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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Life is strange [pv — Honey Lemon]

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Life is strange [pv — Honey Lemon] - Page 3 _



________________________________________ 2020-03-01, 15:17



Vendredi - Fin

Raven était très fier de lui, dans sa forme d'origine, et n’était pas frileux à l’idée de se montrer sous toutes les coutures à son humaine personnelle. Elle ne devait pas en voir souvent, des oiseaux aussi beaux que lui, même jamais, il était prêt à le parier. Alors, il déplia et replia ses ailes un bon nombre de fois, sans oublier de faire un petit tour sur lui-même. Évidemment, ses plumes n’apprécièrent pas le manège dont elles n’avaient pas l’habitude et l’une d’elle se décrocha de son aile. L’oiseau noir choisit donc de l’offrir à Honey. Elle la méritait. Comme une preuve qu’elle ne rêvait pas et que le corbeau était bel et bien devant elle.

Les doigts de l’humaine, sur ses plumes sombres, le forcèrent à fermer ses yeux noirs. S’il avait été un chat, comme son petit mari voisin, sans aucun doute qu’il se serait mis à ronronner. Heureusement pour lui, Raven n’avait pas cette faculté là et, même si les corbeaux sont connus pour savoir imiter et parler, au même titre que les perroquets (mieux qu’eux, n’allez pas croire le contraire), il ne voulait pas tenter ça.

Le corbeau préféra garder le silence (ça le soûlait de s’abaisser à la langue humaine sous sa forme véritable), hocha un peu la tête, en guise de réponse. Il n’en attendait pas moins d’elle, vis-à-vis de sa magnifique plume et reviendrait, sans aucun doute, fureter dans le coin pour être certain qu’elle fasse bel et bien ce qu’elle dise. Il valait mieux pour elle qu’elle ne tente pas de le tromper et d’oublier de mettre sa plume en cadre, pour l’accrocher dans son labo. Ne jamais tenter la colère de l’oiseau noir.

Puisqu’elle avait tout compris, Raven décida qu’il n’avait pas besoin de rester plus longtemps ici. Il déplia ses grandes ailes, bondit par la fenêtre et sortit. Il avait, désormais, un petit creux que les gâteaux de Honey ne pouvait pas combler.

Life is strange
La vie, c'est comme un bon poisson. On a beau trier, trier et trier encore, on tombe toujours sur une arête. Une toute petite arête, minuscule, qui vous reste en travers de la gorge et vous empêche de continuer.

Honey Lemon
et Raven O'Neill

Lundi

Raven tournait en rond dans son atelier. À ses pieds, le renard empaillé avait été réduit en morceaux par une crise de rage qu’elle n’avait pas, vraiment, cherché à éviter. L’oiseau noir avait presque besoin de cette colère qui bouillait en lui et de, parfois, la laisser sortir au grand jour pour se calmer un peu. Cette fois, la taxidermiste avait jeté son dévolu sur un renard et ce choix n’était pas anodin. Raven détestait, purement et simplement, les renards. La pire espèce au monde, assurément.

La rage, au fond de son cœur, était, aussi, un bon moyen de cacher la tristesse qu’elle niait ressentir. C’était là, très mal caché, et ça ressortait parfois d’une drôle de manière. Une manière qui, en vérité, n’avait rien de drôle et dont elle se serait bien passée. Néanmoins, c’était ainsi. Les humains étaient faibles et fragiles, avec un corps qui réagit trop aux émotions dont le corbeau, lui, n’avait pas besoin. La tristesse ? L’amour ? Il n’était que haine pure et ça lui suffisait bien.

Dans une nouvelle vague de colère, la brune arracha l’alliance à son doigt et reprit sa forme de corbeau. Il repoussa, du bec, le bijou sous un meuble, juste au cas où quelqu’un aurait la mauvaise, très mauvaise idée de la lui piquer, et sortit du Fur Ever pour prendre l’air. Voler lui fit du bien, ça avait le don de le calmer un peu. Un peu seulement. Mais c’était déjà ça de gagné.

Inconsciemment, Raven mit le cap sur le laboratoire de son humapedia à roulettes. Quand il se posa sur le toit, le corbeau n’avait pas la moindre idée de ce qu’il foutait là. Il n’avait, pourtant, pas non plus envie de partir. Après quelques minutes à tergiverser dans son coin, il se décida même à descendre jusqu’aux fenêtres et taper de son beau bec noir contre la vitre. Promis, si le verre est rayé, ce n’est pas de sa faute à lui.

» Honey, grinça-t-il à travers le carreau, en essayant de voir à l’intérieur.

Si l’humaine n’était pas là, derrière, prête à le recevoir… Pas sûr que la colère du corbeau ne reviendrait pas à grands pas.




HRP : Merci Life is strange [pv — Honey Lemon] - Page 3 4049562214 Nous allons bientôt voir ça ! =) (Et s'il te faut plus pour répondre, n'hésite pas à m'envoyer un MP surtout ! ♥)

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« Science is magic that works. »

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________________________________________ 2020-03-01, 19:15 « Science is magic that works. »

Le lendemain, Honey allait acheter un cadre aux bordures en ébène qui, selon elle, serait parfait pour encadrer (puisque tel était le rôle des cadres) la plume de Raven. Une fois de retour à son laboratoire, la jeune femme fit coulisser la plume de corbeau, mise auparavant sous verre dans un fond blanc, de sorte à faire ressortir son noir profond, dans ledit cadre puis profita du passage de son meilleur ami Wasabi (dont c'était juste le surnom, pas véritablement le prénom) pour qu'il accroche ledit cadre au mur. C'était bien plus pratique de confier ce genre de tâche à une personne valide, qui pouvait, si besoin, tenir sur un escabeau, autrement le cadre ne serait à hauteur que des enfants de six ans - et il n'y en avait pas beaucoup qui venaient dans le laboratoire, Honey devait bien l'admettre, bien qu'elle n'ait rien contre les enfants. Et ledit Wasabi ne se fit pas prier, bien qu'il trouva curieux d'accrocher une plume d'oiseau au mur.
- C'est le cadeau d'une nouvelle copine, expliqua Honey avait enthousiasme. Elle s'appelle Raven et c'était un corbeau avant la malédiction qui a frappé cette ville et ses habitants, continua la jeune femme, presque à l'aise de parler du Sort Noir. Elle est très curieuse, elle pose toujours des questions très intéressantes. Je pense qu'elle me prend pour une encyclopédie plus que pour une copine mais j'apprécie quand même quand elle passe me voir, ajouta la scientifique pendant un temps de réflexion.
Wasabi ne commenta que d'une onomatopée d'approbation, trop occupé qu'il était à fixer le cadre au mur, vérifiant scrupuleusement que celui-ci soit parfaitement droit, parfaitement centé, parfaitement tout. Il faut dire que Wasabi était un poil maniaque et très à cheval sur les règlements ou les conventions ou les coutumes ou encore les traditions.
Quand enfin il eut terminé, Wasabi recula afin d'admirer son œuvre.
- Comme ça, je pense que ta plume est pile poil où elle doit être, commenta-t-il, pas peu fier de lui.
Honey vint se placer (ou se garer ?) à côté de son meilleur ami pour observer le rendu qu'elle approuva avec l'enthousiasme dont on la sait dotée.
Raven apprécierait sans doute aussi.

