arrivions très bientôt au sommet de cette dernière. Meredith m’expliqua alors que la raison pour laquelle la peinture allait si mal c’est qu’elle n’avait jamais été terminée. Je compris dès lors sont projet. Elle allait contacter Bert dans le musée pour qu’il accomplisse sa destinée. Armé de son pinceau et de son talent, il la finirait ce qui nous permettrait de nous libérer de ce mauvais sort dont nous avions été les victimes. Je regardais Meredith pendant que mon amie buvait d’une traite la fiole. Elle se mit à chanter et son cher et tendre parvint à nous entendre. C’était véritablement merveilleux !
Lorsqu’elle parvint à attirer Bert jusqu’à nous, elle lui expliqua le plan qu’elle avait en tête. Sans poser une seule question, il obéit à ses ordres et termina la peinture. C’était vraiment une expérience fabuleuse de pouvoir assister aux changements qui s’opéraient autour de nous. La peinture devint un monde merveilleux qui semblait beaucoup plus accueillant que sa première version.
« Tu es vraiment incroyable Meredith ! »
La nounou m’invita alors à saisir sa main pour passer de l’autre côté de la peinture et croyez bien que je ne m’en fis pas prier. Cependant, je crus bon de lui rappeler les paroles qui nous avaient permis de fuir les contrebandiers plus tôt.
« N’oublie pas la promesse que tu as faites à Herbert, Meredith ! Il faut que tu parviennes un jour à les réunir lui et sa famille. »
Si l’homme avait choisi de vivre une vie bien misérable, il ne méritait pour autant pas que mon amie lui adresse des paroles en l’air pour que nous puissions nous en sortir. Cela dit, n’étant vraiment pas mécontente de pouvoir enfin échapper à ce tableau, je saisis sa main toute souriante et quelques instants plus tard, nous nous retrouvions tous au musée. Je me mis donc à rire dans un état de soulagement. Nous étions saines et sauves.
« Eh bien, quelle aventure incroyable ! Je t’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça… tu as vraiment le chic pour bouleverser notre quotidien. Merci Bert pour se sauvetage à l’improviste. »
Je ne manquais pas de sourire à l’homme polyvalent. Je tournais ensuite ma mine réjouie à l’adresse de Meredith, heureuse de voir que la discussion allait se tenir. Je m’en sentais grandement soulagée en réalité. Qui sait si son talent ne serait pas utile dans d’autres circonstances ? Mon amie finit alors par me remercier et je plaçais une main sur son épaule.
« Je t’en prie Meredith. C’était tout à fait naturel… tu sais très bien que si tu as besoin d’aide, tu pourras toujours compter sur moi. »
Je lui tendis alors mon épée. Après tout, elle ne me serait plus d’une grande aide et il valait peut-être mieux qu’elle reste en possession de notre grande magicienne favorite. Je n’aimais pas beaucoup l’idée de garder des armes chez nous, même si c’était une réflexion très paradoxale lorsque l’on vivait à Baker Street. Après avoir échangé quelques paroles, j’enlaçais Meredith dans mes bras et je quittais le musée, tout heureuse de pouvoir me reposer à la maison.