Honey n'avait d'ailleurs pas douté que la jeune femme ex corbeau ne manquerait pas de revenir, sans doute avec une question et probablement pour voir si la scientifique avait tenu parole. Cette dernière ne fut donc pas étonnée d'entendre son bec toquer à l'une des fenêtres du laboratoire et stoppa toute activité pour rouler lui ouvrir, l'air avenant. Non pas que la jeune femme ne soit pas capable de se concentrer. Elle pouvait, au contraire, oublier le monde autour d'elle pendant de longs instants, sinon des heures entières, quand elle se donnait corps et âme à la Science. Mais elle était aussi sociable et quand des amis ou des connaissances venaient la voir, il lui arrivait parfois de laisser derrière elle des substances potentiellement mortelles à portée de mains des non initiés car l'empressement d'avoir des nouvelles de ses connaissances lui avait fait oublier les précautions d'usage, celles que Wasabi n'oubliait pas, lui.
Ce jour-là, cependant, rien de dangereux n'était en cours d'exécution. Honey était en fait en train de corriger des copies pour la faculté et pouvait bien s'accorder une pause. Elle n'avait donc pas mis longtemps à se diriger vers la source du bruit contre la fenêtre, à identifier Raven et à lui ouvrir, empressée par l'idée qu'il faisait froid dehors, même si, assurément, Raven ne craignait pas le froid de la même manière qu'elle.
- Je t'en prie, entre, l'accueillit la jeune femme en refermant la fenêtre une fois l'oiseau entré dans le laboratoire.
Honey ne s'étonna même pas de continuer à lui parler alors qu'il était sous sa forme animal car, de toute façon, elle parlait à Schrödinger, son chat, un chat qui avait toujours été un chat et le serait toujours, comme s'il pouvait la comprendre alors que rien ne le prouvait réellement. Parler à un animal n'était pas réellement perturbant pour la scientifique, c'était le fait qu'il puisse répondre qui était étonnant.
- Je pensais bien que tu reviendrais assez rapidement, enchaina-t-elle donc naturellement. D'ailleurs ça tombe bien bien parce que le weekend dernier j'ai fait encadrer ta plume alors tu vas pouvoir me dire ce que tu en penses, ajouta la chimiste en arrêtant son fauteuil là où quelques jours plus tôt elle et Wasabi avaient observé le cadre pour la première fois.
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________________________________________ 2020-03-08, 11:22



Lundi

Raven patientait sur le rebord de fenêtre, attentif aux mouvements à l’intérieur du laboratoire. Quand il n’était pas trop en colère (et l’on dit bien ici « pas trop » plutôt que « pas »), l’oiseau noir était plus ou moins patient. Pour certaines choses, en tout cas, il pouvait attendre longtemps, très longtemps. Il n’avait pas une très bonne notion du temps, de toute façon. Néanmoins, dans l’état actuel des choses, le corbeau n’était pas le moins du monde patient. Il avait très envie d’exploser la fenêtre pour se forcer un passage dans le laboratoire et harceler Honey. De quelle manière, ça, en revanche, il n’en savait rien. Il se battait entre une grosse envie d’emmerder quelqu’un et une envie, plus douce, de rester près de l’humaine, même si ce n’était pour rien dire. Une chose qui était nouvelle pour lui.

La blonde ne tarda pas à rouler jusqu’à la fenêtre pour ouvrir et l’oiseau noir se fraya un passage dans le laboratoire sans attendre. Non pas qu’il craignait le froid, avec son beau plumage noir, mais il ne voulait pas rester dehors. Il savait pertinemment que s’il y restait trois secondes de plus, il partirait dans le sens inverse, vers la forêt, pour aller se défouler sur un ou deux animaux. Ce qui, rien que d’y penser, le tenta affreusement. Heureusement, Honey avait déjà refermé le carreau derrière lui et Raven bondit de la fenêtre au coin où, quelques jours auparavant, il s’était transformé pour la première fois devant la scientifique.

Même s’il avait très envie de s’en prendre à quelque chose, n’importe quoi, le corbeau se contenta de se poser sur un siège et fit même très attention à ne pas trop abîmer le meuble avec ses belles serres bien aiguisées.
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Il n’avait, sans le moindre doute, pas ce genre de prévenance avec n’importe qui. Mais même dans sa colère, l’oiseau noir sentait son humaine réclamer un peu de place et de respect pour une « amie ». Lui, il ne comprenait pas bien ce mot et le seul exemple qu’il connaissait… il ne valait mieux pas pour Honey qu’il la compare à ce genre d’amitié.

Alors que le fauteuil de la blonde se « gara » devant un mur, Raven reprit forme humaine et s’extirpa du confort pour se garer, à son tour, à côté de Honey. Elle ne pouvait pas vraiment se garer, elle, ce qui ne fit que renforcer son envie de s’acheter un fauteuil roulant, elle aussi. Ça avait l’air franchement cool, quand même. Bref. Bien droite, les bras croisés sur son ventre nu, Raven leva les yeux sur le mur d’en face et contempla sa belle plume, encadrée dans un beau cadre ébène. Assurément, Honey savait y faire pour flatter le gros ego du corbeau.

» C’est parfait. (Ce qui n’était pas une question.) Tu ne trouveras jamais plus beau ailleurs, crois-moi.

Flattée, même si elle savait mériter l’effort de l’humaine pour encadrer sa belle plume, Raven releva un peu le menton et ne quitta pas le cadre des yeux. Voir la perfection de son plumage, ainsi mis en avant dans le laboratoire d’une humaine, ça lui fit étrangement du bien et calma un peu sa haine. Un peu. Ce qui était déjà bien. Ce qui, néanmoins, lui rappela un truc qu’elle avait vu, il y a peu de temps, et qui ne lui avait pas plu du tout, du tout. Elle grimaça à son souvenir.

» Les humains ne volent pas. C’est ce que tu as dit. Mais j’ai vu une humaine avec des ailes. C’était… moche.

Raven passa volontairement sur le fait que la brune avait décrété ne pas être humaine. Qu’elle le soit ou pas, elle en avait le corps, en tout cas, et le corbeau trouvait ça horriblement laid, de belles ailes d’oiseau sur un corps humain. Au moins, elle calmait sa jalousie de l’autre truc ailé en se disant qu’elle, elle n’était pas à mi-chemin entre deux espèces totalement différentes. Raven est un corbeau. Point.

La taxidermiste frissonna, non par froid, même si elle n’avait pas un seul vêtement sur le dos, mais bien à cause du souvenir de Dewenty. La brune à plumes traînait avec elle des pensées sur lesquelles Raven ne voulait pas se pencher, au risque de raviver sa haine. Depuis quand s’inquiétait-elle de s’énerver ? Une question qui la perturba un instant et lui ramena en pleine tête la raison de sa présence ici. Elle s’arracha à la contemplation de sa plume pour aller s’asseoir, abandonnant Honey devant son cadeau. Une fois bien installée, Raven se mordilla un ongle et glissa ses yeux bleus vers le fauteuil de la scientifique.

» Tu sais quoi Honey ? Je n’ai pas la moindre idée de ce que je fous là. Je ne comprends pas. Est-ce que je suis malade ? Il paraît que les humains perdent la tête, parfois. (Elle avait appris récemment qu'il ne la perdait pas réellement.) Je ne suis pas humaine, mais… sait-on jamais. Est-ce que je suis malade ?

Une question qu’elle posa presque avec un poil trop de panique dans la voix. Loin d’elle une peur irrationnelle d’un certain petit virus, mais bien celle d’une menace qu’elle ne savait plus, elle-même, si elle était réelle ou non. Après tout, Raven n’était tombée malade qu’une seule fois dans ses vies et ça ne s’était vraiment pas bien fini. Pas bien fini du tout.




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________________________________________ 2020-03-08, 19:51 « Science is magic that works. »

- Je ne comptais pas chercher plus beau ailleurs, répondit Honey avec tout le sourire et la sincérité dont elle était capable.
Parce qu'elle pensait ce qu'elle annonçait, naturellement. Mais aussi parce qu'elle n'avait pas pour ambition de collectionner les plumes d'oiseaux. Honey était très flattée qu'un corbeau aussi conscient de sa valeur que Raven lui ait fait ce cadeau et en trouvait de toute façon l'unicité très plaisante. Elle doutait, en outre, de croiser de si tôt un autre oiseau de son espèce qui pourrait lui faire pareil cadeau, même si à Storybrooke on ne pouvait jurer de rien sous peine de le regretter amèrement.
Globalement, il ne fallait rien pendre pour acquis - pas même le contentement de Raven qui admirait sa plume encadrée car celui-ci ne dura pas. Honey, qui observait davantage son invitée que le cadre que cette dernière regardait, ne manqua pas de voir son expression changer radicalement et s'interrogea silencieusement. A priori la chimiste n'avait rien fait de mal qui puisse l'avoir froissée. Et cet a priori se changea en certitude quand Raven expliqua l'origine de son mécontentement (ce qui soulagea Honey).
- Tu sais nous sommes dans une drôle de ville où il y a des émotions, des rois, des reines, alors je ne serais pas étonnée qu'il y ait aussi dans cette ville une personne qui possédait des ailes dans le monde d'où elle vient et qui a pu les garder ou les retrouver à la fin de votre malédiction, avança prudemment la scientifique, très conscience que ce sujet était sensible pour Raven. J'aurais peut être dû prendre ce fait en compte dans mon explication de l'autre fois, je n'avais pas pensé que ce cas de figure puisse se présenter, j'ai tendance à oublier que maintenant j'habite dans une ville plus étrange que je ne le suis, gloussa Honey. Tu as pu demandé à cette humaine quelles étaient ses origines ? Sinon je peux faire une recherche sur les espèces ailées susceptibles de se trouver en ville, offrit la jeune femme, peu habituée pourtant aux recherches sur la mythologie et les contes puisque c'était de la fiction.
Mais ce ne serait qu'un défi supplémentaire et Honey adorait les défis ! A peine cette suggestion faite, son esprit avait déjà commencé à rechercher les connaissances déjà à sa disposition, si bien que Honey resta un moment devant le tableau avant de remarquer que Raven avait pris place dans un fauteuil et de la rejoindre pour poursuivre la conversation... dont elle n'avait pas anticipé la tournure, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, jusqu'à présent, Raven n'était jamais venue sans un but précis et rien n'indiquait qu'elle était de ces personnes qui aiment venir voir leurs connaissances juste pour les voir, parler de tout et de rien, boire du thé et repartir. Mais aussi parce que c'était la première fois qu'elle semblait aussi vulnérable, presque comme un oisillon tombé du nid, et en proie à la panique, elle qui avait tellement d'assurance. C'était touchant, attendrissant, mais Honey se garda de le lui faire remarquer. A la place, elle lui adressa un sourire amical et reprit les choses du début, afin de suivre un raisonnement logique :
- Pour commencer, est-ce que tu te sens malade ? Que ce soit physiquement ou psychiquement. Est-ce que tu as remarqué ce qui pourrait s'apparenter à des symptômes d'une quelconque pathologie ? Je ne suis pas médecin - c'est vrai que j'ai deux doctorats mais en chimie et en astrophysique. Cela dit, je pense que si tu parviens à me répondre nous pourrons déterminer comment tu vas. Première bonne nouvelle : les personnes atteintes de folie n'en ont généralement pas conscience, alors si tu te poses des questions, pour moi c'est un bon signe. Ensuite, on ne devient pas fou du jour au lendemain, c'est pour ça que j'aimerais savoir si tu as remarqué des symptômes. Troisièmement, peut-être que tu ne veux pas admettre que ta part d'humanité ait pris le dessus ? Parce que les humains sont ce qu'on appelle des animaux sociaux, c'est-à-dire que nous avons besoin de voir du monde, d'avoir du contact. Peut-être, si je me base sur cette connaissance, que tu avais juste envie de me voir ? Parce que tu m'apprécies ? En tout cas, le fait que tu sois venue me voir sans but précis ne me parait pas suffisant pour conclure que tu perds la tête.

HRP : merci c'est Chess qui l'a fait ! Pas mal l'allusion au coronavirus :p
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________________________________________ 2020-03-20, 09:40



Lundi

Raven était fier de voir sa plume mise ne valeur dans le laboratoire de son humaine préférée. Néanmoins, ça lui ramena en tête le souvenir de cette femme qui tournait autour de son chat, cette femme avec des ailes noirs, si grandes, pleines de plumes. L’oiseau noir ne se faisait pas d’illusion à son propre sujet. Il savait qu’il avait toujours été jaloux, profondément jaloux, à ce point que ça le rongeait de l’intérieur, qu’il en devenait méchant. Il avait besoin de devenir méchant. Pour s’extirper de la tristesse que la jalousie faisait naître dans son cœur. Raven ne voulait pas être jaloux d’une humaine, mais humaine, justement, elle n’était pas, cette femme à plumes. Ça, le corbeau n’arrivait pas à l’accepter. Car même un vaniteux comme lui, face à quelqu’un de plus grand, de plus puissant, devait bien admettre, au fond, qu’il ne faisait pas le poids. Il voulait croire qu’il valait mieux qu’elle, mais il ne savait plus de quelle manière s’en persuader.

La brune fut perturbée par ses propres sentiments et laissa échapper sa drôle de rencontre avec Dewenty. Elle n’avait, pourtant, pas très envie d’en parler. Et la réponse de Honey ne la rassura pas le moins du monde. Elle aurait préféré qu’on lui jure qu’elle avait fait un cauchemar. Peut-être même était-ce son abruti de mari qui s’était amusé avec elle, pour faire naître tous ces mauvais sentiments en elle. Face à la réponse de la scientifique, Raven était obligée d’admettre que sa rencontre avait été vraie. Elle avait croisé une femme ailée et elle devait, désormais, vivre avec cette possibilité. La possibilité que son chat se love, en boule, contre des plumes qui n’étaient pas les siennes.
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Rien que cette pensée raviva la haine de l’oiseau noir. Elle eut très envie de taper sur quelque chose, de se laisser aller à tous les mauvais sentiments qui l’habitaient. La jalousie de Raven n’était rien à côté de sa colère, une colère dans laquelle elle baignait depuis trop longtemps, maintenant, pour savoir s’en défaire totalement. Pourtant, cette colère amena, inévitablement, d’autres questions à l’esprit de la taxidermiste. Bien calée dans son fauteuil, elle se mordilla les ongles et demanda à Honey si elle était malade. Une question qui, plus que toutes les autres jusqu’à maintenant, lui tenait à cœur. C’était, peut-être, la seule peur de l’oiseau noir. La seule véritable peur assumée de l’oiseau noir. Celle qu’il pouvait avouer au monde sans sourciller. Qui oserait se moquer de cette peur ? Raven était morte à cause d’une maladie. Pas vraiment morte, et elle n’était pas vraiment malade, mais c’était à ça, pour toutes les autres personnes qui avaient partagé sa vie, que ressemblait sa fin. Une affreuse maladie, beaucoup de souffrances et la lumière au bout du tunnel.

» Dans mon vrai corps, je ne me sens pas malade, décréta-t-elle, en rejetant ses cheveux noirs derrière son épaule. Mais je ne sais pas pour celui-ci. Les humains sont trop bizarres. C’est dur de comprendre tout ce qui passe, là-dedans. (Elle désigna son ventre d’un mouvement de main vague.) Vous, les humains, vous êtes trop sensibles. Il y a trop de choses à prendre en compte, tout le temps, à décortiquer, analyser, essayer de comprendre. La plupart du temps, j’abandonne. J’avoue.

Raven n’avait pas honte de ça. Il n’était pas un humain. Pouvait-on lui en vouloir de ne pas comprendre un corps qui n’était pas le sien ? Il comprenait parfaitement son corps de corbeau, c’était amplement suffisant. D’ailleurs, c’était plutôt simple, de comprendre son corps d’origine. Il n’était régi que par deux besoin : pioncer et bouffer. Ses sentiments s’arrêtaient à une haine profonde et un besoin viscéral de se venger du monde entier. Sa vie, à ce titre, était très facile à suivre. Il n’avait rien besoin d’analyser, il savait que tout, absolument tout, lui donnait très envie de tuer quelqu’un. Juste pour rappeler à tout le monde que l’on ne se moque pas de l’oiseau noir. Son corps humain, en revanche… Raven ne comprenait pas toujours tout ce qu’il devait supporter, dans ce corps-ci. Les larmes, c’était le pire. Il n’en voulait pas et les fuyait comme la peste. La chaleur, au fond de son ventre, à la seule vue de son voisin, il n’en voulait pas non plus. Il n’était que haine, rien d’autre.

» Des symptômes ? Beaucoup d’humains me disent d’aller consulter, ces petits cons. Qu’est-ce qu’ils y comprennent, eux ? Mais je suis pas humain ! J’ai pas besoin de part d’humanité, moi ! s’énerva-t-elle un peu, consciente que Honey avait un peu raison, au fond. Ma santé psychique et physique sont compromises avec le nouveau voisin que je me coltine ! Cet abruti ne comprend rien à rien, ça m’énerve !

Raven préféra largement ignorer la partie sur le fait qu’elle ait eu envie de voir Honey, tout comme elle avait ignoré tout ce qui concernait Dewenty, plus tôt, parce qu’elle ne voulait pas en parler. Pour ce qui était d’apprécier la blonde, Raven le lui avait déjà avoué, elle ne pensait pas avoir à revenir là-dessus. La taxidermiste n’était pas dans le déni au point de ne pas accepter que Honey soit une compagnie plus ou moins agréable qui prenait le temps de répondre à ses questions et de lui faire quelques compliments. Au moins, elle, elle essayait de comprendre ce que la brune lui disait, pas comme d’autres. Les yeux baissés sur ses doigts et la marque discrète de l’alliance qu’elle avait laissée au Fur Ever, Raven songea à ce contrat typiquement humain qu’elle n’avait jamais compris.

» Tu es mariée, toi ? demanda-t-elle à Honey, sans détour. Jusqu’à ce que la mort nous sépare, qu’ils disent. Mais personne ne parle de ceux qui reviennent à la vie !

Peut-être que pour la blonde, tout ce discours était un peu décousu, à l’image de ce dont avait l’habitude Raven. Néanmoins, il ne l’était pas tant que ça pour qui connaissait l’histoire du corbeau. Et peut-être que la scientifique pourrait, une bonne fois pour toutes, aider l’oiseau noir à se débarrasser de son démon-chat. Raven ne savait plus. C’était un bordel sans nom dans son esprit.



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________________________________________ 2020-03-20, 23:36 « Science is magic that works. »

Honey écouta Raven avec concentration, les sourcils légèrement froncés car elle analysait aussi ce qu'elle entendait. Elle n'était pas surprise qu'elle fasse une différence entre sa vraie identité, celle du corbeau, et le corps qu'elle considérait sans doute emprunter bon gré mal gré.
- Si ça peut te rassurer, être humain ce n'est pas simple même pour ceux qui l'ont toujours été, lui répondit la scientifique. Mais je crois que c'est ce qui fait tout le sel de l'aventure. Ce n'est pas facile d'appréhender ses émotions, de les identifier, de les comprendre, puis de les utiliser et j'ai moi-même de grandes lacunes sociales alors je ne suis peut-être pas la meilleure personne pour te conseiller. Mais si tu veux, je connais une dame vraiment très, très douée dans l'étude des émotions. Je pourrais vous mettre en contact, offrit tout naturellement la jeune femme.
Honey parlait naturellement de Deborah Gust, l'émotion du dégoût incarné en une rousse flamboyante qui ne mâchait pas ses mots. Une femme très différente de Honey mais que cette dernière appréciait néanmoins. Deborah connaissait son sujet comme personne mais bien sûr sa façon de délivrer les vérités était moins douce que celle de Honey. Mais elle aimait vraiment son rôle premier d'émotion et n'hésitait jamais à le reprendre quand on lui demandait. Voire quand on ne le lui demandait pas non plus. On voyait bien qu'elle était faite pour ça, qu'elle restait le dégoût malgré sa nouvelle humanisation. Deborah pourrait de fait mieux comprendre que Honey ce que ça faisait d'être soi sans l'être totalement.
- Je suis sûre que tu es une personne combattive, reprit la chimiste avec conviction. Tu devrais pas abandonner, moi je crois que tu peux le faire. Mais, si tu me parlais plutôt de ce fameux voisin ? enchaina Honey sans curiosité mal placée, sentant plutôt qu'il se pouvait que certains sentiments non compris pouvaient être à l'origine de pas mal des problèmes de Raven. Si ça peut te rassurer, la personne que j'ai mentionnée n'est pas médecin. Je ne crois pas que tu aies besoin de consulter, peut-être plutôt de mieux te comprendre, du moins, de mieux comprendre ce que tu es quand tu n'es pas un corbeau.
Vu sa réaction quant au champ sémantique du médical, la jeune femme avait jugé préférable de donner cette précision. Elle était sans doute en mesure de calmer un peu Raven, qui, étrangement, se prenait à poser des questions personnelles à Honey. Maintenant la blondinette avait encore plus l'impression qu'elles étaient amies ! Parce que ce sont les amies qui parlent de ce genre de choses, non ?
- J'ai un petit ami, il s'appelle Michel-Ange, répondit tranquillement l'intéressée. On n'est pas mariés. On ne se connait pas depuis si longtemps que ça et je crois qu'il a besoin d'y aller par étapes. D'abord qu'on vive ensemble, ensuite on verra. On a le temps, on est encore jeunes. En tout cas, comme je suis athée, je ne compte pas me marier à l'église si d'aventure je me marie.
Après avoir raconté sa vie (elle aurait pu poursuivre en dérivant sur le mariage d'amour de ses parents qui avait de quoi inspirer) Honey tiqua à une information très peu banale que Raven avait donnée comme si elle parlait de la pluie ou du beau temps.
- Donc tu es déjà morte, si je comprends bien ? ne put-elle que demander, la curiosité l'emportant sur le reste. A moins que tu aies fait une expérience de mort imminente ? Moi j'ai presque fait ça car je suis presque mort puis quand je me suis réveillée je ne marchais plus. Mais peu importe. D'ailleurs, ça ne me regarde pas forcément comment tu as bien pu mourir ou presque mourir ou ressusciter. Excuse moi, je suis un peu curieuse. Trop, manifestement. Et bavarde. Je devrais manger quelque chose pour m'occuper la bouche. Tu veux des gâteux ? offrit soudain la jeune femme.

HJ : si Raven est intéressée quand on aura clos ce rp on pourra tenter un truc avec mon émotion !
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________________________________________ 2020-03-26, 18:08



Lundi

Si Raven connaissait son corps d’oiseau par cœur, ce qui semblait tout à fait normal, elle ne comprenait pas tout de son corps humain. Ou plutôt… s’efforçait-elle de ne rien comprendre. Elle savait, au fond, qu’il lui suffirait de se concentrer un peu, dans le calme, pour mettre un nom et un principe sur tout ce que ressent son corps d’emprunt. Dans ses faux souvenirs, les choses sont là, claires, nettes, précises. Ou presque. Mais Raven ne voulait pas faire cet effort. Elle ne voulait pas comprendre ce qui la motivait, faisait vibrer ses veines, résonnait dans ses os, chaque fois qu’elle faisait telle ou telle chose. Le corbeau se contentait de la haine, de l’arrogance et de la jalousie. Ça lui suffisait amplement. Avec les trois, il vivait une vie tranquille, qui suivait une route bien tracée, qu’il pouvait contrôler. Le reste… C’était beaucoup trop compliqué.

Honey ne la rassura pas vraiment, en décrétant que les humains non plus, ne sont pas foutus de se comprendre eux-mêmes. Ça ne l’étonna pas, ceci dit. Elle avait un avis sur l’humanité bien trop méprisant pour se laisser avoir par ça. C’était presque normal, à ses yeux, que les humains ne soient pas capables de faire ce genre de choses. Ils n’avaient pas franchement tous l’air à l’aise, dans leur vie, leur corps. Alors qu’elle ne connaissait pas un animal sauvage prêt à se poser tant de questions. Elle, elle ne s’en posait pas. Elle savait voler de manière innée, picorer aussi, débusquer ses proies. Gare à celui qui oserait dire que son comportement n’est pas, tout à fait, celui d’un corbeau. Ce qui ne serait pas faux, mais la vérité vaut parfois mieux d’être tue. Ou tuée. Tout comme elle avait mangé tous les témoins de sa stupidité, pour ne plus laisser, dans ce monde, personne capable de dire que Raven avait été trompée.

La taxidermiste se contenta d’accepter la proposition, sans être sûre d’avoir tout compris, mais pourquoi pas ? Si Honey n’était pas capable de lui répondre, Raven avait toujours besoin de réponses et elle ne cracherait pas sur une personne apte à les lui donner.
Life is strange
La vie, c'est comme un bon poisson. On a beau trier, trier et trier encore, on tombe toujours sur une arête. Une toute petite arête, minuscule, qui vous reste en travers de la gorge et vous empêche de continuer.

Honey Lemon
et Raven O'Neill
Quoi que… Bon, c’était une possibilité qu’il ne fallait pas, entièrement, mettre de côté. L’oiseau noir n’était peut-être pas un lama, mais ça pouvait lui arriver de laisser passer son mépris de cette façon-là. Pour en arriver-là, néanmoins, il faudrait que cette fameuse personne ose mépriser, en retour, le corbeau et ne pas lui donner les réponses qu’il attend. Même s’il se fichait pas mal d’un bon paquet de sentiments, il aimerait bien comprendre certaines choses qui lui arrivent, parfois. Raven n’était, bizarrement, pas sûre de ne pas regretter cette décision plus tard.

Les compliments de Honey, comme d’habitude, ne tombèrent pas dans l’oreille d’une sourde. Raven gonfla un peu la poitrine et releva le menton, tout à fait à l’aise dans son corps nu. Elle était combative, oui. Si ça voulait dire qu’elle tapait volontiers sur ceux qui osaient l’emmerder, alors oui. Pour le reste, elle n’était pas sûre de capter toutes les nuances de ce compliment. Il restait, au fond de son crâne d’humaine, des souvenirs d’une vie où elle avait failli abandonner. Abandonner ! Et là, elle ne parlait pas d’émotions ou de compréhension, mais bien de sa vie entière, pour ne plus avoir à la supporter. Ce qui n’était clairement pas un comportement qui correspondait au corbeau et qu’il refusait, en bloc, d’accepter.

» Pourquoi parler de lui ? Il est chiant à mourir ! Il est bête, moche et méchant. (Ce qui était presque un compliment, venant d’elle.) Il s’est incrusté à côté de chez moi, comme si on l’avait invité, avec son sourire à la con et ses pattes sales. J’ai très envie de m’en débarrasser.

Ce qui était à moitié vrai, mais avec Raven, plus personne ne s’arrêtait à ses demi-vérités ou demi-mensonges, pas vrai ? Elle, évidemment, elle s’en fichait. Elle se contentait de dire les choses comme elle les pensait, ou les pensait presque, pour se donner plus d’importance, sans hésiter la moindre seconde à cracher un peu sur son entourage. En revanche, il serait vain de lui demander l’identité exacte de son voisin. La jalousie du corbeau le forçait à ne donner aucune information qui puisse mettre Honey sur la piste de son démon-chat. Elle ne voulait pas savoir l’humaine dans les alentours de la bête noire. Honey était à elle, pas à l’autre à quatre pattes. Elle préférait tuer les deux que de risquer qu’ils se trouvent et s’apprécient. Que ferait-elle, elle, sinon ? Non, non, elle ne voulait pas risquer qu’on l’abandonne. C’était elle, le centre de l’attention et certainement pas son mari.

» Là-dedans… (Elle posa un doigt sur sa tempe pour désigner ses faux souvenirs.) Ça me dit que certains n’attendent pas pour ces choses-là. Là, regarde. (Elle montra la marque laissée par son alliance, à son annulaire.) Jeunes, pas ensembles depuis longtemps, mariés. Qu’est-ce que ça change ?

Raven n’avait connu que deux contrats dans ses vies et les deux s’étaient décidés assez vite. De toute façon, le corbeau n’avait pas bien conscience du temps, alors un jour ou un an, ça ne changeait pas grand-chose. Avec son nouveau voisin, en revanche, il était certain que cette perception du temps risquait de s’imposer à elle comme une évidence…

» Je suis pas vraiment morte, nia-t-elle, en ricanant. Je suis pas si facile à tuer. Je connais un chat qui est déjà mort, ceci dit. Ça lui a sûrement grillé quelques neurones, à mon avis. Des… gens… (Elle avait très envie de dire « connards » mais pour une fois, elle choisit d’être aimable.) ont fait quelque chose, à ce corps, pour faire croire à d’autres gens que j’étais malade et que je suis morte. Je sais pas comment ils ont fait et je m’en tape un peu. Mais officiellement, je suis morte. Y’a même une tombe à mon nom au cimetière. (Ce qui la fit rire.) Je veux bien des gâteaux.

La brune sentit, au fond d’elle, que les mots de Honey n’étaient pas anodins. Ça réveilla l’humaine, en elle, qui couina d’une drôle de manière (à l’intérieur d’elle, heureusement, sinon ce serait la honte) et décida de se manifester dans un regard plus doux à l’égard de la scientifique.

» Ça ne me dérange pas, si tu veux parler, j’écoute.

Oui, l’humaine en elle savait écouter. Ce qui n’était pas toujours le cas du corbeau, ceci dit, qui avait tendance à considérer les humains comme des pies qui jacassaient sans cesse. Mais ça, c’est surtout parce que ça ne lui donnait pas assez de place pour lui-même. Le centre de l’attention, souvenez-vous.




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« Science is magic that works. »

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________________________________________ 2020-03-26, 23:44 « Science is magic that works. »

L'envie de Raven ne faisait aucun doute et quelque chose disait à Honey qu'elle était capable de faire bien plus que la moyenne des gens pour se débarrasser de cet intrus. Alors elle se dit que c'était sans doute mieux de ne pas creuser davantage. Pas même pour obtenir un nom ou une information supplémentaire car si Raven avait été très cash dans son ressenti (et cela n'étonnait pas la scientifique), contrairement à de nombreuses personnes qui aimaient bien que leurs proches prennent leur parti et donnaient quantité de détails sur la personne à haïr, elle était restée très vague.
Comme Honey ne savait pas où elle habitait, il lui était impossible d'identifier son voisin - non qu'elle ait prévu de le faire. Elle le constatait, voilà. Si la blondinette était curieuse de sciences, elle l'était bien moins de tout le reste. La vie privée des uns et des autres qui était par définition privée ne la regardait pas tant que ces uns et ces autres ne ressentaient pas le besoin de se confier à ce propos. Or il était clair que Raven avait seulement besoin d'épancher sa frustration.
La jeune femme opina en revanche pour signifier qu'elle comprenait la situation et y compatissait. Ce qui était vrai. Honey n'avait jamais réellement eu de souci d'entourage mais elle avait lu à ce propos et savait combien les querelles de quartier pouvaient prendre des proportions invivables. Naturellement, elle ne se permettait pas de juger la personne qu'elle ne connaissait pas, reconnaissant cependant que certains caractères n'étaient simplement pas compatibles. Même celui de la chimiste pétillante devait agacer certaines personnes.
Manifestement, Raven ne faisait pas partie de ces personnes et c'était tant mieux. La conversation avec elle avait quelque chose de fascinant, tant la jeune femme corbeau pensait différemment de tous ceux que Honey connaissait, qu'elle était bien contente de la poursuivre, qui plus est sur un sujet moins tendu.
- C'est vrai, approuva une nouvelle fois Honey. La valeur n'attend pas le poids des années. Enfin c'est ce qu'on dit. Je sais plus où j'ai lu ça, c'est pas important. C'est sans doute vrai en amour, je ne suis pas experte. Il parait que je suis socialement maladroite, ajouta la jeune femme sur le ton de la confidence. Enfin bref, je crois que mon petit copain pourrait faire une syncope si je lui parlais de mariage maintenant alors je vais attendre un peu. Je n'ai pas envie de gâcher quelque chose de bien et nous avons quelque chose de bien. Je trouve, nuança la chimiste pour souligner le fait que c'était une opinion et non une vérité (même si Raven s'en fichait sans doute de ce que c'était).
Honey jugea utile de ne pas faire de remarquer sur la marque encore visible de l'anneau de Raven, se disant que puisqu'elle parlait librement, Raven mettrait ce sujet sur le tapis d'elle-même si elle tenait à en dire plus.
En revanche, la scientifique n'avait pu résister à en demander davantage sur sa 'mort". Pour une femme de sciences comme elle, c'était une perche qu'elle ne pouvait refuser de prendre, métaphoriquement évidemment. Raven n'était pas venue avec une perche. Elle était, en fait, venue dans son plus simple appareil et force était de constater qu'on s'y faisait. Sous cette apparence, les deux femmes étaient faites de la même façon, de toute manière.
Bref. Honey était ravie de constater que même ce sujet-là, Raven l'abordait sans détour. C'était rare que les humains, ceux qui l'avaient toujours été, fassent cela.
A l'évocation du chat qui était mort, Honey pensa à deux choses : 1) son propre chat, imaginant la tristesse que ce serait de le perdre et 2) un adage voulait que les chats aient neuf vies, ce à quoi personnellement la scientifique ne croyait pas. Mais peut-être que dans cette ville... Non, elle préférait ne pas savoir, en fait. C'aurait été trop pour son cerveau sujet aux migraines.
- Eh bien, c'est une sacrée histoire que tu as vécu, commenta Honey tout en cherchant les gâteaux qu'elle avait proposés.Cela dit je suis contente que ton histoire soit aussi... normale, si je puis dire, reprit la jeune femme en revenant avec les gâteaux qu'elle tendit à son invitée. Je ne suis pas encore à l'aise avec tout ce qui est surnaturel. J'étais très curieuse d'écouter ton histoire car une chose pareille n'arrive pas tous les jours. Et heureusement d'ailleurs. Et je suis soulagée, je l'avoue, qu'il te soit arrivé une chose que je peux m'expliquer, avec mes propres règles. Des produits qui simulent la mort, ça existe ou ça se fabrique, j'arrive donc à l'envisager. Bien sûr, je suis soulagée aussi que tu sois en vie, cela va de soi... Mais je le savais avant que débute l'histoire, conclut Honey qui avait craint, un moment, de froisser Raven.
Elle peinait parfois à évaluer si ce qu'elle allait dire allait être blessant ou non ou pouvait être interprété.
- Ce n'est pas trop bizarre d'avoir une stèle à ton nom ? demanda Honey avait un temps et une bouchée de gâteau, s'étant elle-même servie, tant qu'à faire.
C'était tellement agréable, cette sensation de prendre un goûter avec une copine pour parler de tout et de rien. Certes, elles parlaient de la mort, mais c'était un sujet comme un autre, non ? Tabou dans leur société, on ne pouvait pas le nier, mais néanmoins fascinant. Autant qu'effrayant pour certains.
Honey était, en outre, touchée et surprise de percevoir autant d'intérêt pour elle de la part de Raven qui était une personnalité relativement auto-centrée. Du peu que Honey avait pu en juger, du moins. Mais son jugement était plutôt de l'analyse factuelle. Le vrai jugement, Honey ne se permettait pas réellement d'en avoir. Elle préférait accepter les autres comme ils étaient avec qualités et défauts.
La jeune femme n'était pas certaine qu'il y ait grand chose à dire de son accident mais puisque Raven était intéressée, elle développa :
- Très bien. Pour commencer, ça fait bizarre de se réveiller sans sentir une partie de son corps. Même si après le choc je ne m'en suis pas tout de suite rendue compte. J'avais subi une lourde opération en urgence, j'étais un peu dans le coton - pas littéralement, y a pas de coton dans mon lit c'est une façon de dire - et on a très vite commencer à me parler de choses techniques - que je comprenais très bien - pour que je comprenne l'étendue des blessures.... Tu sais ce qui est marrant ? J'ai eu une réaction très irrationnelle après cette conversation. J'ai demandé si mes facultés intellectuelles avaient potentiellement été endommagées par le traumatisme. Lisa, celle qui m'a soignée, m'a répondu que non et ça m'a soulagée.
Honey marqua une pause. Elle revoyait parfaitement la scène.
- Tu sais quoi ? Je n'ai jamais raconté ça à personne avant. Pourtant on aurait pu penser vu que je parle quand même beaucoup. Plutôt marrant, non ?

HJ : on pourra le faire quand on aura fini ce rp alors :)
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________________________________________ 2020-04-03, 10:59



Lundi

Raven connaissait peu de tabous, voire pas du tout. La seule chose qui l’empêchait de parler de tel ou tel sujet était une flemme intense à l’idée de devoir expliquer, à un humain, ce qu’il ne pourrait pas comprendre. Puis, elle n’avait pas envie de s’épandre sur les raisons de sa haine du monde ou de son envie d’empailler ce qui lui servait de mari. Ça ne regardait qu’elle et elle était persuadée que les humains ne pourraient jamais intégrer ce qui était naturel pour elle. La haine faisait partie de son quotidien, l’envie de sang, aussi. Raven était un corbeau et pensait, les trois quarts du temps, comme tel. À ce titre, les humains et lui étaient incompatibles. Un point sur lequel il ne reviendrait pas. Peu importait les protestations de ses faux souvenirs.

À ce titre, l’oiseau noir pouvait évoquer son mariage et son voisin avec un détachement étrange, comme si l’un et l’autre n’étaient pas une seule et même personne, et que les deux conversations n’avaient rien à voir. Pour Raven, elles n’avaient rien à voir. De fait, la notion d’amour évoquée par Honey n’avait pas, non plus, de sens à ses oreilles de corbeau. Il n’aimait pas. Il détestait avec plus ou moins d’intensité, ce qui était une nuance à prendre en compte comme il se devait. Raven ne se laisserait pas insulter ainsi ! Enfin, venant de Honey, elle laissa quand même passer. Quelque chose lui disait qu’elle n’avait pas totalement tort, même si la brune nierait en bloc que c’était la raison pour laquelle elle ne s’insurgeait pas des mots de la blonde. Non, c’était seulement parce qu’elle l’aimait bien et qu’en tant qu’humaine,
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et Raven O'Neill
elle lui accordait le droit de dire quelques conneries de temps en temps. Oui, voilà. Parce que tout le monde sait que les humains passent leur vie à dire n’importe quoi et Raven n’a pas l’énergie, ni l’envie de les reprendre à chaque fois.

» Si tu le penses, c’est que c’est vrai, se contenta-t-elle de répondre.

On ne demanderait pas à Raven de douter des certitudes qui se lovaient dans son cerveau. Elle ne pensait que ce qu’elle pouvait prouver, ou ce qu’elle avait vu elle-même. Le reste n’était que spéculations dont elle n’avait pas besoin de s’encombrer. Il fallait savoir se contenter des faits, sans s’inquiéter du reste. Ou quelque chose comme ça. De toute façon, qui oserait dire que Raven sautait aux conclusions, qu’elle prenait ses propres suppositions pour des vérités générales et qu’elle ferait mieux, de temps en temps, d’arrêter d’inventer ce qui n’avait pas lieu d’exister, ainsi que les soi-disant preuves qui allaient avec ? Pas le corbeau, c’était certain.

La taxidermiste releva ses yeux bleus sur Honey à l’évocation de son « histoire ». Elle ne put s’empêcher une petite grimace, sans savoir si elle devait hocher la tête ou renier en bloc. Raven n’avait pas vraiment vécu tout ceci, mais c’était là un sujet compliqué que même elle n’aimait pas trop aborder. Elle avait parfois l’impression que son corps avait véritablement expérimenté la maladie, la douleur, la mort. D’autres fois, elle comprenait que ce n’était qu’un souvenir fabriqué, comme un vilain cauchemar qui ne voulait pas la quitter. Mais Honey, qui n’avait pas connu la malédiction, pouvait-elle le comprendre ? Raven n’en était pas certaine, mais ça ne l’empêcha pas de piquer un gâteau en écoutant l’humaine.

» Je ne l’ai pas vraiment vécu, nia-t-elle quand même, en mordillant son gâteau. C’est ce que cette petite pie, Regina, a mis dans mon cerveau. Va savoir pourquoi. (Elle grimaça un peu, parce que le seul nom de la responsable lui donnait des envies de meurtre.) Évidemment, que je suis en vie ! Je te l’ai dit, j’suis pas facile à tuer et j’compte pas mourir tout de suite.

Une pensée qui eut, tout de même, le don de perdre un peu Raven, ses yeux bleus fixant le vide. Elle n’avait, en vérité, jamais su quand la mort lui tomberait dessus. De son époque de corbeau libre, il ne se rappelait pas s’être, un jour, posé la question. Il se contentait de vivre sa vie en piétinant celle des autres et basta. Mais l’humaine, en elle, réveillait des peurs irrationnelles, comme celle de la mort. Le corbeau était âgé, mais il ne savait ni de combien d’années, ni s’il devait s’en inquiéter. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi, mais c’était plutôt une bonne chose pour lui. Peut-être que Baba Yaga lui avait lancé un sort ? Il s’en fichait un peu, tant que le résultat était là.

» Bizarre ? grinça Raven, d’une drôle de manière. C’est hilarant ! On peut faire ce qu’on veut, quand on est déjà mort.


La brune haussa les épaules, comme si cette phrase se suffisait à elle-même. Mais elle n’avait pas tort. Puisqu’elle était morte, personne ne s’était attendu à voir débarquer Raven, à la fin de la malédiction. Même si elle avait essayé, son démon-chat avait, de toute façon, effacé tous les souvenirs des rares personnes qui auraient pu s’inquiéter d’elle. Au moins, elle avait pu s’enfuir de Storybrooke sans regarder en arrière. Personne ne s’inquiétait des morts. Puis, elle devait avouer que c’était un délice, que de découvrir son petit mari sur sa tombe, à lui offrir des animaux morts comme pour l’aider à trouver le repos, et se mettre en boule sur la pierre froide, comme pour accéder à ses rêves. Il pouvait toujours crever pour qu’elle les lui donne ! Morte ou pas, ses rêves ne regardaient qu’elle.

À l’évocation de l’accident de Honey, Raven remua les doigts et les pieds. Elle voulut s’assurer, inutilement peut-être, qu’elle sentait bien tous ses membres. Elle dut même se retenir de prendre son apparence d’origine pour vérifier que tout était bien à sa place et fonctionnait correctement. Raven se fichait pas mal que son corps d’humaine soit bloqué dans un fauteuil, tant que ça n’avait aucune incidence sur son corps parfait de corbeau. S’il ne pouvait plus voler, en revanche… à quoi bon continuer de vivre ? Un oiseau qui ne vole pas, ça ne sert à rien, ça n’a aucun sens. La précision de Honey, sur l’expression du coton, fut bienvenue, alors que Raven commençait déjà à froncer les sourcils en s’imaginant toutes sortes de choses. Les humains prenaient parfois trop de détours pour dire les choses, au lieu de les annoncer comme elles étaient vraiment, et le corbeau avait, encore aujourd’hui, un peu de mal à tout suivre. Mais il comprenait déjà mieux qu’avant.

» Ce n’est pas marrant, répondit-elle, à la question (sans comprendre la rhétorique), sans détour. C’est normal. Les autres humains sont trop bêtes pour ne pas comprendre l’importance d’avoir un cerveau bien fait et de le garder bien fait. Les jambes, c’est secondaire. Regarde, tu peux te déplacer sans.

La logique de Raven filait sa propre voie qui avait tendance à ne croiser aucune autre. Ce n’était pas une chose qui l’inquiétait, en tout cas. Elle savait qu’elle avait raison. Elle-même se vantait d’une intelligence supérieure et ne voulait pas croire qu’un accident puisse la priver de ça. Elle serait quoi, sinon ? Aussi bête que son chat ? Elle préférait encore se faire couper les ailes ! Mais elle mit ces réflexions-là de côté, le temps que l’humaine en elle reprenne un peu le dessous et pose, sur Honey, un regard doux, digne de la grand-mère qu’elle avait été, ou presque été, quelque chose dans ce genre-là, quoi.

» Il y a des choses qui ne sont pas faciles à dire à n’importe qui. Je n’ai parlé de ma mort à personne, non plus. Pas même à mon mari. Il n’aurait pas compris, de toute façon. Moi, je peux te comprendre. Je n’ai pas été écrasée par un immeuble, mais j’ai failli perdre une aile, une fois. Enfin, je l’ai cru, en tout cas. (Elle frissonna rien qu’à se rappeler la blessure qu’elle exagérait tout de même un peu.) Imagine un peu. Un oiseau avec une aile en moins, ça a moins de sens qu’un humain sans jambes.




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________________________________________ 2020-04-03, 23:30 « Science is magic that works. »

En fait l'histoire mortelle de Raven n'avait rien d'aussi normal comme Honey l'espérait. La blonde n'était même pas étonnée, juste blasée. Dans cette ville, tout menait toujours au bizarre, à la magie, à l'inexplicable ou l'inexpliqué ou, pire encore, au divin. Raven, pour sa part, avait juste l'air d'en vouloir beaucoup à Madame Mills, ce qui était, alors que bien des années étaient passées, encore le cas de nombreux habitants, d'après ce que Honey avait pu observer.
Mais que répondre à cela ? Regina Mills ne lui avait rien fait. Les deux femmes ne s'étaient jamais croisées et si elles se croisaient un jour, Honey doutait de la voir dans son apparat de Méchante Reine. Néanmoins, Honey avait eu vent des souffrances qu'elle avait causées (Deborah, notamment, appréciait de pouvoir en parler et égrener les punchlines contre Madame Mills) et ne pouvait qu'y compatir. Ce qu'elle fit, une nouvelle fois :
- Oui, j'ai entendu parler de ce "sort noir" comme les gens l'appellent. Ca a dû être affreux d'avoir autant de malheurs pendant si longtemps. Heureusement, non seulement tu ne comptes par mourir mais en plus le sort a été brisé il y a plusieurs années. C'est derrière toi et c'est TOP. Non ? En tout cas, tu as l'air de bien le vivre.
Honey s'amusa mentalement de l'opposition entre le fait de mourir et de paradoxalement bien le vivre. Elle-même n'était pas spécialement effrayée par l'idée de mourir : toute chose et tout être devait faire son temps et espérer laisser son empreinte sur le monde. Honey s'y employait, tant par le travail qu'en marquant, un peu, elle le souhaitait la vie de ceux et celles qu'elle rencontrait. Cela ne l'empêchait pourtant pas de savourer les années qui lui étaient données. Bien qu'un peu inconsciente, la scientifique ne cherchait pas à écourter son séjour chez les vivants et avait été reconnaissante à ses médecins d'avoir pu la remettre dans un aussi bon état compte tenu des circonstances de son accident sur lequel pourtant elle ne s'étendait en principe pas. Honey voulait aller ou rouler de l'avant et ne pas ressasser le passé car on ne pouvait plus rien pour lui si ce n'est en tirer des leçons. Mais quand on lui posait une question, la jeune femme répondait volontiers.
Et même quand on ne lui posait pas directement de question, elle donnait les réponses qu'elle jugeait pertinente.
- Marrant ça peut aussi vouloir dire étonnant, bizarre ou encore curieux, précisa-t-elle donc à ce propos en notant que Raven n'avait pas saisi ce qu'elle avait voulu dire. Mais tu as raison sur tout le reste : tant qu'on a la tête qui va bien on peut s'estimer heureux ! Et je suis heureuse, affirma Honey.
Elle le pensait et ce bonheur se teinta d'une certaine délectation de voir qu'elle aussi était la primo entendante de cette histoire de "mort" qui entourait Raven. Cet échange de secrets lui donnait l'impression de tisser un lien particulier avec la femme corbeau, lien que Honey appréciait pour sa singularité. Car malgré leurs différences énormes les deux êtres se comprenaient la plupart du temps très bien. Par exemple, Honey n'eut aucun mal à imaginer l'effroi qu'inspirait la perte d'une aile à Raven. C'était sans doute comparable à la perte de ses facultés intellectuelles pour Honey.
- C'est vrai que si l'une de tes ailes ne battait plus tu serais davantage handicapée que je ne le suis par le dysfonctionnement de mes jambes, sans doute parce que personne n'a jamais pensé à inventer une solution adaptée aux oiseaux qui rencontrent ce type de problèmes. Le monde des oiseaux fonctionne encore sur le principe darwinien de la survie des plus forts au détriment des plus faibles. Je pense que si tu étais un corbeau à qui il manque une aile et que tu n'avais pas la possibilité de prendre forme humaine... disons que tes chances de survie seraient fortement réduites, conclut Honey pour être la plus délicate possible dans ses propos sans masquer les faits. Heureusement ce n'est pas le cas ! Je suis contente que tu aies pu te confier à moi et que tu aies jugé que j'étais apte à te comprendre, reprit la jeune femme. Ca me fait plaisir et sache que tu peux compter sur moi quand tu as besoin de parler. Même de tes problèmes d'oiseau. Les gens ne peuvent pas toujours résoudre les soucis des uns et des autres mais parfois c'est bien de juste pouvoir parler à un ami.

HJ : tu as une idée pour relancer ? Life is strange [pv — Honey Lemon] - Page 3 563794906 Sinon on conclue ? Life is strange [pv — Honey Lemon] - Page 3 1139808870
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